(✰) message posté Mer 27 Jan 2016 - 17:08 par Invité
I can't stop loving you...
IAN & APOLLINE
A baby is something you carry inside you for nine months, in your arms for three years, and in your heart until the day you die. ✻✻✻ Pour posséder une grande imagination, Apolline était la championne toute catégorie. Mais pour l’heure, elle avait plutôt envie de quitter rapidement cet asile de fou, surtout maintenant que Ian était revenu avec l’accord du médecin. Plus une seconde à perdre, donc ! Elle se rhabilla en quatrième vitesse, se souvenant alors du peu de vêtements qu’elle avait amené avec elle… et pour cause, s a sortie en trombe de l’appartement de son compagnon en était la cause. Perturbée, en colère, paumée, elle ne s’était même pas changée et juste attrapé un grand manteau, qui heureusement cachait à peu près sa tenue peu recommandée pour une sortie en ville. « C’est vrai, tu viendras ? » demanda-t-elle au sujet de l’écho en sautillant de joie comme une gamine un matin de Noël. Et oui, la jolie brune avait ce genre de moment, lorsqu’une lourde angoisse venait de prendre fin et que ses nerfs se relâchaient enfin. C’était parfaitement le cas à la seconde précise, elle se sentait à la fois soulagée d’un grand poids, et terriblement épuisée par toute la problématique n’ayant eu de cesse de la hanter tout au long de cette abominable journée. Une chance que cette dernière se termine bien mieux qu’elle n’avait commencée, alors qu’ils sortaient de concert de l’hôpital, main dans la main, un sourire aux lèvres. Autant dire qu’ils furent rapidement de retour à l’appartement, où Apolline tenta de ne pas être trop angoissée, bien que chaque détail de leur dispute particulièrement violente lui revenait à l’esprit. Difficile de passer outre pour une mémoire hypermnésique, mais ça, ce n’était probablement pas le moment de l’expliquer à Ian, aux petits soins avec sa personne puisqu’il la fit asseoir sur le canapé en lui proposant un thé. « Je t’attends mon cœur ! » s’exclama-t-elle en gardant son calme, s’asseyant même docilement sur le canapé alors qu’il fut de retour en deux coups de cuillère à pot. Sa remarque la fit rire, surtout lorsqu’il rabattit le plaid contre ses épaules menues. « Tu vas être aux petits soins je sens… j’adore par avance ! Merci pour le chocolat, ça sent trop bon » ronronna-t-elle littéralement en se lovant quelques secondes contre lui, pour mieux lui voler un frêle baiser au passage. « Pour être honnête ? Un peu angoissée. Fatiguée aussi… mes nerfs sont relâchés alors tu imagines ! Mais je me sens d’attaque pour parler, je n’arriverais pas à dormir de toute façon. Surtout si tu n’es pas à côté de moi… je voudrais… savoir comment tu te sens toi, vis-à-vis de tout ça, connaître ton sentiment. Si finalement tu prends ça comme une bonne nouvelle… c’est vrai que pour le moment je suis « chez toi » on n’a pas encore eu le temps d’en faire un « chez nous » alors je suis un peu perdue aussi… »
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(✰) message posté Mer 27 Jan 2016 - 21:12 par Invité
Apolline & Ian
“The first time ever I saw your face, I thought the sun rose in your eyes, And the moon and the stars , Were the gifts you gave, To the dark, and the endless skies, The first time ever I kissed your mouth, I felt the earth move in my hand, Like the trembling heart, Of a captive bird, That was there at my command, my love.”
