"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici we get what we deserve + lydiam  2979874845 we get what we deserve + lydiam  1973890357
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() message posté Dim 12 Mar 2017 - 0:35 par Invité

Le liquide ambré continuait de danser à l’intérieur du verre, mon regard se perdit sur ce dernier. L’alcool permettait d’oublier, c’était ce qu’ils disaient tous. Pourtant, elle hantait mes pensées, encore et encore. Le visage de Lydia apparaissait sans cesse chaque fois que je fermais les yeux, chaque fois que je me retrouvais seul avec mes pensées. Lyanna était partie. Elle avait emmené Louis passer la nuit chez sa sœur, ils ne rentreraient que demain. Leur absence alimentait mes tourments, sans leur présence le silence qui régnait autour de moi devenait oppressant. Sans une raison de ne pas songer à elle, elle envahissait mes pensées sans que rien ne puisse la chasser. Pas même l’alcool. Je tapais frénétiquement du pied, sentant mes muscles se contracter au fur et à mesure que le temps s’écoulait. J’attendais l’arrivée d’un nouveau message, une réponse de sa part, mais rien. Elle laissait le silence rendre cette douleur, qui ne me quittait pas, plus intense. J’avais imposé cette distance entre nous, mais je ne parvenais pas à la laisser partir. Pas ce soir. Je portai le verre à mes lèvres et bu la dernière gorgée. Le liquide avait cessé de brûler le fond de ma gorge à son passage, le goût semblait s’atténuer, s’évaporer à chaque nouvelle gorgée. Mon regard se posa sur la bouteille, vide. Je fermai les paupières et un long soupire passa mes lèvres. L’alcool aidait à oublier, mais la bouteille était vide. Un rire nerveux s’échappa d’entre mes lèvres et je me levai pour sortir de la cuisine. Lydia n’allait pas répondre, elle allait continuer d’ignorer mes messages. De m’ignorer. Je ne le supportais pas. J’attrapai ma veste et claquai la porte derrière moi. Le soleil revenait peu à peu, mais les nuit londonienne restaient fraîches. Un frisson parcourut mon corps en sentant le contraste entre la chaleur de la maison et la fraîcheur de la nuit. L’immeuble de Lydia se dessina sous la lumière des lampadaires. La dernière fois que j’étais venu, c’était pour lui briser le cœur. Je n’hésitais qu’une fraction de seconde avant de franchir le pas de la porte et de monter les escaliers jusqu’à son étage. Mon poing vint s’écraser contre le bois de la porte. « Lydia, t’as pas répondu à mes messages. Ouvres. » Je posai le front sur la porte, fermant les paupières, juste un instant. La douleur que je ressentais dans le creux de ma poitrine semblait se propager à l’intérieur de mon crâne. J’avais l’impression qu’une scie s’enfonçait dans ce dernier. « Lydiaaa. » Grognai-je, attendant qu’elle vienne ouvrir. Je pouvais entendre le son de la télé à travers la porte, je savais qu’elle était là. Pourtant, elle ne venait pas. Je reculai la tête et vins frapper plus violemment. « Ouvre cette putain de porte, Lydia ! » Le ton de ma voix s’éleva et vint résonner dans le long couloir.  

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() message posté Dim 12 Mar 2017 - 1:44 par Invité

