"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici [HOT] Il existe d'autres langages. (w/Nyx) 2979874845 [HOT] Il existe d'autres langages. (w/Nyx) 1973890357
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[HOT] Il existe d'autres langages. (w/Nyx)

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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 21:59 par Invité
Il existe d'autres langages.

julius & nyx

La seule chose qui m'aidait réellement depuis que je suis libéré de cet enfer, c'était la musique. Le violon, les instruments qui l'accompagnent, l'harmonie que ça donne. Rien ne pouvait mieux le calmer que ça. Mettre ses écouteurs, ces nuits où j'ai peur d'être de nouveau enfermé, dans le noir, et je pouvais m'endormir sans même y penser. Je n'avais pas besoin de ce psy, de ses conseils, non. J'avais besoin de ma musique, de mes rêves que mon oncle m'a volé en me kidnappant. Et surtout, j'avais besoin de retrouver ma soeur. Celle avec qui j'ai toujours tout partager, celle pour qui j'étais parti chez mon oncle, celle pour qui je m'étais fais kidnappé pendant trois ans. Celle qui croit qu'aujourd'hui je ne suis plus de ce monde. Celle qui déprime, celle qui a besoin de moi. Mais je ne savais pas comment faire. Il fallait que je me reconstruise avant de retourner vers elle. Je faisais du sport pour pouvoir la protéger et me protéger. Je refaisais de la musique pour ma propre construction. Le théâtre pour me faire de l'argent. Déménagement dans le dos de mon père pour la retrouver. Changer de prénom pour être officiel au nom de la société. Le psychologue pour faire croire à papa que je vais aller mieux. Enfin bon. On était encore loin du résultat final.

Ce soir, je jouais dans l'orchestre du conservatoire au théâtre dans lequel je travaillais. C'était un délice de pouvoir faire parti de cet orchestre. Le silence du public, les gestes du chef, les notes sortant de mon instrument, de celui de mon voisin, de son propre voisin etc. Un ensemble. Un groupe. Une équipe. Des relations humaines à travers la musique. C'est ça qui allait me sauver. Les dernières notes arrivaient sur ma partition et je me sentis encore une fois vidé. Le silence et la peur me reconquis avant que les applaudissements n'éclatent.

La salle se vida et je ne pouvais pas quitter cet endroit. C'était le seul dans lequel je pouvais oublier ce que j'avais pu vivre. Je disais au revoir à mes collègues, aux musiciens. Que je ne connaissaient pas, c'était par pur politesse. Mais ils m'aidaient avec leur musique. Alors je leur devais bien un peu de respect, un peu d'approche, même si ce n'était pas ou plus ma tasse de thé. Tout se vida, le silence reprit son cour. J'essayais de ne pas penser au silence de la cave de mon oncle, mais au silence artistique. Je me calmais en respirant fortement. Tout allait bien. J'étais dans un théâtre, dans un établissement que j'aimais. Puis, j'entendis un son. Des notes. Le piano dans la salle. Je suivais le bruit doucement, en faisant quelques petits pas de souris. Une jeune femme blonde, ayant posé son appareil de côté jouait sur le piano du conservatoire. C'était pas mal, on sentait une certaine souffrance dans ses notes. Une mélodie qui me touchait. J'attrapais mon violon au passage, je le prenais, j'attendais le bon moment, d'être imprégné de ses notes. Puis je jouais très doucement pour ne pas la brusquer. Je l'accompagnais dans son air. Ça résonnait dans le théâtre, c'était beau. Pas besoin de parler, pas besoin de vaincre mon problème social. La musique résolu tout. Je ne savais pas comment elle allait le prendre... J'espérais ne pas la brusquer.


       
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 22:42 par Invité
Qui connait l'histoire de Cendrillon ?

Nyx et Julius

Au jour d'aujourd'hui je suis une femme forte. Non en faite, c'est ce que je m'oblige à croire. Je suis loin d'être la jeune femme hyper forte, c'est juste que je ne le montre pas. Je ne veux pas qu'on me prenne par pitié, et puis, j'arrive à surmonter mon histoire grâce à la photographie.

Mon histoire ? Comment expliquer ce ressentiment, cette intrigue de la plus vague des manières ? Un aller-retour en enfer ou j'aurai priée auparavant d'y être restée. Ce qui est fait et fait, le meurtre de mes parents ne sont plus qu'un souvenir déjà lointain. Je n'ai plus à m'en rappeler. Malheureusement, chaque jours je trouve des choses qui me les rappellent, c'est tellement horrible et injuste..
Aujourd'hui, Mr. Johanson m'a envoyé un message en m'ordonnant d'emporter mon Canon et d'accourir au Théâtre pour prendre quelques clichés pour le magasine de la semaine. Je ne vais jamais à des concerts d'instruments, le temps m'en empêche rudement. Mais en rentrant dans cette salle, la symphonie m’ensorcela comme un conte raconté avec  tant d'enthousiasme, malgré que ce n'étaient que des instruments, on pouvait y entendre des paroles cachés et sublimement tristes, joyeuses, mélancoliques.. C'était une balade magnifique.

Mes mains prirent inconsciemment mon Canon qui prit des clichés aussi magnifiques les uns que les autres. C'était ça ma spécialité, ressortir le charme d'une chose banale et la rendre extraordinaire. Je crois que le temps était passé trop vite finalement car la longue balade touchait déjà - malheureusement- à sa fin. Et rapidement la salle se vidait de la population qui l’inondait quelques secondes auparavant. Mes jambes ne voulaient pas suivre le mouvement, mon subconscient avait remarqué le piano, noir, seul, comme s'il m'appelait et m'attendait pour que je vienne l'utiliser. C'était interdit mais il le fallait. La dernière fois que j'avais joué du piano remonte à la veille de la mort de me parents. Je jouais régulièrement , car papa trouvait que j'arrivais à mettre beaucoup d'émotions dans tout ce que je faisais, et ça m'encourageait, mais après le drame, la musique ne m’intéressait plus tellement. Mais, je ne savais pas pourquoi ni comment, mais il fallait que j'aille jouer un petit morceau.

