(✰) message posté Jeu 21 Jan 2016 - 22:32 par Invité
I can't stop loving you...
IAN & APOLLINE
A baby is something you carry inside you for nine months, in your arms for three years, and in your heart until the day you die. ✻✻✻ Le fait qu’ils auraient pu être plus vigilants, ça, c’était une certitude et il n’apprenait strictement rien à Apolline en disant cela, alors que cette dernière avait la naïveté de croire que tout ceci n’était pas une manœuvre pour la faire culpabiliser. Mais sa naïveté avait des limites… et si cette phrase laissée en suspend lui arracha une expression choquée, ce ne fut rien en comparaison de la suite. « Alors pourquoi tu m’as demandée de venir habiter chez toi, hein ? Pour mieux m’exploiter peut-être ? C’est facile de te rabattre derrière le travail, le travail, tu n’as donc que ça en tête ?! Il n’y a que ça qui puisse bien te toucher ?! » s’emporta-t-elle, le corps tremblant, les larmes prêtes à couler alors qu’elle les ravalait avec autant de fierté que possible. Non elle ne lui ferait pas ce plaisir, non elle ne comptait pas faiblir maintenant… même si la donne lui paraissait de plus en plus difficile. « TOI, TOI mais tu as pensé un peu à MOI aussi ?! » vociféra-t-elle en montant le ton, estomaquée, son expression se décomposant de seconde en seconde. « En fait tu n’as aucune confiance en moi, non aucune. Tu me compareras toujours à ta satanée bonne femme, à ce qu’elle t’a fait subir alors que jusqu’à aujourd’hui, je ne pense pas t’avoir donné UNE raison de te méfier de moi. Mais non… pour môsieur Kavanaugh ce ne sera jamais suffisant… alors que ton fils, tu ne le vois pas parce que TU n’as pas envie de te battre. Parce que TU penses que TON boulot est plus important que tout le reste. Et moi, je suis rien du tout dans tout ça. Rien, rien et encore rien ! Mais t’en fais pas va… mon haricot et moi, on va pas t’emmerder, puisque ma présence t’es si peu indispensable, tu sais quoi Kavanaugh ? VA TE FAIRE FOUTRE ! » Apolline était toujours en nuisette, certes, mais elle attrapa son manteau, son sac à main pour claquer la porte en un temps record. En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, elle avait quitté le quartier, à pied, en grande foulée, bénissant son endurance travaillée depuis de longues années. Ce qu’elle n’avait pas imaginé une seconde, c’est qu’à défaut de rencontrer un Ian sur sa route, ce fut un chauffard qu’elle rencontra. Ce dernier la renversa avec une telle virulente qu’elle en fut inconsciente sur le bas côté, l’arcade ouverte, le bras largement blessé et le dos éraflé. Par chance, un passant avait appelé une ambulance, qui l’avait conduite à l’hôpital et, une fois qu’elle avait reprit connaissance, l’avait rassurée sur le fait que son bébé n’avait rien. Ses soins ne furent pas une partie de plaisir, certes, et il fallut un bon moment pour qu’elle soit montée dans une chambre, écopant de deux jours d’observation… autant dire une éternité. Ah, elle était sexy, en blouse d’hôpital ouverte dans le dos, son dos complètement éraflé de haut en bas, et avec un tuyau respirateur dans le nez. Apolline ne savait même pas où était son téléphone, et quand bien même, cela n’intéresserait sûrement pas Ian. Elle laissa passer les heures, sans savoir qu’une infirmière avait effectivement contacté le jeune homme. Tout ce qu’elle savait, c’est que le repas tout juste servi lui donnait davantage envie de vomir qu’autre chose. « Je n’ai pas faim… vous pouvez le remporter » murmura-t-elle, à cheval entre la colère et l’extrême tristesse, alors que ses larmes coulaient désormais librement contre ses joues.
