"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Throw 'em back, 'til I lose count Feat Shiraz [flash back septembre 2015] - Page 2 2979874845 Throw 'em back, 'til I lose count Feat Shiraz [flash back septembre 2015] - Page 2 1973890357
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Throw 'em back, 'til I lose count Feat Shiraz [flash back septembre 2015]

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() message posté Mer 23 Mar 2016 - 21:10 par Invité
J’attrape mes béquilles et la regarde dire au-revoir à ce qui à l’air d’être son garde du corps.Le mien n’est pas là ce soir. Je crois que je l’ai assez fait chier cette semaine. Lui piquer ses clés de voiture pour ne pas qu’il me suive à dû l’agacer légèrement. Ca m’a fait rire, je sais qu’il fait son job, mais je n’ai pas besoin qu’on me surveille. Je ne suis un grand garçon, je peux me défendre tout seul, enfin en principe. C’était différent quand ils me sont tombés dessus. Ils ne m’ont pas laissé le temps de me défendre et ils étaient trois. N’imaginez pas que je me cherche des excuses. Trois contre un c’est assez compliqué, surtout quand on vous tient et qu’on ne vous laisse pas bouger. J’ai subi et c’est sans doute pour cette raison que j’ai le plus de mal à accepter ce qui m’est arrivé, parce qu’on ne m’a pas laissé le choix et j’ai bien besoin d’aller boire un verre ou deux pour oublier tout ça. Où allait-on ? Je souris à cette question. J’ai déjà une idée très précise de ce qu’on pouvait faire de mieux que ce genre de soirée qui rassemble tout le beau gratin de riches. Je la suis et entre dans l’ascenseur et lui réponds :
«Dans une vraie fête. »

Je lui souris, j’aurais presque préféré dire ça à un homme. Au moins je m’en vais d’ici. Toute cette mascarade n’est pas pour moi. J’en ai assez de les voir et de les entendre parler, de les entendre chuchoter et de me demander si ce n’est pas de moi qu’ils parlent. J’ai l’impression de devenir parano par moment et de voir sans arrêt des regards sur moi. J’adorais pourtant ça avant. J’ai toujours voulu être au centre de l’attention, mais les choses ont changés.

« Je connais un bar pas trop loin … » finis-je par ajouter.

Un bar, des verres et une fin de soirée qui s’annonce bien arrosé, c’est tout ce dont j’ai besoin pour aller dormir tranquillement après. Peu m’importe de savoir dans quel état je rentrerais chez moi. Il y aura toujours Wally pour s’occuper de moi. Peut-être qu’au fond je ne suis encore qu’un gamin … je me comporte souvent comme tel, mais c’est plus parce que tout n’était qu’un jeu jusqu’à présent. Seulement je me rends compte maintenant que les choses changent et qu’il faut les supporter. Des bars je commence à en connaître et il y en a un à quelques rues d’ici. En plein milieu de ce beau quartier il y a chaque soir des tas de personnes qui font comme moi et qui se soulent. J’envoie un message à James pour qu’il me rejoigne à l’entré du bar. Il a des choses à me donner. J’ai rapidement craqué pour ses produits illicites. Je me fiche pas mal de ce que ça peut me faire, tant que ça me soulage moralement. Je me suis rendu compte que l’alcool ne suffisait plus et James est un collègue. Je lui fais confiance. Je ne sais pas si elle me suivra jusqu’au bar, si elle décide de ne pas venir je comprendrais, mais j’ai comme l’impression qu’elle ne prend pas facilement la fuite. Je suis un peu au ralenti avec mes béquilles. Je déteste ces trucs. On a fini par arrivé devant l’entré du bar. James est là et je le salue et lui présente Shiraz. Il est étonné de me voir accompagné d’une fille, mais ne dit rien. Il m’échange discrètement sa marchandise et je la glisse dans ma poche. Il s’en va nous laissant seul. Je me tourne vers Shiraz et lui demande :

«Tu es partante pour voir une vraie soirée ? »

Je ne sais pas si elle eu le temps de voir l’échange, ça m’est complètement égale. Je n’ai plus rien à caché de toute manière.
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Maxime S. Monroe
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J'aurai tout fait jusqu'à m'en étouffer.
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() message posté Mer 23 Mar 2016 - 23:46 par Maxime S. Monroe
Throw 'em back, 'til I lose count
Shiraz & Tristan