Je posais mon appareil photo sur le piano lisse et brillant avant de m'installer sur le tabouret. Le piano se trouvait face à moi alors que mes doigts tremblotaient un peu. Il fallait que je surmonte mes peurs, il fallait que je surmonte tout ce qui me mangeait. Il le fallait tout simplement. Mes doigts composèrent la même musique que j'avais joué 16 ans auparavant. C'était une mélodie que papa avait lui-même composé, elle était douce et jovial mais je ne pouvais ne mettre que de la tristesse dans celle-ci, c'était indélébile. C'était mes émotions.

Plus je jouais, et plus je mettais de l'émotion alors qu'une sonorité se joint à ma balade, au départ je pensais que ce n'était que ma tête qui dérapait un peu, mais en faite non. Un jeune homme, grand avec des lueurs blondes dans ses cheveux, se tenait près du rideau bordeaux en velours, jouant du violon.  Mes doigts ne cessèrent pas la mélodie, mais lorsque celle-ci touchait à sa fin, je sentais que j'avais fais quelque chose de mal.

Mes jambes s'exécutèrent seules, je me levais en prenant mon appareil avant de passer outre le jeune homme qui me regardait, interrogateur avant que ma petite voix n'extirpe un "Désolée" sortit comme une évidence et je sortis de la pièce en mettant ma chevelure dorée en arrière, mais qui retombait aussitôt sur mes yeux azur, c'était inévitable finalement, je ne voulais même pas le regarder, par honte ? Peur ? Je ne sais pas vraiment.


       
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 23:43 par Invité
Tu parles à travers ta musique.

julius & nyx

Je ne sais pas pourquoi j'avais fais ça. Pourquoi je m'étais approché, j'avais pris mon violon et j'avais accompagné la jeune femme dans sa mélodie tumultueuse qui me touchait tant. Je n'aurais jamais du. Je ne suis pas doué avec les gens depuis mon retour dans la vie normale, je le sais très bien, alors pourquoi il fallait que je m'entête? Et pourtant, la mélodie m'avait tellement transporté, tellement touché que j'avais été guidé par elle. Elle m'avait fait bouger les jambes, les pieds vers le violon. Elle avait fait bouger ma main pour le saisir et jouer avec elle. L'accompagner. Discuter avec elle par la musique. Plutôt que par les mots qu'il m'était impossible d'utiliser. J'avais tenté, lors de la fin de sa mélodie, de lui faire comprendre que je partageais cette souffrance et que je la comprenais en sachant jouer les mêmes notes. Je ressentais chacune d'entre elles. Je revoyais mes heures passées à hurler, mes heures passées seuls à attendre un nouveau coup, mes heures à penser à ma soeur et à espérer qu'elle était heureuse malgré tout. Tout cela me revenait comme un coup de fouet. Tous les souvenirs revenaient un à un, jusqu'à la toute dernière note qui résonna longuement dans toute la salle. Nous n'étions plus que deux personnes totalement inconnues. Nous nous regardions. Je ne savais pas quoi faire ou dire, parce qu'encore une fois - ce n'est pas mon truc. Elle néanmoins su quoi faire car elle prit son appareil photo abandonné et passa devant moi, en partant, et s'excusa faiblement en passant.

Même si je n'étais pas doué, je ne pouvais pas la laisser sans aller sans avoir essayé. Je posais machinalement mon violon à son emplacement en la suivant avec hâte. Elle avait continué de jouer quand j'étais intervenu, elle ne s'était pas arrêté. Elle avait répondu à chaque notes, chaque intentions que j'ajoutais. Et elle s'était enfuie. Peut-être avait-elle le même soucis que Julius concernant les relations humaines. Je courais presque derrière elle. « Attendez! » dis-je. J'attendais qu'elle se retourne et je me lançais, sans trop réfléchir. « Je suis navré si je vous aie fais du tord... La mélodie que vous jouiez me parlait et je voulais partager cette sorte de souffrance musicale avec vous... Je ne suis pas très doué pour aller vers les gens et je pensais que la musique le ferait pour moi. Je ne voulais pas vous faire fuir. » lâchais-je très naturellement, je fus étonné de moi-même. J'avais laissé les mots se suivre les uns après les autres. Si je ne l'avais pas suivi et pas dit ces mots, je pense que je l'aurais regretté en fait donc, j'étais fier de moi, oui, d'avoir fait un pas vers elle. C'était un exploit pour moi.


       
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() message posté Lun 5 Jan 2015 - 0:31 par Invité
Je ne suis qu'un être humain parmi tant d'autres.

Nyx et Julius

Mes pieds semblaient lourdes. Heureusement qu'aujourd'hui j'avais décidé de mettre des UGG plutôt que des talons sinon je n'aurais pas supporté ce surplus d'émotions. Je réajustais mon cardigans camel en rangeant mon appareil dans son sac noire puis dans mon sac, aussi camel. Je faisais quelques pas en avant avant qu'une voix masculine m'arrête. C'était un ordre que mon corps se devait d’exécuter. Mon corps lui-même se tourna pour faire face à l'homme qui se tenait à quelques mètres en face de moi. Je pouvais maintenant mieux l'apercevoir, mes talents de photographe pouvait le décrire de la façon la plus détaillée au monde.

