"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici could you guess ? (zoxie ♡) 2979874845 could you guess ? (zoxie ♡) 1973890357
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() message posté Mar 4 Aoû 2015 - 23:02 par Invité

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« And I confessed to you riding shotgun underneath the purple skies. »
Putain non mais sérieusement. Qui m'appelle là ? J'entends la sonnerie de mon portable sur la table de nuit, alors que je dors encore à moitié. Je soulève mon portable. Papa. Oh non, pas maintenant. Je m'étais couchée tellement tard la veille. J'étais sortie dans un bar avec des collègues de travail, boire un verre, puis deux, puis trois. Et finalement on était rentré à cinq heures du matin. Il était déjà huit heures du soir, et je me réveillais tout juste après m'être assoupie dans l'après-midi. Bref, répondre à mon père. Ouais. Il fallait bien, on ne sait jamais, ça pouvait très bien être urgent si ça se trouve… Bref, je tendis le bras et attrapai mon téléphone. « Allô ? » J'espérais juste que cette conversation n'allait pas durer trop longtemps. « Bonjour ma chérie ! Ca va ? Tu as une drôle de voix... » Aller, super, les questions du daron. « Oui, oui, ça va, t'inquiète je viens juste de me réveiller, c'est tout. » « Tu... » Je le coupai net, sachant très bien qu'il allait me poser un million de questions sur la raison du pourquoi est-ce que je dors à cette heure-là. « Qu'est-ce qui a ? Quelque chose ne va pas ? » lui demandai-je alors aussitôt. « Oh non, non, tout va bien. » Attends. Il m'appelait pour me dire qu'il allait bien, non mais c'était une blague ? « Sérieusement papa ? Je veux bien que tu me passes des coups de fil comme ça, mais franchement… Je suis crevée là. » Un blanc. Bon, il y avait quelque chose, c'est sûr ! « Bon Papa, aller, raconte. » « Oui, bon… Déjà, peux-tu me promettre de ne pas t'énerver parce que après, tu vas me dire que je ne t'avais pas prévenu et… » Oh merde. « PAPA ! Aller ! » « Je revois Annie. » Boom. Ok, là pour le coup, je comprenais pourquoi est-ce qu'il m'avait mis en garde et tout ça. Annie. C'était une femme fabuleuse. Et je savais qu'elle pouvait faire le bonheur de mon père. Aucun doute là-dessus. Ce qui m'embêtait, c'était son fils. « Rosa ? » Oh et puis cette manie de m'appeler par mon autre prénom en plus. « Oui, oui… C'est… C'est bien. » Je n'en disais pas plus. Je n'avais rien à dire. « Chérie... » « Papa, je te rappelle d'accord, j'ai un truc à faire là. » Et je raccrochais.

Je reposai mon téléphone. Je m'assois sur le lit, les genoux repliés sur moi-même. Les larmes coulaient sur mon visage. J'étais très heureuse pour mon père et Annie. Mais je savais ce que cela voulait dire : Denis. Il était hors de question que je le vois, que je lui parle. Je ne savais pas, s'il était toujours proche de sa mère, je ne savais même pas s'il vivait toujours à Londres. Je savais qu'Annie était partie voyager pendant un an. Est-ce qu'il l'avait suivi, est-ce qu'il était resté loin de tout ça ? Je n'en avais aucune idée. Mais il était hors de question que je le vois. J’enfouissais ma tête entre mes genoux et mes bras. « PUTAIN ! » Je hurlai comme une dingue, et me levai d'un seul coup. Peut être même trop vite, parce que je voyais tout tourner autour de moi. Je quittai ma chambre pour me rendre dans la cuisine. Je m'appuyais contre le comptoir, les mains posées à plat sur ce dernier. J'essayais de me canaliser, mais ce n'était pas concluant. Je ne pus m'empêcher de me ruer sur un placard, de l'ouvrir, et de prendre un verre et de le fracasser contre le sol. Je mis quelques secondes avant de me rendre compte de ce que je venais de faire. Bordel. Je n'étais même plus moi-même. Je voyais ce que je venais de faire, et me laissai glisser contre l'un des éléments de la cuisine. J'explosai en sanglots. Non. Je ne voulais pas le revoir. Pas encore, ce n'était pas possible. Je n'avais jamais réussi à faire le deuil de ma virginité volée injustement, et il n'était même pas pensable que je côtoie l'homme qui était à l'origine de ce crime. Non.

