"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici romelias ✻ tomorrow is stronger than yesterday. 2979874845 romelias ✻ tomorrow is stronger than yesterday. 1973890357
-25%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 Go /512 Go
749.99 € 999.99 €
Voir le deal


romelias ✻ tomorrow is stronger than yesterday.

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 16 Mai 2015 - 16:07 par Invité

i believe that tomorrow is stronger than yesterday
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je me gare dans le parking réservé à notre immeuble et laisse ma tête retomber contre l’appuie-tête. Je n’aurais jamais dû décrocher. J’aurais dû laisser couler comme je le fais depuis presque deux mois. Pas que je cherche à fuir les autres, loin de là… C’est juste que j’aime ce que nous avons Elias et moi, et que je ne ressens que rarement le besoin de m’extirper de tout ça. Alors oui, ça nous arrive de nous prendre la tête pour des trucs sans la moindre importance. Maniaque comme je suis, ça aurait été étonnant que je ne trouve jamais rien à redire.  Surtout qu’Elias ne l’a jamais vraiment été lui. Puis il y a eu l’affaire Caleb qui, à l’époque a fait trembler notre couple comme jamais rien d’autre ne l’a mis à danger. Mis à part peut être le coup de son hospitalisation. Mais jamais, jamais une seule fois je n’ai pensé à le quitter. Alors que les autres… les autres je pourrais facilement les envoyer chier. C’est ce que j’ai fait avec Austin. C’est ce que je ferai surement à ma mère… Personne n’est aussi important que peuvent l’être Elias et Noam… Alors pourquoi ? Pourquoi faut-il que je me sente aussi mal ? Austin n’est pas mon frère, il ne l’a jamais été. Un frère n’est pas seulement une personne avec qui on partage le même sang. Un frère est censé être quelqu’un qui tient un minimum à vous et qui vous le montre, mal le plus souvent mais qui vous le montre tout de même. Austin et moi n’avons jamais eu le temps d’en arriver là et franchement, je doute qu’on en arrive un jour à ce stade. Ce con me demande beaucoup trop d’attention, il me demande beaucoup trop de temps. Je veux bien devenir son frère mais je ne suis pas une machine. Je ne peux pas m’attacher juste parce qu’on me le demande ou par envie. J’ai mis pas moins de cinq mois avant de dire Je t’aime à Elias.  Il s’attendait à quoi ? Que je lui saute dans les bras et que je l’appelle frérot ? C’est pas moi ça. Il faut me laisser le temps de me faire à l’idée. Le temps que j’accepte mes propres sentiments.  Une fois fait, vous pouvez être sûr que je me donne à fond. La preuve en est avec Elias.  Deux mois ont suffit pour passer du simple « Je t’aime » au fameux « épouse-moi ».  J’imagine que je devrais m’estimer heureux qu’il n’est pas fui. Moi, à sa place, c’est ce que j’aurais fait. C’est ce qui m’a d’ailleurs motivé à le faire. J’ai beau être fier de l’avoir fait, je ne suis pas sûr que j’aurais accepté si l’idée n'était pas venue pas de moi. Surtout qu’Elias n’avait aucune envie de se marier à la base. Pas que je sois le problème, loin de là. Non, le problème c’est le mariage en lui même et tout ce que ça peut remuer en lui. La troisième musique de The Script se lance et c’est à ce moment précis que je prends mon courage à deux mains et coupe le contact. Va bien falloir que je rentre, va bien falloir que j’en parle à Elias. Le fait est que je flippe. Je flippe à l’idée de passer  pour le pire des enculés, à l’idée de baisser dans son estime. Austin et lui s’entendent plutôt bien, du moins de ce que j’ai compris… Et puis il y a la voiture. La voiture qu’Austin a bousillée avec son sang à dix livres la goutte.  