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(✰) message posté Ven 22 Jan 2016 - 21:40 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
Finalement, je me rendis compte bien trop tard, que j'avais dépassé les bornes mais j'étais encore bien trop énervé pour admettre quoi que ce soit. Apolline, elle fut outrée par mes paroles mais n'hésita pas à se défendre. Elle vida littéralement son sac, en déblatérant des propos que je n'aurais jamais imaginé. La jeune femme remettait toute notre relation en question. Elle pensait que je l'exploitais, que je lui avais demandé d'aménager uniquement pour l'avoir sous la main et qu'il n'y avait que le boulot qui comptait. Comment pouvait-elle croire ça ? A mon tour d'être sous le choque et de répliquer mais Apolline ne m'en laissa guère le temps. Sa voix résonnait dans l'appartement, tellement elle hurlait fort. Je ne l'avais jamais vu dans un tel état. A croire que le petit être dont elle m'avait appris l'existence, était déjà indispensable à sa vie. Aucun doute, elle voulait le mettre au monde, avec ou sans mon consentement. Oui, elle voulait cet enfant, même si elle ne m'avait pas encore fait part de sa décision. Je le sentais. Apolline affirma que je n'avais aucune confiance en elle et que je ne faisais que la comparer à mon ex femme. Mensonges ! Je n'aurais jamais osé faire ça. Je tentais de me défendre mais Apolline ne me laissa pas en placer une et continuai de crier après moi. Elle finit par conclure que sa présence était une gêne, dans ma petite vie bien rangée et préféra se retirer, en me disant d'aller me faire foutre, en m'appelant uniquement par mon nom de famille. Elle attrapa son manteau et tourna les talons. Je voulus la rattraper mais je me pris les pieds dans mon attaché caisse, qui s'était éparpillé sur le sol. Apolline avait déjà claqué la porte et quand je rouvris cette dernière, la jeune femme avait disparu de ma vision et impossible de savoir de quel côté elle était partie. Je soupirais. " Merde ! Quel con ! " soufflai-je, en prenant mon visage entre mes mains. Je restai quelques minutes sur le seuil de la porte, en regardant aux alentours. Plus tard, j'appris que le client avec qui j'avais rendez-vous, avait annulé notre entretien peu de temps avant qu'il n'ai lieu. Je me retrouvais, seul, dans mon bureau, entrain de peser le pour et le contre. Voulais-je de cet enfant ? Etais-je prêt ? Ou étais-je encore trop égoïste et peureux pour rendre ma copine heureuse ? Je m'accordais à mettre le boulot de côté pour une fois. Apolline était plus importante à mes yeux et je n'avais aucune envie de la perdre. Il fallait que je me montre adulte et que je l'affronte une nouvelle fois, calmement. J'espérais qu'elle reviendrait vite me rejoindre. La sonnerie de mon téléphone me sortit de mes songes. Le numéro, ne me disait rien. Je décrochai. " Allô ! " dis-je, d'une voix claire. " Monsieur Kavanaugh, je vous appelle car votre amie a été amené d'urgence à l'hôpital, elle s'est fait renversée par une voiture.. " m'annonça, une infirmière. Un frisson de terreur me parcourut le corps tout entier. Je demandais des précisions sur l'hôpital en question afin de m'y rendre dans la seconde qui suivit. Mon père.. et maintenant Apolline. Je coupai la communication après que l'infirmière m'ai donné l'adresse. Je sautai dans ma voiture et passai la quatrième vitesse. S'il était arrivé malheur à Apolline ou même au bébé, je m'en voudrais éternellement. Je mettais montrer odieux et immature. Elle avait quitté la maison à cause de moi, parce que je ne pensais qu'à mon bien être et maintenant, j'étais mort de trouille à l'idée de la savoir allongée sur un lit d'hôpital, dans je ne savais quel état. Et si c'était grave ? J'arrivai à destination, je courus jusqu'à l'accueil en oubliant toute formule de politesse. Je demandai dans quelle chambre Apolline avait été conduit, affolé. A peine, avait-on prononcé le numéro de la chambre, je me hâtai de la rejoindre, la peur au ventre. La porte était ouverte, je déboulais dans la pièce en sueur et à bout de souffle. La jeune femme était assise sur le lit, en blouse bleue. Elle voyant son visage et ses joues roses, je fus soulagé. Je m'approchai doucement d'elle, m'agenouillant, posant mes mains sur les siennes, qui étaient légèrement éraflées. Je captai son regard d'un air désespéré. " J'ai eu si peur.. " lançai-je, d'une voix tremblante. " Tu n'as rien ? " demandai-je, en examinant chaque détail de son corps, de mes yeux. Son arcade avait été recousu et mise à part quelques plaies bégnines, rien ne semblait alarmant. Dieu merci. Maintenant, je me risquais dans un terrain miné. " Et le bébé ? " soufflai-je, doucement, en observant le ventre de la demoiselle.
