(✰) message posté Mer 15 Avr 2015 - 2:22 par Invité
Charlie n’avait pas dit grand-chose. Il l’avait simplement écoutée parler, alors qu’elle lui disait qu’elle était à découvert et que son banquier l’avait appelée. Il avait décidé de l’accompagner, tout simplement. Elle lui donnait encore tellement l’impression d’être fragile, parfois, un peu démunie, il ne voulait pas la laisser toute seule. De nombreuses fois, il avait tenté de la convaincre de le laisser partager un peu plus ce qu’il possédait sur son propre compte en banque. Oh, il n’était pas riche, mais son métier lui apportait un revenu confortable. Seulement, Lyn’ ne voulait pas abuser, elle disait qu’il payait déjà bien assez de choses pour elle. Il avait secoué la tête, dépité.
Ils attendaient tous les deux, patiemment. Il avait glissé sa main dans la sienne. Et soudain, il ne comprit plus rien à ce qui se passait. Des gens en cagoules, armés. Des cris. Des coups de feu. Des larmes. Une seule inquiétude pour Charlie : sa bien-aimée. Il l’avait presque poussée derrière des fauteuils pour qu’elle se mette à l’abri. Il voulait la protéger, coûte que coûte. Il la rejoignait quand il ressentit une violente douleur à l’oreille. Perdant l’équilibre, il s’efforça de se rattraper, mais c’était peine perdue. Le trou noir.
Il avait mal. Mal à l’oreille. Un oeil, puis l’autre. Il les ouvrit doucement. Il avait du mal à respirer. Il porta aussitôt la main à son oreille blessée. Il y avait du sang. Il ne comprenait pas grand-chose, mais il était profondément heureux que Kayla ne soit pas là. Il s’efforça de se redresser, mais il n’y arrivait pas. Il ne pensait qu’à elle, qu’à son adorable rouquine. Elle murmurait son nom. Il ne savait pas combien de temps il était resté inconscient, mais en la voyant penchée au-dessus de lui, il ressentit un soulagement énorme. Elle allait bien, c’était tout ce qui comptait. Il leva aussitôt la main vers elle, essuya les larmes qui coulaient doucement sur son visage. « Ne pleure pas, ma chérie, je suis là. Je… Je vais bien. » Il s’efforçait de masquer sa douleur, pour elle, même si c’était difficile. Il n’avait pas lâché son oreille. Les gens en cagoule étaient toujours là, il le savait. Et tout ce qu’il voulait, c’était la protéger, elle. Il l’attira contre lui. « Ne t’inquiète pas. Respire. Je suis sûr que ça a déjà attiré l’attention des gens à l’extérieur. Ça va aller, j'te l'promets, ma puce. » Il cherchait une solution, tentant de faire fonctionner son cerveau à plein régime.
(✰) message posté Mer 15 Avr 2015 - 3:14 par Theodore A. Rottenford
I do know this. It's the things we run from that hurt us the most. ✻ J’agrippai violement l’avant-bras du jeune irlandais qui me faisait face. Je le regardai avec intensité, sondant chaque fluctuation de son expression grave à la recherche de failles dans son récit, mais il ne mentait pas – la chute du chef de la mafia de Belfast était imminente. Le pire était à venir. Je songeais à tous les changements qui menaçaient l’équilibre des forces de l’ordre suite à la montée au pouvoir des parties adverses et aux conséquences terribles que cela aurait sur ma vie. Mes pensées cheminaient vicieusement autour de ma tête mais malgré mes éclats de génie, j’étais incapable de me dérober au sentiment d’inquiétude qui me hantait depuis quelques nuits déjà. Je pris une grande inspiration avant de permettre à mon indic de disposer. Notre père qui êtes aux cieux, vous êtes mon refuge et le rocher de mon salut. Rien ne vous échappe de ce qui m'arrive. Je saisis le bouclier de la foi pour me tenir debout dans la parole de Dieu qui me dit : "C'est pour détruire les œuvres du diable que le fils de Dieu a paru". Mais il m’était impossible de renoncer aux œuvres du mal. Je servais les valeurs d’une entité différente. L’air frais s’éleva, me créant l’illusion d’une liberté qui n’existait que dans mon imagination. Je n’étais pas maître de mon destin. Je scrutai la rue avant de m’engouffrer dans une allée animée par les passants. Les rayons du soleil se brisaient au fond de mon regard abyssal, tandis que je déambulais gracieusement devant les magasins de Hampstead. Les visages se dessinaient autour de moi sans que je ne puisse distinguer les traits de l’inconnu. Si les O’connor tombaient, je tomberais inévitablement avec eux. Je retins ma respiration afin de marquer une pause hors du temps, lorsque les agitations à l’extérieur de la banque attirèrent mon intention. Je reconnu la silhouette de Scarlett à travers la vitre avant que les premiers coups de feu de ne raisonnent dans la rue. Je serrais les poings avant