"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Forgiveness never comes alone [PV April] 2979874845 Forgiveness never comes alone [PV April] 1973890357
-50%
Le deal à ne pas rater :
[Adhérents Fnac] -50% Casque Pro Gaming HyperX Cloud Alpha Noire et ...
49.99 € 99.99 €
Voir le deal


Forgiveness never comes alone [PV April]

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 17 Juin 2015 - 19:34 par Invité
Forgiveness never comes alone [PV April] Tumblr_nb4jinOURZ1sqezzko1_500A peine descendu de l'avion, j'avais l'impression de prendre un nouveau départ. Cette petite escapade en Californie m'avait ouvert les yeux. Après avoir fait un pas en avant vers la réconciliation avec Roméo, je devais maintenant faire amende honorable auprès d'April. Elle devait avoir eu le temps de ruminer sa colère, et si je me prenais une autre baffe, tant pis pour moi après tout. Ce job a New York était un vrai rêve, il m'aurait enfin libéré de l'emprise de mon père, mais on ne fait pas toujours ce qu'on devrait faire dans la vie. J'avais envie d'encore tenter ma chance à Londres. J'avais laissé les choses mal tourner, mais je ne comptais pas faire deux fois la même erreur. Un sourire sur les lèvres et un tout nouveau bronzage en place, je subissais un vrai choc thermique en plus du décalage horaire. J'enfilais rapidement ma veste, repensant à ces journées passées à surfer sur la plage, en pensant à tout sauf au boulot, à mon frère ou à quiconque d'ailleurs. Un peu d'introspection m'avait fait le plus grand bien, maintenant e comprenais qu'il fallait que j'arrête de jouer les égoïstes et de ne penser qu'à mon propre bonheur. Roméo avait le sien de son côté et je n'avais pas le droit de gâcher celui d'April non plus. Elle méritait que je m'excuse, même si nous n'avions jamais été vraiment en couple, je tenais à elle. Je ne pouvais pas l'expliquer, ce n'était sans doute pas de l'amour, mais de l'affection. Pour toutes ces soirées passées en sa compagnie à boire, à boire mon désespoir, elle devait au moins entendre de ma bouche que j'étais désolé que tout ce soit passé si mal. Moi qui pensais enfin être prêt à me ranger et à arrêter de faire le con, j'avais mis une fois de plus les pieds dans le plat. Demandant au taxi de me conduire jusqu'à chez elle, je changeais bien vite d'avis me rappelant qu'elle devait sans doute être en train de travailler au bar à cette heure-ci. Je regardais le paysage défiler devant mes yeux au travers de la vitre, ne pensant à rien d'autre qu'à cette nouvelle vie qui m'attendait. Mon patron m'avait surpris en acceptant ma décision de rester à Londres malgré cette proposition en or qu'il m'avait faite. Il m'avait dit qu'il me considérait comme son propre fils et qu'il ne pouvait pas décemment m'obliger à faire quelque chose dont je n'avais pas envie. A ce moment très précis j'avais eu envie de le prendre dans mes bras et de le serrer bien fort. Voilà comment devrait être un véritable père, encourager ses enfants en leurs donnant différentes opportunités, mais les laissant décider ce qui au final leur convient le mieux. En plus de ça, il m'avait donné le boulot de directeur adjoint de la boite qui venait de se libérer, car oui puisque j'avais refusé le job, il avait envoyé un de ses plus fidèles associés sur place. C'était du gagnant-gagnant au final.

Lorsque la voiture s'arrêta mon cœur se mit à cogner contre ma poitrine à l'idée de la revoir. J'avais du mal à me dire que c'était réellement finit entre nous. C'est vrai, comment pourrais-je me faire pardonner d'avoir joué les enfoirés par excellence. Je lui disais que tout allait bien, je lui faisais miroiter le début d'une relation et au final simplement parce que j'avais eu une engueulade avec mon frère je me retrouvais à l'autre bout de l'Atlantique. C'était tout sauf juste envers elle qui n'avait rien fait d'autre que de me soutenir depuis que je la connaissais. Une fille vraiment géniale qui méritait un mec aussi génial qu'elle. En somme quelqu'un de bien mieux que moi. Je me rabaissais un peu pour une fois, mais j'étais seulement réaliste. Oui c'est vrai, pourquoi me mentir à moi-même ? J'avais essayé et j'avais perdu, on ne pouvait pas être bon dans tous les domaines après tout. Même si mon discours était presque complètement préparé, j'hésitais à aller la rejoindre… je ne voulais pas lui causer de problèmes au boulot, et surtout pas causer une scène devant d'autres clients, j'avais déjà assez eu d'esclandre publique pour un moment. J'attendis donc là, assis sur un banc face à l'entrée qu'elle sorte enfin. Elle devait sans doute finir d'ici une demi-heure d'après ma montre.

