"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici say something i'm giving up on you  - Ciaran [flash back janvier] 2979874845 say something i'm giving up on you  - Ciaran [flash back janvier] 1973890357


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() message posté Sam 20 Fév 2016 - 20:48 par Invité
Je marchais vers le café ou j’avais donné rendez-vous à Ciaràn. Je ne savais pas trop comment lui dire que ce que j’avais à dire. Je sentais qu’il allait le prendre mal, mais je me devais de lui dire, parce qu’il était important pour moi. Il était mon ami, un peu plus qu’un ami peut-être, je dois le reconnaître. Je me sens vite perdu quand il n’est pas là. C’est assez étrange à définir d’ailleurs, cette relation qui semble s’installer, mais à laquelle nous ne voulons peut-être pas donner de nom. Nous ne parlons pas vraiment de nous deux quand on se voit. On ne s’est même pas embrassé, pourtant j’aimerais tellement. Je pense que ce n’est peut-être pas le moment, qu’il nous faut sans doute un peu plus de temps pour être tous les deux bien dans nos baskets. On ne peut pas dire que se soit vraiment l’extase depuis que je suis revenu. Cela fait maintenant presque quatre mois et parfois le centre me manque. Je m’y sentais en sécurité. Ici dans la grande ville, je ne sais pas ou donner de la tête et je ne sais pas ce que je vais devenir. Ma mère m’incite à continuer mes leçons de piano, ce que je fais, même si j’ai ce sentiment d’être à part et d’avoir une maladie contagieuse. Je ne peux pas aller vers les autres. J’aurais trop honte de devoir leur dire qui je suis. Je n’assume pas tout à fait le fait d’avoir failli et d’être tombé aussi bas. Je n’arrive même plus à me regarde dans une glace sans éprouve une immense culpabilité, sans me dire que je suis égoïste et que je n’ai eu que ce que je méritais. C’est dur de recommencer à vivre. J’ai l’impression d’avoir perdu une partie de moi, une partie de mon âme en ayant plongé dans cet enfer.

L’une des rares personnes qui me comprennent est Ciaràn et c’est justement pour ça que je dois lui dire que j’ai décidé de faire cette formation que mon père voulait tant que je fasse. Je ne sais pas si ça résoudra nos conflits, je ne sais pas si ça m’aidera vraiment, mais j’essaie de faire des efforts. Je n’ai pas envie qu’il ai tout le temps honte de moi. Pour l’instant c’est ce qu’il ressent, mais je veux lui prouver que je ne suis pas qu’un bon à rien, j’espère en tout cas que je n’en suis pas un, même si j’en doute fortement. Je m’installe à une table et commande un café. C’est toujours une drôle de sensation de me trouver dans un café et de voir que d’autres personnes consomment une boisson alcoolisé. Je voudrais pouvoir faire comme eux, puis je me rappel que je ne peux plus. Je me concentre sur autre chose et vois Ki entrer. Je me sens tout de suite un peu mieux quand il est là. Je n’oublierais pas qu’il a traversé toute la ville parce que j’avais fait une crise d’angoisse. Je suis content de le voir aujourd’hui. Je le laisse s’installer tandis que le serveur vient prendre sa commande et nous laisse enfin seul.

«Salut, merci d’être venu. Je sais que tu traverse à chaque fois la ville pour que l’on se voit et merci encore pour l’autre jour. Je sais que ça remonte à loin, mais je ne sais pas comment ça se serait passé sans toi. »

Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais pour moi c’est beaucoup. Il ne se rend pas compte à quel point je lui suis reconnaissant, ni à quel point je voudrais qu’il soit aussi fier de moi.

« Avant que tu ne me dise quoi que se soit, j’ai quelque chose à te dire. Je ne pense pas que tu apprécieras, mais c’est … important pour moi. Je préfère tout de suite te le dire, parce que je pense que sinon je vais éviter le sujet et tourner autour du pot et finalement ça ne sortira pas. Alors autant que tu saches toute de suite pourquoi je voulais qu’on se parle. »

Je prends ma respiration, je ne sais pas comment il va réagir. Il sait que je ne me suis pas toujours entendu avec mon père et il sait aussi que la finance ne me plaît pas vraiment, mais j’espère, et au fond je pense, qu’il comprendra ma démarche et qu’il verra à quel point c’est important et aussi à quel point je suis décidé à le faire. Je sais que ça ne viendra pas de mon père, mais je ne veux pas que nos relations restent si fades, alors c’est à moi de faire en sorte que les choses s’arrangent avec mon père et je suis presque sûr qu’il aurait fait pareil à ma place.

