"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I can't stop loving you and it's killing me... (Feat. Ian) - Page 2 2979874845 I can't stop loving you and it's killing me... (Feat. Ian) - Page 2 1973890357


I can't stop loving you and it's killing me... (Feat. Ian)

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() message posté Mer 13 Jan 2016 - 15:11 par Invité

I can't stop loving you...
IAN & APOLLINE

Love isn't something you find. Love is something that finds you. ✻✻✻ Durant son jogging, Apolline n’avait pas imaginé une seconde que Ian ferait irruption. Cela l’avait rendue toute guillerette, au point qu’elle l’ait immédiatement enlacé : en ce moment, le jeune homme d’affaires était tellement occupé qu’en dehors du travail, ils peinaient à se voir. Mais la jolie brune ne s’en formalisait pas, car ils passaient déjà beaucoup de temps au travail, et se ménageaient parfois de petits moments privilégiés, même de quelques minutes seulement. Cela suffisait à son bonheur depuis qu’elle savait ce qu’ils étaient l’un pour l’autre. Hélas, son bonheur de l’instant fut de courte durée, car l’écossaise avait rarement vu Ian aussi ému, aussi fébrile. Son visage était fermé, presque trop d’ailleurs, tant et si bien qu’elle ne put s’empêcher décemment de paniquer, et intérieurement, et extérieurement. De quoi la pousser à insister pour qu’il lui parle, car Apolline savait garder un secret et être présente s’il le fallait… ceci étant, la crainte qu’il ne lui soit arrivé quelque chose la rongeait littéralement durant ces quelques secondes de silence. Ces dernières lui parurent aussi longues qu’une double éternité, et sa respiration se bloqua face à ce constat. Littéralement en apnée, elle se suppliait du regard de s’exprimer, ne serait-ce que par un son, en vue de la rassurer… mais bientôt, le couperet de la guillotine tomba, net, sans pitié, sans prévenir. « Oh chéri… » murmura-t-elle en serrant ses mains dans les siennes alors que Ian venait tout juste de les saisir. L’expression de la jeune femme se transforma en tristesse, en compassion, avant qu’elle ne le serre purement et simplement entre ses bras. Il avait besoin d’elle, et elle comptait bien être là. « Je suis tellement désolée… n’aie pas peur, je ne compte pas te lâcher, tu peux compter sur moi mon ange ! » fit-elle avec force, qui prouvait notamment à l’homme d’affaires que sous des dehors bien fragiles, Apolline possédait aussi une grande capacité d’adaptation et d’encaissement. « Je vais conduire, on va aller à l’hôpital ! Tu sais où il a été emmené ? Tu pourras me guider ? » Sans attendre, elle prit bien évidemment les clefs de son compagnon : hors de question qu’il conduise dans cet état à moins de vouloir risquer absolument l’accident. Elle s’empara de sa main, reconnaissant rapidement sa voiture, dont elle ouvrit la fermeture centralisée en une seconde. « Ça va aller, ne t’en fais pas. On y sera vite ! » s’exclama-t-elle en prenant place côté conducteur, attachant sa ceinture en quatrième vitesse pour mieux démarrer d’une main de maître. Adorer conduire pouvait avoir du bon, surtout lorsque la circulation était clémente. Résultat, ils parvinrent à l’hôpital en deux coups de cuillère à pot. « Tu dois rejoindre ta mère dans la chambre ou ailleurs ? »
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() message posté Ven 15 Jan 2016 - 20:57 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
