"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici it's always darkest + Theodore 2979874845 it's always darkest + Theodore 1973890357
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() message posté Jeu 11 Juin 2015 - 23:27 par Invité
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THEODORE & FLORA

En acceptant ce job, Flora était à mille lieux d’imaginer qu’elle se retrouverait dans cette situation. Elle n’était pas en danger, pas vraiment. Peut-être un peu confuse, mais certainement pas en danger.

Tout a commencé un fameux matin, dans un café bondé de Londres. Flora s’était arrêté pour prendre un muffin tout chocolat à emporter avant de rejoindre une amie avec qui elle avait rendez-vous pour une séance shopping. C’était une journée de repos dont elle comptait bien en profiter au maximum. Elle ne se doutait pas qu’elle aurait un nouveau client en quittant le café. D’habitude les gens la contactent, mais cette fois, c’est elle qui avait proposé ses services à Theodore Rottenford. Ils se trouvaient dans la même file d’attente, Theodore devant Flora, quand ce dernier a mentionné au téléphone qu’il avait besoin d’un architecte d’intérieur pour une rénovation. Flora a sauté sur l’occasion. Elle n’est pas du genre à faire ça. Elle n’est vraiment pas du genre à écouter les conversations des autres – chose que le jeune homme lui fit remarquer et la voix ennuyante de sa mère, en tête, fit de même et la réprimanda pour avoir ouvert sa bouche – et elle ne se vend certainement pas auprès de futurs potentiels clients. Mais quelque chose l’avait poussé à le faire. Elle avait eu comme une sensation de familiarité quand elle avait posé son regard sur lui. Comme si elle l’avait déjà vu quelque part mais n’arrivait pas à se replacer où et quand. Alors elle avait agit le plus naturellement du monde, s’excusant d’avoir entendu des bribes de conversation et lui offrit ses services en tant qu’architecte d’intérieur.

Il habitait dans un loft spacieux à Chinatown,  qui s’étend sur deux étages. La décoration était épurée, blanche, immaculée sauf pour les quelques jouets d’enfants qui traînaient de temps en temps (des jouets qui appartenaient à sa fille de sept mois que Flora trouvait plus qu’adorable). Depuis qu’elle a commencé à travailler pour Theodore, Flora n’a jamais vu le loft en pagaille. Tout a une place, tout est rangé. Elle avait limite l’impression d’être chez elle. Il n’y avait aucun doute qu’il était aussi maniaque qu’elle et ça, c’est quelque chose qu’elle appréciait. Au début, elle n’était jamais seule, il y avait toujours quelqu’un au loft quand elle y était. Quand ce n’était pas Theodore lui-même, c’était son frère, sa petite sœur ou les deux. Voire même Sam. Sam était une vieille amie de Flora. Elles étaient au lycée ensemble. Sam ne venait pas du même milieu que Flora mais cela ne les a pas empêché de passer leurs journées ensemble. La jeune femme n’était pas du genre à choisir ses amis en fonction de leur cercle social. (C’était quelque chose que sa mère avait toujours fait et Flora ne voulait pas devenir comme elle. Elle ne voulait pas devenir une femme assoiffée par le pouvoir, qui avait un plan pour tout. Elle voulait vivre sa vie spontanément, choisir elle-même ses amis, son métier, sa vie. Et c’est ce qu’elle avait fait.) Sam et elle n’ont jamais vraiment perdu contact. Elles se sont légèrement éloignées après la fin du lycée, choisissant des chemins professionnels différents mais ont toujours pris le temps de se voir quelques fois par mois, de se téléphoner, de prendre des nouvelles. Sam était également présente pour Flora quand Matt est mort, et pour ça, la jeune femme lui en est énormément reconnaissante. Elle avait été étonnée de voir sa vieille amie ici, chez son client. Sam lui avait dit que sa plomberie faisait des siennes et que Theodore, en tant que meilleur ami, l’hébergeait. Elle se doutait qu’il y avait plus que ce qu’elle voulait bien lui dire, mais Flora était patiente. Quand Sam voudrait se confier, elle se confiera. Puis au fur et à mesure, Theodore a commencé à lui faire de plus en plus confiance, la laissant seule chez lui.

