(✰) message posté Lun 11 Jan 2016 - 14:16 par Invité
I can't stop loving you...
IAN & APOLLINE
Love isn't something you find. Love is something that finds you. ✻✻✻ Cela faisait bien un quart d’heure qu’Apolline zyeutait en direction du bureau de Ian, hésitante. Son rendez-vous avec un client s’éternisait, la faisant paniquer quant aux différentes questions qu’elle se posait depuis leur retour d’Italie. Cela remontait à quelques semaines déjà, et les deux tourtereaux se voyaient régulièrement depuis lors, mais il manquait quelque chose à la jolie brune. Etre rassurée, notamment. Pourtant, elle attendit patiemment que son rendez-vous ne se termine, qu’il ait passé les quelques coups de fil les plus urgents pour se diriger vers la porte de son bureau, et y frapper, armée d’un plateau contenant une bonne tasse de café et quelques cookies qu’elle avait fait ce matin, avant de partir au boulot. C’est avec un petit sourire qu’elle entra et déposa ledit plateau sur un coin de son immense bureau, avant d’attendre droite comme un i qu’il ne relève la tête pour la regarder. « Je sais, je ne devrais pas te parler du « personnel » au boulot mais… je n’ai pas envie de me retenir » entra-t-elle en matière, les joues légèrement rosies par la honte qui la secouait à l’heure actuelle. D’ailleurs, elle triturait légèrement ses mains, les yeux humides des larmes qu’elle refusait de laisser couler. « Ce n’est pas évident à dire… je sais que tu as vécu des choses difficiles dans ta vie, que tu as sûrement beaucoup de mal à faire confiance et surtout à une femme, mais… j’ai besoin de plus. J’ai envie de me dire que je suis engagée avec quelqu’un, que je peux construire quelque chose, et ne pas avoir peur que de dernier aille voir ailleurs ou me prenne et me jette. Je ne dis pas que tu me jettes, pas du tout, mais... peut-être que je ne suis pas celle qui te convient. Je dois être trop romantique, trop amoureuse de toi, je t’en demande trop et moi je panique en silence à cause de ça. Tu ne peux pas me dire ce qu’il adviendra de nous, j’en suis consciente, mais moi j’en souffre et je préfère de loin rester ta fidèle assistante que juste une petite poupée qui sent bon. Tu mérites mieux, et j’espère que tu trouveras cette femme qui te redonnera foi en l’amour, vraiment. » A cause de son discours, elle tremblait comme une feuille morte, même si elle tentait d’en sourire pour donner le change. « Le dossier Clarkson sera sur votre bureau pour dix sept heures comme demandé » fit-elle en reprenant sa casquette d’assistante fidèle, pour mieux tourner les talons et fermer la porte de son bureau. Sitôt qu’elle eut refermé la porte, elle fonça aux toilettes pour pleurer toutes les larmes de son corps. Il fallait qu’elle expulse toutes ces émotions, et une fois qu’elle fut légèrement calmée - bien que ses yeux soient diablement rouges et humides - elle retourna dans son bureau le plus discrètement possible. Oui, elle allait se faire très, très discrète désormais…
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(✰) message posté Lun 11 Jan 2016 - 19:35 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
