"Fermeture" de London Calling
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[HOT] Il existe d'autres langages. (w/Nyx)

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() message posté Mer 7 Jan 2015 - 11:34 par Invité
Comme je fais?

julius & nyx

Nous parlions de tout et de rien. Et cela faisait franchement du bien. Elle venait d'avoir une proposition pour un boulot et nous passions une très agréable soirée. Je pense que j'ignorais que j'avais le pouvoir de tant sourire. Elle devait en avoir marre d'être debout car elle s'assit sur un des tabourets du bar. Je lui souris en m'approchant, reprenant un jus de fruit. Je lui listais mes préférés aussi, alors qu'elle venait d'avouer un penchant pour Cooper. Cela m'étonnait guère, toutes les femmes étaient folles de lui. Je ne m'intéressais pas beaucoup à la séduction mais je savais quand même pour qui elles pouvaient craquer.

D'un coup, alors que je sirotais quelque chose de soft, j'avais une envie de tequila monstre. Enfin plus précisément d'un shot de tequila. Quand elle m'annonça qu'elle aimait ça aussi, je souris sur le côté, malicieusement. « Alors profite bien de ce verre soft et mange un peu. » annonçais-je en souriant. J'avais envie qu'on s'amuse, et vu tout ce qu'elle avait bu, elle n'était pas du genre à prendre vite le mal de ventre, elle avait juste la tourneuse et le rire nerveux, donc elle supportait plutôt bien. Elle me posait une question qui me fit rire. « Justement, il faut que je m'achève et la tequila va nous aider ! J'ai assez l'habitude puis j'ai un petit plus de masse que toi à mettre pompette. » dis-je en riant.

Je regardais autour de nous. Personne à l'horizon. On ne nous regardait pas. La voie était libre. Elle venait de manger un peu, tout était ok. Je prenais sa main et la fit descendre. « Viens vite, la voie est libre! » dis-je bas et je courais vers les cuisines. Là, je pris la première bouteille de tequila, je fouillais pour trouver un citron, du sel. Je lui donnais le citron, le shot très peu rempli et mis du sel sur le bas du pouce. Je me fis la même chose, mais avec un peu plus de tequila dans le shot. « A 3. 1.... 2...... 3!!!!!! » dis-je en prenant le sel, le shot et en mordant dans le citron. « ça c'est coool. » dis-je en riant alors. Puis je repris sa main pour sortir tranquillement de la cuisine, sans nous faire remarquer nous reprenions nos places comme si de rien était, je l'aidais à s'asseoir. Je reprenais mon verre soft. Je le levais en santé vers elle. « Je vais bien dormir. » dis-je en riant.


       
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() message posté Mer 7 Jan 2015 - 13:08 par Invité
Un verre s'il vous plaît.

Nyx et Julius

Cette soirée était sûrement celle qui m'avait le plus achevée depuis ma naissance je crois bien, en parlant d'amusement bien entendu. On parlait de tout et de rien, de ce que l'on aimait, nos acteurs, films ou même séries préférées, on m'avait jamais vraiment posé des questions de ce style, et ses réponses me donnait vraiment le sourire au lèvre. Il avait vraiment de bons goûts.
Je regardais autour de moi, les gens dansait avec tant de rigueur, on sentait l'amusement et la joie dans la salle entière. Pour une fois que le boss faisait quelque chose qui pouvait me rendre contente que le contraire. Il servait à quelque chose finalement.

Après cette conversation, qui plus dirait, une connaissance de l'un et l'autre. Le jeune blond me demandait si j'aimais le tequilla, bien évidemment, qui n'aimait pas la tequilla quoi ? Cette boisson mexicaine qui enivrait quiconque la boit d'un trait ? Je le regardais intensément pour savoir ce qu'il allait faire, j'essayais d'anticiper, mais avec ma vision brouillée et mon esprit en apesanteur, c'était pas possible. « Alors profite bien de ce verre soft et mange un peu. » Il disait ça d'un air assez malicieux, ça s'entendait rien qu'à la tonalité de sa voix, j'étais un peu surprise. Mais c'est vrai, c'est vraiment mauvais de boire à en mourir sans manger, je voulais pas me foutre la honte non plus. je m’exécutais donc en mangeant quelques petites choses qui était à volonté. La plupart étaient des gâteaux, mais il fallait manger et encore manger. Après avoir fini, je n'avais même pas le temps de regarder à droite que sa main s’emparait de la mienne pour me tirer afin que je descende de ma chaise.

« Viens vite, la voie est libre! » Je le suivais en riant un peu, j'avais l'impression d'être dans un film, c'était plus que marrant. Je le suivais en toute discrétion, c'était amusant, excitant même, on faisait quelque chose d'interdit, c'était vraiment excitant. C'est vraiment vrai quand on dit que le danger attire n'importe qui, et n'importe quoi. Personne ne nous voyait nous enfuir par la porte de la cuisine. Julius me lâchait la main pour chercher du citron et du sel alors que de son autre main il tenait la bouteille de tequilla déjà entamée. Je ne pouvais me retenir de rire d'excitation, à la limite de trembler. Un shot de tequilla, ça remonte à long ...  Il me mettait un peu de citron entre mon pouce et mon index en me tendant un citron, vraiment, cette soirée allait être inoubliable, et j'allais sûrement finir sur le pallier de ma maison si je continuais, mais c'était pas possible d'arrêter, c'était trop marrant. « A 3. 1.... 2...... 3!!!!!! » Il criait presque, mais doucement pour pas qu'on se fasse remarquer, je léchais le sel en buvant le shot avant de mordre dans le citron en buvant d'un trait. C'était .. Spectaculaire, et le plus spectaculaire était certainement quand je me sentais de plus en plus engourdie. Je me sentais bien.   « ça c'est coool. » Effectivement c'était même trop cool, j'hochais le visage en signe d'accord en riant et mettant mes cheveux en arrière qui me gênaient plus qu'autre chose.  « C'est troop cool même, finalement j'oublierai jamais de t'emporter avec moi lorsque je sors ! » Dis-je en battant des paupières rapidement, la tequilla faisait très vite son effet, et je ne savais même pas si je pouvais marcher droit.