de m’élancer à sa rencontre sans aucune hésitation. Les souvenirs d’Anabeth défilaient sous mes paupières agitées, et une fois encore, je fis l’amalgame entre ces deux créatures magnifiques. Dans l’angoisse et la frénésie du moment, je ne savais plus si la femme que je plaquais contre ma poitrine était la mère décédée de ma fille ou la vendeuse de chaussures qui attisait ma curiosité. Mon souffle brûlant s’évanouit dans ma gorge alors que nous tombions à la renverse sur le sol glacé. Mon bras était logé à l’arrière de sa tête mais je craignais une commotion. Je me redressai lentement au-dessus d’elle. « Tu vas bien ? » Les pans de mon blazer se redressèrent, suite à mes mouvements frénétiques, dévoilant l’arme logée à l’arrière de mon pantalon. Je jetai un coup d’œil autour de moi avant de me pencher vers l’oreille de Scarlett. « Rajuste mes vêtements. Discrètement. » Murmurai-je avec lenteur. « Glisses ta main au creux de mes reins et cache mon arme. » Répétai-je avec insistance. Il s’agissait d’un hold-up, si mon identité était révélée, toutes mes chances de neutraliser la situation voleraient en éclats. Je serrais la mâchoire en m’éloignant de son visage pâle. « Tout ira bien. » Je balayai la pièce du regard avant de reporter mon attention sur les longs cils de Scarlett. Je n'avais même pas remarqué que ma lèvre supérieure était légèrement fendue à cause des débris de verre.
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(✰) message posté Mer 15 Avr 2015 - 14:44 par Invité
Le vent souffle à peine dans les rues de Londres, il fait bon. Mes yeux se ferment et j'inspire une grande bouffée d'air frais. Je sens le printemps qui se pointe, et la chaleur de l'été prête à se déposer sur cette magnifique ville. Aujourd'hui je n'ai pas cours, ni boulot, j'en profite pour sortir là où je n'ai pas bien l'habitude d'aller, dans le nord de la ville à Hampstead, j'y rôde quelques fois pour faire des courses ou longer les petites boutiques d'antiquaires. Après avoir parcouru la grande rue sans rien avoir acheter je passe devant cette grande banque et me souviens qu'une de mes amies y travaille. Pourquoi pas passer lui faire un petit coucou, ça fait si longtemps que nous nous sommes pas vus, ça sera l'occasion de prendre de ses nouvelles et surtout de manger un bout avec elle, il est près de l'heure du déjeuner. Je rentre alors dans cette banque toute pimpante et joyeuse, je sens que cette journée s'annonce plutôt bien. Je toque à son bureau, elle est seule pas de clients. Elle m'ouvre avec un grand sourire. Je regarde par la vitre, je peux y voir la ville, c'est très joli. « Dis donc, t'as vraiment une belle vue ici. ». Je n'ai quasiment pas le temps de finir ma phrase qu'un coup de feu me fait sursauter et pousser un cri. Quand soudain une grosse poitrine se colle sur mon visage, je reconnais le parfum, ce parfum fruité, et masculin à la fois, ce parfum que je n'oublierais pas, c'est Theodore. Il me traîne alors avec lui sur le carrelage glacial de la banque. Comment a-t-il su que j'étais là ? Son bras est posé derrière ma tête. Je suis troublée, je le regarde, ébahie, interloquée par sa présence, je ne comprends plus rien, c'est comme dans un cauchemar ou dans un rêve, je ne sais plus trop. J'hésite un instant « Oui ... Oui, je crois.. » Je n'ai pas encore le courage de lui demander ce qu'il fait ici, j'ai envie de le remercier de m'avoir " sauver " des éclats de verre. Il me regarde ensuite, avec son air neutre, toujours serein, il n'a pas peur, je le vois. A contrario, je suis là totalement paniquée, les hommes cagoulés déambulent avec des armes et peuvent nous flinguer à tout moment. Theodore me demande de rajuster ses vêtements, j'avale ma salive. Il a une arme ! Putain mais qu'est-ce qu'il fout avec une arme ?! Surement son arme de service, pourquoi je me pose autant de question ? J'avale une nouvelle fois ma salive, j'ai la bouche entrouverte, puis je passe une main dans mes cheveux, désespérée. Theodore est si sérieux et autoritaire, s'il me dit de le faire ce n'est pas pour rien. « D'accord » dis-je en chuchotant. Je fais ce qu'il me dit, je passe mes mains au creux de ses reins et j'enfonce l'arme dans la poche arrière de son pantalon pour ensuite remettre son blazer par dessus afin d'essayer de cacher l'épaisseur de l'arme. « C'est bon.. » Des gouttes de sueur commencent à m'envahir, je ne me sens vraiment pas bien, mais je suis avec Theodore, je crois que je n'aurais jamais pu demander mieux que ça. Il s'éloigne alors un peu de moi pour comme analyser la situation. Je suis crispée et encore plus pâle que