(✰) message posté Lun 18 Jan 2016 - 14:53 par Invité
I can't stop loving you...
IAN & APOLLINE
Love isn't something you find. Love is something that finds you. ✻✻✻ De toute évidence, Apolline n’était aucunement habituée à ce genre de réaction chez une mère. Il fallait dire que la sienne était tellement ouverte d’esprit que c’en était presque choquant… bien qu’en vérité, ce ne soit que la suite logique du décès de son mari. Aux yeux de Maman Varenko, il n’était pas question que de s’éloigner de ses filles, alors elle faisait une double ration d’effort afin d’accepter tout ce que ses enfants lui demandaient… à commencer par le déménagement de sa cadette à Londres, seule, peu de temps après le décès de son père. Une façon à elle de changer de vie, de voir autre chose, et de se reconstruire à sa manière. « Ceci dit elle n’était pas responsable de ton divorce… il ne faut pas qu’elle se mette une telle pression sur les épaules ! J’avoue que cela m’a surprise car ma mère n’est pas du tout, du tout comme ça… » admit-elle presque à contre cœur, car elle ne souhaitait aucunement dénigrer Madame Kavanaugh. Au contraire, la jolie brune était plutôt frustrée d’avoir eu un premier contact si désastreux… elle aurait préféré que les circonstances soient différentes, et être en mesure de briller davantage pour attirer la sympathie et non l’antipathie de sa belle-mère… car oui, elle pouvait tout de même la considérer de cette manière ! « J’aime quand tu me reprends parce que je sors une connerie » rit-elle doucement, non sans profiter de cette puissante étreinte que lui offrait Ian. Apolline demeurait très tactile, et avait donc diablement besoin de ce genre de contact, y compris au travail, lorsqu’ils avaient tous deux un moment de pause. C’était plus fort qu’elle… « Tu sais très bien que je te dis tout… je suis trop bavarde pour tenir ma langue, même sur ça ! Mais ne t’en fais pas. Les circonstances de l’hosto étaient différentes, et je sais que ton père va s’en sortir, je le sens. Le mien était condamné… » C’était toujours douloureux pour elle d’en parler et là-dessus, difficile de voir une langue très déliée chez la brunette. Hors de question non plus que de se plaindre alors que Ian lui-même était perturbé. A la place, elle liait doucement ses doigts aux siens, écoutant religieusement la visite orchestrée par son compagnon, regardant absolument tout de près. « J’adore lire… mais encore plus jouer du piano » admit-elle en pianotant quelques secondes pour mieux redresser son visage et lui sourire. « Ton appartement est vraiment immense mon ange ! Tu ne te sens pas trop seul quand tu y es ? Je veux dire… moi j’essayerai d’inviter touuuut plein de monde ! Histoire de ne pas être trop seule… mais il est super bien agencé en tout cas ! »
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(✰) message posté Mar 19 Jan 2016 - 20:51 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ressenti le besoin de me reposer sur quelqu'un et encore moins sur une femme. L'angoisse et la pression que j'avais vécu tout au long de cette journée, avaient fini par s'estomper grâce aux petits soin de Apolline. Cette dernière répondit à mon étreinte et me caressa doucement le dos, en disant qu'il était inutile que je la remercie. Il était étrange, de se dire que plus la jeune femme serait présente pour moi et plus j'aurais besoin d'elle. Peut-être était-ce la peur de la perdre un jour, qui me faisait ressentir ce immense besoin de la serrer contre moi. Même pour une simple visite guider, je ne désirais en aucun cas la lâcher. Apolline affirma ne pas être aussi bonne musicienne que moi ou même sa sœur et pourtant, j'étais persuadé qu'elle possédait un grand talent et qu'elle était bien trop modeste pour l'avouer. Je me contentai de sourire à ses aveux, avant de lui faire part des miens. Je voulais qu'elle vienne vivre avec moi et dès demain afin de combler ce vide qui constituait ma vie. Je voulais me réveiller tous