(✰) message posté Ven 22 Jan 2016 - 22:00 par Invité
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A baby is something you carry inside you for nine months, in your arms for three years, and in your heart until the day you die. ✻✻✻ Apolline s’était assise, certes difficilement mais tout de même, sur le lit après le passage de l’infirmière pour le repas. Cette dernière avait laissé le plateau, au cas où la jolie brune en voudrait plus tard, mais têtue comme elle l’était, sûrement serait-il encore intact des heures durant. Le tout désormais, c’était de parvenir à se calmer totalement, bien que son apparence extérieure puisse laisser présager un calme de surface, au moins. Mais intérieurement… Beyrouth ne connaissait pas de secousse plus virulente. La jeune écossaise avait l’impression que l’intégralité de son existence s’effondrait, qu’elle ne serait jamais en mesure de connaître une relation normale, une belle histoire qui la rendrait heureuse sans trop de nuages… là, tout était remis en question : son travail, son couple, et peut-être même son enfant. Se trouvait-elle dans la capacité de l’élever ? Sans boulot, cela risquait d’être compliqué. Certes, Aaron et sa sœur lui viendraient en aide sans même cligner une fois des yeux, mais elle ne souhaitait pas devenir un boulet pour eux, ils méritaient mieux, au même titre que cet enfant n’ayant strictement rien demandé. Voilà pourquoi Apolline pleurait : son doute était à son comble au moment même où Ian passa la porte de sa chambre, à son plus grand étonnement. Son air désespéré ne pouvait pas être plus évident alors qu’il déposait délicatement ses mains contre les siennes, éraflées par son accident. « Comment as-tu su ? » demanda-t-elle d’une voix fatiguée, avant de comprendre. « Je t’avais mis dans la liste des personnes à prévenir en cas d’urgence, bien sûr… » Sur le moment, Apolline avait totalement oublié… normal, car cette journée n’était pas exactement un conte de fées jusqu’ici. Mais ce qui l’étonna plus encore, ce fut la question sur le bébé… chose qui la fit légèrement se tendre : « je pensais que tu n’avais rien fait pour être papa et que tu n’en voulais pas… » Sa voix n’était même pas froide, elle n’avait plus l’énergie suffisante pour se battre à nouveau. Mais à l’idée évoquée, Apolline vit de nouvelles larmes s’écouler contre ses joues. « Le bébé n’a rien » avoua-t-elle sans attendre, bien loin d’être cruelle au point de le laisser dans le noir. Mais hélas, être hypermnésique l’empêchait d’oublier leur altercation, les mots prononcés mais aussi ce qu’ils sous entendaient… « Quant à moi je vais avoir mal au bras un moment et des fils à enlever plus tard mais ça va » fit-elle en baissant le regard, qui s’échoua sur ses mains alors qu’elle poussait un tout petit soupir. « Ian je pense démissionner de mon poste. C’est mieux comme ça… apparemment je n’ai pas les mêmes ambitions professionnelles que toi et je n’ai pas l’intention de devenir un boulet. Si tu veux bien que je te fasse ma lettre quand je sortirai d’ici… histoire que tu trouves une assistante plus compétente que moi et qui ne tombera pas enceinte sans crier gare. » Tout son corps s’était mis à trembler sous le coup de l’émotion, car on pouvait difficilement dire que cela ne lui faisait rien, bien au contraire. Elle aurait préféré se cacher dans un trou de souris… « Je sais qu’apparemment tu ne veux pas d’enfant, et même si je ne pensais pas en faire maintenant, je ne peux pas le considérer comme un accident. C’est… c’est le fruit de notre amour Ian ! Comment ça pourrait être quelque chose de négatif… je ne sais pas si tu fais bien d’être là, je ne fais que pleurer je suis pathétique ! Je suis vraiment désolée pour tout… »
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(✰) message posté Dim 24 Jan 2016 - 20:00 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
