(✰) message posté Jeu 16 Avr 2015 - 22:53 par Gabrielle Rowena
Le casse du siècle
event commun
so i'm gonna love you like i'm gonna lose you. i'm gonna hold you like i'm saying goodbye. wherever we're standing,i won't take you for granted, 'cause we'll never know when, when we'll run out of time. ✻✻✻ Un hold-up... C'était horrible. Les cris, les coups de feu, la panique générale et puis le silence. Peu de personnes osé bouger et le silence régnait, même si parfois il s'élevait quelques murmures. Sûrement des personnes qui étaient dans le même cas que moi, savoir si la personne qui les accompagnés étaient toujours en vie. Pourtant, le bruit le plus perceptible était celui des hommes qui faisaient presser les gens pour récupérer l'argent. Je ne saurais dire depuis combien de temps ce holp-up durait, tellement j'avais perdu toute notion du temps. J'avais été séparée de Charlie, sans m'en rendre compte et au moment où je l'avais retrouvé il était inconscient. Allongé sur le sol, sans bouger, du sang juste à côté de lui. Je savais déjà que c'était une image que je ne pourrais jamais m'enlever de la tête. Nous étions ici par ma faute et cela ne cessait de me revenir. Sans moi, nous serions à la maison, loin de tout cela. J'avais fermé les yeux, essayant de ne pas paniquer. C'était vraiment le pire moment possible pour faire une crise d'angoisse. Mais il était difficile de rester calme. J'avais envie de m'enfuir en courant, mais je savais très bien que cela n'était pas possible. Ce fut lorsque je sentis une main sur mon visage que j'ouvris les yeux, à deux doigts de pousser un cri. Dieu merci, il était en vie. J'aurais voulu pouvoir le soigner, mais la vue du sang, me donnait envie de vomir et de fermer les yeux. Pourtant, je n'en fis rien, je ne pouvais pas le laisser tomber maintenant, pas après cela. « J'ai cru que t'étais... » Je ne pouvais pas terminer ma phrase. Mort. J'avais cru un instant qu'il était mort et je n'aurais pas pu le supporter. Heureusement, il était en vie. Blessé, mais en vie. J'aurais aimé le prendre dans mes bras, mais j'osais à peine parler, alors bouger. « J'ai peur. » J'aurais voulu me montrer plus forte, parce que lui était blessée et que moi j'allais bien, du moins physiquement, mais je n'y arrivais pas. Je n'étais absolument pas bonne comédienne pour cela. J'aurais voulu beaucoup de choses à l'heure actuelle, mais rien n'allait miraculeusement se passer. Nous allions rester ici à subir la pression de ces hommes, de leurs armes et à sentir la peur nous envahir. Je pris sa main dans la mienne et la serra. Peut-être un peu fort, mais j'avais besoin de se contact avec lui, pour tenter de rester calme. De toute façon, je ne pouvais absolument rien faire d'autre. Combien de temps encore, allions-nous subir cela ?
(✰) message posté Ven 17 Avr 2015 - 0:37 par Invité
. KNOCK KNOCK KNOCKING ON HEAVEN'S DOOR . Sam connaissait le chaos. Elle connaissait la peur des passants, le courage des victimes. Elle côtoyait le malheur chaque jour, tentait de le défaire de cette ville, de le mettre derrière les barreaux. Mais aujourd'hui elle était impuissante. Il n'y avait pas eu d'appel, pas d'informations, rien qui aurait pu lui faire voir ce qui les attendait. Elle n'avait rien pu faire pour cet homme à terre, et pour tous les autres qui jonchaient le sol. Aujourd'hui, elle n'était qu'une victime parmi les autres. Elle n'était pas un héros, elle n'était pas à son poste. Elle ne sauverait personne. Et le seul qui était capable de la sauver n'osait même pas la regarder. Ils se retrouvèrent tous les deux contre ce meuble, derrière cette cachette bancale qui ne les mettait pas totalement en sécurité. Les ravisseurs pouvaient revenir d'une minute à l'autre et les descendre avec un bon angle de tir. Mais elle n'avait pas mieux sous la main, et son esprit divaguait déjà suffisamment pour