A baby is something you carry inside you for nine months, in your arms for three years, and in your heart until the day you die. ✻✻✻ « Il fallait que je te fasse honneur : c’est toi qui est magnifique ! » lança Apolline en mettant l’espace de quelques secondes son stress de côté pour s’adonner à ce petit compliment. En même temps, la prestance de Ian n’était plus à prouver et dans ce costume fait sur mesure, il n’en n’était que plus classieux. Hélas, leurs deux belles tenues ne suffirent pas à compenser leur retard d’un petit quart d’heure à peine, et pour lequel Suzanne Kavanaugh fit une réflexion des plus désagréables. De quoi déstabiliser grandement la jolie brune, même si cette dernière avait eu le réflexe de répondre avec tact et mesure. Une réaction digne de son éducation et dont sa mère serait probablement fière… même si pour l’heure, la brunette regrettait grandement de ne pas avoir sa mère pour ultime soutien. Heureusement, le père de Ian fut beaucoup plus sympathique, prévenant et le clin d’œil de son fils donna un brin de répit à Apolline, dont le taux de stress crevait d’ors et déjà le plafond. « M’exploiter ? Non pas du tout au contraire, c’est un patron formidable. Au moins, avec lui je ne suis pas du tout cantonnée aux missions photocopies ou café ! J’apprends réellement un métier qui me passionne » répondit-elle néanmoins avec une grande aisance, dans un sourire tout aussi charmeur que James. Il valait mieux tenter d’attirer la sympathie du papa plutôt que de continuer à chercher à séduire la mère… visiblement réfractaire à ses charmes. Cette dernière sourit pourtant à son fils, preuve qu’elle ne voulait pas forcément le contrarier lui, mais que dirait-elle une fois LA grande nouvelle annoncée… là-dessus, Ian ne perdit malheureusement pas de temps, laissant à Apolline le bonheur de leur annoncer. Ce qu’elle fit, dans un grand sourire radieux : « nous allons avoir un bébé, Ian et moi » commença-t-elle sans bafouiller une seconde, en regardant son compagnon et en serrant sa main pour se donner tout le courage nécessaire. « Il est prévu pour octobre. Cela a été une grande nouvelle pour nous et nous voulions à tout prix le partager avec vous ce soir… » La jolie brune, qui semblait radieuse, eut le malheur de sourire à sa belle-mère, et le venin se déchargea à nouveau : « ou vous voulez juste sauver votre poste, faire en sorte que mon fils ne vous quitte pas, vous épouse et pouvoir dilapider sa fortune aux quatre vents ? » Apolline se figea sur place, serrant diablement la main de Ian tant cette réplique l’avait rendue quasi muette durant un long instant. « Je ne sais pas quel est votre problème avec moi Madame Kavanaugh, mais malgré tout le respect que je suis censée vous devoir, vous ne me connaissez pas et émettez un jugement de valeur injuste. Oh je sais, vous voudriez empêcher Ian de souffrir à nouveau et c’est tout à votre honneur… mais il ne m’a pas demandée en mariage. Satisfaite ? Donc en théorie, sa fortune ira à notre enfant et non à moi. Je me fiche de savoir s’il est millionnaire ou spécialiste éboueur… je l’aime tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts. Vous le sauriez si vous n’étiez pas bloquée sur le fait de me mettre plus bas que terre en espérant sûrement que je quitte cette table. Mais je ne compte pas partir. Car si ce n’est pas réciproque, moi je suis ravie de faire la connaissance des parents de l’homme que j’aime ! » Finalement, son côté muet n’avait pas duré, et elle ne quittait pas Suzanne des yeux. Ce n’était pas un défi… mais la preuve qu’elle ne lâcherait pas si aisément. Fierté d’écossaise !
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(✰) message posté Mar 2 Fév 2016 - 20:12 par Invité
Apolline & Ian
“The first time ever I saw your face, I thought the sun rose in your eyes, And the moon and the stars , Were the gifts you gave, To the dark, and the endless skies, The first time ever I kissed your mouth, I felt the earth move in my hand, Like the trembling heart, Of a captive bird, That was there at my command, my love.”