Apolline fut surprise de me voir débarquer dans sa chambre. Je m'agenouillai, terrassé par le soulagement qui m'envahit quand je la vis assise dans ses draps. Par chance, elle n'était que légèrement blessée et sans doute, encore secouée. Ses joues étaient mouillées, comme si elle venait de pleurer. Je me sentis coupable de son accident mais également de ses larmes que j'avais fait coulé, de façon plutôt ridicule. J'effleurai ses mains, de peur de lui faire mal. La jeune femme me demanda comment j'avais deviné pour son accident mais je n'eus le temps de répondre, qu'elle résolue son interrogation d'elle-même. Oui, elle m'avait mit en tête de liste de la personne à prévenir en cas d'urgence. Je lui demandai des nouvelles du bébé. Apolline répondit d'un air désabusé, épuisée, en reprenant les méprisantes paroles que j'avais osé prononcer. Je baissai les yeux, peu fier de moi. " Je suis désolé.. pour tout ce que je t'ai dis.. " dis-je, en chuchotant. En réalité, sur le moment, ces paroles, je les pensais, bien que j'étais allé trop loin. Je ne voulais pas la blesser. Je relevai les yeux vers la demoiselle et ses larmes coulèrent de plus bel. Je caressais sa joue, alors qu'elle m'annonçait que le bébé n'avait rien, ce qui m'arracha un timide sourire. Ce dernier s'évanouit lorsque que Apolline se plaint de ses blessures. Apparemment, elle devrait revenir d'ici peu pour faire enlever ses points de sutures. Je baissai une nouvelle fois la tête, en marmonnant. " Ca aurait pu être bien pire.. " Je ne m'attendais pas à ce que Apolline me vienne à parler de sa démission. Relevant la tête brusquement, les yeux écarquillés, à l'entente de ces mots. J'avais vraiment du l'offenser pour qu'elle prenne une telle décision. Apolline attesta ne pas vouloir être un fardeau pour moi. Je secouai la tête de gauche à droite à chacune de ses paroles. La peur m'envahit, sans que je ne la laisse paraître. J'étais entrain de la perdre et il fallait que je réagisse avant que la situation ne devienne irréversible. La demoiselle finit son discours en me faisant comprendre que cet enfant était, comme elle le disait, le fruit de notre amour, bien que le hasard y avait m'y son grain de sel. Certes, ce petit pois n'était pas prévu au programme mais aujourd'hui, il était là et il grandissait de jour en jour, dans le ventre de la demoiselle. Je me levais pour m'assoir sur le lit, attrapant au passage, les mains éraflées de la brunette. " Apo.. quand tu es partie.. j'ai pris le temps de réfléchir et.. certes ma réaction n'était pas approprié et si j'avais agi comme un adulte à ce moment-là, tu ne serais sans doute pas dans ce lit d'hôpital.. ce n'est pas à toi de t'excuser.. c'est moi qui devrait le faire. Je suis tellement navré ma chérie.. pardonne moi de t'avoir blessée ! J'ai paniqué.. je suis désolé, tellement désolé.. " Je pris la jeune femme contre moi, posant un baiser sur le haut de son crâne, me rendant compte de la chance que j'avais de l'avoir à mes côtés. " Tu es la personne que j'ai de plus chère au monde et je ne veux pas te perdre.. jamais ! Et tu n'as jamais été un fardeau pour moi. " avouai-je, d'une voix douce. " Je veux que tu reste à mes côtés et.. " dis-je, avec une légère réflexion. " Et je ferais mon mieux pour être un papa exemplaire cette fois. " ajoutai-je, sincère, bien que la nervosité contredisait mes dires. Néanmoins, en y réfléchissant un peu longuement. Une femme et un enfant, ne pouvaient qu'émerveiller ma vie.
(✰) message posté Dim 24 Jan 2016 - 20:22 par Invité
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IAN & APOLLINE
A baby is something you carry inside you for nine months, in your arms for three years, and in your heart until the day you die. ✻✻✻ Effectivement, cela aurait pu être bien pire et Apolline était la première en avoir conscience. Heureusement cependant, l’impact n’avait pas été si violent et elle s’en tirait avec des plaies superficielles bien que douloureuses. Ce qui pêchait dans la situation actuelle, c’était plutôt le relationnel entre les deux jeunes gens. En effet, la jolie brune traînait des quatre fers, ne le regardait pas forcément dans les yeux, et peinait à ne pas trembler telle une feuille morte face à tout ce qu’ils s’étaient dit plus tôt dans la journée. Une altercation des plus violentes mais peut-être avait-elle été nécessaire : ils ne pouvaient pas continuer ainsi. Pas alors que Ian se braquait froidement à la moindre remarque en dehors du travail… de son côté, Apolline avait besoin d’être rassurée, et d’avoir un poil plus d’importance que celui d’une simple assistante. S’il voulait être réellement son compagnon comme il le lui avait dit un jour, alors cela commençait maintenant… ceci étant, la jeune écossaise ne manqua pas de s’excuser pour son comportement et ses mots, nettement plus durs qu’elle ne l’aurait voulu. Elle s’était placée dans la position d’une maman, protégeant telle une louve son petit haricot. Certes, cela pouvait paraître ridicule, mais c’était instinctif, elle n’y pouvait rien. De même, ce fut à l’instinct qu’elle entoura le corps de Ian à l’aide