"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Throw 'em back, 'til I lose count Feat Shiraz [flash back septembre 2015] 2979874845 Throw 'em back, 'til I lose count Feat Shiraz [flash back septembre 2015] 1973890357


Throw 'em back, 'til I lose count Feat Shiraz [flash back septembre 2015]

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() message posté Dim 21 Fév 2016 - 12:43 par Invité
flash back Septembre 2015
Je détestais les soirées mondaines, surtout quand elles sont organisées par ma mère. Mon père voulait absolument que je vienne, histoire de réparer le « scandale » que je lui avais causé. C’est dingue, je me fais agresser par trois types et c’est encore moi qui dois m’excuser. Je sais qu’il ne supporte pas le fait que je sois homo, ni que je lui ai caché que je travaillais dans un bar. Il a appris tout ça comme les autres il y a trois semaines. Ce foutu journal en a un peu trop dis. Je n’ai vraiment pas envie d’aller à cette soirée. Je ne sais même pas pourquoi j’ai décidé d’y aller quand même. Je suis encore en béquille et mon visage redeviens normal, les ecchymoses se sont estompés. Je vais avoir l’air fin avec mes béquilles. Je ne sais même pas ce que je suis sensé dire, ah si, que tout ce qu’ils ont dit dans la presse était faux. Je n’ai pas l’intention de démentir ce qui a été dit. Je pense même que je vais en rajouter. C’est sans doute pour ça que j’ai accepté de venir. Il n’accepte pas ce que je suis et je ne changerais pas pour lui.

Je suis arrivé à la soirée un taxi m’a déposé. Je devais avoir l’air fin à ressembler à un pingouin avec des béquilles. Je suis entré dans la salle, il y avait déjà du beau monde. Mes parents discutaient avec leurs amis et sans doute futur donateur pour l’entreprise de mon père. J’ai levé les yeux au ciel en entrant. Quelques personnes ont chuchotés sur mon passage. Qu’ils aillent au diable. Je suis allé directement vers un serveur qui se baladait avec des coupes de champagne et j’ai ai pris un. Au bout d’un moment tout le monde était arrivé. Mon père m’avait pris à part et il voulait que je fasse un petit discours d’ouverture. Ca risquait d’être drôle. J’ai monté les marches, tant bien que mal. J’avais déjà l’impression de ressembler à une bête de foire. « Bonsoir et merci à vous d’être venu. On m’a demandé ce soir d’ouvrir cette soirée par un petit discours bienveillant et on m’a demandé aussi de présenter mes excuses, il semblerait qu’être différent pose un problème à ma famille. Et je n’ai pas l’intention de m’excuser d’être gay ou d’être barman et encore moins d’être stripteaseur. Je tenais donc à vous prévenir et vous montrer la véritable face de l’homme qui a organisé cette soirée. » Je suis descendu de la scène, les gens chuchotaient entre eux. Ils ne savaient pas si j’étais vraiment sérieux ou pas. Mon père est venu me trouver ensuite. Il avait l’air furieux. «Je suppose que tu es content de toi. Je passe pour qui maintenant ? » J’ai souris tandis que je prenais un autre verre de champagne. « Pour un salaud, ils ne savaient pas maintenant ils le savent. » J’ai presque cru qu’il allait me donner une gifle et si ma mère n’était pas intervenue pour arrêter son geste il l’aurait fait.

J’ai levé les yeux au ciel et suis sorti prendre l’air. J’ai voulu allumé une cigarette, mais j’avais oublié mon briquet. Une demoiselle est sortie derrière moi. C’était la première fois que je la voyais. C’était une jolie brune, une de ces filles que j’aurais pu croiser au bar ou je travaillais.