" Bien sûr que je viendrais ! " affirmai-je, en souriant à la jeune femme, tandis que je nous reconduisais chez nous. J'étais le père après tout et désormais, j'avais promis à Apolline de me conduire en adulte responsable. Et pour commencer, il fallait que j'accepte d'avancer dans ma vie, malgré mes erreurs passées. Cela était si bon de revenir à la maison. J'installai la jeune femme dans le canapé, en lui servant une bonne boisson chocolatée afin d'entamer la fameuse discutions " Bébé à venir. " La jeune femme se mit à rire quand j'attestai que le thé aurait sans doute un effet négatif sur le fœtus. Apolline s'enjouait de me savoir au petit soin et me remercia pour le délicieux breuvage, que j'avais fait avec amour, pour elle. " Je t'en prie, c'est fait maison, ma belle. " lançai-je avec une pointe d'humour. Apolline se blottit contre moi, avant de me livrer ses craintes. Elle paraissait éreintée mais elle était parvenue à se détendre un peu. Elle n'avait, cependant, pas sommeil et était prête à discuter tranquillement. Pour commencer, elle voulait savoir comment je me situais dans toute cette histoire, comment je me sentais. " Quand j'ai su que tu avais eu un accident, j'ai eu si peur de te perdre que j'ai eu un déclic. J'ai réalisé à quel point tu étais importante dans ma vie, que je ne supporterais pas de te perdre, que j'ai une chance énorme de t'avoir à mes côtés, mon amour. " déclarai-je, en laissant mes mains courir sur la peau de la demoiselle. Je posai délicatement ma main sur le vendre de la jeune femme, en ajoutant. " Avoir un enfant avec toi, c'est sans doute le plus beau des cadeaux. Il fallait juste que je réalise tout ça. " avouai-je, d'une voix douce, en embrassant la demoiselle une nouvelle fois. Mes mots étaient comme des excuses détournés et j'espérais qu'elle ressentirait ma culpabilité. Je m'en voulais encore de l'avoir froisser, d'avoir fait couler ses larmes et je me sentais, également responsable de son accident. Bien évidement, j'espérais être aussi clair sur mes sentiments. Apolline, quand à elle, se sentait perdue dans cet appartement qu'elle n'avait pas eu le temps de s'approprier. Pour ma part, du moment où elle avait accepté de venir vivre avec moi, je considérais cette maison comme la notre, mais je pouvais comprendre que la demoiselle ait encore du mal à se sentir chez elle. " Oh.. je ne savais pas.. que faudrait-il faire, pour que tu te sente chez toi ? " demandai-je, ne sachant par où commencer. J'espérais qu'elle m'éclairait sur ses désirs. J'étais prêt à tout, pour la combler.
(✰) message posté Mer 27 Jan 2016 - 22:01 par Invité
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IAN & APOLLINE
A baby is something you carry inside you for nine months, in your arms for three years, and in your heart until the day you die. ✻✻✻ Apolline esquissa un large sourire conquis tandis que Ian lui annonçait fièrement que le chocolat chaud était fait maison. Effectivement, ça n’en serait que meilleur et pour le prouver, elle souffla doucement dessus pour en boire une première délicieuse gorgée, bientôt suivie d’un « hmm » on ne peut plus significatif. Elle déposa néanmoins la tasse quelques instants sur la table basse à proximité du canapé, pour avoir le champ libre de se blottir contre lui. Après ces heures en demi-teinte, elle avait grandement besoin de renouer physiquement le contact avec lui, même brièvement, tant que cela restait régulier. Cependant, les confessions de son compagnon lui arrachèrent bientôt une large expression ravie, émue même, car elle ne s’était pas attendue à un tel revirement de situation. Dans son esprit, elle avait déjà imaginé devoir avorter ou, à contrario, devoir se battre contre lui pour garder le bébé quand même… au risque de le perdre lui. Elle caressa doucement sa joue, le couvant du regard, avant de reprendre d’une voix douce et nettement plus apaisée : « tu ne vas pas me perdre tu sais… d’accord j’ai souvent pas de bol mais je suis solide, c’est promis. Et bébé haricot va l’être aussi, il n’a pas le choix ! » Une pointe d’humour qui se poursuivit dans le petit rire qu’elle esquissa sans timidité, sans se contenir. « Merci de m’avoir dit tout ça. Je crois que je suis définitivement rassurée et du coup, même si nos projets vont être un peu bouleversés par cet évènement, on peut enfin le considérer comme un « heureux évènement » ensemble. Bon pas sûr que ça fasse en sorte que ta mère m’apprécie mais bon… c’est secondaire. Tant que je vous ai tous les deux, le reste je crois que je m’en fous ! » Et elle était sincère. Sa belle-mère ne lui ôterait sûrement pas son beau sourire éclatant de sitôt, pas alors qu’elle se trouvait plus épanouie qu’elle ne l’avait jamais été. Elle le prouva d’ailleurs à Ian au cours d’un langoureux baiser, où elle mit d’un même temps toute sa fougue et son amour. Un savant mélange qui ne fut aucunement noirci par ses confessions suivantes, car elle estimait que son compagnon devait tout savoir, y compris sur le - léger - malaise qu’elle ressentait parfois à l’idée que cet appartement soit surtout à Ian. « Mais je me sens chez moi ! Quand tu es avec moi je me sens chez moi partout… je pense que c’est surtout passager, et au fil des mois, quand on commencera des petits aménagements, que j’y mettrai ma touche… je crois que ce sera définitivement chez moi. Là où je vais poser mes valises pour la dernière fois, tu comprends ? »
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(✰) message posté Jeu 28 Jan 2016 - 21:25 par Invité
Apolline & Ian
“The first time ever I saw your face, I thought the sun rose in your eyes, And the moon and the stars , Were the gifts you gave, To the dark, and the endless skies, The first time ever I kissed your mouth, I felt the earth move in my hand, Like the trembling heart, Of a captive bird, That was there at my command, my love.”