J’ouvre finalement la portière et me redresse non sans me déchirer une bonne partie des vaisseaux sanguins qui essaient de se ressouder sur mon abdomen. Avec un grognement, je me laisse retomber sur le siège de la voiture et remonte mon débardeur. Sur mon abdomen, une tache rouge aussi large que la tête de Noam. Putain, ce con ne m’a pas raté. Je suis bon pour me trimbaler un méga bleu.  Attrapant deux côtés de l’ouverture, je me redresse en m’aidant des bras. Me relever sans les mains ne me tuera pas mais si je peux éviter de souffrir, autant faire comme ça.  Une main sur l’abdomen – vieux réflexe d’enfant qui consiste à se tenir là où on a bobo, je referme la portière et la verrouille la voiture. Je l’aurais bien nettoyé avant qu’Elias se réveille mais je doute y arriver sans le réveiller lui et le petit.  Dans l’ascenseur, je profite de l’éclairage pour relever mon débardeur et regarder l’hématome dans le miroir de l’ascenseur. La tache recouvre ma cicatrice et j’en viens presque à me demander s’il a pas foutu en l’air plusieurs mois de cicatrisation. J’ai beau ne pas me soucier des cicatrices, je préférerais ne pas en avoir. Surtout si elle me rappelle constamment ce frère que je ne reverrais sans doute jamais.  J’ai beau être gentil, je suis rancunier. Et ce con m’a tellement énervé que je doute pouvoir le revoir un jour sans prendre le risque de lui casser trois côtes.  Arrivé à l’étage, je fais de mon mieux pour être le plus silencieux possible. Ca fait déjà trois heures que je suis parti… j’espère qu’Elias a trouvé le courage de se rendormir. Je m’en voudrais de lui avoir gâché sa nuit. En fait, j’en voudrais essentiellement à Austin pour nous l’avoir gâché à tous les trois.  Quand j’entre, je pose les clés d’Elias dans le bol fourre-tout et retire mes chaussures. Inutile de tout pourrir. Déjà que mon jogging est mort… merci Austin et à son sang de petit bourge californien.  Le plus silencieusement possible, je me dirige droit vers la cuisine, attrape un torchon et le rempli de glaçons que je pioche dans le congélateur. Les glaçons qui s’entrechoquent font un boucan d’enfer et je croise les doigts pour que Noam (qui est le plus prêt de la cuisine) n’entende rien. Une minute plus tard, je m’assois sur une des chaises du coin qui nous sert de salle à manger et écraser le torchon glacé contre mon abdomen qui se contracte bien vite. Une petite douleur suivie de très près par une sensation de soulagement. Rien de mieux que le froid pour calmer un hématome.  Ca me rappelle presque l’armée… A moitié fatigué, je pose le coude qu’il me reste sur la table et écrase ma tête contre ma main en suspension. Je m’endors… Pas étonnant vu tout ce que je viens de vivre… Les yeux lourds, je ferme les yeux et essaie de me laisser aller à ma rêverie. Pourtant, tout ce qui me vient en tête c’est Austin. Austin et toutes ces conneries qu’il a pu me dire… Austin et se poing que je lui ai foutu en pleine tronche. J’espère qu’il va bien. Je m’en voudrais de l’avoir tué.  Plop, Plop. Merde. Je me réveille en sursaut et prend bien vite conscience que le torchon que je tiens toujours contre moi est entrain d’inonder le parquet - quel idée de le remplir de glaçon aussi ! A moitié réveillé, je me relève, range la chaise et me dirige droit vers la partie du balcon qui donne directement dans la cuisine. Dehors, je m’arrange pour trouver une place qui soit à l’abri du vent. Pour cela, je me place dans le premier coin que je trouve et me laisser tomber contre le mur.  