Je poussai le contrat vers mon nouveau client, afin de conclure toute l'étendue de cette entrevue, qui s'était éternisée. Mon interlocuteur ne dissimulait pas sa satisfaction, face à l'efficacité de mon travail et s'empressa de signer, sans même lire une seule ligne du traité. Nous nous échangeâmes une poignée de main, plus que virile, avant que ce Monsieur, ne tire sa révérence, sourire aux lèvres. Une fois de plus, mes efforts furent largement récompenser et un énième dossier fut rapidement classé. Je repris place dans mon fauteuil, quant Apolline fit irruption dans mon bureau, en prenant soin de frapper à la porte, pour m'avertir de sa venue. Un large sourire illumina mon visage, tandis que la jeune femme avança vers moi, un plateau dans les mains. Apolline n'apparaissait jamais les mains vides, dans mon bureau. Elle me gâtait et s'avérait être une pâtissière remarquable. Elle déposa mon breuvage quotidien devant moi. Je la remerciai, m'enfonçant dans mon siège afin de la contempler. Encore aujourd'hui, elle était radieuse. L'envie de la complimenter sur sa tenue vestimentaire, me traversa l'esprit mais je n'eus le temps de prendre la parole, que la demoiselle amorça la conversation. Je relevai les yeux vers elle, à défaut de les poser, ailleurs. La jeune femme semblait tourmenter par un problème personnel qui, apparemment, ne pouvait attendre. Je fronçai les sourcils, curieux de savoir de quoi il pouvait bien s'agir. Je sirotai mon café, tout ouïe. Mais Apolline resta silencieux, quelques instants et affichait une attitude mal à l'aise, au point de rougir. " Qu'est-ce qui ne va pas ? Dis-moi ! " dis-je, inquiet et d'une voix douce, afin de ne pas la brusquer. Sans attendre, la jeune femme se laissa aller et se confia. Bien évidement, notre relation, qu'elle avait du mal à définir, retomba sur le tapis. Il était vrai, que depuis notre retour à Londres, nous n'avions pas reparlé et je ne voulais pas relancer le sujet de moi-même. Je pensais que cette histoire, lui était sortie de la tête et qu'elle se contentait de ce que je lui offrais. Mais à en croire ses dires, ce n'était pas le cas. Apolline voulait plus.. un véritable engagement de ma part, une véritable relation. Vu que je ne mettais plus avancer envers elle, la demoiselle estimait, qu'elle n'était probablement pas faite pour moi. Elle souffrait, en silence, depuis tout ce temps et moi, je ne m'en étais pas rendu compte, trop pris par mes occupations quotidiennes. Je me sentais désolé et quelques peu dérouté par son discours. Néanmoins, c'était calme et silencieux que j'écoutais la brunette jusqu'au bout. Mon café était entrain de refroidir.. et les gâteaux auraient sans doute, un goût bien amer, après ça.. Dans ces moment-là, on a tendance à penser à des détails insignifiants.. bien que toute mon attention se portait sur la jeune femme. Finalement, Apolline préférait tenir son rôle d'assistante plutôt que de tenir le rôle d'une amante déchirée. Je pouvais comprendre, bien que sa réaction partait aux extrêmes. Apolline finit par me vouvoyer de nouveau et redevint la femme professionnelle de tous les jours. Elle tourna les talons et sortit de mon bureau, avant même que j'eus le temps de réagir. Je restai assis à réfléchir avant de rejoindre le bureau de la jeune femme et l'attendre son retour, les bras croisés, assis sur son bureau. Apolline revint quelques minutes plus tard, les yeux rutilants de sanglots. Je ne comptais pas la laisser se défiler ainsi, après un monologue aussi accablant. " Qu'est-ce qui te prends tout d'un coup ? Pourquoi ne m'as-tu parlé de ça plutôt ? " lançai-je, sans mâcher mes mots. " Tu penses que je vais te laisser vider ton sac, sans réagir ? Et prendre des décisions pour nous deux, sans que j'ai mon mot à dire ? " rétorquai-je, sans hausser la voix.