A l'annonce de cette terrible nouvelle, Apolline ne put que compatir à ma douleur. La jeune femme serra mes mains si fort dans les siennes, comme si elle comprenait ma souffrance, sans même que je la fasse paraître. Ses mains.. je n'avais plus envie de les lâcher, je voulais qu'elle m'accompagne et qu'elle m'aide à surmonter cette tragédie. Apolline me serra dans ses bras, affirmant qu'elle serait toujours là et que je pouvais compter sur elle. Ses paroles me faisaient un bien fou, bien que je ne doutais pas de son dévouement envers moi. " Merci ! " susurai-je au creux de son oreille, totalement désarmé. La demoiselle se proposa de conduire, bien que je n'aimais pas spécialement que l'on utilise ma voiture à ma place, il était sans doute plus sage que Apolline prenne le volant. Je n'étais pas concentré, je ne pensais qu'à mon père. Comment allait-il ? Allait-il survivre ? Et était-il seulement conscient ? Je tentai de guider la jeune femme durant le trajet, afin de rejoindre l'hôpital au plus vite. Apolline répétait que tout irait bien, afin de me rassurer. Finalement, la demoiselle s'avérait être une excellente conductrice, sans compter que la route était dégagée. Nous arrivâmes à destination, en peu de temps. La jeune m'interrogea sur le lieu de rendez-vous que m'avait donné ma mère. " Elle m'attends vers l'accueil ! " lançai-je, attrapant la main de la jeune femme, ouvrant la marche, d'un pas empressé. Apolline et moi, rejoignons l'accueil, sans prendre la peine de demander où se trouvait la chambre. Ma mère était là, en larmes mais une léger sourire illumina son visage, quand elle m'aperçue. Je lâchai la main de Apolline, pour prendre ma mère dans mes bras. Je sentis ses larmes coulées. " Comment va-t-il ? " demandai-je, d'une voix calme. Ma mère me serra encore plus fort contre elle. " Il est inconscient, les médecins ne savent pas quand il se réveillera.. Oh Ian, j'ai eu si peur.. et ton frère est injoignable. " m'expliqua-t-elle, en reprenant son souffle. Elle se détacha et regarda par dessus mon épaule. " Qui est-ce ? " me demanda-t-elle, en reluquant Apolline de haut en bas. Je jetai un coup d'œil vers la jeune femme qui était restée en retrait. Je lui tendis la main afin qu'elle me rejoigne. Il était certain que j'aurais préféré présenter mes parents, à ma petite amie dans d'autres circonstances. " Maman, voici, Apolline.. ma petite amie. Je lui ai demander de m'accompagner ! Apolline, je te présente ma mère, Suzanne. " dis-je, en agrippant la jeune femme tout contre moi. Je connaissais ma mère et son regard en disait long. Elle était du genre protectrice avec ses fils et elle n'hésiterait pas à me dire ce qu'elle pensait de ma nouvelle compagne, surtout si ce n'était pas pour lui faire des compliments. Mais, je ne comptais pas laisser ma mère interférer dans ma nouvelle relation. 
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() message posté Ven 15 Jan 2016 - 21:10 par Invité

I can't stop loving you...
IAN & APOLLINE

Love isn't something you find. Love is something that finds you. ✻✻✻ Les mots d’Apolline furent nettement moins nombreux à partir du moment où elle se gara sur le parking de l’hôpital pour partir rejoindre la mère de Ian. Ce dernier s’était emparé de sa main, pour son plus grand bonheur : cela prouvait notamment qu’il ne souhaitait pas du tout qu’ils se cachent, pas même devant sa génitrice, mais aussi qu’il avait besoin d’elle. La jolie brune trouvait la situation dramatique et se surprit à prier intérieurement pour que le père de son compagnon s’en sorte… elle ne s’avait que trop bien ce que cela faisait de perdre un proche, et plus encore son propre père… l’écossaise suivit donc le mouvement, jusqu’à ce qu’ils ne tombent effectivement sur la mère de Ian, en pleurs. Logique, dans un moment pareil, et Apolline eut d’ailleurs la décence et le respect de rester en dehors, légèrement à l’écart, tandis que son fils la prenait dans ses bras. Elle se serait volontiers faite encore plus petite qu’elle ne l’était déjà mais la mère finit par la détailler de bas en haut, chose qui la mit extrêmement mal à l’aise. L’étape de la belle-mère, elle n’aurait pas imaginé la vivre aussi vite, si que cette dernière ne fasse strictement rien pour la mettre à l’aise… comme la saluer, lui faire la bise ou, à l’extrême rigueur, lui serrer au moins la main. Apolline approcha uniquement parce que Ian lui tendait la main, qu’elle prit d’ailleurs après avoir fait quelques pas, pour mieux sourire sincèrement à sa mère. « Bonjour madame… je suis vraiment