qu'elle ne puisse pas plus se concentrer. La douleur lui arrachait quelques grimaces qu'elle tentait de camoufler ; voir Rhys tourner de l'oeil était la dernière chose qui pouvait être utile. Il paniquait, elle le voyait, et elle voulait lui dire qu'elle était dans le même cas. Mais elle ne pouvait pas. « Parce que tu crois que je veux être responsable de la tienne ? C’est bien pour cela que je t’interdis de me lâcher. » Ses yeux se posèrent sur lui avant qu'elle ne doive les fermer, prise d'une nouvelle vague de douleur. Elle ne l'avait jamais vu dans cet état, et elle regrettait presque le Rhys arrogant qu'elle connaissait. Celui qui ne se souciait pas d'elle, celui qui la regardait comme si elle n'était rien. Elle finit par poser l'arrière de sa tête sur le meuble alors que la douleur s'évanouissait de nouveau, les yeux toujours clos. « Je ne vais nulle part… » Elle murmurait, elle pouvait difficilement donner plus. Elle n’était pas sûre de pouvoir tenir parole, mais elle essayerait. Et cela dépendait aussi de lui. Il devait arrêter l’hémorragie. Un nouveau coup de feu se fit entendre et Rhys abandonna l’idée de trouver quelque chose qui pourrait les aider. « Tu n’étais pas obligée de te faire tirer dessus pour me demander d’enlever ma ceinture. » Elle le regarda commencer à détacher sa propre ceinture tout en esquissant un sourire. Elle était agréablement surprise de voir que, même dans pareille situation, ils restaient les mêmes. « Ferme-la, Carstairs, et déshabille-toi. » Son sourire grandissait mais ne faisait que cacher la panique qui secouait son corps. Elle avait passé assez de temps à l’hôpital pour sa soeur pour reconnaitre certains signes. Sa température grimpait, et elle avait de plus en plus de mal à se concentrer. Mais elle se forçait à rester là ; elle n’irait nul part. « Commence pas à me casser les pieds, Oswald. » Elle gémit légèrement en se redressant, avant de le regarder, toujours avec un vague sourire collé aux lèvres. « Comme si je commençais juste. Ca fait des années que ça dure. » Elle regardait sa ceinture, puis sa blessure. Ca pouvait le faire. En tout cas, ça devait être fait. Mais elle doutait que Rhys en soit capable. Elle voyait peu à peu son visage se décomposer face à tout ce sang, son sang. « Je— je peux pas. J’y arriverai pas, je risque plus de te tuer que de te sauver si tu me laisses faire ça. » Il lâche la ceinture à terre et elle ferme les yeux à nouveau. Ils n’y arriveraient pas. Ils allaient rester là à se chamailler, encore, et finalement, les tireurs arrêteront cette discussion. Et elle ne pouvait pas le laisser se mettre en danger. Il devait le faire pour qu’elle puisse réfléchir à nouveau, pour qu’elle puisse les sortir de là, tous les deux. Finalement, elle réouvre les yeux et les plante sans hésiter dans les siens qu’elle voyait fuyants. « Rhys, regarde-moi. Tu ne vas pas me tuer. Je ne vais nulle part, j’en ai pas fini de te casser les pieds, crois-moi. Comme tu l’as dit, je ne fais que commencer. » Elle tentait l’humour, espérant qu’il se détende légèrement. Il tremblait, et elle ne savait pas comment le rassurer. Ca n’avait jamais été dans leurs règles. Elle cherche son regard pour qu’il ne regarde plus sa blessure. « Mais pour ça il faut que stoppes l’hémorragie. Mets la ceinture autour de mon épaule, et serre. Je n’aurais pas mal. » Elle mentait, mais elle souffrait déjà. Et elle ne voulait pas plus l’inquiéter. Elle pourrait faire mine, elle s’en savait encore capable. Elle était une pro dans ce domaine après tout. Elle se redresse encore pour chercher à attraper la ceinture de son bras valide, et s’en saisit avant de la tendre à Rhys. « Tu vas y arriver. » Elle voulait son regard rassurant, bien qu’elle ne soit pas sûre de ce qu’elle faisait. Il fallait tenter quelque chose. Ils marchaient à l'aveuglette, ensemble pour une fois.