« Dis tu n’aurais pas un briquet par hasard ? »

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Maxime S. Monroe
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J'aurai tout fait jusqu'à m'en étouffer.
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() message posté Lun 22 Fév 2016 - 0:45 par Maxime S. Monroe
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Shiraz & Tristan

Je glisse mes pieds dans des talons hauts, puis je me dirige vers le miroir et arrange mes cheveux. Ce soir, comme beaucoup de soir, se tient une soirée. Cette fois organisée par les Newman. Lenny, mon garde du corps, m'attend dans le salon. Il vient toujours une demi heure avant l'heure du départ, car il sait que je suis très rapidement en retard. Je le rejoins et l'embrasse sur la joue. Il me tend mon manteau et se dirige vers la porte. Je le suis. Il l'ouvre et nous quittons mon appartement. Jack, mon chauffeur, nous attend en bas. Nous prenons l'ascenceur. Il me demande comment je vais et je lui réponds que tout va bien. Il me sourit et je lui retourne la question. C'est notre rituel de l'ascenceur. On se ment l'un à l'autre pour savoir qu'aucun de nous deux ne va bien. Mais c'est notre manière de nous soutenir. Les portes s'ouvrent et l'on s'engouffre dans la voiture noire. Je reste silencieuse durant le trajet, écoutant l'album de David Bowie qui tourne en boucle. Comme toujours. J'ai toujours admiré cet homme, et j'ai eut la chance de le rencontrer, un jour. J'aurai aimé pouvoir parler un peu plus avec lui. Mais malheureusement, le temps nous a manqué. Quelques minutes plus tard, nous atteignons la City. Je sors de la voiture et m'aventure dans l'immeuble où se déroule la soirée. Je salue plusieurs personnes et entreprend une converstion avec un producteur. Et puis le brouhaha se brise. Un homme vient de prendre la parole. Tristan Newman, le fils de l'actrice. Je l'écoute attentivement et ris lorsque j'entends ses mots. Il a bien raison. Son père le rejoint et je les regarde quelques instants. Puis je soupire et apporte ma coupe à mes lèvres. Il y a trop de gens cons en ce monde. Tristant avait raison de s'assumer, il était ce qu'il était. Il n'y avait rien de honteux ou de non naturel à être homosexuel. Je posais ma coupe vide à côté des autres et en attrapais une autre. Puis, l'envie me vint de fumer une cigarette. Alors je sortais sur la terrasse et me rendais alors compte que Tristan se trouvait là. Il me demanda un briquet et je lui tendis le mien. Il me le rendit et j'allumais à mon tour ma cigarette. « C'était courageux. Tu as bien fait. » Je lui adressais un sourire, rompant alors le silence. J'observais la nuit noire des rues de Londres et passais une main dans mes cheveux avant de m'appuyer contre la rembarde. J'apportais ma coupe de champagne à mes lèvres, une nouvelle fois. Fort heureusement, je tenais bien l'alcool, car j'avais tendance à beaucoup boire lors de ces soirées. « Shiraz Monroe. » Annonçais-je en lui présentant ma main d'un air solennel.
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() message posté Mar 23 Fév 2016 - 21:04 par Invité
J’avais besoin de fumer, de prendre l’air. Je me demande parfois je continue tout ce cirque. Ca n’a aucun sens. Ils se fichent tous de ce qu’on est, tout ce qui compte c’est toujours l’argent dans ce milieu. Je regrette parfois d’être né dans une famille comme la mienne, surtout quand je vois tout ce que mon père fait pour cacher les apparences. On a toujours tout dissimulé dans cette famille. J’en ai assez. J’avais pris une cigarette, mais je m’étais rendu compte que je n’avais pas de briquet, voyant une demoiselle arriver je lui ai demandé si elle en avait un. J’ai sans doute eu un coup de chance puisque c’était le cas. Je suis assez étonné qu’elle trouve que j’ai été courageux. Je ne peux pas vraiment appeler ça du courage. J’ai juste voulu défier mon père une fois de plus. Elle m’a tendu son briquet, je ai allumé ma cigarette et lui ai rendu avant d’ajouter :

« Ce n’était pas du courage. Je veux juste emmerder mon père. »