En tant qu’architecte d’intérieur, Flora était obligée de reconnaître que le loft était magnifique. L’agencement, la déco, les pièces. Tout lui plaisait. Le travail avait été très bien réalisé, les finitions étaient parfaites. Il y avait de l’espace mais on n’avait pas cette sensation de vide qu’on retrouve dans certains grands lofts ou appartements. Aujourd’hui, Flora était seule au loft. Elle s’était sentie courageuse, aventureuse, décidant de visiter un peu. Elle n’avait pas vraiment fait le tour des lieux, elle n’était pas là pour ça. Il y avait assez de chambres pour tout le monde, toutes rangées impeccablement comme le reste de l’habitation. Il y a qu’une seule pièce dans laquelle Flora n’a pas pu mettre les pieds, un bureau sûrement, que Theodore avait scellé d’un code digital. Sûrement là où il travaillait depuis la maison, là où il gardait les dossiers en rapport avec son travail. Son attention fut ensuite prise par la bibliothèque dans le coin du salon. Flora n’était pas une grande amatrice de bouquins mais quand elle trouvait un bon livre, elle le dévorait. Elle scannait les titres des dizaines de livres alignés, quand un titre en particulier la rendit curieuse. Au moins où elle le retira de sa place sur l’étagère, une pile de dossiers tomba. Elle lâcha une petite insulte et se précipita sur le sol pour ramasser les papiers. Une photo l’interpella. C’était Matthew. Ou plutôt le corps gisant sans vie de Matthew sur le bitume. L’incrédulité pouvait se lire sur son visage. Elle feuilleta doucement le dossier, réalisant qu’il s’agissait du rapport sur la mort de son fiancé. Il était écrit que Matthew était alors sous l’influence de l’alcool, mais Flora savait que ce n’était pas possible. Il n’était pas du genre à boire, surtout pas avant de prendre la route. Un bruit de clés à l’extérieur de l’appartement la ramena à la réalité. Flora jeta un coup d’œil au reste des feuilles éparpillées sur le sol, et cette fois-ci, elle lâcha une plus grosse insulte.

C’est comme ça qu’elle se retrouva dans cette situation, tremblante, essayant de remettre les dossiers à leur place sur l’étagère avant que la porte ne s’ouvre. Elle n’a pas eu le temps de voir ce que contenait le deuxième dossier et elle est presque sûre qu’elle n’a pas du tout envie de le savoir.


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Theodore A. Rottenford
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() message posté Lun 20 Juil 2015 - 16:17 par Theodore A. Rottenford

“Those who are heartless once cared too much.”   J'approchais lentement la pointe de mon stylo de mon menton. Je regardais la pile de dossier qui jonchait sur la surface lisse de mon bureau. J'analysais les sens cachés des chiffres exubérants de la prochaine compagne électorale avant de soupirer avec lassitude. J'avais promis d'enterrer mes fantômes. J'avais promis de faire un effort de bonne conduite, mais la culpabilité n'était qu'un sentiment. Jasmine n'était qu'un doux songe qui me détournait de mes sentiers battus. C'était ma fille. Mon seul espoir de rédemption, cependant j'avais besoin de m’imprégner de puissance pour exister. Le bonheur simple n'était pas en option. Je n'avais pas peur de l'obscurité. On m'avait conditionné à ma délecter de ma prison dorée. Je me souvenais de mon enfance à Belfast ; de la paroisse, des chœurs et des étendues verdoyantes de la colline.  Les bourrasques du nord rythmaient mes pensées. Parfois, j'entendais encore les cliquetis du grand portail de la maison familiale, celui qui grinçait après chaque passage. Les serments du prêtre de l'église s'adressaient toujours à l'assemblée avec flegme. Il n'avait jamais été clair dans ses discours, laissant libre cours aux interprétations de la religion. Les visages s'abaissaient avec gravité ; et seule la chronique de l'espoir malheureux retenait le temps. J'avais à peine cinq ans lorsque mon regard s'était perdu dans la mêlée pour la première fois. Je suppose que j'étais destiné à suivre les tracés de ma famille bien avant la naissance, mais ce n'était qu'à cet âge là que je prenais pleinement conscience de ma décadence. J'étais fait d'ombre et de lumière. Je vivais l'esquisse d'un rêve, la moitié d'une aventure. Je n'étais qu'une pensée inachevée qui s'élevait vers les arcs du ciel. Moitié homme, moitié animal. On m’appelait l'aigle irlandais mais je n'étais qu'une ombre vespérale, la fusion entre deux cauchemars. Je soupirai en poussant mon fauteuil vers la fenêtre. Mes yeux se posèrent sur la vitre pendant une fraction de seconde avant de se fermer. Je ne parvenais pas à plonger dans la contemplation du monde. Je connaissais déjà tous ses revers et ils étaient tous noirs. Je serrai la mâchoire en croisant les bras sur ma poitrine. Mon oreille sourde bourdonnait depuis des jours, comme pour annoncer l'imminence d'un grand désastre. Je penchai la tête à droite, avant de me tourner vers la gauche et de plaquer ma main contre ma tempe. Je raffermis ma prise sur mon crâne. Les cris de ma conscience raisonnaient en boucle dans mon esprit mais je devais vaincre la bienveillance, afin de poursuivre les accomplissements de mes actes secrets. La mafia n'était pas une vocation. La mafia était une famille. Je longeai l'allée principale du commissariat avant de retrouver ma voiture dans le parking. J'ouvris la portière d'un geste las, et m'engouffrai dans le cockpit. Mes paumes se pressaient contre le volant mais j'étais incapable d'établir le contact. Je ne pouvais plus tout simplement démarrer en trombe et défier la circulation pour retrouver la quiétude mensongère de mon foyer. Le visage poupin de Jasmine hantait mes pensées. Elle se matérialisait sous mes paupières comme une apparition fragile et fugitive. Elle se dessinait sur le pare-brise, au milieu de la route et partout autour de moi. Je retins ma respiration en fixant mon reflet sur le rétroviseur. J'éprouvais une profonde tristesse, une entaille saignante qui s'ouvrait dans ma gorge et qui me retenait dans un état semi végétatif. La voix de Sam me parvenait de loin. Elle voulait m'aidait à retrouver une vie normale, à me dérober de l'emprise maléfique de mon père, mais j'avais l'impression qu'il était trop tard pour changer mes anciennes habitudes. Là, sous la lame tranchante du couteau, les battants de ma cage thoracique s'ouvraient sur le vide. Il ne fallait plus chercher mon cœur. Le destin l'avait déjà emporté. Et je ne voulais plus le retrouver.