La jeune femme trempa ses sublimes lèvres dans le délicieux breuvage sucré et chaud. Apolline semblait apprécier ce moment de réconfort. Elle délaissa sa tasse, pour se blottir dans mes bras. Sa main vint effleurer ma joue. Elle paraissait agréablement surprise, bouleversée que je lui confis mon ressentit sur la situation. Il était normal, après ce que je lui avais fait subir, que je partage mes sentiments. Apolline, derrière cette facette rigide, était en réalité très fragile et se perdait, se déstabilisait facilement. Mes réactions démesurées, ne l'aidaient pas non plus, bien que j'avais toujours demeuré ainsi, à parler sans réfléchir. Je n'avais pour habitude de parler avec mon cœur mais plutôt avec ma tête, ce qui n'était pas toujours la meilleur chose à faire. Mais Apolline m'assura qu'elle serait là, toujours et scella cette promesse avec une douce caresse. Elle se disait solide et énonça que notre enfant le sera aussi. Je souris. " Avec une mère bornée, comme toi, il y a des chances ! " proclamai-je, en me moquant, même si au fond de moi, j'espérais qu'il lui ressemble du tout au tout. " Il sera parfait, j'en suis sûr ! " soufflai-je, en embrassant le cou de ma chère et tendre. Apolline était apaisée, bien que notre quotidien ne serait plus le même désormais. Nous devions apprendre à vivre à trois. Mais un détail semblait encore chiffonner la demoiselle, celui de plaire à mes parents, bien qu'elle admettait le contraire, vu qu'elle n'avait dieu que pour le bébé et moi. Je souris. " Ah ma mère.. " soupirai-je, en serrant davantage la jeune femme contre moi. " Il va falloir leur annoncer la nouvelle.. mais ça peut attendre un peu.. un ou neuf mois peut-être ! " lançai-je, en plaisantant une nouvelle fois. Je n'avais pas envie de penser à mes parents. Non, je voulais juste profiter de cet instant avec ma petite amie et son petit bedon. Mais l'appartement, était encore un sujet à aborder. Apolline se contredisait en disant qu'elle se sentait chez elle, uniquement quand j'étais à ses côtés, que son malaise était probablement passager. Elle ne rêvait que d'une chose, avoir un toit sous lequel poursuivre sa vie, sans se soucier de demain. J'acquiesçai. " Des petits aménagements comme.. la chambre de notre haricot ? " dis-je, d'une voix douce, en caressant le ventre de la jeune femme. Cette question n'en était pas vraiment une. C'était sans doute ce à quoi la demoiselle faisait allusion. Mon sourire ne me quitter plus. " Je ferais en sorte que tu ne quitte plus jamais cette maison. " affirmai-je, en déposant des petits baisers, dans le cou et sur l'épaule de Apolline. Ces moment-là avec elle, s'étaient fait tellement rare ces derniers temps. Je l'avais négligé et maintenant, je ne voulais plus la lâcher. " Tu voudrais une fille ou un garçon ? " demandai-je, intrigué de savoir l'avis de la jeune femme sur le sexe du bébé.