d'habitude, je n'ai jamais vécu une telle scène. Theodore me rassure en me disant que tout va bien, je le regarde fixement avant d'acquiescer un oui de la tête, c'est fou à quel point je peux lui faire confiance ! Une fois qu'il se retourne vers moi, je me mords la lèvre comme à chaque fois que je le vois, et regarde les siennes, et je peux voir que sa lèvre supérieur est légèrement fendue. « T'es blessé à la lèvre Theodore » je m'approche doucement de son visage pour regarder si un débris de verre y est logé. « Bouge pas.. » Je me munis d'une pince à épiler dans mon sac à main, et lui enlève un mini bout de verre. Je prends ensuite un mouchoir pour le déposer sur sa lèvre. Theodore est si beau, à ce moment précis, je n'ai qu'une envie, c'est de l'embrasser. Il me fait toujours ce même effet, même dans les pires circonstances. Je le regarde intensément, la peur toujours présente.
(✰) message posté Mer 15 Avr 2015 - 20:04 par Theodore A. Rottenford
I do know this. It's the things we run from that hurt us the most. ✻ Les effluves de son parfum boisé me délivraient de ma torpeur passagère. Je m’éloignai lentement afin de scruter les lieux. C’était l’anarchie complète. Les hommes cagoulés s’agitaient autour des comptoirs en menaçant toutes les personnes retenues dans la banque. Je ne reconnaissais pas les visages qui m’entouraient, cependant la gravité de la situation me semblait si familière. Je pouvais sentir les battements de mon cœur épuisé s’évanouir au fond de ma poitrine comme s’il était déjà trop tard. Je fermai les yeux d’un air religieux en creusant le fond de ma mémoire. La fièvre grouillait dans mes veines comme une poison irrémédiable. J’avais perdu mon meilleur ami et premier coéquipier lors d’une prise d’otage en 2006. C’était mon premier et unique deuil. Je crispai la bouche lorsque soudain, des flashs de ses derniers souffles percutèrent mon esprit. Il m’avait fait promettre d’honorer le nom de sa famille mais je ne pouvais pas lui faire porter toute la responsabilité de mes actes frauduleux. Je soupirai en remerciant le bon Dieu et toutes les entités divines de m’avoir épargné la présence de Samantha dans ces circonstances pénibles. Je n’aurais pas supporté de la savoir en danger. Je me tournai avec recueillement vers Scarlett. Sa silhouette fragile était toujours collée contre moi, je souris doucement lorsqu’elle glissa timidement sa main dans la poche arrière de mon pantalon. « C'est bon... » Souffla-t-elle lentement, alors que je me redressai. J’étais amusé par la maladresse de ses gestes. Je frottai volontairement mon bassin contre sa cuisse avant de me redresser. Elle me suivit gracieusement, comme si nous avions répété cette chorégraphie un million de fois. Je remarquais son regard insistant sur ma bouche et l’éclat bleuté de ses iris à chaque fois que je m’approchais trop près de son visage. « T'es blessé à la lèvre Theodore. Bouge pas. » Je restai stoïque en sentant l’embout en acier de sa pince effleurer ma lèvre douloureuse. Elle tendit un mouchoir vers ma blessure, mais j’agrippai violement son poignet. Ce n’était pas le moment de soigner une égratignure. J’essuyai mon menton avant de me décaler, horrifié par les gouttes de sang qui maculaient ses doigts délicats. « Pourquoi a-t-il fallu que tu viennes à la banque aujourd’hui ? » Grommelai-je, avant de réaliser que les motivations réelles de mon interrogation étaient de savoir pourquoi je m’étais jeté dans la fosse aux lions à sa suite. Quelle était la nature de mon attachement pour Scarlett ? Je percevais des vestiges de Jasmine dans ses traits étirés par la peur mais je ne pouvais toujours pas nommer notre relation. « J’ai besoin que tu restes à l’abri. » Je replaçai une mèche rebelle derrière son oreille avant de me poster devant elle, faisant barrage à toutes les balles perdues qui pourraient menacer sa sécurité. Ma main droite se plaça sur mon pistolet tandis que je comptais le nombre d’hommes armés dans la pièce. J’en avais localisé quatre en plus d’un plus jeune qui trainait des sacs en toile. Je plissai le front afin de concentrer mon énergie sur les angles morts du hall. Je pouvais me positionnais derrière l’énorme plante devant l’entrée ou au coin d’un bureau, mais ce serait une opération suicide d’agir sans renforts. Je regardai Scarlett au coin. Elle devait prendre mon téléphone et envoyer un message à mon unité à Westminster. Je glissai vers elle en lui tendant mon iphone. « Ecris ; holdup hampstead banque alerte. Envoi le à Williams. » Je bombai le torse, en dégageant les épaules afin de la protéger des regards indiscrets.