J'arrivai enfin à Chinatown. Je m'arrêtai un instant devant l'immeuble d'Olivia. J'observai l'agitation autour de la rue et les mouvements frénétiques de la foule, puis je quittai les lieux sans me manifester. Il était trop tôt pour récupérer la petite et je préférais me recueillir dans mes appartements. Je gardai mon pied enfoncé dans l'accélérateur avant de stationner brusquement en face du jardin de ma résidence. Les roseraies fleuries s’inclinaient devant ma stature vaniteuse, acclamant le retour du héros au visage de glace. Je passai la clé dans la serrure avant de pénétrer dans le vestibule. Il y avait un parfum de femme dans la pièce. Une odeur suave qui s'infiltrait dans mes veines comme un poison. J'arquai un sourcil en esquissant un rictus. Flora Parsons était encore là. La jeune femme, dont les traits extrêmement doux, le teint de blonde, les yeux très vifs et les longs cils foncés éclairaient la pièce de mille lueurs. Je l'avais engagé comme architecte d'intérieur sans préavis, sans me soucier de son expérience ou de son historique familiale. Simplement parce que sa silhouette fluctuante et les plis de ses robes s'accordaient parfaitement avec l'image que je me faisais de la beauté. Son corps vantait les mérites de son esprit. Son audace, un peu étrange mais amusante, m'avait poussé à accepter sa proposition malgré son intrusion dans une conversation privée. Je ne désirais pas transformer la décoration de mon loft. L'ambiance épurée et les tons sobres correspondaient à ma personnalité neutre et insondable. Cependant, il y avait de nouveaux locataires chez moi. Ma fille, mon frère et Abigail que je peinais encore à qualifier de sœur. Samantha était invitée d'honneur. Elle logeait dans ma chambre, se glissait sous mes draps et s'endormait contre mon oreiller. Il me semblait donc nécessaire d'aménager l'espace différemment, d'agencer les meubles de manière à faciliter le déplacement d'une enfant qui rampait déjà à quatre pattes. Je m'avançai vers le salon en me raclant la gorge. Je lui souris avec courtoisie avant de tendre ma main vers elle. « Mlle Parsons. » La saluai-je avec avec lenteur. Son regard était troublé. Elle avait l'air perplexe. Je me penchai lentement, concerné par son attitude inhabituelle.  « Vous allez bien ? Un verre d'eau peut-être ?   » M'enquis-je en inspectant les étagères de la bibliothèques qui se trouvait derrière elle. Je plissai le front, sceptique avant de me tourner vers elle à nouveau. Que se passait-il exactement ?  