C'était un jeune homme à peine moins âgé que moi peut-être ? Il était bien plus grand que moi, peut-être un mètre quatre-vingt ou quatre-vingt cinq à tout craquer ? Par ses avants-bras découverts, je savais qu'il avait un corps finement musclé. Il avait une chevelure en bataille, certainement par le concert, elle avait de beaux reflets dorées et ajusté à tous ça, des yeux d'un bleu profond, comme si ces yeux pouvaient lire en n'importe qui. Alors que j'étais en train de le scruter telle une photographe qui n'a rien à faire. Sa voix me sortit de ma tâche professionnelle pour m'annoncer quelque chose qui m'étonna un peu.

"Je suis navré si je vous aie fais du tord... La mélodie que vous jouiez me parlait et je voulais partager cette sorte de souffrance musicale avec vous... Je ne suis pas très doué pour aller vers les gens et je pensais que la musique le ferait pour moi. Je ne voulais pas vous faire fuir."

Il est vrai que par cette mélodie nous communiquions, c'était même évident. Il savait ce que je disais, et je savais pertinemment ce qu'il voulait me faire passer. Forcément, au vu de ses prunelles, cet homme doit avoir un lourd passé, douloureux, il a du souffrir comme il a comprit la mienne. Je descendais de quelques marches pour le regarder plus intensément dans ses yeux. Il avait limite l'air heureux d'avoir pu parler sans problème. C'était marrant à voir, mais je comprenais ce qu'il devait se dire, j'étais pareille, j'étais pareille pendant plus de six ans. Je ne lui en voulais le moins du monde, pas à ce que je pense. Ma conscience trimbalait tellement de questions, de sentiments alors que mon visage, lui, ne montrait qu'un visage de glace, c'était horrible lorsqu'on ne me connait pas, on peut pas vraiment savoir, mais je suis comme ça.

"Souffrance musicale ? Ce n'est qu'une histoire vous savez ? Aujourd'hui et maintenant. C'est qu'une histoire qui se compose, qui s'est composé ou qui se composera. La souffrance en elle-même ce n'est qu'un sentiment, pourtant ça doit être le plus profond de tous, la musique ne peut pas tout dévoiler. La souffrance, et l'éclatement de celle-ci c'est certainement un chaos qui en laisse des séquelles derrière elle. Il n y a que votre coeur, votre corps, votre mémoire qui peut aussi bien la définir. Voyez-vous de quoi je parle ? Cette musique, pleine de souffrance que nous avons joué, c'est une histoire, la votre, la mienne. Peu importe. Tout dépend d'aujourd'hui de ce que vous allez écrire, jouer. Rien ne dépend de personne, tout dépend de vous, et rien que de vous. C'est vous qui composez le nouveau chapitre de cette épopée, personne n'a le droit de vous imposer un choix, ou de vous imposer une autre position. Ne laissez pas le passer vous tourmenter encore et encore. Ce n'est pas facile à dire, mais on en sort toujours vivant et plus fort, vous ne pensez pas ?"

Dis-je en haussant les épaules avec un petit sourire en coin. La vérité est que j'ai tout à fait compris quel poids il porte sur son dos. Je ne veux pas le décourager, au contraire, j'ai du mal a m'exprimer aussi, j'ai bien peur qu'il ne comprenne pas ce que je souhaite lui dire. Mes yeux se levèrent pour partir à la rencontre du protagoniste face à moi, il avait l'air plus ou moins perdu, perdu dans ses pensés, il avait un regard remplis de désarroi, de tellement d'émotions en même temps. Il me faisait penser à mon père sur le coup. Je n'oublierai jamais ce regard.

Puis d'un coup, je sortis mon appareil photo pour faire défiler des photos et retrouver celle du jeune violoniste avant de sourire d'un coup, c'était rare, mais face à mon appareil ça arrivait souvent. Je le tendis au grand blond avant que pencher mon visage sur le côté.

"Voilà, regardez comment vous êtes ? Voyez à quel point vous construisez un futur à vous, vous croyez en la musique, c'est important n'est-ce-pas ? Ne le remarquez vous donc pas ? Par des musiques joyeuses, des mélodies pleines d'espoir, vos yeux s’illuminent d'un magnifique sentiment. Ne lâchez jamais ça, ni cet espoir."

Je suis de nature comme ça. Conseiller. Je ne connais même pas cette personne, quelle honte. Je repris l'appareil en le fourrant de nouveau dans mon sac en remettant une nouvelle fois mes longs cheveux en arrière. C'était mauvais, trop mauvais même, je m'étais cru dans un film ou quoi. Mes jambes n'arrêtaient pas de trembler, c'était insupportable. Je regardais un siège avant de m'asseoir dessus, regardant le plafond, magnifique. Il était doré d'arabesque, toutes aussi belles les unes que les autres. J'essayai en fait de penser à quelque chose d'autre, j'avais limite peur que cet homme se moque de moi, manquerait plus que ça, déjà que j'ai un mal fou pour parler aux inconnus, manquerait plus que ça, nous verrons bien après tout.


