"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Intrigue / Groupe 2 - Page 4 2979874845 Intrigue / Groupe 2 - Page 4 1973890357
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Intrigue / Groupe 2

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() message posté Sam 18 Avr 2015 - 20:01 par Invité
and the sky hasn’t stopped crying for the past few days ✻✻✻« Mr Peterson vous l'a déjà dit il me semble... je voudrais débloquer un prêt pour un projet en relation avec la BBC. Mais je dois rester discret... Mais... Mais ! Attendez! Bon vous voulez quoi là ! J'ai tout les papiers et c'est Mr Peterson qui m’envoie ! » Journée de merde? C'était bien le cas de le dire franchement, me voila dans cette banque. Je détestais les banque et les banquiers il était tous tellement uniforme dans leurs costume qui se ressemblait presque tous. Tous là tel des charognards a te vider les couilles jusqu'à la dernière gouttes, j'étais posé sur le fauteuil alors que je voulais fuir a tout pris cette endroit. « Mr Archibald votre projet pour ouvrir cette serre de culture hydroponique peut être très interessante mais franchemend vous vous croyez où comme si on allais vous laissez cultiver du Canabis! » Je me lève faisant ma diva j'en rajoutais elle me titillais le sternum et de ne pas pouvoir ameliorer mon projet me rendait Aigri: « Puisque c'est comme ça j'irais à la Royal Bank! » Je reprend mon dossier et je pars furieux sans trop regarder où j'allais, je voulais simplement sortir. Je percute quelque chose, je suis sonné l'espace d'un instant quand je remarque que je suis a terre: « Fuuck! » disais-je remontant alors ma tête remarquant qu'il s'agissait de Barth' « Alf ! Excuse moi, tu vas bien? Ca fait longtemps ! » J'eu un sourire, voila qui remontait ma journée de merde, je pris sa main en lui disant: « 'Mew ! Oui ca va, t'en fais pas je regardais pas où j'allais... Oué ca fait longtemps... très... longtemps» Disais-je ayant encore le souvenir de cette fois où j'ai passé la soirée avec Mew... Soirée mémorable tout de même. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Je me releve en reajustant mes vêtement et je lui avoua: « Eh bien je voulais un rencard avec la banquière mais je me suis fait recaler... Et ... » toi? mais pas le temps de finir quand 5 individus cagouler rentrer, je suis surpris quand ils hurlèrent : « QUE PERSONNE NE BOUGE CECI EST UN HOLD-UP ! » et ce fut sur un bref instant le blanc le plus majestueux du monde, ce blanc qui prédit l'enfer... Ce blanc que retrouve souvent les meurtrier quand il commete un crime ce blanc ou tu pense que tu peux faire machine arrière mais cela marque le point de non retour. Des coups feux sont tirés et me voila attrapé par a manche des hurlement et des pleures ce fit entendre, j'était désorienté l'espace d'un instant, quand un coup parti je sentit Bart me pousser et j'atterie dans une baie vitrer qui me la fit traverser atterissant alors dans un bureau. « Holy Shit!» Je tente de me redresser alors que je gémit de douleur sentant alors des bris de verre planté dans mon dos... Cela dit je sentais que ce n'était pas si grave mais j'ai mal ca c'était sur je jète un oeil et je vois un bureau et en dessous un de ses banquier misérable entrain de faire de la cornemuse en solo (fan de HIMYM me comprendront) Ecoeurer par ce que je venais de voir nan mais franchement se faire dans une situation pareil mais cela dit je fut interpeller par les cris et un autre coup de feuje vit Bart qui semblait perdu « Bart ca va? » demandais-je alors que je remarque quelque chose sa jambe semblait plus nerveuse que le reste de son corps ce n'était pas de la nerveusité c'était du un choc post traumatique, je descend alors mon regard remarquant un trou dans sa chaussure un impact de balle... : « Putain bande d'enfoiré ! » c'était sorti tout seul mon caractère d'Australien remonte et mon accent aussi d'ailleurs. « Bart assied toi ton pied! en leve ta chaussur je vais m'occuper de toi ! » Chuchotais je pour eviter d'attirer l'attention et puis je remarqua non loin Rhys et Sam, Rhys qui fait un Garo j'arque un sourcil... Elle risque de perdre son bras si elle le garde trop longtemps ! un Tampon relais aurais était parfait... Je regard Bart enlevant ma veste desserant ma chemise je reste caché a l'abri des regards des braqueurs. Je retire ma chemise observant la plaie de bart je remarque le sang sur ma chemise blanche et les dechirures du au débri de verre : « Bon la balle est toujours là... et semble presque intact... ils pas du matos de pédé c'est sur... » Je pourrais retirer cette balle sans aucun probleme mais ici c'est un peu chaud pour pratiquer se genre de soin. Je dechire ma chemise en lambeau faisant alors un Tampon relais sur sa blessure... Jesors mon téléphone mais il fut briser a cause de la chute impossible de l'utiliser... Bon mais quel journée de merde!
