"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici we were burnin' on the edge of somethin' beautiful + lydiam  2979874845 we were burnin' on the edge of somethin' beautiful + lydiam  1973890357
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() message posté Sam 10 Sep 2016 - 21:30 par Invité
Your name is the strongest positive and negative connotation in any language. It either lights me up or leaves me aching for days. — La grisaille et les gros nuages de la veille, avaient laissé place à un ciel bleu dégagé. Le soleil caressait sa peau, la réchauffant, alors qu’elle s’avançait dans les allées verdoyantes du parc. La chaleur ambiante contrastait avec la pluie battante qui avait arrosé les rues de la capitale hier. Elle s’était même retrouvée coincée dans un ascenseur, à cause de l’orage. Un peu de soleil faisait du bien. L’été avait été bizarre. Les températures avaient été capricieuses, avoisinants parfois les températures dignes d’un mois de mars. Elle avait regardé la plupart de ses amis s’échapper pour partir dans des pays plus chauds, où le soleil brillait et où les nuages ne fricotaient jamais avec le beau ciel bleu. Partir en vacances ne faisait pas partie de ses habitudes. La seule plage qu’elle avait foulée était celle de Brighton, quand elle était petite. Depuis, elle n’avait presque plus quitté Londres. Soit par manque de temps, soit par manque d’argent, mais souvent parce qu’elle n’avait pas ce reflex. Puis, c’était difficile quand on ne conduisait pas. Compter sur les transports pouvait être risqué. Les lunettes perchées sur le nez, elle tenait fermement la laisse du chien dans sa main. Zeus avait à peine deux mois, c’était un adorable petit berger allemand, avec une bouille toute mignonne, qui gambadait avec vivacité entre les piétons. Les enfants l’adoraient et s’extasiaient devant lui. Sa langue pendait joyeusement, alors qu’il découvrait les joies de la nature. Il était fasciné par l’herbe et par les troncs d’arbre. Il s’arrêtait tous les mètres pour faire se soulager, mais ça ne dérangeait pas Lydia. Pour une fois qu’elle s’occupait du bien être d’une autre personne. Will lui avait déposé le chiot ce matin, lui demandant si elle était disponible à la dernière minute pour s’en occuper aujourd’hui. Elle n’avait pas pu refuser. Sa présence avec elle, hier soir, dans l’ascenseur, lui avait permis de rester calme. Les petits espaces l’oppressaient. Elle n’était pas claustrophobe, loin de là, mais l’oxygène venait à manquer rapidement dans ce genre de situation. Et puis, l’orage qui grondait, et qu’ils pouvaient entendre, n’avait pas été rassurant. Alors, elle lui devait au moins ça. Zeus tira un peu trop sur la laisse, l’entraînant en avant. Un rire s’échappa d’entre ses lèvres face à son énergie. Le chiot continua d’avancer, avant de finir sa course aux pieds d’un homme. Sa truffe renifla les jambes de ce dernier. Lydia avait appris – à ses dépends – que Zeus était captivé par les jambes des gens. Il ne faisait rien de mal, que les renifler, mais ça en devenait presque embarrassant. Lydia tira légèrement sur la laisse. « Zeus, viens ici ! » Ses paroles tombèrent dans l’oreille d’un sourd, il ne se reconnaissait probablement pas encore. Elle s’approcha de l’homme, qui portait son fils sur épaules, les sourcils froncés. « Je suis déso… » Elle se tut subitement, alors qu’il se retourna pour lui faire face. Liam. Les mots se coincèrent dans sa gorge, aucun ne sortit de sa bouche. Son regard croisa celui de l’homme avec qui elle entretenait une liaison. Ils ne se voyaient pas en public, ne se croisaient jamais. C’était les règles. Son attention se reporta sur le petit garçon, assis sur ses épaules, qui la fixait curieusement et sur la femme qu’elle avait appris à jalouser malgré elle. Laura. Sa femme. Son regard était aussi curieux que celui de leur fils, sa beauté radieuse en ce jour ensoleillé. Un aboiement la ramena à la réalité. Zeus tentait d’avancer, mais la laisse l’en empêchait. Elle se râcla la gorge, croisant une nouvelle fois le regard de Liam. « Je suis désolée, il adore renifler les gens. » Elle esquissa un sourire, mêlé à une grimace, avant de se retourner pour continuer sa balade. Elle lança un dernier regard à Liam au dessus de son épaule.  Prétendre qu’ils ne se connaissaient pas était la meilleure chose à faire. Son cœur battait la chamade. Ils avaient l’air…heureux. Tous. Ils formaient une belle famille. Sa gorge se serra, alors que le chiot s’arrêta de nouveau. Ses pensées étaient focalisées sur sa femme. C’était stupide de l’envier. Par définition, une liaison n’était que purement sexuelle, sans attaches. Mais Lydia était bêtement tombée amoureuse, et de les voir tous ensemble lui faisait mal. Laura avait tout ce que Lydia n’aurait jamais. Et ça, elle ne pouvait pas le changer.