Il y avait une part de vérité. Je me fiche de passer pour un salaud. Je sais bien que parfois j’en suis un, surtout avec mes parents, mais il faut dire qu’ils ne m’ont pas vraiment fait de cadeaux. Ils ont toujours été absents et je leur en veux. J’en veux au deux, même si ma mère commence essaie de se rapprocher, ils n’ont jamais étés là. Ca a toujours été Wally, mon majordome qui s’est occupé de moi. Il est bien plus qu’un majordome à mes yeux. Elle s’est présentée, Shiraz Monroe. Sans doute que mes parents la connaisse, ils ne l’auraient pas invité sinon. Je ne connais pas plus de la moitié des personnes qui sont présentes ce soir, c’est pour dire à quel point j’ai été mis à l’écart. Je crois que mon père à honte de me montrer en public et je fais un peu tout pour qu’il ait honte.

« Je pense que je n’ai pas besoin de me présenter. »

J’ai toujours pensé que tout le monde me connaissait, du moins tous les participants à cette soirée, après tout je suis le fils d’un mania des finances et d’une comédienne et j’ai fais la une des magazines « people » plus d’une fois. Le dernier en date à carrément dévoilé tout mes petits secrets à ma famille. Ils ne se sont pas gênés pour étaler ma vie privée. Ce n’est peut-être pas plus mal au fond, mais j’aurais aimé que ce ne soit pas à cause de mon agression et qu’ils ne me prennent pas tout à coup en pitié parce que j’aurais pu mourir. Ils ne cherchent qu’à faire de l’audience et à vendre toujours plus et se fichent de savoir ce que j’ai pu ressentir. Un serveur est passé sur le balcon, j’ai attrapé un nouveau verre de champagne et j’ai fini par lui dire d’un ton bien trop désinvolte :

« Tu es là aussi pour un scoop ? Désolé de te décevoir, mais c’est tout ce que j’ai en réserve pour ce soir. »


Je suis fatigué de toute cette comédie. J’aurais préféré être mort l’autre soir, plutôt que de supporter tout ça, de voir leurs regards et de me sentir si mal. Je ne peux pas montrer ce que je ressens, je n’en ai pas envie et puis, ils ne peuvent pas comprendre. Je ne serais jamais comme eux.
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Maxime S. Monroe
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() message posté Ven 26 Fév 2016 - 18:40 par Maxime S. Monroe
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Shiraz & Tristan

Ce monde là, le monde des apparences demandait bien des sacrifices. Il fallait accepter qu'on t'épie, qu'on critique chacun de tes mouvements, de tes faits et gestes. Il fallait accepter les remarques futiles et blessantes, mais aussi savoir accepter les compliments d'un air détaché. Il ne fallait pas se surestimer, laisser son esprit penser de travers. Il ne fallait pas se croire au dessus des autres car notre nom était connu, répété, chuchoté sur chaque lèvres à ton passage. Au fond, nous étions banals. Rien ne nous différenciait des autres, nous étions humains, nous avions nos failles, nos faiblesses, mais aussi nos excès d'humeurs et nos défauts. Il fallait juste l'accepter. Il fallait juste accepter de représenter un idéal tout en restant profondément imparfait. Il fallait l'accepter, et s'y faire. Ne pas prendre les choses trop à la légère, et surtout ne pas se perdre dans tant de superficialité. J'y étais parvenue, sans aucun soucis. J'étais restée la même Max, toujours pétillante, toujours douce. Je donnais mes contacts aux premiers venus, sans jamais me méfier, je conversais avec mes fans. Certains d'entre eux étaient devenus mes amis, comme la douce et jolie Elsa. C'est ce qui faisait mon succès. Malgré mes vêtements étranges et mes idées loufoques, j'étais simple. Je ne me prenais jamais la tête, sauf lorsqu'il s'agissait de moi, de seulement moi. Je n'étais pas difficile, et je ne cherchai pas à garder une certaine supériorité sur mon public. Alors je trouvais courageux l'acte du jeune Newmann. Il avait tâché l'image qu'on pouvait avoir de lui pour se révéler, tel qu'il était réellement. C'est ce qu'on devait tous faire. Laisser tomber le masque. Être courageux et affronter ses propres vérités. Ses propres soucis. Alors je le félicitais. Mais sa réponse me fit froncer les sourcils. Il semblait être le genre de gosse de célébrité à ne rien devoir à personne. Je fis la moue mais le rejoignis tout de même. Je le sentis me détailler et il me présentais. Il me répondit ne pas avoir besoin de se présenter. Tu aurais pu, juste par politesse. Je tournais les yeux vers la droite, pour soupirer.
J'apportais alors ma cigarette à mes lèvres et tirais une longue et lente bouffée. Je n'étais pas le genre de fuir à quitter les lieux juste pour faire plaisir. Je sentais que ce Tristan n'avait aucune envie d'avoir de la compagnie. Mais je n'allais pas partir. Non, j'allais rester. Je ne cessais pas de vivre pour le bonheur des autres. Il me demanda alors si j'étais là pour un scoop. Je m'éloignais offusquée et le regardais avec mépris : « Je m'en fous de tes scoops. Si je veux un scoop, j'ai juste à sortir et embrasser le premier venu. Tu n'es pas le centre de cette soirée, tu sais. » Je crachais ma fumée et lui tournais dos. Je me mis à tourner en rond. La musique était chiante à mourir. Ils n'avaient pas du bon vieux rock? Ou du Emniem? Quelque chose de ce genre? Ce genre de soirées étaient toujours chiantes à mourir, peuplée de couillons comme l'était Tristan. Je soupirais. Sortez moi de là.