Dormir à la belle étoile, en voilà une bonne idée. Rien de mieux pour me calmer les nerfs. Ne me reste plus qu’à penser à autre chose. A Noam, au cadeau que je vais bien pouvoir trouver à Elias. Vingt-cinq ans, ça se fête… et quelque chose me dit que mon corps ne suffira pas à lui faire plaisir… quoi que, si je me débrouille bien, je pourrais arriver à quelque chose de pas mal. Quelques ruban, des paillettes et le tour et jouer. Je souris à ma propre connerie et ferme les yeux. Le sexe, il y a que ça de vrai… Ca et le fait que je vais surement choper le choléra à rester là, dehors, avec une poche de glace sur l'abdomen. Trop tard, je suis déjà à moitié endormi. Heureusement que j'ai gardé mon débardeur et ma veste, ça limitera les dégâts.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 23 Mai 2015 - 11:49 par Invité

i believe that tomorrow is stronger than yesterday
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Plongé dans mes dossiers, j'aligne les photos et les événements sur un énorme tableau et continue de feuilleter l'enquête à la recherche de l'élément qu'il me manque. Je sais que j'ai toutes les réponses sous les yeux, j'en suis certain... On a juste pas encore réussi à les trouver, ce qui me rend fou. « Elias ? » Je laisse mes yeux plaqué sur le dossier. Que personne ne me dérange maintenant, pas si près du but. Car même si cette enquête est toujours un énorme point d’interrogation, je suis sur et certain d'être sur le point de comprendre. Je tourne plusieurs page à nouveau et fini par pousser un long soupire en éloignant le dossier nerveusement. Ce boulot finira par me rendre dingue. « Elias ? »  Je réalise que c'est la voix de Romeo que j'entends mais je ne peux pas lui accordé une seconde, pas si proche du but. « Pas maintenant. ». Le fait que Romeo se trouve dans les bureaux me choque soudainement, il n'a rien à faire là... Je sens sa main sur mon épaule alors que je cherche toujours à comprendre et fini par ouvrir péniblement les yeux et mon costard se transforme en un simple caleçon, tandis que les bureaux du FBI disparaissent pour laisser place à notre chambre. Welcome back to London. « Je vais en ville, Austin a fait le con… » Je plisse les yeux et essaye doucement de renouer avec la réalité, quand même tête est encore totalement plongée dans cette enquête  (ou plutôt dans un sommeil profond) dont je n'aurais jamais la suite.... frustrant ! Néanmoins ses mots prennent vite du sens et je me redresse dans le lit, près à l'accompagner. « Rien de grave, t’inquiète. Je rentre dès que je peux. » Ah oui et il y a Noam... Que je n'ai franchement pas envie de trimbaler dans tout Londres en plein milieu de la nuit pour les conneries de Jenkins, quelles qu'elles soient. « Rendors-toi. » Je tire sur son t-shirt pour l'embrasser et me laisse ensuite retomber lamentablement pour m'enfoncer dans l'oreiller. On en a acheté des nouveaux lors du déménagement et autant dire que c'est le meilleur choix qu'on aie fait dans notre vie... C'est un paradis sur Terre. Trop rapidement, je me sens repartir dans les bras de Morphée alors que les mots de Romeo résonnent dans ma tête et que, enfin, j'en comprenne leur importance. Rien de grave, Ok... mais dans quel sens a-t-il fait le con? A moitié endormi, ça ne m'est même pas venu à l'esprit de lui demander sur le coup. Je me retiens d'appeler, car Romeo doit être au volant... Puis il m'a assuré que ça allait, donc ça doit être le cas. Je mets plus d'une heure à retrouver le sommeil, espérant repartir dans le même rêve afin de pouvoir boucler cette enquête.