♢♢♢
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Son portable vibrait sur le bois de la table basse. Un buzz incessant, l’avertissement de la venue de nouveaux messages. De Liam. Il la harcelait, clairement. Elle laissa échapper un soupire, en s’affalant dans le canapé. Son pouce appuya sur le bouton de la télécommande pour allumer la télé. Il était trop tard pour attraper le deuxième film en court, mais pas assez tard pour manquer la fin. Son choix se porta sur un film banal, une comédie romantique américaine, comme ils savent si bien les faire. Elle n’écoutait pas vraiment les dialogues, ne voyait pas vraiment les images. Ils n’étaient que des silhouettes floues, un bruit de fond pour accompagner ses pensées. Liam avait refait apparition dans sa vie, alors qu’elle commençait à peine à essayer de passer à autre chose. Son cœur battait toujours pour lui, ses sentiments ne s’estompaient pas. Parfois, elle se surprenait à imaginer une tournure différente aux événements. Mais il n’y avait pas d’issue heureuse, dans la vraie vie. Parce qu’il était marié, parce qu’il ne divorcerait pas, parce qu’il ne l’aimait pas. Alors elle avait accepté les avances de Will. Il lui faisait du bien. Il l’appréciait, pour ce qu’elle était. Ou du moins, pour la version qu’il voyait. Il ne la connaissait pas, pas vraiment, pas autant que lui. Ses secrets les plus sombres ne lui appartenaient qu’à elle. Des secrets qui, malheureusement, la définissaient. Mais il était là, il était à elle, pleinement, et ça lui faisait du bien, ça réparait doucement son cœur brisé. Seulement, Liam avait tout détruit en une soirée. Il l’avait contacté, il s’était intéressé à sa vie sentimentale comme un ex petit copain jaloux. C’était perturbant, mais elle savait que l’alcool parlait pour lui. Le whisky effaçait ses inhibitions, il parlait et agissait sans filtre. Elle sursauta légèrement, quand la porte grinça sous le poids de coups contre le bois. Son regard se tourna vers cette dernière, vers la voix de Liam qu’elle pouvait entendre à travers. Son front se plissa, et la colère monta doucement elle. Il avait osé, il était venu jusque-là. Elle croisa les bras au-dessus de sa poitrine, refusant de bouger. Pour qui se prenait-il ?  Une sensation trop familière s’installa dans sa poitrine. Ils ne s’étaient pas vus depuis deux mois. A chaque fois qu’elle fermait les yeux, elle le voyait. Mais le souvenir de lui s’estompait progressivement. Elle ne voulait pas, même s’il le fallait. Cependant, elle ne bougerait pas. Il n’avait pas le dernier mot. Un grognement s’échappa d’entre ses lèvres quand il vint frapper plus fort. Si ça ne tenait qu’à elle, elle le laisserait frapper toute la nuit. Mais ses voisins ne méritaient pas ça, pas aussi tard dans la nuit. D’un geste rapide, elle ouvrit la porte, dévoilant la silhouette de Liam. Son cœur s’arrêta un quart de seconde. Elle ne pensait pas le revoir, et pourtant il était là, si proche et si inaccessible. La colère traversa son visage. « T’es complètement malade ! » Déclara-t-elle, le poussant légèrement pour qu’il recule. « Rentre chez toi, Liam, et décuve avant que ta femme te voit aussi minable, » souffla-t-elle, sèchement. Sa main s’écrasa contre la porte, prête à la refermer.
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() message posté Dim 12 Mar 2017 - 13:42 par Invité

L’alcool me faisait agir différemment, me poussait à agir bêtement. Lorsque je fermais les yeux, je voyais son visage, ce sourire que j’aimais tant, à nouveau dessiné sur ses lèvres. Elle avait l’air heureuse, semblait aller de l’avant. C’était tout ce que je voulais, tout ce que je lui souhaitais. Mais lorsque je fermais les yeux, je voyais aussi cet autre homme à ses côtés. Cet homme qui prenait la place que je n’aurais jamais, qui semblait m’éloigner un peu plus d’elle que je ne l’étais déjà. La jalousie s’était emparée de moi, comme si elle m’appartenait encore, mais Lydia ne m’avait jamais appartenue. Malgré ses paroles, malgré ce qu’elle disait, elle n’était pas à moi, je l’avais toujours su. C’était encore plus vrai aujourd’hui. Je n’avais plus le droit de ressentir cette jalousie, je n’en avais jamais vraiment eu le droit. L’alcool avait transformé cette jalousie en colère. Lydia me manquait, sans cesse. Même les caresses et l’amour de Lyanna ne parvenaient pas à combler ce vide que je ressentais au fond de moi. Ce n’était pas suffisant, ça ne l’était plus. J’avais besoin de sentir sa peau contre la mienne, ses doigts glisser dans mes cheveux, sa voix. J’avais besoin d’elle, parce qu’elle était la seule à pouvoir effacer cette douleur. Je frappai violemment contre la porte, pour qu’elle vienne ouvrir, qu’elle daigne me répondre. Lydia me poussait à bout, tout le temps. Même en cet instant, même maintenant que son silence était la seule réponse qu’elle m’offrait. Elle m’ignorait, encore et encore, et son silence ne faisait qu’accentuer ma colère. La porte s’ouvrit enfin, dévoilant le visage de Lydia, les traits tendus de son visage et la colère se lisant clairement sur ce dernier.  « T’es complètement malade ! » Je reculai d’un pas lorsqu’elle me poussa, et mon regard se perdit dans ses prunelles sombres. C’était étrange, elle me manquait encore plus maintenant qu’elle se trouvait devant moi. « Rentre chez toi, Liam, et décuve avant que ta femme te voit aussi minable, » Je secouai nerveusement la tête, elle n’avait pas le droit de me demander de partir, j’étais venu pour elle. Je vins poser la main sur la porte, pour la retenir. « J’ai pas envie. Lya n’est pas là. » Soufflai-je en m’approchant de son visage. Mes doigts glissèrent le long d’une mèche de ses cheveux. « Tu t’es coupée les cheveux. » Leur nouvelle longueur dégageait son cou, le rendant plus accessible. Mon regard glissa sur ce dernier, sur la peau nue de son cou, qui avait abritait la plupart de mes baisers. Je relevai les yeux vers elle, retirant ma main de ses cheveux. « T’as pas répondu à mes messages, pourquoi tu m’ignores ? » Elle avait toutes les raisons de le faire, pourtant son attitude me blessait. Je ne parvenais pas à la laisser tranquille, à la laisser m’oublier. « Laisse-moi entrer. » Déclarai-je, n’attendant pas sa permission pour pénétrer à l’intérieur de l’appartement.