Tristan s'était montré désagréable, et pourtant, je le suivais. A vrai dire, je lui étais redevable. Il me sauvait de cette soirée chiante à mourir pour m'emmener dans les soirées Londoniennes telles que je les appréciais. Une bière en terrasse d'un pub était dix fois plus alléchante qu'une minute de plus en ces lieux. Alors, sans même hésiter, je fis mes aurevoirs à Lenny et on prit l'ascenceur. J'étais très attachée à mon garde du corps. Il prenait soin de moi, mais ne se montrait jamais étouffant. Il savait respecter mon intimité et ne se montrait jamais trop protecteur. Il faisait juste son travail avec énormément de justesse et savait se montrer tendre. Il était le seul à savoir contrôler mes crises d'angoisse. Il suffisait qu'il me prenne dans ses bras musclés, qu'il me serre contre lui, et qu'il comprime ma poitrine pour me calmer. Dans ces moments de paniques, j'avais besoin de me sentir épaulée, soutenue. Et il l'avait compris, assez rapidement. Avant de me protéger, Lenny m'avait étudié. Il était parvenu à percer chacun de mes mystères, afin de savoir comment agir. Il me connaissait, par coeur, et je n'avais parfois pas besoin de parler pour qu'il comprenne ce qui n'allait pas. Je le vis m'adresser un dernier coup d'oeil avant de disparaître, sûrement pour s'assurer que je ne partais pas avec n'importe qui. Mais lorsqu'il tomba sur Tristan, ses épaules se rabaissèrent. L'homme qui m'aidait à fuir sans aucune discrétion - difficile de ne pas remarquer ses béquilles - était désormais connu de tous après cette intervention plus que surprenante. J'avais de la chance en vérité. j'avais de la chance d'être célèbre par moi-même, et non pas par mes parents. Ce qui m'arrivait, j'en étais responsable, alors que lui s'était retrouvé exposé aux caméras et aux journalistes dès son plus jeune âge. Il n'avait jamais eut d'intimité, de vie privé. Cette chose que je tentais de conserver au mieux. On quitta donc les lieux, et je le suivis jusqu'au prochain bar. Il disait m'emmener dans une vraie soirée, bras croisés, je le suivais, la tête haute. C'était à prouver. Pour ma part, les vrais soirées se déroulaient entre amis. Je repensais alors à Shoreditch, à ces soirées avec Tancredi, Matìa et Basile. Si je partais de ce principe, je n'avais pas fait de véritable soirées depuis maintenant deux ans. C'était triste à dire, mais c'était réel. Ces moments d'exclusivité me manquaient. Désormais, je cherchais désesperemment à me faire une place dans un monde qui n'était pas le mien. C'était obligatoire. Je n'avais pas le choix si je voulais continuer d'avoir un impact dans le monde du cinéma. Mais je ne me sentais pas parmi les miens. Arrivés dans le bar dont Tristan m'avait parlé, je regardais avec méfiance l'homme qu'il salua. Et je vis l'échange discret qu'ils opéraient avec discrétion. Je ne dis rien, gardais les lèvres pincées. A une certaine époque, moi aussi je fréquentais de ce genre de malfrats pour acheter ma poudre blanche. Je baissais les yeux. Si jamais il me proposait d'en prendre, je n'étais pas sûre de refuser. Je n'étais plus sûre de rien. Le gars en question finit par s'en aller, et Tristan se tourne vers moi. Il me regarde, et me demande si je suis prête pour une vraie soirée. Je hausse les sourcils et laisse échapper un sourire : « Ouais. A t'entendre, on dirait que tu m'embarques dans une soirée échangiste.. » Je laissais échapper un rire, mais au fond, j'espérai que ce ne soit pas le cas. Il y avait trop de choses étranges, et je ne supporterai pas de me retrouver dans un tel endroit. Le sexe... J'eus un frisson, rien qu'à y penser, et détournais le regard, toujours les bras croisés. Je vis quelques regards se tourner vers moi et je laissais retomber mes cheveux devant mon visage. Non. Pas maintenant. Foutez-moi la paix deux secondes. Je relevais néanmoins les yeux vers Tristan, attentive. J'étais prête à faire la fête, j'étais prête à redevenir une simple jeune femme. Parmi tant d'autres.
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() message posté Dim 3 Avr 2016 - 18:18 par Invité
Je souris à sa remarque. Ca me fait rire, mais elle a de la chance de ne pas me connaître mieux que ça. Elle saurait que le genre de soirée dont elle me parle n’aurait pas été vraiment dérangeant à mes yeux. Je suis un garçon très spécial et je fais des choses spéciales … mes petits extras au bar me permettaient de me détendre et de détendre les clients aussi, qui pour la plupart le demandait. C’est parti de rien et finalement presque tous mes collègues savaient ce qui se passait dans la chambre rouge. Ce n’est pas vraiment une chambre, mais j’ai toujours appelé cet endroit comme ça. Je n’ai jamais eu honte, pourquoi faudrait-il avoir honte du sexe ? Qu’est-ce que ça peut bien faire aux autres de le savoir ? C’est dans la nature humaine. Je préfère tout de même la rassurer :