* * *

Je suis réveillé par du bruit dans la cuisine et me retrouver sur le qui-vive, avant de me souvenir que Romeo n'est pas allongé à côté de moi et que ça ne peut être que lui. Je m'étire doucement et tente d'ouvrir les yeux tant bien que mal, maudissant Austin, quoi qu'il aie fait, pour avoir ruiné ma nuit et celle de Romeo. Il a bien de la chance que Noam est dans le coma... Ou s'il ne l'est pas, il est plutôt silencieux ! Après cinq bonnes minutes, voyant que Romeo ne vient pas me rejoindre, je m'extirpe du lit à sa recherche.  Je manque de m'écrouler à la cuisine en glissant sur le sol mouillé et fini par allumer la lumière, à nouveau prêt à me battre si c'est nécessaire, puisqu'il n'y a pas de Romeo à l'horizon ! C'est le vent qui me guide finalement vers Romeo, assis par terre sur le balcon. J'attrape le plaid qui traîne sur le fauteuil, l'enroule autour de moi et me décide à la rejoindre. « Tu vas prendre froid, t'as suffisamment été malade comme ça. » Je m'appuie contre le balcon, espérant qu'il entende ma voix et ne soit pas complètement endormi dehors. Dans la pénombre, je n'ai pas réalisé tout de suite qu'il tenait quelque chose contre lui... Je fini par le faire et m'accroupis pour voir de quoi il s'agit. « Romeo t'es blessé? Et Austin? » J'essaye de garder un ton plat et calme, sans me faire des films fous sur ce qu'il a pu leur arriver. Et pendant ce temps là, comme un connard, je me suis rendormi sans trop m'inquiéter. Je ne pouvais pas savoir... Mais si j'étais resté éveillé, j'aurais vu les heures passer anormalement ! Je glisse mes mains dans les siennes et les ferme avec force pour avoir une bonne prise et l'aider à se relever. « Lève toi. » Je murmure sur un ton doux, mais ce n'est pas une suggestion. Il a tout intérêt à rentrer que je puisse regarder sa plaie - et le reste - et voir s'il doit ou non la faire analyser. Il m'a conduit une fois de force à l’hôpital, ça marche dans les deux sens... Hors de question que je le laisse joue au héro.
✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 23 Mai 2015 - 20:41 par Invité

i believe that tomorrow is stronger than yesterday
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ La tête contre le mur extérieur de l’appartement, je ferme les yeux tout en essayant de rester le plus conscient possible. Dormir n’est surement pas une bonne idée, pas ici, pas comme ça. J’aurais aimé pouvoir retourner au lit, mais dans mon état, c’est chose impossible. Le froid, les glaçons m’ankylosent la moitié de l’abdomen mais me soulagent.  Malheureusement pour moi, il est hors de question de ramener mon bac à glaçons dans le lit, pas tant qu’Elias y sera. En fait, hors de question que je le fasse tout court… Elias ou pas, le matelas – au même titre que les oreillers – nous a couté la peau du cul et il est hors de question de le ruiner. Notre sueur, notre bave et autre chose que je ne nommerai pas seront les seuls fluides autorisés sur ce matelas, aucun autre. Tout le reste peut très bien aller se faire voir ailleurs. A quoi bon penser à ça me direz-vous, eh bien à rien. J’ai juste besoin de réfléchir. Réfléchir pour ne pas prendre le risque de m’endormir, prendre le risque de me réveiller avec une pneumonie sortie de nul part. Malheureusement pour moi, l’adrénaline loin derrière moi, mon corps se relâche et a de plus en plus de mal à rester réactif. L’endorphine se propage très vite et mes pensées commencent à se flouter. Je passe du coq à l’âne, du matelas à l’anniversaire d’Elias, de l’anniversaire d’Elias à la couleur du ciel. Noir ou bleu marine ? Peu importe, c’est la même chose. Quoi que… si on réfléchit bien, ce n’est pas vraiment pareil. Les yeux d’Elias sont noisettes, pas marrons, pas verts, c’est une nuance importante ! Je ne suis pas sûr et certain que j’aurais aimé ses yeux sans ça. Je souris face à ma connerie et