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() message posté Dim 12 Mar 2017 - 18:32 par Invité

♢♢♢
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L’avoir en face d’elle lui rappelait à quel point il lui avait manqué. L’air lui manquait presque. Ses cheveux, sa moue boudeuse, les plis de son front, ses mains, son torse. Il lui avait manqué. Tellement. Le regard de Liam ne quitta pas le sien, et Lydia en perdit presque pied. Ses prunelles sombres la regardaient comme s’il la voyait pour la première fois. Mais la colère colorait les traits de son visage. Il n’avait pas le droit d’être là, de s’imposer, d’être vexé, de demander des réponses. Ils n’étaient plus ensemble, ne l’avaient jamais vraiment été. Toutes ces promesses et ces murmures d’appartenance, de possessivité n’avaient été qu’une mascarade, que des mensonges. Elle s’était laissé prendre à ce jeu, jusqu’à tomber, et tomber. Tomber pour lui, tomber pour une histoire impossible. Elle en avait souffert, en souffrait toujours. Elle avait beau être en couple, les damages faits par Liam ne s’estompaient pas aussi facilement. Ce n’était pas un simple trait de marqueur sur un tableau blanc. Elle l’aimait, toujours, n’avait cessé de l’aimer. Le voir lui rappelait à quel point il piétinait encore son cœur. Sa main s’agita pour refermer la porte, mais Liam la stoppa. Un soupire s’échappa d’entre ses lèvres, alors qu’il s’approcha d’elle. Il était proche, trop proche. Son souffle chaud, imbibé d’alcool, caressa ses joues. Elle déglutit avec difficulté, croisant son regard. « Tu t’es coupée les cheveux. » Elle frissonna quand il toucha ses cheveux, elle frissonna et se détesta immédiatement. Son corps la trahissait, comme à chaque fois. Il avait cet effet sur elle depuis le premier jour. Elle se racla la gorge, balayant sa main d’un geste. « J’avais besoin de changement. » La décision avait été spontanée, presque irréfléchie. Liam aimait ses cheveux longs, alors elle avait coupé. Coupé autant qu’elle avait pu. « T’as pas répondu à mes messages, pourquoi tu m’ignores ? » Sa voix avait ce ton enfantin, d’un enfant mécontent, d’un enfant capricieux. Elle leva les yeux au ciel, croisant les bras au-dessus de sa poitrine. « J’ai aucun compte à te rendre. A ce que je sache, on n’est plus ensemble, » souffla-t-elle, exaspérée par son comportement. « Laisse-moi entrer. » Avant qu’elle ne puisse s’y opposer, il pénétra dans l’appartement, comme il l’avait fait des dizaines de fois auparavant. Sauf qu’aujourd’hui, c’était différent. Il n’était pas le bienvenu. Elle claqua la porte derrière elle, se tournant pour lui faire face. « Liam ! » S’écria-t-elle, s’approchant de lui. « Qu’est-ce que tu veux ? Pourquoi t’es là ? » S’enquit-elle, le ton haussé et coloré par la colère. « J’ai pas envie de te voir, j’ai pas envie de parler avec toi ! Tu peux pas me laisser tranquille ? C'est trop dur d'écouter ? » Grogna-t-elle, le poussant une nouvelle fois. Elle le faisait par réflexe, parce qu’il provoquait en elle cette envie de le pousser. Physiquement, mentalement. Elle le poussait toujours à bout. Parce que c’est ce qu’ils faisaient, parce que ça leur réussissait, parce que les réconciliations sur l’oreiller étaient toujours bonnes. Seulement ce soir, elle n’était pas sûre de vouloir connaître l’issue.
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() message posté Dim 12 Mar 2017 - 21:30 par Invité