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() message posté Dim 19 Avr 2015 - 1:17 par Invité
La seule réponse que Rhys put donner à Sam fut une grimace, avant qu’il ne détourne son regard de sa blessure. Ce n’était pas simplement ‘moche’. C’était effrayant. La simple vue du sang qui coulait de la plaie l’écœurait à un tel point qu’il refusait de poser une nouvelle fois son regard dessus. Sa tête tournait, il se sentait suffoquer dans cette pièce pourtant si grande et jamais il n’avait soupçonné son cœur pouvoir battre aussi vite et aussi fort. Pas pour autant rassuré par les paroles de Sam, le jeune homme avait du prendre énormément sur lui pour réussir à faire ce garrot qui au final, ne s’avérait peut être même pas de bon usage. Quand elle lui fit signe d’arrêter, le brunet lâcha prise puis se cala à son tour contre le meuble à ses côtés, fermant les yeux en tentant de se calmer pendant quelques instants. Toujours aussi  agité, il n’avait même pas remarqué à quel point Sam avait souffert durant la pose du garrot. Cependant, lorsqu’elle reprit la parole, il rouvrit les yeux, incrédule. Et puis, elle se mit à rire. Beaucoup trop bruyamment. « Mais t’es malade ! » chuchota-t-il, l’attirant vers lui et posant fermement ses mains sur sa bouche pour camoufler son rire. Essayait-elle de les tuer ? L’espace de quelques secondes, Rhys pensa à la bâillonner, mais il fut forcé de se rendre compte qu’il n’avait rien sous la main pour s’exécuter. « Chhhht, je t’en prie Sam, arrête ça ! » C’était ridicule. Il avait envie de lui crier dessus à la manière d’un père autoritaire, sauf que s’il le faisait, il grillait encore plus leurs chances de survivre. Alors, il l’engueulait en chuchotant, faisant de son maximum pour couvrir le bruit. « Si on s’en sort sain et saufs, je te promets de te les rembourser moi, tes dettes. »  Encore fallait-il s’en sortir… Au même moment, un des braqueurs brailla quelque chose que Rhys n’entendit pas distinctement. M’enfin, il n’était pas idiot et c’était sûrement encore une phrase cliché de gangster. Quoiqu’il en soit, il se raidit immédiatement, un énième frisson parcourant son échine. Doucement, quand il remarqua que Sam s’était calmée, le brunet retira sa main, restant toutefois prudent au cas où elle se remette à rire soudainement. Il ne se sépara pas d’elle pour autant, n’ayant même pas le courage de se décaler. « T’es vraiment une flic nulle à chier. » se risqua-t-il à lâcher à voix basse, dans le creux de son oreille. D’accord, elle était toute seule et avec un tel gabarit, elle n’avait aucune chance contre les cinq braqueurs. Mais quand même, les policiers n’avaient-ils pas toujours un plan de génie en tête ? Son rythme cardiaque n’avait pas ralenti, ses tremblements ne cessaient pas. La situation devenait insupportable et la proximité grisante de Sam lui remémorait la vision de l’impact de la balle qu’elle s’était pris. Il ne pouvait pas enlever cette image de sa tête. Ça le torturait.