« Non, ce n’est pas vraiment le genre d’endroit pour ça. Je ne te vois en plus pas tellement adapte de genre de truc. »

Je ne sais pas à qui j’ai à faire. Je ne la connais pas encore. Je ne sais pas si elle a vu mon échange avec James et ça m’est tout à fait égal. On sait tous que le monde dans lequel on vit n’est pas parfait. Je n’y avais jamais prêté tellement attention avant d’y plonger, parce que j’étais malgré tout contre tout ça, mais s’est devenu mon seul échappatoire. C’est devenu le seul moyen pour espérer dormir tranquille, boire et me drogue jusqu’à ce que je ne sache plus ce que je fais. Ce n’est pas vraiment la bonne solution, mais qu’est-ce que je peux faire d’autre ? Parler à un psy ? Qui pourrait comprendre ?

La musique résonne dans le bar, la joie se lit sur la plupart des visages, enfin certains n’ont pas l’air ravi d’être ici et cherchent sans doute à se souler et à finir la soirée, à s’aider à aller mieux, comme moi. Je ne sais pas ce que peux penser Shiraz et à vrai ça m’est un peu égal. On m’a fait assez de remarque pour la journée. J’ai simplement envie de m’amuser.

« Je reviens. Ne te perds pas en route. »

Je lui fais un petit clin d’œil et la laisse seule cinq minutes, le temps d’aller vers les toilettes, de m’y enfermer et de consommer une partie du sachet que j’ai acheté à James. Ce n’est pas vraiment très pratique de le faire ici, mais peu importe. Je range le sachet et un petit bout de papier dans ma poche, je sors et tombe nez à nez avec mon reflet dans le miroir. On ne dirait jamais que je vais si mal que ça, mais je sais que je ne suis plus le même qu’il y a quelques semaines. Je ne suis pas vraiment fier de ce qui je suis entrain de devenir. Je me frotte le visage et retourne dans la salle retrouver Shiraz.

« Tu es toujours là, c’est bien. J’ai pensé pendant un instant que tu te serais enfuie. »

Elle n’a pas l’air d’être vraiment à sa place ici. Je me demande bien pourquoi elle a acceptée quand même de venir.
« Tu veux boire quelque chose ? »
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Maxime S. Monroe
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() message posté Jeu 28 Avr 2016 - 18:39 par Maxime S. Monroe
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Shiraz & Tristan

