"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici it is not the load that breaks you down. it's the way you carry it. (Flora) 2979874845 it is not the load that breaks you down. it's the way you carry it. (Flora) 1973890357
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it is not the load that breaks you down. it's the way you carry it. (Flora)

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() message posté Ven 30 Sep 2016 - 23:49 par Invité
There are two things in life for which we are never truly prepared: twins. ✻✻✻  Nava ne pouvait s’empêcher de garder ses yeux rivés sur sa montre, il était quatorze heures passé et sa sœur n’était toujours pas arrivée. Dire qu’elle était inquiète était un euphémisme et la jeune femme ne put s’empêcher de pester devant le paquet de cigarette vide qu’elle n’avait pas pu se résoudre à jeter. Depuis qu’elle avait apprit qu’elle était enceinte, Nava était très sérieuse quant à ce qu’elle pouvait faire ou non. Il n’y avait rien qui la terrifiait plus que de pouvoir perdre ce petit être qui grandissait en elle. Toujours est-il qu’il y avait d’autres choses qui terrifiait la petite blonde et le fait que sa mère biologique soit gravement malade rentrait soudainement en ligne de compte. Elle ne connaissait pas Vera, l’ayant rencontrée une seule et unique fois elle n’avait pas eu une bonne impression. Il fallait dire la vérité, Vera avait l’air d’être une véritable peau de vache et tout en elle suintait l’antipathie. Toutefois, la jeune femme avait un cœur et malgré le fait qu’elle l’ait abandonnée, il y avait une envie de la connaître un peu plus. Elle savait que leur mère biologique traitait Flora comme une moins que rien et c’était aussi pour cela que la jeune femme voulait apprendre à la connaître. Savoir pourquoi elle était aussi froide et tout simplement méchante. Son père ne lui avait pas vraiment donné d’explication quand à toute cette histoire de divorce et de séparation des deux bébés mais au fond d’elle, Nava savait que Vera ne pouvait pas être si terrible sans raison.
Ne pouvant s’empêcher de pianoter sur la table basse en attendant une réponse de sa sœur, la petite blonde sauta littéralement sur ses pieds lorsqu’elle entendit toquer à la porte d’entrée. Cela faisait un bon moment que les deux jeunes femmes ne s’étaient pas vues et Nava se jeta littéralement dans ses bras. « Tu veux boire quelque chose ? » Demanda-t-elle en lui faisant signe de s’asseoir sur le canapé. Cela paraissait très formel mais il fallait avouer qu’elle ne savait plus vraiment comment se comporter avec Flora. Elles s’étaient rencontrés par pur hasard, s’étaient liées si rapidement et soudain, elles étaient à nouveau séparées. Ça n’avait pas été la meilleure des sensations pour Nava, tout simplement parce que tout ce qu’elle avait découvert l’avait profondément bouleversée. Peut être que les hormones y étaient aussi pour quelque chose et que cela la rendait plus ou moins sensible mais elle ressentait une certaine tristesse qui ne lui était pas commune. Prenant une bouteille d’eau dans le frigidaire, elle se posta devant sa sœur avant de se racler la gorge pour avoir son attention. « Alors, ils disent quoi les médecins, est-ce qu’ils savent au moins quel est le problème ? » La jeune femme venait de déblatérer ça si rapidement que sa sœur la regardait comme si elle avait des tentacules qui lui poussaient soudainement dans le dos. « Me regarde pas comme ça, je veux savoir ! » Dit-elle en arquant un sourcil avant d'esquisser un sourire devant la visage dépité de sa jumelle qui semblait sur le point de pousser le plus long soupir de l'histoire des soupirs.
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() message posté Dim 2 Oct 2016 - 15:41 par Invité
Sometimes the craziest things happen at the worst times for the best reasons. — La poitrine de sa mère s’élevait au rythme de sa respiration. Un va et vient las et faible. Les traits de son visage étaient détendus, plus détendus que d’habitude. Elle avait presque l’air d’aller bien, d’aller mieux. Elle dormait. Elle avait presque l’air gentil. Son éducation avait été ferme. Ses convictions et ses reproches n’avaient jamais été une partie de plaisir. Flora avait grandi avec des valeurs et des traits de caractère qu’elle ne partageait pas avec elle. Mais elle n’en restait pas moins influencée. Elle aimait penser qu’elle était une meilleure personne. Son père se tenait derrière elle, comme une ombre protectrice. Flora tendu la nuque pour lui jeter un regard. Sa mine inquiète ne rassurait pas la jeune femme, qui se leva en soupirant. Les rideaux semi opaques étaient fermés, et créaient une ambiance paisible à la pièce. Leur chambre était quand même plus agréable qu’une banale chambre à l’hôpital. L’odeur aseptisée et les murs stériles, la rendaient presque malade. Ses bras s’enroulèrent autour de la taille épaisse de son père. Peu importe qu’il ne soit pas son père biologique, il était celui qu’elle avait appris à aimer et à idéaliser. Sa présence à ses côtés était nécessaire, surtout en ce moment. Les mensonges et les trahisons n’étaient pas le plus importants, pour l’instant. L’écran de son téléphone s’illumina, indiquant l’arrivée d’un appel. Aiden. Un sourire se dessina sur ses lèvres, alors qu’elle s’excusa auprès de son père