Au bout d'une demi-heure, je vis enfin la porte s'ouvrir, laissant s'échapper une petite foule de gens, suivit d'April, toujours vêtue de son uniforme, elle était exactement comme dans mes souvenirs. C'était comme ça que je voulais me rappeler d'elle, pas comme de la fille qui m'avait mis une gifle avant de me foutre dehors. Alors que je me levais pour aller la rejoindre, je sentis tout à coup quelques gouttes me tomber sur la tête, puis sur le nez une fois que j'eus levé le visage vers le ciel. Génial, il ne manquait plus que ça pour parfaire au tableau. April ! April ! Criais-je presque pour qu'elle puisse me distinguer parmi la foule. J'avais les mains dans les poches de ma veste en cuir, je la regardais à l'autre bout du trottoir, sans oser bouger. Elle allait surement être ravie de me revoir.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 18 Juin 2015 - 2:32 par Invité

Forgiveness never comes alone
Un jour de plus, sans savoir quoi faire de ce bébé qui grandit dans mon ventre. Instinctivement je passe la main sur mon estomac, même si au bout d’un mois rien ne change physiquement. Mais de le savoir m’a perturbée, depuis une semaine je suis perdue. Le test de grossesse et la prise de sang m’ont achevée. Je n’arrive pas à savoir si je dois avorter ou bien le garder. Mais le garder et l’élever seule, je ne suis pas sûre que ce soit l’idée du siècle. Surtout que je n’ai pas encore fini mes études et que je bosse en tant que serveuse dans un bar. Pas vraiment le meilleur moment pour un bébé. Malgré ça je sais que j’ai de quoi l’élever, bien que mes parents pèteraient surement un plomb si ils me savaient enceinte à mon âge. Pas que l’on soit pieux ou quelque chose dans ce genre, mais tout de même, pas mariée et sans stabilité, je vois d’ici la tronche que mon père tirerait. Et ma mère tomberait surement dans les pommes, bon elle serait ensuite contente d’être grand-mère, mais que bien après hein. Je ne sais pas pourquoi je pense à ça alors pour l’instant personne ne va être grand-mère, ni maman. Mon dieu. Moi, maman ? Mais je suis encore qu’une enfant. Il paraît que l’on a neuf fois pour s’y habituer, pour grandir en accélérer pourtant ça passe vite neuf mois. Et dans neuf mois je ne me vois pas du tout maman. Il y en a qui réussisse alors pourquoi pas moi hein ? J’ai juste à regarder Roméo, lorsque je l’ai rencontré à part draguer tout ce qui bougeaient, y comprit moi, il ne faisait pas grand-chose. Pourtant il est sur le point de se marier et il a un enfant à charge. Kaspar c’est pareil il va bientôt être papa. C’est pas que je ne les en croit pas capable, Roméo m’a prouvé le contraire. C’est juste qu’eux aussi il  a quelques mois ils ne voyaient pas parents non ? Alors ça ne peut que me rassurer. Pourquoi ça ne calme pas mes angoisses ? Pourquoi mon estomac est toujours aussi noué. Un client me sort de mes pensées, je lui souris essayant de me rappeler ce que je devais bien lui servir. Il sourit, amusé avant de me redonner sa commande. « Désolée… » soufflais-je avant de lui servir son verre. Il secoue la main pour balayer mes excuses avant de payer et d’emporter son verre. J’essuie le bar distraitement, je crois que tout le monde a remarqué que j’étais à côté de mes pompes depuis quelques jours. Personne ne sait pourquoi, je n’ai pas envie de rependre la nouvelle, surtout si je dois aller avorter dans quelques jours. J’ai du mal avec l’idée d’aller tuer cet embryon, parce qu’il y a des gens qui veulent des bébés sans y parvenir,  je n’ai pas besoin d’aller chercher bien loin, Elias et Roméo par exemple. Et moi, je suis tellement égoïste que je serais prête à tuer le mien. Peut-être devrais-je faire adopter ? Mais est-ce que j’arriverais à supporter la grossesse en sachant que jamais je ne verrais cet enfant. Que les jours suivant lorsque je croiserais des enfants de cet âge je me retournerais sur eux pour savoir si c’est le mien. Non, je ne crois pas que j’arriverais à vivre avec ça. Une main sur mon épaule me fait sursauter, je tourne la tête c’est le patron, il sourit et me dit que c’est l’heure de partir. Pour la millième fois de la journée surement, il me demande si je vais bien car j’ai l’air étrange depuis quelques jours. Et pour la millième fois, je réponds que tout va bien avec un sourire qui se veut rassurant. Je dis bonsoir à tout le monde, ainsi qu’à mes clients, on me propose un verre mais je refuse gentiment souhaitant aller me coucher au plus vite. Un dernier signe de main avec un sourire et me voilà dehors. Une poignée de personnes sortent en même temps que moi et me disent bonsoir avant de partir de leur côté. Je tourne les talons vers mon appartement quand je sens une goutte, puis d’autres qui suivent rapidement, me tomber dessus. Et merde, je n’avais pas prévu la pluie, j’ai juste mon uniforme sur moi. Pff, la soirée fini superbement bien ma foi. J’abandonne l'idée de fouiller mon portable sous l’eau, pour vérifier mes messages, et ne cherche même pas à l’attraper dans mon sac à main, je regarderais à la maison. Je me stop en entendant mon prénom et me retourne automatiquement en souriant, me demandant ce que j’avais pu oublier. Je perds mon sourire une fois que mes yeux se posent sur lui. Austin. Je déglutis. Putain. Mon cœur s’accélère en comprenant que c’est bien lui qui est devant moi. Qu’est ce qu’il fout là d’ailleurs ? Ne devait-il pas aller se taper des poufs en Amérique ? Je tourne les talons en accélérant le pas, manquait plus que ça pour que ma soirée sont réellement parfaite. Je soupirais, espérant qu’il abandonne ici en voyant que je ne voulais pas lui parler. De toute façon on avait rien à se dire n’est ce pas ? Et puis Roméo m’avait bien fait comprendre que ce n’était pas un mec pour moi. Père de mon enfant ou non.
