"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici we get what we deserve + lydiam  - Page 2 2979874845 we get what we deserve + lydiam  - Page 2 1973890357
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() message posté Ven 19 Mai 2017 - 16:51 par Invité

Lydia me rendait faible. Lorsqu’elle posait ses mains sur moi, perdait ses doigts dans mes cheveux, mon corps tout entier vibrait pour elle. Il réclamait, encore et toujours, plus. Lorsqu’elle s’éloignait, mon cœur grondait à l’intérieur de ma poitrine, refusant cette distance. Elle avait cet effet sur moi, depuis le début. Elle me rendait dépendant, de ses caresses, de ses sourires, de ses paroles, de son amour. La rejeter n’avait fait qu’accentuer cette dépendance, que me prouver que je ne pouvais me libérer de son emprise aussi facilement que je l’avais espéré. En m’éloignant, je n’avais fait que flouter mon envie pour elle, mais à son contact, je n’avais pas la force de lui résister. Ses lèvres me narguaient, son regard m’implorait, de m’avancer juste un peu, de briser cette distance qui me torturait tant. Le contact de ses lèvres contre les miennes était électrique, mon cœur sembla manquer un battement, avant de s’emballer dans ma poitrine. J’avais besoin de ça, de ses baisers, pour exister pleinement. La chaleur de son corps me donnait envie de m’accrocher un peu plus à elle, de rester dans ses bras, sans jamais plus les quitter. C’était ici qu’était ma place, ici que je me sentais réellement bien. Mon cœur battait plus fort en présence, trop fort. L’aimer était douloureux, parce que je n’avais pas le droit de ressentir ce que je ressentais pour elle. Je me l’interdisais. Aimer deux femmes n’était pas dans mes cordes, il n’y avait pas de place pour elles deux. Et je n’avais pas envie de choisir, pas ce soir. Un frisson parcourut mon corps lorsqu’elle glissa ses longs doigts fins dans mes cheveux. Ce soir, je voulais être égoïste, retrouver cette passion et cette fougue que seule Lydia réussissait à m’offrir. Mais mes impulsions et mes envies la blessaient. Parce qu’au bout du compte, j’allais m’en aller. Je partirais toujours. Ses paroles résonnèrent dans mon esprit. Maintenant tu t’inquiètes de ce que je ressens ? Ça avait toujours été le cas, seulement elle ne le voyait pas. Elle refusait d’y croire. Et je refusais de lui montrer, au risque de me dévoiler. J’ouvris les yeux lorsqu’elle brisa le contact, éloignant son visage du mien. Mon regard vint se perdre dans la profondeur de ses yeux. « Tu fais quoi si tu réalises que tu te mens à toi-même depuis tout ce temps ? » Je plissai le front, ne sachant que répondre à sa question. Parce que l’éventualité ne m’avait jamais effleuré l’esprit. Je n’étais pas cet homme, jaloux et possessif, qu’elle connaissait. J’ignorais ce qui me poussait à agir ainsi en sa présence, mais je refusais de croire qu’il s’agissait du vrai moi. Je refusais de croire que cette colère et cette violence me définissait. Je ne pouvais pas laisser cette partie de moi prendre le dessus. « Si l’alcool ne faisait que révéler ta vraie nature, si t’es ce gars violent et égoïste tout le temps ? » L’alcool me poussait à agir, à ne pas rester impassible. L’alcool amplifiait mes sentiments, ma colère, ma jalousie. Il rendait mes fantasmes plus réels dans mon esprit. Lydia m’appartenait, son amour m’était réservé. A moi seul. Ma main glissa, pour quitter la chaleur de son corps. Elle n’avait pas le droit de laisser le doute s’emparer de moi, de me laisser croire que je pouvais être cet homme qu’elle décrivait si aisément. « Je suis pas comme ça, Lydia. Je suis pas violent. » Déclarai-je, sans une once d’hésitation dans la voix. « Tu resterais avec moi ? » Je secouai la tête, en reculant d’un pas. « C’est ce que tu veux ? Un homme violent, égoïste et possessif ? » Un rire amer passa mes lèvres. Personne ne désirait ça, pas même elle. « Si j’étais cet homme, je n’aurais aucun scrupule à faire ce que je fais. » Mais la culpabilité m’habitait, depuis le jour où j’avais osé l’imaginer nue dans mes bras. Cette culpabilité était ce qui m’empêchait de laisser mes mauvais côtés l’emporter.  