enchantée de faire votre connaissance même si j’aurais préféré que ce soit dans de meilleures circonstances » fit-elle d’une voix douce, avec un infini respect. Elle alla même jusqu’à lui tendre la main, espérant qu’elle viendrait la serrer, mais cette dernière reporta son attention sur son fils, lui parlant de tout à fait autre chose en l’ignorant superbement. Il valait mieux mettre sa fierté dans sa poche et son mouchoir par-dessus, car ici, la jolie brune n’était pas en position de dire quoi que ce soit. « Pour le moment vous ne pouvez pas le voir ? » tenta-t-elle d’attirer l’attention de la maternelle, manifestement en vain. A croire qu’elle était en train de parler à un mur… une chance qu’Apolline sache un tant soit peu se contrôler sans quoi elle aurait probablement eut recourt à une réflexion désobligeante. « Tu veux peut-être que je te laisse un moment avec ta mère ? Je peux m’éclipser quelques minutes et revenir quand tu m’envoies un message ? » proposa-t-elle, très arrangeante, même si intérieurement, elle hurlait. Ce n’était pas du tout ainsi qu’elle s’était figuré la première rencontre avec sa belle-famille. Il n’y avait plus qu’à espérer que le reste du « clan » soit différent…
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() message posté Ven 15 Jan 2016 - 21:53 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
Apolline attrapa ma main et se plaça derrière moi comme pour se dissimuler. Ma mère était un petit bout de femme, extrêmement intimidante et en un seul regard, elle pouvait glacer la plus brûlante des atmosphères. Depuis que Apolline était apparue, les traits de ma mère s'étaient refermés, ses larmes avaient disparu et sa tristesse s'était transformée en dédain. Elle observait la jeune femme sans retenue, à croire qu'elle était prête à lui bondir dessus. Malgré tout, Apolline prit son courage à deux mains et se présenta, un large sourire sur son visage. La demoiselle prit le soin de tendre une main chaleureuse mais ma mère n'était pas prête pour ce genre d'affront et ignora ma belle amie. Je fronçai les sourcils, bien ce n'était pas le moment de brusquer ma mère pour son impolitesse. Je pris Apolline sous mon aile, de peur qu'elle ne soit frustrée, par la réaction de ma chère maman. Cette dernière me racontait comment s'était déroulée toute la scène, jusqu'à son arrivé à l'hôpital. Apolline tenta une nouvelle approche, en vain. Madame Suzanne Kavanaugh n'était pas disposée à répondre. " Maman.. " soupirai-je, en secouant la tête. Je n'insistai pas. Néanmoins, je repris la question de ma petite amie afin de savoir s'il était possible de voir mon père. " Est-ce qu'on peut voir papa ? " demandai-je, en posant la main sur le bras de ma mère, en cherchant la chambre des yeux. Ma mère hocha la tête, avançant doucement vers la chambre où se trouvait mon père. Cependant Apolline me retint quelques instants. La jeune femme proposa de s'éclipser pour me laisser discuter avec ma mère et de la prévenir quand tout cela finit. Je me sentis honteux. Finalement, incapable de prendre sa défense. Je pris les mains de ma jeune amie, dans les miennes. " Excuse ma mère.. elle n'est pas dans son assiette, je pense qu'elle aussi aurait préféré faire ta connaissance dans d'autres circonstances, même si cela n'excuse pas sa conduite. " Je posai ma main derrière le cou fragile de Apolline, l'attirant à moi, pour lui déposer un délicat baiser sur le front. " Merci d'être là et.. il est hors de question que tu t'en aille.. sauf si.. tu le veux vraiment.. je comprendrais. " annonçai-je, doucement. Je m'écartai légèrement de la jeune femme. Je ne pouvais l'empêcher de partir, si elle était trop mal à l'aise dans cette situation. Je pouvais comprendre, malgré mon besoin de soutien. " Navré, de te faire vivre ça. " rajoutai-je, avec un pincement au cœur. Elle savait à quel point c'était important pour moi qu'elle soit présente dans un moment aussi douloureux et peu importait, ce que pensait ma mère.      