«Je me suis engagé à faire une formation dans la finance … pour mon père. »


Je ne pensais pas le dire comme ça, mais c’est sorti plus facilement que prévu.
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() message posté Ven 25 Mar 2016 - 11:43 par Invité
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ft. Tristan S. Newmann • 8 janvier 2016
Central London • Piccadilly Circus • Un bar...
J'ai rendez-vous avec Stan cet après-midi, et si j'ai pas trop eu l'occasion de lui parler de mon déménagement - en tout cas pas en détail - je me dis que c'est le moment pour. Je suis toujours content de pouvoir le voir, même si ça n'est que de temps en temps, et je saurais pas trop bien dire ce que j'attends de notre relation. Qu'elle ne cesse pas, en tous les cas, ça c'est une certitude, mais au-delà de ça, je n'ai aucune idée de comment on peut définir ce qui nous lie. J'ai réussi à dormir que la nuit où j'ai été chez lui, et si je ne réveille pas Grace, c'est seulement parce que je m'efforce de rester silencieux chaque nuit, même si je les passe à contempler mon nouveau plafond. Quelques fois, elle s'est levée dans l'obscurité pour me trouver en train de jouer avec un casque sur les oreilles. Parfois, elle m'a accompagné une partie ou deux, et puis elle est retournée se coucher. Mais la plupart du temps, je passe sous silence mes insomnies chroniques.

Et puis sa bonne humeur et sa joie de vivre me font du bien, je dois bien l'admettre. Ma best est passée entre deux voyages, et elles se sont tout de suite très bien entendues - à tel point que j'ai fini par ne plus trop savoir où me mettre à force qu'elles me taquinent l'une comme l'autre - mais elle est plus souvent à l'autre bout du monde qu'ici. Et j'ai bien vu les étoiles dans les yeux de ma coloc' quand elle lui a parlé de ses voyages. A vrai dire, j'ai un peu peur qu'elle aussi, elle parte à l'autre bout du monde, et que je me retrouve à nouveau seul.

Je suis en train de penser à ça en poussant la porte du café où Stan m'a donné rendez-vous et je secoue la tête pour chasser ces pensées. Ca ne sert à rien de me faire un sang d'encre maintenant, d'autant moins que je me fais peut-être complètement des idées. Stan est déjà là, installé à une table devant un café, et un sourire fleurit aussitôt sur mon visage quand mon regard croise le sien. J'ai tout juste le temps de commander un café au lait qu'il entame la conversation.

« Salut, merci d’être venu. Je sais que tu traverses à chaque fois la ville pour que l’on se voie et merci encore pour l’autre jour. Je sais que ça remonte à loin, mais je ne sais pas comment ça se serait passé sans toi.
- T'es pas obligé de me remercier à chaque fois qu'on se voit tu sais... C'est rien, je suis content que ça ait pu t'aider un peu... »


Et d'avoir dormi un peu aussi, pour une fois. Mais bizarrement, j'arrive pas à prononcer ces mots. Je sais pas trop ce que ça veut dire, et j'ai un peu peur de mettre vraiment des mots là-dessus, je crois.

« Avant que tu ne me dises quoi que se soit, j’ai quelque chose à te dire. Je ne pense pas que tu apprécieras, mais c’est… important pour moi. »

Je fronce les sourcils, perplexe. Si c'est important pour lui, pourquoi je n'apprécierais pas ?

« Je préfère tout de suite te le dire, parce que je pense que sinon je vais éviter le sujet et tourner autour du pot et finalement ça ne sortira pas. Alors autant que tu saches toute de suite pourquoi je voulais qu’on se parle.
- Tu me fais peur, là, tu sais ? »


Et c'est rien de le dire. Les doigts noués sur ma tasse de café, je le dévisage, anxieux.

« Je me suis engagé à faire une formation dans la finance… pour mon père. »

Je le dévisage encore quelques instants, plus perplexe qu'autre chose. Finalement, il n'y a pas vraiment de raison à mes inquiétudes, mais pourquoi craignait-il que je n'apprécie pas ? Je tourne ça en boucle quelques secondes, suppose que c'est parce que c'est loin des goûts que je lui connais mais...

« C'est sûr que c'est pas le domaine dans lequel je t'imaginais t'épanouir le plus et j'espère que tu ne le regretteras pas, mais... Mais j'ai aucune raison de m'opposer à ça, tu sais. Je comprends que tu veuilles te rapprocher de ton père, et j'espère qu'il verra les efforts que tu fais. »

A vrai dire, je suis presque sûr que ça sera le cas. Il a du mal avec notre passif et avec son homosexualité, certes mais... du peu que j'en ai vu, c'est surtout un mécanisme défensif qui fait qu'il est dur avec son fils. Je crois pas qu'il manque d'affection pour lui, je pense qu'ils n'arrivent juste pas à se comprendre. Et à vrai dire, si j'avais pu faire quelque chose de ce genre pour retrouver les bonnes grâces de Seanmhathair, je crois pas que j'aurais hésité non plus.