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() message posté Dim 11 Sep 2016 - 0:17 par Invité

Les rayons du soleil réchauffaient ma peau, c’était agréable de pouvoir profiter de ce temps alors qu’hier encore, c’était la pluie et l’orage qui régnaient sur Londres. Par moment la chaleur de l’Australie me manquait. Je m’étais habitué à son climat subtropical et j’avais parfois du mal à me réhabituer au temps Londonien. Mais je n’en aimais pas moins la ville, si j’étais parti plusieurs années auparavant c’était parce que rien ici ne me retenait. Aujourd’hui c’était différent, Laura m’avait suivi jusqu’ici et elle était prête à ce que notre fils grandisse là où j’avais moi-même grandi. A vrai dire je n’arrivais pas à me projeter ailleurs que dans cette ville. Ma carrière avait pris un tournant différent lorsque l’on m’avait offert ce poste dans cette grande agence de publicité, je m’y sentais bien et je me voyais bien rester plusieurs années au sein de cette agence. Et puis il y avait Lydia. Notre liaison semblait avoir pris de l’ampleur, elle n’était plus uniquement sexuelle. J’ignorais si je pouvais poser un nom sur ce qu’était devenue notre relation, elle était loin d’être aussi superficielle qu’elle ne l’était les premiers mois. Je n’éprouvais pas de sentiments pour elle, pas amoureux du moins. Cependant j’avais beau me répéter encore et encore, qu’il ne s’agissait que d’une simple liaison, je savais au fond de moi qu’elle était devenue plus importante que je ne le laissais entendre. Une caresse sur mon bras me sortit de mes pensées. Je tournai la tête pour apercevoir le visage de Laura, illuminé par un sourire. Je la laissai enrouler son bras autour du mien alors que nous passions l’entrée du parc. Cette sortie était son idée. Je passais beaucoup de temps à travailler ces derniers temps, un contrat avec un gros client que je ne pouvais négliger. J’avais peu de temps à consacrer à ma famille, lorsque je rentrais à la maison le soir, Louis était souvent sur le point d’aller dormir et je m’en voulais de ne pas pouvoir passer plus de temps avec lui. Laura avait rendez-vous avec une amie cette après-midi, elle avait proposé qu’on aille se promener tous les trois avant de nous laisser entre hommes. C’était une idée qui me plaisait bien. Louis sur les épaules, nous avancions tous les trois dans le parc pour profiter de cette belle journée avant que la pluie ne revienne. Nous étions arrêtés près d’un banc lorsque je sentis quelque chose me chatouiller les mollets. « Zeus, viens ici ! » Cette voix. Je fronçai les sourcils en me retournant pour m’assurer de l’identité de la jeune femme. « Je suis déso… » J’écarquillai les yeux en reconnaissant Lydia. Soudain mon pouls s’accéléra, c’était presque tout le temps le cas lorsque Lydia se retrouvait près de moi. Cette fois-ci pourtant, c’était différent. Ce n’était pas le fait de la voir qui me mettait dans cet état. C’était le fait de la voir ici, en présence de ma femme et de mon fils. Un aboiement se fit entendre et je baissai la tête pour apercevoir un chiot au bout d’une laisse. « Je suis désolée, il adore renifler les gens. » Je plissai le front avant de reporter mon attention sur elle, tentant un sourire un peu crispé. « Ce n’est rien. » Mon regard était plongé dans le sien, ce fut la voix de Laura qui me ramena à la réalité. « Regarde cette boule de poils chéri, il est adorable. » Déclara-t-elle en se baissant pour lui donner une caresse. Mon regard glissa vers elle alors que j’acquiesçai d’un hochement de tête silencieux. Elle se releva et porta son attention sur Lydia. « Excusez le, il fait son timide parfois. Mon mari, pas mon fils. » Elle laissa échapper un rire avant de se retourner vers mois en grimaçant. Un sourire se dessina sur mes lèvres et je levai les yeux au ciel. « T’es bête. » Soufflai-je dans un murmure. Mon attention se reporta sur Lydia lorsqu’elle fit demi-tour pour continuer sa balade. On en fit de même, jusqu’à ce que Laura m’annonce qu’elle devait rejoindre son amie. Je l’embrassai et me penchai pour la laisser donner à bisou à Louis avant de partir. Dès qu’elle fut partie, il tira sur mes cheveux pour attirer mon attention et me réclamer une glace. Je laissai échapper un rire avant d’accepter de revenir sur nos pas où nous avions croisé un marchant. Je m’arrêtai pour un acheter une lorsque j’entendis un chien aboyer. Mon regard se tourna vers celui-ci, une part de moi espérait que ce soit elle. Un sourire se dessina sur mes lèvres lorsque mon regard se posa sur Lydia. Elle était toujours là. Je regardai autour de moi -c’était presque devenu un réflexe lorsque j’étais avec elle- avant de m’approcher doucement. « Tu as un chien maintenant ? » Demandai-je en arquant un sourcil.

