(✰) message posté Dim 16 Oct 2016 - 21:38 par Invité
Tout ne s'était pas passé comme je l'avais espéré. Je voulais juste oublier. Oublier qu'on m'avait fait du mal. Oublier que je n'étais rien. Oublier que j'étais moi. Ça n'avait pas marché. J'étais toujours là et toujours paumé. Je ne savais pas où je devais aller, mais il fallait que je fasse quelque chose. Shiraz avait essayer de me faire comprendre que boire et me droguer ne m'aiderait pas, mais pour le moment c'était tout ce que j'avais. Je ne pouvais pas faire autrement. J'en avais besoin. Je le voulais. Au moins quand je planais j'oubliais, mais pas ce soir. Je me souvenais encore. Et je voulais juste rentrer pour m'enfermer. Shiraz avait acquiescé lorsque je lui avais dit que je ferais mieux de rentrer. Elle avait appelé son chauffeur et on était sorti de la boîte pour l'attendre dehors. J'aurais pu tout aussi bien appeler un taxi mais peut-être que j'aurais fini ailleurs me connaissant. J'étais monté dans la voiture lorsqu'elle était arrivée. Shiraz avait suivi et m'avait demandé où on me déposait. J'ai répondu : « Chez moi. Kensington. C'est au 10 Essax Villas.»
Je ne me sentais pas très bien. Lorsque la voiture à démarrée j'ai eu mal au cœur. J'avais déjà l'impression de m'éloigner de la réalité pourtant je n'étais pas totalement stone, mais ce n'était pas loin. J'ai ouvert la fenêtre de la voiture pour avoir un peu d'air frais. Voir la ville de nuit m'avait toujours fasciné, mais ce soir c'était différent, elle me donnait la nausée. «Je ne me sens pas très bien.» Avouais-je à Shiraz.
J'avais envie de sortir de la voiture, de m'échapper, je me sentais enfermé. Pris dans une cercle infernale qui ne s'arrêterait jamais. Je ne savais pas quoi faire pour me défaire de tout ça. Je ne savais pas où aller. Je ne voulais pas en parler non plus, parce que je n'avais pas envie qu'on m'aide. J'étais perdu, perdu dans une boucle infinie. Je commençais à angoisser et mes mains à trembler. Ce n'était pas bon signe. Je n'ai jamais eu de soucis avec l'enfermement, mais depuis quelques temps j'étais sujet à des crises de paniques et c'était aussi pour ça que je buvais parce que je m'étais rendu compte que quand je buvais je n'en avais pas. Ce n'était pas la meilleure des solutions pourtant, c'était même sans doute ce qui déclenchais mes crises de paniques. Je ne me rendais pas compte que je devenais alcoolique. Heureusement la route n'était pas longue jusqu'à chez moi et je suis sorti directement de la voiture lorsqu'on s'est arrêté, pour aller vomir dans une jardinière de mes voisins. Je me suis essuyé la bouchez et j'ai regardé Shiraz. Je n'étais pas très fier de moi. J'ai dis: « Pardon. Merci de m'avoir raccompagné.»
J'avais juste envie de m'enfermer, de me couper du monde et d'oublier.
Maxime S. Monroe
J'aurai tout fait jusqu'à m'en étouffer.
» Date d'inscription : 10/01/2016
» Messages : 1083
» Pseudo : .KENZO (louise)
» Avatar : teresa oman
» Âge : vingt-cinq ans depuis le douze septembre.