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() message posté Ven 26 Fév 2016 - 23:08 par Invité
Je lève les yeux vers elle, continuant de fumer ma cigarette, elle a presque l’air déçue. Je n’ai pourtant rien promis. Je ne suis pas un gentil, j’ai mon caractère bien trempé et mon attitude, je n’ai pas envie qu’on me prenne en pitié, c’est sans doute pour ça que je joue les gros durs devant tout le monde. L’ennui c’est que dès que je me retrouve seul, tout s’écroule. Je n’ai plus de barrières, plus d’assurance. J’ai presque besoin qu’on m’observe enfin en général, mais dans ce mon cas présent, j’aurais préféré éviter que toute ma vie soit étalée et j’aurais aimé qu’on ne s’en prenne pas à moi de cette manière. Je n’aurais jamais imaginé que ça puisse m’arriver un jour, qui peut imaginer ce genre de choses ? Je me croyais plus fort que les autres, sans doute parce que je viens d’une famille plus riche et d’un milieu plus distingué. Je me suis trompé dans toute la ligne. J’aurais pourtant dû savoir que ça ne voulait rien dire et que ça ne changeait pas ce que j’étais. Je souris lorsqu’elle me dit que je ne suis pas le centre de cette soirée, non sans doute pas, mais je peux le devenir.

«Je suis juste la bête de foire qu’on expose. Ils aiment le spectacle. Ils en ont eu. Mon père ne participe pas seulement à cette soirée pour la bonne cause. Il espère surtout que sa réputation ne soit pas salie. Ces excuses qu’il voulait que je fasse ce n’était que pour espérer avoir plus d’argent. Alors tu penses vraiment que je ne suis pas le centre de cette soirée ? »


Evidement, il y a d’autres enjeux en compte, les soirées mondaines sont surtout là pour présenter le beau monde et faire parler de soit et montrer que l’on est riche. C’est peut être pour ça que je n’ai jamais vraiment apprécié de venir et que je m’amuse à faire tout le contraire de ce qu’on attend de moi. Elle me tourne le dos, je m’avance avec une de mes mains tiens ma béquille qui m’aide à avancer, je déteste ces engins et heureusement que je n’en ai pour quelques semaines, et dans l’autre main mon verre de champagne et ma clope, j’avance vers le bord du balcon pour observer la vue et lui demande :

« Pourquoi es tu venue toi ? Tu n’as pas l’air tellement comme eux. »