(✰) message posté Jeu 28 Jan 2016 - 21:37 par Invité
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IAN & APOLLINE
A baby is something you carry inside you for nine months, in your arms for three years, and in your heart until the day you die. ✻✻✻ Apolline laissa bien entendu échapper un petit rire de souris alors que Ian faisait semblant de la qualifier de bornée. Ou alors le faisait-il de manière détournée, mais cela prêtait plutôt à sourire qu’à en être véritablement vexé. « Je pense qu’il sera buté comme moi et fonceur comme toi ! » s’exclama-t-elle. En effet, son compagnon peinait à réfléchir avant d’agir mais ce n’était pas réellement un défaut. Disons qu’il fallait revoir un brin leur système de communication mais ça se mettrait sûrement en place petit à petit. Là-dessus, la jolie brune n’était pas du tout inquiète, la preuve, l’orage n’avait pas duré et, après un matin des plus sombres, ils se retrouvaient désormais dans les bras l’un de l’autre à parler d’une manière très calme tout en se câlinant. Mieux, Apolline se surprit à frissonner tout en liant ses doigts à ceux de Ian, caressant actuellement son ventre encore tout plat. Elle sentit combien elle avait hâte de voir ce fameux bidon s’arrondir, de sentir le bébé bouger, de suivre de près son évolution sous l’œil protecteur de son compagnon. Un moment unique qu’elle n’aurait même pas imaginé vivre quelques heures plus tôt. Comme quoi, la vie reste pleine de surprises… « Je suis d’accord pour que ça attende ! Mais ta mère me détestera si on attend neuf mois. Elle dira que je suis une arriviste qui s’est fait engrosser pour obtenir de toi tout ce que je veux » soupira-t-elle avant d’éclater de rire. Elle dressait un portrait très noir non pas de la mère de Ian, mais de sa relation avec elle… nuance. « Je plaisante mamour ! Je respecte beaucoup ta mère. J’aimerais bien qu’elle m’apprécie… mais je vais faire en sorte qu’elle me voie sous mon meilleur jour avant d’être grand-mère ! » reprit-elle de manière on ne peut plus positive, avant de s’emparer à nouveau des lèvres du jeune homme. Une façon de lui dire que le sujet des parents serait un sujet dont il faudrait reparler, mais plus tard, bien plus tard. Pour l’heure, ils avaient bien d’autres préoccupations en tête, à commencer par le fait qu’Apolline ait encore du mal à considérer l’appartement autrement que comme celui de Ian et uniquement de Ian… « Ouiiiiii !! Je veux peindre moi-même la chambre ! Puis on montera le lit ensemble, on fera des achats de layettes, de peluches… ce seraient de beaux aménagements, tu ne crois pas ? Puis tu as une immense chambre d’ami laissée à l’abandon… tu ne crois pas qu’elle correspondrait ? » proposa-t-elle, le regard pétillant d’excitation. « Moi, j’adorerais une fille… une petite princesse. Mais un petit prince me comblerait tout autant ! Et toi mon ange ? Mais dis-moi Ian… tu vas un peu moins bosser hein ? Tu ne vas pas me laisser toute seule ? »
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(✰) message posté Ven 29 Jan 2016 - 21:26 par Invité
Apolline & Ian
“The first time ever I saw your face, I thought the sun rose in your eyes, And the moon and the stars , Were the gifts you gave, To the dark, and the endless skies, The first time ever I kissed your mouth, I felt the earth move in my hand, Like the trembling heart, Of a captive bird, That was there at my command, my love.”
Apolline se mit à glousser, à ma remarque sur son caractère borné. Elle acquiesça, en disant que le bébé tiendrait, également de mon côté fonceur. Je ris à mon tour, elle n'avait pas tort, c'était tout à fait moi. " Il sera parfait.. " répétais-je, en embrassant le cou de la jeune femme. Je me délectai de son odeur divine, tandis qu'elle me fondait dans les bras, en entremêlant ses doigts aux miens. Ses mains dégageaient, une délicieuse chaleur que j'adorais ressentir. J'aimais tout en elle, chaque geste qu'elle faisait ou chaque tintement de sa voix, me remplissaient de joie. Apolline était d'accord pour attendre quelques mois afin d'annoncer la nouvelle à mes parents, si cela ne prenait pas tout le temps de la grossesse. Je pouffai de rire aux annotations de la jeune femme, concernant les pensées négatives de ma mère, au sujet de la futur maman. Comme si cette grossesse avait été calculé afin d'obtenir de moi, toutes les faveurs. Je ris, même si au fond j'appréhendais d'apprendre l'heureux évènement à ma mère, Suzanne. " Ma mère n'a pas sa langue dans sa poche et n'hésite pas à dire des choses vexantes, sans vraiment réfléchir aux conséquences, cela ne te rappelle pas quelqu'un ? " demandai-je, amusé. Oui, l'ambition et mon incroyable sang froid, cette force, je la tenais de ma mère. Le reste était un beau mélange des deux. " Ma mère finira par