les matins, à ses côtés et m'endormir en la serrant, chaque soir, dans mes bras et j'étais prêt à remuer ciel et terre pour qu'elle accepte, même si cela impliquer faire des sacrifices ou bien réapprendre à jouer du piano. Je voulais qu'elle fasse partie de ma vie et il fallait une suite à cette nouvelle vie de couple. Il était vrai qu'on ne se connaissait encore très peu l'un et l'autre et que cela pouvait paraître rapide mais vu les derniers événements, je n'avais pas envie de perdre une secondes de plus. J'étais sûr de mon choix et j'espérais que Apolline avait les mêmes envies, que les miennes. Cependant, la jeune femme resta silencieuse, bouche bée, à croire que je mettais montrer un peu trop direct. La brunette finit par esquisser un large sourire, auquel je répondis, cela dit, l'attente se faisait longue, un vrai supplice. Apolline cita les éventuels moments que l'on pourrait partager tous les deux, points par points, en me demandant si c'était ce que je souhaitais ! " Oui, c'est ce que je veux le plus au monde ! " affirmai-je, sincère. Apolline hurla de joie avant de me sauter au cou et de m'embrasser. Sa fougue, nous projeta sur le lit. J'esclaffai devant sa réaction. " Tu me comble de bonheur ! " annonçai-je, en l'embrassant à mon tour, avant de me redressai, portant la jeune femme à bout de bras. " La pizza ne devrait pas tarder.. " dis-je doucement. Finalement, je pensais qu'il fallait fêter ça autrement qu'avec un repas improvisé. Je captai le regard de la jeune femme, un brin enjôleur avant de continuer " Finalement, j'ai faim d'autre chose.. " lançai-je d'une voix suave, avant d'embrasser langoureusement la demoiselle, portant une main sur son visage angélique, tout en l'attirant à moi. " De toi.. " susurai-je un sourire aux coins des lèvres avant qu'un nouveau baiser vint à me faire taire pour de bon.
(✰) message posté Mar 19 Jan 2016 - 21:02 par Invité
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IAN & APOLLINE
Love isn't something you find. Love is something that finds you. ✻✻✻ A vrai dire, Apolline ne tenait pas réellement rigueur à Maman Kavanaugh, pour la simple et bonne raison qu’elle pouvait comprendre le côté protecteur d’une mère, la sienne l’étant passablement aussi. D’un autre côté, n’ayant jamais été rancunière au cours de sa vie, ce n’était pas aujourd’hui qu’elle risquait de le devenir pour on ne sait quelle obscure raison… elle tenait, au contraire, à revoir sa belle-mère pour se présenter de manière plus longue, afin de faire davantage connaissance et d’être surtout sous un plus beau jour… et non rencontrer à nouveau l’un des parents de Ian dans un hôpital, avec tout le stress et la crainte que cela pouvait engendrer. « Bien sûr que ton père sera là ! » s’exclama-t-elle avec conviction, accompagnant ses propos d’un petit sourire encourageant alors qu’elle ne lâchait pas la main de son compagnon du plus petit millimètre. Mais se retrouver contre lui fit un bien fou à la jolie brune, bien que Ian fut celui qui remerciait cette fois-ci. Elle caressant doucement son dos, embrassa son cou et lui murmura, d’une voix toujours aussi douce : « tu n’as pas à me remercier… je suis là. » Il n’était rien de plus normal aux yeux de la jeune écossaise, si bien que l’on n’aurait même pas pu la déloger à grands coups de pied de biche. Si l’étreinte prit fin, ce ne fut que pour visiter la suite de l’appartement, à savoir les pièces toutes plus immenses les unes que les autres, le salon étant, de loin, un classique du genre : ses grandes bibliothèques et son piano imposant donnèrent matière à réfléchir à Apolline, qui ne possédait en tout et pour tout que de petites étagères avec quelques bouquins et aucun instrument si ce n’était l’harmonica de son père, hérité de ce dernier, dont elle ne savait pas très bien jouer. « Oulala tu auras un niveau mille fois meilleur que le mien ! J’ai dû commencer à quinze ans à peu près… ma sœur aînée joue beaucoup mieux que