Heureusement que Julius était là pour me tenir la main et me faire sortir de la cuisine, autrement je n'aurais pas pu toute seule. On revint ou nous étions, au même emplacement avant qu'une musique que j'adore ne passe à fond dans les baffes. la musique avait totalement changé de style, comme si l'on était en boîte de nuit. J'entendais juste dès le commencement "In the middle of the night", et je savais que c'était ma musique. J'écarquillais les yeux en l'entendant avant de tourner mes yeux vers Julius en descendant de la chaise et en me mordant fortement la lèvre.  « Naaaan ?! C'est pas possible ! Do or Die ! J'arrive pas à le croire ! Il faut absolument de déchaîner là ! » J'arrivais vraiment pas à le croire que 30STM passait aux baffes, j'étais heureuse, ça suffisait à achever ma soirée. Je tirais mon partenaire vers la piste où un grand monde dansait comme pas possible, c'était la folie. Les lumières changeaient de couleur, virant de noir à blanc, puis du rouge sang, puis des lumière qui nous éclairait un par un. je tenais fermement Julius par la main pour danser en sa compagnie, c'était vraiment la soirée dont j'ai toujours rêvé. Je sentais mes cheveux se balancer dans mon dos, avant d'arriver au refrain de la musique. C'était une musique qui donnait beaucoup d'espoir, elle était magnifique, très magnifique même. Arrivant alors au refrain, mon corps entier bougeait juste au rythme de cette musique, un rythme endiablé tout en chantant les paroles avec émotion, c'était l'effet de cette magnifique musique. C'était un moment indéfinissable. J'espérai juste que c'était le cas aussi pour Julius, et malgré mon ivresse, j'arrivais à contrôler mes mouvements avec délicatesse, finalement la délicatesse est de nature.


       
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() message posté Jeu 8 Jan 2015 - 0:01 par Invité
Comme je fais?

julius & nyx

Je l'emmenais courir dans les cuisines pour se cacher, faire un teqpaf. J'en mourrais d'envie et puis, autant rire jusqu'au bout, non? J'étais là à passer - enfin - une bonne soirée, une vraie soirée. Je me sentais bien avec Nyx. Je faisais des choses sur des coups de têtes, ce qui ressemblait fortement à ce que faisait Julius avant son kidnapping. Et cela me faisait du bien, de retrouver mon moi fêtard, qui aime rire, s'amuser, vivre simplement. Je ne pensais à plus rien d'autres qu'à ce moment, ce moment que je partageais avec Nyx. Je pense que je n'aurais pas pu le vivre avec quelqu'un d'autre qu'elle. Elle m'avait donné la force et surtout l'occasion d'oublier un moment. D'avancer, et nous le faisions ensemble. Car nous étions tous les deux dans cette situation. Je ris à sa phrase. Puis j'espérais qu'elle le pensait vraiment, qu'elle m'inviterait vraiment encore. Pourquoi je ressentais ça? Je ne sais pas mais, j'en avais besoin. Je voulais revivre ça après, parce que je savais que cette soirée finirait, tout a une fin.

Nous revenions à nos places tranquillement comme si de rien était et nous mangions encore doucement. Quand tout à coup, sans prévenir, elle descendit de son siège et me fixa, se mordant d'abord la lèvre. C'est  la chanson qui l'avait mise dans un état pareil. Cela me fit rire. Elle commença à se déhancher avant même d'être sur la piste, elle me tira sans attendre avec elle pour rejoindre le centre avec les derniers survivants de la soirée. C'est vrai que la chanson n'était pas mal, et les paroles que je décelais à travers ce brouhaha étaient belles. Je dansais avec elle, je ne la laissais pas seule dans ce moment. Nous nous amusions. Je profitais de partager une de ces chansons qu'elle semblait vraiment adorer. Je souriais, appréciant fortement ce moment. La voir heureuse, un peu ivre c'est vrai mais, elle était véritablement bien à cet instant. Et j'aimais beaucoup cette image que ça renvoyait. D'un coup, j'imprimais cette image dans mon esprit. Me jurant que ce serait mon objectif pour elle à présent. Qu'elle soit heureuse.

On continuait de danser avant de perdre notre souffle, nous allions prendre un verre d'eau avant d'y retourner encore une bonne heure. Nous étions presque les derniers quand je décidais qu'il était temps de rentrer. Mais Nyx n'avait pas vraiment descendu de son ivresse alors, je pris mes clefs je la traînais dans la voiture avec son manteau sur elle. Dans la voiture, je mettais le chauffage pour ne pas qu'elle attrape froid. Je me garais devant chez elle et j'allais ouvrir la porte pour l'aider à rentrer chez elle. Là, je m'assis sur le canapé. Je la regardais, je riais. « Je crois que tu as besoin de quelqu'un ce soir, j'ai peur que tu ne saches pas te relever si tu trébuches, là. » dis-je avec humour. Elle avait du mal à tenir debout, tout en étant encore assez lucide, c'était amusant comme état.


       
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() message posté Jeu 8 Jan 2015 - 14:59 par Invité
This is a story of my life.

Nyx et Julius

Je l'avais pris avec moi pour danser, folle que j'étais, il fallait que je lui fasse partager ma folie, ma joie. Je me devais de l'embarquer avec moi, c'était même obligatoire, il fallait que lui aussi ressente ce que je ressens et c'était comme une promesse que je m'étais faite, celle de toujours l'embarquer dans mes joies afin de les lui partager. il était tout naturel, même, on avait trop en commun pour que je ne garde aucun contact plus tard avec lui, il avait réussit si naturellement à me faire rire, un sourire sincère et des rires sincères dont je n'ai plus vu la tête depuis une blinde. Mon coeur tambourinait au rythme de la musique tout en balançant mes cheveux d'un côté à l'autre, me déhanchant toujours à se magnifique rythme. Je le regardais de temps en temps, le voyant aussi s'éclater, c'était assez pour me défouler encore plus au rythme des musiques qui s'ensuivaient.