« Ca va se passer comment cette formation ? »

Soulagé, finalement, je me décide enfin à attraper ma tasse de café et à la porter à mes lèvres. Bon bah tout va bien alors...
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() message posté Dim 3 Avr 2016 - 18:37 par Invité
Ciaràn a fini par arriver. Il n’a pas idée à quel point son aide m’a été précieuse, à quel point je n’aurais sans doute jamais réussis à aller mieux. Enfin mieux, je ne sais pas si je veux mieux. Il y a de l’amélioration certes, mais je sais que je ne suis pas encore totalement guéri. Je ne peux pas aller mieux d’un seul coup. Il me faut du temps pour être totalement à nouveau moi. Je suis encore perdu, angoissé et inquiet. Je ne sais pas ce que sera mon futur, je ne sais pas où est mon présent ni si mes décisions sont les bonnes, mais je sais que sans lui rien n’aurait été pareil.

«Si, parce que je crois que sans toi, je ne serais peut-être pas ici aujourd’hui. »

On a traversé ce désert tous les deux. C’est rassurant de savoir que quelqu’un partage les mêmes choses que vous, les mêmes peines et que ce quelqu’un peu donc vous comprendre. Je n’ai jamais eu ça avant, évidement, mes amis étaient là, évidement qu’ils auraient pu comprendre, mais on ne comprend jamais vraiment tant qu’on n’a pas été dans la même situation, alors si je le remercierais encore jusqu’à la fin. Parce que c’est important pour moi qu’il le sache. Je n’ai pas envie de le garder pour moi et de regretter plus tard de ne pas lui avoir dit merci.

Je ne me suis pas rendu compte que mes propos pouvaient être inquiétant, c’est seulement lorsqu’il me dit que je commence à lui faire peur que je m’en rends compte. Je me pince la lèvre. Ce n’était pas le but, mais c’est vrai que je me demande quel sera sa réaction. Je suis aussi inquiet de mon côté. Cette nouvelle peut être assez étonnante quand on connaît mon histoire et il la connaît.

« Oh ce n’est pas tellement grave, en tout il n’y a pas mort d’homme rassure toi. »

Je suis finalement soulagé qu’il comprenne mes choix. J’avais peur qu’il se fâche et qu’on finisse par se disputer, presque comme un couple, alors que nous sommes amis. Même si je sais qu’il y a plus que de l’amitié entre nous. Je le sens depuis le départ que quelque chose est en sommeil et n’attends qu’à être dévoilé, mais je ne suis pas encore sur et pour c’est sans doute trop tôt pour parler d’amour.

« Je suis content de te l’entendre dire. Ma mère n’était pas tellement d’accord. Mon père a été surpris, mais je n’ai pas l’impression qu’il y croit tellement. »

J’ai même l’impression qu’il s’attend à ce que je n’aille pas jusqu’au bout et c’est pour lui prouver le contraire que j’ai accepté tout ça.

« Je suis en formation théorique et pratique cela dépendra des jours. Ils ont dit qu’on aurait un formateur de qualité. Après la formation je recevrais un diplôme. Ca me fait drôle de me dire que j’aurais mon premier diplôme à presque trente ans. »

Je n’ai jamais rien foutu quand j’étais en cours et je n’ai pas mon premier niveau. J’ai arrêté les cours à dix-huit ans alors que mon père espérait que j’aille dans une université, mais j’avais refusé. J’étais parti à ce moment là de chez moi, lui disant que j’avais trouvé un travail, sans précisé que c’était un travail de nuit et encore moi que je serais barman. Tout ça me semble tellement loin.
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() message posté Sam 16 Avr 2016 - 8:32 par Invité
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ft. Tristan S. Newmann • 8 janvier 2016
Central London • Piccadilly Circus • Un bar...
Ca me fait toujours plaisir de voir Stan. Des visages amis, il n'y en a pas tellement autour de moi. Il faut dire que je ne suis pas vraiment très doué pour les rencontres, ni très sociable. Alors il y a Grace, et ma best, il y a mes soeurs, et il y a lui, face à moi, qui me remercie encore pour quelque chose que je ne pense pas avoir réellement fait.

« Si, parce que je crois que sans toi, je ne serais peut-être pas ici aujourd’hui. »

Ca me fait toujours bizarre qu'il apporte autant d'importance à ma seule présence, et je me fais violence pour ne pas m'imaginer n'importe quoi. Mais je dois admettre que ça me fait plaisir, malgré tout. Je pense pas en mériter autant, mais j'aime faire partie de sa vie, et je crois qu'avoir été là pour lui parler, la nuit, quand on était là-bas, ne lui a pas fait du bien qu'à lui.

Alors forcément, la façon dont il tourne ses propos suivants m'inquiètent, et j'attends la suite avec impatience et crainte. Il se pince la lèvre, et je ne sais pas si c'est parce que mon angoisse est légitime ou s'il regrette que je la ressente.  