(✰) message posté Lun 11 Jan 2016 - 20:07 par Invité
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IAN & APOLLINE
Love isn't something you find. Love is something that finds you. ✻✻✻ En rejoignant son bureau, Apolline n’avait pas songé une seconde à ce que Ian puisse l’attendre de pied ferme, assis sur la table où se trouvait son ordinateur, le téléphone fixe et les différents dossiers qu’elle gérait actuellement - en tout cas le côté administratif. Elle sursauta légèrement, tout en refermant soigneusement la porte pour que personne ne puisse entendre un mot de cette conversation des plus personnelles - elle s’imaginait bien évidemment qu’il n’était pas venu ni ne l’attendait pour parler d’un dossier en cours. Les mots ne mirent guère de temps à fuser et aussitôt, la jolie brune se mordit la lèvre inférieure, baissant la tête de honte. Oui, elle avait honte d’avoir parlé pour elle seule sans avoir cherché à l’écouter en retour. « Je ne savais pas comment évoquer le sujet… je savais que je le faisais de la mauvaise façon » commença-t-elle à s’expliquer, mettant son silence sous le couvert de sa maladresse légendaire. Dire à quelqu’un que l’on aime que l’on a l’impression qu’il ne nous aime ça, c’est pire que tout… « Je pensais, peut-être à tort, que tu… ne m’appréciais pas autant que moi… » Apolline triturait maladroitement ses mains tandis que ses yeux rougis se relevait vers Ian, lui faisant face cette fois sans hésitation pour qu’il n’ait pas l’impression qu’elle cherchait à le fuir. Ceci étant, elle ne fit pas un pas, et demeura près de la porte. Il ne lui faisait pas peur, non. Mais elle risquait de fondre en larmes s’il déblatérait des choses blessantes et qu’elle se trouvait trop près. En amour, l’écossaise n’avait aucune armure, aucune expérience, rien pour la protéger de près comme de loin. Elle avait peur, était pétrifiée même. Cela pouvait être agaçant pour autrui mais n’en restait pas moins compréhensible… à sa place, comment Ian aurait-il réagit ? « La vérité, c’est que j’ai peur. Peur de ressentir encore plus de sentiments que maintenant et qu’au final, tu finisses par me jeter. Tu n’as rien dit là-dessus, rien. Tu es très attentionné, tu es doux avec moi et je me sens d’autant plus coupable de te dire tout ça parce que j’aime être avec toi, j’aime la personne que tu me fais devenir… j’ai juste peur. Je t’ai laissé un peu de temps, je pensais que de toi-même tu reviendrais dessus, que tu me dirais ne serait-ce que tu es bien avec moi… mais ton silence finit par me faire croire le contraire… » Apolline contrôlait ses larmes et demeurait droite, fière, aussi forte qu’elle le pouvait, mais cela finissait par être difficile. Elle avança pourtant de quelques pas, le regard espérant, avant de s’arrêter à quelques centimètres seulement de Ian. « Si tu estimes que j’ai pris une mauvaise décision pour nous alors… parle-moi… dis-moi ce que j’ai bien pu louper… »
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(✰) message posté Mar 12 Jan 2016 - 13:56 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
Apolline fut surprise de me trouver assis sur son bureau, à l'attendre. Il fallait absolument mettre les choses aux claires mais aussi, qu'on apprenne communiquer. La demoiselle referma la porte, avant de regarder le sol, honteuse, avouant qu'elle ne savait pas comment amener la conversation et que celle qu'elle avait choisi, n'était pas la meilleure. Je pouvais comprendre mais tout déballer comme ça et me prendre au dépourvu, sans même que je puisse en placer une, c'était plutôt mal venu. Cela dit, je laissai la jeune femme s'expliquait, sans broncher. Apolline pensait que je ne l'appréciai pas autant qu'elle et que mon silence était bien pesant pour elle. La jeune femme releva les yeux vers moi. Je me sentis mal à l'aise de la voir si triste et désemparée. Cependant, je me demandais comment elle pouvait croire des choses pareilles ?! Je n'en étais pas vexé pour autant, bien que ma fierté en avait prit un coup. Je demeurais silencieux, tandis que la jeune femme m'expliquai son malaise. A l'écouter, j'étais le plus parfait, le plus charmant et que ma présence s'avérait bénéfique pour la demoiselle. Néanmoins, Apolline s'inquiétait pour la suite.. croyant que peut-être je viendrais à me lasser d'elle. Elle avait peur de ressentir des sentiments plus intenses qu'il ne l'était déjà. C'était à mon tour de me sentir honteux et j'ignorais à quel point mon silence pouvait l'angoisser. La jeune femme attendait que je réagisse, sans même que je ne sois au courant. Je soupirais mais la brunette n'en avait pas terminé. Cette dernière, enchaîna, me demandant de lui énoncer ses faux pas, si elle en avait fait un. Elle avait fait quelques pas faire moi. Je fis les derniers pas, qui nous séparer. Ma main vint relever la tête de la jeune femme. " Je suis désolé de t'avoir fait ressentir une telle angoisse. Cependant, je ne suis pas comme tous ces hommes que tu as connu, autrefois et je pense être suffisamment franc pour te dire les choses. Mais.. " dis-je, doucement avant de m'interrompre quelques instants. Je captai le doux regard de la jeune femme et estimai qu'elle devait en savoir plus sur ma personnalité d'homme déchu. Je m'éclaircis la gorge. " Je n'ai jamais su exprimer mes sentiments par les mots.. je ne suis pas très doué pour ce genre de choses. Je pense qu'il faudra t'y habituer, cependant, quand quelque chose ne va pas, je ne veux pas que tu hésites à venir m'en parler, d'accord ? " annonçai-je, en caressant la joue de la jeune femme. Je saisi sa main, dans la mienne, avant de la porter à mes lèvres, pour la couvrir de baisers. " Honnêtement, je pensais que tu te suffisais de la situation actuelle.. je n'imaginais pas ce que tu endurais jusqu'à ce que tu me le dise. Et bien évidement, je ne t'en veux pas de réagir ainsi. " avouai-je, en regardant la demoiselle, qui paraissait si fragile. Rien que l'idée que je pouvais la briser avec quelques paroles, me faisait frissonner. " Qu'est-ce que tu attends de moi, Apolline ? Que veux tu réellement ? " demandai-je, alors que je connaissais déjà la réponse mais je voulais qu'elle soit sûre.
