"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I guess that's not my 'thing' - Eden  2979874845 I guess that's not my 'thing' - Eden  1973890357
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I guess that's not my 'thing' - Eden

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() message posté Lun 18 Aoû 2014 - 23:33 par Invité
« Eh ! Wes mon grand, je crois que tu peux lever le nez de ton dossier et aller manger un bout, ça fait 3 heures que t’as pas décollé tes fesses de ton fauteuil ! » La remarque venait de Peter, un de ses collègues. Et Wesley venait justement de réaliser à quel point Peter disait vrai. Au moment où son collègue quittait son bureau, Wesley sentit sa nuque raide, une douleur dans le bas du dos et c’était à peine s’il sentait son fessier. Wesley regarda sa montre : 13h. Comme pour rappeler son existence, son estomac laissa échapper un gargouillement sonore. Wesley décida alors d’aller le contenter. Il se leva, pris son sac à bandoulière qui trainait près de bureau et sortit.

Il faisait beau et le soleil caressait les peaux nues des londoniens qui avaient laissé leur veste de côté. Wesley fit de même et retroussa les manches de sa chemise sur ses avant-bras. Il se dit qu’avec un temps, il aurait tout intérêt à déjeuner dans un parc. Il quitta La City pour aller à St James Park. Il y trouva un stand de sandwich à emporter et en commanda un, ainsi qu’un café et un biscuit et s’installa dans l’herbe. Il avala son sandwich rapidement mais savoura son biscuit. Il sentait les rayons du soleil qui réchauffaient la peau de son visage et s’y abandonna quelques minutes en fermant les yeux. Il pouvait même distinguer au loin le son d’une guitare. Sûrement un groupe de jeunes qui venaient pique-niquer dans le parc en musique. Puis il rouvrit les yeux et entreprit d’observer autour de lui. Bon nombre de londoniens venaient profiter du beau temps pour déjeuner dehors. Et on pouvait voir des gens de tous milieux. Des hommes d’affaires en costume qui avaient fait tomber la veste le temps d’un repas – un peu comme Wesley d’ailleurs – mais aussi des touristes qui semblaient s’étonner de trouver un rayon de soleil dans la capitale anglaise et ne savaient trop s’il fallait rester méfiant ou non.

Puis le regard du jeune avocat tomba sur une jeune femme, assise en tailleur dans l’herbe, non loin de lui. Elle était métisse, avait sur la tête une tignasse noire bouclée et tenait un grand carnet à dessin et un crayon. De par sa proximité, Wesley pouvait voir que la jeune femme dessinait un couple et leur bébé qui déjeunaient sous un arbre. Il leva alors les yeux vers les modèles et fut subjugué par la ressemblance du dessin. Elle était vraiment douée. Il se demandait si lui aussi serait doué pour le dessin. Il lui semblait qu’il n’avait jamais vraiment retouché un crayon depuis la maternelle. Alors il ouvrit son sac et en sorti  le calepin qu’il utilisait généralement lors des réunions. D’ordinaire il prenait des notes sur sa tablette mais Wesley pouvait se montrer tête en l’air et son calepin lui sauvait la mise lorsqu’il oubliait son bijou de technologie chez lui. Il entreprit de dessiner lui-même la jeune femme. Il s’aperçut rapidement que le dessin n’était pas un de ses talents cachés et l’esquisse qu’il était en train de dessiner lui arracha un sourire. Lorsqu’il eut fini, il prit son calepin à bout de bras et compara son résultat au modèle. C’était… pitoyable ! Mais il avait trouvé l’exercice amusant. Aussi décida-t-il d’aller montrer son chef d’œuvre à la jeune femme. Il se leva et se dirigea vers elle, il arriva dans son dos. Il la salua mais la jeune femme sembla ne pas l’entendre. Peut-être était-elle tellement concentrée qu’elle faisait abstraction du monde extérieur ? Wesley s’accroupi alors à côté d’elle et lui présenta son dessins. « Je crois que je suis loin d’être aussi doué que vous ! » lui dit-il avec un sourire.
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() message posté Mer 20 Aoû 2014 - 13:52 par Invité
Comme tous les midis, le rituel était le même. Eden fermait sa petite boutique et se dirigeait là où le vent la mènerait. La jeune femme n'aimait pas toujours se trouver au même endroit, les gens étaient souvent les mêmes, elle ne voulait pas dessiner la même chose. Elle savait donc que le point fort de l'inspiration se trouvait par le biais du hasard. Aujourd'hui, elle irait au Parc St James. Cela faisait quelques semaines qu'elle n'y avait pas mis les pieds.