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 18 Juin 2015 - 16:55 par Invité
Forgiveness never comes alone [PV April] Tumblr_nb4jinOURZ1sqezzko1_500La pluie commençait à tomber de plus en plus fort si bien que j'avais du mal à distinguer si April m'attendait ou si elle était déjà en train de foncer sur moi pour me frapper comme si j'avais voulu l'agresser. Lorsque ma vue s'éclaircit enfin, je m'aperçus qu'en fait elle essayait de fuir, fuir aussi vite que possible pour éviter cette confrontation qui devait lui paraître inutile après ce qui s'était passé entre nous. Je traversais la route rapidement pour la rattraper, ne voulant pas perdre cette occasion d'au moins lui dire le fond de ma pensée. April, attends, attends-moi. J'arrivais enfin à son niveau et me planta devant elle. Elle avait le visage baissé vers le trottoir, comme si elle voulait éviter mon regard. Retrouvant assez rapidement mon souffle je passais une main dans mes cheveux pour les ramener vers l'arrière. J'avais tout préparé depuis des jours… un discours bien huilé que j'avais répété des tas de fois dans ma tête mais là un énorme blanc me guettait. Je suis désolé. Vraiment pour tout ce qui s'est passé, j'aurais dû te dire avant que j'allais partir, je le sais maintenant. Même si ça fait un peu tard pour venir plaider ma cause je voudrais juste que tu m'écoutes un peu… Je n'allais sans doute pas la convaincre avec ces maigres paroles mais au moins c'était un début. Je la voyais presque en train de grelotter à cause de sa tenue qui était tout sauf faites pour supporter la pluie. Sa maigre veste commençait à absorber l'eau à une vitesse fulgurante. Je souris légèrement retirant ma propre veste en cuir pour la lui mettre sur les épaules. Je sais que tu me détestes, mais tu peux au moins accepter ça pour éviter de mourir d'hypothermie avant d'avoir pu me crier dessus. Dis-je en riant légèrement. Une fois de plus je repartais dans cet espèce de jeu de séduction qui était mon terrain de jeu préféré. Je savais que là au moins j'étais en sécurité, pas besoin de m'ouvrir ou de parler sentiments.  C'est fou parce que lorsqu'il s'agissait de Roméo ou de ma famille en général je n'avais aucun mal à être expansif, mais lorsqu'il s'agissait d'amour c'était une autre paire de manche. A vrai dire c'était bizarre de la revoir comme ça, tout ce à quoi je pensais c'est à cette fameuse soirée, cette soirée où nous avions mangé, où nous avions ri et où nous avions fait l'amour, tout ça le plus naturellement du monde. Evidemment nous étions tous les deux un peu stressés car c'était comme qui dirait notre premier rendez-vous officiel, mais maintenant tout cela était bien loin. Pourquoi iles choses devaient elles être toujours aussi compliquées…  Je l'emmenais sous un arrêt de bus qui se trouvait non loin de là pour nous protéger un minimum, et surtout moi maintenant qui avait eu la brillante idée de jouer les gentlemans pour à mon tour être complètement noyé. S'il le faut je viendrai tous les soirs au bar jusqu'à ce que tu acceptes de m'adresser la parole tu sais, alors autant que tu te débarrasses de moi maintenant. Dis-je sérieusement. Je savais qu'elle ne voyait pas que je tenais à elle bien plus que je ne voulais l'admettre, d'ailleurs même moi j'arrivais à très bien me le cacher… Je m'assois sur le banc, l'air interdit, regardant les gens courir vers leur voiture le plus vite possible. Ils avaient la chance de ne pas être dans la pire des situations où on ne sait pas si la personne risque de vous tuer ou de vous pardonner.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 18 Juin 2015 - 20:28 par Invité

Forgiveness never comes alone
Malgré ce que je pensais il me rattrape. Encore plus vite que ce que j’aurais cru. Il me fait stopper en se postant devant moi. Bin oui, ce n’est pas comme si il pleuvait quoi -et pas qu’un peu en plus- arrêtons nous ici et prenons le thé sous la pluie. Ça fait à peine cinq minutes que je suis dehors et je suis déjà toute mouillée. Ça doit être d’un sexy, à tomber quoi.  Mes yeux sont fixés sur le sol ou j’observe l’eau former des flaques, c’est toujours mieux que de le regarder et craquer à nouveau. Enfin ce n’est que mon humble avis.  