moi, mais je suis amatrice, même si je ne suis pas du tout virtuose, autant être honnête. Tu me joueras un morceau, un jour ? » demanda-t-elle avec un enthousiasme évident, parfaitement digne d’elle, sans se douter un instant que Ian allait bientôt formuler LA demande à laquelle elle ne s’attendait pas. D’ailleurs, elle en demeura interdite quelques secondes, et, bien qu’elle ne lâchait toujours pas ses mains, vit bientôt son sourire reprendre du galon. « Tu veux dire… vivre ensemble, s’endormir tous les soirs dans les bras l’un de l’autre, pouvoir me réveiller à ta chaleur et rentrer avec toi après le boulot, c’est bien ça ? » reprit-elle, trop pragmatique pour que ce ne soit pas un trait d’humour. Elle laissa d’ailleurs échapper un petit cri et, après lui avoir sauté au cou et l’avoir longuement embrassé avec fougue, elle s’exclama d’une fois forte et déterminée : « bien sûr que je veux mon amour !! »
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(✰) message posté Mar 19 Jan 2016 - 21:48 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ressenti le besoin de me reposer sur quelqu'un et encore moins sur une femme. L'angoisse et la pression que j'avais vécu tout au long de cette journée, avaient fini par s'estomper grâce aux petits soin de Apolline. Cette dernière répondit à mon étreinte et me caressa doucement le dos, en disant qu'il était inutile que je la remercie. Il était étrange, de se dire que plus la jeune femme serait présente pour moi et plus j'aurais besoin d'elle. Peut-être était-ce la peur de la perdre un jour, qui me faisait ressentir ce immense besoin de la serrer contre moi. Même pour une simple visite guider, je ne désirais en aucun cas la lâcher. Apolline affirma ne pas être aussi bonne musicienne que moi ou même sa sœur et pourtant, j'étais persuadé qu'elle possédait un grand talent et qu'elle était bien trop modeste pour l'avouer. Je me contentai de sourire à ses aveux, avant de lui faire part des miens. Je voulais qu'elle vienne vivre avec moi et dès demain afin de combler ce vide qui constituait ma vie. Je voulais me réveiller tous les matins, à ses côtés et m'endormir en la serrant, chaque soir, dans mes bras et j'étais prêt à remuer ciel et terre pour qu'elle accepte, même si cela impliquer faire des sacrifices ou bien réapprendre à jouer du piano. Je voulais qu'elle fasse partie de ma vie et il fallait une suite à cette nouvelle vie de couple. Il était vrai qu'on ne se connaissait encore très peu l'un et l'autre et que cela pouvait paraître rapide mais vu les derniers événements, je n'avais pas envie de perdre une secondes de plus. J'étais sûr de mon choix et j'espérais que Apolline avait les mêmes envies, que les miennes. Cependant, la jeune femme resta silencieuse, bouche bée, à croire que je mettais montrer un peu trop direct. La brunette finit par esquisser un large sourire, auquel je répondis, cela dit, l'attente se faisait longue, un vrai supplice. Apolline cita les éventuels moments que l'on pourrait partager tous les deux, points par points, en me demandant si c'était ce que je souhaitais ! " Oui, c'est ce que je veux le plus au monde ! " affirmai-je, sincère. Apolline hurla de joie avant de me sauter au cou et de m'embrasser. Sa fougue, nous projeta sur le lit. J'esclaffai devant sa réaction. " Tu me comble de bonheur ! " annonçai-je, en l'embrassant à mon tour, avant de me redressai, portant la jeune femme à bout de bras. " La pizza ne devrait pas tarder.. " dis-je doucement. Finalement, je pensais qu'il fallait fêter ça autrement qu'avec un repas improvisé. Je captai le regard de la jeune femme, un brin enjôleur avant de continuer " Finalement, j'ai faim d'autre chose.. " lançai-je d'une voix suave, avant d'embrasser langoureusement la demoiselle, portant une main sur son visage angélique, tout en l'attirant à moi. " De toi.. " susurai-je un sourire aux coins des lèvres avant qu'un nouveau baiser vint à me faire taire pour de bon.