J'étais sûrement inconsciente de suivre ce gars là dans Londres alors que je ne le connaissais pas. Mais j'étais connue pour faire les choses comme j'avais envie de les faire. Je me débarassais des règles, des attentes, des principes pour vivre ma vie comme je l'entendais. J'avais sombré dans la drogue, j'en étais sortie. Plus ou moins. Désormais, la seule substance illicite qui détruisait mon corps était l'herbe, et je ne voulais pas replonger dans autre chose, de peur que les images de Cape Town me revienne à l'esprit. De peur que mon passé me hante, un peu plus intensément. Mais je suivais ce gars, parce qu'au fond, j'avais senti, ce soir, que nous n'étions pas si différents l'un de l'autre. Etouffé par tant d'artifices, harcelés par les oreilles attentives des journalistes. Salis par le moindre faits et gestes. Je le regardais échanger son argent contre quelque chose que je ne toucherai pas et le suivais. Je n'avais que ça à faire après tout. Attendre et suivre. Mais je me méfiais, quelque peu. Même dans la haute société, il y avait des gens peu fréquentables. Un sourire aux lèvres, je l'écoutais et passais mes doigts dans mes cheveux. En effet, je n'étais pas le genre de personnes à fréquenter les clubs échangistes. Je n'étais pas le genre de personne à faire l'amour. Je n'avais pas de genre, j'étais juste moi, et je me contentais de vivre. Comme ça. Sans me prendre la tête. En essayant tant bien que mal d'oublier ce qui avait le pouvoir de me détruire. « T'as vu juste, cette fois.. » Puis il m'adresse quelques mots, et part. Je fronce les sourcils, regarde autour de moi et croise les bras. Je m'approche du comptoir, y dépose un coude et observe les gens autour de moi. Tristan entre dans les toilettes des hommes et je fronce les sourcils. J'ai envie de m'amuser. Il ressort, quelques minutes plus tard, et je vois à sa tête qu'il ne s'est pas seulement contenté de pisser. Je fronce les sourcils. Je ris à sa remarque et hoche la tête en regardant le barman. « Ouais. J'veux bien une bière s'il te plaît.. » Je me tourne vers Tristan, et l'observe. Ce mec est complètement paumé. Ca se voit, à ses gestes, à sa manière de regarder autour de lui avec méfiance. Il a peur. Il a toujours peur qu'on vienne à lui, qu'on le détruise un peu plus. Il ne devrait pas avoir peur, il devrait dire au monde entier d'aller se faire foutre, même si ce n'est pas simple, même si ça coûte quelque chose de se dévoiler ainsi. Mais au fond, il n'y a que la force qui nous permet de nous en sortir, et il faut y croire, en cette force. « T'as pas besoin de cette merde, tu sais? Je suis bien mieux, depuis que j'ai arrêté.... » Je vois son regard. Il ne s'y attendait pas. Il ne s'attendait pas à ce qu'un jour, j'ai pu être comme lui. J'étais si frêle, si innocente. J'avais encore l'air d'une gamine. Et pourtant, j'avais déjà bien vécu. Oui, comme tout le monde, j'ai mes souffrances, mes cicatrices encore visibles. Mais je les camoufle, je fais croire au monde entier que tout va bien. J'essaye d'oublier ce qui a pu se passer. Je n'en parle jamais, de ce passé de toxicomane. Je n'avoue jamais avoir été faible au point de me perdre dans une putain de poudre blanche. Au point d'entraîner, avec moi, l'amour de ma vie. Mon coeur se serre, mon estomac se noue. Et où est-il désormais cet amour de ma vie? Quelque part, dans Londres. Je l'ai envoyé chier, il y a un an, parce que je n'avais pas la force de lui pardonner. Aujourd'hui, j'ose, j'ose parler de force car je ne sais parler que de ça. Mais je n'y connais pas grand chose, non. J'essayer juste de combattre mes faiblesses comme je le peux. Comme tout le monde devrait le faire.
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() message posté Lun 16 Mai 2016 - 23:44 par Invité
Shiraz m'avait suivie. Je ne sais pas pourquoi, ni ce qu'elle cherche au fond en participant à ces soirées, mais j'ai l'impression qu'on est un peu pareil elle et moi, sous certains aspects. Ce n'est pas tous les jours facile d'être sous le feu des projecteurs, elle a aussi sans doute plus de responsabilités que moi, plus de choses à perdre aussi et à gagner, on construit une réputation en plusieurs années, mais elle peut-être détruite tellement facilement. Je suis bien placé pour le savoir. Je me demande si tout ça aurait été différent si mes parents n'avaient pas été connu. J'aimais pourtant ma vie avant mon agression et puis tout à changé, tout s'est effrité, jusqu'à ce que je finisse par croire que je n'étais plus rien. C'est comme si on m'avait volé mon identité ce soir là. Je n'ai pas compris ce qui arrivait et je ne comprend toujours pas. Je ne veux pas comprendre. Je l'ai laissé cinq minutes seul, e temps d'aller prendre un peu de cette poudre magique qui me permet de rester vivant. Je suis revenu vers Shiraz, lui ai proposé un verre, elle a accepté. On dirait qu'elle se détend un peu, elle a l'air moins crispé, ou c'est peut-être moi qui me détend au fond.