Désolé ? Je roule des yeux. Comme si  ça suffisait. Tu m’as mise enceinte et tu t’es barré je crois qu’il me faut plus qu’un simple désoler ! Merde. Je me mordille la lèvre et lève enfin les yeux vers lui. Je passe ma main dans mes cheveux pour tenter de les dresser un peu, au final je prends mon élastique à mon poignet pour faire un chignon rapidement, ils sont trempés je n’en tirerais rien. Est-ce que je devrais lui dire ça ? Bof, de toute façon quoique je dise il partira alors. Je frisonne au moment ou il pose sa veste sur moi. Je lève les yeux au ciel, ce n’est pas maintenant qu’il faut se la jouer gentleman, crétin. J’ouvre la bouche pour lui faire la remarque à voix haute en essayant de retirer sa veste qui me colle à la peau puisque je suis trempée. Je n’avais pas besoin de son aide et je… Je fais la moue en l’entendant. Okay je garde la veste. Et c’est toi qui te tapes l’hypothermie, pas de soucis. Il m’entraîne sous un abri de bus, je crois qu’il n’a pas compris que je n’avais pas envie de parler avec lui. Même si je ne réponds pas il continue. Finalement je le traite d’idiot pour rire depuis qu’on se connait, mais peut-être qu’il l’es vraiment après tout ? Je soupire en l’entendant dire qu’il viendrait tout les soirs ici tant que je ne lui aurais pas parler. On n’est pas coucher puisque je n’ai aucune envie de le faire. Merde il ne doit pas retourner là-haut ? Je m’appuie contre la vitre en verre et croise les bras contre ma poitrine, je ne suis pas d’humeur. « Vu les supers choix que j’ai… Va y. Et fais la en mode rapide. » Je soupire, autant faire ça rapidement non ? Comme ça c’est fait et on en parle plus. Il repartira content de sa bonne action et surement le cœur plus léger. Même si je ne vois pas ce qu’il peut rajouter il s’est déjà excuser, j’ai compris. Je n’ai pas renchérit certes, mais j’ai entendu. J’enfile la veste correctement en faisant glisser mes bras dans les manches tant bien que mal et fourre mes mains dans les poches, son portable d’un coté et ses clefs de l’autre. Je le regarde un instant alors qu’il regarde au loin, ce n’est pas parce qu’il est ici pour s’excuser que je dois le faire, je veux dire s'excuser c'est bien mais je ne suis pas obligée de les accepter après tout. Et puis il faut que je sois forte cette fois-ci, je veux dire je ne suis pas qu’une idiote qui craque pour un beau visage et de belles paroles n’est ce pas ? Qui est-ce que j'essaie de convaincre la ?
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 18 Juin 2015 - 22:47 par Invité
Forgiveness never comes alone [PV April] Tumblr_nb4jinOURZ1sqezzko1_500 « Vu les supers choix que j’ai… Vas-y. Et fais la en mode rapide. » Elle aurait pas pu être plus éloquente. Je la regardais enfiler ma veste, s’appuyant négligemment contre la vitre de l’arrêt de bus tandis que la pluie tambourinait dessus à grosses gouttes. Je soupirais, les mains dans les poches essayant tant bien que mal d’oublier que j’étais à mon tour trempé et pris enfin la parole, tout en restant à une bonne distance de sécurité de ses mains qui pouvaient sortir à tout moment et me coller un poing dans la figure. Une fois mais pas deux. Ecoute April c’est ridicule que ça se termine comme ça entre nous deux, d’ailleurs… je sais que ça ne changera rien mais j’ai décidé de rester à Londres. J’en ai marre de fuir dès que quelque chose tourne mal dans ma vie, et même si moi et mon frère on n’est pas les mecs les plus proches du monde, je n’ai pas envie de tout quitter à cause de ça.Comprendre je n’ai pas envie de te quitter toi bien sur. Mais ça c’était encore une autre histoire. J’essayais de capter son regard qui me fuyait tant bien que mal. Je ne pouvais pas lui en vouloir, après tout j’avais été le parfait salaud qu’elle essayait d’éviter depuis son dernier mec. Elle m’en avait parlé vaguement alors que nous étions en pleine discussion sur nos vies respectives au bar. Même si j’étais déjà dans un état d’ébriété plutôt avancé, j’avais retenu quelques bribes de cette discussion, et je savais qu’il ne fallait pas jouer avec elle, elle avait déjà assez souffert comme ça. Pourquoi c’était si dur de devoir ressentir quelque chose pour quelqu’un ? Voila sans doute pourquoi je n’avais jamais eu de relations de plus d’une semaine, pour éviter ce genre de drame où l’on se retrouve sous la pluie, à se parler sans détour, et à essayer d’expliquer à l’autre pourquoi on a merdé et pourquoi on ne le fera plus. Je ne veux pas de ça, je veux quelque chose de simple, de concret. Simplement vivre ma vie avec quelqu’un qui ne se prend pas la tête et qui fonce quoi qu’il arrive à la première occasion. April