"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici - theodore - they don't know you like i do  2979874845 - theodore - they don't know you like i do  1973890357
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- theodore - they don't know you like i do

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() message posté Dim 10 Mai 2015 - 14:52 par Invité
La journée avait été longue. C'était bientôt la fin définitive des cours et les examens approchaient à grand pas. Malgré ça, j'avais la tête ailleurs. J'avais fais de mon mieux pour me concentrer durant mes deux boulots successifs et même réviser un peu lorsque j'avais eu du temps libre. J'avais envoyé un message à Ivana pour lui demander si elle se portait bien et comme ça semblait être le cas, je m'étais permis de rentrer à la maison. A cette heure ci, il y avait pas mal de monde dans les rues et ça a été difficile de le supporter. Mes nerfs étaient testés, mais c'était une expérience parfaite pour m'apprendre à prendre davantage sur moi.

Avant de rentrer, je passais par l"épicerie afin d'acheter deux ou trois trucs. Notamment du café, et de quoi me tranquilliser. Cette nuit n'allait pas être facile, comme la plupart que je passais ces derniers jours, mais il fallait que je me repose un peu. Il y avait eu tellement d'évènement ces derniers jours, ce derniers mois, que ma batterie commençait à perdre de son autonomie. Il fallait que je recharge les batteries et que je fasse l'impasse sur certaines choses. Penser à des trucs plus joyeux, m'occuper, faire des choses qui me plaisent.
Chandler était revenue. Il allait falloir que nous rattrapions tout le temps où nous avions été séparés et où je m'étais muré dans le silence vis à vis d'elle et c'était à MOI de faire des efforts. J'avais fait le mort, j'avais fauté, la responsabilité de réparer les choses m'étaient due. Mais je savais qu'avec elle, ça allait bien se passer. J'allais m'amuser, comme nous le faisions avant, tous les deux. J'avais même déjà des projets.

J'arrivai jusqu'à l'appartement, le pas trainant. Mes cheveux étaient en bataille comme d'habitude, et je ne désirais qu'une chose : une bonne douche chaude. A force de courir à droite et à gauche, j'avais pas mal transpiré et je détestai être dans cette situation. Et puis j'étais fatigué, mes yeux étaient sombres tellement l'épuisement était intense. J'espérai seulement qu'à la maison, ça ne serait pas trop animé. De toute manière, j'étais capable de m'endormir avec énormément de bruit au point où j'en étais.

Lorsque j'entrai, je m'aperçus qu'il n'y avait personne, du moins, c'était ce que je pensais. Je passai à la cuisiner déposer les quelques affaires que j'avais acheté et commençai à monter, en direction de ma chambre. Sur le chemin, je passai devant la chambre de Theodore, entrouverte. Je m'arrêtai subitement, me rendant ainsi compte que je n'étais en fait pas seul. Je ne savais pas s'il y avait d'autres personnes que lui à cette heure ci. De toute manière, ces jours récents me réservaient de drôle de surprises dans cette maison et je ne comprenais pas toujours ce qui se passait. J'y trainais pas non plus énormément, passant beaucoup de temps avec Ivana ou bien avec mes amis. C'était même une chance qu'on avait pas de répétition avec le groupe aujourd'hui, j'aurais pas été dans l'état d'y aller autrement.

"Theodore?" appelai-je d'une voix timide et presque basse.
La curiosité était un vilain défaut et je l'avais pourtant appris à mes dépend. Mais elle demeurait toujours très présente chez moi et c'était ça qui m'avait fait m'approcher de sa chambre en pas de loup. J'ouvris un peu plus la porte qui grinça légèrement et vit l'homme dont j'avais prononcé le prénom en train de se bander le corps. Mince alors, s'était-il blessé en mission?
Pourtant, quand il se tourna vers moi, je reculai d'un pas tellement vif que j'en tombai presque au sol. D'une manière comme d'une autre, j'avais compris que je n'étais pas sensé voir ce que j'avais vu.
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Theodore A. Rottenford
Theodore A. Rottenford
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() message posté Ven 29 Mai 2015 - 16:54 par Theodore A. Rottenford