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() message posté Dim 19 Avr 2015 - 15:50 par Invité
J'essaie de résister à l'envie de sombrer et d'oublier cette douleur qui me tiraille le crâne. Qu'est ce qu'il y a bien pu se passer pour que tout dégènere a se point la ? Je me souviens de plusieurs homems cagoulé, des cris, des coups de feu, Aiden. Aiden. J'aurais mieux fait de rester avec lui dans la rue et de me prendre gentillement la tête avec lui. Rien que le fait de m'énerver un peu contre lui, je ne sais pas, mais j'aime assez. Il ne se laisse pas faire et j'ai l'impression de compter un minimum pour lui. Même si ces paroles blesasntes tente de me prouver rapidement le contraire. Il est maladroit et je pense que malgré nos remarques, il ne changera pas. Ce n'est pas une mauvaise personne. Vraiment pas. C'est quelqu'un qui a longtemps été incomprit. Souvent blessé aussi je pense. En faîte, il a du subir beaucoup de malheur. Comme moi. Mais il y fait fasse différemment. Après un long moment dans le flou, je tente de regarder autour de moi et de m'y retrouver. De voir l’ampleur des dégâts. J'ai peur, mais à ses côtés, je me sent plus forte. « Tiens bon s'il te plait » J'en ai envie. Mais c'est assez compliqué de tenir. J'ai cette douleur atroce qui ne me quitte pas et j'ai de plus en plus froid. C'est ça, la mort ? Je préfère ne pas le savoir et surtout, ne pas y goutter.  « Garde tes forces » Je referme donc mes yeux, l'écoutant sans broncher. Ce qui n'est pas du tout habituel. Je remet toujours ses paroles en questions. Je sers la main qu'il a posé sur ma joue un peu plutôt pour le garder à mes côtés. « Je reste là, ne t'en fais pas mais s'il te plait ne t'endors pas »  J'hôche lentement la tête, ne voulant pas amplifier d'avantage la douleur qui me lançait. Va t elle cesser un jour ? « Froid.. » Ma gorge est plus sèche que précédemment et j'ai l'impression que le froid m'enveloppe un peu plus a chaque fois.« Rose, tu te souviens de ce baiser ? Je suis certain que tu t'en souviens et je sais que tu as adoré çà et que tu aimerais encore qu'on s'embrasse, alors reste éveiller et on recommencera » Habituellement, je l'aurais envoyé sur les roses. Je n'aimais pas parler de ça. Mais tout ce que ça me fit, se fut de réveiller d'agréable souvenir et un faux sourire se dessina sur mon visage. Je m'en voudrais peut être plus tard, mais pour le moment, j'étais contente. Même si je devais être dans un état pitoyable. « Vrai ? » ma voie est un peu plus pâteuse et je lutte pour ne pas sombrer dans le soleil.
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i’m only afraid of what i want
Gabrielle Rowena
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() message posté Dim 19 Avr 2015 - 22:59 par Gabrielle Rowena
Le casse du siècle
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so i'm gonna love you like i'm gonna lose you. i'm gonna hold you like i'm saying goodbye. wherever we're standing,i won't take you for granted, 'cause we'll never know when, when we'll run out of time. ✻✻✻ Entendre la voix de Charlie me faisait un bien fou. J'avais cru l'avoir perdu un court instant, avant de réaliser qu'il était blessé. Il y avait beaucoup de sang à côté de lui et c'était vraiment moche à voir. Mais il était en vie et c'était vraiment le plus important. Mais la situation était moche, vraiment moche. Nous étions coincés à la banque, par ma faute, et j'étais terrifiée. Charlie était blessé et même s'il faisait plus attention à moi, qu'à lui, je me doutais qu'il devait souffrir. Un mouchoir, pourquoi est-ce que je n'avais pas pensé à lui proposer quelque-chose. J'étais vraiment nulle, la pire copine du monde. Je ne pensais qu'à moi. Seulement, mon sac était à derrière le fauteuil, de l'endroit d'où je venais et je ne me voyais retourner là-bas et le laisser seul, même un court instant. Je fouillais mes poches, mais rien. Je secouais la tête pour lui faire comprendre que non. Je voulais éviter de parler, ayant peur qu'on se fassent repérer. Si j'avais pu disparaître, je l'aurais fait volontiers. Mieux encore, si j'avais pu ne pas être là. Malheureusement, toute l'horreur de la situation me revenait sans cesse. Je fermais de nouveau les yeux un moment, pour ne plus rien voir. La main de Charlie dans la mienne me rassurait, au moins je n'étais pas toute seule. « VOUS ALLEZ VOUS TAIRE ? LE PROCHAIN QUI PARLE JE LUI RÈGLE SON COMPTE. » Je ne savais pas si cela s'adressait à quelqu'un en particulier ou à tout le monde, mais c'était suffisant pour serrer la main de Charlie encore plus fort. Je me penchais vers lui, dans l'espoir de moins paniquer, mais à ce stade c'était une chose totalement impossible pour moi. Je n'osais pas répondre à Charlie, je n'avais aucune envie que par ma faute il lui arrive encore quelque-chose. Les larmes coulaient toujours sur mes joues, doucement et silencieusement. Je risquais bientôt de casser la main de Charlie à force de la serrer de toutes mes forces, mais j'ai été incapable de le lâcher. J'avais besoin de lui. J'aurais voulu poser ma tête sur son épaule, mais ce n'était pas possible. « Tout le monde a l'air terrorisé ou blessé. » Je n'avais pas envie de regarder plus que ça. Des éclats de verres, du sang et des gens qui devaient avoir le même visage horrifié que moi, voilà ce que je voyais. Personne n'avait l'air de quoi faire et je l'ai comprenait. Qu'est-ce que nous pouvions faire de toute façon, pour nous en sortir. Hormis se taire, ne pas faire de bêtises et faire ce que l'on attendait de nous. C'était peut-être lâche de penser de la sorte, mais je voulais croire que si nous restions tranquille, il ne nous arriverait rien de plus. J'avais besoin de le croire, pour ne pas angoisser plus que je ne l'étais déjà.