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() message posté Mer 14 Sep 2016 - 11:51 par Invité
Your name is the strongest positive and negative connotation in any language. It either lights me up or leaves me aching for days. — Lydia préférait les chats. Il y avait quelque chose de majestueux chez les chats, dans leur façon de se tenir, de faire les choses. Leurs caractères bien trempés l’amusaient. Ils pouvaient être câlins, comme taquins. Leur indépendance était également un plus. Cependant, Zeus remettait tout en question, avec sa bouille adorable et son énergie. S’il pouvait rester petit comme ça, ce serait parfait. Sa main commençait à se crisper autour du bout de la laisse, une vive douleur traversait sa paume à cause du frottement perpétuel du nylon contre sa peau. Mais Lydia n’avait pas le cœur de faire demi tour pour mettre fin à la promenade. La langue du chiot pendait joyeusement, touchant presque le sol par moment, mais la petite boule de poils n’avait pas l’air fatiguée, au contraire. Un sourire surplombait son visage, jusqu’à ce qu’elle croise son regard. C’était comme si le temps s’était arrêté, comme si rien d’autre ne comptait que le brun de ses yeux. Ils ne se voyaient pas en public, ou que très rarement. Liam était trop parano pour ça. Le cinéma était l’exception, mais leurs escapades crapuleuses dans les salles obscures se faisaient de plus en plus rares. Néanmoins, quelque chose avait changé depuis cette soirée où il était venu la chercher dans son bar préféré de Shoreditch. Elle ne saurait dire quoi, mais quelque chose était différent, maintenant. Ses prunelles dansaient entre le visage de Liam et celui de son fils, perché sur ses épaules. La ressemblance était frappante. « Ce n’est rien. » Son regard se perdit dans le sien, une fraction de seconde, avant que la voix de sa femme vienne chatouiller ses oreilles. L’attention de Lydia se reporta sur cette dernière, qui semblait inconsciente des regards qui s’attardaient un peu trop. Elle était belle, douce, il n’y avait aucun doute sur ça. Ses yeux brillaient avec amour et affection. Lydia avait presque de la peine pour elle. Presque. « Regarde cette boule de poils chéri, il est adorable. » Chéri. Elle détourna le regard pour venir se concentrer sur Zeus, qui reniflait quelque chose sur le sol. Lydia tira légèrement sur la laisse pour essayer de voir de quoi il s’agissait. « Excusez le, il fait son timide parfois. Mon mari, pas mon fils. » Elle releva la tête pour croiser son regard, un faux sourire dessiné sur ses lèvres. « T’es bête. » Leur complicité lui donnait la nausée. Dire qu’elle était mal à l’aise serait un euphémisme. Ses doigts s’enroulèrent un peu plus autour du bout de laisse, attirant Zeus dans la direction opposée. Elle lança un dernier regard aimable au couple, avant de disparaître au milieu de la foule. Un frisson lui parcourut le corps en repensant au dit couple. Ils formaient une belle famille, qui semblait soudée en apparence. Mais Lydia connaissait la vérité. Elle avait contribué à bâtir le mensonge dont Liam était à présent maître. Un soupire quitta ses lèvres. Le voir la rendait toujours toute chose. Les sentiments qu’elle avait pour lui grandissaient de jour en jour et ne semblaient pas vouloir s’arrêter. Lydia ne tombait jamais amoureuse des hommes sympas et accessibles. Ce serait trop facile, sinon. Ses histoires de cœur étaient rares, mais marquantes. Mais ce qu’elle ressentait pour Liam était différent, plus fort, plus douloureux. Ses sentiments la rendaient plus bête, plus jalouse, plus possessive. Elle serait prête à faire n’importe quoi pour lui, et ça lui faisait peur. Elle était une femme indépendante, ou du moins, elle aimait le penser. Être aussi accrochée à homme était nouveau pour elle. Zeus guidait à présent la promenade. Ses petites pattes gambadaient entre les piétons, et Lydia se laisser tirer aveuglément. Il s’arrêta pour fourrer sa truffe dans un buisson. Lorsqu’elle l’appela et qu’il se tourna vers elle, Lydia laissa échapper un rire en constatant qu’une coccinelle s’était posée sur le bout de sa truffe. Il aboya, tout content, alors qu’elle se pencha pour attraper la petite bestiole du bout du doigt, avant de la laisser s’envoler à nouveau. Une voix familière attira son attention quand elle se redressa. « Tu as un chien maintenant ? » Lydia croisa le regard de Liam, légèrement surprise qu’il lui parle en public. Elle scanna rapidement les alentours et constata qu’il était seul. Sa femme avait visiblement disparu. Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres. « C’est celui de mon nouveau petit ami. » Déclara-t-elle, sur un ton taquin. Son fils était toujours niché sur ses épaules, obnubilé par le marchand de glaces qui se trouvait quelques mètres plus loin. Lydia se rapprocha légèrement de Liam, en papillonnant des cils. « Tu n’as pas peur de me parler en public, à la vue de tous ? » S’enquit-elle doucement, un sourcil arqué. « J’aime bien quand tu prends des risques… » Souffla-t-elle, en se mordant la lèvre.
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() message posté Dim 25 Sep 2016 - 17:55 par Invité

Les rayons du soleil faisaient briller le brun de ses cheveux, mon regard se posa sur elle et mes muscles se crispèrent instantanément. Nous évitions les lieux publics car j’en avais décidé ainsi. C’était plus sûr de se voir chez elle, loin des regards inquisiteurs des personnes qui nous entouraient. C’était une règle que je lui avais imposée et que l’on suivait – à quelques exceptions près – à la lettre. Mais jusqu’alors je ne n’avais jamais songé au fait de la croiser dans un lieu public, par pur hasard. Les lieux qu’elle fréquentait n’étaient généralement pas les mêmes lieux où nous allions avec Laura. En sortant de chez moi, je n’avais pas pensé un seul instant que je tomberais sur elle dans ce parc. Mon regard alternait entre Lydia et Laura, un sentiment de culpabilité naissait en moi en les voyants l’une en face de l’autre. La situation était embarrassante, autant pour Lydia que pour moi. Si Laura n’avait aucune idée de ce qu’il se passait et semblait plus attirée par le chiot, qui jouait joyeusement, ce n’était pas le cas de Lydia. Je devinais aux traits de son visage, à ce sourire un peu forcé qu’elle venait de nous adresser, qu’elle était loin d’être à son aise. C’était la première fois qu’elle nous voyait réunis tous les trois, la première fois qu’elle voyait ma femme et mon fils. Je ne lui parlais que très rarement de ma famille. Lorsque je le faisais c’était pour lui parler de Louis, mais jamais de Laura. C’était un choix purement égoïste, je ne voulais pas qu’elle se retrouve impliquée dans ce que je vivais auprès d’eux. Ce n’était pas quelque chose que je désirais partager avec elle. Je mettais un point d’honneur à faire en sorte que les deux vies que je menais depuis bientôt sept mois maintenant, ne se confondent pas. Ma liaison avec Lydia ne devait pas interférer avec ma vie de famille,  c’était mieux ainsi. C’était le seul moyen que j’avais trouvé pour ne pas avoir à renoncer à l’une ou à l’autre. Je ne voulais pas avoir à le faire. Aussi égoïste que pouvait être ce choix, je voulais les garder toutes les deux auprès de moi. La culpabilité que je ressentais vis-à-vis de Laura ne me quittait pas, elle n’avait pas diminuée non plus, mais j’vais appris à vivre avec. Je croisais une dernière fois le regard de Lydia avant d’observer sa silhouette s’éloigner dans l’immensité du parc. La main de Laura sur mon bras me ramena à la réalité et j’oubliais le temps de notre promenade, cette rencontre fortuite avec la femme avec qui elle devait, sans le savoir, me partager. Les rayons du soleil continuaient de briller dans le ciel, apportant avec eux une agréable sensation de chaleur. L’été touchait à sa fin et ils étaient les bienvenus avant l’arrivée du froid qui viendrait avec l’automne. Les marchands de glaces ambulants qui régnaient encore sur la ville, n’avaient pas échappé à l’œil de mon fils. Je laissai échapper un rire lorsqu’il me