Mes lèvres s’asséchaient, certainement à force de chanter et de danser, et Julius avait surement dû le remarquer, puisqu'il m'avait attiré vers le bar pour prendre un verre d'eau, rapidement avant de retourner sur la piste, pendant un peu plus d'une heure. Il devait être très tard, j'étais heureuse que le lendemain je ne travaillais pas, sinon je n'aurai pas eu le courage de rester éveillée jusqu'à aussi tard, et boire jusqu'à ne plus me sentir. Mais toute bonne chose à une fin, et il était certainement l'heure de partir. je ne voulais pas. Pas du tout même, je ne voulais pas quitter cette ambiance car j'avais peur de ne plus pouvoir rire comme je l'ai fais cette nuit, j'avais peur de redevenir celle que j'étais juste avant, me réveiller de ce rêve et que la vie reprenne ses droits. Mais Julius me tirait jusqu'à dehors, dur moment quand je sentis le vent sur mon visage, je ne voulais pas partir, vraiment. mais je n'avais pas le choix, et j'étais saoûl comme une petite adolescente qui vient de boire, mais heureusement encore, je ne suis as de celles qui vomissent. Il m'entrainait dans la voiture, c'était tellement bon d'être assise confortablement sur le cuir du beau siège. La chaleur convoqué par Julius me faisait tout aussi du bien que mes yeux se fermèrent doucement en souriant légèrement. Je tremblotais un peu, je ne savais pas pourquoi, mais ce fut bref puisque nous étions déjà arrivé chez moi. Il s'asseya sur le canapé alors que laissais mes talons devant la porte, en reprennant ma taille de naine. Je peinais à marcher correctement, l'effet de l'alcool ne baissait pas finalement, j'allais me retrouver avec une magnifique gueule de bois demain, je le savais.

Je l'entendais rire dans mon dos alors que je retirais avec difficulté mon manteau pour l'accrocher je-ne-sais plus où. Je collais mon dos contre le mur afin de pas tomber en me retournant vers lui qui avait l'air de s'amuser de mon entêtement a vouloir marcher normalement, chose qui était pas gagné.

« Je crois que tu as besoin de quelqu'un ce soir, j'ai peur que tu ne saches pas te relever si tu trébuches, là. »

J'explosais de rire en l'entendant dire, m'accrochant à mon ventre tellement j'étais explosée, j'hochais aussi le visage malgré mes gloussements, c'était vrai, vu l'état dans lequel j'étais c'était mauvais..
« Rigole pas de moi, c'paas marrant ! »

Je m'étais calmée, en haut il y avait une chambre, l'ancienne chambre de mes parents, j'avais stocké tous leurs objets dans cette pièce dont je n'entrais jamais pour ne pas avoir leur souvenir, il y avait les dossiers du jugement, mon dossier de l’hôpital et mes suivis, il y avait tout, même leur photos et les miennes. Absolument tout. Ainsi que des affaires de papa et maman. S'il restait ici, il devait bien avoir un jogging quelque part à papa qui devait traîner dans cette chambre. Avant d'entrer dans la cuisine pour boire un verre de lait, je me retournais vers lui doucement.
« Dans la chambre, en haut, la seule tu l'a trouvera directement en montant, il y a des affaires d'homme, tu trouvera certainement un jogging, mon père faisait ta taille, ça devrait aller. » Je souriais faussement en débitant cette phrase un peu rapidement, je pouvais très bien monter seule et aller les chercher, mais c'était inimaginable pour moi, je pouvais même pas me faire à l'idée de voir ces photos, ces dossiers étalés sur le lit. Non c'était pas possible. Finalement, je m'en allais boire de l'eau et me dépêcher à aller dans ma chambre pour prendre des affaires et aller dans la salle de bain pour me doucher. C'était rapide, et la douche m'enlevait un peu de mon ivresse, ça allait un peu mieux. Mais désormais il était clair que je n'allais pas dormir, je n'avais aucune envie de dormir même. Je mis ma robe de chambre avant de sortir de la salle de bain, en me séchant les cheveux. J'appréhendais un peu à voir Julius avec les habits de papa, dire qu'ils avaient tout deux le même regard, la même couleur de cheveux, j’espérais simplement tenir le coup. Je me tenais de dos à la porte de ma chambre qui était fermée, la porte qui séparait ma chambre du salon, qui séparait ma peur et mon angoisse.
« Julius ? Je sais pas si tu es là ou pas, mais si tu es changé dis le moi pour que je puisse sortir. »


       
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() message posté Ven 9 Jan 2015 - 11:51 par Invité
Que tu sois heureuse.

julius & nyx

Je riais à la voir essayer de marcher droit, essayer de se tenir là contre le mur. Elle rit aussi et râla que je me moque d'elle. En même temps, c'était rigolo à voir. Elle était mignonne, elle ne tenait pas trop l'alcool mais en même temps ne faisait que rire et marcher en biais. Elle ne voulait pas vomir, n'était pas blanche comme un cul et n'était pas lourde. Elle était mignonne, oui c'est ça.

Elle avait eu du mal à partir de la soirée, et moi aussi. Parce que cela faisait je pense 8 ans que je n'avais pas souris, ris ainsi. Je ne voulais pas partir non plus, m'éloigner d'elle en fait. la soirée en elle-même ne représentait qu'un souvenir en sa compagnie, mais le tout était avec elle. C'était en sa compagnie que j'avais retrouvé une belle raison de vivre, une raison d'être heureux un moment. Je la remerciais pour cela. Je la raccompagnait chez elle et c'est là que je riais de la voir ainsi. J'oubliais presque tout ce que j'avais vécu jusque là maintenant.