J'ai été surpris par sa phrase. Je l'air regardé un peu hébété. Elle n'a rien dit tout à l'heure, pourquoi est-ce qu'elle me dis ça maintenant? J'ai haussé les épaules. Je sais que c'est idiot mais j'en ai besoin pour le moment. C'est comme si mon corps ne cessait de le demander et d'en demander plus. Ce n'était que part moment au début et puis maintenant c'est tout le temps. Je lui répond d'une voie un peu tendue :

« Ça me fait du bien, il n'y a que ça qui me fasse du bien.»

Je ne sais pas comment je pourrais arrêter de toute manière, maintenant que je suis lancé et que c'est si facile pour moi d'avoir mes doses. Ça et l'alcool, ça me fait perdre la tête et j'ai besoin de la perdre pour oublier. Sans ça je fais des cauchemars tous les jours ou presque, même avec ça d'ailleurs, même si c'est moins. Me droguer me permet de tenir le coup, de continuer à tenir debout, pour l'instant.

« Qu'est-ce que ça peut de faire de toute manière? J'en ai besoin c'est tout.»

Si elle a déjà consommé elle sait ce que ça fait, elle sait qu'on ne peut plus s'en passer au bout d'un moment, alors je ne vois pas pourquoi elle me dit que je serais bien mieux sans. Le barman nous a servit. J'ai attrapé mon verre, un mojito comme je les aime, beaucoup de rhum et peu de menthe. Boire me rassure aussi et me donne un peu de courage, l'alcool descend dans mon œsophage, mais ce n'est plus si désagréable. Je m'y suis habitué.
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() message posté Ven 1 Juil 2016 - 23:26 par Maxime S. Monroe
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C'était toujours la même chose. Toujours un peu plus, encore un petit peu. J'en ai besoin. C'était un cercle vicieux, et j'y avais entraîné Tancredi. Car j'avais été faible, démunie. Seule. Seule face à la douleur. Basile aussi avait souffert de la mort de maman, mais la douleur était individuelle. Personne ne ressentait les choses de la même façon. Je refusais de grandir, de voir la vérité en face. Je refusais de ressentir de telles choses. Alors je m'enfermais dans des rêves, dans un monde qui était le nôtre. La drogue m'aidait. Elle me permettait de m'évader. De n'être plus que Max dans les bras de Tancredi. Mais cette douleur, elle m'avait emporté, elle m'avait perdu. Elle nous avait perdu. Et détruits. Je savais ce que Tristan était parti faire, et même si je comprenais le pourquoi de ce geste, je n'approuvais pas. Car justement, j'étais passé par là. J'avais éprouvé le besoin d'aller bien par le mal. Et je m'étais enfermée dans un cercle vicieux. Pour lui, c'était la seule chose capable de lui faire du bien. C'était faux, il avait d'autres choses auxquelles se rattacher. D'autres choses pour le sauver. Je fronçais les sourcils et répondis d'une voix douce : « C'est ce que je pensais aussi. Mais j'ai fais fausse route. . » Je tournais la tête vers lui et grimaçais. Il n'était pas prêt à entendre la vérité, et de toute manière, il était impensable qu'il m'écoute. Je n'étais personne pour lui. Mais je ne pouvais rester impassible face à cela. On avançait, on approchait du lieu de fête où il souhaitait m'emmener. J'étais quelque peu anxieuse. J'avais peur que ça ne me plaise pas, mais étrangement, je lui faisais confiance. Puis j'entendis sa réponse et je soupirais. Je tournais à nouveau la tête vers lui et lançais : « C'est jamais agréable de voir quelqu'un se détruire, c'est tout. S'il te faut quelqu'un pour te rappeler que l'espoir ne se trouve pas dans la drogue, je veux bien être cette personne. » On avait tous besoin de quelqu'un pour nous rappeler l'essentiel. Je baissais les yeux vers le sol. Je n'avais eut personne moi. Je m'en étais sortie car j'avais vécu le pire. Et je savais à quel point cela pouvait être difficile. Je secouais brusquement la tête, chassant les larmes qui tentaient de rouler sur mes joues. Je ne devais pas faiblir. Je ne devais pas être faible. On arriva enfin, et on nous servit des mojitos. J'attrapais mon verre et bus une gorgée de la délicieuse boisson. Je regardais autour de nous. La bonne humeur était présente ce soir, et ça me réchauffait le coeur. J'aimais voir que le monde continuait de tourner, malgré les galères, malgré la vie difficile de certains. Je soupirais et m'asseyais près de Tristan avant de demander : « Tu viens souvent ici? » J'avais mes habitudes. Il y avait des lieux que je fréquentais régulièrement, comme le Ministry of Sound. Pour l'image, mais aussi parce que j'aimais y passer mes soirées. Je n'étais jamais venu ici, mais cet endroit semblait être un bon endroit pour s'amuser. Et j'avais l'espoir de passer une bonne soirée. J'avais l'espoir que tout se passe bien.
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() message posté Mar 19 Juil 2016 - 13:35 par Invité
Je l'ai regardé d'un air dubitatif. Sérieusement? Je me demande bien à quoi elle joue et si elle essaie de me faire changer d'avis c'est raté pour l'heure. J'ai trop besoin de cette drogue, trop besoin d'oublier. Je suppose qu'elle comprend ce que c'est du coup. Je ne m'attendais pas d'ailleurs à ce que se soit le cas. Je n'ai pas forcément envie d'entendre quoi que se soi ce soir. Je suis fatigué de devoir me battre. Fatigué d'être sans arrêt remis en question, d'être sous le feu des projecteurs continuellement parce que j'ai des parents connus. J'ai entretenu tout ça et je m'y suis fait, mais c'est épuisant. Je ne sais pas comment elle fait.