✻✻✻
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() message posté Dim 19 Avr 2015 - 23:30 par Invité
Je tiens à elle, beaucoup trop à elle et je m'en rends compte à présent. Il a fallut ce mauvais incident pour que je me rendes compte à quel point je peux tenir à elle. Ce n'est pas humain. Elle résiste à chaque fois que j'essaie de faire un pas vers elle et j'ai ce stupide pari. Je n'ai même plus envie de le faire mais je sais que j'ai toute ma clique derrière qui attend patiemment de savoir où est ce que j'en suis. Je n'ai pas envie de me défiler, et de leur dire que je ne veux plus faire ce fichu pari parce que je tiens à elle. Je les imagine déjà me rire au nez et me dire que je suis un être faible. Je ne suis pas un être faible, je suis Aiden et je ne vais pas me laisser faire. J'ai toujours eu envie d'elle mais elle me repousse sans cesse, ce qui me donne encore plus envie d'elle. Je sais c'est n'importe quoi mais que voulez-vous. Je suis rapidement rattrapé par la réalité, elle est par terre et elle est au plus mal. Je ne sais pas quoi faire, j'aimerais que tout s'arrête rapidement pour que je puisse la conduire à l'hôpital mais j'entends déjà les quelques sirènes arrivées au loin et je sais que la banque va rapidement être encerclée. Cela va peut-être prendre des heures mais nous n'avons pas autant. Je ne suis pas médecin mais je sais que c'est tout de même assez grave. Je ne supporterais pas de la voir s'en aller, non, je ne le supporterais absolument pas. J'ai besoin d'elle à mes côtés et elle sait très bien. « Froid.. » j'enlève doucement la veste que je porte pour la lui mettre sur elle. Je veux qu'elle s'en sorte. Faites qu'elle s'en sorte.  « Ne bouge pas... » lui dis-je alors que je la voyais un petit peu gigoter  « je suis là, tout ira bien, je te le promets » mais je n'en sais rien et j'ai peur. C'est bien la première fois que je ressens un tel sentiment que celui ci. Si je le pouvais, je prendrais sa place.  « S'il te plaît, ne t'endors pas, j'ai besoin de toi » murmures-je à la jeune femme alors que je sens sa main se poser sur la mienne avec difficulté. Je suis une toute autre personne à cet instant mais je suis le plus sincère possible. Il faut qu'elle s'accroche.  « Vrai ? » je souris tout en posant mon regard sur elle. Elle n'est vraiment pas du tout en grande forme mais le saignement commence à enfin se stopper. J'appuie le plus possible à côté de la blessure pour ne pas toucher au morceau de verre qui se trouve encore sur sa tête. J'ai peur de faire un faux mouvement.  « Je te promets de t'embrasser comme tu n'as jamais été embrassée » çà c'est assez facile puisque je suis le premier  « dès que tu iras mieux et si tu me promets de ne pas t'endormir, il ne faut pas que tu t'endormes.. » si elle s'endort, je la tue moi même.  « Je serais plus gentil avec toi si tu restes éveillée et que tu te bats pour t'en sortir... je te promets de tout faire pour te donner ce sourire que les autres te donnent et pas moi. » je ne sais plus quoi lui dire, sans lui révéler que je tiens à elle.  