J'entendis alors frapper à la porte. « J'arrive ! » Merde. Pas maintenant, ce n'était vraiment pas le moment là… Je me levais. « Merde ! » Je venais de poser la main sur les éclats de verres qui gisaient par terre. Je jetais un coup d’œil à ma main, et je saignais un peu. J'attrapais un torchon, essuyais les larmes sur mon visage pour essayer de faire bonne figure, puis l'enroulai sommairement autour de ma main, histoire d'arrêter au moins le saignement. Je ne savais pas qui était là, mais je n'avais envie de voir personne. Personne. Ca avait plutôt intérêt à être important. Je m'avançais vers la porte et l'ouvrai. « Ah c'est toi. » J'ouvrais et tournai aussitôt le dos à mon meilleur ami, faisant mine de retourner dans la cuisine, mais espérant seulement qu'il n'avait pas vu mon visage. Déjà, je n'aimais pas pleurer devant lui, mais ça allait être pire s'il allait venir à apprendre la vérité sur Denis. Je ne pouvais pas lui apprendre ça. Pas avec l'état dans lequel il est régulièrement en ce moment, et encore moins en sachant que ça faisait quand même quelques années que je lui cachais ça. Je ne l'invitai même pas à entrer, il pouvait le faire seul, il connaissait la maison. Je ne lui parlais même pas. S'il voulait faire la conversation, qu'il la fasse. Je balayais avec le pied, avec mon chausson, les morceaux de verre qui se trouvaient toujours par terre. Je les ramassais avec ma main déjà coupée, ça ne pourrait pas être pire de toute façon. J'ouvrais ensuite la poubelle pour mettre le tout dedans. J'en oubliais presque la présence de Zola. Je me tournai et attrapai un verre, constatant que le saignement de ma main diminuait doucement, mais était toujours bien présent. Je ne le cassais pas, ce verre, cette fois, je le posai sur le comptoir. J'ouvrai ensuite un autre placard pour attraper une bouteille de Vodka. J'ouvrais le congélateur pour prendre les glaçons. J'en mettais quelques uns dans mon verre, que j'arrosai ensuite de boisson. « Tu veux boire quelque chose ? » demandai-je à Zola. Non, je n'oubliais pas qu'il était là. Je voulais juste éviter de parler de ce qui se passait, là, maintenant. Je prenais mon verre. Cul sec. « Alors, qu'est-ce qui t'amène dis-moi ? » Éviter le sujet, éviter le sujet, éviter le sujet. Pourtant, ça finirait bien par venir sur le tapis. Mais le plus tard serait le mieux.

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() message posté Mer 5 Aoû 2015 - 12:28 par Invité
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tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.