(✰) message posté Mar 12 Jan 2016 - 14:08 par Invité
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IAN & APOLLINE
Love isn't something you find. Love is something that finds you. ✻✻✻ Cette fragilité apparente dont elle faisait preuve sans vraiment le désirer la mettait mal à l’aise, à dire vrai. Apolline en avait toujours été « victime » et c’était probablement pour cela que les hommes finissaient toujours par la jeter. On la trouvait trop gnangnan, trop romantique, trop demandeuse et parfois même trop câline ! Mais impossible de changer l’intégralité d’un caractère, pas alors qu’elle était née ainsi, s’était construite ainsi et rêvait qu’on l’accepte ainsi. Par ailleurs, elle n’avait pas imaginé une seconde, avant de le vivre, qu’être romantique ou douce puisse être un défaut. Mais les hommes deviennent de plus en plus exigeants, voilà pourquoi elle avait craint que Ian finisse par se détourner d’elle, ne lui laissant que des sentiments trop forts et ses yeux pour pleurer. Ceci étant, après avoir parcouru quelques pas pour se rapprocher de lui, la jolie brune eut un petit sourire tandis qu’il le relevait le menton, recréant un contact visuel et physique en même temps. Une chance qu’il soit franc et compréhensif, sans quoi Apolline était certaine d’avoir tout gâché, se tirant une balle dans le pied sans vraiment l’avoir voulu. « C’est moi qui suis désolée. Je suis peut-être trop craintive à force de ne pas être acceptée » admit-elle en s’excusant une fois de plus, puisqu’elle n’avait aucunement voulu qu’ils en arrivent au clash et, au contraire, savait par avance combien leurs moments à deux risquaient de lui manquer. Elle n’avait d’ailleurs pas fermé la porte du bureau de Ian que déjà il lui manquait, c’était dire ! « Entre toi qui n’est pas doué avec les mots et moi qui parle trop, on va faire une bonne moyenne… » esquissa-t-elle un petit rire, alors que son angoisse s’envolait peu à peu au fil de la discussion. D’ailleurs, le simple fait qu’il ne l’invite à venir lui parler la rendait confiance en l’avenir… plus encore lorsqu’il lui demanda clairement ce qu’elle attendait de lui. « J’aime être avec toi, j’aime nos moments tu sais ! Je suis peut-être une idiote de vouloir plus… mais j’ai envie de me dire que toi et moi, ce n’est pas qu’une question de physique. » A ses mots, elle caressa doucement la joue de Ian et, après s’être délicatement emparée de ses lèvres au cours d’un tendre baiser, le serra soudainement contre elle pour achever de s’ôter toute angoisse. « Je suis bien dans tes bras, avec toi. J’aurais envie d’être ta compagne, ta vraie compagne. Celle avec qui tu partagerais plus encore, celle sur qui tu pourrais compter. Celle… que tu finirais par aimer. » Apolline s’écarta par la suite de Ian, tout en restant à à peine quelques millimètres de lui, pour lui offrir un radieux sourire avant de s’emparer de sa main pour la serrer dans la sienne. « Que l’on soit un peu nous deux contre le reste du monde… tu veux bien essayer d'y réfléchir ? »
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(✰) message posté Mar 12 Jan 2016 - 21:25 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