me laisse sombrer. Du moins jusqu’à ce qu’un frisson me réveille en sursaut et m’arrache un grognement. Foutue sensation de chute, foutu cerveau. A côté de moi, la porte du balcon s’actionne et je fais de mon mieux pour ouvrir les yeux. Malheureusement, mais paupières semblent bien décidées à rester closes… « Tu vas prendre froid, t'as suffisamment été malade comme ça. »  Les yeux toujours fermés, je souris. Il a sans doute peur que je me remette à ronfler. Elias est au moins un aussi gros dormeur que moi et je sais que je peux être chiant quand je me mets à ronfler. Moi malade, mes ronflements n’ont rien de mignons ou d’attendrissants, ils sont énervants, chiants et bien entendu sonores. J’en viens presque à me demander comment il a pu me supporter. Surtout quand je repense à l’état de ma gorge après chaque nuit… « Juste encore un peu… » Dis-je finalement en y mettant toute mon énergie. Comateux comme je suis, je suis incapable de faire mieux.  J’espère juste que ma petite note d’humour le fera sourire.  J’aime quand il sourit. Pas sûr que l’état de sa voiture le fasse sourire par contre. Merde, la voiture. J’ai à peine le temps d’ouvrir les yeux et de me rendre compte de la situation qu’Elias est déjà penché sur moi. Autant dire qu’il n’y a pas mieux comme réveil. « Romeo t'es blessé? Et Austin? »  Sans vraiment le vouloir, par automatisme – et surement par honte aussi – je l’empêche de mettre les mains sous mon débardeur. Hors de question qu’il s’inquiète pour moi. Qu’il s’inquiète plutôt d’Austin. D’Austin et de son nez cassé. J’ai beau me manger un énorme bleu, il est sans doute celui qui souffrira le plus de nous deux. C’est bien fait. Il l’a mérité. Après tout ce qu’il m’a dit… c’est juste partie remise. « Je vais bien Elias. » Une phrase que j’ai appris à répété, encore et encore et ce, même quand ça n’allait pas. Elias est tellement surprotecteur… pas seulement avec moi, avec tout le monde. Ses parents, ses sœurs, Noam, on y a tous droit. Elias ne serait pas Elias s’il ne passait pas ses journées à s’inquiéter pour les autres. Il finit par m’attraper les mains et m’ordonne de me relever ce que je finis par faire, non sans serrer les dents. Mon abdomen a beau être à moitié anesthésié par le froid, il n’en reste pas moins douloureux. « Sérieusement Elias, je vais bien. » Je souris, à la fois amuser et blasé par son attitude de bon samaritain. S’il savait ce que j’avais fait ce soir… M’enfin, inutile de lutter, Elias ne se calmera pas avant d’être sûr et certain que je ne risque pas la mort ou le choléra. Je me laisse donc guidé jusqu’à l’intérieur non sans lui montrer ma capacité à me mouvoir tout seul. Tu vois, j’ai rien, tout va bien. Malheureusement, ça ne suffit pas à Elias qui me force à m’asseoir et ne perd pas de temps avant de relever mon t-shirt. Avec une grimace, je baisse les yeux vers l’hématome et force un sourire. « Tu vois, c’est rien. Juste une petite bagarre. » Une bagarre qui n’en était pas vraiment une étant donné que j’étais le seul suffisamment lucide pour taper l’autre. Je grimace et me retiens de grogner quand il finit par poser ses doigts dessus et reprends : « C’est plutôt d’Austin qu’il faudrait se soucier… je crois que je lui ai pété le nez. » Austin que j’ai laissé en plan, Austin que je ne suis pas prêt de revoir. Ca m’apprendra à vouloir jouer les grands-frères. Elias pose finalement les yeux vers moi et je souris, bien décidé à passer pour le petit con fier de lui et de sa connerie… Si ça peut l’aider à se calmer, ça me va. Ne reste plus qu'à espérer que monsieur se fasse pardonner avec un bisou. Un bon gros bisou baveux.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 24 Mai 2015 - 12:17 par Invité

i believe that tomorrow is stronger than yesterday