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(✰) message posté Ven 17 Avr 2015 - 4:28 par Invité
Lyn’ était complètement paniquée. Heureusement qu’il s’était réveillé… Elle était plus forte qu’elle ne le croyait, mais il ne voulait pas la laisser affronter ça toute seule. Oh, il avait peur, bien sûr, mais surtout peur pour elle. Seulement, il le cachait, parce qu’elle n’avait pas besoin de ça. Elle, elle avait besoin de réconfort, d’une présence rassurante, même si c’était lui qui était blessé. Il pouvait déjà deviner ce qu’elle pensait, elle s’en voulait à mort parce que si elle n’avait pas été à découvert, ils ne seraient pas là, dans cette banque, à l’instant précis. Il avait tellement envie de lui dire de ne pas s’inquiéter, que tout allait s’arranger. Il ne voulait pas qu’elle se reproche quoi que ce soit, il ne voulait pas qu’elle se sente coupable. Il s’efforça d’esquisser un sourire. « Non, je compte t’embêter encore longtemps. » Elle avait pris sa main pour la serrer dans la sienne, il glissa ses doigts entre les siens, appréciant de sentir la chaleur de sa peau. Rien d’autre n’avait d’importance, seulement elle. Il s’efforça de se redresser, mais c’était peine perdue. Il arrivait à peine à relâcher son oreille, alors… « Honey, est-ce que tu as… Un mouchoir, ou quelque chose dans le genre, pour moi ? » Même s’il ne pleurait pas, ça lui faisait un mal de chien, à Charlie. Il voulait plaquer quelque chose contre son oreille, n’importe quoi. « N’aie pas peur. Je suis là, je les laisserai pas te toucher. » Jamais. Il tira sur sa main pour qu’elle s’approche de lui. Il n’avait conscience de ce qui se passait autour de lui que par son ouïe, il avait besoin qu’elle soit ses yeux, pour l’instant du moins. Il sentait la confusion qui régnait, entendait les murmures agités, terrorisés, sentait l’agitation des gens cagoulés. « Est-ce que tu vois quelque chose, ma chérie ? Les autres personnes dans la banque ? » Il voulait savoir ce qu’elle pouvait dire de l’action en cours, mais il avait peur qu’elle soit tout bonnement trop effrayée. Il voulait savoir si d’autres cherchaient aussi un moyen de s’en sortir, ce que faisaient exactement ces fichus bandits, bref, n’importe quoi qui puisse lui permettre de réfléchir à une solution.
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(✰) message posté Ven 17 Avr 2015 - 18:01 par Invité
Tu t'dis que ça serait bien que les gens puissent e payer par carte. Ouais franchement ça t'éviterais d'avoir à balle d'argent dans ta piaule, de devoir toujours payer en liquide quand t'es trop de billet dans ta chambre pour vraiment appeler ça "sécuritaire". Nan vraiment. Et puis ça t'éviterais aussi ce genre de situation. Ce genre de r'gard que te lance le banquier quand tu lui sort plus de 500livres à déposer sur ton compte. Ouais, faudrait sinon que tu viennes plus souvent, mais ça serait pas plus suspect ? T'en sais rien. Puis franchement t'en as un peu rien à foutre en faite de son regard, nan ?! Ouais. Tu lèves un sourcils en le fixant, ta sale gueule qui dit "quoi t'as un problème mec ?!". Ta gueule quotidienne quoi. Et encore t'a été cool, t'as au moins attendu de pas avoir un coquard ou la lèvre explosé pour venir ici. Un truc qui dirait bien, "j'suis un putain d'dealer". T'es là, t'es propre même. L'genre de tenue que généralement tu portes pas, sauf que bon... fréquenter les soirées c'est aussi pas passer pour un looser. Alors t'es bien propre, p'tit gueule du mannequin un peu badboy... Un peu badboy, ça t'fait rire. Tu le laisses mettre ça sur ton compte, tu l'laisses revenir et te dire que c'est bon, te faire signer. Et tu t'casses. T'aimes pas les banques... Encore moins quand de loin tu vois la gueule de l'aveugle que tu supportes pas autant qu'il te ... manque ? Ouais t'es dérangé. Tu traces ta route. Mauvaise idée !
[...] T'es là, tu bouges pas. T'es pas un héro, toi ta gueule tu veux la sauver, le reste des gens tu t'en fous. T'es comme ça. Chacun sa merde. Ces types tu veux rien savoir sur eux, ni même les empêcher de faire leur taff, tu veux qu'ils prennent leur friques, et qu'ils s'tirent, avec leur armes de préférence. T'as l'coeur bien accroché, bien électrisé par ce truc un peu flippant... Non pas tellement, tu sais pas tellement si c'est d'la peur. C'est juste, que c'est pas tellement un bon jour pour crever. Ouais nan tu veux pas. C'est pas d'la peur ouais. ... Sauf que d'autres coups de feu se font entendre t'explosant les tympans par leur proximité. Tu tournes le r'gard et là tu t'rend compte que ce connard est pas sortit. Qu'il était là. Trop a l'ouest par tes sentiments que tu voulais réprimer, t'as presque zappé sa présence. Et là il est là, pas loin. P*tain. T'as l'estomac un peu trop retourné quand l'gars setourne vers une meuf qui a trop crier fort. Tu t'en fous sérieux... ouais tu veux pas crever, mais là ton instinct de survit tu l'envoies chier. En deux trois mouvements peu vifs tu t'retrouves à ses côtés. Tu l'frôles à peine que tu l'sens tressaillir, à la limite de hurler de peur. Facile de voir ses yeux flippé et inutile pour lui. Fermes là, c'est moi. Tu souffles en le tirant légèrement, il saigne. Tu flippes. Ouais bordel maintenant tu flippes ! Tu r'gardes autour, c'est l'chaos !