demanda de sa petite voix joviale, de lui en acheter une. Un aboiement attira mon attention et je l’aperçu une nouvelle fois. La meilleure attitude à avoir aurait peut-être été de l’ignorer, mais quelque chose me poussait à aller vers elle. « C’est celui de mon nouveau petit ami. » J’arquai un sourcil d’un air amusé, percevant le ton taquin qu’elle venait d’employer. Un nouveau petit ami, vraiment ? « Celui avec qui tu t’es retrouvé coincée dans un ascenseur ? Demandai-je d’un air détaché en reportant mon attention sur le chiot au bout de la laisse. Je me doutais qu’il ne lui appartenait pas, Lydia n’avait pas le temps, ni l’espace nécessaire pour prendre un chien. Je relevai la tête vers la jeune femme. « D’ailleurs, je suis content de voir que tu as réussi à sortir. » Ajoutai-je en faisant illusion à une certaine photo qu’elle avait postée la veille sur compte instagram. Je n’étais pas jaloux, mais les hommes dans la vie de Lydia semblaient être nombreux et j’avais du mal à accepter de la voir aussi bien entourée à chaque instant. « Tu n’as pas peur de me parler en public, à la vue de tous ? » Je secouai la tête, un sourire parcourant mes lèvres. « J’aime bien quand tu prends des risques… » Mon regard se perdit sur ses lèvres quelques secondes avant que je ne relève les yeux. « Vraiment ? » Je me rapprochai doucement d’elle, laissant qu’un petit espace nous séparer. « Dis-moi, quel genre de risque est-ce que tu aimerais que je prenne pour toi ? » J’arquai un sourcil avant de sentir les petites mains de Louis agripper une nouvelle fois mes cheveux. « Papa, une glace. » Un rire s’échappa d’entre les lèvres alors que j’acquiesçai. « Le devoir m’appelle. » Déclarai-je en faisant demi-tour. Je m’arrêtai soudainement, reportant mon attention sur la jeune femme. « Tu nous accompagne ? » Je lui adressai un signe de tête pour l’inviter à se joindre à nous.

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() message posté Sam 1 Oct 2016 - 21:43 par Invité
Your name is the strongest positive and negative connotation in any language. It either lights me up or leaves me aching for days. — L’immensité du parc impressionnait toujours Lydia. Les centaines d’hectares de verdure étaient impressionnants dans leur diversité. On trouvait de tout ici. De l’herbe, des arbres plus ou moins connus, des fleurs, des animaux. C’était dépaysant, un calme agréable au cœur de la ville. Les londoniens vivaient tous à cent à l’heure. C’était sûrement le cas pour toutes les capitales, ou cœurs économiques du monde, se dit-elle. La laisse commençait à irriter légèrement la peau sensible de ses phalanges. Le tissu en fibre plastique n’était pas l’idéal. Lydia n’y connaissait pas grand chose, mais elle était persuadée que des laisses beaucoup mieux existaient. Zeus cavalait avec gaieté dans les allées du parc, mais la jeune femme était perdue dans ses pensées. Voir Liam dans un lieu public était bizarre. Prétendre qu’elle ne le connaissait pas, l’était encore plus. C’était des règles qu’il lui avait imposées, et qu’elle n’avait jamais trouvé bon de contourner. Sa femme était belle, radieuse. Son sourire était presque aussi éblouissant que le soleil. Elle possédait une grâce naturelle, qui sautait aux yeux, qui faisait presque mal. Cette femme était clairement tout un tas de choses que Lydia ne serait jamais. A commencer par une femme bien. Elle tenta de ne pas y penser. Liam revenait, à chaque fois. Il finissait toujours dans ses bras, à profiter de ses caresses et de ses baisers. Ça lui suffisait, pour le moment. Son attention se reporta sur l’homme qui occupait ses pensées, quand il vint l’aborder. Sa femme – Laura – n’était plus là, mais son fils trônait fièrement sur ses épaules. Sa petite bouille était adorable. S’il possédait quelques traits gracieux de sa mère, il ne faisait aucun doute que ce petit homme était le fils de Liam. Lydia sourit légèrement en observant leurs tignasses similaires. Des boucles brunes, presque noires brillaient dans la lumière du soleil. Son