Apolline me retourna aussitôt, le compliment que je venais de lui faire sur sa tenue de soirée. Pour ma part, le costume que j'avais choisi, était un costume que je m'étais que dans des rares occasion et la jeune femme trouvait qu'il m'allait à ravir. A table mon père taquina la demoiselle, qui répliqua en me donnant une image digne d'un prince charmant. Je fus flatté, mon père enchanté, tandis que ma mère pestait dans son coin. " Parfait, il est important que tu prenne soin de cette délicieuse jeune femme, fils ! " lança James, un sourire en coin, littéralement tomber sous le charme de la jolie brune. Il était du genre à dire les choses telles qu'elles étaient et avec beaucoup de sincérité. Je souris à mon tour. " Ne t'en fais pas pour ça. Je serais la rendre heureuse. " affirmai-je, en tournant mon regard bleuté vers la jeune femme, la dévorant des yeux. Puis mon père porta un toast. Je pensais alors que c'était le meilleur moment pour leur annoncer qu'ils allaient bientôt devenir grand parents, pour la deuxième fois. Je laissai cependant Apolline prendre les devants, tenant sa main tremblante, dans la mienne. Mais Apolline garda son calme et avec un sourire radieux prononça les quelques mots qui allaient changer l'ambiance de la soirée. J'esquissai un large sourire, en scrutant la réaction de mes parents. D'abord moi père, qui en avait limite la larme à l'œil. " C'est fantastique les enfants ! " dit-il, le souffle coupé, en levant les bras en l'air. Le visage de ma mère se referma et n'hésita guère à mortifier ma petite amie, sans scrupule, en disant que Apolline était tombée enceinte uniquement par intérêt, dans le but de toucher ma fortune de plus près. Je sentis ma compagne se glaçait sur sa chaise. Je serrai les dents " Maman ! " grognai-je, en fusillant ma mère du regard. Mon père se figea à son tour, sous les paroles méprisantes de sa femme. Néanmoins Apolline ne se démonta pas et fit face à sa belle-mère, avec une répartie admirable. J'en fus scotché. C'était aussi la première fois, que la jeune femme avouai m'aimer en publique et peu importait mon statut social. J'en fus touché mais je devais intervenir. " Calme-toi chérie ! " dis-je doucement à la jeune femme, en frôlant son bras nu, du dos de ma main. Je me tournai alors vers ma chère mère, le regard noir. " Et toi, maman, je te somme de montrer un peu plus de respect pour ma petite amie qui porte mon enfant. Je trouve ton comportement déplorable depuis le début et cela a suffisamment duré. Et puis sache que ton avis m'importe peu et que je ferais tout pour garder Apolline auprès de moi, que tu l'accepte ou non. Parce que moi aussi, je l'aime et je compte bien l'épouser un jour ! " rétorquai-je, sans cligner des yeux, contrairement à ma mère qui se terra dans son siège, même si je savais qu'elle n'avait pas dit son dernier mot. C'était la première fois que je clamais mes sentiments envers la jeune femme, bien que cette fois-ci, je n'avais pas peur.
(✰) message posté Mar 2 Fév 2016 - 20:31 par Invité
I can't stop loving you...
IAN & APOLLINE
A baby is something you carry inside you for nine months, in your arms for three years, and in your heart until the day you die. ✻✻✻ Les compliments de la part de son beau-père ne pouvaient que rendre Apolline encore plus radieuse qu’elle ne l’était déjà, surtout lorsque Ian enchaîna pour lui donner raison. Le petit regard entendu qu’elle lui lança alors ne put que prouver qu’elle comptait bien le rendre heureux de son côté, et faire tout ce qui était en son pouvoir pour que leur couple fonctionne. Cela pouvait paraître fou, trop tôt, mais le jeune couple ne pouvait pas être mieux assorti ni plus en phase l’un avec l’autre… ils avaient eu leurs déboires, en auraient sûrement d’autres mais aujourd’hui, la jolie brune croyait dur comme fer à leur famille en devenir. Le toast porté par son beau père lui arracha d’ailleurs un sourire, et Apolline s’apprêtait à dire autre chose pour célébrer pleinement leur bébé à venir mais Suzanne Kavanaugh l’en empêcha, fauchant en plein vol tout son optimisme. A croire que cette femme ne soit capable que d’une chose en sa présence : la mettre mal à l’aise, la ramener plus bas que terre. « Je suis très calme ! » reprit-elle d’une voix posée, sans s’énerver une seconde. Ce n’était ni bon pour le bébé, ni pour sa tension qui devait d’ors et déjà crever le plafond. Il valait mieux laisser sa belle-mère s’énerver à sa place, car aux yeux de cette dernière, ce mariage lui semblait proprement impensable. « Tu comptes l’épouser un jour ? Mais tu plaisantes, ce serait donner raison à tout son plan machiavélique ! Tu crois franchement qu’elle a hésité longtemps avant de postuler auprès de toi ? Une brune sexy… je suis certaine qu’elle a tout fait pour attirer tes faveurs et maintenant, elle tient le bon filon pardi ! » Le venin de Suzanne n’avait pas son pareil pour faire bondir Apolline, qui se força à demeurer aussi calme que possible. Il valait mieux ne pas lui envoyer son verre d’eau en pleine tronche, ou encore lui donner raison en quittant cette table… mais dieu sait combien elle en mourait d’envie à cet instant précis. « Vous avez sûrement l’impression que je suis comme l’ex-femme de Ian mais ce n’est aucunement vrai. Je ne la connais même pas d’ailleurs… je connais son passé, du moins ce qu’il a bien voulu m’expliquer et je sais très bien que si cela se trouve, vous n’accepterez jamais ma présence… mais c’est votre fils qui décide » poursuivit-elle en regardant Ian, s’emparant de sa main pour la mener à ses lèvres. « S’il veut m’épouser un jour alors ce sera son choix puis le nôtre. Je ne compte pas changer ou être quelqu’un d’autre pour mieux vous plaire. Je veux lui plaire à lui. Rien qu’à lui. »
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(✰) message posté Jeu 4 Fév 2016 - 14:34 par Invité
Apolline & Ian
“The first time ever I saw your face, I thought the sun rose in your eyes, And the moon and the stars , Were the gifts you gave, To the dark, and the endless skies, The first time ever I kissed your mouth, I felt the earth move in my hand, Like the trembling heart, Of a captive bird, That was there at my command, my love.”