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(✰) message posté Mer 15 Avr 2015 - 20:56 par Invité
Une nouvelle fois, t’es là, planté comme un idiot devant une femme qui te sort qu’il faut minimum 20 livres sterling pour payer par carte. Et comme d’habitude, tu n’as pas de liquide. Il faut dire que retirer de l’argent est un vrai calvaire pour toi. Tout comme savoir quel billet donner. Alors tu t’excuses. Tu lui dis de laisser tomber. Que tu reviendras plus tard. Et tu t’barres. Tu te décides enfin à aller retirer. Assez pour ne pas avoir à revenir rapidement. Peut-être cent livres. Quelque chose comme ça.
Et c’est comme ça que tu débarques dans la banque, ta canne d’aveugle à la main. Oui, parce que pas de retrait à la machine pour toi. Impossible de savoir sur quel bouton tu appuies. Alors tu vas à l’intérieur. Tu te diriges tant bien que mal vers le bruit et donc logiquement vers les comptoirs. Mais à peine as-tu fais quelques pas qu’un véritable raffut se fait entendre. « QUE PERSONNE NE BOUGE, C’EST UN HOLD-UP » Y’a ton cœur qui rate un battement de cœur tandis que l’adrénaline monte en flèche. Un cris et des coups de feu retentissent pas loin de toi. Automatiquement, tu te jettes presque par terre. T’entends du bruit. Des gens qui paniquent. Et toi tu vois rien.
Tu t’mords la lèvre jusqu’au sang pour te concentrer sur autre chose que la panique qui monte en toi. Il faut que tu te mettes à l’abris. T’es là, au beau milieu de la salle. Alors tu tentes d’avancer vers les comptoirs. Mauvaise idée. Deux coups de feu se font entendre. Puis la douleur. La douleur intense qui vient envahir ton corps qui retombe sur le sol sous la violence du choc. Tu lâches un cris de douleur tandis que celle ci vient brouiller ton cerveau. Le cœur battant, tu viens porter tes doigts à une des deux blessures.