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() message posté Dim 4 Juin 2017 - 18:36 par Invité

♢♢♢
/ you love when I fall apart, so you can
put me together, and throw me against the wall /

Elle pouvait voir l’impact de ses mots sur lui. Son visage changeait. Son front se plissait davantage. Son regard changeait. Elle le voyait, elle savait qu’elle avait touché une corde sensible. Quelque part, elle en était fière. Parce qu’elle voulait le faire réagir. Il était venu, se tenait devant elle dans toute sa splendeur. Ses doigts réclamaient la douceur de ses cheveux sur leurs dermes. Ses lèvres voulaient caresser les siennes à nouveau. Elle voulait lui murmurer qu’elle n’avait jamais cesser de lui appartenir, malgré la distance qu’il avait imposé entre eux depuis leur rupture. Elle avait beau être en couple, elle avait beau essayé de tourner la page, ses sentiments restaient inchangés. Toujours les mêmes, toujours constants. Son cœur battait, un peu plus, chaque jour pour lui. Parce qu’il l’avait emprisonné entre ses mains, et qu’elle ne savait pas comment faire machine arrière. Elle n’avait jamais aimé, comme elle l’aimait lui. C’était plus fort, plus intense que n’importe quelle autre relation avant. Alors, elle voulait provoquer des réactions chez lui. Après tout, ce n’était que le juste retour de bâton. Elle fixa son regard sombre, de ses prunelles vertes. Elle pouvait se perdre si facilement dans ses yeux. La profondeur de ses pupilles était captivante. Si noires, si intense. A la hauteur de leur relation. Elle pouvait voir le fond de son être, dans ses yeux. Elle le connaissait si bien. Des effluves d’alcool s’échappaient de son souffle. L’alcool le changeait, faisait ressortir un côté de lui qu’il ne voulait pas voir. Lydia le savait. « Je suis pas comme ça, Lydia. Je suis pas violent. » Elle arqua simplement un sourcil. Les traces qui naissaient à la base de sa nuque, étaient la preuve qu’il se contredisait. Il ne l’était, peut-être, pas de son plein gré. Mais dans le fond, l’alcool ne faisait-il pas que révéler notre vraie nature ? « Donc c’était pas tes mains sur moi y a deux minutes ? » S’enquit-elle, le regard toujours posé dans le sien. Elle s’avança quand il se recula. Machinalement. Sans vraiment le contrôler. « C’est ce que tu veux ? Un homme violent, égoïste et possessif ? » Elle laissa échapper un rire, aussi amer que le sien, aussi nerveux. Parce qu’elle le voulait lui, rien que lui. Dans son intégralité. Avec ses bons, comme ses mauvais côtés. C’est comme ça qu’elle l’aimait, qu’elle le connaissait. Sa possessivité et sa jalousie ne dataient pas d’hier. Depuis le début, il avait imposé Lydia comme lui appartenant. Et elle l’avait laissé. Elle l’avait laissé penser que c’était le cas, et elle avait fini par y croire elle-même. « Je t’aime Liam ! Même con comme ça ! T’as toujours pas compris ? »  S’enquit-elle, secouant doucement la tête. « Si j’étais cet homme, je n’aurais aucun scrupule à faire ce que je fais. » Elle plissa le front, se reculant finalement pour venir prendre appui contre le mur. La culpabilité qui l’habitait était étrangère à Lydia. Elle ne connaissait pas sa femme, n’arrivait pas à ressentir la moindre compassion pour elle. Son égoïsme – similaire à celui de Liam – l’empêchait d’être désolée de lui faire subir ça. Elle le voulait pour elle, rien que pour elle. C’était naïf de penser que l’éventualité pouvait être réelle, un jour. Il lui avait bien fait comprendre. « Alors pourquoi t’es là si tu te sens si coupable ? Pourquoi tu reviens alors que j’essaye de tourner la page et t’oublier ? » Son ton était bas, presque défaitiste. Elle était fatiguée. Fatiguée de devoir se battre avec lui, pour lui. Elle l’aimait, mais ce n’était pas réciproque. C’était douloureux, de la torture pour elle. Sa question était sincère. Pourquoi fallait-il qu’il revienne, maintenant ?
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() message posté Jeu 6 Juil 2017 - 0:31 par Invité