       
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() message posté Lun 5 Jan 2015 - 10:41 par Invité
Tu parles à travers ta musique.

julius & nyx

Elle s'était retournée, m'avait fait face. Je pouvais la voir à présent parfaitement bien. Enfin, après avoir réussi à dire quelque chose. C'était déjà assez difficile pour moi, alors chaque choses en son temps. Je m'excusais si je lui avais fais du tord vu sa fuite. Pourquoi je faisais ça, moi-même je ne le savais pas. J'avais eu besoin de la suivre pour le lui dire. Et maintenant j'étais là, comme un idiot. Je ne sentais plus trop mon corps, engourdi par l'effort que je venais de faire d'aller vers elle et de lui dévoiler une partie importante de moi en jouant avec elle. Elle est blonde, ses cheveux sont assez longs et ondulent parfois. Elle doit être à peine plus âgée que moi mais je suis plus grand de taille. Elle a un nez parfaitement droit, des yeux bleus perçants. Elle était jolie, vraiment jolie je ne pouvais pas dire le contraire. Elle avait l'air de me détailler comme je le faisais, dans un petit silence qui pour une fois je me gênais pas, ne me rappelait en rien mon passé. En tout cas, j'avais vu juste dans sa mélodie, elle avait quelque chose physiquement, comme moi d'ailleurs, qui montrait qu'elle avait dû souffrir horriblement à un moment de sa vie. Cela se sentait dans sa musique. Tout comme dans la mienne.

Ce qui suivit, je ne suis pas sûr de le comprendre parfaitement. j'avais sûrement l'air un peu paumé. Elle me donnait visiblement un conseil concernant ce que je décidais de jouer, le fait que c'est moi qui le décidais et non pas la musique elle-même, je crois que c'est ce qu'elle voulait me dire. Elle voulait me faire rendre compte que j'étais le seul maître et que je décidais moi-même su sentiment que je faisais passer dans ma musique pour me construire. Mes yeux retrouvaient un peu de leur compréhension, enfin, j'espérais avoir bien compris. J'avais du mal à rester face à elle comme ça, je me sentais idiot en fait face à ce conseil. Plus que face à un conseil de mon psychologue. Peut-être que c'est parce que je n'ai pas partager quelque chose de si intense avec lui. Avec elle, si. Et elle me le relançait à la figure. Elle avait l'air d'avoir compris aussi que je souffrais d'un lourd passé. Mais si elle avait joué cela, elle aussi.

Je n'avais toujours rien dis, pas prononcé un sombre mot qu'elle me tendit son appareil. Je restais de marbre, un peu comme elle. Toutes mes pensées défilaient dans ma tête sans même qu'un détail de mon visage ne bouge. Elle me montrait une photo de moi, et elle souriait. Sur le coup, je la regardais plus elle que la photo. Son sourire était large et communicatif. Il me donnait presque envie de sourire moi aussi, ce qui n'arrivait jamais . Mes yeux se reposèrent sur l'appareil pour ne pas encore la faire fuir, et je me voyais en effet, les yeux illuminés par quelque chose de beau, qui n'avait rien à voir avec moi. C'était la musique écrite sur la partition, que je devais jouer qui me faisait cette chose là. Ce n'était pas moi-même, je ne me l'étais pas joué par ma propre initiative. Pourtant il y avait de l'espoir. L'espoir de trouver un chemin vers ma reconstruction. Un chemin vers Cassia, vers ma nouvelle vie, loin de cette cave, loin de mes peurs d'y être pour toujours enfermé.

La jeune femme s'asseyait ensuite, regardant le beau plafond qui nous surplombait. Pleins de références mythologiques à l'art, sous toute ses formes. Quelque chose de beau, qui donnait envie de sourire et d'admirer encore plus l'art humain. Il y avait les genres dans chaque coin de cet oeuvre, la tragédie, la comédie, le lyrisme, l'écriture. Je prenais place près d'elle, sans avoir encore prononcé quoique ce soit. Il faudrait bien que je me lance à un moment ou un autre. Je décidais de m'exprimer à propos de ce magnifique plafond.

« L'art est fait pour parler à tous. Nous communiquons à travers les oeuvres, les différents airs. Que ce soit au théâtre, à l'opéra, dans un orchestre ou à la danse et j'en passe. Tous les arts de la scène sont faits pour ne pas trop user de mots - il y a le contre-exemple du théâtre mais bon, parfois on peut passer une heure au théâtre sans qu'il ne soit dit grand chose et nous comprenons bien plus à travers un corps. » Je baissais mes yeux du plafond, la regardant à nouveau, prêt à refaire face à mon problème de communication. « Je ne sais pas si j'ai bien compris votre raisonnement. Mais selon vous, il faudrait que je choisisse une mélodie comme celle de l'orchestre pour me construire un avenir plus vivant... Mais je ne pense pas que ça marche comme cela. Je ne faisais qu'espérer, vous l'avez dit vous-même. J'espère qu'un jour je jouerais une mélodie aussi heureuse de mon propre chef. Mais ce que je joue c'est ce que je ressens. Je ne peux pas me voiler la face. Certes la musique m'aide énormément à m'évader, à me rendre plus fort mis, ce n'est qu'un petit tremplin le reste ne se fera pas comme ça. Et puis, vous aussi vous jouiez cette mélodie. Vous jouiez votre profonde tristesse, tout comme moi. Pensez à ce que vous venez de me dire, car je pense bien que votre conseil me va tout aussi à moi qu'à vous, en réalité. C'est plus facile à dire qu'à faire, hmm... » Sur le coup, je ne la conseillais pas, car elle l'avait fait toute seule en fait. Je comprenais son raisonnement mais en effet, c'était plus facile à dire qu'à faire. « Vous faites de très belles photos, d'ailleurs. » ajoutais-je en changeant de sujet, mais un talent est fait pour être félicité. Je la regardais, en souriant doucement. Ce n'était pas tellement mon genre mais, je ne voulais pas qu'elle le prenne mal, que je vienne de retourner son discours à elle-même. Elle avait fait exactement la même chose que moi. Jouer tristement et sourit en entendant quelque chose de joyeux. Mais ce n'est pas nous, pas encore du moins. On était dans "le même sac". Même si j'ignorais et elle ignorait la cause de notre souffrance. Nous étions deux êtres froids et éloigné de la société, usant de l'art pour nous-même.


