Un tout nouveau départ dans la peau d'un autre

James est étudiant en psychologie. Après de longues années dans les aires à visiter le monde entier, il avait envie de davantage de stabilité. Il a donc pris ses économies et décidé de retourner étudier en psychologie. Sa nature empathique va bien avec cette branche ainsi que sa bonne écoute. Pour l'instant, il adore les cours, mais ne sait pas si la vie va l'amener jusqu'à la fin de ses études. Pour ne pas se mettre de pression, il préfère prendre un cours à la fois et cela semble bien réussir. L'humour est pour lui quelque chose de fondamental. Autant déteste-t-il les clown, autant il adore rire et faire rire les gens. Il aimerait avoir le talent et la patience d'écrire des blagues et de les jouer en stand-up, mais tel n'est pas le cas. En fait, il n'a jamais essayé de le faire, mais rêve de le faire souvent. Peut-être s'y lancera-t-il un jour, qui sait? D'ici là, il se contente de lâcher le plus de blagues au plus de gens possible pour profiter de leurs quelques rires quand il en a la chance. Ses parents, infertiles, l'ont adoptés. Ce n'est pas un fait qui le dérange, vraiment, car dans son coeur il a toujours été le fils de ses parents et il n'a jamais ressenti de manque par rapport à cela. Quand il était plus jeune, il leur a déjà demandé tout ce qu'il avait à demander au sujet de ses origines, mais il s'était vite tanné. En fait, ses parents biologiques étaient morts dans un tremblement de terre. Ça lui avait amplement suffi. Du reste, ses yeux bridés lui ont valu quelques moqueries à l'école quand il était môme, mais il l'a vite surmonté. Il a la phobie des clown. Jamais il n'a fait confiance à un clown et jamais il ne le fera. Depuis toujours, ils lui ont inspiré un dégoût suffisamment grand pour qu'il change de trottoir quand il en croise un. Ils lui dressent le poil sur les bras et il est au courant que sa peur est purement irrationnelle, raison pour laquelle il la traduit par "phobie". James a longtemps joué du piano et rêve de recommencer. Il a réalisé qu'il aimait le piano seulement quand il a déménagé dans son premier appartement où il lui était impossible d'en avoir un. Il s'est acheté un clavier, mais rien ne le satisfera jamais comme la vraie chose. Il joue encore pour son plaisir de temps en temps avec son clavier, mais il demeurera insatiable tant qu'il n'aura pas fait le saut et qu'il n'aura pas été s'en racheter un. Il a rarement été en couple et n'a jamais habité avec personne d'autre que ses parents. À ses 19 ans, James est parti explorer le monde, se prenant un petit appartement dans un quartier plutôt miteux de Londres. Il a presque réussi à développer une relation stable entre deux allées et venues avec une belle chinoise de 10 ans son aînée, mais il a vite découvert que les femmes n'étaient pas son truc et le rendaient mal à l'aise. Depuis, il ne s'est plus vraiment lancé dans du sérieux. Matériellement parlant, il a son condo, une voiture, une sécurité, mais le désert plane sur sa vie amoureuse. Il n'aime pas la majeure partie des mets asiatiques qu'il a goûtés et surtout pas les sushis. Tout est dit. Il préfère les saveurs européennes et américaines.James a toujours fait un peu d'embonpoint, mais ça ne l'a jamais empêché de suivre les tendances. Il est né gras, a grandi gras, est probablement aujourd'hui au meilleur de sa forme, mais demeure enrobé. Ce n'est pas quelque chose qui le dérange. En revanche, il prend énormément soin de lui-même et dépense beaucoup sur ses vêtements. Il adore le vert. Oui, vraiment. Tout est dit. James ne sait pas cuisiner (ou du moins le fait très mal). ... mais il adore le faire. Il est toutefois suffisamment honnête pour en parler à toutes personnes voulant dîner chez lui. Ceux qui le connaissent s'invitent généralement dans sa cuisine quand il les invite chez lui.