» Schizophrénie : solal (m. mcmillan) & bodevan (g. hedlund)
(✰) message posté Sam 29 Oct 2016 - 14:57 par Maxime S. Monroe
Throw 'em back, 'til I lose count
Shiraz & Tristan
J'avais l'espoir que l'on passe une bonne soirée, que l'on parvienne à oublier nos soucis, que l'on laisse la magie des nuits Londonienne nous emporter, nous élever au dessus des étoiles. Mais je m'étais fourvoyé, il n'y avait pas d'espace pour l'évade ce soir. Ses démons étaient trop présents, déjà installés. Il n'avait aucun moyen de les chasser, de les dominer. Alors, vaincue, j'appelais Jack et Larry afin qu'ils viennent nous chercher devant la boîte. Je fis entrer Tristan dans la voiture, il n'était pas envisageable qu'il rentre seul dans cet état là. Il semblait au bord du gouffre. Il indiqua son adresse à Jack, et ce dernier acquieça en me jetant un regard dans le rétroviseur. Je lui fis un sourire. Tout va bien, ne t'inquiètes pas. Je suis juste tombée sur une âme brisée de notre monde faits de strass et de paillettes. Je l'observais alors que nous roulions, Il ouvrit la fenêtre. Il manquait d'air. La sueur perlait sur son front. Il m'avoue bien assez vite qu'il ne se sentait pas bien et je grimaçais. J'attrapais son bras et le pressais entre mes doigts. « Acccroche toi à la portière et regarde la route. Ton coeur a besoin d'anticiper les mouvements de la voiture. » Je lui souris et demandais à l'adresse de Larry qui se trouvait sur le siège passager : « T'aurais de l'eau s'teuplaît? » Les mains de Tristan avaient commencé à trembler, et je fronçais les sourcils. Il ne semblait pas à l'aise dans cet espace clos dans lequel nous étions tous quatre réunis. Je le fis se contrôler, de battre, essayer de retenir ses hauts le coeur tout le trajet, et heureusement, il ne fut pas longtemps. Lorsqu'enfin Jack arrêta le moteur de la voiture, Tristan se précipita à l'extérieur sans que je n'ai le temps de l'aider. Il alla vomir ses tripes dans la première jardinière qu'il trouva. Manifestement, ce n'était pas la sienne, de jardinière. Vu son incapacité à s'occuper de lui-même, je ne l'imaginais pas prendre soin de petites fleurs pour ensuite aller y vomir. Il s'essuya la bouche, et je restais appuyée contre la voiture, inquiète. Il semblait honteux, et s'excusa, mais je balayais l'air de la main avec lassitude : « T'inquiètes pas, ça arrive à tout le monde. C'était le mauvais soir. » Je lui souris chaleureusement. Tristan ne devait pas perdre espoir, la roue finit toujours pas tourner. « Et pas de soucis, c'est normal. Je pense que Jack t'est très reconnaissant d'avoir attendu les fleurs pour vomir! » Lançais-je en riant, pour détendre l'atmosphère. J'ouvris alors la portière et lui fis signe de rentrer chez lui. Je ne comptais pas partir tant qu'il n'avait pas refermé la porte de sa maison. Avec un sourire, je l'encourageais à défier seul ses démons, et il traîna les pieds jusqu'à la porte. Je lui fis un signe de la main et attendais qu'il ai complètement disparu pour prendre de nouveau place dans la voiture. Puis, fatiguée, épuisée, je m'endormis pendant le trajet, et lorsque j'ouvris les yeux, j'étais dans mon lit. J'eus un sourire. Larry m'avait porté jusqu'au lieu sacré. Je fermais de nouveau les yeux. Il y avait tant de gens pour prendre soin de moi, mais Tristan, qui était là pour prendre soin de lui?
(✰) message posté Ven 4 Nov 2016 - 13:26 par Invité
La route du retour à été un enfer. Je voyais la route défiler et tout était trouble. Shiraz m'indiqua que je pouvais me tenir à la porte, ce que j'avais fait. Je ne sais pas pourquoi elle tient tant à me venir en aide. J'ai honte, honte de tout ça, honte de moi, de ce que je suis devenu. Ce monde nous détruira tous. Je voudrais juste être quelqu'un d'autre. Heureusement la route n'a pas été longue et j'ai pu rapidement sortir de là. J'ai dégluti dans la jardinière du voisin. Il va être ravi. Il a en a déjà assez que je jette met clopes dans ses pots de fleurs alors là ça risque de faire encore toute une histoire, mais pour le moment ça m'est égal.
Shiraz est toujours là. Je me suis essuyé la bouche et j'ai espérer qu'elle ne m'en voudrait pas trop. Elle me dit de ne pas m'inquiéter, que c'était le mauvais soir. Un sourire s'est affiché sur mon visage, le mauvais soir … tous les soirs et tous les jours sont mauvais pour moi. Je ne sais pas comment m'en sortir, où je ne veux pas plutôt. Oui je ne veux pas. C'est bien ça le problème. J'ai bien compris que c'était ce qu'ils espéraient en me faisant du mal, que je finisse par comprendre que je n'avais rien à faire dans ce monde et je commençais à le croire.J'ai fini par lui répondre.
« Ouai, ça doit être ça. Merci pour la route et désolé de la mauvaise compagnie.»
J'ai toute de même souris lorsqu'elle m'a dit que son chauffeur serait reconnaissant que j'ai attendu d'être dehors pour me vider. La porte de la maison s'est ouverte, mon majordome a du m'entendre arriver. J'ai soupiré. Je suppose qu'il en a assez de devoir se lever la nuit pour moi. Il ne me dit jamais rien, du moins pas souvent, mais je l'apprécie beaucoup. Il s'occupe de moi bien mieux que mes parents. « Tout va bien Wally, laisse moi juste cinq minutes.»