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(✰) message posté Mer 15 Avr 2015 - 23:15 par Invité
C’était le chaos. Rhys n’arrivait même pas à trouver de mots corrects pour qualifier son état d’esprit actuel. Délibérément, le brunet tournait la tête afin d’éviter de poser son regard sur la blessure de Sam. Pour une raison qu’il n’avait encore jamais soupçonnée, cette vision lui donnait des nausées. Que lui arrivait-il ? Encore hier matin, il avait visionné en masse les derniers épisodes de Game of Thrones et là, il semblait incapable de regarder la plaie. Quand Sam suggéra son idée, Rhys releva ses prunelles difficilement, découvrant alors qu’en seulement quelques secondes, le rouge qui couvrait son épaule avait considérablement recouvert une plus grande surface. Il entendit son cœur battre violemment entre ses tempes, à une telle vitesse et avec une telle force qu’il crut faire une attaque cardiaque au même moment. Non, non, non, il n’avait pas le droit de l’abandonner. Pas maintenant, pas comme ça. Déglutissant péniblement, le jeune homme suivit Sam lorsque celle-ci s’appuya contre un meuble. Ses jambes menaçaient de le faire vaciller en quelques secondes, alors, pour se donner un peu de contenance, il préféra s’asseoir à même le sol. « Parce que tu crois que je veux être responsable de la tienne ? C’est bien pour cela que je t’interdis de me lâcher. » Savoir qu’il avait été à ses côtés et que quelques instants plus tard, elle n’était plus en vie aurait été le pire des tourments. On avait beau reprocher à Rhys d’être pédant, égocentrique et tout ce qui allait avec, il n’était pas pour autant inhumain ou cruel. Pivotant pour essayer de trouver quelque chose qui ferait l’affaire, un nouveau coup de feu suffit au brunet pour qu’il abandonne l’idée d’aller chercher un foulard quelque part afin de faire ce garrot. « Tu n’étais pas obligée de te faire tirer dessus pour me demander d’enlever ma ceinture. » marmonna-t-il nerveusement, la main sur la boucle de sa ceinture. Il faisait mine d’être cool, de gérer la situation quand en réalité, c’était l’anarchie dans son esprit. « Commence pas à me casser les pieds, Oswald. » répondit-il d’un ton un peu plus acerbe, sentant qu’il s’affolait de plus en plus. Il perdait progressivement son sang froid, il le savait. Il n’y avait pas plus affreuse sensation que celle de se faire gagner par sa panique. Maladroitement, Rhys mit quelques secondes à enlever sa ceinture. Il jeta un dernier coup d’œil derrière lui pour s’assurer que les braqueurs ne fonçaient pas sur eux et finalement, son regard se reporta sur la blessure. Une nouvelle fois, il eut un haut-le-cœur. Ses mains étaient moites, ses membres trémulaient, son rythme cardiaque s’accélérait un peu trop vite à son goût. Il avait envie de vomir. « Je— je peux pas. J’y arriverai pas, je risque plus de te tuer que de te sauver si tu me laisses faire ça. » s’agita-t-il, lâchant la ceinture à terre et joignant les mains afin d’essayer de calmer ses tremblements.
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(✰) message posté Jeu 16 Avr 2015 - 11:13 par Invité
Chaque inspiration et expiration était un combat. Un poids lourd se faisait sur ma poitrine, mais je n'y prêtais pas réellement attention, trop occupé par le sommeil violent qui prenait place peu a peu. Plus je me laissais aller vers cette envie de dormir, de faire un breack, rien qu'un petit moment, plus je me sentais libre. Légère. J'étais bien. Mais je ne pouvais pas passer outre des bruits tout autour de moi. Des cris strident à s'en déchirer la gorge résonnait durement dans ma tête. Les bruits de balles ne s'arrêtais pas non plus. Pourtant, je ne m'y inquiétais pas plus que ça, comme si j'étais dans un autre monde. Un monde, doux, calme et très apaisant. Quelque chose se mit autour de ma tête, je ne saurais dire quoi. Puis je n'avais pas la force, ni trop l'envie de regarder ce qui se passait. Je voulais me laisser partir vers cette douce chaleur. Une forte pression se fit sur mon crâne, à l'endroit exact ou une douleur intense était juste avant. En faîte, elle n'était jamais partie, je m'étais simplement habitué à cette dernière. Alors que mon corps alternait avec différente chaleur, j'avais soudainement très froid, trop froid. Je tremblais légèrement et des frissons devait être visible sur mon corps. Je me rapprochais de cette source de chaleur qui n'arrêtait pas de jacasser. « Rose s'il te plait » Un grognement quitta mes lèvres et j'essayais, tant bien que mal d'ouvrir mes yeux. Chose qui n'étais pas des plus évidente. Je distinguais une forme flou, mais rien de plus. Ma main se posa sur l'une des sienne, qui parcourait mon visage. Parlant d'une voix faible et tremblante, j'essayais comme je pouvais de m'exprimer. « Ai-aiden ?.. » Je plis légèrement les yeux, pour mieux distinguer la personne qui étais à mes côtés. « Reste.. » Je ne voulais pas qu'il me laisse seul. J'avais, plus que jamais, besoin de lui. Malgré la situation, je pense que c'est bien le seul qui est capable de calmer et de ne pas trop me faire paniquer. Sentant ma tête trop lourde et surtout après cet effort surhumain, je me laissa retomber contre le sol.