(✰) message posté Mar 19 Jan 2016 - 22:00 par Invité
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IAN & APOLLINE
A baby is something you carry inside you for nine months, in your arms for three years, and in your heart until the day you die. ✻✻✻ Et autant dire que l’installation s’était déroulée à merveille. Mieux, Apolline avait l’impression qu’ils s’étaient mutuellement cherchés toute leur vie, et pouvaient enfin vivre sous le même toit un bonheur on ne peut plus mérité. Rien au monde ne semblait d’ailleurs pouvoir entacher cette joie de vivre commune, si ce n’était une lourde fatigue - qu’elle espérait passagère - de la demoiselle. Oh la jolie brune n’avait commis aucune bourde d’aucune sorte et restait très appliquée dans tout ce qu’elle entreprenait, mais cette dernière peinait à manger la moindre chose sans être secouée de nausées insupportables, et une fatigue soudaine lui donnait la désagréable impression d’être au ralenti. Jusqu’ici, elle avait évité d’en parler à Ian, actuellement sur un énorme dossier client qui retenait une bonne part de son attention. La jeune écossaise partait du principe que ce n’était pas grave, et qu’il n’y avait aucune raison de l’inquiéter… jusqu’au moment où cela fit tilt. Un jour, alors qu’elle était en repos, et après avoir été la victime d’une nouvelle nausée, Apolline sortit direction la pharmacie pour acheter un test de grossesse. Une chance presque que son compagnon ne soit pas à l’appartement de la journée, tout à ses rendez-vous du jour… car la nouvelle était tombée tel un couperet : test positif. De quoi la faire halluciner et regarder trente-six fois le test, incrédule. Ni une ni deux, afin d’être absolument sûre d’elle, la brunette était allée jusqu’à prendre rendez-vous à l’hôpital pour une échographie. Autant savoir où elle mettait les pieds mais non, le test ne s’était pas trompé, Apolline était bien enceinte. La panique s’emparait actuellement d’elle alors qu’elle repensait à sa rencontre avec sa belle-mère… de quoi baliser sévère, surtout si cette dernière n’arrivait jamais à l’accepter. « Relax ma grande… tu vas te détendre, prendre une bonne nuit de sommeil et demain tu lui parleras ! » Apolline avait besoin de s’auto-rassurer pour réussir à faire comme si de rien n’était une fois le soir venu… mais elle ne parvint pas à s’endormir. Impossible de fermer l’œil, tant et si bien que la nuit lui parut incroyablement longue. Elle ne s’endormit qu’au petit matin, profondément, ne se réveillant alors que Ian était déjà en train de se préparer. Le voir ainsi arranger sa cravate devant le miroir la fit se mordiller la lèvre inférieure. « Chéri attends je vais t’aider ! » lança-t-elle, légèrement stressée, même si elle l’avait embrassé comme d’habitude pour lui dire bonjour. Tout en s’occupant de faire son nœud de cravate - chose qui lui permettait d’éviter légèrement son regard - la brunette prit une grande inspiration et lança, tremblante au possible : « mon ange… et si je te disais qu’hier j’ai fais un test, une écho et que je suis enceinte, tu dirais quoi ? »
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(✰) message posté Mer 20 Jan 2016 - 13:38 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
Le temps avait passé à toute vitesse. Mon père s'était rétabli et Apolline avait aménagé chez moi, dès le lendemain de ma demande. La jeune femme avait ravivé mon appartement en moins de deux, en le décorant avec goût, avec de petites touches féminines par-ci, par-là. Nous filions le parfaite amour, bien que le boulot nous avait rappeler à l'ordre. De plus, ces derniers temps, je trouvais Apolline moins consciencieuse et concentrée, elle paraissait bien fatiguée. Pourtant même ses nuits étaient agitées. A croire que je lui en demandais trop, malheureusement, nous ne pouvions pas nous permettre de ralentir la cadence. Nous avions prit du retard et nous ne pouvions faire attendre nos clients plus longtemps, au risque de les perdre. Finalement, je me disais que c'était passager et que bientôt, elle aurait droit de prendre un peu de repos, bien mérité. Pour ma part, mon emploi du temps ne m'admettait aucun répit, c'était rendez-vous, sur rendez-vous et dossier sur dossier. Mon esprit était au travail, je vivais travail, je rêvais travail.. et s'était un éternel recommencement depuis des années. Cette phase avait toujours lieu, quand j'avais du boulot par dessus la tête. Je venais même à en oublier l'essentiel, à commencer par Apolline. Sa santé me préoccupait, quand je dédaignais y penser, un temps soit peu, bien qu'elle ne s'en plaignait pas. Chaque matin, nous nous levions dans le même rituel et regagnions nos bureaux respectifs. Mais ce matin-là, Apolline était restée au lit, tandis que je me hâtais de m'habiller. J'enfilais ma cravate, alors que ma tendre amie ouvrit les yeux. Je me penchais pour l'embrasser " Bonjour ma chérie.. " lançai-je doucement, la laissant émerger tranquillement. Apolline ne perdit pas de temps et sauta du lit, en me proposant de me faire mon nœud de cravate. Je réfléchissais aux arguments que je pourrais éventuellement énoncer lors de mon prochain entretien professionnel, alors qu'Apolline venait de marmonner quelque chose. Je baissai les yeux vers elle et lui répondis pour ne pas la vexée. " Oui, c'est une bonne idée chérie ! " lançai-je, sans avoir la moindre idée de ce dont elle parlait. Je jetai un coup d'œil à ma montre, avant d'embrasser la jeune femme. " Je vais être en retard, j'ai un rendez-vous important ce matin ! Bonne journée ma belle ! " dis-je, en laissant la demoiselle, après que cette dernière m'ai resserré ma cravate. Une longue journée allait s'annoncer et je me disais, que Apolline et moi, devrions préparer un petit voyage en amoureux afin de fêter nos aménagement et le travail que nous avions mené à bien. Mais pour le moment, je devais confronter un client ''armé jusqu'au dents''.