Mais je m'en rappelais à nouveau lorsqu'elle mentionna des affaires de son père à l'étage. Je fis la moue. Je comprenais de plus en plus qu'il s'agissait de sa douleur. Elle avait du le perdre, et me proposer ses affaires devait lui faire quelque chose. Elle s'en alla tout de suite vers sa chambre, je le devinais et j'entendais le bruit de la douche. Cela devait lui faire du bien.  Je sortais d'abord sur son balcon fumer une cigarette rapidement. Ensuite, j'allais juste piquer un tee shirt à son père - j'imaginais que de me voir dans les affaires de son père ne devait pas lui faire du bien et en plus je ne dors jamais en jogging mais en short donc... Je trouvais un short aussi que j'enfilais, je pliais mes affaires correctement que je posais dans un côté et je revenais dans le salon. Elle m'appela pour demander si j'avais fini. Je ris alors légèrement. « Oui tu peux sortir, je t'attendais en fait. » dis-je assis dans le canapé, j'avais piqué un verre d'eau. Je tournais le regard vers elle, elle était en robe de chambre. Je lui souriais. Je lui montrais la place près de moi pour qu'elle vienne, je me doutais qu'elle ne voulait pas dormir tout de suite et surtout qu'elle avait besoin de se poser. « Tu veux que je fasse quelque chose à manger? Je me doute que tu n'aies pas envie de dormir tout de suite, il faut que ça descende. » dis-je en souriant, m'y connaissant un peu dans le saoulage, un peu moins heureux mais c'était le même effet. « Je suis désolé de t'infliger ça. » ajoutais-je ensuite en parlant des vêtements de son père, très sérieusement. « La prochaine fois je prévoirais quand je saurais que tu boiras comme ça. » dis-je avec humour cette fois, histoire de ne pas la mettre mal à l'aise. Je ne voulais pas gâcher ce moment, surtout pas.


       
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() message posté Ven 9 Jan 2015 - 15:00 par Invité
I will never forget this moment.

Nyx et Julius

Il faisait froid, très froid, un hiver londonien quoi, on ne pouvait rêver de mieux, j'attendais vraiment que la neige pointe le bout de son nez. La chaleur de la maison me réconfortais, j'étais chez moi, ensevelie de nouveau par tous ces souvenirs. Il fallait que je prenne une douche, c'était primordial, j'étais trop ivre et c'est la seule chose qui pourrait enlever un peu de cette ivresse, une bonne douche chaude. Je n'ai eu le temps juste de boire un petit quelque chose et d'indiquer où se trouvait les habits de mon défunt père pour qu'il puisse s'habiller et ne pas dormir avec un costume, ça devait être vraiment pas confortable. J'appréhendais rien que la réaction que j'allais avoir en le voyant avec ces habits, avec l'odeur de mes parents sur lui, je ne sais pas ce qui va arriver.

Je partis donc rapidement prendre une douche, une douche qui me faisait tellement du bien que je pouvais de nouveau sentir mes bras et mes jambes sans qu'elle soient trop engourdis. Rapidement, j'essayais tant bien que mal de m'habiller, certes c'était pas une mince chose à faire, mais j y arrivais quand même, j'arrivais à me tenir droite et à marcher plus ou moins droit, du moins je l’espérai. Maintenant il fallait sortir de cette chambre et affronter ma peur, j'angoissais rien qu'à l'idée de voir ces habits sur quelqu'un, je savais d'avance que je n'allais peut-être pas tenir le coup, là, ce n'était pas la Nyx qui pouvait se contenir, la Nyx froide et sans expression, c'était la Nyx ivre, la Nyx qui s'exprime comme auparavant, et ça risquait certainement de déborder. Je lui demandais s'il avait fini même si je connaissais eperduemment la question, bien sur qu'il avait fini, mais au fond de moi je voulais juste entendre un ''non' qui me laissera coincé ici. J'en faisais tout un plat, mais le choc est trop immense à porter sur un coeur finalement, sur deux minces épaules et sur une conscience qui s'est arrêtée à l'âge de dix ans.

« Oui tu peux sortir, je t'attendais en fait. »

Je soupirais doucement pour me rassurer avant de tourner la poignet toute froide encore. Je sortais de ma chambre en rentrant directement dans le salon, Julius me regardait tout sourire, je faisais en sorte de ne pas baisser mon regard et contenir tout ce que j'avais en moi, mais ça allait exploser, d'une minute à l'autre. Il me montrait une place près de lui, mais j'avais trop peur, de sentir son odeur, de le voir encore plus, mais il le fallait finalement, comment avancer et avoir la tête haute sinon ? Je souriais, peinée, en venant s'asseoir près de lui, vu mes tremblements, on pouvait, par déduction, que j'étais certainement en train de crier intérieurement. Je le regardais à peine, je regardais surtout mes jambes, ou bien la table basse, il fallait que je dise quelque chose, mais les paroles ne sortaient pas, elles étaient bloquées au fond de ma gorge. « Tu veux que je fasse quelque chose à manger? Je me doute que tu n'aies pas envie de dormir tout de suite, il faut que ça descende. » Il lisait sûrement dans mes pensées, j'avais faim, et il m'était impossible de dormir, c'est clair et net. Je souriais légèrement en me levant en secouant le visage. « Ne te casse pas la tête, je vais préparer à manger, j'adore cuisiner. »

