"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici i know places (tomas) 2979874845 i know places (tomas) 1973890357
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i know places (tomas)

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() message posté Ven 31 Juil 2015 - 17:39 par Invité
I KNOW PLACES
TOMAS & SAGE

Baby, I know places we won't be found  And they'll be chasing their tails tryin' to track us down Cause I, I know places we can hide I know places, I know places ✻✻✻ Ce n'était pas ma première journée en étant réceptionniste. Mais je n'avais pas non plus des mois et des mois d'expérience. Le téléphone sonnait sans cesse et les gens affluaient de plus en plus à l'accueil. « Non, nous n'avons plus de place. Tout a été réservé d'avance... Non, il n'y a pas eu d'annulation et je doute qu'il y en ait... » voilà ce que je répétais à longueur de journée et ce, depuis quelques jours déjà. Il fallait croire que les touristes affluaient à Londres en cette période de haute saison. Mais je tâchais de garder le sourire et la tête hors de l'eau. C'était bien différent de mon travail d'interprète, il fallait s'en dire. Mais mon expérience dans ce domaine m'aidait tout de même dans ma tâche. Nous avions beaucoup de touristes qui ne parlaient pas anglais. Le directeur de l'hôtel m'aimait bien dans ces temps-là. J'avais cette tâche d'aider les gens qui parlaient une autre langue que la nôtre. C'était bien pratique parfois. Je lui étais reconnaissante de m'avoir engagé. C'était grâce à un certain photographe tout ça... Et dans un sens, à ce mec con qui avait détruit son appareil. J'étais tombée sur Phil dans London City. C'était lui qui m'avait parlé de ce boulot et qui avait parlé en bien à Charlie, le directeur de l'hôtel.  J'avais vraiment eu besoin de ce boulot. Et c'était intéressant comment les choses pouvaient évoluer à notre avantage parfois... surtout après les déboires que j'avais eu. Ça m'empêchait de trop penser vu que je n'avais pas vraiment le temps. Je courrais partout. C'était le travail idéal. Je m'ennuyais quand même de mon ancien boulot... je n'aurais pas de très bonnes recommandations de leur part. Ils m'avaient viré.... Après tout, je les comprenais, j'avais un peu oublié de leur annoncer mes vacances prolongées, alors que nous étions en plein milieu d'un contrat important.... Je ne pourrais plus m'y présenter si un jour je retournais à New York. Mais peut-être resterais-je ici pour toujours? Seul le temps nous le dirait.

Je regardai l'heure. Je fus surprise. Je n'avais pas remarquer que le temps avait passé si vite. Nous étions déjà en plein milieu de la soirée. Je finissais quelques heures plus tard, vers 22 heures. Il y avait toujours des gens qui affluaient, mais c'était moins pire que dans l'après-midi. Et c'était tout à fait étonnant, puisque nous avions beaucoup de réservation. Le téléphone sonna au même moment qu'un jeune homme passait les portes de l'hôtel en catastrophe. Je répondis, essayant de me concentrer sur les paroles de la personne à la place du jeune homme qui se plaçait devant moi. Il avait l'air pressé. Je ne savais pas... Je le connaissais pas du tout. C'était la première fois que je le voyais. Mais il me semblait sympathique. Je lui fis un petit signe pour lui dire d'attendre, que ce ne serait pas long. Après quelques minutes, je raccrochai enfin. « Oui Bonjour, que puis-je faire pour vous? Vous avez une réservation? » lui demandais-je avec un petit sourire en coin. « Puis-je connaître votre nom? » continuais-je, amicale. Je m'apprêtais à entendre sa réponse et taper dans l'ordinateur pour trouver sa réservation. On verrait bien de quoi il s'agissait.