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() message posté Ven 15 Jan 2016 - 22:19 par Invité

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IAN & APOLLINE

Love isn't something you find. Love is something that finds you. ✻✻✻ Ce n’était pas le moment de faire une scène, et ça, Apolline en avait tout à fait conscience. Sûrement fut-ce pour cela qu’elle proposa de s’éclipser, de les laisser en famille, où elle ne semblait pas avoir sa place - du point de vue de Madame Kavanaugh en tout cas. Sa proposition n’avait strictement rien de péjoratif, et elle n’en voulait d’ailleurs aucunement à Ian, très affecté par l’attaque de son père, et en proie à bien d’autres problématiques. Mais si la mère les devança pour entrer dans la chambre, la réaction de son compagnon lui arracha un sourire chaleureux. Elle fut pleinement rassuré qu’il soit conscient du manque cruel de politesse de sa mère et que, bien qu’il ne l’ait pas défendu bec et ongle, en avait sûrement eu envie. « Je ne lui en veux pas du tout. Tu sais, j’ai perdu mon père il n’y a pas très longtemps et je sais ce que ça fait, d’attendre sans rien savoir. Mais je suis sûre que ton père va s’en sortir, vraiment » reprit-elle d’une voix douce, caressant délicatement sa joue au passage. Peut-être Apolline avait-elle encore plus « besoin » de ce contact physique, pour lui faire comprendre qu’elle serait là quoi qu’il advienne et qu’il pouvait se reposer sur elle… pour une fois, la jolie brune se sentait suffisamment forte pour aider quelqu’un. Et ça, ce n’était pas peu dire. « Mon cœur, pourquoi tu t’excuses ? Si tu veux que je reste alors personne ne me délogera, même à coup de pieds de biche. Je resterai à tes côtés tout le temps ! » s’exclama-t-elle en le serrant contre elle, le berçant quelques secondes pour ponctuer ses paroles avant de l’inciter à rentrer dans la chambre à son tour - il ne valait mieux pas s’attirer les foudres de Suzanne Kavanaugh, qui les attendaient déjà. Son regard pour Apolline fut bien évidemment froid, mais la brunette choisit de ne pas y prêter attention, au contraire. Elle demeura très discrète durant les explications de la mère, puis du médecin, se contentant de serrer fortement la main de Ian jusqu’à ce qu’ils ne sortent effectivement de la chambre. Durant les quelques instants durant lesquelles Ian s’entretint avec sa mère, la jolie brune se tint légèrement à l’écart, pour ne pas écouter et être qualifiée de trop curieuse par cette dernière. Mais dès lors que son compagnon revint vers sa personne, elle le gratifia aussitôt d’un grand sourire encourageant, pour tenter de chasser - même temporairement - la tristesse de son beau visage. « Je suis sûre que ça va aller pour ton père… est-ce que… tu souhaites que je te raccompagne chez toi ? Tu as sûrement besoin de te reposer aussi, de décompresser également mon ange. »
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() message posté Dim 17 Jan 2016 - 22:42 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
Apolline ne semblait pas en vouloir à ma mère, pour cet accueil glacial. Pour ma part, je réglerais ça plus tard, la santé m'importait plus que tout le reste et la jeune femme comprenait tout çà fait. Elle avoua un souvenir douloureux. Oui, la demoiselle avait perdu son père, il y a peu de temps et savait les sentiments que j'éprouvais. La jolie brune ma caressa la joue, tandis que je m'excusais de l'avoir traîner jusqu'ici pour endurer ça, une nouvelle fois. Je préférais qu'elle tire sa révérences, plutôt qu'elle se force  me soutenir. Mais Apolline ne comptait pas m'abandonner dans des moments aussi angoissants. La jeune femme souhaitait rester à mes côtés. " Je l'espère bien.. " soufflai-je, en serrant la demoiselle dans mes bras, aussi fort que mon corps me le permettait. Puis, nous entrâmes dans la chambre, où nous attendait ma mère, anxieuse et mon père, inconscient. Le voir, ainsi, inerte, me fit frissonner. Mais le médecin était enthousiasme. Il finirait par se réveiller et reprendre une vie normale, à condition qu'il retrouve une hygiène de vie, impeccable, en plus d'un traitement de choc. Je soupirai de soulagement, contrairement à ma mère qui ne semblait pas totalement rassurée. Il était temps de quitter les lieux, et pour cause, l'heure des visites était terminée. Apolline s'éloigna, tandis que j'embrassais ma petite maman. " Où tu as dégoté une fille pareille ? Elle n'est pas faite pour toi.. tu as vu comme elle est fagoté ? Franchement.. " contesta-t-elle, en jetant un coup d'œil par dessus mon épaule, en direction de ma compagne. Je fronçai les sourcils devant de telles remarques." Maman ! Apolline est une femme respectable. Elle est brillante, douce et je t'assure qu'elle prend grand soin de ton fils. Arrête de t'inquiéter un peu et sois gentille avec elle. Moi, je m'occupe de Chris. Je t'appelle bientôt, d'accord ! " lançai-je, avant de l'embrasser sur la joue et de m'éloigner. Rejoignant avec hâte, ma compagne. Apolline me rassura, me disant que tout irait bien. Je hochai la tête, en tentant de me convaincre que tout irait bien. Elle proposa à la suite, de me raccompagner chez moi. " Oui mais j'aimerais que tu reste dormir avec moi, ce soir. " confirmai-je, attrapant la main de la demoiselle, en entremêlant nos doigts, tout en rejoignant la voiture. Nous arrivâmes à mon appartement assez tard, vu que la circulation s'était montrée beaucoup moins clémente, que pour notre départ à l'hôpital. Arrivés dans la cuisine, j'ouvris le frigo, sans vraiment le parcourir. Je ne savais plus quoi faire de ma peau et comment occuper mon esprit surchargé de chimères. " Tu veux manger quelque chose ? " lançai-je, épuisé.       