Je pouvais désormais le voir, voir lesquels des vêtements il avait prit. Il avait prit le tee shirt que j'avais acheté pour la fête des pères, l'année de sa mort et le short qu'il utilisait toujours en été lorsqu'on venait à Londres, c'était THE short qu'il adorait. J'étais légèrement retournée, bon à vrai dire, j'étais totalement retournée, je me contrôlais difficilement à ne pas crier, pleurer et s'accrocher aux vêtements pour me rappeler de son odeur, de son étreinte sucrée. « Je suis désolé de t'infliger ça. » Mon dieu, comment faisait-il pour savoir ce qui se passait dans ma tête ? Il sortait toujours la phrase qu'il faut au bon moment, toujours. Je secouais le visage en souriant faussement avant de me retourner pour me diriger vers le cuisine en essayant tant bien que mal de ravaler mes larmes, c'était indélébile, tout ces souvenirs étaient ancrées en moi, et il a fallut de rien pour m'en rappeler si facilement. « T'inquiète pas.. » Dis-je avec une voix étouffée, finalement, ça coulait seul, ça coulait tout seul. Il disait, avec une pointe d'humour que la prochaine fois il ramènera ses propres affaires, je n'arrivais même plus à rire, en tant normal j'aurais du exploser de rire. Mais à la place des rires, c'était de silencieux sanglot. J'avais une cuisine de style américaine, ouverte sur le salon avec un plan de travail qui coupait un peu. Je me mis derrière le plan de travail, pour m'agenouiller et prendre les assiettes qui s y trouvait, il y avait un rangement spécial que j'avais mis exprès. Mais au lieu de prendre les assiettes, je restais là, à pleurer en silence en rentrant mes doigts, avec violence, dans mes cheveux, les agrippants. Comme si c'était ça qui allait me faire sortir ses pensées de ma tête. C'était horrible, je voyais tous, je sentais tous, j'entendais tous. Tous nos rires, nos éclatements, nos surprises, leurs morts. Tout défilait dans ma tête comme un film. Il fallait que je me contrôle comme je l'ai toujours fais, j'essayais de sécher mes larmes rapidement qui refoulaient malheureusement, il fallait que je me lève sinon Julius se douterait de quelque chose, et je ne voulais pas le mettre mal à l'aise. J'étais toujours de dos au salon quand je me relevais, essayant d'avoir une voix plus que naturelle.

« J'ai des légumes et du veau, ça te dit un sauté ? » Dis-je sans trembler, chose hyper choquante, ma voix n'avait pas tremblée, le moins du monde, ma déesse intérieure m'applaudissait limite de mon exploit.


       
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() message posté Dim 11 Jan 2015 - 16:42 par Invité
Je te présente Julius.

julius & nyx

Je venais de redescendre avec les affaires de son père, visiblement décédé. Je commençais à comprendre qu'il était une ou la raison de son profond chagrin, quand je l'avais rencontré. Elle parlait de lui au passé et me voir porter ses vêtements ne lui ferait pas de bien. Mais, je n'avais rien d'autres et, elle me l'avait proposé. Je ne me voyais pas refuser en lui disant que j'avais deviné, parce que ça serait pire que mieux finalement. J'avais choisi un tee shirt et un short qui me plaisait - il avait bon goût et semblait avoir eu mon gabarit un peu. Il devait être un excellent père, ceux du genre qu'on croise et qu'on devine tout de suite qu'il est un très bon père, vous savez. Enfin quelqu'un d'exceptionnel, quoi. J'essayais d'imaginer cela pour Nyx, en tout cas. Parce que tout le monde n'avait pas la chance d'avoir un tel père.

J'allais dans le salon alors que j'entendis sa voix, après avoir fumé un peu, et je lui fis remarquer que j'étais prêt à ce qu'elle sorte, j'étais habillé. Elle avait perdu cette lumière dans ses yeux, je le voyais, sans vouloir le voir. Je lui proposais de manger un morceau parce que je devinais qu'elle n'avait pas envie de dormir - avant qu'elle ne s'écroule bien évidemment mais c'est un des nombreux effet de l'alcool. Et qu'elle devait avoir faim. Mais elle me dit que ça irait, qu'elle le ferait. Elle tenait un peu mieux sur ses pieds, elle avait du se sentir mieux sous la douche. Cela aide toujours. Elle tremblait un peu, je n'aimais pas ça du tout. Elle finit par se lever et alla vers la cuisine. Je me retournais et lançais une petite phrase qui, je le devinais au peu de choses que je savais sur elle - que ça la ferait au moins rire, mais ça avait peine à marcher. Elle retombait un peu. Elle n'était plus dans mon présent et je ressentais quelque chose, là, à gauche, qui pinçait. Je perdais un peu mon sourire. Je comprenais petit à petit qu'elle souffrait à nouveau. Et je sais ce que ça fait. J'ai envie de faire quelque chose, ça me ronge de l'intérieur mais, je ne sais pas si c'est la bonne solution. Je m'excuse ensuite de la faire sentir ainsi. En faisant cela, je lui prouve aussi que d'un côté, j'ai compris. J'ai compris que son père avait dû mourir, je ne sais pas comment mais ça a dû la toucher d'une façon très profonde.

Elle répondit d'une voix étouffée qui fit alerte rouge en moi. Elle cherchait quelque chose, baissée, dos tourné à moi. Elle semblait plus fébrile, moins enjouée que quelques instants auparavant. Je me levais, sans trop le contrôler, et je me lançais dans ce que je voulais faire plus tôt. Je ne sais pas ce qu'il fallait faire dans ces moments là exactement, je ne sais rien aux relations humaines, mais généralement faire ce qu'on pensait sur le moment c'était le mieux. Elle le prendrait mal ou pas... Il fallait que je le fasse, j'en avais très envie. Je m'approchais d'elle. Doucement, on ne m'entendait même pas tellement à la fois j'hésitais et j'avais peur de sa réaction. Au dernier moment, j'étais à un pas d'elle quand elle se leva et se retrouva nez à moi, me proposant un sauté. Je me raclais la gorge, ayant un peu raté mon effet. Enfin, je restais près d'elle quand même, et pour la première fois de ma vie avec quelqu'un, j'improvisais. Je voyais des petits yeux rouges à la place de ces beaux yeux bleus illuminés grands ouverts de la soirée. Je fis la moue, vraiment je n'aimais pas cette vue. « Je ne veux pas que tu souffres comme ça dans notre présent et que tu veuilles me le cacher. Je ne te forcerais jamais à m'en parler, à me raconter, parce que je sais que c'est la chose la plus difficile au monde à faire. Mais je pense que tu es restée un peu trop longtemps à cacher ta souffrance. A notre rencontre, et maintenant... » Je serrais sa main doucement un petit moment avant de la lâcher et de lui sourire doucement. « Un sauté me va très bien. Je vais mettre les couverts si tu veux. » Je prenais de ses mains les assiettes, doucement puis je fis une chose qui devait même étonner Dieu là haut : je l'embrassais tendrement sur le front avant d'aller les placer sur le bar américain et de l'aider. Je voulais lui faire retrouver le sourire. Je me permettais d'aller allumer la télé, nous tombions sur How I Met Your Mother, une série que j'adore et qui aide à rire.