Lorsqu'elle arriva sur place, il y avait de tout : des gens qui prenaient un déjeuner sur le pouce, habillés en costume ou tailleurs. La jeune fille n'avait jamais trop compris ce genre de vêtements, elle ne trouvait pas cela si plaisant et agréable à porter - mais ce n'était pas leur but ... Il y a avait aussi des jeunes en skate, en train de travailler leurs performances. A force d'observer, elle trouva son bonheur. Un couple s'était installé sous un arbre et déjeunait avec un bébé à leur côté. Leur bonheur était tellement beau à voir, qu'on aurait dit qu'ils étaient seuls au monde. Eden adorait cette visions, il fallait qu'elle l'immortalise.

Elle s'installa à son tour sur l'herbe, se positionna en tailleur et regarda attentivement le couple. Elle commença son dessin et ne s'arrêta plus. C'était comme si rien d'autre n'existait. Rien d'autre que son dessin et ses modèles.

Le dessin prenait une bonne forme, elle avait réussi à rendre les émotions sur le papier, et regardait son oeuvre satisfaite. Le plus gros était fait, il ne manquait plus que les détails, qu'elle pouvait peaufiner à sa guise, même si le couple décidait de partir.

Son attention fut troublée par une personne à ses côtés. N'ayant pas fait attention à ce jeune homme tout de suite, elle n'avait pas compris ce qu'il voulait, n'ayant réussi à lire sur ses lèvres qu'à la fin de sa phrase « que vous ». Il lui souriait et lui montra un calepin, sur lequel était dessiné ... Elle pencha la tête pour l'étudier de plus près. Apparemment, c'était une personne, avec beaucoup de cheveux. Elle mis un instant avant de comprendre que cet inconnu l'avait dessiné elle. Il la regardait en souriant, et elle ne put s'empêcher de pouffer de rire. Ce dessin ferait presque office de caricature, s'il ne ressemblait pas à un dessin fait par un enfant bien sûr ! Elle lui rendit son sourire et s'exprima, avec son accent si particulier, cet accent qu'ont tous les sourds en parlant : « J'es-père-que-vous-ga-gnez-votre-vie-au-tre-ment ! » dit-elle en riant de nouveau. Tout en parlant, elle avait fait les gestes en langage des signes, un réflexe. Eden communiquait toujours par les deux biais, il arrivait parfois que certains entendants signent également.
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() message posté Dim 31 Aoû 2014 - 13:00 par Invité
L’hilarité de la jeune femme accentua le sourire de Wesley. Il était soulagé qu’elle ne l’envoie pas ballader. Il était vrai que certaines personnes refusaient catégoriquement d’être dérangées durant leur pause déjeuner ou leur sortie au parc. Mais cette jeune femme lui sourit chaleureusement.

« J'es-père-que-vous-ga-gnez-votre-vie-au-tre-ment ! »

Wesley éclata d’un rire chaud. En même temps qu’elle parlait, la jeune femme signait. Wesley comprit alors son handicap mais il n’en tint pas rigueur. Malgré une façon de s’exprimer particulière, la jeune femme se faisait parfaitement comprendre. Il s’assit en tailleur à côté d’elle et dit :

« Seigneur ! Heureusement que oui ! Sinon je crois que je serais à la rue ! »

Il avait pris soin de la regarder en face et d’articuler correctement en parlant lentement, afin d’aider au maximum la jeune femme à lire sur ses lèvres. L’exercice ne demanda aucun effort à Wesley. Le jeune homme était d’un naturel calme et posé, et ces traits de caractère se reflétaient dans sa diction.
Il leva son calepin à hauteur du visage de la jeune femme pour comparer son œuvre au modèle. Le résultat n’était guère impressionnant. Un enfant de 5 ans aurait peut-être même fait mieux ! Il pouffa de rire.