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() message posté Lun 20 Avr 2015 - 18:55 par Invité
. KNOCK KNOCK KNOCKING ON HEAVEN'S DOOR . Elle riait mais n'aurait su dire pourquoi. Peut-être pour l'étrangeté de la situation, ou pour l'horreur. Peut-être pour avoir vu Rhys se mettre dans un état pareil, et peut-être que c'était justifié. Peut-être qu'elle riait de ne pas se prendre au sérieux, de ne pas voir ce qu'il voyait. Une autre blessure, une autre cicatrice à venir. C'était peut-être de ça qu'elle riait. Une nouvelle à ajouter à son palmarès. Elle se disait justement qu'elle avait peu de cicatrice physique, c'était du neuf. « Mais t’es malade ! » Il l'attira contre lui et posa une main sur sa bouche, mais rien n'y faisait. Elle était secouée de spasmes, mêlée entre la douleur à son bras et la fatigue qui s'effondrait sur elle depuis quelques minutes. Elle perdait pied, tout simplement. Des dizaines d'émotions traversaient son corps endoloris mais elle ne retint que l'absurdité de cette journée. L'absurdité de ces hommes, l'absurdité de cette balle logée dans son épaule, l'absurdité de Rhys qui la tenait dans ses bras. Rien ne tournait rond. « Chhhht, je t’en prie Sam, arrête ça ! » Elle posa à son tour une main sur sa bouche, tentant de se calmer. Elle ne faisait qu'attirer de nouveaux ennuis sur eux, sur Rhys. Et même si il était particulièrement casse pieds, elle ne désirait pas qu'il finisse dans le même état qu'elle, ou pire. « Si on s’en sort sain et saufs, je te promets de te les rembourser moi, tes dettes. » Elle se calma enfin lorsque la voix d'un des braqueurs parvint à ses oreilles. Il n'était pas si loin, et il pourrait facilement les entendre. Elle calmait les battements de son coeur, profitant de la chaleur qui émanait du corps de Rhys. « Remballe ta gold mastercard Carstairs, je ne suis pas encore tombée si bas. » Elle releva doucement les yeux vers lui pour lui adresser son éternel rictus sarcastique. A vrai dire, ses dettes était à des kilomètres de ses préoccupations. Elle pensait à sa soeur, à ce qu’elle pouvait bien faire à cet instant. Et à ce qu’elle ferait si ils ne s’en sortaient pas sain et saufs. Elle pensait, ruminait, jusqu’à ce que ses yeux se ferment doucement pour se réouvrir en entendant la voix de Rhys à son oreille. « T’es vraiment une flic nulle à chier. » Il ne portait même pas de compassion à une femme à terre. Elle sourit malgré elle, parce qu’il n’avait pas tort. Si elle ne s’était pas pris cette fichue balle, elle serait sûrement entrain d’élaborer un plan farfelu pour les sortir d’ici. Mais rien ne lui venait. Son esprit était trouble et les idées avaient du mal à se mettre en place. Ou simplement, elle ne voyait pas de solution. « On serait déjà loin d’ici si je n’avais pas perdu mon sac et mon arme dans la panique générale. » Elle avait beau chercher, elle n’apercevait pas son sac. Mais alors que ses yeux balayaient la pièce, son coeur se serra à l’occasion d’une pensée.  « C’est trop tard maintenant. Je ne peux plus tirer. » Elle jetait un coup d’oeil à son épaule sanglée avant de fuir cette vision. Ce bras était son job, cette main était la raison pour laquelle on lui avait fait confiance. Et elle bougeait à peine les doigts. Elle souffla un bon coup pour chasser la peine avant de regarder un point imaginaire loin devant. « J’imaginais pas vraiment mourir dans une banque. En mission, oui, dans le métro, à la limite, mais dans une banque… » Elle parlait pour ne rien dire, divaguait légèrement, laissait la chaleur de Rhys combler tout le sang qu’elle avait perdu. « Je crois que j’ai peur, un peu. » Elle fronçait les sourcils tout en se concentrant sur sa peur. Elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle n’avait jamais ressenti ça, évidemment, mais l’avouer était autre chose. Le dire rendait la chose plus réelle encore.