était un peu un électron libre c’était ce qui m’avait d’ailleurs attiré chez elle. Elle n’hésitait pas à remettre un client trop entreprenant à sa place, ou même à encourager certains à boire un peu plus à coup de clin d’œil aguicheur pour avoir un bon pourboire ensuite. Elle était indépendante et savait comment gérer la situation. Elle ne se laissait pas embarquer par le premier venu sous prétexte qu’il sait bien parler et qu’il est mignon… enfin ça c’était avant qu’on se rencontre. J’ai l’impression que même si elle me déteste par tous les pores de sa peau, elle est encore intimidée, voire intéressée par moi. Cette pensée absurde m’amuse tellement que je peux m’empêcher de sourire. Un sourire que j’efface bien vite par peur qu’elle ne pense que je me fiche de sa poire. J’aimerais qu’on recommence, qu’on recommence à zéro. Laisse-moi une chance de me rattraper, je te jure que cette fois je ne ferai pas le con. Je sais que c’est une promesse difficile à tenir, mais laisse-moi au moins essayer… Je reniflais, me frottant légèrement le nez. J’allais surement attraper un rhume carabiné, mais bon je m’en fichais tant qu’elle me disait qu’elle me pardonnait. Enchanté je m’appelle Austin, enfoiré de service, parfois un peu blagueur, mais surtout charmant à souhait. Dis-je en avançant ma main vers elle comme pour plaisanter. A vrai dire je me disais qu’elle allait une fois de plus me mettre un vent mais l’humour était ce que j’avais de mieux en stock pour ne pas avoir à déballer mes potentiels sentiments.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 19 Juin 2015 - 12:28 par Invité

Forgiveness never comes alone
Appuyée contre la vitre, j’écoute les gouttes tombées en rythme, on dirait que ça ne va pas se stopper de suite. Je tourne les yeux vers les gens qui prennent leurs voitures et fait la moue, chanceux pas trempés comme des soupes. La voix d’Austin s’élève au dessus de se brouhaha, je hausse un sourcil. Que ça se termine comme ça ? Mais pour que quelque chose se termine il faut que ça commence quelque part non ? Je crois que j’ai loupé le moment ou ça à commencer entre nous la. Ma main droite se resserre autour de ses clefs, je grimace et finit par les lâcher. Merde. Ça fait mal. Rester à Londres… Ce mec se fout carrément de ma gueule en fait. Je dois chercher la caméra cachée ou pas ? Non mais n’importe quoi. Comment il fait pour s’envoler pour New-York et revenir un mois après en se disant non mais finalement je vais rester ici ? Mais ça, ça veut dire que je vais devoir le croiser. Moi qui me disait qu’au final vu qu’il était parti je n’aurais pas à supporter sa tête au bar ou même ailleurs. Puisque j’étais amie avec son frère et son fiancé, je me doute qu’on était amenés à se revoir. Mais puisqu’il était parti de l’autre côté de l’Atlantique, la question ne se posait plus. Recommencer à zéro. Il me fait réellement un sketch à lui tout seul. Comme si c’était aussi simple. Juste parce que Monsieur l’a décidé on peut tout effacer et recommencer ? Non, ça marche pas comme ça je suis désolée. Et franchement, se la jouer moins con ? Laisse-moi rire. Je le fixe alors qu’il s’approche, la main tendu vers moi après s’être « présenter ». Je baisse les yeux sur sa main et les relève pour croiser son regard. Il y croit vraiment en plus ? L’envie de lui en mettre une me prend à nouveau, mais je la fait taire en serrant les poings dans ma poche. J’ai envie de lui hurler que c’est vraiment un gros con et que dans moins de neuf mois il va être papa. Mais lorsque je j’ouvre la bouche rien ne sort, donc je reste la comme une idiote à le fixer. Je prends une grande inspiration, pour me donner du courage. Aller April tu peux le faire. Je sors ma main de ma poche et finit par la glisser dans la sienne, je vois l’espoir dans ses yeux pendant un instant. « Enchantée. Moi c’est April, une putain de débile qui s’est fait avoir par le dernier… Comment tu as dit déjà ? Ah oui. Enfoiré de service qu’elle a croisé, et qui l’a foutu en cloque. » crachais-je, mauvaise. Et voilà, la bombe était lâché, cette fois on ne pourra pas recommencer à zéro. Je lâche sa main et fourre à nouveau la mienne dans la poche de sa veste trop grande pour moi. Je l’observe et attend qu’il parte en courant cette fois, après tout un gamin entre les pattes ce n’est pas son style ça non ? Alors Austin, ta promesse de ne pas jouer au con, elle va tenir combien de temps ?