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() message posté Mar 4 Aoû 2015 - 22:36 par Invité
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Son cœur battait la chamade et elle pouvait sentir l’organe cogner contre sa cage thoracique. Ses mains étaient moites et toujours un peu tremblantes. Flora replaça les dossiers là où elle les avait trouvé, espérant que Theodore ne remarquerait rien. Du peu de temps que la jeune femme avait travaillé pour lui, elle n’avait pu s’empêcher de remarquer qu’il aime l’ordre. Un trait de caractère qu’elle apprécie puisque, elle-même, est ce qu’on pourrait qualifier de maniaque. Elle se retourna juste au moment où le jeune homme mit un pied dans le salon. Il lui sourit et lui tendit sa main avant de la saluer. La lenteur avec laquelle il le fit provoqua une nouvelle vague de panique. Peut-être était-il rentré rapidement dans l’appartement et l’avait vu remettre les dossiers à leur place. Peut-être qu’en rentrant dans la pièce, il avait tout de suite remarquer que certains livres n’étaient pas droits. Elle avala avec difficulté sa salive, secouant la tête et croisa le regard de Theodore. Il avait toujours la main tendue. Flora s’essuya rapidement la paume de sa main sur son jean puis attrapa rapidement la sienne. « M. Rottenford. » Elle esquissa ensuite une sorte de sourire qu’elle espérait convainquant. Ledit sourire n’atteignait pas ses yeux, mais elle se disait qu’ils se connaissaient pas suffisamment et que cela passerait inaperçu. Ce n’était pas le moment de faire mauvaise impression. Malgré ce qu’elle venait de lire, Theodore Rottenford était toujours son client. Elle n’avait pas l’habitude de décevoir un client. Cependant, les photos du corps sans vie de son fiancé ne cessaient d’apparaître dans son esprit. Ce n’était pas le même corps qu’elle avait vu à la morgue, non. Celui-là avait été propre, pâle mais sans trace de sang, sans blessures apparentes. Celui des photos hanterait sûrement Flora pendant un moment. Il y avait tellement de sang. La voix de Theodore la ramena à la réalité, la sortant de ses pensées morbides. Sa proximité la surprit et Flora fit, inconsciemment, un pas en arrière. « Vous allez bien ? Un verre d'eau peut-être ? » L’interrogea-t-il en détournant rapidement son attention sur les étagères. Il croisa son regard à nouveau, le front plissé et une expression sur son visage que Flora n’arrivait pas à lire. Elle lâcha un petit rire nerveux et pointa les étagères derrière elle avec son index. « Je regardais la collection impressionnante de livres que vous avez. J’ai toujours adoré lire alors je n’ai pas pu m’en empêcher. » Déclara-t-elle, en enfonçant ses mains toujours tremblantes dans les poches arrières de son jean. Au départ, c’était le cas. Donc ce n’était pas vraiment un mensonge en soi. « Je ne dirai pas non à un verre d’eau, par contre. Merci. » Sa gorge était aussi sèche qu’un désert, alors de l’eau ne pouvait lui faire que du bien.

Flora profita que le jeune homme ait quitté la pièce afin de lui apporter un verre d’eau, pour essayer de calmer ses nerfs. Cela ne servait à rien de tirer des conclusions hâtives. Cette impression d’avoir déjà vu Theodore quelque part la rongeait à nouveau. Elle ne pouvait pas mettre le doigt dessus, mais elle était certaine que c’était lié aux dossiers qu’elle avait trouvés quelques minutes auparavant. La logique serait que Theodore ait été sur les lieux le soir de l’accident, en tant que policier. Mais au fond d’elle-même, Flora sentait que c’était bien plus que ça. Elle prit une grande inspiration, jetant un dernier coup d’œil aux étagères. Tout était en place et aucunes feuilles ne dépassaient d’entre les livres. Flora se demanda si elle se retrouverait à nouveau seule dans l’appartement. L’envie d’en lire davantage, d’en savoir plus ne voulait pas quitter son esprit. Elle n’avait jamais cru à la culpabilité de son fiancé. Même maintenant, deux ans après, elle ne s’y faisait pas. Sa mère, en apprenant la nouvelle, n’avait pu s’empêcher de le critiquer, de lui trouver des défauts. Sa mort l’avait soulagé, en quelque sorte parce que Vera avait toujours eu de grands plans d’avenir pour sa fille. Epouser un homme que sa mère n’avait pas choisi ne faisait pas partie des plans de cette dernière. Alors oui, son décès avait rendu sa mère heureuse et Flora avait eu envie de lui prouver qu’il était un homme bien et qu’il n’aurait jamais pris