de ses bras tremblants, tandis qu’il venait de la serrer contre lui, l’embrassant au sommet de son crâne en s’excusant. Ses mots étaient autant de baumes sur son cœur et son corps blessés… « Je sais que tu avais des raisons de paniquer mais je ne suis pas ton ex-femme tu sais… je ne veux ni t’abandonner ni te poignarder, je t’aime bien trop pour ça Ian… » répliqua-t-elle, la voix coupée par les sanglots, mais sa sincérité ne pouvait être remise en cause, oh ça non. Apolline rêvait au contraire de rester à ses côtés et de former la famille à laquelle elle n’osait même plus espérer. « Si j’ai bien compris, tu veux que je revienne chez toi, hein ? Mais c’est vrai, tu veux être papa finalement ? » demanda-t-elle d’une voix hésitante et pleine d’espoir. Elle s’écarta doucement de son compagnon, le regardant cette fois-ci droit dans les yeux. Mais son visage était désormais illuminé par un délicat sourire, alors qu’elle essuyait peu à peu toute trace de larme de ses joues. Elle reprit ses mains dans les siennes, prenant une grande inspiration car toute cette situation était forte en émotion, tellement forte qu’elle en avait le souffle court. « J’ai eu tellement peur que tu me demandes de… de… d’avorter. Je sais que c’est tôt… mais on pourrait être tous les trois contre le reste du monde, tu ne crois pas ? »
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(✰) message posté Dim 24 Jan 2016 - 21:51 par Invité
Apolline & Ian
“The first time ever I saw your face, I thought the sun rose in your eyes, And the moon and the stars , Were the gifts you gave, To the dark, and the endless skies, The first time ever I kissed your mouth, I felt the earth move in my hand, Like the trembling heart, Of a captive bird, That was there at my command, my love.”
Je caressai doucement, l'épaule dénudée de la jeune femme, afin de la rassurer. Je me doutais bien, qu'elle avait eu la peur de sa vie et pour celle du bébé mais également, qu'elle s'était fait du soucis pour notre relation. Apolline était de nature à s'inquiétait facilement, pour tout et c'était mon devoir de petit ami, d'homme, de la rassurer, bien que ce n'était pas mon fort. J'étais du genre réservé et je me braquais quand il s'agissait d'évènement qui me dépassait. J'étais tellement habitué à tout contrôler dans ma vie, que le moindre imprévu, me bouleversait. Apolline savait que j'avais des raisons de m'alarmer mais qu'elle ne voulait en rien remplacer mon ex-femme et que jamais elle n'agirait comme elle. La demoiselle disait m'aimer bien trop pour ça. " Oui et tu n'as rien avoir avec elle. Notre relation n'a rien de comparable à ma vie passée. " affirmai-je, en captant le regard humide de la jeune femme. Je séchai ses larmes, d'un revers de main, assez de faire sangloter un si joli visage. J'embrassai la demoiselle sur la joue, affichant un sourire en coin, pour détendre l'atmosphère et l'apaiser. Apolline me demanda si je voulais qu'elle revienne à la maison et si j'avais enfin pris la décision d'être papa, une deuxième fois. " Oui, je veux que tu rentre avec moi. Et nous reparlerons calmement du bébé quand tu te seras reposée. Je te promet de ne pas faire l'enfant ! " lançai-je avec humour. J'étais conscient, qu'il fallait la ménager, désormais. Le stress était proscrit de notre routine et le repos recommandé, dans son état actuel. J'espérais qu'elle pourrait sortir rapidement. Apolline attrapa mes mains, pour les tenir dans les siennes et prit une grande inspiration. Cette dernière m'avoua ses frayeurs. Nous serions bientôt des boucliers pour cet enfant, des parents aimants et protecteurs. Et à entendre la jeune femme, c'était son souhait le plus cher de l'élever avec moi. Je souris, caressant la chevelure soyeuse de ma chère et tendre. [color=#85ceeb" Bien sûr, chérie.. avec plaisir mais nous avons le temps de penser à tout ça. Pour le moment, il faut prendre soin de toi, d'accord ? " [/color]dis-je, en posant la main sur son ventre, encore tout plat. Je jetai un coup d'œil de l'autre côté de la pièce, apercevant un plateau repas intact. " Tu n'as rien mangé ? " lançai-je avec un regard accusateur ! " Chérie.. " soufflai-je, exaspéré.. Elle devait être tellement anxieuse, qu'elle avait refusé de se nourrir ? Ou tout simplement oublié ? Cette négligence ne me plaisait guère mais je ne pouvais lui en vouloir. " Ils t'ont dit quand tu pourrais sortir ? " demandai-je, en espérant que ce soit le plus vite possible, afin que je m'occupe d'elle à mon tour.