t'apprécier. J'en suis certain et même si ça met du temps, je serais là pour lui tenir tête ! N'en t'en fais pas pour ça " lançai-je, en tentant de la rassurer comme je le pouvais. Ma mère respectait toujours mes décisions, même si elle n'était pas d'accord avec mes choix. Avec moi, elle n'avait pas son mot à dire, bien que je comprenais sa réaction de mère anxieuse. Mon frère ne lui menait pas la vie facile, tandis que son grand garçon avait été aux abonnés absents, loin des siens, durant des années. " Je ne pense pas que l'on pourra attendre des mois pour leur annoncer. Il en va de même pour ta famille, je pense que ta mère serait contente d'apprendre que sa fille chérie va voir un petit bébé. " dis-je, en chuchotant les derniers mots de ma phrases. Mon portable sonna mais je ne répondis pas, trop bien blottis contre ma chérie. Cette dernière m'embrassa tendrement, je fermai les yeux, profitant de cet instant magique, rien qu'à nous. Apolline languissait de peindre la chambre du nouvel arrivant et de acheter toute la panoplie bébé. Oui, c'était un véritable investissement autant physiquement, que financièrement mais cela ne semblait pas effrayer la futur maman. Je souris, l'observant s'agiter comme une gamine devant une multitudes de cadeaux à ouvrir. " Cette chambre est un peu grande pour accueillir un nourrisson mais elle fera une très belle salle de jeux, quand il sera plus grand alors pourquoi pas ! " acceptai-je, esquissant un large sourire. Si c'était ce qu'elle souhaitait, alors soit. Rester plus qu'à savoir, en quelle couleur peindre cette fameuse chambre. Rose ou bleu ? Garçon ou fille ? Apolline préférait avoir une fille mais ne renierait pas son petit prince malgré tout. Pour ma part, cela n'avait pas vraiment d'importance, je n'avais pas de préférence du moment qu'il serait en bonne santé et que je pourrais le bercer pour qu'il s'endorme. Je répondis quand même. " Une fille aussi. Comme ça, j'aurais deux princesses, rien qu'à moi ! " murmurai-je, en attirant la jeune femme tout contre moi. Apolline espérait que je parviendrais à laisser mon boulot de côté afin de la seconder. Je m'écartai un peu de la demoiselle afin de la contempler. " Je pensais même prendre des vacances ! Je pense que ça nous ferait du bien de partir rien que tous les deux mais je dois clôturer encore un ou deux dossiers important. Mais après, je promet de n'être rien qu'à toi.. rien qu'à vous .." lançai-je, en tapotant doucement le vendre de Apolline, avant de l'embrasser. Mon portable tinta de nouveau, m'annonçant que j'avais un message vocal. J'attrapai le mobile, relâchant quelques instants la jeune femme, afin d'écouter le message.
(✰) message posté Ven 29 Jan 2016 - 21:42 par Invité
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IAN & APOLLINE
A baby is something you carry inside you for nine months, in your arms for three years, and in your heart until the day you die. ✻✻✻ « Oui parfait… » répéta une Apolline dont la joie de vivre se lisait aussi bien sur son expression que dans le fond de ses yeux bleus. « Mais vrai que tu es le digne portrait de ta mère ! Ceci dit, je suis sûre que tu as beaucoup de ton père aussi… et j’ai tellement hâte de faire sa connaissance ! » nota-t-elle au sujet de la ressemblance frappante entre fils et mère. Logique en même temps, même si de son côté, la jeune écossaise ressemblait davantage à son père qu’à sa mère. Bien entendu, le fait d’annoncer ce bébé en route était indispensable vis-à-vis de leurs familles respectives, et cela n’entachait pas la joie de vivre de la jolie brune, bien au contraire… à un détail près. Sans savoir pourquoi, la jeune femme redoutait plus que tout la réaction de Kavanaugh mère, légèrement échaudée par leur première entrevue. Qui plus est, elles n’avaient pas eu le temps de vraiment faire connaissance que déjà, le couple devait annoncer qu’un enfant était à venir… mon dieu. Apolline en paniquait par avance, surtout lorsque Ian fit remarquer - à juste titre - qu’il ne serait pas possible d’attendre des mois avant de passer par la case annonce. « Tu as raison… attendre des mois, c’est impensable ! Mais tu sais ma mère est déjà au courant de ton existence, et je lui ai promis de te présenter bientôt. Je suis sûre qu’elle sera ravie pour le bébé, elle a hâte d’être grand-mère, elle me le répète sans arrêt. Non vraiment, de mon côté, rien à craindre ! Mais ta mère va me fusiller sur place, je ne sais pas, je le sens… faut dire que l’on a pas vraiment eu le temps de faire connaissance ! Ah, chéri heureusement que tu seras là pour m’aider… » reprit-elle en effleurant les lèvres de Ian des siennes pour le remercier par avance de toute l’aide qu’il lui apporterait vis-à-vis de la rencontre maternelle… et de l’annonce, bien