       
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() message posté Lun 5 Jan 2015 - 20:29 par Invité
Je ne suis qu'un être humain parmi tant d'autres.

Nyx et Julius

Je regardais profondément le mur, me rappelant que ce soir il y avait un soirée organisée par mon boss. Mr. Johanson était vraiment un type qui aime les choses du style, à faire des soirées pour rien. Quoique cette fois-ci il veut fêter les 15 ans de la société, bonne initiative peut-être ? Ce trentenaire est vraiment perspicace quand l'envie lui vient, et le pire c'est qu'il oblige tous ses employés à venir, c'était vraiment pas mon jour. Mais au fond de moi j'étais heureuse, cette nuit je n'allais pas rester à la maison, seule à me morfondre. La rauque voix du jeune inconnu me sortit de ma rêverie.


« L'art est fait pour parler à tous. Nous communiquons à travers les œuvres, les différents airs. Que ce soit au théâtre, à l'opéra, dans un orchestre ou à la danse et j'en passe. Tous les arts de la scène sont faits pour ne pas trop user de mots - il y a le contre-exemple du théâtre mais bon, parfois on peut passer une heure au théâtre sans qu'il ne soit dit grand chose et nous comprenons bien plus à travers un corps. »

J'étais totalement d'accord avec ça, puisque pendant un long moment, six ans, je ne parlais pas directement, je m'exprimais à travers mes photos, mes écris, mon art. J'étais totalement d'accord, la musique pour moi c'était plus d'actualité, je ne pouvais me résoudre à m'exprimer à travers la musique. Je ne l'ai fais que grâce à la photographie.

« Je ne sais pas si j'ai bien compris votre raisonnement. Mais selon vous, il faudrait que je choisisse une mélodie comme celle de l'orchestre pour me construire un avenir plus vivant... Mais je ne pense pas que ça marche comme cela. Je ne faisais qu'espérer, vous l'avez dit vous-même. J'espère qu'un jour je jouerais une mélodie aussi heureuse de mon propre chef. Mais ce que je joue c'est ce que je ressens. Je ne peux pas me voiler la face. Certes la musique m'aide énormément à m'évader, à me rendre plus fort mis, ce n'est qu'un petit tremplin le reste ne se fera pas comme ça. Et puis, vous aussi vous jouiez cette mélodie. Vous jouiez votre profonde tristesse, tout comme moi. Pensez à ce que vous venez de me dire, car je pense bien que votre conseil me va tout aussi à moi qu'à vous, en réalité. C'est plus facile à dire qu'à faire, hmm... »


Mes sourcils froncèrent et ma bouche grimaçait sous cette remarque. Il était clair qu'on ne pouvait être hypocrite, je pensais qu'il m'avait sûrement mal compris. Mais il avait raison de dire que moi aussi, je jouais de cette triste musique. Mais c'était une erreur, rien qu'une erreur, je n'aurais jamais dû toucher ce piano. Je n'aurai jamais dû jouer la musique de Papa, j'aurai dû me contrôler comme je le fais toujours. Mes yeux étaient perdus dans le plafond aux nuances d'or et de marron glacé.

«Vous savez ? Je disais simplement d'arrêter d y penser constamment, je connais la douleur, je sais que la reconstruction de soi-même est dur, c'est dur. Mais je veux juste vous expliquer qu'y penser au passé ne vous arrangera en rien, je sais, on se pose toujours des questions sur nous-même et on doute de nos capacité. Mais si vous et moi sommes là à en parler, c'est que finalement...»

Mes yeux regardaient mes mains, toujours perdus avec une nuance de tristesse, peut-être ? Avant de souffler d'une manière comme si c'était évident, à la limite du murmure.

« Je ne suis pas parvenue à passer au dessus. »

C'était clair, mais mes yeux reprirent rapidement de leur éclats avant de tourner vers ceux du personnage qui se tenait à coter de moi. Il était vraiment beau, ses traits étaient si fins et si bien dessinés, comme un mannequin et ses yeux étaient aussi pénétrant que jamais je n'en ai vu jusqu'au jour d'aujourd'hui. Son compliment me donna une baffe. C'était très rare qu'on m'en fasse, qu'on complimente ma passion. A vrai dire, c'était très banal la photographie d'après ce que j'entend autour de moi. Donc ça me faisait très chaud au cœur. Je savais que mes joues devaient rosir par l'étonnement et la phrase flatteuse.

« Merci, c'est gentil.

Un petit sourire s'afficha sur mon visage avant de remettre mes cheveux en arrière, un tic quoi. Je regardais l'heure qui était assez avancé, je devais me préparer pour la soirée. Mister Johanson est vraiment chiant, il nous oblige même à arriver à l'heure, c'est plus un travail qu'une soirée finalement. Puis une petite idée me vint en tête.

« Oh ! Ce soir j'ai une soirée organisée par mon boss, ça vous dirait de vous joindre à moi ce soir ? Je n'aime pas être seule, surtout à ces soirées, puis.. Je préfère être accompagnée que de rester seule. Ça se déroulera hum.. A la City, au Nightjar. Ça vous dirait ?  »

C'était clair que je ne le connaissais à peine, mais il ne pouvait pas être pire que ceux que je connaisse, il avait un visage assez innocent. Et puis, il partage quelque chose que j'ai aussi, je ne sais quoi, mais j'arrive à le comprendre et lui de même, je ne m'attendais pas vraiment à une réponse positive mais je faisais de grands efforts, d'habitude, et par mon caractère, je ne lui aurais même pas adressé un regard. Je le regardais toujours dans ses yeux, en attendant un réponse..