Apolline affirma qu'elle était calme, bien que je la sentais s'emporter devant les réprimandes désagréables de ma mère. Mais le stresse était mauvais pour le bébé et Apolline le savait parfaitement aussi, je préférais prendre les devants plutôt que de la laisser s'énerver. Suzanne me foudroya du regard quand je lui annonçais que je comptais bien épouser la mère de mon enfant un jour ou l'autre, bien qu'en réalité, je n'y avais pas encore bien réfléchit, ni même parlé avec la principale concernée. Le mariage, je ne connaissais que trop bien et je n'étais pas encore prêt à me lancer une nouvelle fois, même si l'idée m'avait traversé rapidement l'esprit, quand Apolline m'avait annoncé sa grossesse. Je me rendis, devant les remarques de ma mère, que j'étais tombé fou amoureux de la jeune femme, dès l'ors où j'avais croisé son regard et que personne ne pourrait se dresser entre nous désormais, même pas ma propre mère. Cette dernière pensait à une plaisanterie et se sentait plus que menacer de la présence de ma nouvelle petite amie, qu'elle connaissait à peine et qu'elle se permettait de juger. Pour elle, j'étais tout simplement entrain de tomber dans une machination d'une jeune écervelée, qui ne s'intéressait qu'à ma fortune. Apolline démentit les dires de Suzanne, en lui tenant tête une nouvelle fois et je lui donnais raison quand elle disait que j'étais le seul à décider de mon avenir et surtout avec qui j'avais envie de le construire. La jeune femme serra ma main et la porta à ses lèvres. Je me levai de mon siège, consterné par l'attitude de ma mère. " Maman, Apolline a raison, je suis le seul à décider de ma vie et j'ai déjà choisi. Tu n'as pas ton mot à dire et si tu refuse d'accepter sa présence alors.. " dis-je, en marquant un temps. Mais Suzanne ne broncha guère, elle préférait nous poignarder de ses grands yeux verts de vipères. Je serrai la mâchoire. " Nous partons ! " concluais-je, laissé de devoir supporter une telle situation et de mettre ma petite amie dans l'embarras. J'ordonnai au serveur de nous ramener nos manteaux. Mon père demeurait impuissant mais semblait comprendre notre décision de quitter les lieux. Je lui téléphonerais plus tard pour m'excuser auprès de lui, bien qu'il n'était pas nécessaire de le faire, vu que je n'étais pas fautif dans cette histoire. J'aidai Apolline à passer sa veste, avant de me tourner une dernier fois vers ma mère, qui regretterait sans doute, ses actes et ses paroles. " Au lieu de t'occuper de mes fréquentations et de gâcher la joie d'être grand-mère à nouveau, tu ferais mieux de t'occuper de Chris ! Tu ne m'empêchera pas d'être heureux ! " rétorquai-je d'un ton sec, avant d'entraîner la jeune femme avec moi. Je jetai un regard désolé à mon paire avant de prendre la porte de sortie. Je ne voulais pas que notre bonheur d'être parents soit gâcher par cette soirée merdique. Enfin à l'extérieur, je pus respirer et relâcher ma colère. Je restai silencieux, raccompagnant la demoiselle à son carrosse, où je la conduirais chez nous, le seul endroit où j'avais envie d'être.