       
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() message posté Dim 11 Jan 2015 - 17:59 par Invité
She's in a dream so real.

Nyx et Julius

L'odeur emplissait la pièce, c'était son odeur. L'odeur du parfum qu'il mettait  toujours, c'était une odeur sucrée et à la fois vieille. La temps avait donné un autre gout à cette odeur. Mon coeur battait à tout rompt, mais j'arrivais néanmoins à le contrôler pour le coup. J'essayais pas de montrer, mais c'était pas aussi facile que lorsque je suis sobre, c'est clair et net, là, tout était marqué sur ma face, à quelques détails près.

Il avait certainement remarqué, je le sentais mal à l'aise et me maudissais d'être la cause de ce mal à l'aise. Et certainement, par ce mal à l'aise il voulait faire à manger, enfin s'occuper quoi. C'était normal, mais moi il m'était juste impossible de rester assise là, à regarder les quatre murs qui m'entouraient, sachant que j'étais au bord d'exploser, comme si j'avais un minuteur au fond de moi. Je secouais mes bras pour lui avertir que ce n'était pas la peine, depuis quand faisait-on faire la cuisine aux invités, même s'il était plutôt là pour s'assurer de ma survit face à ce surplus d'alcool. Arrivée dans la cuisine, c'était impossible de me retenir, il s'excusait, s'excusait.. Il savait que c'était trop dur pour moi finalement de voir ces habits, mon visage avait certainement du avouer plus de choses que ma langue ne l'aurait fais, le silence peut être le plus grand crie d'une femme, mais son visage ne cache jamais rien. Je me maudissais doublement, mais je ne pouvais y penser, il fallait que j'explose, que j'explose en silence comme j'ai toujours appris à le faire.

A ma plus grande surprise, après avoir séché mes grosses larmes, il se trouvait là, face à moi. Et moi, en bonne fille que je suis, je ne pouvais même pas tourner mon regard, il fallait que mes yeux plongent dans les siens. Quand je pleurais, c'était la catastrophe, mes yeux brillaient intensément, ils gonflaient, enfin bref, c'était totalement clair et net, j'avais pleuré, mes joues devaient être encore humides et rouge. C'était sur même. Il était là, lui aussi à me regarder, il devait déchiffrer en moi comme un livre ouvert, et ça me mettais encore plus mal à l'aise. « Je ne veux pas que tu souffres comme ça dans notre présent et que tu veuilles me le cacher. Je ne te forcerais jamais à m'en parler, à me raconter, parce que je sais que c'est la chose la plus difficile au monde à faire. Mais je pense que tu es restée un peu trop longtemps à cacher ta souffrance. A notre rencontre, et maintenant... » Il serrait à présent ma main, comme pour me dire qu'il était là, maintenant, aujourd'hui et demain. C'était rassurant et cette main chaude me donnait un peu plus d'espoir. Au fond de moi, je croyais m'être dis que plus tard, j'aurais indéfiniment besoin de lui dans ma vie. Il pouvait me comprendre comme personne d'autres, comme aucuns psy.