« Comment est-ce que tu fait pour supporter tout ça? La célébrité, les journalistes, les rumeurs?»

Je ne sais même pas pourquoi je pose la question. Elle doit avoir l'habitude elle aussi. On accepte ou on s'énerve, on fait avec ou on fait semblant. Je fais semblant pour ma part. Je ne sais pas faire autrement de toute manière. Je n'ai jamais été honnête avec moi-même ou avec les autres. C'est peut-être pour ça aussi qu'ils me laissent tous tomber. Je le mérite sans doute après tout. J'ai laissé échappé un petit rire lorsqu'elle m'a dit qu'elle voulait bien être la personne m'aiderait à retrouver espoir. Il lui en faudra du courage parce que je n'ai pas l'intention d'écouter ce qu'on me dit. Je ne l'ai jamais fait. Je ne vois pas pourquoi ça changerais.

«Ce n'est pas ce que je t'ai demandé. Je pense d'ailleurs qu'il faudrait mieux que ça s'arrête là. Je n'ai demandé personne.»

Je me braque, je ne sais pas accepter de l'aide. J'ai bien trop de fierté pour ça. Je ne vois pas comment elle pourrait m'aider de toute manière. Elle ne comprendra pas ce que je traverse, elle ne peut pas, je ne parle pas seulement de la drogue mais de tout le reste. J'allais partir et la laisser, j'avais commencé à marcher avant qu'elle ne me demande si ça faisait longtemps que je venais ici. Je me suis arrêté. Je ne sais pas tellement ce que je suis entrain de faire. Je reste ou je pars? J'ai soupiré avant de lui répondre :

« Oui, je suis barman je connais ce genre d'endroits. C'est ma vie. Enfin peut-être que c'était ma vie … je ne sais plus très bien.»