Encore une soirée de plus. J'ai encore passé la soirée dans un bar, a me soûler la gueule encore un peu plus. Je ne sais faire que sa depuis bientôt cinq ans. Kenzo me manque, sa présence me hante et la seule façon d'oublier pour moi c'est de boire. Le lendemain, je me rappelle quasiment jamais de rien. Il paraît que lorsque tu ne te souviens pas de ta soirée, mais vraiment de rien du tout, c'est que tu frôle le coma éthylique. Ce qui veut dire que je pourrais y passer un jour ou l'autre. Il est rare que je me souvienne de mes soirées. J'ai souvent quelques petits souvenir, mais le reste du temps, rien du tout. J'ai déjà finis chez une fille dont je ne me souvenais même pas avoir fréquenter durant une soirée. Ou encore, atterrir sur un banc sans savoir comment ni par quel moyen. Il m'est arrivé de ses trucs ce serait trop long de tous les citer. Du coup, je suis rentrer assez tard encore une fois. Vers les huit heures du matin. Sachant que j'ai fais l'after chez un pote. Je pouvais encaisser encore des litres et des litres, mais au bout d'un moment il faut savoir dire stop. J'ai finis par rentrer chez moi ou plutôt à la coloc. En rentrant, il n'y avait personnes. Je pensais croiser Elsa, mais elle n'était pas là. En général, le matin, elle est là pour m'accueillir et me faire mon petit-déj’. Non, je déconne. Faudrait pas abuser. Elsa, c'est juste une bonne amie. Une très bonne amie d'ailleurs. Personne – dans la coloc – ne sait ce qui se trame entre nous. Dans la colocation, on a imposé des règles. Notamment celle de n'avoir aucune relation physique avec l'un ou l'autre. Une règle que nous ne respectons pas du tout. On aime le danger et personnellement, j'aime beaucoup trop la compagnie d'Elsa pour m'en priver à cause d'un règlement. Jusque là, on ne s'est jamais fait grillé. Pourvu que sa dure. C'est directement à la douche que je me suis dirigé. A cet heure là, il y a rien de mieux qu'une bonne douche. J'ai vraiment besoin de me décrasser. Je pue l'alcool, comme d'habitude. Une odeur dont je me suis habituer. Seulement, je suis quand même un minimum propre. Je n'aime pas rester des jours et des jours sans me laver. Bien que cela m'est déjà arrivé. Je me regarde dans le miroir. J'ai des poches sous les yeux aussi énorme que la poche d'un kangourou. Je ferai presque peur en faite. Je soupire, je me passe de l'eau bien fraîche sur le visage, encore une fois. J'en profite pour me brosser les dents avant d'enfiler un caleçon. Je ne suis pas vraiment fatigué, alors je vais simplement me poser devant un film, sur le canapé. Finalement, au bout d'une vingtaine de minute je me suis assoupi devant La famille pirate. N'est-ce pas mignon ? Lorsque je me suis réveillé, il devait être dix-huit heures passé. Du coup, une envie m'a prise. J'ai enfilé mes vêtements. Puis j'ai mis un peu de gel dans mes cheveux. Je me fais toujours beau pour cette fille. Ensuite, j'enfile une veste avant d'attraper mon téléphone que je mis aussitôt dans ma poche. C'est direction le quartier de Brixton que je me rend. Ma meilleure amie habite là-bas. J'ai envie de la voir, c'est toujours un plaisir d'être vers elle. Lexie est la deuxième partie de moi. Tout d'abord Kenzo et ensuite, Lexie. Ce  sont les deux femmes de ma vie. Je connais Lex depuis que je suis gamin. Elle compte beaucoup pour moi. En arrivant devant sa porte, j'entendais des bruits bizarre. Des bruits sourd. Je fronce les sourcils, je frappe simplement contre sa porte. Je patiente, elle me dit qu'elle arrive. Au bout de deux minutes, elle m'ouvre. Je n'ai même pas le temps de voir son visage qu'elle s'empresse de retourner dans la cuisine. Je sentais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Je m’inquiète aussitôt. Je referme la porte derrière moi. Je retire ma veste avant de la suivre. Je fronce a nouveau les sourcils en voyant tout ses bouts de verre sur le sol, ainsi que le sang qui coule le long de sa main. « Bordel, qu'est-ce que t'as fais Lex ?! » dis-je en la regardant faire. Elle jette les bouts de verres dans la poubelle. Elle se sert ensuite à boire. De la vodka. Elle me demande ce que je veux. « La même chose. » répondais-je simplement. Je ne comprend pas trop ce qui se passe et elle sait très bien que je ne changerai pas de sujet. Elle tente – tant bien que mal – de me poser des questions. Je la regarde boire son verre cul sec. « Faut pas me la faire à l'envers Lexie. Dis-moi ce qui y'a. » demandais-je clairement en la regardant droit dans les yeux. Là, elle ne peut pas faire marche arrière. Elle doit me répondre et vite, si elle ne veut pas que je devienne fou. « Tu sais que tu peux tout me dire. » dis-je à nouveau avant de m'approcher d'elle. Je décide de la prendre dans mes bras. Je vois bien qu'elle ne va pas bien. Elle a pleurer, ses yeux sont rouge.  

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() message posté Jeu 6 Aoû 2015 - 0:09 par Invité

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« And I confessed to you riding shotgun underneath the purple skies. »
Au vue de la soirée d'hier, j'étais heureuse, et je ne pouvais pas m'imaginer que mon père allait m'annoncer quelque chose de tel. Je veux dire, même si j'aimais Annie de tout mon cœur, il ne pouvait pas s'attendre à ce que je saute de joie à l'idée d'avoir à fréquenter cette famille, son fils de nouveau. Il comprendrait, c'est sûr. Mais ça allait être une situation compliquée. Je n'avais vraiment pas envie d'avoir à me rappeler tout ce qui s'était passé il y a maintenant presque dix ans… C'était loin, et pourtant, les souvenirs me brûlaient toujours autant… Je ne savais pas, j'avais peur que ça me reste à vie. Suite à cet événement je n'avais pas essayé de voir quelqu'un, d'en parler. Même avec mon père, je n'en avais pas tant que ça parler. J'aurais peut être dû essayer de voir un psy, peut être que ça m'aurait libéré en un sens. Mais si je me base sur des « si » de toute façon, ça ne m'aidera pas. J'étais en colère, j'étais triste. Mais par dessus tout, j'avais peur. Très peur. J'espérais que rien ne changerait. J'espérais pouvoir m'en tirer tranquillement, sans dommage collatéral. Mais je restais réaliste, et je savais que cette relation que mon père entamait de nouveau n'allait pas me laisser de marbre, malheureusement. Mais bref, ce qui m'inquiétait pour le moment, c'était Zola. D'habitude, j'étais ravie de le voir, et là aussi, mais j'aurais préféré le voir plus tard, pas tout de suite… Je savais très bien qu'il allait me demander ce qui n'allait pas. Il me connaissait par cœur. Il saurait, en voyant ma tête, que je n'allais pas bien, que quelque chose ne tournait pas rond. Mais j'allais essayer de le perdre. Je n'avais pas envie de lui parler de Denis, pas maintenant.