(✰) message posté Dim 24 Jan 2016 - 22:04 par Invité
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IAN & APOLLINE
A baby is something you carry inside you for nine months, in your arms for three years, and in your heart until the day you die. ✻✻✻ Le simple fait que Ian lui-même avoue à voix haute qu’elle n’avait rien à voir avec son ex-femme la rassura plus que n’importe quel autre discours. Oui, elle avait grandement besoin d’entendre ces mots, d’être rassurée, et surtout, qu’aucun amalgame ne soit fait entre elle et l’ex-femme du jeune homme. D’accord, son passé pouvait parfois parler et elle ne souhaitait en aucune façon qu’il tire complètement un trait dessus - surtout pas alors qu’il définissait en quelque sorte l’homme qu’il était aujourd’hui - mais on ne pouvait pas la blâmer, alors que son tempérament était diamétralement opposé, de ne pas pouvoir souffrir la moindre comparaison. « Merci de me le dire… que je ne lui ressemble pas » admit-elle avec émotion, bien que toute trace de larme ait désormais complètement déserté son visage. Son sourire se trouvait même de retour, certes encore timide, mais il reviendrait en force une fois que son énergie serait renouvelée comme il fallait. Apolline était surtout épuisée, à bout de nerfs et… mal nourrie pour l’heure, mais ça, c’était un autre débat. « Tu me promets de ne pas faire l’enfant hein ? Et si tu manques à ta promesse, j’ai quoi comme recours ? » sifflota-t-elle avec un brin d’insolence, preuve que la jolie brune ne serait jamais rancunière et surtout pas avec l’être aimé. Puis… Ian lui manquait, dès qu’il ne se trouvait pas dans son champ de vision. Le simple fait qu’il accepte de modifier leur quotidien était en soi extrêmement encourageant, même si elle savait par avance qu’hélas, l’entreprise risquait souvent de passer avant… « Je vais bien tu sais. J’ai quelques égratignures c’est vrai mais je suis en mesure de discuter » reprit-elle en frottant son nez contre celui de Ian, façon bisou eskimo, avant de grimacer : certes, elle n’avait rien mangé, et se trouvait dans l’incapacité de pouvoir nier… autant dire la vérité. « J’étais incapable d’avaler quoi que ce soit. Déjà parce que j’ai pas mal de nausées mais aussi parce que… j’étais perturbée. Je me disais que dans le fond, l’entreprise passait avant et que tu ne saurais sûrement pas que j’étais là » admit-elle, pas forcément fiérote. En même temps, son corps avait réagit en fonction de son mental, ce dernier ne se trouvant pas bien joyeux ces quelques dernières heures. Cela ne voulait pas dire qu’elle avait plus faim maintenant mais elle se trouvait néanmoins beaucoup plus détendue que plus tôt dans la journée. « Normalement demain, ou après-demain si ma tension n’est pas redescendue. Je crois que j’étais vraiment dans un piteux état en arrivant ici… mais je voudrais tellement rentrer, ça me rend dingue d’être ici ! Puis je me sens bien… »
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(✰) message posté Lun 25 Jan 2016 - 17:41 par Invité
Apolline & Ian
“The first time ever I saw your face, I thought the sun rose in your eyes, And the moon and the stars , Were the gifts you gave, To the dark, and the endless skies, The first time ever I kissed your mouth, I felt the earth move in my hand, Like the trembling heart, Of a captive bird, That was there at my command, my love.”
Non, Apolline n'avait rien avoir avec Karen. Ma petite amie était loin d'être aussi machiavélique que mon ex femme et elle ne courait pas après mon argent, mais seulement mon amour. Elle me remercia d'ailleurs, de ne pas les comparer, bien que je n'avais pas à le faire. Ma vie passait était derrière moi et même si elle venait me hanter quelques fois, il fallait que je m'efforce de tourner la page et de vivre ma nouvelle et belle histoire avec Apolline. Malgré l'heureux évènement à venir, il valait mieux en discuter plus tard, car je sentais la futur maman, à bout de force. Elle avait besoin de se reposer et surtout de se détendre après tant d'émotions. J'insistai là dessus. Mais Apolline me demanda ce qu'elle avait comme recours, si je fuyais de nouveau. " Je ne ferais pas le gamin promet, juré. Et si je manque à mon devoir, tu auras le droit de me punir comme tu le souhaiteras. " lançai-je sur un ton enjôleur, avant d'embrasser la jeune femme sur la joue. Apolline m'assura qu'elle était en mesure de tenir une conversation. Je la reconnaissais bien là, persévérante et bornée. Cette dernière frotta son nez au mien, d'une façon très mignonne, cela me faisait fondre. Je me levai, me dirigeant vers le plateau repas, afin d'observer ses mets. " Alors nous allons en discuter mais je préférais qu'on rentre à la maison. Te voir ici, me perturbe un peu.. bien que ta tenue est vraiment.. sexy ! " annonçai-je, un sourire en coin, en jetant un coup d'œil vers la demoiselle. Apolline attesta qu'elle n'avait rien avalé à cause de ma réaction mais également à cause de ses nausées. La brunette était persuadée que l'entreprise passait avant elle. Je marquai un temps avant