Apolline s'excusa à son tour, se pensant trop craintive à cause de son lourd passer amoureux. Pour ma part, je mettais renfermé, bien que j'avais toujours eu du mal à exprimer ce que je ressentais Je manquais souvent de tact et ne disait pas forcément les choses au bon moment. Mais on ne pouvait me reprocher d'être un homme vrai et entier. Avec moi c'était tout ou rien, mais ça Apolline l'ignorait encore. Bien évidement, je ne pouvais pas dire que j'étais amoureux mais j'étais sur la bonne voie. Il fallait qu'elle se montre patiente, en contre partie, je ferais de mon mieux pour la rassurer. Le boulot prenait une majeur partie de notre temps et nous passions que très peu de moments ensembles. Nos discutions demeuraient professionnelles. J'étais encore bien trop ancré dans ma routine d'homme d'affaire, que j'en oublié le reste, à commencer par la jeune femme. Je souris quand elle me dit qu'entre moi qui n'était pas expansif pour un sous et elle, qui avait la langue bien pendue, nous n'étions pas rendu. Oui, ça n'était pas gagné mais je ne comptais pas baisser les bras si tôt. " Il faudrait juste que nous communiquions davantage. Et je promets de faire des efforts mais ne m'en veux pas si je me montre maladroit.. " dis-je, affichant un large sourire, répondant à celui de ma douce amie. Oui, je voulais que Apolline me renseigne sur le moindre de ses désires, qu'elle m'avoue ses peurs, ses angoisses, tout ce qui pouvait nous concerner, tous les deux. Ce qu'elle fit très bien par la suite. Apolline pensait donc que je n'en n'avais qu'après son corps, comme tous ces coureurs, qu'elle avait côtoyés bien avant moi. " Premièrement, tu es loin d'être une idiote, alors évite de dire cette vilaine chose devant moi et deuxièmement, ça n'a jamais été qu'une question de physique. " lançai-je, légèrement irrité par les réflexion de la demoiselle. Mon silence, en plus d'être devenu pensant, avait fait naître de drôles d'idées dans la petite tête de la brunette. Elle avait beau aimé les rares moments que nous passions, tous les deux, elle était quand même venue à douter de ma sincérité. Apolline m'embrassa avant de me caresser la joue et se blottir contre moi. Elle se montrait si forte et pourtant, elle s'avérait être aussi fragile qu'une poupée de porcelaine. J'enroulai mes bras, autour de son corps menu. Apolline s'ouvrit entièrement, en disant qu'elle ne désirait qu'une seule chose, celle de devenir ma compagne. Celle avec qui je partagerais tout mon univers et celle que je finirais par aimer et sur qui je pourrais me reposer. La jeune femme s'écarta légèrement et m'offrit le plus beau des sourires, en me demandant d'y réfléchir. J'esquissai un sourire léger. " C'est déjà tout réfléchit ! " lançai-je, mielleux, avant de l'embrasser. J'attrapai son menton entre mon index et mon pouce, captant ses yeux de biche. " Sache, que je n'ai jamais cherché à dissimuler notre relation à qui que ce soit.. " annonça-je, en relâchant la demoiselle. " Et je n'ai jamais eu l'intention de faire de toi, une femme objet. Tu es bien trop importante pour moi, et je tiens à toi, plus que tu ne le pense. " avouai-je, en détournant les yeux, gêné. J'espérai que mes paroles suffiraient à la rassurer et qu'elle comprendrait à qu'elle point j'étais mordu d'elle.