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() message posté Mar 21 Avr 2015 - 0:12 par Invité
☐ ☐ ☐

Il était clair que la situation était risible. Pas un pour rattraper l’autre, Rhys s’étonnait encore que les malfaiteurs ne les aient pas déjà remarqués, voire exécutés. Il faisait de son mieux pour étouffer les éclats de rire de Sam, lui en voulant intérieurement de péter son câble maintenant. Au fond, il la comprenait. Il était lui aussi tétanisé, il suffisait de voir à quel point son buste s’élevait rapidement pour se rendre compte de sa panique. Mais lui, au moins, il arrivait à se faire discret, ce qui n’était pas forcément le cas de la brunette. Le journaliste se retint de lâcher un soupir de soulagement lorsqu’elle se calma et presque automatiquement, ses muscles se détendirent quelque peu. Il en était persuadé, ils y avaient échappé belle. « Tu diras pas la même chose, le jour où tu te retrouveras à devoir manger des pâtes à chacun de tes repas. » répondit-il lentement, faisant attention à ce que son volume sonore reste toujours à son minimum. Honnêtement, Rhys ne les comprenait pas, ces gens qui refusaient de l’aide financière, mais bref, ce n’était sûrement pas le moment de discuter de ce sujet. Par automatisme, il balaya la salle du regard, tentant de trouver le sac de Sam. Rien. De toute façon, vu la férocité des braqueurs et l’état dans lequel ils étaient, même en voyant le sac, il était évident qu’aucun des deux n’aurait osé esquisser un geste pour s’en saisir. Pour la première fois depuis le début du braquage, Rhys daigna porter un peu plus d’attention à ce qu’il se passait autour d’eux. Il portait une oreille distraite à ce que disait Sam, levant en même temps légèrement la tête avant de croiser le regard d’autres personnes, dans le même cas qu’eux. Il pouvait lire dans leurs yeux la même angoisse, la même horreur. « Et moi, j’imaginais pas mourir tout court. » Au risque d’entrer dans les ridicules phrases bateau et sur le fond, terriblement égocentriques, il se trouvait beaucoup trop jeune pour mourir. Il ne voulait pas mourir maintenant. Pas de cette façon, pas sans avoir fait tout ce qu’il souhaitait, comme faire du saut en parachute, démissionner de son poste, assister à des aurores boréales. Lorsque Sam lui fit part de sa peur, instinctivement, Rhys la serra un peu plus contre lui, sentant alors ses cheveux longs effleurer son torse. Lui aussi avait peur. Il aurait voulu la rassurer, lui dire que tout allait bien se passer, mais il n’était sûr de rien. « Pour quelqu’un qui a peur, je trouve que tu t’en sors plutôt bien. Je veux dire, t’as enfin une excuse pour pouvoir te blottir contre moi, pour avoir enlevé ma ceinture… Y’a pire, comme mort. » Cf Game of Thrones. C’était sûrement mal venu de profiter de l’occasion pour parler de ça, mais quelque part, l’humour était la seule solution qui lui permettait d’oublier durant l’espace de quelques secondes qu’il se trouvait au milieu d’un braquage, dans une situation très incertaine.
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() message posté Mar 21 Avr 2015 - 15:59 par Invité
. KNOCK KNOCK KNOCKING ON HEAVEN'S DOOR . Elle ne s'était pas levée en pensant que cette journée sera la dernière. Elle n'était pas certaine que quiconque puisse penser cela. Elle s'était levée comme chaque jour, après une nuit mouvementée, de celles qui la gardaient en éveil des heures durant. Elle pensait à des tas de choses. Elle pensait au rendez-vous de sa soeur à la fin de la semaine, aux factures qu'elle avait accroché au frigidaire, aux affaires sur lesquelles elle était penché depuis des mois. Elle s'était levée en pensant au soir à venir, à ce qu'elle préparerait au diner, à quelle catastrophe culinaire elle pourrait inventer. Elle n'avait pas prévu de finir coincée dans une banque, ni de se prendre une balle, ou de s'inquiéter que Rhys y ait échappé. Elle n'avait rien prévu de tout cela. Elle avait prévu de passer une autre de ses journées banales qui défilaient dans sa vie depuis des années. Ç'aurait été tellement plus simple. « Et moi, j’imaginais pas mourir tout court. » Elle releva les yeux vers lui avant de voir qu'il était toujours aussi tendu. Il cernait les lieux, à l'affût de l'arriver d'un des braqueurs, à l'affût du moindre mouvement. Lui aussi avait peur. Mais ils s’en sortaient bien. Ils s’en sortaient avec leurs répliques habituelles, leur humour décalé pour l’événement, leur capacité à continuer d’être ce qu’ils étaient, même si elle ne savait pas vraiment quoi. « Tu ne vas pas mourir, pas aujourd’hui en tout cas. Because you have to ‘stayyyy with meee’, tu te souviens ? » Elle tente un sourire moqueur tout en toussotant. Il ne pouvait pas penser qu’elle n’allait pas lui ressortir ce moment, ou qu’elle n’avait pas entendu. Si ils sortaient d’ici vivant, elle se ferait un plaisir de le la lui chanter encore des années. Elle gardait ça en tête, les choses qu’elle avait à faire si elle ne mourrait pas aujourd’hui. Même si c’était mal barré. Elle posait à nouveau les yeux dans le