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je ne sais pas ce qu'il fou sur le balcon en plein milieu de la nuit - surtout qu'on ne peut pas vraiment dire que la météo soit clémente - mais j'espère bien le voir rentrer au plus vite. Je suis là depuis trente secondes seulement et suis bien content d'avoir pensé à prendre un plaid à enrouler autour de moi. Puis il sort tout juste d'une rhino-pharyngite, ce serait bien si le cercle sans fin de maladies s'arrêtent un moment. « Juste encore un peu… » Ou pas. Un truc de fou, nous avons des chaises, un canapé et, bonus, un lit ! De quoi ne pas rester son cul allongé sur le balcon pour le restant de la nuit. « Je vais bien Elias. » Je lève les yeux au ciel, même s'il ne peut pas me voir. Cette phrase à le don de me soûler. Non pas que je ne sois pas rassuré qu'il aille " bien " (de ce qu'il en dit) mais j'ai toujours l'impression qu'elle sonne comme un reproche, comme si je n'étais pas en droit de m'inquiéter. « Sérieusement Elias, je vais bien. » J'ai presque envie de lâcher mon emprise sur ses mains, pour voir s'il irait tout aussi bien une fois retomber par terre. Je pourrais juste aller me recoucher et le laisser dormir sur le balcon... Si monsieur va si bien, il ne risque rien ! Ma nuit coupée à deux reprises contribuent sans aucun doute à ma mauvaise humeur, je me retiens donc de tout commentaire au risque que mes paroles dépassent ma pensée. J'entre en silence et referme le balcon pour ne pas refroidir l'appartement, levant son t-shirt ds qu'il s'assoit. Et tant pis si ça le soûle ! Il n'a pas subit une minime opération mais un don d'organe, j'estime être en droit de vérifier qu'il aie bien. C'est pas lui qui se retrouvera avec ça sur la conscience s'il venait à lui arriver quelque chose. « Tu vois, c’est rien. Juste une petite bagarre. » Dans quoi Austin l'a-t-il embarqué?! J'observe son hématome pour tenter de savoir s'il nécessite ou non un passage par l’hôpital mais je n'en ai honnêtement pas la moindre idée. C'est pas très joli, mais sa cicatrice ne semble pas avoir été affectée par le coup - faut dire qu'elle a largement eut le temps de se refermer - et je ne suis pas médecin. Je lâche son t-shirt en soupirant, m'éloigne d'un bon mètre et m'appuie contre le meuble de cuisine. « C’est plutôt d’Austin qu’il faudrait se soucier… je crois que je lui ai pété le nez. » J'écarquille les yeux et me tourne vers lui en fronçant les sourcils. Quand il parlait de bagarre, je les voyais tous les deux contre je-ne-sais-qui, pas l'un contre l'autre. Je suis supposé chercher la caméra cachée? Son sourire fier me donne envie de lui en retourner une mais je me contente de détourner le regard. Après tout, je ne sais pas ce qui c'est passé pour qu'ils en viennent là... Mais quoi que ce soit, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Ils cherchaient leur ressemblance : abrutis, en voilà une. « Tu veux une médaille pour avoir démonté ton frère? » Je demande, plus lassé qu'énervé face à son sourire. En vrai, c'est limite si je ne m'en fou pas, je les trouve juste pitoyables d'en venir aux mains. Entre l'un qui court après l'amour de l'autre, et l'autre qui ne se préoccupe de rien... Ils auraient peut-être mieux fait de continuer à s'ignorer. « Qu'est ce qu'il s'est passé? » Je demande sur un ton doux en passant à nouveau mes mains sous son t-shirt que je lui ôte puisque celui-ci est couvert de sang, laissant mes doigts glisser autour de son hématome que j'analyse à moitié. Encore une fois, je ne suis pas médecin... Et je m'interdis de lui demander si ça va, au risque de me faire remballer une nouvelle fois et m'énerver pour du bon. Je ne demande pas non plus comment va Austin, j'imagine qu'il n'est quand même pas débile au point de le laisser se vider de son sang dans une ruelle. Contournant le meuble de cuisine, je m'occupe de prendre une nouvelle serviette que je remplis de glaçons en essayant de faire le moins de bruit possible - je suis sur d'être plus doué que lui à ce petit jeu, mais ce n'est pas difficile vu le boucan qu'il a fait... - et retourne me placer face à lui en lui tendant. Je ne suis pas certain d'avoir le droit de l'aider, puisque ça l'énerve à chaque fois, mais si ça ne lui plait pas, c'est encore le même. Ce n'est pas comme s'il découvrait ce côté de ma personnalité après huit mois...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 24 Mai 2015 - 17:18 par Invité