(✰) message posté Mar 12 Jan 2016 - 21:41 par Invité
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IAN & APOLLINE
Love isn't something you find. Love is something that finds you. ✻✻✻ A vrai dire, ce n’était pas tant qu’Apolline puisse douter de la sincérité de Ian, bien au contraire. Elle se trouvait plutôt un peu trop demandeuse et craignait que cela ne finisse par tuer leur couple en devenir dans l’œuf. Un défaut de communication que l’homme d’affaires mis bientôt en lumière, sous le petit sourire désolé et piteux de la jolie brune. « Je crois qu’au début on va se montrer tous les deux maladroits… mais Rome ne s’est pas faite en un jour ! Déjà on essaye… » fit-elle, positive comme toujours. On pouvait lui reprocher énormément de choses, mais pas d’être négative à longueur de temps. « D’accord je ne dirais plus que je suis une idiote… même si je dis que j’en suis une toute petite ? » tenta-t-elle de négocier, détendant d’elle-même l’atmosphère, même si son regard restait sérieux, dans l’attente de cette réponse qu’il lui donna à sa façon. Il ne fallait pas croire, cela signifiait un pas de géant pour elle, et l’impression aussi d’être enfin à sa place. Sa façon à elle de lui faire comprendre fut bien évidemment de se montrer câline, douce et avenante. Apolline avait toujours été ainsi, à vouloir choyer ceux qui comptaient le plus pour elle… et Ian était bien parti pour être celui comptant le plus. « Je sais qu’entre toi et moi ce n’est pas qu’une question de physique. Je ne veux pas que cela le soit… » Elle était trop bien avec lui pour se contenter de cela et visiblement, son patron et compagnon le souhaitait aussi. Pour preuve, avant de l’embrasser, il énonça que sa décision était prise et que manifestement, ils étaient déjà compagne et compagnon l’un pour l’autre. Chose qui rendit la brunette particulièrement radieuse et heureuse, d’ailleurs, puisqu’elle rayonnait littéralement au gré de son sourire. « Par contre je savais que tu ne cherchais pas à te cacher. Ça a toujours été évident pour moi… je n’en n’ai jamais douté. Mais tu ne peux pas savoir à quel point ça me fait du bien d’entendre ces jolies choses. De savoir que pour une fois, je ne suis pas juste là pour faire joli… » Ian s’était écarté mais Apolline le rattrapa pour lui voler un baiser tout de même. « Compte sur moi pour ne plus douter, alors. Et… merci de m’avoir rassurée. J’avais juste besoin de ça mon ange, tu sais ! » Il n’existait plus une once de doute dans le regard de la brunette, qui couvait du regard son patron - sans aller jusqu’à dire qu’elle ne le dévorait pas ou presque. « Je crois que je vais devoir finir mon dossier si je ne veux pas que mon patron soit mécontent… tu ne crois pas ? » rit-elle de bon cœur, tout en serrant sa main dans la sienne.
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(✰) message posté Mar 12 Jan 2016 - 22:44 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
Apolline s'amusait à croire, que nous serions aussi maladroits que deux adolescents, durant leur première relation amoureuse. Mais comme elle disait, nous allions redoubler d'efforts et essayer, encore et encore. Je fronçai les sourcils, quand la demoiselle se qualifiait une nouvelle fois d'idiote. Je fis une moue boudeuse, bien que je savais qu'elle se moquait de moi. Ce qui m'arracha un petit rire enjoué. La demoiselle démontrait qu'entre elle et moi, ce n'était pas que physique, que des liens bien plus forts s'étaient créés. Notre complicité, ne faisait que grandir de jour en jour et nos sentiments aussi, bien que l'envie de se protéger, mettait un frein à tout ça. " Cela ne l'a jamais été.. " confirmai-je, d'une voix douce. Il était évident, que Apolline était bien plus qu'une collègue de boulot, bien plus qu'une amie et bien plus qu'une amante à mes yeux. Je rêvais qu'elle soit mienne mais pas que physiquement, je voulais qu'elle m'appartienne toute entière, qu'elle me complète et que notre amour, l'un pour l'autre, grandisse chaque jour. Malgré les mauvaises expérience et ma peur de m'engager, j'étais prêt à prendre ce risque pour elle et franchir, les étapes pas à pas, avec elle à mes côtés. Mon père me disait souvent que les histoires d'amour était comme une fleur, si on ne prenait pas soin d'elle au quotidien, elle se flétrissait rapidement. J'avais retrouvé un peu d'espoir avec la jeune femme et j'avais une confiance aveugle en elle. Je savais que cette relation, ne pouvait mettre que bénéfique malgré ma peur d'avancer. Apolline me donnait le courage de surmonter mes tourments. La jeune femme avait retrouvé le sourire. Une fois de plus, mon franc parlé était parvenu à la rassurer, bien qu'elle ne semblait pas douter de moi. Apolline souhaitait juste que je réponde à ses questions et que je fasse face à tous les obstacles, qui