“If I told you everything would you call me crazy ? I’m a dark star that never shine a light.”   Mon regard sombre s’attardait sur la grande fenêtre de ma chambre. Je scrutais le ciel d’un air absent, le cœur lourd et inquiet.  Les souvenirs de Belfast se confondaient dans l’ambiance froide du quartier alors que je m’éloignais avec lenteur. Ce jour-là, le coup de feu était parti tout seul. J’avais adressé une dernière prière au divin avant de tomber brusquement à terre. Les odeurs nauséeuses du sang et de la poussière flottaient encore autour de mes narines dilatées. Je sentais la crasse et la saleté ! Je grimaçai en posant mes mains sur les lèvres de ma plaie suintante. J’avais toujours pensé que ‘‘toutes les choses avaient leur temps,  tout passait sous le ciel dans les délais qui lui avaient été fixés. Il avait un temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui avait été planté.’’ Je n’avais pas peur de quitter ce monde, mais je songeais souvent à l’avenir de Jasmine après ma disparition. Sa garde revenait de droit à Olivia. Légalement, elle était sa mère et je n’étais qu’un inconnu qui la voyait évoluer dans le chaos de la vie. J’avais modifié mon testament de manière à ce qu’elle ne manque de rien, mais j’avais beau me préparer, l’inconnu m’inspirait quelque chose de terrifiant. Je soupirai en arrachant violement les restes de mon pansement. La fièvre se répandait dans mon torse afin d’animer en moi un sentiment de douleur étrange. Je vacillais, perdant l’équilibre à quelques mètres du lit avant de m’accouder au mur. Un gémissement m’échappa alors que je serrais ma prise sur mes points de sutures. Les effluves de térébenthine et d’hexamidine envahissaient peu à peu la pièce alors que je maniais difficilement l’embout de la pince en métal qui portait le coton. La force était toujours susceptible de devenir faiblesse, et dans certaines circonstances elle le devenait nécessairement. Je me sentais fébrile à cause de la médication et des soins. Ma tête me tournait mais je tentais de rester digne et imperturbable. Je serrai les dents avant de presser mes doigts avec plus de rigueur sur les croutes brunes qui encadraient ma blessure. Personne ne savait ; je gardais ce secret afin de ne pas affoler mon entourage. Jazz était ailleurs afin de me permettre de mieux me reposer, et même si elle me manquait terriblement, je jugeais qu’il était préférable pour elle de rester loin de moi un certain temps. Je soupirai en imbibant ma peau de laque cicatrisante avant de me retourner vers le placard. Ma démarche lente et irrégulière trahissait ma fatigue grandissante, alors que je tendais les bras vers le rangement de T-shirt. Je n’entendis pas Kaspar murmurer mon prénom. A vrai dire, je ne m’aperçus pas tout de suite de sa présence devant la porte. J’étais emporté par une forme de transe enivrante. Je me tournais vers lui et il recula d’un pas, visiblement conscient de son intrusion dans mon univers. Je courbai la bouche avant de m’habiller en vitesse. Mais il m’avait déjà vu. Je le savais.  « Tu as besoin de quelque chose en particulier, Kaspar ? » Déclarai-je d’un ton sec, ignorant complètement la souffrance physique qui se déversait sur mon corps. Je retins ma respiration alors que des perles de sueurs se formaient sur mon front et les contours de mes joues. « Je suis un peu occupé. » Murmurai-je en lui souriant d’un air carnassier, mais je ne faisais que me leurrer. Ma stature vaniteuse n’avait plus rien d’imposant. Je doutais avoir encore une quelconque autorité sur lui de toute façon. Le jeune homme avait appris à me côtoyer, et de ce fait toutes ses craintes à mon sujet s’étaient transformées en une forme d’affection malsaine et complètement ridicule. Je devais avouer que j’étais comme lui. J’étais moi aussi attaché à sa présence parfois bruyante et pesante. Je me redressai avec nonchalance avant de poster ma main sur mon flanc droit. J’avais trop chaud tout à coup. Je me mordis la lèvre inférieure avant de me glisser sur le bord de mon matelas, le regard vitreux et les traits allongés. « Puisque tu es là, pourrais-tu me rapporter mes cachets. » Soufflai-je en joignant les mains sur mes cuisses.  
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() message posté Lun 1 Juin 2015 - 7:55 par Invité
Kaspar ou le chic d'être au mauvais endroit au mauvais moment. A croire qu'avec Theodore, j'avais un talent fou pour ça. Même si notre relation s'était NETTEMENT améliorée qu'à notre rencontre, il y avait toujours un petit truc qui était gênant quand je me retrouvais dans la même pièce que lui. Son aura peut être, c'était même fort possible. En même temps, il avait failli me tuer et je me souvins parfaitement de son flingue contre ma tempe la fois où il m'avait eu et qui m'a obligé de venir vivre ici. Je m'en étais bien sorti, mais si j'avais réagi autrement, mon corps sans vie serait sans doute en train de pourrir quelque part au fond d'une décharge, ou bien enterré au fin fond de la forêt ou je ne savais encore où.
En revanche, j'avais plus de liberté et moins de contrainte. Je revenais à la maison quand je le voulais et je sortais aussi quand je le voulais. Je ne me sentais plus oppressé, comme dans le dessin animé La Belle et la Bête ou la princesse s'était pris d'affection pour son preneur d'otage et inversement. Quoique, j'allais peut être arrêter de penser à ça car pasp lus tard qu'il y avait quelque jour, je m'étais surpris en train de chanter à sa fille la chanson « Something there » du même Disney.