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(✰) message posté Ven 17 Avr 2015 - 19:23 par Invité
Le casse du siècle
GROUPE 2 - La seconde banque
ROSA & DILHAN:
Il y a des centaines de raisons qui auraient pu vous pousser à franchir les portes de cette banque. Une demande de prêt pour cette belle voiture, le remboursement de cet appartement au plancher biscornu, l'ouverture d'un nouveau compte, l'appel angoissant du banquier, le retrait pour la paire de chaussures de votre vie. Des centaines de raisons, mais une seule vous poussera à vouloir fuir sans avoir vu votre découvert. Des coups de feu, des cris, des voix, des larmes que vous n'oublierez pas. Cinq hommes cagoulés s'avancent sur le sol que vous avez foulé quelques minutes plus tôt et prennent le contrôle de la banque afin d'en vider les fonds. Vous vous cachez où vous le pouvez, même si certains ne pourront éviter les balles... « QUE PERSONNE NE BOUGE CECI EST UN HOLD-UP ! »
Rosa Hoffmann & Dilhan A. Flyleaf a écrit:
La peur s’empare de Rosa lorsqu’elle constate ce qui se passe sous ses yeux. Tout ce qu’elle arrive à penser est à propos les nombreux mois où elle était dans le coma et ne désirant pas y retourner, elle tente du mieux qu’elle peut de se cacher. Dilhan tente de faire pareil tout en protégeant Rosa, si fragile. Seulement rien de ce qu’on souhaite n’arrive véritablement et ils se retrouvent tous les deux au sol l’une pratiquement intacte malgré quelques égratignures sur le visage et aux mains pendant que l’autre semble s’être brisé le poignet en tombant lourdement sur le carrelage de la banque et saignant du nez. Rosa peut apercevoir la douleur dans les yeux de Dilhan, mais tout cela lui rappelle ses propres blessures.
Je ne voulais pas qu'elle culpabilise. Qu'elle pense que tout cela était de sa faute, alors qu'il n'était rien. On n'ai pas maître de ce qu'il pouvait bien se passer. Des éléments, mais justes être spectateur. J'étais persuadé que les choses venaient et pas par hasard. Que ça serait arrivé d'une minière ou d'une autre, il fallait simplement faire avec. Il n'y avait aucune coïncidence la dedans. Cela devait arriver et c'est tout, il n'y avait pas de culpabilité à avoir. Et ce n'était pas de sa faute, parce que tout simplement, c'était une habitude trop répétée, sous les flots de violence, qu'elle côtoyait régulièrement. La sortir de cette idée, n'était la chose la plus facile. J'aurais voulu lui montrer que les choses pouvaient être simples, qu'elle pouvait compter sur moi, sans vouloir m'écarter de sa vie. Je savais que c'était une façon de me protéger de son passé, encore présent pour elle. Mais je comptais faire partir de sa vie, aussi étrange que cela puisse paraître. J'avais intérieurement eu ce sentiment dès notre première rencontre. Et c'est sans honte que je lui en fis part, même si ce n'était pas vraiment l'endroit. Parce que dans ce genre de situation pense plutôt à sa survie. Mais ces quelques mots me semblaient importants à dire. La sentir prêt de moi, la chaleur de sa peur au contact de la mienne, avait quelque chose apaisant, un médicament face à la douleur qui se propageait. Sa douceur réconfortante, je me sentais bizarrement plus fort à ces côtés, que je n'avais jamais imaginés. Persuader, que je n'aurais certainement réagi de la même minière si j'avais été seul ou séparé d'elle. Parce que l'envie de la protéger se faisait plus présente à chaque instant. J'ai songé durant un instant, cette larme qui apparaissait sur son visage. À l'essuyer, mais c'était une preuve qu'elle n'était pas indifférente et elle ne m'avait pas laissé le temps d'agir dans ce sens. Trop accaparer par l'infime moment qui se jouait de nous. Cette distance si infime entre nos lèvres. Pour l'instant écourté par un semblant de réalité. L'endroit ne s'y prêtait pas, pourtant, j'avais songé de profiter de l'instant. Je la laisse me mettre son écharpe encore du poignet, réprimant la douleur qui me tirailler pour ne pas plus l'inquiéter, de raison. J'appréciais son geste de vouloir facilité les choses. En échange, je partageais un sourire rassurant, à son égard, pour faire disparaître durant un instant, l'inquiétude qui pouvait la hanter. C'est tout ce que je pouvais lui donner dans ce genre de circonstance, la rassurer. « Ça va merci... » Mais ce moment, ne dure pas. Un braqueur dans un moment de puissance, nous indiquait de nous taire, que le prochain ne verrait peut-être plus le jour. Une puissance qui conforta les craintes. Parce que chacun, bien sûr, voulait vivre. Revoir ces proches...Jouant avec la peur, j'avais plus peur pour Rosa que moi -même, je lui accordais un regard entendu et désolé, pour l'accueillir contre moi. Il était temps, quelque chose se passe, que ce cauchemar cesse. Que chacun trouve sa liberté... La question était quand ?