de répondre, en me tournant vers elle afin de la regarder dans les yeux. " J'ai agi comme un sale con mais au fond.. mon entreprise tenait la route avant toi et maintenant, je me rends compte que sans toi, c'est moi qui ne sait plus quoi faire. Je t'aurais trouver même si cette infirmière ne m'aurait pas appelé. Je t'aurais chercher aussi longtemps qu'il aurait fallu, déjà pour m'excuser d'être un connard méprisant par moment mais aussi pour te dire ce que j'avais sur le cœur et à quel point tu compte pour moi, chérie. " avouai-je, en m'agenouillant de nouveau devant la jeune femme, pour lui déclarer ma flamme. Prenant conscience que j'aurais du lui dire ses mots bien avant mais, mieux vaut tard que jamais, comme on dit. Je me demandais quand elle pourrait sortir de cet endroit où je détestais mettre les pieds. La jeune femme était tenue en observation durant deux jours mais je ne comptais pas la laisser une seconde de plus ici et encore moins passer la nuit loin de moi. " Je vais essayer de te faire sortir de là. Je reviens vite ! " dis-je, en m'éclipsant quelques instants, afin de négocier avec un médecin, après avoir pris soin d'embrasser la jeune femme. Je revins quelques minutes plus tard, les affaires de la jeune femme à la main. " C'est réglé, tiens habille-toi. On rentre chez nous ! " annonçai-je avec un large sourire, ravis de récupérer ma princesse. " Il faudra que tu reviennes pour une visite de contrôle dans trois jours. Attendant, tu dois te reposer. " Ajoutai-je, en aidant la demoiselle à se lever.
(✰) message posté Lun 25 Jan 2016 - 21:00 par Invité
I can't stop loving you...
IAN & APOLLINE
A baby is something you carry inside you for nine months, in your arms for three years, and in your heart until the day you die. ✻✻✻ Le ton enjôleur laissait entrevoir à Apolline qu’effectivement, Ian ne comptait pas faire l’enfant ou, s’il s’aventurait sur ce terrain glissant, ce serait uniquement avec une bonne dose d’humour. Il n’en fallait pas davantage pour lui coller un énorme sourire qui ne manquerait sûrement pas de durer. « Comme je le souhaite ? Fais gaffe, je risque d’avoir beaucoup d’imagination » roucoula-t-elle doucement en le serrant une fois encore contre elle, s’apercevant que l’orage s’éloignait, petit à petit, pour ne plus laisser place qu’à un gigantesque ciel des plus cléments. Elle éclata même de rire alors que Ian la qualifia de sexy dans cette tenue d’hôpital, qu’elle trouvait de son côté sans intérêt, surtout qu’elle était à moitié transparente et toute ouverte dans le dos. Trop en montrer, ce n’est pas forcément intéressant non plus ! Hélas, elle n’eut pas le temps de répliquer quoi que ce soit pour lui confirmer qu’elle voulait bien attendre qu’ils soient rentrés : Ian enchaîna au sujet de l’entreprise, mais si le sérieux fut bientôt de retour sur le visage de la jolie brune, ce fut uniquement pour montrer qu’elle était rassurée qu’il lui en parle. Que ce sentiment désagréable ne reste pas sans réponse, malgré le fait qu’elle en ait parlé… « Tu es tellement beau quand tu me dis toutes ces belles choses mon chéri… tu sais moi aussi je ne suis rien sans toi. C’est bien au-delà de l’entreprise, même si j’adore bosser avec toi, n’en doute jamais ! Je ne sais pas, c’est plus fort que moi. J’avais envie de hurler lorsque j’ai cru que tu n’avais pas besoin de moi. Je suis tellement heureuse de m’être trompée sur toute la ligne ! » s’exclama-t-elle, littéralement émue alors qu’elle le prenait fougueusement dans ses bras. Apolline avait toujours été tactile de nature, mais là, cela l’aidait à ponctuer ses propos, sa déclaration en réponse à celle de son compagnon. Elle dû cependant le laisser s’écarter, tout prêt qu’il était à partir trouver un médecin. Elle demeura assise sur son lit, sagement, attendant les quelques minutes qui suffirent à Ian pour négocier une sortie anticipée. « Tu sais que t’es le meilleur négociateur du monde, mon ange ? » fit-elle en s’emparant à son tour de ses lèvres, profitant de ce baiser sans se presser. Ils avaient tout le temps désormais… « Je m’habille ! » sifflota-t-elle néanmoins une fois qu’ils furent séparés, ôtant sa blouse ridicule pour s’habiller de… sa nuisette, puisqu’elle était partie avec cela et son manteau, qu’elle mit ensuite. « Désolée pour la tenue, mais je suis partie un peu… précipitamment ! T’en fais pas, je viendrai dans trois jours pour le checkup puis si jamais ils font une écho de notre petit haricot, tu pourrais venir avec moi le voir, non ? En tout cas je vous suis Monsieur Kavanaugh, je suis prête à quitter cet asile de fous ! »
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(✰) message posté Mer 27 Jan 2016 - 13:57 par Invité
Apolline & Ian
“The first time ever I saw your face, I thought the sun rose in your eyes, And the moon and the stars , Were the gifts you gave, To the dark, and the endless skies, The first time ever I kissed your mouth, I felt the earth move in my hand, Like the trembling heart, Of a captive bird, That was there at my command, my love.”