le volant en état d’ébriété. Néanmoins, Flora n’était pas enquêtrice ou détective. Elle n’y connaissait rien et ne savait même pas par où commencer. Donc elle avait abandonné, essayant de faire son  deuil et de laisser tout ça derrière elle. Peut-être, qu’à l’époque, elle ne connaissait pas les bonnes personnes. Theodore refit son apparition, un verre d’eau à la main. Flora lui sourit et le remercia, prenant une généreuse gorgée d’eau. Elle déposa ensuite le verre sur la table basse, à côté des plans de l’appartement et des croquis qu’elle avait déjà réalisé. « C’est un métier intéressant que vous faites. Vous devez voir plus de choses palpitantes que moi. » Plaisanta-t-elle, en prenant une place sur le sofa. Extérieurement, elle paraissait plus composée que tout à l’heure. Intérieurement, ce n’était absolument pas le cas. Theodore l’intimidait et encore plus maintenant, encore plus après ce qu’elle avait vu. Elle ne savait pas trop comment s’adresser à lui. Il était une sorte d’énigme. Elle aligna les croquis en une ligne droite, face au jeune homme. Elle était là pour travailler, après tout. Et ce n’est pas comme si elle pouvait lui poser des questions sur les dossiers. Il trouverait ça suspect. « J’ai fait quelques croquis rapides. Qu’est-ce que vous en pensez ? »


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() message posté Ven 4 Sep 2015 - 23:02 par Theodore A. Rottenford

“Those who are heartless once cared too much.”   « M. Rottenford. »Je la fixais tout en secouant le poignet. Mes yeux sombres s'attardaient sur les jointures de sa mâchoire, sur le profil aigu de son menton et sur l'allure nuageuse de ses cheveux blonds. Flora Parsons était une femme ordonnée. Une femme trop belle pour réellement attiser ma curiosité. J'admirais son efficacité, sans lui accorder trop d'attention, mais aujourd'hui, elle venait de faire son premier faux pas. Mon cœur se pressait contre mon thorax comme la pointe acérée d'un poignard. J'avais un mauvais pressentiment. Nous étions deux maniaques, deux charges négatives qui se révulsaient. Cependant, je m'approchais dangereusement de son visage. Je l'observais d'un air inquisiteur. Les parois du salon se transformaient peu à peu en cellule de prison. L'ambiance devenait pompeuse et mes muscles tremblaient fébrilement sous sa prise. Il y avait une vérité cachée. Je la sentais qui transperçait ma chair et qui menaçait la quiétude de mon perchoir. D'habitude, lorsque j'entrais dans la pièce, elle se redressait lentement afin de m'accorder toute son attention. Elle me saluait sobrement, me parlait de ses nouvelles idées, puis elle vaquait à ses occupations en silence. Mais en cet instant, je voyais clairement qu'elle était prise de panique par mon intrusion. « Je regardais la collection impressionnante de livres que vous avez. J’ai toujours adoré lire alors je n’ai pas pu m’en empêcher.  » Deuxième faux pas. Mes prunelles assombries étaient figées sur l'espace qu'elle indiquait. Mes livres. Mes étagères. Mes secrets. Je croisai les bras sans prononcer un mot. Je la jaugeais. Je suivais les mouvements frénétiques de ses mains et les clignements de ses paupières rosées. Elle disait probablement la vérité. Ma collection de livres était impressionnante. Mais dans mon âme, l'aigle solitaire poussa un grand hurlement, laissant éclater sa colère maligne. Il ne fallait pas toucher à mes affaires. Je prenais soin de garder les documents importants sous scellé, mais je n'aimais pas qu'on dépasse certaines limites. J'arquai un sourcil. Cette situation avait entraîné chez moi une sensation de déception et une légère contrariété. Alors qu'en général, ce n'était qu'une petite déroute. Une simple erreur. Je soupirai. Il y avait trop de tensions dans la mafia irlandaise, mon humeur s'en trouvait presque gâchée. « Je ne dirai pas non à un verre d’eau, par contre. Merci. » D'un geste las, j’acquiesçai. Je déposai mes affaires sur le canapé avant de me diriger vers la cuisine. J'ouvris la porte du frigidaire et en sorti une petite bouteille d'eau minérale. Sur un plateau, je disposai une verre et une serviette puis je retournai vers Flora. J'allongeai le bras afin de l'inviter à se désaltérer. La jeune blonde s’exécuta. Elle se pencha vers la table basse et déposa le verre à côté de ses croquis. Sans m'en rendre compte, je pinçai les lèvres. Sous-verre ! Sous-verre ! Mes pensées s'embrouillaient dans ma tête mais je