Non elle n’avait pas l’air comme eux, elle avait l’air de s’ennuyer à mourir et n’était sans doute pas dans son élément. Elle m’a l’air aussi bien jeune en tout cas beaucoup plus que moi qui approche trop vite de la trentaine et cette perspective de vieillir ne m’enchante pas vraiment. Je l’envie un peu, elle a encore le temps de penser à tout ce qu’elle peut faire. Mon chemin lui, est déjà tout tracé.
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() message posté Dim 28 Fév 2016 - 1:54 par Maxime S. Monroe
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Au fond, il n'y avait pas grand chose à envier à la célébrité. On avait la richesse, certes. La reconnaissance. Très bien. Mais surtout on était des bouts de viandes pour les journalistes, pour les photographes. Pour tout ceux qui entretenaient notre image. Nos moindres faits et gestes étaient étalés au grand jour. J'avais toujours essayé de préserver l'anonymat de mes fréquentations. De Matìa et de Tancredi. Mais aussi de Basile. Ce n'était pas simple de supporter les messages hystériques de mes fans. De nombreuses fois, chacun d'eux s'étaient retrouvés à devoir répondre aux demandes de parfaits inconnus, tout simplement parce qu'ils me connaissaient. Pourtant, je n'étais pas l'actrice la plus inaccessible. J'allais au lycée, je sortais faire du shopping sans Lenny, mon garde du corps, j'allais en boite. Et surtout, j'acceptai de prendre contact avec mes fans. Après tout, cétait aussi grâce à eux que j'étais là. Grâce à leur fidélité, à leur soutien. Je soupirais. Il était dur de prendre les choses du bon côté, j'en étais consciente. Mais il ne fallait pas rester pessimiste. Il ne fallait pas voir le mal partout. Pourtant le jeune homme en béquille à côté de moi, semblait voir les choses d'un très mauvais oeil. Ok, son père était un connard, et les journalistes des vautours. Mais il n'était pas obligé de se montrer aussi désagréable lorsque quelqu'un s'intéressait à lui pour sa personne, et non pour ce qu'on raconte de lui, ou pour la somme qu'il rapporte à lui seul. Je laissais mon regard se promener dans la nuit noire et tirais sur ma cigarette. Je soupirais alors et répondis : « Ouais ok t'as pas de chance. C'est pas une raison pour te montrer odieux avec moi.. » Je le regardais de travers et tournais les yeux, d'un air méprisant.
Je n'avais pas l'habitude qu'on se montre désagréable ainsi avec moi. Surtout que je me montrais toujours douce et prévenante. Et puis il en rajouta une couche. Ok. Ce mec devait passer son temps à se regarder le nombril. Je n'étais pas le genre de star égocentrique, mais il m'était toujours désagréable d'apprendre qu'on ne me reconnaissait pas. Mon visage était partout dans Londres. C'était comme si cela n'était pas suffisant. Pourtant, c'était beaucoup trop. Je ne supportais pas ces papparazis, ces gens assoifés de potins croustillants. Je ne voulais pas qu'il y ai plus. Je pris une longue inspiration et tentais de garder mon calme. Il m'irritait, profondémment. Je tournais la tête vers lui et répondais : « Je suis obligée d'être là. C'est le travail d'une actrice.. » 50 pourcent consistait à jouer, à interpréter son rôle à la perfection, ou du moins de la manière la plus juste qu'il soit. La seconde partie était toute la promo. Savoir se rendre là où on était sensé se rendre. Savoir sourire, garder bonne figure. C'était tellement ennuyant. Et agaçant. Mais je jouais le jeu. Comme je le faisais toujours.

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() message posté Mer 2 Mar 2016 - 11:52 par Invité
Je me demande bien pourquoi je suis venu assister à tout ce cirque. C’est de plus en plus ridicule. Je me dis que j’ai fais encore une fois le mauvais choix. Ca ne m’a même pas réellement amusé de m’en prendre à mon père. Je crois que je suis un peu lassé de tout ça et de ces mensonges, mais j’ai tellement menti à tout le monde sans arrêt, que je ne sais plus faire ça. Est-ce que je vais bien ? Non, tout le monde s’en fiche. Enfin presque tout le monde. Se serait encore mentir que de dire que je n’ai pas d’amis. J’en ai, je les éloigne juste de tout ça, je n’ai pas vraiment envie qu’ils s’aperçoivent que je vais mal. Je suis assez égoïste en soit. Je sais bien que ce n’est pas une solution, mais je ne supporte pas que l’on m’aide. Elle avait pourtant raison. Je n’avais pas de raisons d’être méchant avec elle. J’ai soupiré. Ce n’est pas dans mes habitudes d’être désagréable avec les personnes que je ne connait pas, enfin ça dépend de beaucoup de choses en réalité à commencé par mon humeur.