pouls s’accéléra quand elle croisa le regard de Liam. Des reflets plus clairs dansaient dans ses prunelles marron. « Celui avec qui tu t’es retrouvé coincée dans un ascenseur ? » Un sourire en coin se dessina sur le bout de ses lèvres. « Yep, celui là. » Prétendre qu’elle n’était pas au courant que Liam passait de temps en temps sur son compte Instagram ne servirait à rien. Elle en était parfaitement consciente. Elle en jouait même, de temps en temps. Provoquer Liam était devenue comme une passion pour elle. Ses réactions ne la décevaient jamais. C’était amusant. « D’ailleurs, je suis content de voir que tu as réussi à sortir. » Elle hocha simplement la tête, reportant son attention sur le chiot à ses pieds. Zeux était allongé, le ventre à plat et les pattes étendues. Sa langue pendait, il avait sûrement soif. « Dis moi, tu te perds souvent sur mon Instagram ? » S’enquit-elle, innocemment, relevant la tête pour croiser son regard. Elle se rapprocha doucement de lui. Son corps tout entier réclamait sa présence. Il n’était pas habituer à être privé de ses mains, de ses lèvres. Liam était accessible, quand ils se trouvaient chez elle, dans l’intimité de son salon. Il lui appartenait pleinement à ce moment là. Mais ici, au milieu de Hyde Park, son fils sur ses épaules, il n’était que Liam, un père de famille, un mari. Un étranger. Néanmoins, quand son regard se perdit sur ses lèvres, elle retrouva une part de l’homme qu’elle connaissait. Celui qui la désirait, en permanence. « Vraiment ? » Il brisa presque la distance entre eux, en se rapprochant un peu plus. Son parfum était enivrant, il chatouillait ses narines et lui donnait envie de se perdre dans ses fluctuations. « Dis-moi, quel genre de risque est-ce que tu aimerais que je prenne pour toi ? » Ses dents s’enfoncèrent dans sa lèvre inférieure. Elle s’avança encore un peu, papillonnant des cils. « C’est très inapproprié en présence d’un enfant mais… », mais avant qu’elle ne puisse continuer, ledit enfant réclama une glace. « Le devoir m’appelle. » Elle fit quelques pas en arrière, pour réinstaurer une distance entre eux. « Je vois ça. » Déclara-t-elle doucement, tirant sur la laisse pour que Zeus se relève. Leur promenade était loin d’être terminée, l’appartement de Lydia ne se trouvant pas à côté. Elle jeta un dernier coup d’œil avant de faire demi-tour. La voix de Liam l’interpela de nouveau. « Tu nous accompagne ? » Elle arqua un sourcil, surprise par sa demande. Elle se retourna pour le rejoindre, en lui souriant timidement. Son épaule frôlait la sienne de temps en temps. Le glacier n’était pas très loin. Louis chantonnait, réclamant sa glace, empêchant un silence de s’installer. La charrette ambulante se trouvait à quelques mètres d’eux, mais quelques personnes faisaient la queue. « Tu sais…c’est dommage que tu ne sois pas tout seul… » Souffla-t-elle, se tournant pour lui faire face et traçant une ligne avec son index sur son torse.
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() message posté Dim 9 Oct 2016 - 10:52 par Invité

A peine quelques centimètres nous séparaient. Je n’avais qu’un pas à faire pour capturer ses lèvres et goûter à leur doux parfum. Je brûlais d’envie de le faire, de l’embrasser. L’avoir aussi proche de moi sans pouvoir la toucher, poser mes mains sur elle et caresser sa peau, était plus difficile que je ne l’aurais imaginé. Lydia avait un drôle d’effet sur moi, elle m’attirait à elle comme aucune autre femme ne m’avait jamais attiré. Il suffisait d’un regard, d’un de ses sourires sensuels pour que je ne craque. Je la désirais ardemment, en permanence. J’avais sans cesse besoin de la toucher, de sentir sa peau contre la mienne. C’en devenait presque obsédant, parfois. Je devenais chaque jour, un peu plus dépendant d’elle. Comme si je ne pouvais vivre sans ses caresses et ses baisers. J’avais parfois l’impression de prendre goût à tous ces mensonges et ces secrets que je gardais. Vivre une relation extraconjugale pouvait être excitant par bien des aspects. Cependant, ce