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(✰) message posté Ven 17 Avr 2015 - 23:28 par Invité
and the sky hasn’t stopped crying for the past few days ✻✻✻ « Vous êtes sûre que vous ne pouvez rien faire ? » Un sourire charmeur sur les lèvres, je regardai ma conseillère bancaire en espérant qu’elle augmente mon découvert. Mais c’était ma faute. Avec tout l’argent sur mon compte italien, j’avais dépensé sans compter, mais surtout en me trompant de carte. Et c’était mon compte anglais, celui que ma mère avait arrêté de remplir lorsque j’étais parti en France à dix-neuf ans, qui s’était vidé. Et j’avais été contacté par la banque. Alors j’avais pris mes clés, mes cartes bleus qui venaient de tous les pays dans lesquels j’avais posé mes affaires, et j’avais pris la route pour aller séduire ma conseillère. Fallait bien que mon ancienne carrière de mannequin me serve. « Non, désolée Monsieur Lancaster. »Je soupirai, passant ma main dans mes cheveux et me leva, adressant un au revoir à la conseillère. Ce n’était pas particulièrement grave, je pouvais toujours me faire un virement d’un compte à un autre. Mais ma mère allait être au courant, et j’avais peut-être vingt-huit ans mais elle faisait toujours aussi peur. Trop occupé à imaginer la réaction de ma génitrice, je ne regardai pas où j’allais, et soudain, un corps rencontra le mien. Trébuchant légèrement, j’eu plus de chance que l’autre personne qui tomba par terre. Je baissai la tête, étonné surtout quand je m’aperçu que la personne n’était personne d’autre qu’Alfie. Un énorme sourire transforma mon visage. « Alf ! Excuse moi, tu vas bien? Ca fait longtemps ! » Je tendis une main pour l’aider à se relever. Je ne m’attendais absolument pas à le croiser à la banque. « Qu’est-ce que tu fais là ? »Je lui souris, mais la discussion fut coupée court par des cris. « QUE PERSONNE NE BOUGE CECI EST UN HOLD-UP ! »Mon sang ne fit qu’un tour, et alors que tout commença à bourdonner dans mes oreilles, j’attrapai la manche d’Alfie pour le tirer. Je ne savais où, mais loin des coups de feu qui commençaient à retentir. « Viens ! » Mais le son avait été trop fort, et avait du se faire entendre par les braqueurs. Soudain, une douleur horrible me traversa le pied, remontant le long de ma jambe pour venir me toucher dans, j’avais l’impression, toutes les parties du corps. Je trébuchai, ma jambe droite, là d’où venait la douleur, ne suivant pas le mouvement de mon corps, et j’essayai tant bien que mal, dans un réflexe vain, de me retenir à quelque chose. Mais même retenir m’échappai, car le mouvement se transforma en pression, et je poussai Alfie dans une glace.