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 22 Juin 2015 - 12:06 par Invité
Forgiveness never comes alone [PV April] Tumblr_nb4jinOURZ1sqezzko1_500« Enchantée. Moi c’est April, une putain de débile qui s’est fait avoir par le dernier… Comment tu as dit déjà ? Ah oui. Enfoiré de service qu’elle a croisé, et qui l’a foutu en cloque. » D'un coup je relevais la tête pour la regarder l'air interdit. Elle venait bien de dire ce que je pensais qu'elle venait de dire ? En.. en QUOI ? Mon dieu, le sol était littéralement en train de s'effondrer sous mes pieds. Moi qui avait déjà du mal à nouer une relation avec une fille pour plus d'une semaine, voila qu'elle m'annonçait que j'allais être responsable pour un gosse. Non mais elle devait forcément se tromper, c'était impossible. Maintenant que j'y repensais, dans la précipitation j'avais complètement oublié de mettre un préservatif lorsque nous l'avions fait… quel débile je suis. Mais bon c'est pas comme si c'était commun de tomber enceinte au bout d'une fois, même si tout le monde sait qu'il suffit de pas grand-chose. Attends quoi ? Tu me lâches cette bombe comme ça, comme si il y avait quelque chose de drôle… si jamais tu essayes de te venger en me faisant la peur de ma vie, c'est réussi. Cette fois mon esprit n'était plus aux excuses, non je ne me souvenais même plus pourquoi j'étais là, tout ce qui m'obsédais c'était de savoir ce qui se passait dans sa tête en ce moment, et surtout dans son bide. J'étais en train d'imaginer un mini moi grandir en elle et ça me donnait envie de vomir. Non pas que notre enfant serait moche, mais… j'ai à peine commencé ma vie post-étudiant, je ne suis clairement pas prêt à accepter de m'occuper de quelqu'un d'autre que moi-même pour le moment. De toute façon quels étaient les probabilités qu'il soit de moi ? Elle pouvait jouer les filles innocentes tant qu'elle voulait elle avait tout de même couché avec moi au bout du premier rendez-vous… ça en disait long. Ca y est j'ai l'impression d'être un gros connard à nouveau, juste parce qu'elle m'annonce cette nouvelle je m'imagine directement que c'est elle qui a concocté une espèce de plan pour que je me retrouve à m'occuper d'un gamin qui n'est peut-être même pas le mien. Tu penses vraiment que c'est le mien ? A supposer que cette grossesse soit réelle… et puis si c'est vraiment vrai, ça fait combien de temps que tu es au courant ? C'est maintenant que je viens m'excuser que tu me lâches que c'est mon enfant que tu portes ? Franchement laisse-moi te dire que c'est tout sauf réaliste. Le ton accusateur qu'on pouvait sentir dans ma voix était à la hauteur de la nouvelle. Evidemment, comment elle pensait que j'allais réagir ? Que j'allais lui sauter dans les bras et lui dire que j'allais élever un enfant qui sortait d'on ne sait où ? Après plus d'un mois me prévenir maintenant c'est n'importe quoi… Si vraiment j'avais été le père, elle serait venue me narguer avec ça bien avant vu la haine qu'elle me vouait depuis notre petit rendez-vous raté. C'est complètement dingue… ajoutais-je presque dans un murmure en mettant mes mains sur la tête, les passant sur mes cheveux avant de regarder au ciel, espérant me réveiller dans mon lit en soufflant de soulagement. Non tout ça était bien réel.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 23 Juin 2015 - 12:01 par Invité

Forgiveness never comes alone
Sa réaction est comme je l’avais imaginé, enfin sa tête quoi. Je m’attendais à ce qu’il fasse demi-tour trop perturbé pour répondre. Mais non, il me regarde les yeux ronds. Bon, je sais qu’il y’a de quoi être surpris, j’en ais eu la preuve il y a de ça une semaine, même si je m’en suis remise plus vite que lui. En même temps avant de faire le test j’avais déjà des doutes donc j’imagine que c’est plus simple d’avaler la surprise ainsi. Mais quand même remet toi en, non ? Ah ça y est il parle. De drôle ? Attend. En fait, je préférais quand tu étais surpris finalement. Je fronce les sourcils, ça fait la deuxième fois qu’on pense que je sors une blague. Franchement, est-ce que c’est un sujet avec lequel on peut blaguer ? Non, je ne crois pas. Surtout quand on est vraiment enceinte. « J’ai autre chose à foutre que de te faire flipper Austin. » sifflais-je. Je le savais, je n’aurais rien du lui dire. Bon, déjà de base on n’aurait pas du parler, mais je m’y suis retrouvé obligée par sa faute. Lui et ses excuses à la con. Surtout que bon, les excuses sont vite oubliées à ce que je vois hein. Crétin. Il n’aurait pas plu, j’aurais sûrement marché plus vite et il ne m’aurait pas rattrapé, en fait c’est de la faute de la pluie. Je n’avais pas pensé à lui annoncer puisque pour moi il était loin, je devais prendre la décision seule. Je crois que je ne l’aurais même pas appelé pour lui dire, donc s’il n’était pas revenu il n’aurait jamais été au courant. Je n’arrive pas à savoir si c’est une bonne ou une mauvaise chose.   