Je ne sais pas pourquoi je lui raconte tout ça. Elle doit s'en ficher royalement. Je ne sais plus si c'est encore ce que je souhaite être ou pas, si le milieu de la nuit me convient et je n'ai aucun diplôme, je n'ai aucune autre compétence, je travaillais depuis dix ans comme barman, sans que mes parents ne me posent la moindre question sur mon travail, tout arrêter me paraît impossible et pourtant … il semblerait que je me sois encore planté.
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() message posté Mer 17 Aoû 2016 - 0:30 par Maxime S. Monroe
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Mes intentions n'étaient pas mauvaises. Je n'étais pas là pour rabaisser un autre, pour clamer que ma vie était bien plus merveilleuse que celle des autres. Ca aurait été mentir. La célébrité ne m'avait pas protégé des merdes de la vie. Au contraire. Comme tout le monde, j'avais mes maux, mes erreurs, mes déceptions. Et un coeur. J'avais un putain de coeur qu'on avait piétiné. Et j'avais eut un vice, le même que Tristan. Je voulais l'aider, je voulais faire en sorte qu'il aille mieux. Et avec quelques mots, j'étais capable de lui rappeler qu'il y avait mieux que la drogue. Mais je l'avais offensé et je le vis bien assez vite. Néanmoins il ne dit rien. Il me posa une question, à laquelle je ne m'attendais pas. Je fronçais les sourcils, passais une main dans mes cheveux châtains et haussais les épaules : « Je me suis habituée, je suppose. Et je ne dis rien sur moi, du moins je fais croire que je dis des choses importantes. Mais elles ne le sont pas. » Je regardais le sol. Les médias ne savaient pas ce qui s'était passé à Cape Town. Avec Tancredi. D'ailleurs, personne ne savait. Pas même lui. Car lui n'avait pas compris, je ne lui avais donné aucune explication. Il était toujours dans l'incompréhension. Je soupirais et suivais un peu plus Tristan. Mais celui-ci s'énerva et je restais là, comme une enfant qu'on venait de gronder. Mes mots restèrent bloqués dans ma gorge. Je n'avais rien à répondre. Moi aussi j'avais agis comme cela. Moi aussi j'avais envoyé chier Tancredi lorqu'il m'avait dit que j'en prenais trop. Moi aussi j'avais fais la sourde oreille. On était tous comme ça. Lorsqu'on avait une seule chose à se raccrocher. Au fond, on sait que c'est mal, on sait que ça nous détruit. Mais on continue. Car on a l'illusion, quelques heures, que cette chose nous rend heureuse. L'addication. Non pas aux drogues. Mais au bonheur. C'est pour cela qu'on prend des drogues, qu'on boit. Pour oublier que la vie n'est pas toujours tendre, mais qu'on peut l'améliorer, en se détruisant. Pour se sentir meilleur. Je levais les yeux vers lui. Il n'était pas parti finalement. Et me répondit qu'il ne savait plus trop où il en était. J'affichais un sourire compatissant et posais ma main sur son épaule en guise de réconfort. C'était facile à dire, mais je comprenais. « Tu verras bien si c'était ta vie. Tant qu'elle te convient c'est le principal. » Je lui jetais un regard en coin, afin de voir sa réaction. Je ne comptais pas insister, ce n'était pas mon genre. Mais quelque part, j'essayais encore de lui faire comprendre.
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() message posté Mer 31 Aoû 2016 - 17:36 par Invité
Je ne me suis jamais habitué à la célébrité, j'en ai pourtant beaucoup joué, mais ça m'a toujours dérangé. Le pire c'est sans doute que c'est mes parents qui ont fait de moi quelqu'un de célèbre, parc que je suis leur hériter, parce qu'ils sont célèbre et que je me dois d'avoir une bonne image. J'ai tout fait de travers en réalité. Je ne leur ai jamais fait honneur. J'ai toujours été dans les journaux à scandales plutôt que dans ceux que mes parents auraient aimé que je sois. C'est d'ailleurs comme ça qu'ils ont tout découvert, mon mensonge que je gardais pour moi et que j'avais réussis à taire tout ce temps et mon job que je leur cachais, heureusement qu'ils ne s'intéressaient pas tant que ça à moi. Ils avaient tout ignoré jusqu'au soir de mon agression. Tout à éclaté et ma vie avec.