Et voilà que je l'avais surpris à faire je ne savais quoi dans sa chambre. J'étais un sacré petit voyeur ! Mais la curiosité me poussait à insister sur des choses dont je n'avais pas à insister finalement. La curiosité était un vilain défaut et les leçons que la vie m'avait tiré aurait du me le faire apprendre, mais c'était plus fort que moi.
Du coup, j'avais prononcé son prénom. Quand finalement il s'aperçut de ma présence, je me rendis compte qu'en réalité, il était en train de se... bander ? Je ne manquai pas de remarquer la tache de sang qui s'en suivait et je compris qu'il était blessé. Inquiétude, panique... je ne savais encore comment réagir.
« Tu as besoin de quelque chose en particulier, Kaspar ? » demanda-t-il une fois que je fus au centre de son attention. J'ouvris de grands yeux en bafouillant quelques mots, cherchant dans ma tête un mensonge à lui dire. Mais la panique m’envahissant, je ne trouvais rien à inventer pour excuser mon intrusion.
« Heu... non, je n'ai besoin de rien » avouai-je sous le coup de l'émotion. De toute façon, mieux valait éviter de mentir, ce serait bête.
« Je suis un peu occupé. »
« Je.. j'ai cru comprendre oui... »
J'étais un peu plus calme, me souvenant que mon père spirituel était blessé et visiblement, c'était pas une simple égratignure. Sauf que je n'osais pas m'exprimer par des mots. Je lui adressai un regard plein d'interrogation, mêlé à l'inquiétude. Mes yeux lui demandait « ça va ? Qu'est ce qui t'es arrivé ? » mais ma voix refusait de l'exprimer.

« Puisque tu es là, pourrais-tu me rapporter mes cachets. »
Ca n'était pas vraiment comme si j'avais le choix en fait, quand il me demandait ça. Si j'avais été dans une situation où je ne voudrais pas le faire, je n'aurais pas pu refuser. Mais bon, là, j'étais quand même apte à m'exécuter. Je lui adressai un « tout de suite ! » avant d'aller chercher les précieux médicaments que je lui rapportais aussi vite que possible.
« Tiens ! » lui dis-je en lui tendant le paquet.
En silence, je l'observais. Ça allait être difficile de passer à côté de ce que je venais de voir, même si avoir une explication de la part de quelqu'un comme lui n'était pas chose facile. Pourtant, ça n'était pas le genre de chose avec laquelle on pouvait continuer de regarder une personne en faisant semblant de n'avoir rien vu. Et puis, comme dit précédemment, j'étais très curieux. Trop.
« Des problèmes au boulot ? » finis-je par craquer. Bon, je m'attendait à me faire envoyer promener dans un champs, mais tant pis, fallait que je sache. Quitte à me contenter d'un mensonge, tant pis, je ne pouvais pas rester là sans rien dire ou faire. En plus, nous étions que tous les deux à la maison, il n'y avait personne d'autre.
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Mer 1 Juil 2015 - 6:21 par Theodore A. Rottenford