« Oh ce n’est pas tellement grave, en tout il n’y a pas mort d’homme rassure toi. »

Soulagement instantané, même si j'ignore donc encore pourquoi il se pourrait que je ne sois pas content de son choix. Et quand il m'explique, je souris légèrement, et tente de le rassurer. Ce n'est sans doute pas ce que j'imaginais qu'il entreprendrait, mais si ça peut le rendre heureux, si ça peut lui permettre de se rapprocher de sa famille, je comprends. Je sais pas ce que je donnerais, moi, pour pouvoir retrouver ma grand-mère, après tout. J'en aurais jamais l'occasion, et je voudrais pas qu'il regrette de n'avoir rien fait en ce sens le jour où son père partira, je sais trop bien à quoi ça ressemble, ce genre de regrets.

« Je suis content de te l’entendre dire. Ma mère n’était pas tellement d’accord. Mon père a été surpris, mais je n’ai pas l’impression qu’il y croie tellement.
- Il lui faudra sans doute du temps pour se faire à l'idée, c'est normal. Quant à ta mère, elle s'y fera... Ca ne t'engage pas à vie non plus, et si un jour tu veux faire autre chose qui te corresponde davantage, rien ne t'empêchera de te lancer dans un autre projet. On est encore jeunes après tout. Je comprends qu'elle veuille sans doute que tu vives pour toi et que tu ne fasses pas ce choix pour lui, mais il faudra bien qu'elle comprenne qu'il est important pour toi, lui aussi. »


Et avec ce que j'ai pu voir du comportement de sa mère, ça finira par arriver. Elle aussi, elle a seulement besoin de temps, je crois. Elle tient beaucoup trop à lu pour lui en vouloir pour ça, c'est une évidence.

« Je suis en formation théorique et pratique cela dépendra des jours. Ils ont dit qu’on aurait un formateur de qualité. Après la formation je recevrais un diplôme. Ca me fait drôle de me dire que j’aurais mon premier diplôme à presque trente ans.
- Oh bah il y a bien des gens qui ont passé leur bac à la retraite alors tu sais... »


Ok, c'est assez marginal, ce genre de choses, mais après tout, ça arrive, et il n'y a pas vraiment d'âge pour découvrir de nouvelles choses, n'est-ce pas ? Par réflexe, sans trop m'en rendre compte à vrai dire, j'ai posé une main qui se veut rassurante sur la sienne, mais je sais pas si j'ai bien fait, et au bout de quelques instants - trop longs sans doute - j'ai appuyé un peu plus sur ses doigts et ai retiré les miens, légèrement gêné de m'être laissé aller à un geste qui pourrait être mal interprété.  

Je me demande si je devrais pas, moi aussi, me mettre à réfléchir à autre chose. Je suis pourri comme commercial, et je sais pas vendre mes projets, ce qui fait qu'on ne me fait pas confiance, que je n'arrive pas à recruter et qu'Erin Games est toujours désespérément au point mort. Peut-être que je devrais prendre une autre voie, moi aussi...

« Je me demande si je devrais pas envisager de trouver quelque chose de plus classique, des fois, moi aussi... »

Un souffle, qui m'échappe un peu malgré moi, mais après tout, je me pose réellement la question. je vais finir par devoir payer des charges pour une société qui ne risque pas de faire de bénéfices tant que je n'arriverais pas à mener un projet à bien, et c'est peut-être une mauvaise idée de m'entêter...
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() message posté Sam 16 Avr 2016 - 15:41 par Invité
Il faudra du temps, c’est une évidence. Ils ont déjà vu tellement de choses avec moi. Je ne suis pas tellement surpris qu’ils  ne croient pas à ce projet. Je ne sais même pas pourquoi je le fais réellement, ni si je tiendrais le coup. Tout ça me semble encore trop irréel. J’avais juste vu la feuille sur le bureau de mon père et je l’ai rempli sans vraiment penser à tout ce que ça impliquerait, sans me dire que mon dossier serait accepté. J’ai pourtant réfléchi à tout ça avant d’écrire mon nom sur ce papier, mais il fallait bien que je fasse quelque chose pour lui plaire. Les mots de Ciaran sont toujours rassurants, mais pour le coup je ne sais pas quoi en penser. Est-ce qu’au fond je le fais réellement pour mon père ou pour me prouver quelque chose ? Quant à faire quelque chose qui me plaît … j’avoue ne pas savoir ce que ça peut être. Je ne sais pas du tout où je vais et je préfère ne pas me poser trop de questions.

« Je ne vois pas tellement ce que je peux faire d’autre. »

Je n’ai pas vraiment d’ambitions au fond, tout ce que j’aimais c’était profiter faire la fête. J’aimais le milieu de la nuit, il répondait à toutes mes questions à tout ce que j’aimais. C’était bien pour ça que je n’en avais jamais parlé à mes parents parce que je savais que ça n’était pas ce qu’ils espéraient, mais moi ça me convenait.