Mon cœur se serra dans ma poitrine, elle était si proche et pourtant, elle semblait si loin de moi. Je voulais pouvoir la toucher, l’embrasser sans retenue, sans me soucier de ce que pourraient engendrer mes faits et gestes. Mais je n’en avais pas le droit, je ne pouvais pas replonger et l’entrainer avec moi dans les tourments d’une relation destinée à l’échec. Tout effacer et tout recommencer différemment, n’était pas une option. J’avais pris la décision de la sacrifier au profit de ma famille, parce que l’aimer compliquait tout. L’aimer signifiait abandonner ceux qui devaient passer avant toute autre chose. Et je n’étais pas prêt à faire une croix sur ma femme et mon fils. Ils comptaient, ils étaient ce que j’avais de plus précieux, ce que j’avais toujours désiré avoir. Cependant, la douleur lancinante que je ressentais au fond de ma poitrine me faisait, parfois, douter. Mon cœur contredisait la logique de mon esprit, je savais que j’avais fait le bon choix, mais il semblait ne pas être d’accord avec moi. Comme si sa préférence allait à Lydia, comme s’il pouvait à lui seul choisir ce qui était mieux pour moi, pour nous. Mon regard glissa sur les cheveux de Lydia, ils étaient plus courts qu’avant, beaucoup plus courts. « J’avais besoin de changement. » Je laissai retomber ma main le long de mon corps, le regard perdu dans ses prunelles sombres. Autrement dit, elle avait besoin de tourner la page. Nous avions tous les deux besoin. « J’ai aucun compte à te rendre. A ce que je sache, on n’est plus ensemble, » Un rire s’échappa d’entre mes lèvres. Ensemble. L’expression était surfaite, nous ne l’avions jamais réellement été, ensemble. Toute notre histoire reposait sur une illusion. L’illusion que l’on s’appartenait l’un l’autre, l’illusion que je pouvais l’aimer comme elle m’aimait, l’illusion que je pouvais tout abandonner, par amour, pour elle. « C’est une question de politesse, bébé. » Déclarai-je en venant tapoter le bout de son nez avec mon index. Elle ne voulait pas me laisser entrer, mais je ne comptais pas rester dans le couloir, ni repartir. J’entrai, sans lui laisser le temps de protester. L’appartement de Lydia m’était encore familier, je connaissais chaque recoins de ce dernier, y avait passé des heures entières, comme s’il avait s’agit de ma deuxième demeure. « Liam ! »  Je tournai la tête vers elle, haussant un sourcil. « Quoi ? » Demandai-je, d’un ton détaché. « Qu’est-ce que tu veux ? Pourquoi t’es là ? » Je haussai les épaules pour seule réponse. La vérité était que j’ignorais ce que je faisais là, pourquoi j’étais venu la rejoindre, la raison pour laquelle j’étais incapable de la laisser reprendre le cours de sa vie, sans moi. « J’ai pas envie de te voir, j’ai pas envie de parler avec toi ! Tu peux pas me laisser tranquille ? C'est trop dur d'écouter ? » Ses paroles résonnèrent dans ma tête comme une chanson entêtante. Je manquais de perdre l’équilibre lorsqu’elle me poussa, une nouvelle fois. Non, je ne pouvais pas, je n’y parvenais pas. La colère s’empara de moi, j’attrapai ses poignets et la poussai violemment contre le mur, derrière elle. « Arrête ! » Criai-je en venant écraser ma main contre le mur. « Pourquoi je te laisserais tranquille, alors que toi tu ne le fais pas ? T’es toujours là, sans cesse. Pourquoi toi, tu aurais le droit de m’oublier alors que j’arrive pas à te chasser de mes pensées ? C’est pas censé se passer comme ça. » Mon pouls s’accélérait, ma respiration était saccadée, et la colère continuait de monter en moi. Elle n’avait pas le droit de continuer de me hanter, jour après jour. Mon regard glissa sur ma main qui tenait toujours, fermement, le poignet de Lydia. Je lâchai ma prise sur ce dernier, sa peau avait rougi sous la pression de mes doigts. Je reculai, horrifié par la brutalité de mon geste. « Je… » Je secouai la tête nerveusement, relevant les yeux vers Lydia.

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() message posté Mer 15 Mar 2017 - 23:08 par Invité