Je lui avais ouvert la porte. A mon habitude, je lui aurais sauté au cou, je lui aurais montré que j'étais ravis de le voir. Mais là, rien. Bien sûr que j'aurais voulu lui sauter dans les bras, et fondre en larmes contre lui… Mais je ne pouvais pas, car cela signifiait aussi que j'allais devoir tout lui dire, et ça, je n'étais pas prête à l'affronter. Pas lui. Non seulement, je savais que s'il venait à être au courant, il allait être énervé par ça, mais aussi parce que je ne le lui ai pas dit il y a de cela huit ans maintenant… Non, je ne pouvais pas avoir à faire face à un Zola en colère aujourd'hui. J'étais déjà assez énervée moi-même. Du coup, direction la cuisine. « Bordel, qu'est-ce que t'as fais Lex ?! » Évidemment, je pensais bien qu'il allait remarquer le verre par terre, c'est pour cette raison aussi que je m'étais empressée de ramasser les morceaux restant. Et le connaissant, il avait aussi probablement remarqué la coupure. Je ne voulais pas qu'il s'inquiète, mais je ne pouvais pas non plus lui dire que je venais juste de péter un câble et que si je pouvais, j'exploserais en sanglots. Non, ce n'était pas pensable. Je me retournai vers lui, lui faisant finalement face, mais sans tout de même le regarder dans les yeux, en baissant le regard. « Eh, c'est bon, c'est rien. Juste un verre qui est tombé et je me suis coupée en voulant le ramasser. » Et sur ces mots, je m'empressais de me retourner vers les placards et d'être dos à Zola. Il avait sans doute déjà vu, mes yeux rouges et gonflés, mais pas grave. Je me servais un verre de Vodka, et lui proposait de boire quelque chose, s'il voulait. « La même chose. » Je me retournais de nouveau pour attraper un verre et des glaçons dans le congélateur et lui servait la même chose, comme il me l'avait demandé. Je le lui tends, lui fais un signe pour plus ou moins traquer, et bois le mien, d'une traite, avant de me resservir aussitôt. Je n'étais pas du genre à boire beaucoup, comme ça, chez moi, mais là, j'en avais besoin. « Faut pas me la faire à l'envers Lexie. Dis-moi ce qui y'a. » Je reposais la bouteille. Je baissais les yeux. J'avais un peu honte, de lui cacher les choses, mais je n'avais pas vraiment le choix non plus. Je marmonnais plus ou moins. Je jouais avec mon verre du bout des doigts. Stressée, je l'étais. « Y a rien du tout. J'ai juste eu une longue soirée hier, je viens de me réveiller et je suis crevée, et je me suis un peu brouillée avec mon père, rien de plus. » En un sens, ce n'était pas faut, vu l'heure à laquelle j'étais rentrée et tout ça, mais bien sûr, ce n'était pas la réalité. Je n'avais pas envie de lui mentir, ça me rongeait de l'intérieur. Je tapais du pied, et je savais qu'il sentait bien qu'il y avait quelque chose. « Et puis merde, j'ai pas envie de parler de toute façon, donc même si je t'aime beaucoup, si tu es venu pour me faire la moral, tu sais où est la porte… » Je détestai lui parler comme ça, mais il savait que quand je ne voulais pas parler de quelque chose, j'avais mes raisons. J'espérais juste qu'il comprendrait.