“If I told you everything would you call me crazy ? I’m a dark star that never shine a light.”   Kaspar apparaissait devant moi comme ombre vespérale. Le faible éclairage de la chambre combiné aux effets secondaires de mes anti-infectieux, me donnaient l'impression de flotter dans un univers étranger et très peu familier. Pourtant, j'étais chez moi. Devant mon placard. Je respirais les senteurs fraîches de mon diffuseur d'intérieur et je soignais ma blessure dans un cadre parfaitement connu. Saloperie ! Je grinçai des dents en me redressant avec lenteur. Mes sourcils se froncèrent mais je n'avais pas la force d'exprimer mon mécontentement face à la situation. J'avais toujours mauvaise conscience et je n'aspirais aucunement à sa libération. A mes yeux, il s'agissait toujours du gamin irréfléchi qui m'avait volé des documents compromettants. Il s'était immiscé dans ma vie, flânant et déversant sa jovialité partout autour de moi. Il s'était imposé dans mon quotidien et parfois, je me surprenais à sourire en le voyant jouer avec Jasmine. Il arborait la figure d'un grand frère protecteur mais ce n'était qu'un mensonge. Tout ceci n'était qu'une illusion. La présence de mon frère et de ma sœur me rappelait qu'il était bien au-dessus de la malédiction Rottenford. Il ne méritait pas d'être ici. Je soupirai en l'observant avec une nostalgie profonde. Ces quelques mois passés à le séquestrer, à le surveiller, à le couver, à m'inquiéter et à penser à sa sécurité me semblaient si lointain – comme une époque agréable où ses petites manies pouvaient encore me procurer un sentiment de plaisir et de satisfaction. J'haussai les épaules en levant légèrement mes bras engourdis. Mon T-shirt me collait à la peau. Il lapait les contours de mon bandage alors que ma plaie se réveillait de sa dormance. La douleur rongeait ma chair avant de s'infiltrer dans mon abdomen fiévreux. Je souffrais d'une complication de chirurgie assez commune. Une péritonite légère. Cela me semblait être un bon compromis après avoir reçu une balle aussi près de la colonne vertébrale. Tu as eu de la chance, m'avait confirmé Owen. Quelle chance ? Celle d'être l'aîné d'une fratrie de mafieux irlandais ? Je contractai les muscles de ma mâchoire afin de réprimer un grognement. Kaspar n'était pas parti. Il était toujours là. Les yeux écarquillés face à sa découverte. Oui, je suis humain. Il m'arrive de m'écorcher. Je saigne et j'ai mal. Je tombe et parfois, je ne me relève pas. Tu vois, je ne suis pas immortel. Un faible rictus se traça sur ma bouche alors que je me penchais vers lui. « Heu... non, je n'ai besoin de rien » Articula-t-il avec maladresse. Il semblait déstabilisé par la couleur de mon sang. J'humectai le bout de mes lèvres en le fixant avec application. Mon regard sévère enveloppait sa chevelure ébouriffé et son petit air innocent, mais il ne broncha pas. « Je.. j'ai cru comprendre oui... » Répondit-il vaguement et j'hochai la tête en silence. Son expression interrogative se posait sur ma silhouette fragile. Il voulait s'enquérir de mon état, mais le peu de retenue qu'il ressentait encore à mon égard l'empêchait de franchir cette limite. C'est bien petit. Il n'y a que le chaos là où je me trouve. Ne me rejoins pas. Reste où tu es ; dans l'insouciance et l'ignorance. Je me dirigeai vers mon lit en traînant des pieds. Ma démarche pompeuse s'était tout à coup évanouie, laissant place à une chorégraphie grossière et disgracieuse de mes jambes et de mes bras. Je me positionnai difficilement sur le matelas avant de serrer ma prise sur les draps. J'avais le tournis. Les décorations de la pièce semblaient tournoyer autour moi, et sans m'en rendre compte, je finis par me laisser tomber sur la pile de coussins. Je rencontrai la douceur de la soie et la chaleur des couvertures mais mon corps vibraient encore. Un spasme traversa mon échine alors que mes yeux larmoyants s'accrochaient encore aux vertiges de ma dignité perdue. Kaspar revint vers moi après quelques minutes. Il me tendit le paquet de médicaments et je me redressai afin de récupérer mes cachets. Je peinais à les saisir entre mes doigts. Je déglutis en concentrant toute mon énergie sur mes mouvements avant d'avaler mes comprimés d'une traite. Ma respiration saccadée devenait de plus en plus sifflante. Je me mordis l'intérieur des joues avant de lancer une longue plainte douloureuse. « Des problèmes au boulot ? » Finit-il par demander. Je relevai ma tête vers lui. Je le regardais longuement, détaillant les traits de son visage enfantin et les jointures de sa mâchoire régulière, avant d'éclater de rire. Ce geste me tira un nouveau gémissement, plus fort et plus intense que le précédant. Il était trop curieux. Je m'attendais une intervention de sa part. « ça dépend de ce que tu veux dire par boulot. » Sifflai-je en me glissant à reculant vers le dossier du lit. « Je me suis fais avoir comme un bleu. On m'a tiré dessus quand j'avais le dos tourné. » Je pressai ma main contre mon bandage avant de continuer. « Il ne faut jamais faire confiance à un gars armé. Je ne te le répéterais jamais assez. » Je me raclai la gorge avant de lui faire signe de s'approcher. Je tapotai l'espace vide à mes côtés, l'incitant à s’asseoir. C'était étrange mais il m'inspirait un instinct paternel que j'avais mis du temps à accepter. Je me courbai avant de lui adresser un regard très bref. « Je pensais être seul, mais puisque tu es là … »  Je prenais des calmants pour contrôler mes douleurs, pour m'endormir, pour lutter contre l'infection et provoquer des rêves agréables dans mon sommeil. Mais ce n'était pas tout. Il fallait croire que la médication me rendait aussi stupide. « Un jour, je n'y survivrais peut-être pas. Je suppose que ta valise est prête au cas où tu retrouvais enfin ta liberté. » Le taquinai-je en secouant les épaules. Aller, viens. Parlons.
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