✻✻✻
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() message posté Lun 10 Aoû 2015 - 19:23 par Invité
- out of the woods; we were built to fall apart, then fall back together. - Riley balance plusieurs objets sur Tomas, des coussins, une paire de lunettes, tout ce qui lui passe sous la main. Cette fois, il avait sérieusement déconné. Une nouvelle fois, tel un enfant, il avait essayé de tester sa colocataire ; Riley. Elle était dans tous ses états, elle ne savait pas comment être assez claire pour qu'il cesse de lui faire subir des choses pareilles. Tout n'est qu'un jeu entre eux. Tomas ne prend rien au sérieux, quand bien même il se calme un instant, il revient toujours frapper encore plus fort que la fois précédente. Riley en a plus que marre de devoir subir ses humeurs et c'est bien une des rare fois qu'il comprend qu'il faut qu'il doit la laisser respirer.  « Je vais dormir chez Chase ! » Il annonce cela comme s'il s'agissait d'une information importante pour sa colocataire. Il se doute qu'il pourrait dormir n'importe où que ça ne l'inquièterait nullement. Il pense même que s'il dormait dehors ça lui ferait plaisir, qu'elle jubilerait. « Je m'en fiche ! » Riley et Chase sont très copines à son plus grand malheur. Il savait que Chase était occupée ces temps-ci, mais il lui arrivait tout de même de dormir chez elle, de s'incruster en bon frère qu'il était. Il pourrait aller chez Delsin, mais il est encore vexé par les récents évènements. En réalité, dans ces moments où il a peur que Riley l'abandonne - une peur qu'il ne lui avouera jamais, qu'il nie complètement -, il part dormir à l'hôtel. C'est son truc pour préserver cette colocation d'une dissolution certaine. Le sportif avait mis quelques affaires dans son sac et était partit en claquant la porte. Laissant derrière lui un immense silence et un répit certain. Il attrape un taxi qui le mène tout droit en direction de l'hôtel Hilton. Tomas ne se refusait rien et il faut dire aussi, qu'il en avait les moyens. En arrivant à destination, il jette un coup d'oeil sur sa montre. Vingt-deux heures. Impeccable, il allait pouvoir se caler au bar de l'hôtel, s'évader un peu et rejoindre ses quartiers pour se reposer. Le programme parfait. En plus de cela, il connait très bien le réceptionniste et il lui trouve toujours un bon endroit où dormir. En entrant dans l'hôtel, cet immense hôtel, Tomas se sent tout petit. Il adore cette sensation. Il l'impression d'être tout petit en étant si grand. En s'approchant de la réception, il constate que Ryan a été remplacé par une jolie jeune femme aux cheveux roux. Bien plus belle que son Ryan. L'américain affiche un beau sourire et pose son sac par terre lorsqu'il arrive au niveau du comptoir. Elle est au téléphone avec un autre client. Elle lui fait un petit signe pour lui indiquer que ça sera rapide. Heureusement, quand il veut, il sait se montrer patient. Il se contente de l'observer discrètement, parfois il fait mine de regarder autour de lui. Au bout de quelques minutes, l'attention de la jolie rousse se dirige vers lui. « Oui Bonjour, que puis-je faire pour vous ? Vous avez une réservation ? » lui demande t-elle souriante. Une réservation ? Il ne prend jamais la peine de réserver. « Puis-je connaître votre nom ? » Il n'avait pas l'habitude de se présenter, elle semble nouvelle. « Bonjour. Tomas Sullivan. Je n'ai pas réservé, mais normalement Ryan l'ancien réceptionniste me gardait toujours une chambre de côté, au cas où. J'espère avoir toujours le droit à ce privilège. » dit-il simplement tout en finissant sa phrase avec un clin d’œil. Pour lui, il était évident qu'il fasse toujours partit de ces privilégiés qui ont déjà leur repas de dressé sur la table ou une chambre préparée à sa disposition, avant même qu'il ne soit arrivé. « En plus, il s'agit d'un code rouge, un cas d'une extrême urgence. » Accorder un peu de repos à sa colocataire, afin d'éviter un raz-de-marée certain était un cas d'extrême urgence. Un code rouge comme il avait l'habitude d'annoncer à Ryan. « Même si y a pas de salon à l'intérieur, ou encore qu'une simple baignoire sans la fonction bain à remous qui va avec, je m'en contenterais. Je veux juste un bon lit, une télé et un mini-bar. » Il pense ne pas être exigeant, avoir des besoins minimalistes. Ce qu'il ne sait pas, c'est que l'hôtel est complet et qu'il risque de dormir à la belle étoile.
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() message posté Mar 11 Aoû 2015 - 4:41 par Invité
I KNOW PLACES
TOMAS & SAGE