Son regard me bloquait. Je n'arrivais pas à le regarder dans les yeux, je n'y arrivais pas.  « Tu sais que tu peux tout me dire. » Il s'avançait vers moi, et me prenait dans ses bras. J'avais l'impression de tout lâcher d'un seul coup. Je passais mes bras autour de sa taille et collait mon visage contre son torse. J'avais envie d'exploser en sanglots, j'avais envie de tout vider, d'un seul coup. Mais je prenais sur moi. Je serrai mon étreinte de plus en plus autour de lui en le serrant avec mes bras sans force. « Oui je sais… » disais-je simplement. Je profitai de cet instant, mais me forçais de l'écourter car je savais que rester là, dans ses bras, ne ferait que me faire craquer plus vite. Je posais mes mains sur son torse avant de me reculer et de croiser mes bras sur ma poitrine. J'espérais que mes yeux avaient dégonflés, et affrontais pour la première fois son regard en plongeant mes yeux dans les siens. « Fin bref, assez parler de moi, on s'en fout. Ça va toi ? Pour une fois, t'as pas l'air complètement mort ou trop crevé ! » J'essayais de sourire un peu. Je savais très bien qu'il n'y croirait pas. Je savais très bien qu'il allait me dire d'arrêter de changer de sujet. Je savais très bien qu'il allait continuer de me poser des questions. Mais j'essayais de faire dériver la conversation quand même. Malgré tout, je restais persuader qu'avant la fin de la soirée, j'allais craquer. Surtout à coup de cette délicieuse Vodka dont je reprenais une gorgée en retournant contre le comptoir. « Tu restes manger ? Enfin, ça va pas être un festin de roi, mais genre on commande des pizzas si tu veux. » J'espérais qu'il allait dire oui. Je n'avais pas envie de passer ma soirée seule, parce que si je passais la soirée seule, j'allais pleurer à me déshydrater, hors au moins, avec lui, ça allait aller. Je lui faisais mes yeux de chien battu parce que oui, je voulais vraiment vraiment qu'il reste avec moi ce soir.

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() message posté Ven 7 Aoû 2015 - 12:14 par Invité
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tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.
En me rendant chez ma meilleure amie, je ne pensais pas être venu au mauvais moment. Lexie paraît toujours heureuse. Genre quand elle me voit elle s'empresse de me sauter au cou, j'ai le droit à pleins de câlins, pleins de bisous et là … rien du tout. Quand il n'y a rien de ça je sais déjà qu'elle ne va pas bien. Elle a beau dissimuler sa colère et sa tristesse, je la connais par cœur. Sur le bout des doigts. Elle peut me cacher tout ce qu'elle veut, je saurais le deviner. En arrivant, je constatais les dégâts matériel. Je me demande bien ce qui lui ai passé par la tête. Elle me dit que c'est juste un verre qui est tombé et qu'elle s'est couper en voulant le ramasser. Arrête Lexie ! Faut pas me prendre pour un bœuf. Je me contente de la regarder, les bras croisés. « C'est quand que tu va arrêter de me prendre pour un con ? Lex, je vois bien que sa ne va pas. » dis-je simplement en m'approchant à nouveau d'elle. Je sais comment elle est et rien qu'en essayant de changer de sujet sa confirmer ce que je pensais. Je finis par m'asseoir sur une chaise du bar, saisissant ensuite mon verre de vodka fraîchement servi, j'engloutis une bonne gorgée. Bordel, j'avais oublié a quel point cette boisson me fais du bien. Par la suite, je lui fais comprendre que je ne suis pas dupe et que je comprend bien qu'elle me cache quelque chose. Elle me fait part de sa petite prise de tête avec son père. Je lève alors les yeux au plafond. Je comprend mieux sa mauvaise humeur et sa colère. Se faire réveiller c'est pas toujours bon. Je sais ce que s'est, je déteste me faire réveiller. Enfin, sauf si c'est pour une bonne raison ou une urgence. Je n'ai pas envie de l'embêter avec cette histoire, mais cela m'inquiète tout de même. J'aimerai qu'elle me parle, qu'elle me dise ce qui ne va pas. Certes, c'est toujours délicat de se disputer avec une personne que l'on aime, mais là, je trouve sa louche. Et puis, la façon dont elle me répond m’exaspère un peu. Il y a eu quelque chose c'est sur. Jamais elle ne me parle de cette façon d'habitude, jamais elle m'a parler comme ça.  « Je suis sur qu'il n'y a pas que ça Lexie. Tu t'es jamais mise dans cet état lorsque tu t'embrouillais avec ton père, tu me parles jamais comme ça. Il t'a annoncé une mauvaise nouvelle ? Il t'a dit quelque chose qui fallait pas ? Je sais pas, dis-moi. Tu sais très bien que j'ai horreur de te voir comme ça. » dis-je calmement avant de saisir sa main, pour l'approcher de moi. Je finis par me lever de ma chaise pour la serrer un peu plus dans mes bras. Je sens son étreinte contre moi, son visage contre mon torse. Je me contente de poser ma tête sur la sienne, les yeux fermés. Un moment agréable que je n'avais pas eu le droit en arrivant. Elle se retire au bout de quelque minutes. Elle sait que je suis là et que je saurais la comprendre. Ou pas. Tout dépend de la nouvelle. Elle change a nouveau de sujet. Je tire une grimace avant de retourner m'asseoir, je saisi mon verre pour le terminer à mon tour. En lui faisant les gros yeux pour qu'elle m'en resserve un autre. Quand elle est malheureuse, elle boit autant que moi. Et le fait qu'elle ingurgite deux verres de Vodka d'affiler me fait comprendre qu'elle l'est. Je ne suis pas débile. Elle le sait et elle sait comment je suis, comment je fonctionne. Elle me fait part de ma bonne mine. « Ouais, j'ai fais une sieste. J'ai réussi a dormir pour une fois. J'ai sûrement trop accumulé. Sa fait du bien. » avouais-je simplement en souriant. Je la regarde, ses yeux gonflés, rouge tomate. Elle essaie de me sourire, mais honnêtement je ne supporte pas qu'elle pleure, qu'elle soit mal. Sa me fait mal au cœur. Elle me propose de rester près d'elle ce soir, avec ses yeux de chien battu. Évidemment que je vais rester. « Pizza sa me va. Je vais pas te laisser comme ça, tu le sais bien. » répondais-je avant d'attraper mon verre et d'en boire une nouvelle gorgée. La soirée s'annonce tout même bien, j’appréhendais quand même. Quoi qu'il en soit je saurais ce qui l'a rend aussi vulnérable. Elle ne m'aura pas cette fois.  