« Oui enfin ce que je veux dire c’est que … j’aurais peut-être pu faire mieux … »

J’aurais peut-être du écouter les professeurs qui me disaient que je n’exploitais pas mes capacités, que je gâchais mes compétences, sans doute qu’ils avaient raisons, mais je ne voulais pas m’engager et faire de longues études, ça aurait trop plu à mes parents et quand j’y repense c’est stupide. Je me demande maintenant où je suis et ce que je pourrais bien faire de ma vie. J’ai haussé un sourcil lorsqu’il ma dit qu’il aurait du choisir quelque chose de plus classique.

« Pourquoi tu dis ça ? C’est très bien infographie. C’est un plein essort en plus. Qu’est-ce que te tracasse ? »

Il pouvait m’en parler après tout ce qu’il a fait pour moi et puis peut-être que je pourrais faire quelque chose pour lui. Je serais content en tout cas de pouvoir l’aider pour quelque chose, de lui rendre la pareille en tout cas. Il ne s’imagine pas à quel point il est devenu important pour moi, même si je préfère ne pas trop penser à tout ça, sans doute parce que ça me fait flipper et que je ne veux pas me donner de faux espoirs. Cela fait trop mal d’être déçu ou de décevoir, je préfère être sur de moi avant de lui dire ce que je ressens et puis ce n’est pas tellement le moment pour l’instant. Il y a trop de chose sur le feu, si mes sentiments se confirment, je lui dirais, mais pas avant.
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() message posté Dim 17 Avr 2016 - 10:18 par Invité
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ft. Tristan S. Newmann • 8 janvier 2016
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C'est normal qu'il se pose des questions, je crois, tout ça, c'est un grand changement dans sa vie... Mais il ne saura pas à l'avance comment ça va se passer, après tout, alors qu'il essaie, c'est plutôt une bonne chose, je crois. Au moins, il aura tenté, il n'aura pas de regrets à ce sujet.

« Je ne vois pas tellement ce que je peux faire d’autre.
- Alors pour l'instant, c'est bien que tu tentes le coup. Puis si un jour, tu changes d'avis, tu pourras toujours faire autre chose. »


Ca n'est pas coulé dans le marbre, après tout, n'est-ce pas ? Je dis ça, mais moi non plus, je ne sais pas quoi faire d'autre. L'infographie, ça a toujours été toute ma vie - avec les jeux vidéos, aussi puéril ça puisse paraître. Si je n'arrive pas à m'en sortir là-dedans, qu'est-ce que je peux faire d'autre ? J'ai beau lui assurer qu'il n'est pas trop tard pour reprendre des études, je ne suis pas sûre que j'en serais capable...

« Oui enfin ce que je veux dire c’est que… j’aurais peut-être pu faire mieux…
- Peut-être, mais il n'est jamais trop tard pour bien faire... »


C'était une des phrases favorites de Seanmháthair, je crois. Sans doute une phrase toute faite, mais je crois quand même qu'il y a du vrai là-dedans. On ne reviendra pas en arrière, c'est sûr, mais ce qui importe, c'est de ne pas baisser les bras, et de se donner les moyens d'avancer. Il y a un an, j'aurais eu du mal à croire à se discours moi-même, et regardez-moi, là... Est-ce que je serais capable de l'appliquer pour moi ? J'en sais trop rien... Ca s'entend dans mon ton de voix, je suppose, en tous les cas, ça n'échappe pas à Tristan.

« Pourquoi tu dis ça ? C’est très bien l’infographie. C’est un plein essor en plus. Qu’est-ce que te tracasse ?
- Ah... Techniquement parlant, je me pose pas de question, mais... Je suis manifestement pas capable de me vendre, ni de vendre mon projet. Ca fait six mois que je cherche un programmeur, et pas moyen de trouver quelqu'un à embaucher, et je te parle même pas du côté commercial... Même si j'arrive à trouver un développeur pour monter à bien un premier projet, j'arriverai pas à le vendre de moi-même... C'est con, parce que c'est le but, quand même... »


Et avant que j'arrive à recruter en plus un commercial, il y a de la marge...

« Enfin je me débrouillerais... En attendant, je réponds à des annonces en freelance. C'est pas super drôle de designer des étiquettes de boîtes de conserve, mais faut bien payer le loyer en attendant mieux... »