n’était pas ce qui m’avait attiré chez elle, le fait qu’elle représente l’interdit. Elle ne devait se mérite qu’à elle-même, à la façon dont elle avait réussi à me séduire. « Dis moi, tu te perds souvent sur mon Instagram ? » J’arquai un sourcil en venant croiser son regard. Lydia aimait me pousser à bout, ça l’amusait. Elle ne le niait même pas. Elle connaissait ma jalousie et ma possessivité envers elle. Mon envie de la voir m’appartenir pleinement, ne lui avait pas échappé. C’était un jeu dangereux auquel nous jouions, un jeu qui l’amusait et auquel j’aimais jouer. Elle en abusait parfois. Je savais que les photos qu’elle postait, n’étaient pas toujours innocentes, elle cherchait à me provoquer, à me faire réagir. Et elle savait très bien comment faire. « Peut-être. » Soufflai-je en ne la quittant pas des yeux. Mon regard glissa sur ses lèvres délicieusement pulpeuses, c’était l’une des premières choses qui m’avait charmé chez elle, six ans plus tôt. La façon qu’elle avait de mordre dedans, de passer sa langue dessus, me faisait frissonner. A chaque fois. « C’est très inapproprié en présence d’un enfant mais… » Un sourire traversa mes lèvres alors que j’attendais qu’elle poursuive, mais la petite voix de Louis vint se faire entendre et je laissai échapper un rire alors qu’il réclamait sa glace. Chose promise, chose due. Je fis demi-tour pour rejoindre le marchant de glace en annonçant à Lydia que le devoir m’appelait. La voir encore présente dans le parc m’avait presque fait oublier pourquoi nous étions revenus sur nos pas. « Je vois ça. » Je lui adressai un clin et avançai de quelques pas avant de me retourner et de lui proposer de nous accompagner. La surprise était visible sur son visage. Elle ne s’attendait pas à une telle proposition, ça allait à l’encontre des règles que j’avais instaurées entre nous. Mais la demande avait été spontanée, je n’avais pas réfléchis avant de le lui proposer. Après tout, il ne s’agissait que d’une glace, d’un moment partagé innocemment. Il n’y aurait pas de dérapage, il ne pouvait pas y avoir de dérapage possible. Pas tant que Louis serait avec nous. Le marchant se trouvait à quelques mètres de nous, Louis se mit à s’agiter en l’apercevant. J’agrippai ses petites jambes pour le tenir stable sur mes épaules en lui demandant de faire attention. Plusieurs personnes avaient eues la même idée que nous et patientaient devant la charrette du vendeur. On s’arrêta derrière eux pour attendre notre tour. Mon regard vint croiser celui de Lydia quand elle se tourna pour me faire face.  « Tu sais…c’est dommage que tu ne sois pas tout seul… » Son doigt vint glisser lentement le long de mon torse et un léger frisson parcourut mon corps. Le contact de sa peau sur la mienne m’avait manqué, il me manquait tout le temps. Un sourire se dessina sur le coin de mes lèvres. « Tu n’es pas seule toi non plus… » Murmurai-je en glissant mon regard sur le chiot, qui jouait avec une branche qu’il avait ramassé sur le sol. Je relevai la tête et approchai légèrement mon visage du sien. « Tu aurais fait quoi, si j’avais été seul ? » Demandai-je, sur un ton provocateur. Je reculai d’un pas, cherchant son regard. Je savais de quoi elle était capable, m’embrasser dans un lieu public ne la dérangeait pas, au contraire elle trouvait cela excitant. Elle l’avait dit elle-même, elle aimait me voir prendre des risques. Je savais, cependant, qu’elle ne tenterait rien aujourd’hui. Notre tour arriva et je pris deux glaces – une pour Louis et une pour Lydia – avant de proposer à la jeune femme d’aller s’asseoir sur un banc. J’installai Louis sur le banc à côté de moi et vins déposer un baiser sur son front. Tout ce qui l’intéressait à présent était son corné de glace. Je souris en le voyant la déguster comme s’il s’agissait de la meilleure chose au monde. Mon attention se reporta sur Lydia, assise de l’autre côté. « J’aurais peut-être dû en prendre une finalement. Tu me laisse goûter la tienne ? » Soufflai-je en venant poser une main sur sa cuisse.