       
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() message posté Lun 5 Jan 2015 - 21:42 par Invité
Tu parles à travers ta musique.

julius & nyx

Elle m'avait fait part d'un conseil que je n'oublierais sûrement pas. Je pensais ne pas l'avoir compris mais apparemment, ça allait. Je préférais encore parler que de dire que je pensais ne pas avoir bien saisi. Déjà que j'ose à peine ouvrir la bouche alors si c'est pour ne rien comprendre, j'étais condamné. Il semblait que je ne m'en était sorti pas trop mal jusque maintenant. J'essayais de prendre un peu plus d'assurance, en vain. Je réfléchissais dix ans avant de sortir un mot et ça m'arrachait la gorge.

Pourtant, je lui répondais ce que je pensais de l'art en général. Et du rapport entre nous et l'art. Je lui renvoyais l'ascenseur, aussi, en lui disant que ce conseil qu'elle venait de me donner valait aussi bien pour moi que pour elle, puisqu'elle avait partagé ce moment. D'ailleurs, elle n'a pas vraiment aimé ce retournement de situation, je m'en doutais. Je vis ses sourcils se froncer et sa bouche former une petite grimace qui ne fut pas invisible. Je m'en voulais tout de suite d'avoir ouvert cette maudite bouche. Je la refermais aussitôt et me jurais de ne plus dire un mot aussi stupide. Elle regardait au plafond sans relâche. Et moi je m'auto insultais dans ma tête.

Tout ce qu'elle ajouta montra bien qu'elle ne connaissait pas ma situation. J'étais comme mort pour tout le monde. Alors me poser des questions sur moi-même.. Ce n'était pas tellement ça. Je ne pouvais pas me poser de questions sur rien. Je ne pouvais pas non plus me reconstruire car c'était impossible. Il fallait que je me construise, simplement. On avait fait table rase de ma vie. Mon oncle avait pris mon envie de protection, mon sentiment de sécurité, mon développement adolescent et culturel, ma pureté, ma peau par ces cicatrices, mon innocence. Il m'a tout pris. Et mon père m'a retiré la vie. Ces pensées, qui avaient eu le don de me faire jouer avec mes mains et descendre mes yeux vers elle, furent balayées par l'intervention de la jeune femme. Elle murmura finalement qu'elle non plus, n'était pas passer au dessus. Je la regardais alors d'un coup, relevant le regard. Elle fit de même au même moment. C'était étrange. J'avais compris qu'elle n'aimait pas qu'on lui donne des conseils, mais là c'était d'elle-même qu'elle l'avait conclu. « Peut-être que finalement, vous ne devriez suivre que vos propres conseils... » dis-je associant cette phrase avec un léger sourire à but apaisant. « Et moi-même, j'essaierais de me rappeler de ces mots en temps voulus.  » ajoutais-je au cas où elle le prendrait mal, une nouvelle fois, avant de me refaire une guerre civile dans ma tête.

Mon compliment l'étonna, apparemment. Car ses joues rosirent. C'était mignon, elle ne devait pas avoir l'habitude. J'étais de nature à tout de même dire ce que je pensais quand c'était tout à fait bénéfique et là, je ne m'étais pas trompé pour une fois. Cela lui avait fait plaisir. Je faisais un mini pas en avant avec ceci. C'était idiot, un pas microscopique mais un début tout de même. Ensuite, elle me gratifia d'un nouveau sourire très appréciable. Je lui rendis. Elle avait un de ces sourires rares, très agréable et communicatif.

D'un coup, elle me proposa quelque chose qui m'étonna fortement. Elle m'invitait à une soirée organisée par son boss dans la soirée même. C'était très étrange. Cela me gênait, parce que c'était son boss et donc c'était important pour elle, pour son image. Ensuite parce qu'elle venait tout juste de me rencontrer, et qu'elle ne savait rien de moi. Je n'étais rien d'un psychopathe ou quoique ce soit mais enfin, elle aurait pu le croire. J'avais les yeux ébahis. Cela me touchait aussi finalement, parce qu'elle me faisait tout de même assez confiance et, devait apprécier ma compagnie pour me la proposer. Je souriais finalement. Il fallait que je prenne des initiatives, que j'arrête de me cacher dans un coin. Et puis, cette jeune femme était vraiment très intéressante, j'avais envie de la connaître davantage. « Pourquoi pas? Soyons fous... Je ne vais pas vous laisser y aller seule, surtout en présence de votre patron. Quelle heure précisément?  » Je me doutais qu'en présence du boss, il fallait être bien à l'heure. J'avais même envie de lui proposer de passer la prendre mais, cela ferait un peu tout much peut-être, je n'osais pas. Puis, je me rendais compte d'un détail non sans importance. « Au fait, ravi de vous rencontrer, je m'appelle Julius Hudson.  » Je lui avais donné naturellement mon vrai prénom. Je n'ai pas dis, comme depuis cinq ans, Tobias. Mais Julius. Elle me connaissait vraiment par ce prénom. Elle ne pouvait pas s'en douter, mais pour moi, c'était important.


       
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() message posté Lun 5 Jan 2015 - 22:21 par Invité
Je ne suis qu'un être humain parmi tant d'autres.

Nyx et Julius

Il essayait de se rattraper. C'était marrant un peu. Je le regardais toujours en me disant que son regard doux me faisait étrangement penser à celui de mon père, c'était rassurant. C'est la première fois que je souris autant en une seule journée, c'était vraiment incroyable même.