vide, avant de parcourir les visages de ceux qui comme eux se cachaient. Ils étaient nombreux. Et cinq braqueurs semblaient peu pour pouvoir gérer tant de monde. Ils n’étaient pas organisés, ou bien assez malins pour être sûrs de pouvoir gérer la situation. Dans les deux cas, ils étaient stupides. Son esprit se fatiguait à élaborer des plans impossibles pour finalement arriver à une conclusion : elle non plus ne voulait pas mourir. Elle n’était pas prête, et espérait pouvoir vivre plus que ce qu’elle avait vécu jusqu’ici. Elle espérait encore pouvoir tendre vers plus grand. Elle laissa échapper sa peur, laissant son corps se rapproché de celui de Rhys. Son étreinte ne la gênait pas, pour une fois. Elle ne cherchait pas à s’échapper, ni à se cacher. Elle n’était pas sûre de le vouloir. Elle lui en voulait, mais rangeait sa colère dans un coin de sa tête. Faire la paix, rien qu’une minute. « Pour quelqu’un qui a peur, je trouve que tu t’en sors plutôt bien. Je veux dire, t’as enfin une excuse pour pouvoir te blottir contre moi, pour avoir enlevé ma ceinture… Y’a pire, comme mort. » La minute était passée, et elle leva les yeux loin dans le ciel tout en secouant la tête. Il fallait dire que leur conversation était assez exceptionnelle aux vues des circonstances. Mais ils n’avaient jamais été du genre à faire dans le sensible. Et elle préférait ça. « Ne prends pas tes rêves pour les miens, je te signale que c’est toi qui profite le plus de la situation pour le moment. » Ok, elle était dans un sale état, mais elle pensait que, malgré le sang qui gâchait son chemisier et la ceinture qui lacérait son bras, elle restait agréable à regarder. Quoi que, vu l’effroi qu’avait manifesté Rhys, elle aurait parier que sa blessure la rendait repoussante. Elle reposa sa tête sur son torse, gardant le sourire qu’elle arrivait encore à arborer. « Ne le prends pas pour toi, mais dans un sens je suis contente que tu te sois trouvé là. » Elle le pensait, mais ne pouvait décidément pas laisser Rhys prendre encore plus la grosse tête. Alors elle rajouta une petite précision. « Qui sait, ç’aurait pu être un canon qui se serait enfuit en voyant tout ce sang, j’aurais même pas pu en profiter. J’ai vraiment de la chance. » Son sourire s’élargit malicieusement avant de disparaitre au son de pas qui ne cessaient d’aller et venir.

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() message posté Mar 21 Avr 2015 - 20:01 par Invité
Le casse du siècle

GROUPE 2 - La seconde banque





ROSA & DILHAN:
La vie était courte, beaucoup trop courte. On n'avait pas le temps d'avoir des regrets ou même de perdre du temps. C'était facile de perdre du temps, et de se rendre compte après, qu'on n'a pas profité de certaines choses. J'en ai pris conscience assez jeune. Et ce qui se passait aujourd'hui, confirmait seulement, ce que je pensais depuis longtemps. Mourir, ne me faisait pas vraiment peur, en soit. On était tout limité, à plus ou moins long terme. C'est les circonstances qui faisaient peur. Et là, c'était le cas. Pourtant, mon instinct de survie primait. Mais c'était de sortir saine et sauve Rosa, qui m'importait le plus. Et restait ici, d'une façon ou d'une autre, n'allait pas arranger les choses. Les autorités ne venaient, n'intervenait pas. Laissant les questions en suspend. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'ils font ? Ils devaient venir. J'étais persuadé qu'ils allaient intervenir, mais quand ? La pression de la main de Rosa dans la mienne, me faisait quitter l'attention que je portais jusqu'à maintenant autour de nous. Comme un appel, elle avait de plus en plus peur. Je n'avais pas besoin de la regarder pour le savoir. Rien que ces gestes étaient un appel. Sans pour autant lui dire, juste un geste pour la rassurer, un petit sourire, embrasser son front. L'endroit n'était pas adéquat pour autre chose, et dans ce genre de situation, pour rassurer. Je ne savais pas si j'étais vraiment un soutien pour elle. Du moins, j'essayais... Je redressais doucement son visage vers le mien, mon regard plongeait dans le sien, en étant le plus calme possible. Comme un appel à ces sanglots. « Calme-toi, on va s'en sortir... » Je savais que ces mots n'étaient pas rassurants, même si elles étaient sincères. Impuissance, c'est ce qu'il restait.  « Je te promets, qu'on partira où tu veux après. Tu pourras choisir la destination... » Si ça pouvait la rassurer et qu'elle s'accroche, je serais prêt à l'emmener où elle veut. J'avais parcouru pas mal de pays, continent, que j'étais prêt à lui montrer si elle le souhaitait. S'ils se sortaient de là, bien sûrs. « Rosa, est-ce que tu peux rester toute seule ici, pendant que je me glisse derrière le bureau suivant ? » Si je voulais aller jusqu'au bureau suivant, en rampant, s'il le fallait. C'est parce que j'avais peut-être vu une ouverture, une faille. Et qu'il fallait que je m'approche. Seulement, je ne voulais pas laisser Rosa toute seule et encore moins en proie à la panique, ou même à sa peur. Et je n'étais même pas sûr, qu'elle me laisse faire...