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() message posté Lun 10 Aoû 2015 - 21:57 par Invité

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« And I confessed to you riding shotgun underneath the purple skies. »
Je ne savais même plus quoi lui dire… J'avais tellement envie de fondre en larmes dans ses bras, de tout lui raconter, à lui. Rien qu'à lui. Il serait le seul à qui je pourrais vraiment en parler, finalement. C'est mon Zola. Le seul qui me comprenne, qui me connaisse par cœur. Personne d'autre que lui ne saurait capable de me comprendre et de me calmer. Et je savais très bien que de me voir comme ça, ça allait l'énerver. Mes yeux lui criaient de bien vouloir me faire confiance, mais j'avais tant de mal à le regarder dans les yeux qu'évidemment, il ne pouvait pas le savoir. « C'est quand que tu vas arrêter de me prendre pour un con ? Lex, je vois bien que ça ne va pas. »  Je lui servais un verre, ignorant sa question. La vodka allait peut être m'aider, je n'en sais rien. Tous les moyens étaient bon, je pourrais boire autant que je veux. Je voulais juste passer cet instant de questions, rien d'autre. Je voulais rester avec Zola, rester avec mon meilleur ami et passer un bon moment. Et s'il fallait que je lui mente pour que ça fonctionne, je lui mentirai. « Zola je… Je te prends pas pour un con, arrête, tu le sais très bien que je ne ferai pas ça. » Mes yeux lui criaient de me croire. Je m'en voulais, je voulais pleurer toutes les larmes de mon corps, mais il n' avait pas moyen. J'avais envie de boire et de penser à autre chose, le genre de chose que Zola sait faire, mais bon… Là, il a l'air trop préoccupé apparemment. « Je suis sûr qu'il n'y a pas que ça Lexie. Tu t'es jamais mise dans cet état lorsque tu t'embrouillais avec ton père, tu me parles jamais comme ça. Il t'a annoncé une mauvaise nouvelle ? Il t'a dit quelque chose qui fallait pas ? Je sais pas, dis-moi. Tu sais très bien que j'ai horreur de te voir comme ça. » Il prit ma main, et me prit ensuite dans ses bras.

Je savourais ce moment autant que je le pouvais. J'aimais tellement ses moments… Je ne pouvais décrire ce que je ressentais, mais j'étais juste trop bien. Les câlins de Zola… Ça devrait être le nom d'une thérapie. Enfin, une thérapie, juste pour moi, bien sûr. Hors de question que qui que ce soit d'autres en profitent. Non. Bref, fin du câlin, même si j'aurais préféré qu'il dure plus longtemps… Je prenais sa main dans la mienne, et osais finalement le regarder. « Ouais, il m'a dit un truc qui m'a pas plus, mais j'ai pas envie d'en parler… Tu sais bien que les histoires avec mon père ne sont jamais vraiment… Faciles. Mais ça va aller, ne t'inquiète pas. On en parlera plus tard, éventuellement. » Je déposais un baiser sur sa joue, affectueusement. J'osais finalement affronter son regard. Il était beau, mon Zola, le plus beau même. Il avait meilleure mine que d'habitude, et ça me rassurait. Parce que son comportement de d'habitude me faisait peur. Mais là, il semblait aller mieux. Je me resserre et fais de même avec le verre de Zola. « Ouais, j'ai fait une sieste. J'ai réussi à dormir pour une fois. J'ai sûrement trop accumulé. Ça fait du bien. »  Je souriais. J'étais heureuse de le voir comme ça, même si c'était probablement exceptionnel de le voir en forme… Je comptais bien en profiter. « La sieste te va bien alors, ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vu avec cette jolie bouille ! » Je buvais une nouvelle gorgée de Vodka. Oui, oui, il faudrait que je me calme, mais là, je voulais profiter. Et Zola buvait avec moi, alors il ne pourrait rien m'arriver.