n'effectuai aucun mouvement brusque. Je pris le verre et essuyai la surface de la table avec la serviette, puis je cherchai un sous-verre dans un meuble de rangement. Un rire sans joie traversa ma gorge. J'étais pris par un sentiment de gêne. Je me sentais étranger dans ma propre maison. Jamais je n'aurais cru cela possible. Flora se tenait devant moi, une main posée sur ses dessins. Elle avait l'air bienveillante. Elle était issue d'un milieu noble et élégant, cependant, quelque chose me dérangeait dans son attitude. Il y avait une ombre qui flottait sur son visage ; une pointe de tristesse dans ses sourires. « C’est un métier intéressant que vous faites. Vous devez voir plus de choses palpitantes que moi. » Plaisanta-t-elle en s'installant gracieusement sur le canapé. Elle semblait plus sereine, comme si sa frayeur était momentanée et qu'après quelques secondes de méditation, elle était parvenue à dépasser ses faiblesses. Je souris au coin puis je joignis les mains sur mes cuisses. J'étais assis à ses côtés. Tout près. Trop près. Mlle Parsons. Que voulez-vous réellement savoir ? Je reculai. « Je ne sais pas. Je vois beaucoup de sang. Ce n'est pas très palpitant pour une personne dans ma condition. » Je crispai nerveusement mes doigts autour de mes genoux. « Je n'ai pas peur du désordre. Je le méprise. Je le rejette de toutes mes forces. Quel genre de maniaque êtes-vous ? Êtes vous effrayée, Flora ? » Je prononçais son prénom avec une expression grave et machiavélique. J'appuyai sur chaque syllabe afin de maintenir une certaine distance entre nous. Ce n'était pas un échange amical. Il s'agissait d'un bras de fer entre deux parties adverses. Lentement, elle désigna son travail. Elle aligna ses plans sur une ligne droite. « J’ai fait quelques croquis rapides. Qu’est-ce que vous en pensez ? » Je me penchai afin de regarder ses croquis en détails. L'agencement était correct. Il permettait une meilleure visibilité de la pièce. Elle répondait exactement à mes exigences. J'hochai la tête avec entendement. « Je pense que vous êtes talentueuse. » Déclarai-je. « Mais si je peux me permettre, la prochaine fois que vous voudrez parcourir ma bibliothèque, il y a un registre avec tous mes livres. Je l'ai préparé moi-même. Ce sera plus facile.   » Ma phrase était succincte et directe, mais les intonations de ma voix demeurèrent en suspens dans la pièce. Comme une mise en garde. Comme une menace.
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() message posté Mar 22 Sep 2015 - 19:36 par Invité
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Le silence avait été pesant, lui mettant les nerfs à vif. D’habitude, Flora pouvait se venter d’être une femme calme, détendue, mais ce qu’elle avait découvert dans les dossiers l’avait déstabilisé. Elle était agitée et nerveuse. Le regard inquisiteur de Theodore et sa proximité ne faisaient rien pour arranger son état. C’est comme si il se doutait de quelque chose, comme si il pouvait lire le fond de sa pensée, comme si il savait qu’elle avait touché à plus que ses livres. Flora n’aimait pas être ébranlée. Cependant, si sa mère lui avait appris une chose, c’était bien de ne rien laisser paraître. De garder ses émotions sous contrôle, d’afficher un parfait sourire. Il y a néanmoins une chose qu’elle ne pouvait pas contrôler : ses yeux. Il paraît que les yeux sont la fenêtre de l’âme, et pour Flora c’était absolument vrai. Ses yeux étaient grands et expressifs. Theodore avait sûrement pu le constater. L’atmosphère devenait étouffante et Flora aurait fait n’importe quoi pour pouvoir sortir d’ici. Mais elle avait un travail à faire, et la jeune femme n’était pas du genre à abandonner ses responsabilités. Alors elle décida de lui donner une explication à pourquoi se trouvait-elle devant la bibliothèque. En soi, elle disait la vérité. Sa collection de livres était impressionnante. Flora a toujours adoré lire donc c’était tout naturel pour elle d’être attirée par cette étagère remplie de livres en tout genre. Elle ne s’attendait absolument pas à faire tomber des dossiers de police – des dossiers clairement secrets, clairement importants, des dossiers bien cachés, là où personne ne peut suspecter qu’ils soient planqués, après tout ils sont fins, il est facile de les dissimuler entre deux bouquins imposants – qui lui révèleraient des informations dont elle ignorait l’existence. Pourquoi y avait-il deux dossiers ? Pourquoi