« Oui tu as raison. Désolé. Peut-être que ça ne t’amuse pas plus d’être ici. Alors reprenons du début. Bonsoir, je m’appelle Tristan. »

Je lui souris et lui tend la main, je peux me montrer très agréable quand je veux. Je ne sais pas si ça effacera mon comportement précédant, mais je peux montrer que j’ai une certaine contenance et que je peu être tout plus sympathique qu’elle l’imaginait. Elle n’a pas vraiment l’air contre moi. Je me suis peut-être trompé sur son compte. Elle me dit qu’elle est obligée d’être là, c’est le travail d’une actrice. Une actrice, j’aurais du m’en douter, mon père n’invite jamais de si jolie demoiselle. C’est plutôt des hommes assez mûrs et tout aussi peu ouvert que lui.

« Une actrice, donc tu connais ma mère si je comprend bien. Tu as de la chance, tu dois la connaître mieux que moi. »

Je ne me souviens pas avoir déjà parlé à ma mère plus longtemps que pour lui dire bonjour ou au-revoir. Depuis que je suis tout petit ça a toujours été comme ça, mon père s’est toujours arrangé pour m’éloigner. Je n’a jamais vraiment cherché à lui parler plus que ça, même si j’ai toujours eu de super cadeau pour mon anniversaire et que je n’ai manqué de rien. Je ne peux pas ne pas lui en vouloir encore aujourd’hui, je sais qu’il faudrait que je tourne la page, mais je n’y arrive pas. Ce n’est pas des cadeaux qui effaceront le manque d’affection. C’est mon majordome qui s’est occupé de moi plus que mes parents alors le moins qu’on puisse dire c’est que toute la rancœur que j’ai pour eu se ressent encore plus aujourd’hui.
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() message posté Ven 4 Mar 2016 - 23:00 par Maxime S. Monroe
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Shiraz & Tristan