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() message posté Dim 17 Jan 2016 - 22:55 par Invité

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IAN & APOLLINE

Love isn't something you find. Love is something that finds you. ✻✻✻ Il fut bien évident qu’Apolline n’allait pas en prime tenir la jambe alors que Ian disait embrassait sa mère. Elle les laissa échanger quelques instants - le temps qu’il fallait - en se forçant à ne surtout pas les regarder, imaginant déjà les commentaires de sa belle-mère. Cette dernière ne la portait visiblement pas dans son cœur, sans qu’elle en connaisse la raison, et alors qu’elles ne se connaissaient même pas. Un nouveau poids se glissait ainsi, insidieusement, sur les épaules de la jolie brune, se sentant littéralement impuissante face à une génitrice on ne peut plus protectrice avec son fils. Bah, si elle avait été maman, la jeune écossaise aurait pu comprendre… mais ce n’était pas le cas, et son comportement la mettait donc grandement mal à l’aise. Pas fâchée que son compagnon soit bientôt de retour auprès d’elle, Apolline ne manqua pas de le gratifier d’un grand sourire encourageant, cachant habilement son sentiment profond vis-à-vis de la rencontre maternelle. Au contraire, elle lui proposa gentiment de le ramener, avant que Ian ne lui propose de dormir chez lui. « Bien sûr… si tu veux de moi cette nuit je reste. Comme ça, je peux mieux veiller sur toi » reprit-elle d’une voix douce, déposant un doux baiser contre ses lèvres avant qu’ils ne se dirigent de concert vers la voiture du jeune homme. La brunette conduisit à nouveau, jusqu’à l’appartement de son compagnon cette fois. Ian semblait littéralement perdu, au point qu’elle n’en vienne fermer le frigo et le prendre dans ses bras, pour le bercer doucement. « Si tu veux je peux faire à manger ou bien commander quelque chose… je crois que tu n’es pas en état pour cuisiner ! » fit-elle tout en prenant son visage en coupe, caressant doucement ses joues tout en lui souriant. Une manière bien à elle de lui dire qu’elle ne l’abandonnerait pas, au contraire, et qu’elle comptait rester jusqu’à ce qu’il lui intime de partir. « Je crois que ta mère ne m’aime pas beaucoup, pas vrai ? » reprit-elle sur le ton de l’humour, essayant de lui faire penser à autre chose. Ce n’était pas une façon déguisée de se plaindre, non… ce n’était pas le genre de la maison et ne risquait pas de le devenir, surtout pas aujourd’hui. « Chéri je te sens perdu et je ne sais pas quoi faire… dis-moi de quoi tu aurais besoin… dis-le-moi et je m’exécuterais… » Qu’il veuille un câlin, un dîner de ses mains, un massage, que sais-je, elle était prête à le lui offrir sur un plateau. Apolline en mettait même presque de côté le fait qu’il s’agisse de la première fois qu’elle mettait les pieds ici. « Faut fêter ça, c’est la première fois que tu m’invites chez toi… »
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() message posté Dim 17 Jan 2016 - 23:23 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
Je n'avais pas les idées claires, trop de choses me trottaient dans la tête. L'incident de mon père, mon frère qui avait disparu de la circulation, mon boulot qui allait prendre un retard considérable, ma mère qui se préoccupait de la tenue vestimentaire de ma petite amie et Apolline qui devait subir tout ça. La porte du frigo resta en suspend, tandis que j'avais les yeux dans le vague. Apolline intervint en fermant le frigo et me prit dans ses bras. J'enroulai les miennes autour d'elle et fermai les yeux quelques instants, essayant de bannir toutes mauvaises pensées de ma tête. Apolline proposa de faire la cuisine ou de commander de quoi nous ravitailler. " Oui.. " soufflai-je, bien qu'en réalité, je n'avais pas très faim. Néanmoins, la jeune femme s'était dépensée et n'avait rien avalé de la journée. Je