(✰) message posté Mer 20 Jan 2016 - 20:26 par Invité
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IAN & APOLLINE
A baby is something you carry inside you for nine months, in your arms for three years, and in your heart until the day you die. ✻✻✻ Il ne l’avait pas entendue. C’était impossible, car dans le cas contraire, il n’aurait pas dit que c’était une ‘bonne idée’. Quelle bonne idée d’ailleurs ? Paniquée, Apolline demeura interdite quelques secondes, alors que Ian l’embrassait en lui souhaitant une bonne journée… mais non, elle ne pourrait décemment pas attendre le soir voire même le lendemain pour reprendre cette conversation, alors qu’il lui avait fallut tant de courage pour oser ne serait-ce qu’évoquer le sujet. « Attends chéri ! » s’exclama-t-elle. Ni une ni deux, elle bondit hors de la chambre pour le rattraper, se plaçant entre lui et la porte histoire qu’il n’ait pas la mauvaise idée de répondre encore une fois l’air ailleurs. « Il faut que tu m’écoutes d’abord… » D’ordinaire, jamais elle n’aurait osé lui reprocher d’être un bourreau de travail ou même de faire passer son entreprise avant elle. Mais aujourd’hui, la jolie brune voyait la donne évoluer : elle n’était plus seule dans l’équation et il n’était pas question qu’il continue éternellement ce rythme de fou, à ne se préoccuper d’elle qu’une fois chaque dossier bouclé ou peu s’en faut… d’autant que sa nervosité aurait dû le mettre sur la voie, si et seulement si il l’avait suffisamment bien regardée ce matin. « Ian, tu ne m’as pas entendue, ce n’est pas possible, sinon tu n’aurais pas sorti la phrase bateau que tu viens de me dire… » reprit-elle dans une grande inspiration, tentant de garder le contact visuel désormais pour être certaine qu’il comprenait chaque mot de sa révélation. « Mon amour, je viens de te dire que je suis enceinte… » Cette fois-ci, pas de phrase fuyante, pas d’hypothèse à la mords-moi le nœud, non. Une phrase directe, à l’affirmative, même si ses mains tremblaient sous la crainte qu’il ne prenne pas bien cette nouvelle. Car Apolline n’était pas idiote : le dossier de l’ex-femme reviendrait forcément sur le tapis à un moment donné et elle craignait que ce ne soit maintenant, pour cette nouvelle-ci. Pourtant, un bébé… n’était-ce pas censé être la nouvelle la plus joyeuse du monde ? « Dis quelque chose, s’il te plaît… n’importe quoi… » Là non plus, difficile de se mettre des œillères : un tel silence ne pouvait rien laisser présager de bon et plus les secondes passaient, plus elle craignait d’en avoir parlé trop tôt, ou à tout le moins de la mauvaise façon. Mais y avait-il seulement une bonne façon de faire, lorsque l’on connaissait le passé de Ian Kavanaugh d’un point de vue personnel ? Apolline déglutit avec difficulté mais, sans se débiner, demeura devant la porte. Il n’était pas question qu’il parte sans qu’ils ne se soient au moins un peu expliqués.