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Bébé. Le mot résonnait dans sa tête, comme un bruit sourd, comme la chute d’une pièce sur le béton des rues, comme une balle de tennis contre la terre battue. Ce terme si affectif, qui lui était réservé, qui sortait facilement de ses lèvres, comme de celles de Liam. Personne ne l’avait appelé comme ça avant lui. Parce qu’elle n’avait jamais laissé personne s’immiscer aussi profondément dans un coin de son cœur. Parce qu’elle savait que ce mot, ce terme, ne lui était murmuré, crié, susurrer qu’à elle, et elle seule. C’était douloureux. Parce qu’elle essayait vraiment de l’oublier, de tourner la page et de faire les choses biens, pour une fois. Enchaîner les mauvaises décisions, était fatigant. Liam avait toujours été une mauvaise décision, depuis le début. Mais il l’avait attiré, comme un vulgaire morceau de métal. L’alliance à son doigt n’avait fait que la pousser davantage, l’exciter davantage. Ses prunelles suivirent la silhouette de Liam, son aisance à rentrer dans l’appartement alors qu’il n’était pas chez lui. Il avait toujours fait ça, depuis le début. Il prenait ses aises, se pavanait comme un pacha. Ça l’agaçait. Il n’avait pas le droit d’être là, de prétendre qu’il avait encore son mot à dire sur sa vie, ses décisions. D’être jaloux. La colère montait en elle progressivement, mais elle ne s’attendait pas à sentir la surface dure et froide du mur contre son dos, ne s’attendait pas à avoir les poignets liés. « Pourquoi je te laisserais tranquille, alors que toi tu ne le fais pas ? T’es toujours là, sans cesse. Pourquoi toi, tu aurais le droit de m’oublier alors que j’arrive pas à te chasser de mes pensées ? C’est pas censé se passer comme ça. » Elle ne put contenir le roulement mécanique de ses yeux. Son regard resta posé sur Liam, sur ses yeux, sur les regrets et la confusion qu’elle pouvait lire en eux. La peau délicate de ses poignets brûlait légèrement à cause de la pression appliquée par ses doigts, mais elle n’y prêtait pas attention. Sa respiration était coupée, rapide. La colère colorait toujours les traits de son visage. Les gestes déplacés de Liam, et son accès de colère ne l’impressionnaient pas. Parce que Lydia était comme ça, insouciante, trop passive. Elle se plaisait à croire qu’elle n’avait peur de rien, que rien ne pouvait l’atteindre, même pas la violence physique, même pas lui. Qu’il ne lui ferait pas de mal, même si elle le poussait à bout. « Ce n’est pas de ma faute si tu ne peux pas la garder dans ton pantalon. » Elle se décolla doucement du mur, se rapprochant dangereusement de lui. Quelques centimètres les séparaient, tout au plus. Le souffle chaud de Liam, courroucé par l’alcool, remplissait ses bronches. Elle ne brisa pas le contact visuel, son regard plus dur, plus froid, que d’habitude. « Ce n’est pas de ma faute si tu ne peux pas contrôler tes pensées, si ta femme ne te suffit pas, » souffla-t-elle, ses lèvres frôlant sa peau à chaque mot énoncé. « C’est toi qui as voulu ça. » Sa main s’éleva pour venir caresser sa joue, un mince sourire se dessinant sur ses lèvres. « T’as le culot de venir me faire des reproches, mais regarde-toi…regarde à quel point t’es minable sans moi, » murmura-t-elle, le poussant finalement pour s’éloigner. « Rentre chez toi, » lança-t-elle, une nouvelle fois.
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() message posté Mer 22 Mar 2017 - 22:10 par Invité

Lydia restait impassible. Tout le temps. Comme si nos disputes ne l’affectaient pas, comme si mes paroles et mes gestes ne pouvaient pas l’atteindre. Nos disputes avaient toujours été violentes, dans nos propos, dans la façon que nous avions d’exprimer nos sentiments. J’avais parfois l’impression que cette impulsivité était au cœur de notre relation, que sans cela notre liaison n’aurait pas durée aussi longtemps. Parce que ces disputes, ces querelles fréquentes alimentaient la passion que j’avais pour elle. Lydia me poussait à bout, elle l’avait toujours fait, et c’était justement ce qui me faisait m’accrocher à elle. J’avais besoin de cette tension qui existait entre nous pour vivre pleinement. J’y avais développé une addiction comme s’il s’agissait d’une vulgaire drogue. Cependant, cette violence n’allait jamais au-delà des mots, je ne pouvais le permettre. La blesser n’était pas dans mon intention, ça ne l’avait jamais été, ne le serait jamais. Pourtant, la colère mélangée à l’alcool me rendait plus impulsif, plus vulnérable face à ses paroles, plus violent. Mon regard se perdit dans ses prunelles sombres. Son impassibilité à l’égard de la violence de mon geste était déconcertante. J’avais peur du mal que je pouvais lui faire alors qu’elle semblait n’y voir aucun danger. Je plissai le front en la voyant s’approcher de moi. Elle était proche, beaucoup trop proche. De là où elle se tenait, je pouvais sentir son souffle caresser ma peau. « Ce n’est pas de ma faute si tu ne peux pas contrôler tes pensées, si ta femme ne te suffit pas, » Je serrai les poings, mes muscles se contractant sous l’effet de la colère. Elle continuait, encore et encore. Lya me suffisait, j’essayais de m’en convaincre, jour après jour. Elle devait me suffire, je n’avais pas le droit de prétendre le contraire. Un frisson parcourut mon corps lorsque Lydia posa une main sur ma joue, on dirait presque la situation l’amusait. « T’as le culot de venir me faire des reproches, mais regarde-toi…regarde à quel point t’es minable sans moi, » Je fermai les yeux, la colère continuant de s’emparer de moi. Je retirai sa main, rouvrant les yeux pour croiser son regard. « Rentre chez toi, » J’attrapai son poignet pour l’obliger à me faire face, pour l’obliger à rester. « Non. » Déclarai-je en haussant la voix. Mes doigts vinrent se resserrer autour de sa nuque, j’approchai son visage du mien, effleurant ses lèvres. Je croisai son regard et desserrai ma prise sur elle. Je ne parvenais plus à contrôler mes gestes lorsqu’il s’agissait de Lydia, le manque que provoquait notre éloignement se traduisait en une impulsivité que je n’arrivais pas à contrôler. En essayant de contrôler mes sentiments, d’y mettre un terme, je perdais, paradoxalement, tout contrôle. Lydia avait pris une place trop importante dans mon cœur, elle semblait si imposante qu’il m’était difficile de contenir  cet amour que j’éprouvais pour elle. Cet amour qui n’avait pas lieu d’être et dont je ne parvenais à me défaire. « J’ai besoin de t’oublier, mais je sais pas comment faire. » Je sais pas comment cesser de t’aimer. Je vins poser mon front contre le sien en fermant les yeux. Le contact de sa peau contre la mienne était apaisant. J’avais besoin de me calmer, besoin de laisser s’échapper cette colère que je gardais en moi, sans la blesser. Sans déraper. « Je veux pas te faire de mal. » Soufflai-je en rouvrant les yeux pour les perdre dans son regard sombre. La peur de la blesser grandissait peu à peu en moi. « Me laisse plus m’approcher de toi. » Murmurai-je, déposant un baiser sur front avant de reculer d’un pas pour m’éloigner.