ici ? Pourquoi pas sous scellés (si les affaires closes étaient scellées, bien sûr) dans les locaux de la police ? Pourquoi ici ! Tant de questions qui méritaient des réponses qu’elle n’aurait probablement jamais. Quelque chose chez Theodore lui faisait peur. La façon qu’il avait de l’observer, d’examiner ses moindres faits et gestes. La façon dont ses yeux s’étaient assombris. La façon dont il avait croisé les bras faisant clairement comprendre à Flora qu’il désapprouvait le fait qu’elle ait pris quelques libertés. Une vague de frisson lui parcouru le corps. Il fallait qu’elle change de sujet, qu’elle reprenne ses esprits, qu’elle puisse se concentrer à nouveau sur son travail pour partir au plus vite. En hôte impeccable, Theodore lui proposa un verre d’eau que Flora accepta avec soulagement. Un peu de répit, le temps qu’il fasse l’aller-retour entre la cuisine et le salon. Quand il ressurgit muni d’un plateau et d’une petite bouteille d’eau, Flora le remercia aimablement avant de prendre place sur le canapé. Elle se réprimanda mentalement quand le jeune homme essuya la table et plaça un sous-verre sous le verre d’eau. Visiblement, Flora était toujours quelque peu déboussolée. Elle n’était pas du genre à oublier les sous-verre, en général. Les ronds d’eau que laissaient les verres sur les surfaces avaient tendance à agacer la jeune femme. Toutefois, Flora décida de laisser passer l’incident et de détendre l’atmosphère en plaisantant. Pas sûr que ça ait l’effet escompté. Theodore prit place à ses côtés sur le canapé, mais bien trop près pour que Flora puisse être vraiment à l’aise. Le faisait-il exprès ? Peut-être qu’en tant que policier, c’était une habitude qu’il avait prise et qu’il reproduisait sans s’en rendre compte. Il recula finalement et Flora exhala le souffle qu’elle retenait (et qu’elle n’avait même pas remarqué qu’elle retenait). « Je ne sais pas. Je vois beaucoup de sang. Ce n'est pas très palpitant pour une personne dans ma condition. » Il faisait sûrement référence au fait qu’il soit maniaque. Quelque chose que Flora peut comprendre. Elle hocha simplement la tête. « Je n'ai pas peur du désordre. Je le méprise. Je le rejette de toutes mes forces. Quel genre de maniaque êtes-vous ? Êtes vous effrayée, Flora ? » Son sang se glaça. Il prononça chaque syllabe de son prénom avec une lenteur déconcertante. Bien sûr qu’elle était effrayée, mais elle ne lui admettrait pas. Elle le fixa longuement, refusant de briser le contact visuel. Elle croisa délicatement ses jambes, passant la jambe droite au dessus de la jambe gauche. « Je n’aime pas ce terme – maniaque. Je préfère dire que je suis une personne organisée, avec un grand penchant pour la propreté. » Les gens qui vivaient dans le désordre et le désordre étaient des gens que Flora ne comprenait absolument pas. Elle lui offrit un doux sourire, avant de continuer. « Devrais-je être effrayée, M. Rottenford ? » S’enquit-elle, la voix basse. Elle soutint son regard pendant encore une minute ou deux. Le loft était tellement silencieux, qu’on pouvait entendre les passants dans la rue. Elle était effrayée. Theodore était un homme curieux, inquiétant, mystérieux. Elle ne savait pas pourquoi elle était effrayée, néanmoins. Elle racla finalement le fond de sa gorge et reporta l’attention sur les croquis qu’elle avait fait en début d’après-midi. L’agencement était plus simple, plus adapté pour un bambin et quatre habitants. La pièce à vivre était aussi largement dégagée, permettant un meilleur déplacement. Theodore hocha la tête en guise de réponse et Flora sentit une fierté en elle, une fierté qu’elle ressentait à chaque fois qu’un de ses clients appréciait son travail. Ce n’était pas toujours évident de cerner les besoins et la personnalité de ces derniers. Certains sont même pleins de surprises. « Je pense que vous êtes talentueuse. » Elle le remercia, replaçant une mèche de cheveux derrière l’oreille. « Mais si je peux me permettre, la prochaine fois que vous voudrez parcourir ma bibliothèque, il y a un registre avec tous mes livres. Je l'ai préparé moi-même. Ce sera plus facile. » Ses lèvres se pincèrent lentement. La voix de Theodore était menaçante. « Bien sûr, je suis désolée. Ce n’était pas mon intention de fouiller. Ma curiosité me perdra. » On pouvait entendre la sincérité dans sa voix. Elle avait été juste trop curieuse. « Quand voulez-vous commencer les travaux ? » Back to business.