Je sais, oui, que tant que je me bouge un peu, je trouverai toujours un peu de taff pour avoir des rentrées d'argent. Mais je sais pas si j'arriverais à me pardonner de pas avoir pu aboutir Erin Games, et ça, c'est la partie la plus difficile à encaisser... C'était pour ma grand-mère, pour qu'elle soit quand même fière de moi, malgré tout, autant que pour moi-même. Ca montre quoi, hein, si j'échoue lamentablement sur ce projet-là ?
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() message posté Mar 19 Avr 2016 - 19:46 par Invité
Je crois que Ciaràn ne comprend pas ce que j’ai voulu dire. Je ne sais pas faire grand-chose, c’est surtout ça qui pose problème. Enfin je ne vois pas ce que je pourrais faire d’autre, évidement il y aurait des tas de choses et peut-être que je finirai par trouver, mais pour le moment je ne sais même pas si je suis capable de me lever tous les jours pour travailler. Je vais pourtant devoir le faire et peut-être qu’il faudra que je me force, pour mon bien et pour prouver à mon père que je ne suis pas un bon à rien. Je sais très bien que je peux faire les choses bien mais j’ai toujours besoin d’une motivation enfin presque toujours. J’étais tellement bien avant tout ça. Je regrette parfois d’être encore vivant et je me demande pourquoi je suis toujours là. J’ai failli mourir plusieurs fois c’est comme si même la mort ne voulait pas de moi. Comme si je méritais tout ça. Heureusement que je pense à Ciaràn ensuit et à tout ceux qui m’aime pour comprendre que ce n’est pas réellement ça, mais parfois mes angoisses sont bien trop fortes.

« Oui mais je ne sais pas ce qui me plairait. Je ne savais déjà pas tellement ce que je voulais faire au lycée. J’ai choisi d’être barman parce que c’était plus simple et que ça me plaisait et que surtout ça aurait déplu à mon père s’il l’apprenait. Tout ne s’est pas passé exactement comme je l’aurais voulu. Je me suis toujours dit que je savais exactement ce que je faisais et que je contrôlais tout. Aujourd’hui ce n’est plus vraiment le cas. Je ne plus qui ce qu’il me faut, je ne sais plus qui je suis. »

Tout ça m’a trop chamboulé. Je sais que c’est injuste de penser que ça aurait été mieux si j’étais mort quand d’autres personnes ne veulent que vivre. La vie est parfois drôlement injuste. Je ne me rends pas toujours compte de l’importance qu’à la vie, elle a été tellement dur avec moi que le futur m’effraie.

Ciaràn fini par me parler de son projet. Je ne m’attendais pas à ce qu’il ait autant de soucis et je me demande pourquoi il ne m’en a pas parlé plus tôt. Je ne sais pas exactement ce que je peux faire pour lui à part le rassurer. Je ne suis pas très doué pour ce genre de chose, mais je n’ai pas envie qu’il abandonné. Heureusement qu’il y a des gens comme lui qui croient et qui tentent des choses, qui tentent de changer leur vie.

« Ce serait dommage de tout lâcher, je sais que je ne suis pas le mieux placé pour dire ça mais … je trouve que c’est génial ce que tu entreprends. Tu te bats pour tes rêves ne les laisses pas tomber. Il faut du temps aussi pour ton projet. »

Tout comme il faudra du temps pour me remettre.

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() message posté Mar 19 Avr 2016 - 21:28 par Invité
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ft. Tristan S. Newmann • 8 janvier 2016
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Je ne sais pas si on se comprend vraiment, sur ce coup-là, mais je suis persuadé que même si ce n'est pas pour tout de suite, même s'il ne sait pas encore vers quelle branche, un jour, il trouvera ce qu'il veut réellement faire - et peut-être que ce qu'il entreprend aujourd'hui en fera partie - et qu'il pourra y arriver. Il n'est jamais trop tard pour bien faire, qu'ils disent. On n'est pas si vieux, hein ?

« Oui mais je ne sais pas ce qui me plairait. Je ne savais déjà pas tellement ce que je voulais faire au lycée. J’ai choisi d’être barman parce que c’était plus simple et que ça me plaisait et que surtout ça aurait déplu à mon père s’il l’apprenait. Tout ne s’est pas passé exactement comme je l’aurais voulu. Je me suis toujours dit que je savais exactement ce que je faisais et que je contrôlais tout. Aujourd’hui ce n’est plus vraiment le cas. Je ne sais plus ce qu’il me faut, je ne sais plus qui je suis. »

Ma main sur la sienne se veut rassurante, mais ça n'a pas vraiment l'air de fonctionner.

« Ca viendra... C'est pas forcément des choses qui se font rapidement, laisse-toi le temps. »

Si je savais les pensées qui lui passent par la tête, à cet instant, je crois que j'en serais à mon tour particulièrement perturbé. Je ne veux pas qu'il abandonne, il ne le mérite pas, et à vrai dire, je ne sais pas comment je réagirais, si je le perdais lui aussi. Des personnes qui comptent dans ma vie, en dehors de ma famille, il y en a peu. Ma meilleure amie, Grace, et lui... et je crois que c'est à peu près tout. Pour le reste, ce sont mes soeurs, mes parents, et là encore, c'est à peu près tout. Il y a bien des oncles et tantes, des cousins, mais je n'ai jamais été particulièrement proche d'eux, alors... ça fait peu. Si je le perdais lui aussi, aujourd'hui, comme j'ai perdu Seanmháthair il y a encore trop peu de temps pour moi, je ne sais pas si j'arriverais à rester sobre encore, j'avoue. J'ai déjà bien du mal à ne pas tout abandonner, y compris ce projet qui me tient pourtant particulièrement à coeur, alors sans un des éléments auxquels je me raccroche encore, je ne suis vraiment pas sûr de continuer à y parvenir.