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(✰) message posté Jeu 21 Jan 2016 - 13:46 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
Oui, je m'attendais à passer une journée longue, mouvementée et en jetant un coup d'œil aux aiguilles de ma montre, je me rendis compte que j'avais pris un peu de retard. Je m'empressai de regagner la porte d'entrée, quand Apolline me rattrapa, se postant entre la porte et moi. Elle s'écria qu'il fallait absolument que j'écoute ce qu'elle avait à me dire. Je soupirai, je n'étais pas en avance pour mon rendez-vous. " Je suis désolé chéri mais on ne peut pas en parler à mon retour à la maison. Je suis vraiment en retard là ! " lançai-je, légèrement agacé par l'attitude de la jeune femme. Sans compter, qu'elle savait pertinemment, que je n'aimais pas faire attendre mes clients. Je tentai d'attrapai la poignet de la porte, sans succès. La demoiselle insista, à croire que son annonce était bien plus importante que mon entretien. Elle clama que je ne l'avais pas écouté, en raison de la réponse ridicule que je lui avais fourni. Oui, oui, c'était vrai que j'avais la tête ailleurs, à ce moment-là et que je n'avais strictement rien compris à ce qu'elle m'avait dit dans la chambre, alors qu'elle m'avait gentiment fait mon nœud de cravate. Je soufflai une nouvelle fois, prêt à entendre ce qu'elle avait à me dire, si cela pouvait me permettre de rejoindre mon bureau rapidement. " Bien je t'écoute ! " dis-je, calmement. Apolline prit alors une grande respiration qui me laissa perplexe. Merde, c'était si grave que ça, pensais-je. Les mots qui suivirent, me firent tomber de haut. Je lâchai mon porte document, abasourdi par cette nouvelle. Avais-je bien entendu ? Enceinte ? Apolline était enceinte ? De moi ? Elle attendait un enfant de moi ? C'était ce qu'elle venait de dire ? Je restai muet pendant plusieurs minutes, tandis que la jeune femme, inquiète par mon silence, commençait à s'agiter, en me suppliant de dire quelque chose. " C'est une blague ? " rétorquai-je, n'en revenant toujours pas. Je secouai la tête, tentant de me raisonner mais impossible de pouvoir accepter cette situation. Je ne désirais pas revivre ce genre d'évènement sans en avoir discuter un temps soit peu et sans avoir y réfléchit posément. " C'est beaucoup trop tôt pour ça ! " lançai-je froidement, sans rien ajouter. Je n'étais pas prêt à être père, une nouvelle fois. J'avais tellement souffert en perdant mon fils Jamie, qu'il mettait impossible de concevoir un nouvel échec. Sans compter que notre boulot ne nous permettait pas de devenir parent. De plus, Apolline et moi, n'étions qu'au commencement de notre relation, nous venions à peine d'aménager ensemble.. c'était beaucoup trop tôt pour parler enfant.
(✰) message posté Jeu 21 Jan 2016 - 14:24 par Invité
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IAN & APOLLINE
A baby is something you carry inside you for nine months, in your arms for three years, and in your heart until the day you die. ✻✻✻ Le silence de Ian ne faisait qu’angoisser plus encore Apolline, déjà largement paniquée à l’idée qu’il puisse ne pas prendre cette nouvelle de la bonne façon. Mais la question qu’il posa lui fit froncer violemment les sourcils : elle avait été à des lieues d’imaginer ce qui risquait de se passer sous ses yeux… « Non ce n’est pas une blague, je ne vois pas comment je pourrais plaisanter sur une chose pareille ! » se défendit-elle aussitôt, l’expression complètement défaite. A croire qu’à chaque nouvel obstacle, le jeune homme comptait la toiser froidement et la faire se sentir misérable comme jamais… que cela n’en devienne pas une habitude, car la jolie brune ne le supporterait pas, hors de question. Elle demeura cependant devant la porte, sans bouger, attendant l’ultime réaction de son compagnon qui tarda hélas à venir. Ce dernier venait de laisser tomber son porte document, sûrement sous le coup de cette nouvelle inattendue. Dans sa grande naïveté, Apolline avait cru qu’il accepterait au moins d’en parler posément, entre adultes, de peser le pour et le contre en évitant surtout un ultimatum n’ayant aucunement sa place dans leur conversation actuelle. Pour adoucir la situation, néanmoins, elle tenta un petit sourire, et déposa doucement sa main contre son torse pour essayer de l’apaiser, de le rassurer, et s’apprêtait même à joindre des mots à son geste au moment même où il lança cette phrase froide, irrémédiable, et qui donnait peu d’espoir quant à une potentielle argumentation derrière. Il n’ajouta rien, alors qu’elle espérait qu’il s’explique, ou à défaut, qu’il lui laisse l’opportunité d’en parler avec lui… « Je n’ai pas dit que c’était forcément le meilleur moment mais… » commença-t-elle avant de soupirer doucement. Elle était fatiguée d’avance, et ses nausées à répétition ne l’aidaient pas en prime. « On a été deux pour le faire non ? On pourrait au moins en parler calmement entre adultes sans forcément que tu te braques comme tu es en train de le faire ? » Apolline utilisait une voix douce, posée, et essayait de garder son calme alors qu’elle sentait Ian se tendre progressivement telle la corde d’un arc. Difficile de cette façon d’engager une conversation, sans compter qu’il risquait forcément de lui dire que son rendez-vous n’attendait pas. « Je déteste quand tu es froid et distant comme ça avec moi alors que j’ai à peine dit une phrase Ian ! Puis c’est important, il faut qu’on en discute… je sais que tu places souvent le boulot avant mais exceptionnellement, est-ce que le boulot peut attendre cinq minutes ? Vraiment, j’aimerais aussi que tu me rassures… là tu me stresses ! » soupira-t-elle de plus belle, se mordillant la lèvre inférieure, craignant le pire pour la suite… à raison.