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(✰) message posté Jeu 16 Avr 2015 - 16:50 par Invité
J'essayais vraiment de garder mon calme, je ne devais pas m’énerver et foncer droit sur l'un d'entre eux. Je me connaissais, j'étais toujours le premier à me mettre dans des situations affolantes. Là, il fallait tout simplement que je m'occupe de Rose et de rien d'autre. Il fallait que je me focalise sur elle et que j'essaie de la tenir éveiller. Elle ne devait pas s'endormir et même si je n'y connaissais rien du tout, je faisais tout pour arrêter le saignement. Même si je ne regardais pas vraiment la télé, je n'étais pas aussi stupide pour lui enlever le bout de verre qu'il y avait sur son crâne. Je n'aimais pas çà et j'aurais aimé pouvoir me lever et prendre Rose dans mes bras pour partir et l'emmener à l'hôpital mais non, il fallait que ces satanés voleurs restent là et que les secondes se transforment en minutes. De très longues minutes. Pourquoi je ne l'avais pas arrêté dans la rue afin de parler un petit peu avec elle ? Pourquoi il avait fallu que je continue mon chemin en sa compagnie alors que d'ordinaire, je la stoppais net pour qu'elle se focalise sur moi et sur le plan drague que je lui faisais à longueur de temps. Je voyais qu'elle continuait à ferme les yeux et tout en regardant autour de moi, je prenais le risque de la secouer pour qu'elle reste éveiller. Tant pis, je ne pouvais pas rester à rien faire, je n'allais pas rester là à la regarder se vider de son sang. Même si je ne devais pas bouger afin de ne pas me faire tirer dessus, je ne pouvais pas la laisser comme çà. Il fallait que je trouve une solution. Elle me sortit de ma rêverie « Ai-aiden ?.. » je souris tendrement, laissant ma main se poser sur sa joue. « Tiens bon s'il te plait » lançais-je en posant mon regard sur la jeune femme. Elle perdait de sa couleur, elle n'avait plus vraiment de rose aux joues, ce rose que j'aimais tant quand elle était intimidée par ce que je pouvais bien lui dire. « Garde tes forces » il ne fallait pas qu'elle parle. Je sentis alors sa main se poser sur la mienne et souris un peu plus lorsqu'elle reprit la parole « Reste... » je n'irais nulle part et même si je le pouvais je resterais de toute manière avec elle. « Je reste là, ne t'en fais pas mais s'il te plait ne t'endors pas » et je savais ce qui pourrait la garder éveiller un maximum « Rose, tu te souviens de ce baiser ? Je suis certain que tu t'en souviens et je sais que tu as adoré çà et que tu aimerais encore qu'on s'embrasse, alors reste éveiller et on recommencera » oui, ce n'était pas ce que j'avais dis de mieux sachant qu'elle me détestait vraiment et qu'elle pourrait bien me dire que justement elle préférait être dans cet état que de m'embrasser de nouveau.
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(✰) message posté Jeu 16 Avr 2015 - 19:44 par Invité
Le casse du siècle
GROUPE 2 - La seconde banque
ROSA & DILHAN:
Il y a des centaines de raisons qui auraient pu vous pousser à franchir les portes de cette banque. Une demande de prêt pour cette belle voiture, le remboursement de cet appartement au plancher biscornu, l'ouverture d'un nouveau compte, l'appel angoissant du banquier, le retrait pour la paire de chaussures de votre vie. Des centaines de raisons, mais une seule vous poussera à vouloir fuir sans avoir vu votre découvert. Des coups de feu, des cris, des voix, des larmes que vous n'oublierez pas. Cinq hommes cagoulés s'avancent sur le sol que vous avez foulé quelques minutes plus tôt et prennent le contrôle de la banque afin d'en vider les fonds. Vous vous cachez où vous le pouvez, même si certains ne pourront éviter les balles... « QUE PERSONNE NE BOUGE CECI EST UN HOLD-UP ! »
Rosa Hoffmann & Dilhan A. Flyleaf a écrit:
La peur s’empare de Rosa lorsqu’elle constate ce qui se passe sous ses yeux. Tout ce qu’elle arrive à penser est à propos les nombreux mois où elle était dans le coma et ne désirant pas y retourner, elle tente du mieux qu’elle peut de se cacher. Dilhan tente de faire pareil tout en protégeant Rosa, si fragile. Seulement rien de ce qu’on souhaite n’arrive véritablement et ils se retrouvent tous les deux au sol l’une pratiquement intacte malgré quelques égratignures sur le visage et aux mains pendant que l’autre semble s’être brisé le poignet en tombant lourdement sur le carrelage de la banque et saignant du nez. Rosa peut apercevoir la douleur dans les yeux de Dilhan, mais tout cela lui rappelle ses propres blessures.