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(✰) message posté Sam 18 Avr 2015 - 1:28 par Invité
Il serra les dents quand Sam ferma les yeux. Il avait conscience que la douleur de son épaule devait être cuisante, mais elle faisait exactement ce qu’il lui avait demandé de ne pas faire il y a environ deux secondes. « Tu es sûre ? Je te préviens, je suis prêt à réellement te foutre des baffes si tu pionces, je rigole pas pour le coup. Oh won’t you staaaay with me ? » Le moment de chanter du Sam Smith à voix basse était sûrement très mal venu, mais Rhys n’avait pu s’en empêcher. Il était probablement guidé par un cocktail explosif de nervosité, panique et adrénaline, qui le poussait à encore perdre un peu de sa lucidité. « Du calme, je te trouve bien entreprenante aujourd’hui. » déclara-t-il en s’exécutant avec des gestes maladroits et terriblement désordonnés. Sa réplique se voulait taquine, mais malheureusement, son ton traduisait plus un état d’affolement total que de l’humour. En temps normal, il lui aurait lancé un regard carnassier et aurait fait le pitre en simulant un striptease, cependant, tout ce dont à quoi il pouvait penser était la vision de son épaule ensanglantée. Il avait beau avoir la ceinture sous les yeux, c’était comme s’il n’avait plus aucun contrôle sur ses membres. Comme si son corps refusait de lui obéir. Au bord de la crise de nerfs, il entendit distinctement la voix de Sam qui tentait de l’apaiser, de le rassurer. A peine eut-elle ancré son regard dans le sien qu’il baissa par automatisme la tête, bifurquant alors vers le sol… couvert de rouge. Avoir la phobie du sang en plein braquage était le pire qui puisse lui arriver. « Je te jure, Sam, tu ne devrais pas me laisser faire ça. J’ai jamais fait de garrot de toute ma vie, tu ne sais pas à quel point je m’en voudrais si tu meurs par ma faute et… » Et il fallait qu’il se la ferme au lieu de la laisser se vider de son sang. « Fine. » finit-il par lâcher dans un hoquet de panique. Ce garrot s’annonçait foireux, Rhys le savait d’avance. Le cœur battant à dix mille à l’heure dans sa cage thoracique, le jeune homme se saisit de la ceinture, puis s’approcha légèrement de Sam. D’un coup sec, il tira sur le tissu afin de faire apparaître la peau nue et meurtrie de la brunette. « Bon sang. Je vais recracher mes tripes. » Qu’on se le dise, ses commentaires étaient inutiles, il parlait tout simplement sans réfléchir. D’un mouvement gauche, il déposa la bande de cuir autour de son épaule et tourna aussitôt la tête pour ne pas à revoir le macabre spectacle qui s’offrait à lui. « D’accord, dis-moi jusqu’où serrer maintenant. » Et délicatement, il commença à exercer une pression sur la ceinture, retenant sa respiration lorsqu’un des malfaiteurs passa à quelques mètres d’eux avant de tourner les talons, ne les ayant pas remarqués.
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(✰) message posté Sam 18 Avr 2015 - 2:48 par Invité
. KNOCK KNOCK KNOCKING ON HEAVEN'S DOOR . Elle n'avait jamais vraiment réfléchit au sentiment qui pouvait traverser le corps lorsqu'il était touché. Elle connaissait la douleur, la peine, elle n'avait jamais vécu dans une tour d'ivoire, mais après avoir vu tant de blessés, tant de victimes, elle ne s'était jamais demandé ce que cela faisait. Et elle ne savait toujours pas. Elle sentait ses membres s'engourdir, son corps réagir, mais elle ne ressentait qu'une grande douleur depuis son bras jusqu'à sa poitrine. Une douleur froide qui devait s'atténuer pour qu'elle garde les yeux ouverts. Elle voulait les garder ouverts, pour Rhys, pour qu'il ne panique pas plus que nécessaire. Elle se faisait violence alors qu'une lente envie de sommeil la prenait. Elle voulait s'allonger et attendre, espérer aller bien, espérer sortir d'ici indemne. « Tu es sûre ? Je te préviens, je suis prêt à réellement te foutre des baffes si tu pionces, je rigole pas pour le coup. Oh won’t you staaaay with me ? » Elle riait malgré elle, malgré que cela ne faisait que rajouter du mal. Il avait une voix horrible, il n'était définitivement pas fait pour chanter. Elle ne l'avait encore jamais vu perdre son sang froid et elle se promit de garder cette image en réserve pour plus tard. Pour lui casser les pieds à nouveau. Elle le voyait retirer sa ceinture, mais elle ne le voyait pas vraiment. Son esprit était ailleurs, occupé à lutter contre la fièvre et ses doigts endoloris. Il s'agitait sous ses yeux et elle voyait trouble. Elle ne pouvait pas lui dire, elle ne pouvait pas le voir perdre un peu plus ses moyens. Il devait se concentrer, et quelque chose lui disait qu'en s'endormant, elle ne ferait qu'aggraver la situation. Si elle pouvait s'aggraver d'avantage. « Je te jure, Sam, tu ne devrais pas me laisser faire ça. J’ai