Je ne sais pas si je suis toujours barman, je ne crois pas. J'ai comme l'impression que j'ai été viré. Je ne souviens plus de grand chose ces derniers temps. Je suis toujours un peu à l'ouest, un peu beaucoup pour être honnête. Je me perds un peu plus chaque jour et quand j'ai envie de voir des gens la seconde d'après je veux être seul. Je ne sais pas ce que je veux au fond. Je fini par lui avouer :

« Je ne sais plus si ça me convient … je ne sais plus ce que je dois faire.»


J'ai l'intention d'aller me chercher un verre, au moins je sais que j'ai envie de boire. Je ne me souviens même plus si j'ai déjà bu quelque chose avant d'arriver ici. Je n'ai plus aucune notion de ce que je fais. C'est comme si j'étais dans un noir complet à chaque fois que je ferme les yeux. La nuit je peux oublier tout ce que j'ai fais de ma journée, c'est à dire pas grand chose, mais je peux oublier ce qui est arrivé, je peux oublier que j'ai mal et c'est tout ce que je veux. Je fini par demander à Shiraz :

« Tu veux boire quelque chose?»


Peut-être que je lui ai déjà posé la question, mais je ne m'en souviens même plus comment on est arrivé jusqu'ici. C'est pour dire à quel point je me sens perturbé. Je suis de toute manière déjà défoncé alors tout ce qui se passera ensuite, je ne m'en souviendrais pas non plus alors au fond ça m'est égal. Je veux juste que cette journée finisse et que les autres aussi. J'ai soupiré, peut-être que je ferais mieux de rentrer au fond.

« Ce serait peut-être plus raisonnable que je rentre, tu ne crois pas?»


C'est sans doute la première bonne idée que j'ai de la soirée.
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Maxime S. Monroe
Maxime S. Monroe
J'aurai tout fait jusqu'à m'en étouffer.
Throw 'em back, 'til I lose count Feat Shiraz [flash back septembre 2015] - Page 2 9204c28b4f30d35884439f07d76e95cc
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() message posté Ven 16 Sep 2016 - 22:17 par Maxime S. Monroe
Throw 'em back, 'til I lose count
Shiraz & Tristan

La soirée était terminée. Ca se voyait au regard de Tristan. Fuyant, vitreux, perdu. Il semblait perdu dans des réflexions, et je n'osais pas le déranger. Il finit par me l'avouer. Il était perdu. Moi aussi tu sais, mais alors que je remonte à la surface, toi tu plonges. Arrêtes de plonger. T'as une chance de t'en sortir. On a toujours une chance de s'en sortir. Il faut juste y croire, et le vouloir. Je détournais le regard. J'avais été comme ça. J'avais été pire. Défoncée à l'héroïne et au joint, étalée sur le sol de l'appartement de Lola. J'avais été comme ça une fois, parce qu'à l'époque, je n'y croyais pas. Il finit par me demander si je voulais un verre. Je baissais sur celui, à moitié vide, qui se trouvait dans mes mains et répondis : « Non c'est bon, j'ai ce qu'il me faut ». J'affichais un sourire, mais il n'était pas naturel. Tristan se perdait. Tristan s'était perdu. Je regardais autour de nous. La sueur perlait quelque peu sur son front. Il finit par me dire qu'il devrait rentrer, et j’acquiesçai, sans plus attendre. Il ne devait pas rester là, les effets allaient s'empirer. Je finissais alors mon verre d'une traite et le posais sur le comptoir. Sans demander la permission, je pris le bras de Tristan et l'aidais à sortir de la boîte. Je poussais du bras les gens qui se trouvaient sur notre passage. Et enfin, on s'engouffra dans l'air frais. Je pris une longue inspiration et me tournais vers Tristan. « Mon chauffeur est déjà là, il te déposera chez toi. » Je le lâchais, et attrapais mon téléphone dans ma veste. Je composais le numéro de Jack. Lorsqu'il décrocha, je lui demandais de venir. Quelques minutes après, il se garait devant la boite. Je pris de nouveau le bras de Tristan et le tirais doucement jusqu'à la voiture. Il était pâle. Il devait s'allonger. Il parvint à s'asseoir, et je montais après lui. « On te dépose où ? » Demandais-je, en me tournant vers lui. J'aurai aimé que quelqu'un s'occupe de moi lorsque ça n'allait pas. Lola avait été là. Mais peut-être que Tristan, lui, n'avait personne.
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