Trouver un refuge, se protéger du chaos qui se trouvait autour de nous. La scène était surréaliste, qu'on ne pouvait pas imaginer que tout ça se passe sous nos yeux. Que ce genre de chose se passe toujours ailleurs, qu'on a du mal à s'imaginer que ça puisse arrive à vous. Pourtant, on était bien coincé dans une banque, avec des ravisseurs armés. Ils avaient bien choisi leurs moments ou même le nôtre. Dans la précipitation, la survie, parce qu'on pense qu'à ce genre de chose dans ce cas-là, se blessait devenait monnaie courante. Et savoir Rosa en bonne santé, me semblait plus important. Elle en avait assez subi... Je n'avais pas posé mes yeux sur mon poignet, je regardais juste le regard de Rosa, pour remarquer son attitude. Et la douleur complétait le reste, lancinant et immobilisant. Mais ce n'était pas grand chose, comparait à certaines personnes, plus toucher que moi. Il y avait toujours pire. Qu'elle me rassure sur son état, me rassurait quelque peu. En fait, je crois que m'inquiéterais toujours pour elle. On devait tous sortir d'ici, sain et sauf, serait le meilleur des cas. Rassurer Rosa me semblait important. Je n'allais pas mentir, j'avais peur aussi, qui n'aurait pas peur dans ce genre de situation. Indiqué, ma présence, mon soutien me semblait important. Séchant d'un revers de main, de ma main libre, ces larmes. Quand une idée de portable, me venait à l'esprit, tout en lui indiquant. La technologie pouvait rendre service, dans cette situation, c'était le cas. Pour nous nous venir en aide. Bien qu'une certaine peur se propageât qu'elle prenne le risque. Un seul des braqueurs qui le remarque, et elle était la cible. Mon regard se posa sur elle, le téléphone en main, et autour de nous, pour guetter le moindre danger. Bien que l'impuissance, s'imposât dans ce genre de situation. Ma tête hochait légèrement face à l'information qu'elle venait de me livrer. Qu'elle venait d'appeler la police. Il n'y avait plus qu'à attendre, et encore... En espérant, qu'ils interviennent rapidement. « On va s'en sortir, tu as bien géré les choses... » Je posais ma tête contre la sienne, au contact de ces lèvres contre mon cou. Puis mon regard suivait les gestes délicats qu'elle prodiguait pour essuyer le sang qui pouvait encore se trouver sous mon nez. Oubliant durant quelques instants, la douleur qui se propageait dans mon poignet. Sa phrase m'interpella durant un instant, cette culpabilité qui la ronger. Mon regard s'arrêta doucement vers les siens, attrapant sa main doucement de ma main valide, croisant mes doigts aux siens. « Ne te culpabilise pas, j'aurais insisté et je serais venu par n'importe quel moyen... Ça serait arrivé de toute façon, et je préfère être avec toi, que tu sois toute seule pour affronter cela... Ne me met pas en dehors de ta vie, Parce que je compte bien en faire partie. » Je ne voulais pas qu'elle culpabilise, surtout par le contexte. Qui pouvait arrivé et si ce n'était pas ce contexte, ça aurait été autre chose...
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(✰) message posté Jeu 16 Avr 2015 - 22:27 par Invité
Le casse du siècle
GROUPE 2 - La seconde banque
ROSA & DILHAN:
Il y a des centaines de raisons qui auraient pu vous pousser à franchir les portes de cette banque. Une demande de prêt pour cette belle voiture, le remboursement de cet appartement au plancher biscornu, l'ouverture d'un nouveau compte, l'appel angoissant du banquier, le retrait pour la paire de chaussures de votre vie. Des centaines de raisons, mais une seule vous poussera à vouloir fuir sans avoir vu votre découvert. Des coups de feu, des cris, des voix, des larmes que vous n'oublierez pas. Cinq hommes cagoulés s'avancent sur le sol que vous avez foulé quelques minutes plus tôt et prennent le contrôle de la banque afin d'en vider les fonds. Vous vous cachez où vous le pouvez, même si certains ne pourront éviter les balles... « QUE PERSONNE NE BOUGE CECI EST UN HOLD-UP ! »
Rosa Hoffmann & Dilhan A. Flyleaf a écrit:
La peur s’empare de Rosa lorsqu’elle constate ce qui se passe sous ses yeux. Tout ce qu’elle arrive à penser est à propos les nombreux mois où elle était dans le coma et ne désirant pas y retourner, elle tente du mieux qu’elle peut de se cacher. Dilhan tente de faire pareil tout en protégeant Rosa, si fragile. Seulement rien de ce qu’on souhaite n’arrive véritablement et ils se retrouvent tous les deux au sol l’une pratiquement intacte malgré quelques égratignures sur le visage et aux mains pendant que l’autre semble s’être brisé le poignet en tombant lourdement sur le carrelage de la banque et saignant du nez. Rosa peut apercevoir la douleur dans les yeux de Dilhan, mais tout cela lui rappelle ses propres blessures.