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() message posté Sam 7 Nov 2015 - 15:30 par Theodore A. Rottenford

“Those who are heartless once cared too much.”   Je n'étais pas un homme conciliant. Je n'étais même pas sûr de pouvoir lui répondre avec sincérité. A cet instant, Flora était une femme attirante parmi tant d'autres. Elle se tenait devant moi en arborant une expression détachée et snob. Ses gestes étaient lents et précis. Elle était douce et complaisante à la fois, mais j'avais appris à me méfier de la beauté et de ses revers reluisants. Je crispai ma prise sur mes genoux en glissant sur le canapé. Une boucle de cheveux tombait sur son front, brisant la quiétude de son image parfaitement ordonnée. Voilà, son erreur. Je souris d'un air mutin. Mes doigts s'enfonçaient frénétiquement dans mes cuisses, aspirant à replacer sa frange rebelle. Je me redressai, l'esprit embaumé par cette impression envahissante de toujours vouloir contrôler. Je l'écoutais, plein de retenue et de politesse. Son parfum suave ne s'accordait pas avec la fraîcheur immaculée de la pièce. Il me rappelait constamment qu'elle était une intruse, ici. Je gardai le regard fixé sur son verre d'eau. La trace de son rouge à lèvre en recouvrait le bord, laissant une emprunte de son immersion dans mon espace privé. C'était une sensation désagréable. Je me raidis dans mon siège. Que cherchait-elle à découvrir réellement ? Mon souffle glacial se versait dans la pièce silencieuse comme un râle maléfique. Je la juchais dans le vide. Sa magnificence trahissait une douleur cachée, qui laissait un arrière goût amer dans ma bouche. Je tournai lentement la tête vers la bibliothèque. Je possédais cette capacité étrange d'anticiper le danger, de l'entendre vagir en me désignant du doigt. « Je n’aime pas ce terme – maniaque. Je préfère dire que je suis une personne organisée, avec un grand penchant pour la propreté.  » Sa voix était claire et limpide mais je ne comprenais pas ses paroles. Il n'y avait pas de meilleure façon de décrire la maniaquerie que le mot maniaque. Je rejetais les voiles de l'illusion et les enjolivements de la littérature anglaise. J'étais un criminel, un mafieux véreux et sans scrupules. Elle ne pouvait pas se référer à moi comme étant une personne intolérante, avec un grand penchant pour la justice moyenâgeuse. Je pinçai les lèvres en haussant les épaules avec désinvolture. Je n'oubliais pas que Flora était une amie de Sam et que je devais bien me tenir en sa présence. Je préférais rester silencieux. «  Devrais-je être effrayée, M. Rottenford ?  » Je me redressai en esquissant un faible rictus. Je ne voulais pas la menacer directement. Mes interrogations me semblaient presque légitimes étant donné les circonstances. Je croisai les bras en hochant la tête. « Présentement, nous devrions tous être effrayés. » Mon sourire s'élargit, dévoilant l'éclat scintillant de mes crocs acérés et la lueur prédatrice qui brillait au coin de ma bouche. « J'ai peur parfois, moi aussi vous savez. » Déclarai-je avec ironie. J'avais peur de franchir les limites – de tuer dans un excès de zèle. La tentation était si forte. Ici, maintenant. J'avais toutes les raisons de faire tomber le masque. Je feuilletais ses croquis en appréciant la qualité des agencements. Le loft était spatiaux mais la présence de Jazz nécessitait une nouvelle adaptation. La petite commençait déjà à se redresser, à ramper sur le sol et agripper les meubles. Je craignais qu'elle se blesse ou qu'elle tombe. Il était probablement nécessaire d'effectuer quelques changements, même si je redoutais le début des travaux et les bruits incessants des machines. Je soupirai en adressant un regard neutre à la jeune blonde. Son talent était indéniable, mais j'avais mes atouts aussi. Je ne la croyais pas. Je n'arrivais plus à la regarder sans remarquer la fébrilité de ses gestes. Elle me remercia avec courtoisie et je me contentai de marmonner en baissant les yeux vers les dessins. « Bien sûr, je suis désolée. Ce n’était pas mon intention de fouiller. Ma curiosité me perdra. » Murmura-t-elle précipitamment. Flora était sincère mais j'étais sceptique et inflexible. J'hésitai un instant avant de me pencher vers elle. « Vous êtes curieuse et maladroite. Je n'aurais jamais oublié un sous-verre. » Plus j'y pensais et plus je me rendais compte qu'elle avait découvert quelque chose d’intrigant entre mes rangements. Je plissai les yeux – il n'y avait pas de dossiers importants dans la bibliothèque. Rien qui n'engage la mafia ou les trafic en cours. Je me levai et me dirigeai vers le meuble à pas feutrés. Je tâtonnai du bout des doigts sur les rebords des livres.  « Quand voulez-vous commencer les travaux ?   » Sa question m'interpella, mais je ne me retournai pas tout de suite. Je restai figé en face de mes dossiers ; il y en avait deux. Le premier retraçait les trajets les plus fréquentés par les réseaux de drogue locaux. Le second remontait à quelques années déjà. Un accident de voiture dans lequel j'avais été personnellement impliqué. J'avais eu une commotion tandis que l'autre conduction – Matthew Hitt était mort en arrivant à l’hôpital. Je me mordis la lèvre inférieure. « Je n'aime pas faire traîner les choses Mlle Parsons. Le plus rapidement sera le mieux. » Répondis-je tout en restant évasif. Puis je fis volte face en la transperçant du regard.« Avez-vous déjà vu un cadavre ? » M'enquis-je afin de lui faire comprendre que j'avais mes doutes sur ses trouvailles. Je n'étais pas stupide et elle était loin d'être idiote. J'étais presque certain que nous pouvions arriver à nous trouver à mi-chemin de la déraison.
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