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() message posté Mer 12 Avr 2017 - 23:41 par Invité

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Le visage de Liam flottait au-dessus du sien. Dans ses prunelles sombres, elle pouvait y voir son reflet, pouvait y voir son visage impassible, calme, alors que la colère colorait celui de son ancien amant. Les veines étaient plus visibles dans son cou, sur son front, ses bras. La fureur se lisait dans ses yeux, dans les mots acerbes qui quittaient sa bouche. Il ne les contrôlait pas. Ni ses paroles, ni ses gestes. Tout était un poison, que Lydia réclamait, encore et encore. Son souffle saccadé se coupa quand les longs doigts de l’homme s’enroulèrent autour de sa nuque. L’impassibilité resta en place, son visage de marbre ne bougea pas. Ses lèvres s’entrouvrirent légèrement au contact des siennes. Elle passa sa langue sur ses dernières, comme pour goûter au goût qu’il avait laissé. Lydia n’avait jamais peur, sauf en voiture. Et ça l’énervait, Liam. Il ne comprenait pas. L’air réintégra ses poumons. Elle prit une grande inspiration. Le mur derrière elle lui rentrait dans le dos. Tout était trop dur, trop sombre. Sa vie n’était qu’une succession de mauvaises décisions, de malheurs, de malchance. Pourtant, elle était l’origine de tous les maux qui la tourmentaient. Liam était misérable par sa faute. Ses parents étaient misérables par sa faute. Sa sœur était morte par sa faute. Lydia n’apportait que des mauvaises nouvelles, n’apportait jamais rien de bon. Mais son cœur ne pouvait s’arrêter de s’accrocher à cet homme qu’elle aimait tant, ne pouvait s’empêcher de le vouloir lui, encore et encore. Alors elle le provoquait, pour le faire fuir. C’était douloureux, mais c’était plus facile. Au fond, il méritait mieux qu’elle, mieux qu’une liaison, mieux qu’une fille comme elle. Son impulsivité ne la surprenait pas. La passion qui semblait le contrôler en sa présence se traduisait par une colère, par une violence qui ne lui ressemblait pas. Elle ferma inconsciemment les yeux quand il posa son front contre le sien. Ses mains la démangeaient, elle voulait les poser sur ses bras, elle voulait les caresser du bout des doigts, les perdre dans ses boucles noires. Elle voulait chatouiller ses côtes, et embrasser ses pommettes. « T’as ta femme et ton fils, tu devrais même pas penser à moi, » murmura-t-elle, doucement. Les mots blessants qui acéraient sa langue quelques minutes plus tôt, s’étaient évaporés. La fragilité dans la voix de Liam avait fait pencher la balance. Parce qu’elle l’aimait autant qu’elle le détestait. Et même s’il lui avait brisé le cœur, même s’il continuait de piétiner les morceaux éparpillés à ses pieds, elle ne lui souhaitait pas du mal. Elle rouvrit les yeux pour croiser son regard. Leur proximité devenait accablante. Elle avait l’impression d’étouffer. « Je veux pas te faire de mal. » Elle secoua la tête doucement, posant ses mains à plat contre le mur derrière elle. Il s’éloigna, et Lydia le suivit du regard. Les mots étaient coincés au fond de sa gorge, comme bloqués par une sorte de barrière invisible. Ça lui faisait mal d’entendre ça. Elle ne voulait pas qu’il ne s’approche plus d’elle. Lydia ne savait pas être altruiste. Tout ce qu’elle savait, c’était être égoïste. Alors elle ne s’arrêta pas, ne se stoppa pas, quand ses doigts agrippèrent les siens. « J’ai pas envie, Liam, » chuchota-t-elle, tellement bas, qu’elle n’était pas sûre qu’il ait entendu. « Tu peux pas me demander ça ! Tu peux pas être égoïste et me demander de t’éloigner de moi, alors que c’est pas ce que je veux. » Elle s’approcha de lui, elle fit quelques pas en sa direction. « Tu m’manques, et c’est douloureux, » souffla-t-elle, un léger trémolo dans sa voix. « Soit tu pars de toi-même, soit…j’en sais rien, » finit-elle, dans un soupire. Parce que son cœur et son esprit lui disaient deux choses tellement différentes.
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() message posté Dim 16 Avr 2017 - 16:08 par Invité