pour prendre la communication. Son cœur se réchauffa, comme à chaque fois qu’elle l’avait au téléphone. Son soutient était le bienvenu. Il était tellement attentif, tellement soucieux, il faisait en sorte qu’elle se détende, qu’elle oublie un peu. L’horloge murale dans la cuisine indiquait qu’il était presque quatorze heures. Son front se plissa, alors qu’Aiden lui proposer de partager un déjeuner tardif avec elle. Un hoquet de surprise s’échappa d’entre ses lèvres, en réalisant qu’elle devait rejoindre sa sœur. A l’autre bout de la ville. Attrapant rapidement ses clés et son sac, Flora s’empressa d’indiquer au chauffeur l’adresse de sa jumelle. Nava était de retour en ville, pour son plus grand bonheur. Elles ne se connaissaient pas depuis les vingt sept ans de leur existence, mais leur complicité était évidente. Ce serait mentir de dire que son départ soudain de Londres ne l’avait pas blessé. Mais Flora ne pouvait pas lui en vouloir. Pour une certaine raison, tout passait mieux quand il s’agissait de Nava. Elle grimpa les marches rapidement. Essoufflée, elle toqua hâtivement sur la porte de bois. La porte révéla sa sœur, et son petit ventre tout rond. Flora se jeta dans ses bras, soucieuse de ne pas la bousculer. « Je sais, je sais, je n’ai pas l’habitude d’être en retard, » souffla-t-elle, coinçant une mèche de cheveux derrière son oreille, « j’avais pas vu l’heure. » S’excusa-t-elle, avant de rentrer pleinement dans l’appartement. « Tu veux boire quelque chose ? » Flora secoua la tête, s’installant sur le canapé. Son attention se reporta sur Nava, quand cette dernière se racla la gorge. « Alors, ils disent quoi les médecins, est-ce qu’ils savent au moins quel est le problème ? » La surprise devait être évidente sur son visage. La question de sa sœur la surprenait. Nava n’avait jamais montré grand intérêt en leur mère. « Me regarde pas comme ça, je veux savoir ! » Flora laissa échapper un rire, arquant un sourcil. « C’est cardiaque, c’est tout ce que je sais. On doit attendre le retour des analyses. Ils lui ont mis un pacemaker. » Confia-t-elle doucement, son index et son pouce jouant avec la bague autour de son majeur.
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() message posté Sam 5 Nov 2016 - 2:32 par Invité
There are two things in life for which we are never truly prepared: twins. ✻✻✻ Nava ne put s'empêcher de pouffer de rire devant la mine déconfite de sa soeur. Il était vrai que Flora était très rarement en retard mais pour le coup, la jeune femme ne pouvait pas lui en tenir rigueur. Leur mère n'avait jamais été tendre envers sa jumelle mais elle comprenait parfaitement son inquiétude. Après tout, les médecins n'avaient toujours pas donné leur avis sur la condition de Vera et son état s'était quelque peu dégradé. Malgré le fait que Nava ne connaissait pas réellement cette femme, outre le fait qu'elle lui ait donné la vie, elle ressentait elle aussi une certaine inquiétude. Moins que Flora, c'était évident, mais il y avait tout de même un petit quelque chose qui la rendait soucieuse. « C’est cardiaque, c’est tout ce que je sais. On doit attendre le retour des analyses. Ils lui ont mis un pacemaker. » Souffla alors sa jumelle pensive. Nava ne savait pas réellement quoi dire, quoi faire, ni même comment réagir. Après tout, elles ne vivaient dans un pays du tiers-monde et la médecine avait grandement évolué, rien n'aurait dû les inquiéter. Malgré tout, cela rester leur mère, ou du moins, sa mère. De Flora. Non pas celle de Nava. Mettant toute cette rancoeur de côté, la jeune femme prit un profonde inspiration. « On ne sait pas si sa vie est en danger? Je veux dire, avant de mettre un pacemaker ils devraient bien avoir une toute petite idée de quel est le problème. » Lâcha-t-elle un peu plus vivement que prévu. Après tout ce n'était pas tout à fait faux, avant de prendre de telles mesures il fallait bien avoir le début du commencement d'une idée. Ne voulant pas trop bousculer Flora, la jeune femme secoua la tête avant de se mettre à jouer avec sa bouteille d'eau. L'ambiance de la pièce était lourde, très lourde. « Sinon niveau bonne nouvelle on en est où? » Certes, niveau ice-breaker on avait connu mieux mais Nava était à court d'idée pour changer les idées de sa soeur. Voyant le regard courroucé de Flora, la petite blonde se tassa instantanément dans son canapé. Il n'y avait pas à tergiverser, elle avait vraiment beaucoup de mal à gérer une quelconque détresse émotionnelle. « Est-ce que ton père va bien? Il tient le coup? » Retour sur le sujet qui fâche. « Je suis désolée. Je ne sais pas gérer ce genre de situation. » Continua timidement la jeune femme. Elle en avait vu des choses en Israël, particulièrement lors de son année dans l'armée, mais elle n'avait réussi à savoir contrôler ses émotions. Elle aurait bien pu tenter de mettre tout ça sur le compte des hormones mais Flora l'a connaissait trop bien, cela n'aurait pas marcher. La jeune femme ne savait pas quoi faire pour remonter le moral de sa soeur et le fait d'être complètement à côté de la plaque n'allait pas aider à faire avancer les choses. « Tu as faim? Je peux faire quelque chose si tu veux. » Mais oui bien sûr, noyons le chagrin sous la nourriture, on a vraiment que ça à faire.
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