évidemment. Mais quelque part, Apolline n’avait pas envie de se mettre tout de suite martel en tête, et changea bientôt de sujet pour parler de la future chambre du bébé, aménagement qui lui permettrait définitivement de se sentir chez elle, puisqu’elle aurait mis vraiment la main à la pâte côté installation. « Ouiii je sais elle est grande, mais tu n’as pas d’autre chambre à part la nôtre, non ? Puis effectivement, ça lui fera une grande salle de jeu ! Je suis sûre qu’on peut agencer ça de façon top… fais-moi confiance, j’ai été architecte dans une autre vie ! » plaisanta-t-elle de bon cœur, avant de littéralement applaudir à l’entente des propos suivants de son compagnon, où le mot ‘vacances’ ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde. « C’est vrai, tu seras tout à moi après ? Pour des vacances et tout ?? » demanda-t-elle dans un sourire gigantesque, non sans noter le nouveau tintement du téléphone de Ian. Peut-être était-ce important ? Ce dernier prit le temps d’écouter le message, sous le regard curieux d’Apolline, qui ne put retenir un : « c’est pas grave au moins ? »
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(✰) message posté Dim 31 Jan 2016 - 18:34 par Invité
Apolline & Ian
“The first time ever I saw your face, I thought the sun rose in your eyes, And the moon and the stars , Were the gifts you gave, To the dark, and the endless skies, The first time ever I kissed your mouth, I felt the earth move in my hand, Like the trembling heart, Of a captive bird, That was there at my command, my love.”
Oui, notre fils ou notre fille, l'enfant que Apolline mettra au monde, sera parfait. La jeune femme affirma que je ressemblait à ma mère pour ce qui était de mon caractère mais physiquement, je tenais beaucoup de mon père, qu'elle avait hâte de connaître. Je souris, mon père était une crème. Il était gentil et attachant. Mais surtout, il savait apaiser les mœurs de sa chère femme. Je ne m'inquiétais pas pour sa rencontre avec la femme de ma vie. " Tu le rencontreras bientôt. " affirmai-je à mon tour. De toute façon, nous ne pouvions pas attendre des décennies avant d'annoncer la nouvelle aux futurs grands parents. Ils avaient le droit de savoir après tout et Apolline était bien d'accord avec moi sur ce point. Néanmoins, Apolline m'annonça que sa mère était déjà au courant de mon existence dans la vie de sa fille et qu'elle sera ravie de la savoir enceinte. Je souris une nouvelle fois, rassurée, de plus la mère de la jolie brune était, apparemment bien différente de la mienne et sans doute, plus ouverte. Malgré tout, j'appréhendais cette prochaine rencontre. J'aimais faire bonne impression mais avais peur d'en faire toujours trop. Un gentleman trop gentleman, trop poli pour être honnête alors que je n'avais que de bonnes intentions. " J'ai hâte de faire sa connaissance aussi et de partager notre bonheur avec elle. " avouai-je, en dissimulant mes angoisses, contrairement à la demoiselle, qui elle, les exposaient. Je tentai de la rassurer comme je le pouvais, en promettant de la protéger contre les foudres de ma mère et j'étais certain que mon père se rangerait à nos côtés aussi. " Je serais toujours là pour toi ma puce ! " murmurai-je, en embrassant la joue rosée de Apolline. Puis la conversation se tourna vers la futur chambre du bébé, la chambre d'amie qui se situait à l'étage, non loin de la notre. La jeune femme nota qu'elle serait parfaite et qu'il n'y avait pas d'autre choix, mise à part cette pièce. " Si, il y a une autre chambre mais c'est celle de mon frère et j'aimerais éviter d'y toucher.. des fois qu'il débarque à l'improviste.. ce qui m'étonnerait fort.. mais j'aimerais la conserver telle quelle ! " dis-je, en faisant mine de réfléchir un instant. De toute façon, elle ne serait pas suffisamment spacieuse pour y faire une chambre d'enfant. Apolline s'improvisa architecte et me supplia de lui faire confiance. Je ris bruyamment " Oui, je te fais confiance, tu as carte blanche ! " acclamai-je, en riant de plus bel. La demoiselle se montra enchantée quand je lui annonçai que j'étais prêt à prendre un peu de repos, juste pour qu'on soit tous les deux. " Oui, tout à toi.. " répétai-je, en frôlant son bout du nez, avant d'ajouter. " Tu t'occupes de la chambre et moi, de nos vacances ok ?! " dis-je, comme si je lui proposais un marcher. Mon téléphone sonna une nouvelle fois pour m'annoncer la présence d'un message sur ma boîte vocale que je m'empressa d'écouter. Après quelques minutes, je posai mon mobile sur la table basse. Apolline n'espérait que ce n'était pas grave. Je fis une grimace en lui disant: " Grave non.. mais.. mes parents nous invite au restaurant, ce samedi.. " annonçai-je, en pinçant les lèvres, réveillant sans doute, la panique chez la jeune femme.