Le sourire de Apolline revint illuminer son joli visage, quand j'annonçai que j'étais prêt à prendre mes responsabilités de futur papa. Elle désirait que je tienne mes engagements, au risque de me punir comme il se devait. J'affichai un sourire en coin, quand elle affirma avoir une grande imagination. " Je n'en doute pas " lançai-je, avec un brin d'humour, avant qu'elle ne me prenne dans ses bras. Doux contact que j'attendais depuis notre engueulade. Je jetai un coup d'œil dans le dos de la jeune femme, admirant sa magnifique chute de rein, bien que quelques égratignures avaient maculé sa peau parfaite. Je glissai ma main dans le creux de sa nuque, puis caressai doucement ses épaules à travers le tissus de la blouse, tandis que la jeune femme me complimentait. Elle ajouta, que sans moi, elle n'était pas grand chose, alors que pour moi, c'était elle, le pilier de notre couple. La demoiselle était soulagée de s'être tromper sur mes intentions, malgré mes réactions contradictoire. J'avais pris un peu de recul et avait pris le temps de poser la situation à plat, durant son absence. Finalement, j'avais conclu que Apolline était celle avec qui j'avais envie de faire ma vie, même si notre relation datait de peu. Il y a des choses qu'on explique pas vraiment et qui se font naturellement, malgré les obstacles. Par la suite, j'étais parvenu à négocier la sortie d'hôpital de la jeune femme avec le médecin qui la suivait. Il accepta, après une légère hésitation, à condition que Apolline prenne du repos et qu'elle revienne faire des examens de routine dans quelques jours. Je revins annoncer la bonne nouvelle à ma chère et tendre, qui semblait ravie de pouvoir enfin quitter cet endroit, disant que j'étais le meilleur des négociateurs. Elle m'embrassa longuement avant de s'habiller avec hâte. Elle n'était vêtue que d'une simple nuisette. La demoiselle s'excusa de sa tenue vestimentaire. Je haussai les épaules malgré mon agacement, bien que la suite, m'arracha un sourire. " L'écho ? Ah oui, je viendrais c'est sûr mais allons nous en d'ici ! " lançai-je, pressé de retrouver notre appartement. J'attrapai la main de Apolline, dans la mienne, qui s'affolait de rentrer, elle aussi. Enfin je pourrais prendre soin d'elle, à mon tour. Nous arrivâmes à la maison, quelques minutes plus tard, le temps de faire la route. " Installe-toi dans le canapé, je vais te faire un thé et nous discuterons calmement, d'accord ? " suggérai-je, en déposant un baiser sur le front de la jeune femme. Du thé ? Etait-ce bon pour le bébé ? Bref, je faisais la bouilloire afin de préparer un petit goûté improvisé. L'heure du déjeuné était passé depuis un moment. Une fois les boissons prêtes, je rejoins Apolline au salon, déposant le plateau sur la table basse. Je lui tendis sa tasse fumante et au parfum divin, tout en m'asseyant à ses côtés. " Je t'ai fais un chocolat chaud finalement, le thé c'est sans doute trop fort pour le bébé. " dis-je, bienveillant, en rabattant le plaide sur épaules de la demoiselle. Je caressai sa joue, affichant un regard inquiet. " Comment tu te sens ? " demandai-je, en observant la jeune femme. D'apparence et malgré les quelques plaies superficielles qui souillaient son corps, la brunette semblait en forme. Nous pourrons alors avoir la discutions qu'elle attendait tant.