« Il faut croire que ce n’est pas mon truc le dessin ! Je suis pitoyable ! » se moqua-t-il.

Il tourna une page de son carnet dessina une fleur. Une esquisse médiocre, presque bâclée. Juste un rond avec quelques pétales autour, tous de tailles différentes. Il grisa vaguement quelques pétales, ajouta une tige et une feuille. Puis il présenta sa nouvelle œuvre.

« C’est à peu près ce que je sais faire de mieux ! » dit-il avec un sourire désolé

En observant la jeune femme de plus près, il se dit que cette inconnue du parc lui inspirait plein de mystère et qu’il aimerait déjà commencer par connaitre son nom. Aussi, il signa sa fleur de son nom et lui montra, invitant la jeune femme à se présenter également.
Il montra le carnet de la jeune femme. Il était certain que son carnet à elle était plein de dessins et d’esquisses magnifiques. Il se demanda alors si ce n’était pour elle qu’un loisir ou alors une véritable passion. En avait-elle fait son métier ?

« Vous pourriez m’apprendre ? »
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() message posté Dim 31 Aoû 2014 - 16:37 par Invité
« Seigneur ! Heureusement que oui ! Sinon je crois que je serais à la rue ! » Eden n'avait aucun mal à lire sur les lèvres du jeune homme, chose qui était très appréciable. Il était rare qu'elle rencontre quelqu'un qui fasse l'effort de bien articuler de façon aussi naturelle que celui qui lui faisait face actuellement. La jeune femme hocha doucement de la tête, un sourire au coin des lèvres. « Ou-alors-lan-cez-une-sorte-de-nou-veau-style-abstrait. Ca-peut-mar-cher. » Elle leva son pouce en l'air et lui fit un clin d'oeil avant de rire à nouveau. Voilà bien longtemps qu'un inconnu prenait le temps de discuter. Eden avait souvent l'impression que les gens ne prenaient plus le temps de rien, sans arrêt pressés par le temps qui passe, sans jamais plus prendre le temps de prendre le temps. Plus personne n'osait se regarder, encore moins se parler. Alors les rares fois où quelqu'un s'approchait pour regarder son travail et oser lancer la conversation, c'était un petit bonus dans sa journée qu'elle ne négligeait jamais, bien au contraire.

Le jeune homme releva son calepin pour comparer la réalité et sa réalité, ce qui fit sourire notre sourde. « Il faut croire que ce n’est pas mon truc le dessin ! Je suis pitoyable ! » Eden secoua la tête « Ne-so-yez-pas-si-dur-envers-vous. Les-che-veux-sont-ré-ussis! »

L'inconnu ne semblait pas se décourager pour autant et se remis à l'oeuvre. Eden l'observa du coin de l’œil, ajoutant de-ci, de-là des détails sur son propre dessin. Au bout de quelques minutes, le jeune homme lui tendit de nouveau son calepin sur lequel était dessiné une fleur. Il avait précisé à la jeune fille que c'était ce qu'il faisait de mieux. La fleur avait encore l'air un peu enfantine, mais elle était davantage travaillée, cela se voyait qu'il avait pris l'habitude de la dessiner - peut-être quelques années auparavant ? « Tout-n'est-peut-être-pas-perdu-pour-vous-fi-na-le-ment » dit-elle dans un sourire.

Il reprit un instant son dessin puis lui montra de nouveau. Sous sa fleur, il avait écrit son nom, Wesley. « En-chant-tée-Wes-ley, moi-c'est-E-den ». Elle signa son prénom, propre aux sourds. En effet, chaque sourd à un surnom, comme pour les indiens. Eden se signe donc en faisant le "E" puis des frisettes, ce qui veut donc dire "Eden, la frisée" - plutôt logique à en juger par sa crinière.