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(✰) message posté Jeu 21 Jan 2016 - 22:16 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
Apolline attesta que ce n'était pas une blague, qu'elle était tout à fait sérieuse. Oui, elle était enceinte et ne comptait pas se déloger de devant la porte, pour me laisser passer. Ce n'était tout pas le moment d'en parler, parce que j'étais presser et déjà bien en retard. En réalité, ce n'était tout simplement pas le moment et je n'étais pas sûr de vouloir en parler, non, je ne voulais pas avoir cette discutions. Mais Apolline ne souhaitait aucunement que je m'enfuis, en laissant le sujet en suspend. Elle voulait que j'affronte tout cela comme une grande personne, malgré moi. Je ne pouvais me montrer que froid, ne sachant comment réagir à ses dernières paroles, en dépti des tentatives d'approche de la demoiselle.. Apolline affirmai que ce n'était pas le bon moment, alors que ce petit pois était déjà entrain de grandir en elle. " Non, ça ne l'est pas.. " répétai-je, à peine audible, comme si je me parlais à moi-même, en fronçant les sourcils. La jeune femme continua, en disant que cet enfant, nous l'avions fait à deux, comme si elle voulait déjà que je prenne mes responsabilités de père. Cependant, je ne me considérais pas comme le père de ce fœtus, même si c'était en partie, moi qui l'avais conçu. " Ce n'était pas prévu.. nous aurions dû être plus vigilants ! " rétorquai-je, frustré. La jeune femme tentait de me raisonner, en disant qu'il était inutile de m'énerver et qu'il était nécessaire que l'on en discute calmement, ce qui m'agaça d'autant plus. " Comment veux-tu que je reste calme ! Tu m'annonce que je vais être père alors que je n'ai rien fait p .. " commençai-je, sans pouvoir finir. Non, je n'avais pas prévu ça, dans mon emploi du temps d'homme d'affaire et chef d'entreprise. Et je refusais de mettre en péril, cette vie bien rangée. Apolline demeurait calme, sans doute épuisée et brassée par toute cette histoire qu'elle dissimulait depuis, je ne savais combien de temps. Elle détestait me savoir distant. Néanmoins, c'était un peu ma façon de me protéger, de prendre du recul et d'analyser la situation. J'étais ainsi, depuis toujours. Elle voulait que pour une fois, j'oublie le boulot et que je la rassure. Mais au jour, d'aujourd'hui, je ne m'en sentais pas capable. La colère avait eu raison de moi et j'étais loin d'être tendre. " Je suis désolée mais quand je t'ai embauché, tu avais dit que faire des enfants n'était pas dans tes projets et NOUS avions décidé, de travailler comme des acharnés, toi comme moi ! " criai-je, ne savant pas mesurer mes paroles. Je n'avais plus peur de la blesser. " Alors qu'aujourd'hui, tu es prête à sacrifier ta carrière pour un enfant ? " continuai-je, méprisant. " Moi, non ! Pas une deuxième fois ! " concluai-je, sûr de moi, tenant tête à la jeune femme qui était à présent désarmé.