Cette soirée commençait vraiment à me lasser. J'aurai aimé être ailleurs, sauf ici. J'aurai aimé me retrouver Matìa, et passer la soirée avec lui. Comme avant. Comme lorsqu'il squattait chez moi. Mais j'étais obligée de rester ici, pour le boulot. Il fallait que ma tête soit dans les prochains journaux, qu'on sache que je m'y trouvais à cette soirée. Régulièrement, mon agent m'indiquait d'assister à certaines soirées. Et je m'y rendais. Car je le devais. La plupart du temps, tout se passait bien, je parlais, je buvais les coupes de champagne, et la soirée passait rapidement. Mais ce soir, il fallait croire que ce ne serait pas le cas. J'étais tombée sur la mauvaise personne. Pleine de colère et de rage. Je regardais le jeune Newmann d'un air agacé. Il ne semblait pas avoir envie d'être ici, tout comme moi. Mais toutes ses critiques à propos de son père m'agaçait. Je n'y étais pour rien moi, dans cette histoire. J'étais juste là, et je lui avais adressé la parole. Afin que la soirée passe plus vite. Il sembla alors se rendre compte de son erreur et se calma. Il se présenta à nouveau et je serrai sa main, avec méfiance, néanmoins. Des fois qu'il s'excite à nouveau. « Shiraz, donc. Je préfère ce genre de rencontres, en effet.. » Je lui souriais, pour le montrer qu'au fond, je n'étais pas fâchée. Je n'étais pas ce genre de personnes à prendre la mouche pour un rien, mais j'exigeais néanmoins une certaine forme de respect. Il avait fini par l'être, respectueux, en se présentant correctement. Je n'avais donc plus rien à dire, plus rien à redire sur notre rencontre. J'espérai tout simplement qu'elle continue sur cette nouvelle lancée. Je n'étais pas là pour me prendre la tête. Il y avait déjà bien assez avec tous les médias et les conneries qu'on racontait sur nous. Je regardais devant nous, et observais Londres. La ville était encore agitée, même à cette heure tardive. Il devait être aux alentours de vingt-deux heures. C'est ce que j'aimais à Londres. Cette ville était vivante. A chaque coin de rue, on pouvait croiser des gens entassés autour d'un pub, bière à la main. Je soupirais. Je n'avais pas vraiment l'occasion de me mêler à la foule ainsi. J'étais épiée de partout. Tristan me sortit alors de mes pensées en me parlant de sa mère. Je grimaçais et apportais ma cigarette à mes lèvres. « Pas vraiment en fait. On a tourné une fois ensembles, mais on a pas le même âge, donc je n'ai pas vraiment passé de temps avec elle. Mais bon, on est obligés de garder le contact.. » Je l'observais. Ce mec était détruit. Il était le genre de gars à n'avoir jamais manqué de rien, sauf de l'amour de ses parents. Je baissais les yeux. Ce genre de choses détruisaient, considérablement. Je n'avais jamais connu cela, Basile et moi avions toujours bénéficié de l'amour et de l'attention de nos deux parents. Nous avions eut une enfance heureuse, nous avions été des enfants épanouies. Et surtout, nos parents nous avaient écouté, ils nous avaient laissé faire dans nos projets d'avenir, dans nos projets de carrière. Et on se débrouillait bien. Il avait eut raison de nous faire confiance, et je ne les remercierai jamais pour ça. Je levais les yeux vers le ciel. Je croyais aux fantômes, et j'étais convaincue que ma mère était toujours près de moi. J'étais convaincue qu'elle veillait sur moi, et qu'elle me donnait la force de continuer. Je tirais à nouveau sur ma cigarette, et tentais de chasser ces pensées de mon esprit.
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() message posté Lun 14 Mar 2016 - 12:44 par Invité
Je m’étais finalement présenté à elle de façon plus convenable, même si elle doit sans doute déjà savoir qui je suis. Je suis le fils Newmann après tout, mais je sais aussi que le monde est assez vaste et Londres aussi. Cela m’arrange même que certaines personnes ne me connaissent pas, surtout dans ce genre de moments, quand on a juste envie de disparaître. C’était ça qu’il ressentait pour le moment. J’en ai assez d’être celui qu’on regarde en chuchotant, d’être celui dont on scrute les moindres faux pas. Cela arrive à tout le monde d’avoir des problèmes, pourtant c’est bien moi qu’on observe sans arrêt et ça comme à être pesant.

Je ne suis pas surpris qu’elle connaisse ma mère si c’est une actrice. Visiblement Shiraz ne la connaît pas tellement plus que moi. Cela m’étonne d’ailleurs. Je pensais qu’elle était plus proche de ses amis que de sa famille. C’est en tout cas ce qui se passe avec moi. Elle n’a jamais été là. Du moins quand j’étais petit, si et dès que j’ai eu six ou sept ans, c’était terminé. Mon père s’est toujours arrangé à ce qu’on ne soit pas dans la même pièce, à ce que je ne lui parle pas. Je suis donc encore plus surpris qu’elle l’ait retenue ce soir. Ma vie est un véritable enfer. Je m’en rends compte à présent. J’ai toujours fait croire à tout le monde que je gérais tout d’une main de maître, que j’étais puissant et que j’avais tout ce qu’il me fallait, mais c’est faux. Je ne fais que mentir depuis le début.

« Au moins tu ne sera pas déçue de la perdre. »

Je tirais une bouffé de ma cigarette et repose mes coudes sur la rambarde de la terrasse, observant la ville qui avait déployée toute ses lumières. Je devrais travailler en ce moment, et ne pas être là à assister à cette mascarade. Tout ça n’a toujours été que des mensonges. D’aussi loin que je me souvienne, ce monde si prisé que tant aimerait avoir n’est bâti que sur des mensonges.