Mais au moins il est courant. Sa réplique suivante me fout sur le cul, comment peut-il poser ces questions. Il pense que je suis une pute ou quoi ? Le gros con. Une pute et une menteuse, sympa le tableau. « Putain mais t’es con ou quoi ! Bien sûr que c’est le tien, tu m’as prise pour quoi ?! Et oui, c’est bien réel ! Je ne m’amuserais pas à mentir sur ça. Surtout que ça ne m’enchante pas plus que toi cette histoire. » Moi non plus je ne vois pas maman. Surtout si le père est un gros con qui se barre dès qu’il y a des soucis. Je suis vraiment étonnée qu’il n’ait pas déjà fait demi-tour en parlant de ça. Je réfléchis à sa question, ça fait une semaine que j’ai les résultats de ma prise de sang, sinon ça fait quelques jours en plus puisqu’Elias m’a forcé à faire un test quelques jours avant mon rendez-vous chez le médecin, qu’il m’a aussi forcé à prendre.  Bref, sans lui je serais encore dans le flou total puisque je me posais juste des questions et que je ne voulais pas forcément de réponses en fait, c’est surtout ça. Malgré ça Elias m’a mis face au mur, il fallait que je sache pour que je puisse réagir. Même si au final, je n’en avais aucune idée. Maintenant, j’étais sûre de mon état, mais je ne savais pas ce que je devais faire avec ça. Le garder, avorter ? Tel était la question qui me trotter dans la tête depuis que j’étais au courant, et à laquelle je n’avais malheureusement toujours pas de réponse. « Ça fait une semaine. Et réaliste ou pas, je m’en fous. Le fait est que c’est comme ça.  » J’ai comme l’impression que d’en avoir parler avec Austin, ne m’aideras pas à trouver une solution.
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 28 Juin 2015 - 15:16 par Invité
Forgiveness never comes alone [PV April] Tumblr_nb4jinOURZ1sqezzko1_500 « Putain mais t’es con ou quoi ! Bien sûr que c’est le tien, tu m’as prise pour quoi ?! Et oui, c’est bien réel ! Je ne m’amuserais pas à mentir sur ça. Surtout que ça ne m’enchante pas plus que toi cette histoire. » Elle n’avait pas l’air de mentir… pourtant je n’arrivais pas à me faire à l’idée que c’était possible. Mais comment on avait pu être aussi con et irresponsables. Certes on est assez vieux pour avoir un gosse si on peut dire, mais quand on a à peine goûter à son premier rendez-vous, on a tout sauf envie de gâcher la période où tout est sensé aller pour le mieux des premiers mois, avec des vomissements et des envies de bouffe à toute heure de la journée. Ce n’est certainement pas la vie que j’imagine à mon âge alors que ma carrière commence enfin à décoller loin de mon père. Ecoute… je sais pas si je suis prêt à avoir un gosse, je veux dire ça arrive trop vite attends faut que j’y réfléchisse, je peux pas chambouler ma vie du jour au lendemain pour une connerie qu’on a faites…Je pris de grandes bouffées d’air pour me calmer, j’allais limite faire une crise d’angoisse lorsque l’information monta à mon cerveau. Non mais quelle idée, moi père ? Après les super exemples que j’avais eu ça allait certainement être folklo de me voir élever un mini moi. Et April alors ? Elle cumulait déjà un job et ses études, elle était encore dans la vie universitaire elle n’avait sans doute pas envie de s’embarrasser de ce genre de fardeau. Si ça se trouve ils ont fait une erreur, on devrait peut être retourner à l’hôpital pour voir si tu es vraiment enceinte ou non… enfin… merde je sais pas… je sais pas ce qu’on doit faire. Dis-je en m’asseyant sur le banc de l’arrêt de bus, me prenant la tête dans les mains espérant que ce cauchemar allait bientôt se terminer. « Ça fait une semaine. Et réaliste ou pas, je m’en fous. Le fait est que c’est comme ça. » Je relevais la tête vers elle, elle n’aidait vraiment pas la situation, au contraire ce n’est pas en me rappelant une fois de plus qu’elle était enceinte que j’allais d’un coup sauter de joie. Elle me prenait sans doute pour un mec complètement inconscient et irresponsable, mais face à un truc pareil quelle réaction j’aurais dû avoir ? J’avais vu des tas de fois dans des films les mecs face à la décision de s’occuper ou non du bébé de leur petite copine lycéenne enceinte, et je m’étais