pouvaient nuire à notre relation, aussi anodin soient-ils. " Il suffit de demander ! Je suis content de te revoir sourire.. ce doux visage ne devrait jamais être souillé par des larmes.. pardon de t'avoir fait pleurer, ma chérie ! " lançai-je, en caressant le visage de la jeune femme, avant que cette dernière ne me vole un baiser. J'avais envie de la serrer fort contre moi et ne plus la lâcher, de la protéger contre le monde entier. La jeune femme ne comptait plus douter de ma personne et moi, je devais apprendre à dénouer ma langue et exprimer mes émotions. Même si la maladresse et la tristesse s'étaient incrustées dans notre conversation, nous avions enfin mis un nom sur notre relation et un point finale, à ce malentendu. La demoiselle pensait qu'il était plus sage de se remettre au travail, de peur de s'attirer les foudres de son patron. Je souris, avant de l'emprisonner de nouveau dans mes bras, pour l'empêcher de s'enfuir. Je m'assurais que personne n'allait nous déranger. " Je suis sûr que votre patron se montrera compréhensif sur le motif de votre retard et vous accordera un petit délais supplémentaire.. mais pour le moment, tu es à moi ! " lançai-je d'une voix terriblement sensuelle, avant d'embrasser la demoiselle avec fougue. Lui transmettant à travers ce baiser, l'étendue de mon désir. Le dossier Clarkson pouvait attendre mais moi, non.
(✰) message posté Mar 12 Jan 2016 - 22:57 par Invité
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IAN & APOLLINE
Love isn't something you find. Love is something that finds you. ✻✻✻ Ian l’avait peut-être fait pleurer, mais ses mots étaient comme un baume sur son cœur, ôtant aussitôt toute trace de tristesse. La preuve, son sourire parlait pour elle, tant et si bien qu’Apolline ne donnait même plus l’impression d’avoir versé un torrent de larmes. Elle paraissait au contraire radieuse, rassurée, comblée. « Mon petit cœur sensible est trop attaché à toi » fit-elle d’une voix douce, consciente que l’orage était enfin passé et que leur relation, bien que récente, possédait désormais son nom. Un bien joli nom que celui de compagnon et de compagne, possédant une large part émotionnelle pour la demoiselle. Ceci étant, son côté professionnel reprit bientôt le dessus, afin que Ian puisse constater qu’elle prenait également son travail au sérieux… mais ce ne fut pas du tout de son goût, puisqu’il l’emprisonnait déjà entre ses bras puissants, la faisant délicieusement frissonner au passage. « Mmh… petit délai supplémentaire, c’est plus de temps qu’il ne m’en faut ! » chantonna-t-elle, ravie. « Je suis toute à toi… » murmura-t-elle par la suite à son oreille, avant de la mordiller. Elle lui rendit bientôt son baiser avec fougue, faisant preuve de cette sensualité qui semblait tant lui plaire. De son côté, impossible de résister bien longtemps à son charme, et surtout pas alors que leurs étreintes la comblaient tant. Ils s’aimèrent passionnément sous un jour meilleur, tandis que l’orage s’éloignait toujours plus loin de leur couple…
… qu’ils croyaient. Quelques temps plus tard, Apolline jouissait d’un jour de repos, même si cette dernière déplorait de ne pouvoir la passer en compagnie de Ian. Elle savait que ses obligations étaient lourdes et qu’il se serait volontiers libéré s’il avait pu, mais un petit rien de frustration la poussa à partir courir d’autant plus tôt ce jour là. Armée de son MP3, de son sempiternel débardeur et de son leggins, les cheveux remontés dans une queue de cheval lui allant parfaitement, la jolie brune partit faire son petit parcours habituel, courant à bonne allure jusqu’à ce qu’une silhouette délicieusement masculine ne la pousse à s’arrêter. Bien que légèrement en sueur, elle n’hésita pas à entourer son compagnon de ses bras pour l’embrasser langoureusement. « Bonjour mon ange ! Ça me fait plaisir que tu me retrouves ici ! » lança-t-elle d’une voix enjouée et douce, même si l’expression fermée de Ian mit aussitôt ses sens en alerte. « Il s’est passé quelque chose que tu fasses cette tête d’enterrement ? » Les sourcils froncés, Apolline ôta aussitôt ses écouteurs de ses oreilles et, après avoir rangé l’appareil dans la poche de sa petite veste, plaça ses mains contre les épaules puissantes du jeune homme. « Parle-moi, tu sais que les silences me font peur ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ?! »
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(✰) message posté Mer 13 Jan 2016 - 14:13 par Invité
Apolline & Ian
“ It's just another night And I'm staring at the moon, I saw a shooting star And thought of you. So open your eyes and see the way our horizons meet And all of the lights will lead Into the night with me And I know these scars will bleed but both of our hearts believe All of these stars will guide us home.”