ne comptais pas la laisser se priver pour moi. " Commandons une pizza ?! " proposai-je, en m'écartant légèrement, affichant un sourire en coin. Je m'assis, laissant l'initiative à ma belle compagne de passer commande. La jeune femme nota que ma chère mère ne devait pas l'apprécier. Je me disais que peut-être la façon d'agir de ma mère, la préoccupait. Je levai les yeux vers mon amie. " Tu sais, ma mère est devenue.. comment dire.. plus stricte depuis mon divorce. Puis, avec l'accident de mon père, elle était anxieuse.. ce n'était probablement pas le meilleur moment pour vous présenter l'une à l'autre. C'est de ma faute.. mais je suis sûr qu'elle finira par t'aimer. Ne t'inquiète pas pour ça, ça ira. " lançai-je, d'un ton rassurant, en caressant le bras de la brunette. Cette dernière était totalement désemparée face à la situation. Je me frottai le visage avec mes deux mains, épuisé par cette journée remplie d'émotions " J'ai besoin de toi, juste de toi, de ta présence, chérie. " lançai-je, aussi désarçonné qu'elle. Rien que sa présence auprès de moi, m'apaisée. Je n'avais besoin de rien d'autre, que la jeune femme à mes côtés. Apolline redevint quelques peu enjouée, quand elle nota que c'était la première fois qu'elle venait dans mon appartement. Il fallait fêter ça, disait-elle. Je souris. " Exact ! Il est vrai que l'on passe plus de temps dans les hôtels ! " notai-je avec une pointe d'humour. " Tu veux visiter ? " demandai-je, en me levant de mon siège.         
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() message posté Dim 17 Jan 2016 - 23:35 par Invité

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IAN & APOLLINE

Love isn't something you find. Love is something that finds you. ✻✻✻ Apolline avait désormais tellement l’habitude que ce soit Ian qui soit le rempart, qui prenne les décisions que le voir si désemparé lui serra subitement le cœur. Peut-être fallait-il que cette fois, cette petite fois, la jolie brune soit celle qui reprenne les rennes le temps que le jeune homme soit rassuré sur l’état de santé de son père. Il n’était pas en mesure d’être aussi entreprenant que d’habitude, et comme tout être humain, avait besoin d’une épaule sur laquelle se reposer. La jeune femme désirait être cette épaule, toute flattée qu’elle était de côtoyer enfin son appartement, qu’elle n’avait jusqu’ici jamais vu. Manque d’occasion plus que manque de volonté, aussi n’en voulait-elle en aucune façon à Ian : ils étaient davantage dans les hôtels dans toute l’Europe que dans leurs résidences respectives, dernièrement. « Une pizza, ça me va parfaitement ! Je nous commande ça, ne bouge pas » fit-elle d’une voix rassurante, car après tout, elle connaissait suffisamment ses goûts pour ne pas commettre de faute sur une simple commande de pizza. En revanche, elle s’en voulut aussitôt d’avoir évoqué la froideur évidente de sa mère, totalement explicable vu les circonstances. « Oh mais j’en ai bien conscience… mais je me suis quand même défendue de vous regarder avant que l’on parte parce que j’avais l’impression qu’elle me dévisageait avec dédain. Tu me diras, je ne la connais pas, elle ne me connait pas, nous étions dans un hôpital, lieu peu propices aux « rencontres »… je ne sais pas. D’un côté j’ai envie de bien faire et de l’autre j’ai peur que le fait de ne pas être fortunée vienne sur le tapis. Je me trompe ? » Son angoisse était probablement plus imposante qu’elle ne l’aurait cru de prime abord, puisqu’elle donnait le fond de sa pensée - sans violence aucune, bien au contraire - à Ian. Mais ça, c’était avant qu’elle ne secoue négativement la tête de droite à gauche, s’insultant au passage : « je ne suis qu’une conne, c’est pas le moment de t’emmerder pour si peu… oublie ce que j’ai dis mon ange ! » s’exclama-t-elle embrassant doucement sa joue, avant de lier leurs