Le parfum de Lydia se mélangeait aux effluves de whisky, je m’imprégnais de son odeur pour calmer la tension qui grondait à l’intérieur de mon cœur. Elle m’avait manqué, elle me manquait tout le temps, au point d’en devenir épuisant. J’étais fatigué de me battre contre les sentiments que j’éprouvais pour elle, fatigué de lutter contre l’évidence. Lydia avait capturé mon cœur et n’avait aucune intention de le délivrer. Il lui appartenait à présent. Elle avait mis la main dessus et laissé son empreinte. Je pouvais prétendre que rien n’avait changé, que je pouvais retourner à la vie que je menais, un an plus tôt, mais c’était faux. Tout avait changé. Elle s’était immiscée dans ma vie et dans mon cœur par ma faute, parce que je ne l’avais pas arrêté. A aucun instant. La rejeter n’était qu’un moyen de préserver l’amour que j’avais encore pour Lya, au risque de le voir disparaître, étouffé par les sentiments que j’éprouvais pour la brune. Mon amour était fractionné, appartenait à deux femmes de façon inégale et inappropriée. Lyanna devait avoir le dessus, pour le meilleur et pour le pire, c’était la promesse que l’on s’était faite. Elle était ma famille, ma moitié. Ou du moins, elle devait l’être. Mais je n’étais plus sûr de rien, tout était confus dans mon esprit, ma vision des choses était brouillée. « T’as ta femme et ton fils, tu devrais même pas penser à moi. » Oui, j’avais Lya et Louis, ils étaient ce que j’avais de plus important au monde. Pourtant, je ne pouvais détacher mes pensées de Lydia. Je la voyais à chaque fois que mes paupières se fermaient, chaque fois que je me retrouvais seul. Lydia ne me laissait pas tranquille, le fantôme de ses baisers caressait sans cesse mes lèvres lorsque la nuit tombait, lorsque je me retrouvais seul avec mes pensées. Mon regard croisa le sien lorsque j’ouvris les yeux. L’éloigner de moi me semblait être la solution la plus raisonnable. Pour la protéger de mes excès de colère. Pour la protéger de moi. Je ne parvenais plus à contenir cette colère que j’avais en moi, et Lydia était le déclencheur. En sa présence, tout ce que je m’efforçais de garder en moi s’échappait. Mon regard glissa vers nos doigts lorsqu’elle les lia ensemble. « Tu peux pas me demander ça ! Tu peux pas être égoïste et me demander de t’éloigner de moi, alors que c’est pas ce que je veux. » Je relevai la tête vers elle, fronçant les sourcils en la voyant s’approcher. Je ne reculais, cependant, pas cette fois-ci, laissant son souffle caresser ma peau au fur et à mesure que la distance se réduisait. « Tu m’manques, et c’est douloureux. » Une douleur traversa ma poitrine, je voulais mettre fin à sa peine en effaçant le mal que je lui avais fait, en étant parfaitement honnête envers elle, mais les mots ne voulaient pas sortir, ils étaient comme bloqués au fond de ma gorge. « Soit tu pars de toi-même, soit…j’en sais rien. » J’acquiesçai d’un hochement de tête, mon regard venant se perdre sur ses lèvres, sur le souvenir de leur goût qui m’obsédait tant. Je lâchai sa main pour la glisser dans son cou, venant murmurer à son oreille. « Je suis égoïste Lydia, tu le sais. » Sans réfléchir, je capturai ses lèvres dans un baiser doux et passionné à la fois, comme si je cherchais, avec ce baiser, à lui faire comprendre qu’elle comptait plus que ce que je ne lui avais fait croire. « Je ne serais pas en train de faire ce que je suis en train de faire sinon. Je t’embrasserais pas en sachant pertinemment que je vais m’en aller. » Murmurai-je contre ses lèvres après avoir rompu le contact. Je glissai une main sous son t-shirt, caressant la peau nue de son dos. « Mais je suis égoïste, et je ne me contrôle pas. » J’avançai de quelques pas, l’obligeant ainsi à reculer jusqu’à ce que son dos entre en contact avec le mur derrière elle. « Je voudrais pouvoir passer la nuit avec toi et partir avant que ça ne complique les choses. Si j’avais pas peur de te blesser, crois moi, je serais encore plus égoïste que je ne le suis déjà. » C’était si facile de replonger dans cette passion qui m’habitait encore. Si facile de céder à la tentation. Mes doigts continuaient leurs mouvements le long de la colonne vertébrale de Lydia, et je posai une nouvelle fois mon front contre le sien. « Je déteste l’homme que je suis en train de devenir. » Avouai-je, à mi mot contre ses lèvres.