Baby, I know places we won't be found  And they'll be chasing their tails tryin' to track us down Cause I, I know places we can hide I know places, I know places ✻✻✻ J'étais dotée d'une patience sans nom et également sans limite, du moins, c'était ce que je pensais. J'avais développé cette caractéristique au fil du temps. Cette qualité s'avérait utile dans ce métier qu'était réceptionniste. Apprendre à gérer les souhaits des gens et il fallait se l'avouer, leurs nombreux caprices était parfois un véritable défi. Je ne voulais pas me vanter, loin de là, mais je pensais tout de même assurer bien que ça ne faisait que quelques temps seulement que je travaillais ici à l'hôtel Hilton. Charlie, le directeur de l'établissement me faisait visiblement confiance, puisque j'étais seule à la réception ce soir-là. La fin de mon quart de travail achevait à grand pas. Était-il fini même? Je ne pris pas la peine de regarder l'heure, parce qu'il y avait un client devant moi. J'allais donc le servir sans le négliger et lui offrir un service hors paire, comme j'étais maintenant habituée de le faire. Je le saluai donc de manière polie, affichant un sourire sincère après avoir finalement raccroché le combiné. Je lui demandai ensuite s'il avait une réservation comme je le répétais sans cesse depuis que j'étais entrée travaillé ce midi. Ma demande sembla quelque peu le surprendre. Je poursuivis en lui demandant son nom. Encore une fois, la surprise se lu dans son regard. Mes questions n'étaient pourtant pas compliquées. Peut-être ne parlait-il pas anglais? Mais il finit par me répondre qu'il s'appelait Tomas Sullivan et qu'il n'avait pas de réservation. Je n'eus pas le temps de lui répondre qu'il continuait déjà dans ses explications. Je n'étais pas encore familière avec les autres personnes qui travaillaient à la réception, ne faisant que les croiser. Et ce Ryan ne me disait absolument rien.  « J'espère avoir toujours le droit à ce privilège. » me dit-il en  finissant sa phrase avec un clin d’œil. Cette fois-ci, ce fut moi qui affichai un regard rempli de surprise. Personne ne m'avait jamais parlé de cet arrangement. Et c'était bien fâcheux parce que je ne voulais pas le vexer ou quoi que ce soit. Mais à ma connaissance, de toute façon, il n'y avait aucune chambre de disponible en ce moment. Mais s'il était un client régulier? J'étais visiblement dans une impasse. Et je ne voulais pas mal faire. Gardant mon sang-froid, je me raclai la gorge et me ressaisit. « Je vais voir ce que je peux faire. Mais comme la période estivale bat son plein, toutes les chambres sont réservées des semaines à l'avance... » dis-je, avec un sourire navré. Je pianotai cependant sur mon clavier pour essayer de trouver une solution. Mon regard se posa sur l'heure de ce dernier. L'autre réceptionniste était visiblement en retard et ne pourrait pas me sauver de cette fâcheuse position. D'ailleurs, en parlant de cette personne, le téléphone sonna. Je ne pus m'empêcher d'émettre un faible grognement. Par contre, si c'était bien elle, la personne pourrait au moins me renseigner sur ce fameux Tomas Sullivan. « Veuillez m'excuser. Je suis de retour à vous dans quelques instants. » dis-je, m'excusant auprès du client. Je pris le téléphone plus loin pour que ce dernier n'entende pas mes propos. J'exposai la situation à Béatrice. Bien que j'étais quelque peu fâchée que cette dernière appelle pour dire qu'elle était malade et qu'elle ne pourrait pas travailler ce soir, j'étais également heureuse qu'elle puisse me guider sur la procédure  à suivre. Quelques instants plus tard, je raccrochai enfin et je retournai vers le jeune homme. « Je suis sincèrement désolée de vous avoir fait patienter une nouvelle fois. » commençais-je d’ambler. Je me souvins qu'il avait parlé d'un cas d'extrême urgence. Je me demandais bien de quoi il pouvait bien parler. « Une des réservations n'est pas tout à fait confirmée. Si cela ne vous dérange pas d'attendre un peu au bar ou dans le salon privé, j'essayerai de voir si cette fameuse chambre ne peut pas être à vous. Ça vous va? Nous vous offrirons les deux premières consommations. » ajoutais-je pour essayer de réduire le nombre de conséquences.



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