La semaine défila à vitesse grand V. J'avais achevé chaque dossier qui m'avait été présenter, tandis que Apolline prenait un peu de repos, sur ma demande. Mon père s'était rétablie et nous devions dîner avec eux dans quelques minutes à peine, dans l'un des restaurant les plus chic de Londres. Apolline et moi, nous étions mis sur notre trente et un et je sentais la jeune femme bien tendue. Je posai une main rassurante sur son genoux, alors que je nous menais au point de rendez-vous. " Tout va bien se passer, chérie.. détend-toi un peu.. " soufflai-je, en sachant à quelle point elle redoutait ce nouveau face à face avec Suzanne. J'espérais en silence, que ce soir, ma mère serait un peu plus clémente, avec la mère de mon bébé.
(✰) message posté Dim 31 Jan 2016 - 20:49 par Invité
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A baby is something you carry inside you for nine months, in your arms for three years, and in your heart until the day you die. ✻✻✻ « Il me tarde » admit-elle bientôt dans un grand sourire car oui, si le courant ne passait pas du tout avec la mère de Ian, sûrement en serait-il autrement en compagnie de son père. Apolline se permettait de l’espérer à dire vrai, tant elle était tendue à l’idée de revoir Suzanne Kavanaugh. N’importe qui le serait à bien moins, logique, puisqu’elle était et resterait sa belle-mère. De quoi l’angoisser si d’aventure Ian se mettait à l’écouter et à lui donner raison sur son comportement, sa manière de parler, ou pire encore, de son éducation. « Tu n’as rien à craindre de ma mère ! Je lui ai décrit un portrait très fidèle de toi… et puis rien que le fait que tu m’aies donné du boulot est un excellent point à ses yeux » le rassura-t-elle aussitôt, frottant doucement son nez contre celui de son compagnon, façon bisou eskimo. Elle sourit de façon on ne peut plus radieuse, surtout lorsqu’il lui dit qu’il serait toujours là. Il n’en fallait pas davantage pour la rassurer. « Moi aussi je serai toujours là pour toi… j’espère que tu le sais » reprit-elle d’une fois on ne peut plus douce, avant que la surprise ne marque subitement ses traits. « Je ne savais pas que ton frère avait carrément une chambre chez toi ? Je ne l’ai encore jamais vu… » La jolie brune se retint de demander s’il venait souvent ou pas, s’il avait les clefs, ou encore si elle devait se dispenser de marcher par exemple en nuisette dans tout l’appartement, au cas où il vienne à l’improviste… peut-être Ian lui en ferait-il part de lui-même. De toute manière, bientôt il lui donna carte blanche pour redécorer la chambre du bébé, tandis que de son côté, il comptait réserver leurs vacances. Une joie indescriptible étira bientôt les lèvres d’Apolline, jusqu’à ce qu’elle ne sache que les parents du jeune homme voulaient dîner avec eux samedi. « Samedi ? Ce samedi ? » La messe était dite.
