(✰) message posté Jeu 18 Juin 2015 - 19:26 par Invité
Guess what ? Another game over ! You can't trust a serial cheater
Chandler & April
Chandler sourit face à l'enthousiasme débordant de celle qu'elle considérait comme sa maman poule numéro deux. Même Lotty n'aurait été aussi excitée et impatiente face à la prise de décision de l'américaine: elle se contenta d'hocher la tête, mais préféra se concentrer sur les confidences d'April avant de léger comme son relooking made in poussin que son amie semblait déjà préparer mentalement. Chandler s'inquiétait. Elle savait que son amie était une grande fille et qu'elle n'avait besoin de personne pour prendre soin d'elle, mais en matière de garçon, l'américaine restait toujours sur ses gardes. N'importe qui aurait, habilement, put faire remarquer qu'elle passait son temps avec deux garçons en particulier, mais pour Chandler, ce n'était pas la même chose: premièrement parce qu'elle voyait Kaspar comme un frère et que ce dernier savait qu'il se ferait écorché vif s'il venait à faire du mal à une fille et deuxièmement parce qu'elle ne pensait pas non plus que Fred soit du genre à faire cela. Il la taquinait, la poussait dans ses derniers retranchements mais faire du mal volontairement ne lui ressemblait pas. En ce qui concerne le reste de la gente masculine, la blonde restait toujours très en retrait jusqu'au moment où elle était certaine de pouvoir faire confiance. Souvent, elle regrettait qu'il n'existe pas de radar 'anti-crétin' et songeait, avec tristesse, que toute la population féminine se ruerait dessus, si cela venait à exister. Avec un sourire pincé, elle acquiesça à la remarque de son amie. Au moins, il n'était pas menteur, c'était un bon début. Mais cela ne pardonnait pas le geste ! Minute. Austin ? Non ... Il devait en exister des tonnes des Austin en provenance des Etats-Unis. Il fallait qu'elle se calme, c'était surement une coincidence. « J'avoue ... » souffla-t-elle avec lassitude. Dans un recoin sombre de son esprit, un neurone déjà légèrement influencé par le verre qu'elle avait en main eut une idée saugrenue. « Moi... Je me vengerais en le spamant d'appel pendant des heures ... Il t'as laissé un numéro ? » demanda-t-elle avec un air machiavélique avant de lui faire signe d'oublier ce qu'elle avait dit d'un geste de la main. « Au final, cela vient s'ajouter à ma conclusion sur la fin de mon existence. » Chandler avait eut quelques relations déjà. Des courtes, des moins courtes, des ponctuelles ... C'était une jeune femme dans la fleur de l'âge qui savait tout à fait comment séduire. Mais, lorsqu'elle se retrouvait en pyjama sur son canapé, dégustant sa glace rituel devant un film bien pourri en compagnie de Lotty et d'un affreux paquet de mouchoir parce qu'elle venait de se faire planter ... Elle avait toujours la même pensée. « Je me suis promis qu'au prochain plan foireux du style ... Je deviens lesbienne ! » Elle le pensait à moitié. D'un côté, il y avait la Chandler blessée dans son amour propre qui se promettait des chose impossible comme lorsqu'on se jure de ne plus jamais boire après une cuite au Nouvel An. Elle en avait parfaitement conscience mais aimait bien trop les garçons pour y renoncer ainsi sur un coup de tête. De l'autre, elle n'avait jamais réellement eut de problème avec l'idée d'être en couple avec une fille, cela lui était même déjà arrivé et ceux, même si personne n'avait été au courant.
Son attention se porta de nouveau sur son verre, désormais vide. Trouvant que cela tombait bien, elle le posa sur la table et se releva d'un coup, ignorant le vertige qui la prit pour s'être mise debout si rapidement. « Que dirais tu de mêler l'utile à l'agréable ? Si je reste près de cette assiette je vais m'empiffrer comme jamais et je deviendrais grosse, grasse et incapable de rentrer dans aucune de tes fringues. » Elle se voyait déjà, avec une silhouette à la Homer Simpson, roulant plus qu'elle ne marchait, vers un fred au regard horrifié. L'image lui arracha un sourire avant qu'elle ne retrouve son sérieux. « Je veux tout savoir de cet Austin, de cette fameuse nuit et, comme tu es curieuse également, tu seras la première depuis 5 ans à me voir en robe. Ça te convient ? » Elle mourrait d'envie de connaitre la suite de l'histoire, les circonstances et surtout, si elle devait sortir sa batte de baseball pour aller éclater les rotules du goujat qui avait osé utilisé sa copine de la sorte.
love.disaster
Invité
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(✰) message posté Lun 22 Juin 2015 - 16:36 par Invité
Guess what ? another game over ! you can't trust a serial cheater
Chandpril.