jamais fait de garrot de toute ma vie, tu ne sais pas à quel point je m’en voudrais si tu meurs par ma faute et… » Une nouvelle vague de douleur envahit son bras et elle décida qu’il était temps de le pousser, qu’il était temps de le secouer. « Just do it, Carstairs ! Qu'on en finisse. » Elle le regardait de nouveau dans le blanc des yeux, tentant de le convaincre. Elle pouvait voir sa peur, mais elle voulait qu’il la surpasse. « Fine. » Elle laissait son coeur haletant se reposer l’espace d’un instant. Elle respirait fort, comme si elle était en course. Elle anticipait la douleur, prenait sur elle pour la surmonter. Elle ne voulait pas être faible, mais le courage avait touché un point sensible. « Bon sang. Je vais recracher mes tripes. » Il avait tiré sur le tissus qui couvrait toujours son épaule, alors qu’elle serrait les dents. Pour la première fois, elle accorda un regard à sa blessure. « C’est moche, pas vrai ? » Ca l’était, et elle ne voulait pas regarder d’avantage. Elle était habituée à la vue du sang, mais être confronté au sien était une toute autre histoire. Elle regardait ailleurs, elle regardait la banque, la lumière qui filtrait par delà les vitres alors que Rhys enroulait la ceinture autour de son épaule. « D’accord, dis-moi jusqu’où serrer maintenant. » Elle hocha vaguement la tête avant qu’il ne commence à serrer. Avant que la douleur lui torde l’estomac, avant que la fièvre ne monte d’un cran. C’était insupportable, et malgré qu’elle serre les dents, elle savait qu’en continuant ainsi, les malfaiteurs ne tarderaient pas à les découvrir. Alors elle ramassa le bout de manche qu’il lui avait arraché plus tôt pour mordre dedans, là où le son serait suffisamment étouffé. Elle voulait rester forte, mais elle réalisa qu’il n’y avait aucun courage dans la douleur. Il n’y avait que la douleur. « Je crois que ça ira. » Elle arrivait à peine à articuler, séchant immédiatement les larmes qui avaient perlé au coin de ses yeux de sa main valide. Elle tentait de calmer sa respiration, de calmer son coeur. Elle ferma les yeux un instant avant de les faire papillonner. Elle sentait une amélioration, comme si la douleur restait bloquée seulement dans son bras. Elle reposa ses yeux sur Rhys, prenant son temps pour retrouver une respiration normale. « Merci. » Elle détourna le regard pour laisser sa tête partir en arrière et apprécier ce moment de répit. « J’espère que mon banquier est en vie. J’espère qu’il est en vie, parce qu'il va effacer mes dettes. » Elle secoue la tête devant l’absurdité de la situation. Peut-être qu’elle perdait pieds, que le garrot jouait sur sa lucidité, mais elle se mit à rire. Elle tentait de minimiser le bruit mais sa main ne suffisait pas. Elle savait que cela provenait du stress, que son coeur ne faisait que s’affoler un peu plus, qu’elle n’avait plus assez de conscience pour se retenir, que la peur la dévorait toute entière. Mais après tout, toute cette situation était drôle. Toute cette situation avec Rhys était hilarante, à vrai dire.
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(✰) message posté Sam 18 Avr 2015 - 16:10 par Invité
[quote="Rosa Hoffmann"]
Le casse du siècle
GROUPE 2 - La seconde banque
ROSA & DILHAN:
Il y a des centaines de raisons qui auraient pu vous pousser à franchir les portes de cette banque. Une demande de prêt pour cette belle voiture, le remboursement de cet appartement au plancher biscornu, l'ouverture d'un nouveau compte, l'appel angoissant du banquier, le retrait pour la paire de chaussures de votre vie. Des centaines de raisons, mais une seule vous poussera à vouloir fuir sans avoir vu votre découvert. Des coups de feu, des cris, des voix, des larmes que vous n'oublierez pas. Cinq hommes cagoulés s'avancent sur le sol que vous avez foulé quelques minutes plus tôt et prennent le contrôle de la banque afin d'en vider les fonds. Vous vous cachez où vous le pouvez, même si certains ne pourront éviter les balles... « QUE PERSONNE NE BOUGE CECI EST UN HOLD-UP ! »
Rosa Hoffmann & Dilhan A. Flyleaf a écrit:
La peur s’empare de Rosa lorsqu’elle constate ce qui se passe sous ses yeux. Tout ce qu’elle arrive à penser est à propos les nombreux mois où elle était dans le coma et ne désirant pas y retourner, elle tente du mieux qu’elle peut de se cacher. Dilhan tente de faire pareil tout en protégeant Rosa, si fragile. Seulement rien de ce qu’on souhaite n’arrive véritablement et ils se retrouvent tous les deux au sol l’une pratiquement intacte malgré quelques égratignures sur le visage et aux mains pendant que l’autre semble s’être brisé le poignet en tombant lourdement sur le carrelage de la banque et saignant du nez. Rosa peut apercevoir la douleur dans les yeux de Dilhan, mais tout cela lui rappelle ses propres blessures.
