Je lui avait demandé si elle voulait mettre Dylan au lit pour être gentil, parce que je savais très bien que ca ne devait pas être facile pour la petite d’être chez un inconnu aussi tard, elle était sûrement très fatiguée. Olympe connaissait mon appartement, elle y avait passé de nombreuses nuits. C’était comme si c’était le sien. Elle entra naturellement dans le hall, et j’eus à peine le temps de fermer la porte que déjà elle avait rejoinds le salon. Elle s’était assise sur le canapé et avait déposé sa fille sur ses genoux. Elle lui avait tendu un petit lapin blanc, sans doute son doudou, qu’elle avait sortit de son sac à main. La petite fille avait alors sourit. Elle lui avait retiré ses chaussures et son manteau, et les avaient mis dans son sac tout en en sortant une petite couverture et un oreillé. Je me dis que ce n’était pas la peine, j’en avais à la maison, elle aurait pu m’en demandé, mais je la comprenais. Je suppose que si je lui avait donné une couverture la petite l’aurait sans doute refusée, elle ne me connaissait pas, ou du moins, pas encore. Olympe l’allongea sur le canapé et lui dit qu’elle allait passer à table, avec moi, et qu’elle ne serait pas moin ; La petite fille acquiessa. « Si tu as faim, dit le moi, je te donnerais à manger, d’accord, et si tu as peur de moi, dit le à ta maman ! » Je souris. Je ne voulais pas qu’elle ai peur de moi, après tout, c’était ma fille. Nous n’eûmes pas le temps de passer à table que déjà la petite fille dormait paisiblement. Olympe se tenait debout devant moi. J’attrapais ses mains dans les miennes. « Je penses qu’on devrait parler, seul à seul, je ne pense pas que la petite ai besoin d’entendre ce qu’on va se dire ... Tu ne crois pas ? » Je la tirais jusqu’a à la cuisine. « Oui, j’ai compris qui est Dylan, elle est ma fille. Je me suis demandé si je t’en voulais, ou si j’avais de l’empathie pour toi, mais en fait, j’ai plus d’empathie pour toi que ce que j’ai de colère envers toi. Je t’en voulais de ne pas me l’avoir dit plus tôt, mais je me rends bien compte que ça n’a pas dû être facile pour toi. Gerer ca toute seule ... J’aurais dû être là, je suis vraiment désolé ... Mais une chose est sûre, je compte bien rattrapper le temps perdu ! Tu m’as beaucoup manqué et ce manque n’a fait qu’amplifier les sentiments que j’avais envers toi, alors ce soir je te demande de bien vouloir sortir avec moi, pour la seconde fois, et cette fois sera la dernière car plus rien ni personne ne pourra nous séparer. Tu veux bien ? » Je venais de lui dire tout ce que j’avais sur le coeur, et ce n’était pas facile du tout. Je ne voulais pas qu’elle m’envoie sur les roses , je ne pourrais pas le supporter.