Il a acquiescé et est entré, il fait parfois pensé à un ancien flic qu'on voit dans certains film. Je crois que c'est pour ça que j'ai tout de suite accroché à lui quand j'étais petit. Il me voit grandir depuis toujours. J'ai tourné la tête vers Shiraz et j'ai dis :
« C'est mon majordome. Je ferais mieux de rentrer. Merci encore pour tout et désolé pour tout ça. Ce n'est pas … ce n'est pas vraiment moi.»
J'essaie de m'en convaincre au fond, mais je sais que c'est une partie de moi. J'ai souris tristement à Shiraz et j'ai monté les marches. J'espère qu'un jour je pourrais me faire pardonner. En tout cas je lui revaudrait ça.
Accueil 
![Throw 'em back, 'til I lose count Feat Shiraz [flash back septembre 2015] - Page 3 2979874845](/users/3011/24/81/68/smiles/2979874845.gif)
![Throw 'em back, 'til I lose count Feat Shiraz [flash back septembre 2015] - Page 3 1973890357](/users/3011/24/81/68/smiles/1973890357.gif)
![Throw 'em back, 'til I lose count Feat Shiraz [flash back septembre 2015] - Page 3 9204c28b4f30d35884439f07d76e95cc](https://i.pinimg.com/originals/92/04/c2/9204c28b4f30d35884439f07d76e95cc.gif)
J'avais l'espoir que l'on passe une bonne soirée, que l'on parvienne à oublier nos soucis, que l'on laisse la magie des nuits Londonienne nous emporter, nous élever au dessus des étoiles. Mais je m'étais fourvoyé, il n'y avait pas d'espace pour l'évade ce soir. Ses démons étaient trop présents, déjà installés. Il n'avait aucun moyen de les chasser, de les dominer. Alors, vaincue, j'appelais Jack et Larry afin qu'ils viennent nous chercher devant la boîte. Je fis entrer Tristan dans la voiture, il n'était pas envisageable qu'il rentre seul dans cet état là. Il semblait au bord du gouffre. Il indiqua son adresse à Jack, et ce dernier acquieça en me jetant un regard dans le rétroviseur. Je lui fis un sourire. Tout va bien, ne t'inquiètes pas. Je suis juste tombée sur une âme brisée de notre monde faits de strass et de paillettes. Je l'observais alors que nous roulions, Il ouvrit la fenêtre. Il manquait d'air. La sueur perlait sur son front. Il m'avoue bien assez vite qu'il ne se sentait pas bien et je grimaçais. J'attrapais son bras et le pressais entre mes doigts. « Acccroche toi à la portière et regarde la route. Ton coeur a besoin d'anticiper les mouvements de la voiture. » Je lui souris et demandais à l'adresse de Larry qui se trouvait sur le siège passager : « T'aurais de l'eau s'teuplaît? » Les mains de Tristan avaient commencé à trembler, et je fronçais les sourcils. Il ne semblait pas à l'aise dans cet espace clos dans lequel nous étions tous quatre réunis. Je le fis se contrôler, de battre, essayer de retenir ses hauts le coeur tout le trajet, et heureusement, il ne fut pas longtemps. Lorsqu'enfin Jack arrêta le moteur de la voiture, Tristan se précipita à l'extérieur sans que je n'ai le temps de l'aider. Il alla vomir ses tripes dans la première jardinière qu'il trouva. Manifestement, ce n'était pas la sienne, de jardinière. Vu son incapacité à s'occuper de lui-même, je ne l'imaginais pas prendre soin de petites fleurs pour ensuite aller y vomir. Il s'essuya la bouche, et je restais appuyée contre la voiture, inquiète. Il semblait honteux, et s'excusa, mais je balayais l'air de la main avec lassitude : « T'inquiètes pas, ça arrive à tout le monde. C'était le mauvais soir. » Je lui souris chaleureusement. Tristan ne devait pas perdre espoir, la roue finit toujours pas tourner. « Et pas de soucis, c'est normal. Je pense que Jack t'est très reconnaissant d'avoir attendu les fleurs pour vomir! » Lançais-je en riant, pour détendre l'atmosphère. J'ouvris alors la portière et lui fis signe de rentrer chez lui. Je ne comptais pas partir tant qu'il n'avait pas refermé la porte de sa maison. Avec un sourire, je l'encourageais à défier seul ses démons, et il traîna les pieds jusqu'à la porte. Je lui fis un signe de la main et attendais qu'il ai complètement disparu pour prendre de nouveau place dans la voiture. Puis, fatiguée, épuisée, je m'endormis pendant le trajet, et lorsque j'ouvris les yeux, j'étais dans mon lit. J'eus un sourire. Larry m'avait porté jusqu'au lieu sacré. Je fermais de nouveau les yeux. Il y avait tant de gens pour prendre soin de moi, mais Tristan, qui était là pour prendre soin de lui?