« Pourquoi pas? Soyons fous... Je ne vais pas vous laisser y aller seule, surtout en présence de votre patron. Quelle heure précisément? »

Je souris de nouveau. Finalement c'était pas croyable quoi. Cette fois-ci je mis mes longs cheveux sur le côté, pour me tourner vers lui afin de mieux l'apercevoir. C'était déroutant, comment il est possible d'avoir des traits aussi raffinés et splendide ? C'est limite un pêché. Ses cheveux en bataille sur son front n’arrangeait rien à ça, il ferait un magnifique mannequin c'est clair et net.

« Oh vraiment ? Je suis heureuse de l'entendre. Et bien la soirée débute à 19h, je crois.. »

Je sortis mon smartphone pour regarder le message en fronçant légèrement le sourcil en lisant la dernière phrase que le boss avait envoyé, il était vraiment .. Pervers et narcissique ce type. Je relevai mes yeux en verrouillant le cellulaire.

« 19h30 en faite. Par contre..? On se rejoint directement la-bas je présume ? »


Je ne voulais pas l'embêter à le faire venir me chercher, j'étais déjà empotée de l'avoir invité de cette manière là. Manquait plus que je lui dise qu'il vienne me chercher, ça serait la cerise sur le gâteau. Je réfléchissais à comment m'habiller et me maquiller. Récemment, j'avais acheté un robe noire en satin, malgré qu'il faisait froid, elle était trop magnifique pour que je ne la porte pas, et puis un manteau par dessus et ça fera amplement l'affaire. La salle était déjà chauffée. C'est une robe à dos nu qui épousait bien les formes qu'il fallait, c'était vraiment une robe pour soirée quoi. Je savais que le boss s'en mordra les doigts en me voyant accompagnée , surtout avec cette robe et qu'il ne puisse rien faire, ni rien dire. Je m'en languis.

« Au fait, ravi de vous rencontrer, je m'appelle Julius Hudson. »

Sa présentation me ramena sur terre. Julius ? C'était un nom pas commun et original, mais le mien ne manquait de rien, tellement original que j'en avais honte, surtout lorsque l'on connait sa signification.

« Enchantée, je suis Nyx.. Enfin, Kayla. Kalya Steele. Appelez moi Kayla, mon prénom hors du commun est un peu déroutant. »

Je ris nerveusement, en faite, ma mère adorait l'histoire, c'était une fan inconditionnelle de la mythologie grecque, et mon père un fan de la musique. J'ai eu le droit au prénom de la déesse grecque; Nyx, déesse de la nuit et Kayla, de mon père, il n'avait aucune signification particulière, il trouvait juste que sa sonorisation allait bien avec mon visage de bébé. Il était vraiment pas croyable des fois. Je me levai doucement du siège qui est malgré tout, très confortable avant de tendre ma carte ou se trouvait mon nom, prénom, toute les infos nécessaires tel que l'adresse, le numéro de téléphone. Une carte pour le travail quoi.

« Tenez, ma carte, si vous ne trouvez pas la salle, contactez moi surtout n'hésitez pas. »

Je le regardais toujours dans ses yeux, je ne pouvais m'en détacher, de ce bleu si profond et de se regard rassurant qui me faisait tant penser à mon défunt père. Il fallait que j'arrête de rêvasser, mais la chose qui m'étonnait le plus est que nous avions bien parler pendant un long moment sans un gros blanc, c'était une première ! Mon moi intérieur applaudissait l'exploit.


       
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() message posté Lun 5 Jan 2015 - 23:07 par Invité
Je serais ravi de t'accompagner.

julius & nyx

J'avais accepté sa proposition, non sans hésitations. Je pesais le pour et le contre et finalement, j'optais pour la solution du oui. De toute façon, je ne risquais plus rien, et puis elle m'intriguait. J'avais envie de la connaître et dire non ne ferait que de séparer nos deux chemins. Je ne sais pas pourquoi je lui portais tant d'intérêts. Je lui demandais l'heure précise, pour être sûr de ne pas être en retard. Je ne voulais pas la décevoir, encore une fois. Je savais déjà qu'elle n'aimait pas les conseils, et qu'elle avait rarement de compliments. Tcheck. Je voulais savoir autre chose. Elle me confirma 19h30. Je savais où était l'endroit dont elle parlait, ce qui serait un avantage pour ne pas être en retard. Puis, elle releva son envie de venir la chercher. J'hochais la tête sans rien dire, histoire de ne pas mentir. J'avais envie de venir la chercher, mais ce serait demander son adresse, et ça j'en étais incapable. Je souris très légèrement, gêné.

Je réfléchissais à ma tenue d'un coup. Il faudrait que j'en jette. Je ne connais pas son milieu professionnel mais, elle avait un charme et une beauté folle. Je savais qu'en robe elle serait... époustouflante. Je réfléchissais à mon plus beau costume qui avait été mis au pressing récemment, ça ce serait parfait. Je fus rassuré de retrouver au moins ça dans ma tête, après il faudrait que j'assure arrivé là-bas. C'était le plus gros de mon travail sur moi, en fait. Le costume ferait très bien, mais ce qui sort de ma bouche... ce n'était pas aussi évident.

Puis, je me présentais. Je m'étais rendu compte que nous ne savions même pas nos identités, ce qui était gênant pour se retrouver ce soir et même pour partager quelque chose. Je trouvais ce phénomène humain étrange mais, le prénom était indispensable à une relation humaine quelqu'elle soit. Elle me donna le sien, le changeant sur le coup. Après Nyx, un prénom très original et pleins de sens, elle me donna Kayla, un peu plus courant, qui allait un peu moins bien sur son visage, je trouvais.