Wesley désigna le calepin de la jeune fille, intrigué par les dessins qu'il comportait, aussi Eden le lui tendit gentiment. Il était déjà à moitié entamé, de paysage, de couchés de soleil, de visages, de mains entrelacées, d'animaux, de ponts, de cours d'eau ... Tout ce qui lui passait sous les yeux et qui la marquait se trouvait dans ce calepin. Il lui demanda si elle pouvait lui apprendre à dessiner. Elle lui sourit « Bien-sûr-si-vous-vou-lez. » Ce jeune inconnu, qui l'était un peu moins maintenant qu'ils s'étaient tous les deux présentés, intriguait un peu Eden. Ainsi, après avoir laissé passer quelques minutes, elle rouvrit la bouche « Que-faites-vous-dans-la-vie? »
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() message posté Dim 7 Sep 2014 - 18:35 par Invité
Cette jeune femme s’appelait donc Eden. Un prénom bien original et très prometteur. Wesley ne savait pas trop pourquoi, mais il trouvait que son prénom lui allait particulièrement bien. Elle signa son nom sur son calepin en dessinant quelques boucles au-dessus du E. Wesley devina que cela se rapportait à la crinière bouclée d’Eden. Il trouvait sa signature amusante.
Le jeune avocat se dit qu’il avait eu totalement raison de sortir pour sa pause déjeuner. Cela lui avait permis de faire une rencontre inhabituelle, ce qui l’enchantait. Dans la société d’aujourd’hui, les gens dans la rue ne prenaient plus le temps de regarder autour d’eux, d’observer les gens, et de discuter. Wesley trouvait cela dommage. Tout le monde se méfiait de tout le monde, et les femmes se méfiaient encore plus – ce qui semblait logique quand on regardait les statistiques de la police concernant les agressions. En abordant Eden, Wesley avait eu peur de se faire renvoyer dans ses vingt-deux par la jeune femme. Elle aurait pu se sentir agressée, violée dans sa bulle personnelle. Mais au contraire, elle l’avait accueilli avec chaleur et désormais, elle lui montrait volontiers son carnet de dessins. Et c’est ainsi que deux personnes qui n’étaient a priori pas destinées à se rencontrer parvenaient à échanger le temps d’une pause déjeuner. Elle était même prête à lui apprendre à dessiner. L’enrichissement que Wesley pouvait tirer de cette rencontre était impressionnant.
Puis Eden lui demanda, avec sa façon toute particulière de parler, ce qu’il faisait dans la vie.

« Je suis avocat depuis 2 ans. » Lui répondit-il. « Je suis plus doué pour défendre les gens et éplucher le code pénal que pour le dessin ! » ironisa-t-il.

Il lui avait répondu tout en épluchant son carnet à dessins. Il était impressionné par le talent d’Eden. Elle parvenait dans ses coups de crayons à transmettre des émotions, des ressentis. Wesley pouvait deviner l’état d’esprit dans lequel était la jeune femme lorsqu’elle avait dessiné, si elle était transie par l’émotion, pressée d’achever son dessin, ou si au contraire elle avait pris son temps, voulant retranscrire au plus près ses idées et la réalité.

Il admirait beaucoup les gens qui vivaient – ou qui essayaient de vivre de leur passion. Pour eux leur choix de vie semblait évident, et ils avaient la force de caractère pour affronter tous les obstacles. Tant qu’ils pouvaient faire ce qu’ils aimaient.

Wesley n’avait pas de talent particulier. Il cuisinait de temps en temps et y mettait tout son cœur, mais il n’avait pour autant rien d’un grand chef. Il se contentait de copier des recettes de restaurants étoilés pour les reproduire. Cependant, il aimait son travail et s’y attelait avec tout le sérieux d’un artiste peintre devant sa toile. Il n’avait pas de pinceaux en mains mais des dossiers et des pages et des pages d’articles de lois qu’il utilisait pour défendre au mieux ses clients. C’était en quelque sorte son talent à lui. Car les quelques procès que Wesley avait fait pour le moment, il les avait tous gagné.