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Anonymous
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() message posté Mer 22 Avr 2015 - 0:43 par Invité
En guise de réponse, Rhys fronça légèrement le nez avec la candeur d’un gosse de dix ans qui boudait. A l’affut du moindre indice qui aurait pu trahir leur présence, il murmura, regrettant complètement de ne pas pouvoir parler à un volume sonore normal pour manier son habituel sarcasme : « Stop, tu chantes encore plus mal que moi. Déjà qu’il pleut particulièrement à Londres, il risque d’y avoir une tempête si tu continues. » Le brunet se focalisait sur sa respiration, tentant pitoyablement de retrouver un rythme normal, mais il fallait croire que depuis qu’il avait du faire face à la blessure de Sam, les battements effrénés de son cœur ne semblaient pas vouloir ralentir. Il avait chaud, très chaud. Il se sentait comprimé dans sa chemise, presque en manque d’oxygénation. « J’adore secourir et réconforter les filles en détresse. » répondit-il d’un air un peu absent. En règle générale, il avait compris depuis le collège qu’emmener une fille voir un film d’horreur était une excellente parade pour tenter un rapprochement mais là, il était d’avis qu’une tentative avec Sam ne valait pas la chandelle dans de telles circonstances. Ce n’était pas le fait d’être collé à la brunette qui le perturbait (au fond, il avait toujours su qu’elle l’appréciait un minimum !) mais plutôt le fait d’être aussi proche de sa plaie. Il avait beau faire mille efforts pour ne pas y penser, son regard ne pouvait s’empêcher de divaguer furtivement vers la blessure maladroitement pansée. Est-ce qu’elle avait mal ? Avait-il justement déclenché un processus plus rapide d’infection ? Son attention fut davantage attirée lorsqu’elle reprit la parole. Rhys se retint de pouffer de rire. « Te plains pas, à la place t’as eu un canon qui s’est sacrifié et est resté à tes côtés alors que crois-moi, ton bobo est vraiment dégueulasse. » Rien qu’avec le fait d’en parler, sa voix s’étouffait légèrement, à l’unisson avec le bruit ferme des pas des braqueurs qui se rapprochaient avant de s’éloigner, comme s’ils effectuaient des rondes. Rhys ferma les yeux quelques secondes. Le temps commençait à être vraiment long. Que se passait-il à l’extérieur ? Est-ce que les forces de l’ordre - autre que Sam et un certain Rottenford parce qu’apparemment, ces deux là ne semblaient pas apte à aider quiconque - avaient-elle au moins été informées de l’évènement ? Dans un geste infiniment tendre, il posa une main sur le front de Sam. Elle était brûlante. « Ça va ? Tu tiens le coup ? » Il mettait sa main à couper qu’elle répondrait oui, quoiqu’il arrive. Mais il préférait demander, car quoiqu’elle puisse penser, son état inquiétait réellement Rhys. « Quand je te disais la dernière fois à la boxe qu’on avait une destinée commune, je crois que ce n’était pas totalement des conneries. Le bal, puis ça… Je pourrais faire une série dérivée de mes mésaventures avec toi. » plaisanta-t-il d’une voix faiblarde. Lui qui avait cru n’avoir rien à partager avec elle, finalement, ils avaient bien plus en commun que ce qu’ils n’imaginaient.
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