« Comme vous voulez, je préfère Nyx personnellement. Mais ce sera Kayla, enchanté. » Je lui souriais. Encore. C'était incroyable. Je ne souris jamais ainsi. C'était vraiment très communicatif. Elle eut un rire nerveux. Puis elle se leva du siège sur lequel elle était pour me tendre un petit bout de carton que je pris. Très officiel. Il y avait son nom, numéro, adresse. Tout ce qu'il fallait pour être très pro. Je lui souris, relevant mon visage de la carte de visite. « Je connais bien cette salle, en fait... Et je n'osais pas vous demander pour venir vous chercher pour ne pas vous demander votre adresse mais... Finalement, je vous prendrais vers 19h10, ça vous va?  » dis-je alors en levant momentanément la carte pour signifier que maintenant j'avais son adresse postale pour venir la prendre. Il n'y avait rien de plus normal pour un homme partageant une soirée avec une femme, enfin, c'est ce que mon père m'a appris des bonnes manières de gentleman, alors que je n'avais pas pu les apprendre à l'âge requis. Je lui souriais. « A tout à l'heure  » dis-je avant qu'on ne se sépare.

Une fois chez moi, je déboulais dans mon armoire pour prendre ce costume parfaitement taillé, lavé et repassé qui irait très bien pour l'occasion. La veste était bleu foncé et noir, chemise blanche et cravate noire, ceinture noire et chaussures noires. Je prenais une bonne douche, parfum, déodorant. Je n'avais pas pris soin de moi pour une occasion depuis... heu toujours en fait. Ou peut-être à ce bal au collège. Mais bon, ça ne compte pas. Je mettais ce costume, je me relookais une fois dans le miroir avant de prendre clef de voiture, porte feuille noir et montre de luxe que papa m'avait offert et je filais la chercher. 19h10 tapantes j'étais garé devant l'adresse indiquée sur la carte de visite. Je sortais de la voiture, prêt à lui ouvrir la porte passager.


       
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() message posté Lun 5 Jan 2015 - 23:40 par Invité
Je ne suis qu'un être humain parmi tant d'autres.

Nyx et Julius

Il avait prit le petit papier en le scrutant. C'était vraiment ma carte pro quoi, je pense que c'était assez formel de la lui passer, mais au moins je suis sûre qu'il avait mes informations au cas ou.

« Comme vous voulez, je préfère Nyx personnellement. Mais ce sera Kayla, enchanté. »

J'écarquillais légèrement les yeux à cette révélation, personne ne m'appelait Nyx, enfin si, mais au bureau on m'appelait Kayla, il n y a que le boss pour sortir "Nyx" avec un ton des plus sous-entendu que je ne connaisse. Enfin bon. Il fallait que j'arrête de penser à cet abruti avant que de la fumé de sorte de mes narines si sa continue. Je pensais de nouveau à ma tenue, il fallait absolument mettre cette robe, des talons et peut-être quelques accessoires ? De toute manière, il fallait que je me mette au top, à ce que j'ai compris, il y aura des photographes de renommés, je devais faire bonne figure, même si je n'allais pas trop leur parler ou quoi.

« Je connais bien cette salle, en fait... Et je n'osais pas vous demander pour venir vous chercher pour ne pas vous demander votre adresse mais... Finalement, je vous prendrais vers 19h10, ça vous va?  »

Peut-être lisait-il dans mes pensées finalement ? Je souris légèrement en hochant mon visage que je penchais légèrement sur le côté.

« Ce n'est pas un soucis ! Oui aucun problème, pour 19h10, je file me préparer alors, à ce soir, Julius. »

Je me hâtais rapidement pour rentrer en voiture. Je balançais mes habits sur mon lit pour aller rapidement me doucher. Une rapide douche, avant de m'hydrater un peu avec de la crème. Je regardais ma serviette autour de mon corps avant de me poser devant mon miroir, séchoir et brosse à la main. J'avais de longs cheveux mais discipliné, c'était plus ou moins rapide de faire un brushing en ondulant bien mes pointes comme je le fais si souvent. Par la suite je mis mes sous-vêtements et finalement ma délicate robe noir en satin et légèrement brodé au bustier. C'était un parfait dos nu, une magnifique robe qui montrait magnifiquement bien les courdes de la personne qui la porte et qui descend jusqu'a un peu plus haut que le genoux. Je me regardais dans le miroir avant de jurer. "Merde ! Le maquillage !" Je me surpris par la rapidité d'attraper mon mascara et mon eye liner que j'appliquais rapidement par habitude, et finalement le mascara. Pour terminer mes yeux, j'appliquais une petite poudre blanche aux coins de mes yeux pour agrandir mon regarde azur. Et voilà, un petit coup de parfum, une touche de rouge à lèvre rose pâle et c'en était fini pour la partie make-up.

Il ne manquait que quelques accessoires, j'optais pour un petit collier avec un diamant, le collier était tellement fin que l'on voyait seulement le diamant au milieu de ma clavicule. C'était le charme de ce collier en faite. Et bien entendu, il était déjà 19h10 puisque j'entendis une porte de voiture claquait. J'étais vraiment à la bourre c'est horrible. Je mis rapidement mes talons en prenant mon manteau sur mes bras, qui finalement n'allaient pas sur mes épaules pour le moment, avant de sortir et de fermer la porte derrière moi.

Devant moi se tenait une... Beauté fatale ? Il devrait être interdit par la loi, ça devait être interdit d'être aussi charmant quoi. J'avançais doucement pour ne pas trébucher, tout en le regardant, le souffle couper. J'arrivais face à lui avant de sourire doucement.

"Bonsoir, le costume vous va à merveille."

Je le regardais de nouveau dans ses yeux, alors que le froid tapais sur mon dos nu. Je me retournais légèrement pour mettre mon manteau afin de ne pas attraper froid. J'étais sillonnée sur place, c'est le cas de le dire.


       
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