J'aurais tellement aimé ne pas avoir cette idée d'y aller ce matin, on aurait pu vouloir s'y rendre demain, ou la veille, mais non. Non ce n'est pas possible. Je ne sais pas maintenant quand est-ce que je vais pouvoir en sortir. Je sais que si Dilhan était dehors cela serait mieux, mais je ne peux pas m'empêcher d'être rassurée qu'il soit près de moi. Je ne veux pas qu'il lui arrive du mal, ,je ne supporterais pas l'idée de perdre. Je perd bien trop de chose en ce moment et lui j'interdis au destin de me le reprendre. Je tiens bien trop à lui, c'est bête, c'est probablement pas réciproque mais j'ai besoin de lui, je me raccroche à lui. Il m'aime au mieux et j'ai trop besoin de lui. J'aurais trop peur de me retrouver dans ce monde sans lui. Alors j'ai un peu moins peur parce qu'il est là, mais c'est totalement paradoxal parce que j'ai affreusement peur qu'on lui fasse du mal. Je crois que mes craintes sont pour lui et pas pour moi. J'ai déjà vécu un tas de problèmes et celui-ci n'est pas le pire, bon ce n'est pas le plus simple non plus mais on peut s'en sortir non ? Son idée de portable est bonne alors je l'utilise, je tente d'abord de joindre Julian, juste qu'il entende la scène et qu'il puisse prévenir plus vite les forces de l'ordre. Seulement son portable sonne dans le vide. Il me répond toujours, ou alors m'envoie un sms dans la foulée pour me dire qu'il est en réunion mais il n'y a rien qui suit. Alors je fais ce que j'aurais dû faire depuis le début c'est appeler la police. Je glisse le portable sous le bureau et j'entend que cela décroche mais je ne parle pas, cela serait prendre trop de risque, on est déjà assez dans la merde. La scène s'entend d'elle même des gens qui paniquent et les braqueurs qui les font taire, c'est assez explicites je pense. J'enfouie mon visage dans le cou de Dilhan, je lui dis ce que j'ai fait, il semble approuver, c'était son idée de toute façon. J'embrasse sa peau chaude légèrement, bizarrement ce contact me fait du bien, me rassure, j'ai son odeur aussi, si je ferme les yeux, je pourrais imaginer qu'on est juste tous les deux ailleurs. Mais je suis trop nerveuse pour cela, je n'y parviendrais pas. Je culpabilise.. je n'aurais pas dû lui dire qu'il pouvait venir, il tente de me rassurer, de me dire qu'il serait tout de même venu, j'ai peur qu'il souffre d'avantage. J'essuie doucement le sang qui reste sous son nez. Je lui fais un léger sourire, ce qu'il dit me touche, une larme coule sur ma joue. Mes lèvres s'approchent des siennes et mon regard et plongé dans le sien. Seulement je me recule d'un coup lorsqu'un des braqueurs passent devant nous avec son arme, il me regarde fixement, je m'écarte légèrement de Dilhan en serrant sa main valide. Ce regard j'ai l'impression de l'avoir vu mais je me trompe peut-être, je vois mes agresseurs partout, j'imagine que ce ne sont pas forcément des hommes de mon mafieux d'oncle. Une fois que le braqueur qui nous surveille est passé, je retire ma petite écharpe , j'entoure son poignet doucement pour lui faire une protection et faire en sorte qu'il reste maintenu. " ça va mieux ? " Je ne vois pas venir la fuite. Le braqueur s'avance " VOUS ALLEZ VOUS TAIRE ? LE PROCHAIN QUI PARLE JE LUI REGLE SON COMPTE.. " ce n'est pas adressé qu'à moi, mais je me sens forcément visée, comme tous. Je ferme les yeux, les larmes coulent toutes seules et si on s'en sortait pas ?