toujours fichu de leur gueule à demi-mot, me promettant de ne jamais oublier de mettre de capote et pourtant… l’amour rend aveugle mais aussi très con. Il avait suffi que je ressente une once de sentiments pour April et voilà que le bon sens avait quitté mon cerveau. C’est pas en me mettant la pression que tu vas arranger les choses tu sais. De toute façon j’ai besoin d’en avoir le cœur net d’abord… je peux pas me projeter avec un gosse qui est peut-être pas le mien. Oui je sais que c’est complètement batard et égoïste ce que je dis, mais comprends moi. Je frissonnais à moitié, oubliant presque la pluie qui tombait à flot au-dessus de nous. Ma jambe bougeait toute seule tant j’étais nerveux, et mon regard était perdu dans le vide. J’avais l’impression que tout mon monde s’écroulait, moi qui voulait seulement une vraie histoire avec une fille sérieuse, voila que je me retrouvais propulsé au rôle de père, quelle ironie.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 30 Juin 2015 - 16:17 par Invité

Forgiveness never comes alone
Il ne sait pas s’il est prêt à avoir un enfant… Je le regarde complètement sur le cul. Non mais est-ce qu’il est sérieux la ? Apparemment… Je vais le tuer, réellement je vais buter ce mec. Il faut qu’il réfléchisse parce que Monsieur ne pas chambouler sa vie. Et moi si peut-être ? Nan mais et moi dans tout ça ! Il croit que je vais attendre sa réponse alors que ce truc grandit en moi tout ça pour qu’il me dise qu’il n’est pas réellement pas prêt et que je me retrouve avec un enfant sur le dos ne pouvant plus rien faire à part le garder ? C’est maintenant qu’il y a des solutions, enfin ce qui y ressemble en tout cas. « Tu ne sais pas… Nan mais est-ce que tu crois que je suis prête moi ! Est-ce que tu crois que j’ai envie de faire une croix sur ma vie à cause d’un enfant que je n’ai pas demander ?! » Je rêve c’est pas possible, je vais me réveillée et je vais passer cette journée tout à fait normalement. Je ferme les yeux et les rouvre, bin non. Je suis toujours sous ce putain arrêt de bus, sous cette putain de pluie avec ce putain de con. Super. Une erreur ? Je roule des yeux. Il y croit vraiment ou il est juste idiot ? Okay, ce gosse commence mal sa vie avec des parents idiots. Ouais, parce que moi aussi j’avais demandé au médecin si il n’y avait pas une erreur. Mais non, y’avait pas j’étais enceinte et c’est tout. Je l’observe en me mordillant la lèvre. Peut-être est-ce que j’étais trop dure avec lui ? Après tout il vient pour s’excuser de sa conduite de gros con et je lui balance dans la gueule que je suis enceinte.  Je retiens un soupire, je suis trop méchante c’est ça ? Pff. J’en sais rien, en même temps il me cherche aussi ce débile. A croire qu’il le fait exprès quoi. Nos regards se croisent et je sens qu’il est perdu, comme moi je le suis. Okay April, calme toi, explique-lui calmement tout ça et ça va bien se passer. On va trouver une solution qui nous ira à tout les deux, on est des adultes après tout. On a intérêt à commencer à l’être en tout cas. J’ouvre la bouche au moment ou il reprend la parole. Je fronce les sourcils, quoi. Je mets la pression ? Mais… Mais !! C’est lui qui demande merde. Je ne fais que répondre à ses question, il se fout de ma gueule ou quoi ?! Complètement bâtard et égoïste. J’ai envie de dire que ça te reflète bien mais je me retiens. Je sers les poings, je tremble de rage il me rend complètement ouf ce garçon et pas dans le bon sens cette fois-ci. Putain mais quel con, je n’y crois pas. Je n’arrive pas à m’y faire, à me dire que j’ai couché avec lui comment j’ai pu être aussi stupide merde ! Est-ce que j'ai vraiment eu l'idée de lui pardonner tout ça pendant un instant ? Et dire que j'allais être gentille, mon dieu. « Tu sais quoi ? Laisse tomber. Oublie toute cette conversation. Je ne veux plus en parler avec toi, tu me rends malade !! » Je quitte sa veste comme si elle avait la peste et la lui balance à la tronche. Il a l’habitude maintenant que je lui lance ses fringues, non ? Bref, cette fois pluie ou pas -de toute façon, j'étais déjà trempée-, je prend la direction de chez moi, la pluie me calmera peut-être.
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Aller à la page : 1, 2  Suivant
» like I said this is not a story about forgiveness. (✰) w/flora
» April - I'm trying, not to think about you - UC
» We'll always be there for each other [PV April]
» April Dawkins.
» April - Are u sure u want to be friends with me? - UC

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-