Hop hop hop c'est ici la suite:
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() message posté Mar 1 Nov 2016 - 15:58 par Invité
Your name is the strongest positive and negative connotation in any language. It either lights me up or leaves me aching for days. — Les rayons du soleil se posaient sur ses boucles sombres, illuminaient ses cheveux, les rendaient plus soyeux, plus brillant. Lydia voulait y perdre ses doigts et caresser leur douceur. Elle le taquinait souvent, lui disant qu’il avait de plus beaux cheveux que certaines filles. Son regard alternait entre Liam, et Louis, posé sur ses épaules. Presque la même bouille, à l’exception de quelques détails qui étaient propres à sa mère. Lydia était fasciné. La génétique était tout un concept qui dépassait l’entendement. Si Lydia semblait avoir hérité des yeux et cheveux sombres de sa mère, ça n’avait pas été le cas de sa sœur. Sa chevelure presque blonde et ses yeux clairs, avaient fait d’elle l’exception. Comme si sa personnalité joviale et optimiste, avait rayonné à travers ses attraits physiques. Le cœur de Lydia se serra dans sa poitrine. Sa cage thoracique était soudainement bien trop étroite. Elle se racla la gorge et détourna le regard de son amant et de la version miniature de ce dernier, perché sur ses épaules robustes. Le marchand de glace se trouvait à quelques mètres, mais c’était suffisant pour lui changer les idées. Elle tira légèrement sur la laisse, pour inciter Zeus à avancer un peu plus vite. La queue qui menait à la petite camionnette ambulante n’était pas très longue. Lydia se tourna pour faire face à Liam, un sourire en coin dessiné sur ses lèvres. Le voir dans un lieu public était contraire à toutes les règles qu’il avait instaurées. Lydia n’aimait pas se faire dominer. Son sale caractère et sa fierté, l’obligeaient presque à pousser les gens à bout. Elle adorait le faire avec Liam. Le pousser à bout était presque comme un jeu. Un jeu auquel il s’y prêtait sans trop ronchonner. Mais ces règles, Lydia n’arrivait pas à les contester. Ses sentiments l’aveuglaient probablement. L’envie de l’avoir à ses côtés, de le garder dans ses bras et dans ses draps, la rendait stupide. Même, presque naïve. Au point de croire que si elle se pliait à ses désirs, il ne la quitterait pas. Alors ces règles, elle les respectait, la plupart du temps. Sauf quand il était celui qui les enfreignait. Comme aujourd’hui. « Tu n’es pas seule toi non plus… » Ses prunelles glissèrent vers le chiot à ses pieds, qui mâchait gaiement un morceau de bois. Ses petits crocs s’enfonçaient dans l’objet avec véracité. Lydia secoua la tête, un sourire sur ses lèvres, avant de relever le regard vers Liam. Les effluves de son parfum se mélangeaient à l’air ambiant, alors qu’il se rapprocha doucement d’elle. Sa proximité était la faisait, d’habitude, vibrer mais cette dernière fut trop brève pour que Lydia s’enflamme. A son plus grand regret. « Tu aurais fait quoi, si j’avais été seul ? » Ses dents s’enfoncèrent dans sa lèvre inférieure, alors qu’elle lui rendit son regard provocateur. « Des choses pas forcément catholiques…» Souffla-t-elle, gardant le contact visuel. Louis les ramena une nouvelle fois à la réalité. Sans lui demander, Liam acheta une glace pour Louis et une glace pour elle. Ses doigts agrippèrent le cornet de glace, le remerciant au passage. Elle ne protesta pas, cela dit. Elle les suivit jusqu’à un banc, dans un coin isolé, à l’ombre du parc. Zeus s’installa à ses pieds. Son attention se reporta sur son amant, alors qu’elle dégusta sa glace délicatement. « J’aurais peut-être dû en prendre une finalement. Tu me laisses goûter la tienne ? » Un de ses sourcils se arqua, et un rire s’échappa dans ses lèvres. La main chaude de Liam se posa sur la peau nue de sa cuisse. Le contact était électrique. « C’est demandé si gentiment, je peux pas te le refuser. » Lâcha-t-elle. Elle glissa doucement sur le banc pour se rapprocher un peu plus de lui, ne le quittant pas du regard. Son corps réclamait plus. Il en réclamait toujours plus. Le simple contact de sa main n’était pas suffisant. D’être dans un lieu public ne dérangeait pas Lydia, mais le petit bout de chou qui dégustait sa glace avec gusto n’avait rien demandé. Puis, les enfants avaient tendance à parler sans s’arrêter. Les petits de l’âge de Louis racontaient souvent ce qu’il s’était passé pendant la journée. Lydia avait beau espéré qu’un jour leur liaison soit plus qu’une liaison, ce n’était pas à elle de décider. Et surtout pas, de la bouche d’un enfant. Elle effleura sa boule de glace avec son index et la crème glacée se déposa sur ce dernier. Elle le porta jusqu’aux lèvres de Liam, un sourire en coin toujours présent sur son visage.
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