« Ca te dit qu’on se tire d’ici ? »

C’était peut-être une idée folle, mais je n’avais pas envie de passer ma soirée à ruminer sur ma vie. Ce genre de soirée n’est pas du tout celles que j’aime et que je fréquente en ce moment. J’ai de bien meilleurs plans que de rester ici à écouter tout ces menteurs. Si elle accepte ça me ferait un peu de compagnie et si elle refuse, ça ne serait pas la fin du monde, même si j’avoue que ça me changerait les idées d’avoir quelqu’un à mes côtés pour une fois, même si c’est une fille.
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J'aurai tout fait jusqu'à m'en étouffer.
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() message posté Ven 18 Mar 2016 - 0:15 par Maxime S. Monroe
Throw 'em back, 'til I lose count
Shiraz & Tristan

Je n'avais pas envie d'être là. Je n'avais pas envie de faire semblant. Je voulais être moi-même. Rentrer, retrouver Matìa et m'endormir dans ses bras en regardant un programme à la con. J'avais envie de laisser ma célébrité de côté pour être quelqu'un de normal. De commun. Pour être moi-même. Mais j'avais fait le choix de vivre de ma passion, qu'importait les conséquences. Et j'étais coincée dans tous ces codes, dans toutes ses attentes. Sourire, faire semblant d'aller bien alors que je vivais un enfer depuis maintenant deux ans. Loin de Tancredi. J'avais beau essayer, je ne parvenais pas à l'oublier. Il était constamment dans mon esprit. Je le voyais à travers Mat. Je le voyais partout. Et pourtant, je refusais de reprendre contact avec lui.Je voyais, de temps à autre, son visage sur des affiches de pub. Il tournait, il parvenait à se faire une place dans le milieu du mannequinat. Pourtant, je savais qu'il détestait ce milieux. Ce qu'il voulait, lui, c'était devenir producteur de films. Mais il survivait comme il le pouvait. Il bouffait comme il le pouvait. Je baissais les yeux. Il galérait. Tout comme moi. Et je ne savais pas s'il m'avait oublié. S'il était passé à autre chose. Je ne voulais pas savoir. Je ne voulais pas m'endormir en sachant qu'il pensait toujours à moi. Je tirais une nouvelle bouffée sur ma cigarette et tournais la tête vers le jeune Newmann. Lui non plus ne semblait pas gâté par la vie. Il parla de sa mère, et je fronçais les sourcils. Sa mère n'était peut-être pas la meilleure mère du monde, mais au moins, elle était vivante. Pas comme la mienne. Je baissais tristement le regard vers le sol. Je pensais à elle chaque jour. Je regrettais sa voix douce, ses manies agaçantes et sa gentilesse. Je m'étais épanouie à ses côtés, et elle nous avait construite, Basile et moi. Je me mordillais la lèvre et soupirais. Je ne répondis pas. Je ne voulais pas me montrer désagréable. Tristan ne semblait pas voir le bon côté des choses. Il ne semblait pas faire d'efforts pour que les choses s'arrangent. Il devait se battre pour attirer son attention, et c'était évident qu'avec une attitude comme la sienne, elle ne risquait pas de poser son regard sur lui. Il me proposa alors qu'on se casse, et un grand sourire illumina mon visage. Oh oui. J'attends ça depuis le début, m'en aller d'ici. Je hochais la tête, écrasais ma cigarette dans le cendrier et lançais : « Allons-y, je n'en peux plus de cet endroit.. » On quitta le balcon et on s'aventura dans l'immense pièce. J'adressais quelques sourires à des connaissances et embrassais mon garde du corps Lenny sur la joue pour lui dire au revoir. Il me regarda, sourcil froncé, inquiet, mais je lui tapotais le bras. Tout ira bien. Il se détendit donc, et reprit sa conversation. Je quittais les lieux, accompagnés de Tristan, et m'engouffrais dans l'ascenceur. « Où va-t-on?. » Je tournais la tête vers lui alors que l'ascenceur dévalait d'étage en étage.
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