Je n'avais pas envie de passer la soirée seule, pas ce soir. Je voulais qu'il reste avec moi. Si ça ne comptait que sur moi, je préférerai qu'il reste là, toujours. Je sais qu'Artie ne serait pas d'accord, mais pour le moment, il dormait dans son panier. Et je savais que les pizzas, ça allait l'attirer à rester avec moi, même si je n'avais probablement pas besoin de ça. « Pizza ça me va. Je vais pas te laisser comme ça, tu le sais bien. » Je levais les yeux au ciel. J'essayais de me trouver rassurante, et j'espère qu'il n'allait pas être de nouveau alerter. Je ne voulais pas, je ne voulais plus qu'il s'inquiète. Je voulais qu'on passe une bonne soirée. « Arrête de dramatiser… C'est bon, je ne vais pas non plus sauter par la fenêtre ! » lui disais-je avec un sourire, cette fois-ci plus franc que le précédent. Je finissais mon verre de vodka d'une traite. Je savais que de boire autant et aussi vite aller avoir un effet néfaste sur moi, mais tant pis. J'avais probablement touché le fond, là, de toute façon, donc peu importe. « Bref, pizza donc. Une préférence ? » dis-je en sortant le menu de la pizzeria juste en bas de chez moi, comme ça on n'aurait pas à attendre trop longtemps. Mais en attendant même pas deux secondes, je changeais d'avis. « Mmm… Non en fait, désolée pour tes préférences, mais j'ai envie d'une pizza au fromage. C'est ça et c'est tout. » Ni une ni deux, j'attrapais mon téléphone et composai le numéro de la pizzeria. « Bonjour, j'aurais voulu une pizza 4 fromages pur deux personnes s'il vous plaît. Mademoiselle Whasamp, à Brixton. Parfait, merci beaucoup ! » Zola restait me regarder, sans rien dire. Et moi je me dirigeais de nouveau vers le frigo. Une pulsion. J'attrapais une bouteille de vin blanc qui traînait là, et un verre à pied dans le placard. Je me servais et buvais, du moins me délectai de ce breuvage. « Mon dieu… Ca fait une paille que je n'ai pas bu de vin blanc, ça fait un bien fou… » C'était bien vrai, c'était une boisson qui me faisait beaucoup de bien, et beaucoup de mal à la fois, car je savais qu'avec un simple verre, j'allais me réveiller avec une sacrée migraine demain matin, alors que je travaillais, mais peu importe. « J'ai tellement faim… » dis-je avec un sourire. J'avais l'impression d'oublier mes problèmes à cet instant précis. J'avais l'impression que malgré cette nouvelle que mon père m'avait annoncé plus tôt, j'allais finalement réussir à oublier un peu et à profiter de mon meilleur ami. Accoudée au comptoir, je buvais une nouvelle gorgée, avant de plonger mes yeux, maintenant dégonflés, dans les siens. « Zola… Je sais que ça se fait pas trop de te demander ça, mais ça va mieux toi au fait ? Parce que c'est pas tout ça de parler de mes problèmes de merde, mais bon… » Je redevenais sérieuse, mais je m'inquiétais véritablement pour lui, sans doute plus que lui ne s'inquiétait pour moi. J'avais tellement peur, à force de savoir ce qu'il prenait et faisait en soirée. Je préférerai être toujours avec lui, mais c'était bien trop compliqué. Je voulais qu'il aille bien, c'est tout. Je voulais retrouver un jour le Zola que j'avais connu à 10 ans, celui qui me faisait rire tout le temps, et même si celui que j'avais là, devant moi, n'en était pas si loin, ce n'était pas encore ça...

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() message posté Mar 11 Aoû 2015 - 18:32 par Invité
could you guess ?