« Ce serait dommage de tout lâcher, je sais que je ne suis pas le mieux placé pour dire ça mais… je trouve que c’est génial ce que tu entreprends. Tu te bats pour tes rêves ne les laisse pas tomber. Il faut du temps aussi pour ton projet.
- Il en faut pour beaucoup de choses... »


Oui je parle aussi pour lui, comme je l'ai souligné juste avant.

« Mais je vais commencer à avoir du mal à ne pas faire de bénéfices... Je n'ai pas encore trop de charges, mais ça ne peut pas non plus continuer indéfiniment... Et créer un jeu, ça aura forcément un coût, si j'ai pas les fonds nécessaires pour le faire correctement, ça marchera pas... »

Si j'ai pas les moyens de payer correctement un développeur, évidemment qu'aucun ne viendra travailler avec moi. Si j'ai pas les moyens de rémunérer correctement le commercial qui devrait vendre le produit, non plus. Et si j'ai plus de quoi investir dans le matériel pour l'un comme pour l'autre, non plus. Je me débrouille encore à gérer ce qu'il me restait de l'héritage de ma grand-mère, mais ça ne durera clairement pas des années... Et au rythme où vont les choses, je ne sais pas si j'arriverai à faire le moindre bénéfice d'ici là...

« Enfin je suis pas encore à la rue, j'ai un peu de marge... »

Comment minimiser les choses pour ne pas trop l'inquiéter... Pas sûr que ça fonctionne très bien cela dit.

« Et un loyer moindre maintenant que je suis en coloc', ce qui n'est pas négligeable non plus... »

Je ne sais plus si je l'avais prévenu, d'ailleurs, que je déménageais. On ne s'est pas beaucoup vus, ces derniers temps. Pourtant, ça n'a rien à voir avec le fait de vouloir le cacher, bien au contraire.

« Je t'ai donné ma nouvelle adresse, au fait ?... »

Il serait temps de m'en inquiéter, ouais...
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Anonymous
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() message posté Jeu 21 Avr 2016 - 21:46 par Invité
Il faut du temps, c’est sans doute la phrase que je déteste le plus. On ne se rend pas compte à quel point on a parfois de la chance d’être vivant. Je devrais le savoir plus que d’autres bien sur, pourtant je me demande à quoi ça rime tout ça et je me dis qu’au final rien n’est joué, que la vie est un ensemble de haut et de bas et que l’on ne peut malheureusement pas tout contrôler. J’aurais pourtant voulu pouvoir la contrôler. Je m’étais toujours dit que j’y arrivais, qu’il ne pouvait rien m’arriver. Je me croyais fort et malin et mon petit monde s’est écroulé comme un château de carte soufflé par le vent. Je me suis retrouvé blessé et humilié. C’est sans doute ça qui est le plus insupportable, cette impression d’avoir été puni et cette impression d’avoir été exposé aux yeux de tous sans mon accord. Ce n’est pas évident de se sentir sali et affiché comme une bête de foire. Je n’ai pas eu le tems de comprendre ce qui m’arrivait et encore moins eu le temps de l’accepter. J’ai beau avoir vu plusieurs psy, pour moi ce n’est pas encore régler. Je me sens encore mal dans ma peau et c’est sans doute pour ça que j’ai préféré oublié et me plonger dans une fausse réalité. J’ai acquiescé quand il a dit qu’il fallait du temps pour beaucoup de choses.

J’ai senti sa main sur la main, je crois que c’est la première fois que je me sens encore plus proche de lui. On s’est déjà retrouvé dans d’autres situations où je me suis senti proche de lui, quand il est là lors de mes crises d’angoisse, il m’a souvent vu faible et j’avoue avoir un peu honte de cet image que j’ai pu donné, mais on ne se serait peut-être pas rencontré sans ça. Ca me fait toujours du bien de le voir et d’être avec lui. Il y a quelque chose de rassurant quand il est là. Je lève les yeux vers lui lorsqu’il m’expose son problème. Il a besoin de fonds, je me demande pourquoi il ne m’en a pas parlé plutôt. C’est peut-être finalement bien pour ça que je souhaite faire cette formation au fond, parce que je souhaite bien placé mon patrimoine financier.  Je me demande pourquoi je n’y ai pas pensé plutôt. Je glisse mes doigts dans les siens sans trop m’en rendre compte et lui dit :

« Tu sais que je suis là si tu as besoin. Je peux t’aider si tu le veux. Je n’y connais pas grand-chose pour l’instant dans le monde des affaires, mais je te fais confiance. »