« Un sauté me va très bien. Je vais mettre les couverts si tu veux. ». Il prit d'entre mes mains les assiettes pour mettre la table certainement, avant de me déposer un baiser sur le front. Je ne disais rien pour le moment avant de tirer un verre et me servir de l'eau, histoire de retrouver ma voix après cette scène et mes esprits. Après avoir pris conscience, un léger sourire s'affichait sur mon visage alors que quelque chose au fond de moi me pinçait, je ne savais pas ce que c'était exactement mais ça me faisait vraisemblablement du bien, et me guider à lui faire encore plus confiance. « Tu sais ? Je vais te raconter une histoire. » il avait allumé la télé, pas très fort, je pouvais parler, il m'entendrait très bien. Pendant ce temps-là, je commençais à faire rincer les légumes et sortir le veau que j'avais acheté la veille. « C'était une petite fille. Une innocente petite fille même. Elle devait avoir l'âge de dix ans, une fille bourrée de rêves d'enfants vois-tu ? » Je pris tout mon temps pour éplucher les légumes, tout en continuant à parler, tournant mon visage vers lui, souriant légèrement, je me rappelai de magnifiques souvenirs à l'instant même. « Elle avait de magnifiques parents, une magnifique maison, de magnifiques amis. Elle avait tout pour plaire. Son père travaillait dans une grande société, c'était un grand homme d'affaire. Mais tu sais Julius, la vie ne nous laisse jamais un espoir de la garder intacte et heureuse éternellement. » Mon sourire perdit de son intensité, mais il fallait que je résiste, il fallait que je lui raconte ce que je n'ai raconté à personne d'autres auparavant de ma propre bouche, il fallait que ça sorte finalement. « Un jour d'hiver, il neigeait, c'était le temps préférée de cette petite fille; un hiver blanc. Elle jouait avec cette neige blanche comme la pureté. C'était bientôt noël, et Noël c'était un petit rêve pour elle, elle adorait le fêter avec ses parents. C'était la veille de Noël, et sa mère avait préparée le dîner rituel, c'était vraiment convivial ha ha. Mais ce jour-là.. Quelqu'un avait toqué violemment à la porte, c'était deux hommes, terriblement terrifiant, tel un cauchemar. Les parents de la petite fille lui avait ordonnée de monter dans sa chambre. Elle avait acceptée sans rechignée et ai montée. C'est sans dire qu'elle entendit deux coups de feu, descendant immédiatement de sa chambre, trouvant ses parents, nageant dans un bain de sang. Le sang drapé les murs, le sol s'était peint en rouge. Et ses parents, étaient par terre, son père avait prit la première balle, dans la tête. Sa mère, la suivante le prit dans une côte, elle était toujours vivante tu sais ? C'était même miraculeux ! Mais devant les yeux de la petite fille, l'homme l'acheva avec une autre balle, au dos. Et ils s'en allèrent. » Mes mains tremblaient, ils tremblaient tellement que j'étais heureuse de ne plus avoir à faire avec le couteau, il fallait que je fasse juste sauté les légumes et la viande. Je ne voulais plus regarder le jeune homme, je savais que mon visage allait certainement se décomposer. « Ils s'en allèrent, en laissant la petite fille comme ça. Choquée, baignée de cauchemars indécents, d'un spectacle digne d'un film, et d'un sentiment inconsolable. Elle était tellement choquée, qu'elle n'a plus parlée pendant 6 ans. Elle ne voulait plus parler, elle n'exprimait plus rien, ni joie, ni peur, ni dégoût. Elle était figée pendant six longues années, autour de médecins, de psychologues. » Des grosses larmes coulaient le long de mon visage, sûrement par le choc de mes propres propos, avant de faire sauter mes légumes et ma viande qui étaient presque prêt. Je tournais légèrement mon visage vers Julius, en souriant légèrement alors que quelques larmes interdites coulaient encore sur mes joues. « Mais tu sais, le pire dedans, c'est que cette histoire est mienne. » Je débitais ça, comme par evidence, je n'en cru pas mes propres paroles. Je ne croyais pas encore à mon histoire. J'appréhendais limite sa réaction. Je détournais mon visage pour ramener un sous-plat et mettre la poêle sur la table avant de m'adosser au mur à côté. « Le "dîner" est prêt


       
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() message posté Dim 11 Jan 2015 - 19:14 par Invité
Ai-je le droit d'aimer?

julius & nyx

Bien sûr, essayer de la faire rire en mettant une série n'allait pas beaucoup l'aider. Elle revivait dans son esprit le drame de sa vie et rien ne pourrait l'en sortir si facilement. Même changer de sujet en parlant du sauté, la faire faire autre chose, l'aider, rien ne changerait. Je le savais bien moi même que les gens pensaient avoir des baguettes magiques qui nous rendraient heureux à nouveau sauf que ce n'est pas comme ça que ça marche. On ne cicatrise jamais vraiment d'un passé comme le nôtre, et personne ne veut l'assumer. Personnellement, cela fait bien longtemps que je l'avais compris. Mon kidnapping m'avait changé à jamais et surtout, m'avait fait sauter des choses importantes, qui auraient peut-être pu m'aider aujourd'hui.

Tandis que je me retournais pour retourner vers elle après avoir allumé la télévision dans l'espoir de changer un peu ses idées, elle voulut me raconter une histoire. Je devinais instantanément qu'elle allait tout me dire. Mais je la laissais parler, peut-être que ça l'aidait. J'avais tellement de mal à utiliser des mots pour décrire mon kidnapping. Elle avait choisi de me le conter comme s'il s'agissait d'une fiction, d'un scénario inventé. Mais tout du long, je la voyais elle, petit fille, avec ses parents, formant une magnifique famille - je l'avais deviné plus tôt - et puis le drame ensuite, décris d'ailleurs à travers les yeux de l'enfant blond qu'elle était. Tout était clair, avant même qu'elle m'annonce que cette histoire était la sienne, je le savais déjà. C'était une horrible histoire. Elle me laissait bouche bée. Je ne savais pas quoi dire - en même temps il n'y avait rien à dire. C'était une affreuse histoire. J'espérais que ces gars pourrissaient en prison. Et je commençais à comprendre pourquoi elle réagissait ainsi.

Je ne disais rien, je pensais. Je n'osais imaginer la douleur qu'elle vivait. Je ne pouvais pas, d'ailleurs, c'était la sienne et à jamais. Elle avait de lourdes larmes qui coulaient encore sur sa joue. Elle ne les cachait plus, ce qui était déjà un début. Je la laissais déposer le plat sur la table. Elle s'adossa au mur, je la regardais, interdit. Je ne savais pas quoi faire. Enfin si mais, je n'assumais pas. Je faisais bien trop de choses que je ne reconnaissais pas, en sa présence. Enfin, peut-être qu'elle réveillait des choses, qu'il fallait que je me laisse agir, parler. Elle m'aidait beaucoup sans le savoir. Je m'approchais d'elle. Je prenais sa main pour qu'elle se décroche du mur. Je la tirais vers moi. Puis soudainement, je la tirais à moi. Je la prenais dans mes bras. Je ne savais pas quoi faire d'autres. Les mots ne servaient à rien. Ils n'aideraient pas. Mais je savais qu'un contact valait mieux qu'un bon discours dans ces moments là, papa avait tenté de me l'expliquer, jusque là, je ne l'avais pas compris. Mais en ce moment cela me semblait évident. Cette étreinte, c'était un merci de me faire assez confiance, de t'être ainsi ouverte à moi. C'était un je suis tellement désolé pour toi, même si je peux pas faire grand chose. C'était un bravo d'avoir su trouver les mots, de t'être ouverte, d'avoir su décrire le pire événement de ta vie. Mais c'était aussi, bien plus fort que ma prise de main plus tôt, un je suis là pour toi, n'aies plus peur.