Apolline et moi, avions réussi à régler nos différents et depuis tout allait pour le mieux. La jeune femme avait retrouvé son si beau sourire et moi, ma légendaire sérénité. Aujourd'hui, je n'avais pu prendre une journée, pour la partager avec ma nouvelle compagne, bien que je n'avais aucun rendez-vous et aucune réunion de prévues, il fallait, néanmoins, que je m'occupe de la paperasse et des fiches de payes. Mon bureau était incroyablement calme, par moment, il m'arrivait même de jeter un coup d'œil sur la pièce voisine, par habitude. Mais je savais que si je ne perdais pas de temps, je pourrais rapidement la rejoindre et peut-être dîner avec elle. La matinée s'était presque écoulée quand mon téléphone portable sonna. Mes yeux se rivèrent machinalement sur l'écran. C'était ma mère. Je laissai filtrer l'appel, elle me laisserait, sans doute un message et je la rappellerais, quand le temps me le permettra. Cependant, elle rappela, une deuxième fois. Je décidai de décrocher, cela pouvait être important. " Oui, maman.. " lançai-je, comme à mon habitude. " Quoi !!!! " m'écriai-je, en me jetant de mon siège. " Où es-tu ? D'accord ! J'arrive, tout de suite, mais s'il te plait, garde ton calme !! " dis-je avant de raccrocher et de rejoindre ma voiture sans attendre. Il fallait que je me rende à l'hôpital mais j'avais besoin du soutien de ma chère et tendre. Sans elle, je me sentais terriblement impuissant. Heureusement, je savais où la trouver. A cette heure-ci, elle devait sans doute faire son jogging, à l'endroit habituel. Je fis rapidement à destination, je descendis de la voiture, quand je vis la silhouette de Apolline approchait à grandes foulées. La jeune femme me sauta dans les bras, sans doute heureuse que je puisse la rejoindre si tôt, malheureusement, ce n'était pas pour les raisons qu'elle croyait. La demoiselle demeurait enjouée, à la différence que moi, je ne pouvais guère répondre à son sourire. Les larmes montaient à mes yeux, sans jamais pouvoir coulées. Contrairement à ma mère, j'intériorisais beaucoup et gardais mon sang froid, même si en réalité, la peur me pétrifiait. Apolline me demanda ce qui n'allait pas mais aucun mot ne sortir de ma bouche. La jeune femme m'observa inquiète et retira ces écouteurs. Elle posa ses petites mains fines sur mes épaules tremblantes avant d'insister de nouveau pour savoir la raison d'un tel silence. Je baissai la tête. " Mon père a eu une attaque.. il faut que j'aille à l'hôpital mais.. je veux que tu vienne avec moi ! " annonçai-je, doucement, en attrapant les mains de la jeune femme. Je relevai mes yeux larmoyant vers elle. " Je suis terrifié et j'ai besoin de toi ! " ajoutai-je, en un souffle. Oui, j'avais besoin d'elle, de sa présence, de son soutien, plus que jamais, pour faire face à ce drame.