La vie ne tient qu'à un fil. Apparemment le mien tien sérieusement bien, parce qu'il n'est toujours pas brisée après tout ce qui s'est passé chez moi. Il aurait sans doute dû rompre depuis un moment mais il tient bon et je suppose que c'est aussi parce que je suis plus forte que je ne veux le croire. Le gens me voient comme une fille fragile mais je ne suis pas seulement ça, je surmonte, j'avance il le faut, qu'est-ce que je ferais de ma vie sinon. ? Si je ne me battais pas, je n'aurais pas ré-ouvert les yeux après deux mois de coma. Alors il faut qu'on soit forts maintenant. C'est une épreuve de plus que la vie nous impose et on peut parfaitement s'ne sortir, c'est vrai non ? Si on fait ce qu'ils nous demandent peut-être qu'on ne se prendra pas une balle ou un mauvais coup, nous ne sommes pas les pires dans l'histoire, on peut y arriver. J'ai beau m'inquiétude d'avantage pour Dilhan, je me sens plus forte avec lui, je sais qu'il est là et qu'on est tous les deux. J'ai peur certes mais je sais que ça ira, il est là et je suis heureuse finalement de ne pas être seule. Je suis heureuse aussi de l'avoir retrouver, je suis heureuse finalement de l'avoir avec moi mais je culpabilise un minimum. Je serre sa main, fort, je crois que je vais lui casser les autres doigts à cette allure. Mais je suis morte de peur et son contact me fait du bien. Le braqueur tente de se montrer puissant face à nous, je m'écrase totalement je crois. En voyant les autres je me retrouve à pleurer encore, j'ai l'impression d'être trop faible à ce moment là. Dilhan m'attire contre lui et je me laisse faire, je renifle dans son cou, rien de très classe mais je crois que c'est le cadet de nos soucis. " Je veux sortir d'ici... " mais qu'est-ce qu'il pourrait bien faire ? rien, il risquerait trop sa vie et ce n'est pas envisageable. " si on s'en sort.. promet moi qu'on prendra un week-end pour décompresser loin d'ici, on en aura besoin.. s'il te plait " on peut bien se louer une petite maison à la plage pour un week-end ? Londres n'est pas loin du littoral. Je tente de ferme les yeux pour me cacher de toute l'horreur présente ici, même l'odeur devient horribles, c'est moite, ça sent le sang.. la transpiration, la peur en soit. J'ai beau fermer les yeux, je sens mon souffle aller de plus en plus vite, il s'emporte, je sais que le moment pour une crise d'asthme ou d'angoisse n'est pas le moment mais mon corps craque, il ne supporte plus aussi bien la pression et le stresse. Il veut se couper de la réaliser, il a trop subit de douleur avant, il ne veut plus cela. Il n'en peut plus, j'en peux plus.
Invité
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(✰) message posté Sam 18 Avr 2015 - 17:35 par Invité
Tu trembles. Entièrement. La panique monte encore au même rythme que la douleur. Et t’es là. Toujours au milieu. Tu sens le sang sur ta main. Celui qui coule de ton épaule. T’as beau ne pas voir, tu le sens. Tant par le toucher que par l’odorat. Cette odeur dégueulasse de fer. Et tu tentes de retenir ce sanglot qui se bloque dans ta gorge. Tu te concentres sur ça. Pour oublier la peur. Pour oublier la douleur. C’est plus facile comme ça.
Et là, tu sens quelqu’un. Juste à coté de toi. Tu l’sens, mais tu l’vois pas. T’as ce cri qui manque de s’échapper de tes lèvres. T’as peur … Tellement peur. « Fermes là, c'est moi. » Tu reconnais sa voix. Sa voix à lui. Un sanglot s’échappe de tes lèvres tandis que tu viens te blottir contre lui. Tu réfléchis pas. Tu peux pas. Pas là. T’as juste besoin de ses bras. De sa voix. T’as juste besoin qu’il soit là pour effacer un peu cette douleur qui te brule de l’intérieur. Alors tu le sers. Tu le sers fort, t’agrippant à son teeshirt que ton sang vient tacher.
L’un des cambrioleurs hurle de tous vous taire. Alors tu dis rien. T’as trop la trouille de crever là. Comme un con.