Assises sur mon canapé à manger les gâteaux que mon amie avait pensé à emmener et buvant notre vin sans réellement avoir soif, nous discutions garçons. Chose qui arrivait rarement lorsqu’on était ensemble puisque nous étions toujours avec l’un d’entre eux. Et je vous le demande, comment peut-on bien détruire la gente masculine si il y en a qui est présent pour se défendre ? Aucun intérêt. Au moins la on pouvait dire ce que l’on voulait, nous tombions bizarrement d’accord. Un numéro ? Je baisse les yeux sur mon téléphone qui était posé sur la table basse avec la bouteille de vin et les gâteaux avant de retourner le regard sur mon amie. Oui, bien sûr qu’il avait mon numéro, bien sûr ce n’est pas pour ça que j’avais reçu un sms d’excuses. Bien sûr que non. Je souris à son idée et secoue la tête. « Oui, je l’ai. Mais oublie, ce serait lui accorder bien trop d’importance. » dis-je avant de finir mon verre, je le pose sur la table et hésite à me resservir. Ça ne dur pas longtemps puisque ma main attrape la bouteille et je me resserre un verre. Et hop, pas plus haut que le verre hein ! J’éclate de rire à sa remarque, mais c’est vrai que ce serait une solution, je me demande si les filles se prennent autant la tête que nous quand elles sortent avec des filles. Ça m’étonnerait. « On sortira ensemble ce jour-là ! » Je n’ai jamais été attirée par les femmes, je sortais ça surtout pour rire et montrer que de mon côté aussi ce n’était pas la joie avec les garçons. J’imagine la tête de Fred si un jour j’arrive main dans la main avec sa belle, ça risque d’être inoubliable. La tête de Kaspar devrait être mémorable aussi, je pense. Je regarde l’assiette lorsqu’elle en parle et je remarque qu’effectivement on lui avait une belle claque, s’énerver sur les mecs ça creuse mine de rien hein ! Mais j’avoue que j’apprécierais pouvoir toujours rentrée dans mes fringues après cette soirée. « Qu’attendons-nous pour aller dans la chambre alors ?! » demandais-je en me levant tout sourire. Je n’oublie pas d’embarquer mon verre de vin, parce que lui au moins il ne fait pas grossir. Je l’entraîne dans ma chambre, mais bon ce n’est pas comme si elle ne connaissait pas, elle était déjà venue ici plus d’une fois. J’ouvre la porte de ma chambre et y entre juste après elle, qu’est ce que je suis galante ! Bref. J’arrive devant mon dressing et fait glisser les portes pour qu’elle puisse avoir accès a un plus grand nombre de fringues. Si elle veut ce qu’il y a derrière elle les bougera hein, mais la au moins je lui donnais l’accès à pas mal de mes vêtements. Je vais poser mon verre sur ma table de nuit et tombe nez à nez avec une photo accroché sur mon mur de Roméo et moi, évidement, il y a je ne sais combien de photos de mes amis accrochés sur ce mur et il faut je zieute LA photo. Se ressemblance avec Austin me fait un pincement au cœur mais je l’ignore bien vite en me tournant vers mon amie. « Bon par quoi veux-tu commencer ? Une robe directement ? Ou plus soft ? » Je vais fouiller dans ma penderie pour y ressortir une robe toute simple mais très jolie, une bleue qui faisait toujours ressortir mes yeux. Mais les siens bleu-gris devraient pas mal ressortir avec celle-ci aussi. Je la lui montre et cherche aussi l’un de mes slim gris, avec un haut « chauve-souris » comme ils appellent ça, rouge et des manches longues. « Essaie les deux en fait. Aller hop, à poil poussin ! » Je retourne chercher mon verre en évitant la photo et m’asseyant sur le bord du lit. Ah oui, et il faut que je lui raconte… « Tout ? Qu’est ce que tu veux savoir sur lui ?? Sinon, si on reste sur la nuit en elle-même et en oubliant le fait qu’il m’avoue qu’il parte a des kilomètres après avoir couché avec moi. Franchement ? C’était trop bon. Il a été doux et attentionné envers moi, bref, parfait. Et deux secondes après c’était fini. » Bon, je dois sûrement avoir un sourire débile accrochés sur les lèvres, mais c'était vrai, il avait pris soin de moi, et m'avait fait prendre mon pied, et je ne pouvais dire le contraire, même si c'était un gros con.