J'avais du mal à la relâcher de ma tendre pression contre moi, parce que finalement, j'étais étrangement bien à ce moment là... Mais je ne voulais pas l'effrayer, pas lui faire croire de mauvaises choses. Moi-même je ne comprenais pas tout, en réalité. « Mangeons. » dis-je alors avec un petit sourire, effaçant les petites traces d'un coup doux de doigt sur sa joue. Je nous servais et nous nous installions.

Je changeais la chaîne pour un bon Mickey Mouse. Je la regardais, sourire malicieux aux lèvres avant de dire mon idée. « Je vais t'acheter ces oreilles là, ça pourrait bien t'aller. Puis la voix qui va avec aussi. Rrrrh senssaaaasss.» dis-je parlant de celles de Minnie, je riais. Je regardais son assiette et lui piquais un légume. « C'est meilleur dans les assiettes des autres. » dis-je alors reculant doucement mon assiette pour ne pas qu'elle fasse pareil. Le jeu commençait. Je voulais la voir rire.


       
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() message posté Dim 11 Jan 2015 - 20:03 par Invité
Nous en avons tous le droit, même toi.

Nyx et Julius

Je me sentais fatiguée, mais j'avais l'impression qu'un nouveau jour allait arriver. Comme si la fin de ma course était proche. J'avais enfin pu parler, dire ces choses là que jamais de ma vie je ne croyais dire. Je me sentais en sécurité avec Julius, j'étais presque obligée de lui raconter, obliger de tout lui avouer, j'avais totalement confiance en lui. Mais mon histoire, j'avais l'impression qu'elle n'était même pas réelle, j'avais l'impression de raconter un épisode de série télévisé, je me rendais simplement compte de la gravité de la chose, maintenant. Presque 10 ans après. J'étais devenu une si différente jeune fille, j'avais totalement changée. Je n'étais plus du tout la même.

Après avoir posée le plat sur la table, je m'étais adossée au mur, en regardant un peu le plafond blanc, avant de tourner mes yeux vers Julius en me mordant la lèvre pour me retenir d'un cri surement. Je lui disais que le repas était prêt, mais au lieu de s'asseoir à table, il m'attrapa le bras pour m'attirer contre lui. Depuis que j'avais raconté mon histoire, je ne voulais pas expliquer quels sentiments passait dans ses yeux, mais c'était marqué sur sa face; il demeurait interdit, choqué, peut-être même triste. Mais là, son premier réflexe était de m'attirer à lui pour me prendre dans ses bras, des grands bras où je me sentais en sécurité, des bras qui me disaient tout ce que je voulais entendre dans ce silence où l'on pouvait peut-être seulement les larmes qui coulaient. Mon visage se posait sur le torse du jeune homme en m'accrochant au dos du tee shirt tout en humant son odeur qui ne me faisait rappeler encore plus mon père. J'essayais d'évacuer tout d'un coup, histoire de ne plus à avoir à montrer cet affreux spectacle à Julius. Il restait comme ça pendant un moment, sans bouger, comme pour me dire qu'il sera toujours là, pour moi, du moins c'est ce que je voulais espérer.

Après ça, il me fit un sourire chaleureux, sûrement pour me faire oulier toute ces emotions venus, trop d'un coup. Je ne pouvais m'empêcher de sourire à mon tour, le lachant alors qu'il balayait d'un coup de doigt, les larmes qui s'entassaient sur mes joues. « Mangeons. » J'avais un horrible sentiment, je ne voulais pas quitter cette chaude étreinte, mais j'avais faim, et je ne voulais pas le mettre mal à l'aise non plus. Il semblait déjà pas mal choqué. J'hochais le visage en souriant donc avant de m'installer alors que Julius nous servait à manger. J'entamais la première bouchée, alors qu'il prit la télécommande pour changer de chaine et tomber sur Mickey Mouse. « Je vais t'acheter ces oreilles là, ça pourrait bien t'aller. Puis la voix qui va avec aussi. Rrrrh senssaaaasss.» J'explosais de rire en l'entendant dire avant d'hocher légèrement le visage. « Je t’achèterai les oreilles de Mickey, ça sera plus marrant à deux ! » Je riais un peu en reprenant une autre bouchée, il était vraiment amusant et je savais qu'il faisait ça pour me faire changer un peu les idées, c'était chose réussi, j'explosais de rire à chaque phrase qu'il pourrait débiter. Je voyais sa fourchette s'approcher de mon assiette pour me voler un bout de carotte avant que mes grands yeux ne rencontrent les siens, pleine de malice. « C'est meilleur dans les assiettes des autres. ».

Je faisais semblant d'être choquée et offusquée alors qu'il avait déjà anticipée ma réaction lorsqu'il reculait légèrement son assiette. Comme si j'allais l'arrêter à là. Je me levais de ma chaise pour venir derrière lui, rapidement en attrapant son cou avec mon avant bras, toujours doucement pour ne pas lui faire mal en lui attrapant un bout de veau, le mangeant par le suite. « Effectivement c'est très bon même ! » J'explosais de rire en faisant la danse de la victoire, allant chercher mon assiette pour m'éloigner même de la table pour manger mon assiette, ça allait certainement pas se finir comme ça. Je le regardais, à mon tour avec malice, me mettant derrière le canapé, toujours pour essayer d'anticiper sa réaction, l'effet de l'alcool était plus tellement là maintenant, j'avais totalement l'usage de mes jambes. Je blindais ma bouche avec de la nourriture alors que mes joues se gonflaient comme un hamster, machant rapidement mes aliments. « Cherchez pas M. Hudson, je suis tellement plus forte que vous.. » Je disais ceci après avoir rapidement avalé mes aliments, d'un air ironique, avant de faire l'air de la fille m'enfoutiste et très professionnelle. « Qui peut battre la belle et intelligente Nyx Steele voyons ? » Je riais de ma propre bêtise en marchant toujours avec professionnalisme dans tout le salon par peur qu'il m'attrape par derrière ou quoi.



       
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