Ses paroles me frappaient, comme un coup de massue auquel on ne s’attendait pas. L’homme qu’elle décrivait était égoïste, jaloux, parfois violent. Je n’avais rien à lui envier, pourtant, je pouvais le nier, mais une part de ce qu’elle disait était vraie. En sa présence, mes sens se décuplaient. Notre relation était extrême, l’avait toujours été. C’était la passion qui animait notre liaison, qui la rendait si unique, si intense, si dangereuse. Lydia transformait mes sentiments en quelque chose de plus profond. Ma jalousie se transformait en possessivité, la colère me rendait violent, et son amour me faisait sombrer. Elle représentait l’interdit, je n’avais pas le droit de désirer son corps, pas le droit de rêver de ses caresses et me languir de ses baisers. Je devais la chasser de mon esprit, mais mon cœur me refusait ce sacrifice. Il refusait de se séparer de celle qui lui permettait de battre plus fort, beaucoup plus fort. « Donc c’était pas tes mains sur moi y a deux minutes ? » Mon regard se perdit dans ses prunelles vertes, et une douleur traversa ma poitrine. Je l’avais blessé, physiquement. Sans le vouloir, sans me rendre compte de mes gestes. Je reculai, alors qu’elle continuait à avancer dans ma direction. Lydia n’avait pas peur, jamais. Les situations dangereuses ne l’effrayaient pas, elles semblaient même exercer sur elle une sorte d’attrait, que je n’arrivais pas à expliquer. Comme si elle avait besoin de ses sensations pour vivre pleinement. Je m’arrêtai, les yeux fixés sur sa silhouette fine. « Pourquoi tu fais ça ? » Soufflai-je, dans un murmure. Je voyais clair dans son jeu, je refusais de croire que je pouvais être cet homme qu’elle décrivait alors qu’elle tentait désespérément de me pousser à admettre que je me trompais. Peut-être avait-elle raison. Peut-être qu’au fond, j’étais aussi mauvais qu’elle le pensait. Je m’accrochais à notre relation parce qu’elle me permettait d’être réellement moi, celui que je refusais de voir. « Je t’aime Liam ! Même con comme ça ! T’as toujours pas compris ? » C’était ce qui faisait le plus de mal. Savoir qu’elle était prête à m’aimer, sans restrictions. Parce qu’elle connaissait mes mauvais côtés plus que les bons. Elle avait appris à me connaître et à m’aimer dans mon intégralité. Elle voyait du bon dans ce que Lyanna n’était pas capable de percevoir, elle ne voyait que le mari et le père aimant. Celui qui sacrifierait sa vie pour sa famille. Elle ne voyait pas à quel point je pouvais être égoïste. Elle ne voyait pas les mensonges. Je m’approchai de Lydia lorsqu’elle recula, tel un vulgaire morceau de ferraille, attiré par un aimant. Je ne pouvais m’éloigner d’elle trop longtemps, sa présence me manquait instantanément. J’avais besoin de sentir son souffle sur ma peau, de savoir qu’il me suffisait de tendre le bras pour toucher son derme. Je fronçai les sourcils face à sa question. Pourquoi je revenais ? Je haussai les épaules dans un mouvement las. « Parce que j’arrive pas à faire autrement. » Murmurai-je, m’approchant dangereusement d’elle. Mes doigts vinrent se resserrer, délicatement, autour de son poignet. « Tu te rends pas compte de ce que tu m’as fait… » Tu m’as rendu dépendant, à ton amour, à toi. Je m’approchai pour déposer un baiser sur le coin de ses lèvres. « Je m’en vais. » Déclarai-je, en restant immobile près d’elle. Juste quelques minutes, avant de partir définitivement. Avant de la laisser tourner la page, comme elle le souhaitait.

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