Emi Burton
Invité
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(✰) message posté Mer 1 Juil 2015 - 8:02 par Invité
Guess what ? Another game over ! You can't trust a serial cheater
Chandler & April
On lui avait toujours dit qu'elle était trop impulsive, trop "rentre-dedans" pour une jeune fille. Habituellement, cela ne dérangeait pas la jeune femme qui se plaisait à dire, à qui voulait bien l'entendre, qu'elle était parfaitement indépendante et savait se défendre contre n'importe quel crétin qui aurait la bonne idée de tenter sa chance. Si cette histoire était arrivée à Chandler, elle aurait probablement remué ciel et terre pour retrouver l'idiot qui avait eut le malheur de se payer sa tête mais elle resta sans voix devant la maturité avec laquelle April prenait la chose. A des kilomètres de sa propre réaction, la blonde semblait juste vouloir oublier ce mauvais moment et Chandler ne put que témoigner de son admiration pour cette décision, d'un acquiescement silencieux. Ce n'était pas pour rien que maman poule était maman poule après tout: et puis, le monde ne pouvait etre constitué de petite blonde américaine prêtes à en découdre à la moindre contrariété. Elle s'inquiétait quand même un peu: même si ce genre de chose était habituelles, l'idée qu'April en ait été victime la chamboulait un peu et c'est avec un sourire qu'elle accueillit la remarque de son amie, ne trouvant rien de mieux à lui dire qu'un « Ils comprendront ce qu'ils perdront ce jour là ! » avant de se remettre à rire de plus belle. Même si c'était sur le ton de l'humour, Chandler sourit de plus belle en imaginant la tête de Kaspar si elle lui ramenait une fille à la maison. Surtout après tout ce qu'il s'était passé avec Fred ... Elle l'imaginait sans mal lui ouvrir avec de grands yeux surpris - qui lui donnerait un air encore plus juvénile s'il était possible - et lui lancerait, à l'occasion quelques piques, mais, Chandler en était certaine, il serait toujours là pour elle. « Et puis ... Ça leur fera une belle jambe ! » râla-t-elle en repensant à un certain garçon qui parvenait toujours à la faire sortir de ses gonds. Sans nul doute que lui même lui lancerait des piques bien moins sympathique que son ami d'enfance.
La proposition d'April sonna la fin de son agacement contre Fred: elle savait bien qu'elle se faisait une montagne pour un rien, mais c'était plus fort qu'elle ... Elle avait besoin de se défouler sur sa personne ... Toute les bonnes choses ayant une fin, mais n'empêchant pas de nouvelles d'arriver, Chandler se leva, reposant son verre sur la table, et suivit April jusque dans sa chambre. Elle resta totalement paralysée face à la montagne de vêtements qui apparue lorsque la blonde ouvrit son dressing et un sourire en coin vint se dessiner sur ses lèvres: April avait de quoi tenir sa réputation de maman poule fashion victim. Mais c'était plutôt agréable, pour une fois, de se laisser faire. Elle se tourna vers April, puis, voyant que son amie fixait un point sur le mur, suivit son regard jusqu'à cette photo qui lui fit rater un battement de coeur: pitié, pourvut qu'elle se trompe supplia-t-elle alors que le visage ne lui semblait pas inconnu. Elle prit sur elle de ne rien dire, préférant garder cela pour elle pour le moment: elle devait être sur que le Austin de April et le sien était le même avant de se lancer dans une quelconque révélation. Elle commença à retirer son haut, riant en voyant la pile de vêtement que son amie lui préparait: la soirée allait encore entre longue. « Je savais que c'était ton rêve le plus fou » se moqua-t-elle gentiment avant de retirer son jean. Elle songea rapidement, alors qu'April entamait son histoire, qu'elle était enfin une fille: pas de mecs dans les parages, juste une bouteille, un paquet de gâteaux, une tonne de vêtements et de très nombreux ragots à raconter. Elle n'avait encore rien essayé que, déjà, elle se sentait plus fille. La magie April opérait, même dans l'ombre.