Il peut me demander ce qu’il veut, je serais capable de beaucoup pour lui, en vu de tout ce qu’il a fait pour moi. Je ne peux qu’espérer lui rendre aussi la pareil. Je serais ravi pour lui qu’il réussisse et encore plus ravi d’avoir pu y contribuer, comme pour Owen, je prends à cœur le projet des gens que j’aime. J’apprends qu’il a déménagé et soupir avant de lui dire :

« Non, je ne savais pas et encore une fois je ne te laisserais pas être la rue, tu peux toujours squatter chez moi quand tu veux enfin chez moi … ça serait mieux que j’ai un véritable chez moi, mais je ne suis pas certains d’être prêt à vivre seul. »

Je me suis rendu compte que ma main était toujours dans la sienne, je l’ai retiré lentement avant de lui dire :
« Désolé, je n’avais pas fait attention, je … »

Je ne sais pas tellement quoi dire de plus. Ce n’est pas un crime d’avoir ma main dans la sienne, mais je ne sais pas ce qu’il en pense et je ne voudrais pas commettre d’impairs ou lui faire croire des choses trop tôt, bien qu’il est évident que l’apprécie énormément et qu’il y a sans doute bien plus que de l’amitié à mes yeux.
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Anonymous
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() message posté Sam 23 Avr 2016 - 18:35 par Invité
...Say something i'm giving up on you...

...And I am feeling so small...
ft. Tristan S. Newmann • 8 janvier 2016
Central London • Piccadilly Circus • Un bar...
Je sais ce que c'est de se sentir faible, démuni, et de ne pas supporter le regard des autres. L'histoire de ma vie, je crois. Ca n'a pas toujours été ainsi, pas en permanence en tous les cas, mais il y a souvent des périodes où c'est ce que je ressens. En ce moment, c'est peut-être un peu moindre, sans doute parce que j'ai trop de choses à penser, mais à présent que mon déménagement est fait, et que je dois reprendre tout ce qui ne va pas comme je le voudrais en main, je doute que cette sensation ne revienne pas à la charge. C'est dans ces moments-là que c'est le plus difficile de ne pas sombrer à nouveau. Je tiens bon, pour le moment, et je dois avouer que l'envie de ne pas le décevoir, lui, y est aussi pour quelque chose.  

Ce qui fait que les mots que je prononce, évoquant mon échec actuel concernant ma vie professionnelle - même si je n'abandonne pas encore complètement - sont assez difficiles à sortir. Sa main glisse dans la mienne, jusque-là posée sur la sienne, et peut-être que c'est ce qui m'incite à m'expliquer un peu, même si je ne suis pas très fier de tout ça.

« Tu sais que je suis là si tu as besoin. Je peux t’aider si tu le veux. Je n’y connais pas grand-chose pour l’instant dans le monde des affaires, mais je te fais confiance. »

J'ai secoué doucement la tête, touché, mais embarrassé à la fois de l'offre.

« Je ne peux pas accepter ça, Stan, pas tant que je suis convaincu de te faire seulement perdre de l'argent en tout cas. Tant que je n'ai pas une équipe viable, ça ne sert à rien de financer... du vent... »

Ca me fait mal de dire les choses comme ça, mais ça reste la vérité. Pour l'instant, ma boîte, c'est une coquille vide.

« Non, je ne savais pas et encore une fois je ne te laisserais pas être la rue, tu peux toujours squatter chez moi quand tu veux enfin chez moi… ça serait mieux que j’ai un véritable chez moi, mais je ne suis pas certain d’être prêt à vivre seul.
- Ca va, ne t'en fais pas. Mais merci de la proposition... »


Même si elle me met un peu mal à l'aise aussi. D'autant plus que nos doigts sont toujours mêlés. Je n'ai pas vraiment oublié que la seule fois où j'ai dormi correctement jusque-là, c'est cette nuit que j'ai terminée chez lui après cette crise d'angoisse que ses parents ne parvenaient pas à gérer.

« Et puis ça vaut pour toi aussi, tu sais. Tu peux venir chez moi n'importe quand, si tu en as besoin... »

Ou juste envie. Je mentirais si je disais que ça ne me faisait pas plaisir de l'avoir près de moi. Tout comme je mentirais si je disais, à cet instant, que ça ne me fait rien d'avoir ma main dans la sienne. Il semble se rendre compte du geste à cet instant, justement, et retire ses doigts des miens.

« Désolé, je n’avais pas fait attention, je…
- Oh... Euh... C'est rien... »


Ca ne me dérangeait pas vraiment, en réalité, mais comme ça a l'air de l'embarrassé, je m'en veux un peu de ne pas avoir retiré ma main plus tôt. Et pour faire passer le malaise, après lui avoir laissé ma nouvelle adresse, je finis par lui demander plus ou moins innocemment ce qu'il prévoit de faire ensuite.

« Tu as des projets pour cet après-midi, enfin... après ?... »

On a joué quelques fois chez moi, comme des gosses, et j'avoue que je ne serais pas contre réitérer l'expérience. A vrai dire, tant que je peux passer du temps avec lui, ça me va...
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