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() message posté Lun 24 Avr 2017 - 12:07 par Invité

♢♢♢
/ you love when I fall apart, so you can
put me together, and throw me against the wall /

Son cœur battait dangereusement fort dans sa cage thoracique. Il cognait contre les parois, dans un rythme soutenu et rapide. Son corps tout entier réagissait au contact de celui de Liam. Ses lèvres semblaient plus attirantes que jamais. Elle n’arrivait pas à se refuser à lui, parce qu’il avait toujours eu cet effet sur elle. Il était comme son oasis, en plein milieu d’un désert sec et chaud. Les mois d’absence, sans lui, n’avaient rien fait pour atténuer ses sentiments, pour éteindre les cris de son cœur. Elle vint perdre ses doigts dans les boucles ébènes une nouvelle fois, ses paupières closes. Elle profitait de l’instant, qui ne serait qu’éphémère. « Moi aussi je suis égoïste, » souffla-t-elle contre ses lèvres. Tellement égoïste, qu’elle ne pouvait le stopper. Ses doigts agrippèrent son t-shirt, alors qu’elle l’embrassa avec tout ce qu’elle avait. Ses bras s’enroulèrent par automatisme autour de sa nuque, et son corps frissonna. Les doigts de Liam chatouillaient son derme, traçait un paterne abstrait contre la peau nue de son dos. Ses baisers avaient un goût différent. Quelque chose avait changé. Peut-être était-ce le manque qui provoquait cette sensation. Peut-être était-ce ses sentiments qui n’avaient fait que s’accroître, à défaut de s’éteindre complètement. Parce que Liam l’avait quitté, mais n’avait jamais quitté la place prise dans son cœur. Elle l’aimait, comme elle n’avait jamais aimé avant. Elle rouvrit les yeux quand il brisa le contact, et un soupire s’échappa d’entre ses lèvres. « T’aurais pas dû venir ici. T’as trop bu, tu sais pas ce que tu dis, tu sais pas ce que tu me fais, » déclara-t-elle, agrippant ses cheveux. L’alcool décuplait tout. Ses actions ne seraient pas les mêmes si l’alcool ne coulait pas dans ses veines. Et Lydia l’alimentait, parce qu’elle le poussait à bout, c’était dans sa nature. La passion, la colère, était au cœur de ce qu’était leur liaison. Seulement, elle l’aimait. Et ça changeait tout, pour elle. Chaque seconde passée avec lui ne faisait que renforcer sa place. C’était pas juste. Pour elle, pour l’homme qu’elle fréquentait. Will était si gentil, si attentionné. Il tenait réellement à elle, mais Lydia était un poison. Elle pourrissait les plantes vertes, les corrompait. Elle n’avait pas de vraie morale, ce serait hypocrite de prétendre le contraire. Mais elle essayait d’être quelqu’un de bien, de mieux. « Je voudrais pouvoir passer la nuit avec toi et partir avant que ça ne complique les choses. Si j’avais pas peur de te blesser, crois moi, je serais encore plus égoïste que je ne le suis déjà. » Il la poussa contre le mur, la bloquant entre son torse ferme et la surface solide du mur. « Parce que maintenant tu t’inquiètes de ce que je ressens ? » S’enquit-elle, enfonçant ses dents dans la lèvre inférieure de Liam. « C’était pas le cas y a quelques mois, » finit-elle, passant sa langue sur sa lèvre, pour apaiser quelconque douleur. « Je déteste l’homme que je suis en train de devenir. » Elle recula la tête, jusqu’à ce que cette dernière rentre en contact avec le mur. « Je sais. Mais tu fais quoi si c’est le “vrai” toi ? » Demanda-t-elle, sans malice, sans colère, sans rancœur. C’était une question dont la réponse l’intéressait. « Tu fais quoi si tu réalises que tu te mens à toi-même depuis tout ce temps ? »  Ses doigts continuaient de caresser les boucles de Liam, dans un geste lent et las. « Si l’alcool ne faisait que révéler ta vraie nature, si t’es ce gars violent et égoïste tout le temps ? » Finit-elle, plongeant son regard dans le sien. « Tu resterais avec moi ? »


1000ème pour toi we get what we deserve + lydiam  1973890357
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