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.
Je connais Lexie depuis tellement de temps, que j'ai finis par la cerné. Je la connais par cœur et là, je vois bien qu'elle me ment. Il y a vraiment quelque chose qui ne va pas. Le fait qu'elle ne veut rien me dire m'embête beaucoup. J'ai l'impression qu'elle n'a pas confiance en moi. Ou alors – comme elle le dit si bien – elle a juste pas envie d'en parler. Ce que je peux concevoir, mais tout de même. Lexie et moi on s'est toujours tout dis. Jamais on s'est menti l'un envers l'autre. On se cache peut-être des choses, mais rien d'autre. Je ne comprend pas trop pourquoi elle est comme ça. Et honnêtement, j'ai peur. J'aime Lexie. C'est ma meilleure amie. Je ferai vraiment n'importe quoi pour ses beaux yeux et je pense même que je pourrais y laisser ma vie s'il le fallait. C'est comme ça. Je finis par la regarder, elle me dit qu'elle ne me prend pas pour un con et qu'elle n'en ai pas capable d'ailleurs. Je me contente d’acquiescer un simple sourire. Je déteste lorsqu'on me ment et qu'on me cache quelque chose. Elle me connaît, elle sait que je suis têtu et borné. Je veux savoir ce qui se passe et je le saurai c'est tout. Elle m'explique que les embrouilles avec son père ne sont jamais simple, par ailleurs elle m'expliquerait plus tard éventuellement. Je me contente de la regarder, replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Tout en finissant par lui passer un bras derrière son épaule et de l'embrasser sur le front. Comme un frère à sa petite sœur. Ce baiser signifie la protection. Une façon de lui faire comprendre que je ne suis pas là pour l'emmerder, bien au contraire. « Bien. Comme tu veux. Je vais pas t'emmerder avec ça alors. » dis-je simplement avant de terminer mon deuxième verre de vodka qu'elle m'a soigneusement servi. Bien frais, avec des glaçons. Parfait. Je la regarde ensuite. Elle me dit que j'ai meilleur mine et je lui explique que sa vient certainement de ma petite sieste de cette après-midi. Ça faisait un long moment que je n'avais pas vraiment fermer l’œil de la nuit. Et puis, l'alcool me fais des poches énorme sous les yeux. Faut dire que ça ne m'arrange pas le visage quoi. Je lui souri. Effectivement, j'ai retrouvé ma jolie petite bouille. Je ne trouve rien a redire. Je me contente de lui sourire encore une fois, avant d'aller me jeter sur son canapé. Elle me fait comprendre qu'elle n'est pas au point de se jeter par la fenêtre. J'eu un petit rire furtif. Je lui souri a nouveau. « Je suis rassuré alors. » me contentais-je de dire. Tout en la regardant saisir le téléphone après m'avoir fait comprendre que la pizza sera une 4 fromage. Honnêtement, elle ne pouvait pas faire meilleur choix. Avant même que j’eus le temps de dire quoi que ce soit, elle venait de raccrocher. « Et mon complément de mozzarella mademoiselle Whasamp ? » grondais-je en fronçant légèrement les sourcils. Je la regarde le sourire aux lèvres, avant de lui faire signe de venir me rejoindre. Avant ça, elle se sert un verre de vin blanc. Je la regarde engloutir une bonne gorgée et elle ne perd pas de temps pour exprimer son contentement. Personnellement, le blanc ce n'est pas trop mon truc. J'évite ce genre de boisson. Le lendemain, j'ai l'impression qu'on me tord les boyaux avec cette boisson. Ensuite, ce que je redoute le plus arrive. Lexie me demande de mes nouvelles – en quelques sorte – qu'est-ce que je pourrai bien lui dire ? Je baisse les yeux, pas trop serein. « J'ai revu Kenzo ... » soufflais-je. Je sais que ce sujet l'irrite beaucoup, mais si elle veut de mes nouvelles cela concerne donc ma relation avec Kenzo, aussi. « Elle travaillait. La soirée était plutôt mouvementée. On a finit par prendre un café dans un bar du coin et ... » je déglutis. J'ai du mal a terminer ma phrase. « Elle m'a dit qu'on aurait du avoir un petit gars. » terminais-je par dire. La langue crisper. Rien que de repenser a cette discussion, a la manière dont elle me la annoncé. Ses larmes, ses cris …. ça me donne des frissons. Je sentais mes larmes monter. Je n'ai aucune envie de pleurer. Pas là, pas devant Lexie. Bordel, j'aurais du avoir un petit bonhomme de quatre ans maintenant … Mon fils.

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