« Et vous ? Vous vivez de vos dessins ? »
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() message posté Dim 14 Sep 2014 - 15:52 par Invité
Wesley lui répondit qu'il était meilleur avocat que dessinateur, ce qui ne manqua pas d'amuser Eden. « Je-veux-bien-vous-croire! »

La jeune femme lui laissa le temps de regarder son calepin. Elle jeta un oeil aux alentours. Le parc se remplissait peu à peu, ça sentait l'heure de la pause déjeuner pour une majeure partie des personnes présentes. Moins de couples, moins d'enfants qui jouent, bien plus de solitaires, assis sur leur banc, le nez dans leur sandwichs ou leurs salades. Eden poussa un petit soupir. Elle n'enviait vraiment pas ces vies-là. Son attention se reporta sur Wesley. Lui aussi devait avoir un train de vie métro-boulot-dodo. Les avocats ont énormément de travail et pas mal de pression sur leurs épaules. Pourtant, il lui semblait plutôt calme et détendu présentement. Ce n'était peut-être pas un avocat comme tout le monde. Et d'ailleurs, pour être venu spontanément lui parler, faisait de lui quelqu'un d'assez à part finalement.

Une fois le visionnage terminé, le jeune homme s'adressa de nouveau à elle. « Et vous ? Vous vivez de vos dessins ? »

Elle lui sourit en hochant la tête par l'affirmative. « Je-suis-illustratrice. Des-livres-pour-enfants-essen-tielle-ment. Mais-j'ai-aussi-ma-bou-tique. Je-remplis-des-commandes-de-toutes-sortes. »

Eden aimait les challenges, et par-dessus tout les relever. Elle était parfois un peu dépassée par les demandes qu'on lui faisait - les journées ne font toujours que 24h malheureusement - mais elle mettait un poing d'honneur à rendre son travail dans les temps. Et bien sûr, il lui était impossible de ne pas rendre quelque chose de parfait.

« Vous-aimez-être-avo-cat? » La jeune filles'intéressait aux gens, aimait savoir leur passion, ce qui les faisait vibrer. Est-ce qu'il avait aussi la chance de faire un métier qu'il aime ?
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 12:40 par Invité
« Je-suis-illustratrice. Des-livres-pour-enfants-essen-tielle-ment. Mais-j'ai-aussi-ma-bou-tique. Je-remplis-des-commandes-de-toutes-sortes. »

Wesley commençait à s’habituer à la façon particulière de s’exprimer de la jeune femme.  Dans leur conversation, son handicap n’en était pas un. Ils se comprenaient parfaitement. Cependant Wesley ne pouvait s’empêcher de se demander à quoi devait ressemble sa vie au quotidien. Dans la société actuelle, le quotidien était rythmé par les bruits, ils faisaient partie inhérente de notre vie. Que ce soit le bruit du réveil le matin, celui du métro qui signale la fermeture des portes, ou celui du téléphone – un appel important peut arriver à tout moment ! Heureusement, la situation des personnes handicapées s’améliorait et beaucoup de choses étaient mises en place pour leur permettre de vivre comme n’importe quelle personne dans le monde actuel. Néanmoins la différence restait. Qu’est-ce-que ça faisait de vivre dans un milieu urbain, dans une grande capitale toujours en mouvement sans jamais entendre le bruit de la circulation ? Est-ce-que le silence permanent était reposant ou était-il oppressant ?

La jeune femme venait de lui dire qu’elle était illustratrice et plus précisément pour des livres pour enfant. En plus d’un talent manifeste, Eden devait être dotée d’une imagination aussi débordante que celle d’un enfant ! Nos petites têtes blondes étaient connues pour avoir une imagination débridée et incroyable, et il en fallait tout autant pour réussir à parler leur langage et les faire voyager, grandir, s’éveiller.

«  Une boutique ? Il faudra que vous me donniez l’adresse ! Qui sait, peut-être que je pourrais devenir l’un de vos clients ! Mon appartement a désespérément besoin de décoration ! » Il rit.

Ce qu’il disait n’était pas faux. Wesley avait choisi une ambiance plutôt moderne chic – on pouvait aisément reconnaître l’inspiration de sa mère, une femme aux goûts très sûrs en matière d’intérieur – mais sa décoration restait sobre, et Wesley se dit qu’habiller un peu ses murs ne pourrait rendre son petit cocon que plus chaleureux.

« Vous-aimez-être-avo-cat? »

Wesley sourit, heureux de constater que la jeune femme s’intéressait à lui.

« Ça me plait beaucoup oui, et vaut mieux quand on sait que j’ai quitté ma famille pour être avocat ! Mais j’adore me mettre au service des gens. Ça me permet de cotoyer toutes sortes de personnes, c’est très enrichissant ! »
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