doigts ensemble, juste pour le plaisir d’avoir un contact avec lui, même simple. « Je serais ravie de voir de plus près ta garçonnière, j’avoue… après tout, tu as vu mon petit mini appartement en long, en large et en travers, à ton tour d’être ciblé ! » rit-elle de bon cœur, tâchant de tout son être de changer les idées de Ian. Une petite visite d’appartement en amoureux, c’était en soit déjà un début, sans compter qu’ensuite, déguster une pizza leur permettrait sûrement de passer une seconde partie de soirée un peu meilleure. « Tu veux me montrer quoi en premier ? »
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() message posté Lun 18 Jan 2016 - 12:21 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
Apolline était d'accord pour qu'une simple pizza, nous serve de repas et elle la commanda aussitôt, qu'elle fut proposée. Puis la mauvaise conduite de ma mère à l'hôpital, revint sur le tapis. Finalement, la première rencontre entre ma petite amie et ma mère, semblait être un sujet préoccupant. Apolline avait beau le nier, ça la tourmentait et je pouvais comprendre que ce n'était pas évident pour elle, de confronter les humeurs de ma chère maman. Suzanne Kavanaugh n'avait jamais été une femme agréable au premier abord mais elle pouvait se montrer très gentille et bienveillante si son interlocuteur le mériter. Je me doutais qu'avec Apolline, ça allait prendre plus de temps pour qu'elle l'accepte. Depuis mon divorce, ma mère examinait mes conquêtes à la loupe, bien qu'il n'y en ai pas eu depuis ce temps. Néanmoins que je  ne comptais pas laisser ma nouvelle compagne, payer pour les fautes de mon ex femme. Et Apolline était loin d'être dupe et savait pertinemment que quelque chose clochait avec ma mère. La jeune femme craignait de ne pas être acceptée pour son statut social. " Ma mère est loin d'être une femme facile et elle est très proche de ses fils. Mon frère n'a jamais ramené de filles chez nous et je pense qu'il a ses raisons. Quand mon divorce a été prononcé, ma mère s'est effondrée. Depuis que je suis revenu à Londres, elle s'est jurée de prendre son rôle de mère plus au sérieux, bien que ce n'est pas à elle de choisir avec qui je ferais ma vie. Alors ne t'inquiète pas, je te défendrais, quoi qu'elle dise ! " lançai-je, posément. J'espérais que mes paroles, terniraient les angoisses de la demoiselle. Cette dernière ne supporta d'avantage ses propres remarques et s'insulta elle-même, en secourant négativement la tête, en me demandant d'oublier ce qu'elle venait de dire. Je lui donnai une petite tape sur le nez, à l'aide de mon index. " Arrête de faire ça.. tu n'es pas conne ! " grognai-je, entre mes dents, avant de prendre la jeune femme contre mon torse. " Tu ne m'ennuie pas. Au contraire, c'est important que tu me dise ce que tu ressente. Tu sais très bien que j'aime ta franchise, ma puce. Ces instants à l'hôpital ont dû être pénible pour toi. Je t'ai prise au dépourvue ! Et je t'ai déjà dit, de me dire quand quelque chose n'allait pas, ok ? " dis-je, en prenant le visage de Apolline entre mes mains puissantes. La jeune femme déposa un doux baiser sur ma joue, avant de m'entraîner dans ma "garçonnière" comme elle disait, impatiente d'en faire le tour. Qu'allais-je lui montrer en premier ? " Tu as vu la cuisine, ici, il y a un grand salon avec une belle bibliothèque. Tu aimes lire ? " demandai-je, en désignant la pièce. Dans cette bibliothèque, il y avait des montagnes de livres, de tous les genres et que je n'avais jamais ouvert. Il y avait aussi un magnifique piano. " Ensuite, il y a un bureau, une salle de bain, une chambre et à l'étage, il y a deux chambres avec salles de bain et une autre pièce vide. Il y a de quoi faire ! " énnonçai-je, en avançant main dans la main, dans la maison.            
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