Pour s’être mise sur son trente et un, la demoiselle s’y était mise. Elle avait mis plusieurs heures à vérifier que tout était au millimètre, jusqu’à serrer la main de Ian en vue de se donner du courage. Mais affronter sa belle-mère lui donnait des crises d’angoisse par avance. Cette dernière n’avait pas été tendre la dernière fois avec elle… « Je vais essayer, c’est promis » soupira-t-elle pour se détendre alors qu’ils rentraient dans le restaurant, tendue comme la corde d’un arc. Les deux parents étaient déjà présents et, si le père vint l’embrasser et la saluer avec chaleur, Suzanne ne daigna même pas serrer la main qu’Apolline venait de lui tendre. « Vous êtes en retard… sûrement le fait que ta petite amie se soit trop maquillée pour l’occasion ? » lâcha-t-elle sèchement en la dévisageant sans aucune politesse. Le ton était donné, alors que justement, la jeune femme avait opté pour un maquillage extrêmement léger. « Je devais faire honneur aux parents de Ian » répondit-elle sur un ton doux, accompagnant ce dernier d’un petit sourire. « On ne m’ôtera pas de l’idée que vous ne cadrez pas avec l’environnement auquel est habitué mon fils, voilà tout. »
“The first time ever I saw your face, I thought the sun rose in your eyes, And the moon and the stars , Were the gifts you gave, To the dark, and the endless skies, The first time ever I kissed your mouth, I felt the earth move in my hand, Like the trembling heart, Of a captive bird, That was there at my command, my love.”
La fameux diner avec mes parents, était arrivé à grand pas et Apolline était encore plus stressée qu'à l'ordinaire, étant donné l'annonce que nous devions faire tous les deux, à ma mère et mon père. Je tentai de l'apaiser comme je savais faire, avec des mots doux, rien d'autre que ma présence et une caresse. Nous étions un peu en retard, ce qui n'arrangerait pas les affaires avec ma mère. Bref, je comptais sur le soutien de mon père. Nous arrivâmes à destination, tandis que Apolline me promettait d'essayer de se détendre. Je sortis de la voiture en premier afin d'ouvrir la portière à ma cavalière, que je trouvais plus que ravissante et je ne manquais pas de lui faire remarquer. " Tu es magnifique, chérie ! " affirmai-je, en l'embrassant sur la joue, sans lui lâcher la main. Mes parents nous attendaient à l'entrée du restaurant. Mon père nous accueilli à bras ouvert, contrairement à ma mère qui n'avait noté que notre petite quart d'heure de retard. Elle fusilla Apolline du regard, en portant la faute sur son temps de préparation. Ma mère se montrait détestable, alors que la demoiselle tentait de répliquer avec tact. Je vins pour intervenir quand mon père prit les devants. " Ne commence pas, Suzanne.. " dit-il discrètement, en attrapant ma mère par la taille afin de l'entraîner avec lui, à l'intérieur du restaurant. Je levai les yeux aux ciel avant de faire un petit clin d'œil à ma compagne, j'étais fier de son attitude. Nous nous installâmes rapidement autour d'une magnifique table. Le serveur nous attribua à chacun un menu. Je jetai un coup d'œil à la carte, tout en suggérant quelques plats à ma chère et tendre, alors que mon père amorçait la conversation. " Alors Apolline, j'espère que votre nouveau boulot vous plait et que vous vous plaisez aux côtés de mon fils, il ne vous exploite pas j'espère ! " lança James avec humour. Je souris, laissant à Apolline l'opportunité de répondre. Je dirigeai mon regard vers ma mère, qui fronçait les sourcils derrières son menu. A croire que ce dîner, n'était pas son idée. " Ca va, maman ? " demandai-je, intrigué. Cette dernière leva la tête vers moi, avant d'afficher un sourire éphémère, tout en acquiesçant. Suzanne ne voulait sans doute pas contrarié son fils. Le serveur nous servit l'apéro. James enchaîna, en portant un toast, il leva son verre. " Merci d'être avec nous pour partager les repas les enfants ! Ta mère et moi, sommes heureux de te voir en si bonne compagnie, Ian ! " dit-il sincère, en parlant à la place de sa femme, adressant un sourire charmeur à Apolline. Je souris, en répondant. " Merci papa, d'ailleurs Apolline et moi, avions quelque chose à vous annoncer. " dis-je calmement, en serrant la main de la jeune femme dans la mienne, avant de me tourner vers elle. " Chérie, à toi l'honneur. " proférais-je, en espérant qu'elle ne perde pas tous ses moyens, en annonçant la grande nouvelle.