i believe that tomorrow is stronger than yesterday
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Me faire plus con que je ne le suis déjà n’est surement pas la meilleure façon d’annoncer ça. Tout ce que je veux, moi, c’est qu’Elias arrête de s’inquiéter pour moi. Je ne suis pas celui qu’il faut plaindre. Personnellement, je m’en sors plutôt bien. Je ne peux pas en dire autant de Casey qui croupie toujours dans le plus miteux des hôpitaux que j’ai pu trouver dans le centre.  Je me demande comment il va… j’espère bien l’avoir marqué pour plusieurs semaines. Avec tout ce qu’il m’a dit, il le mérite. « Tu veux une médaille pour avoir démonté ton frère? » Je baisse les yeux et laisse mon sourire s’effacer. Me faire remonter les bretelles, à mon âge, c’est humiliant... Mais j’imagine que je le mérite. Qui sème le vent, récolte la tempête. Voilà ce qu’on récolte quand on s’amuse à jouer au petit con. S’il savait comme je m’en veux pour tout ça… Austin a beau être un véritable petit con, je reste de loin le plus stupide des deux. Je suis celui qui n’a pas su prendre sur lui, celui qui a décidé de régler ça avec les poings. « Non… » Je murmure plus qu’autre chose tout en essayant de me redresser sur ma chaise. Tout ça n’a rien de confortable. Si seulement il pouvait arrêter de me regarder avec ses yeux là ça m’arrangerait. Son regard n’accentue qu’un peu plus mon mal-être, son regard me fait sentir comme le plus con de tous les cons. Heureusement pour moi, Elias ne semble pas décidé à faire durer le supplice et finit par s’approcher. « Qu'est ce qu'il s'est passé? » Silencieux, je le laisse retirer mon débardeur et ne peut m’empêcher de contracter l’abdomen quand je sens ses doigts se promener sur ma peau. Je me retiens de lui répéter ce que je n’arrête pas de lui dire depuis cinq minutes, à savoir que je vais bien, et me contente de le regarder faire.  J’ai beau me plaindre, j’adore l’avoir sur mon dos ; Ca prouve à quel point il tient à moi et à quel point je compte pour lui. Sans parler du fait que je n’aurais sans doute pas hésité à faire la même chose si je m’étais retrouvé à sa place. C’est juste que je n’aime pas le voir s’inquiéter pour moi. Surtout que je ne le mérite pas, pas ce soir du moins. Satisfait – ou non, de ce qu’il a vu, Elias finit par s’éloigner et je choisis ce moment pour répondre à sa question. Et ce, par pure mesure de sécurité. « J’étais censé le récupérer dans un bar. Une serveuse m’a appelé, il était complétement mort. J’ai dû conduire jusqu’à Camden pour finalement me faire insulter et rabaisser. » Tout en racontant ma petite histoire, je suis Elias des yeux et essaie, tant bien que mal, d’analyser ses gestes et son regard. Je ne voudrais pas le mettre en colère ou même dire quoi que ce soit qu’il pourrait le blesser ou le forcer à s’attaquer à moi. Bien que je doute pouvoir échapper à l’éternel : « la violence, ça ne résout pas tout. » dont il est le fervent défenseur. « Il a dit que je me foutais de sa gueule, que je pensais qu’à moi et que j’étais un mec soumis, qu’il comptait pas pour moi, enfin, des trucs de merde quoi, du Austin tout cracher… » Parce que, soyons franc, Austin est de loin le plus grand mélodrame que j’ai jamais rencontré. Il se plaint constamment et prend toujours un malin plaisir à se faire passer pour le plus misérable de tous les miséreux. Un vrai petit Caliméro. « J’ai essayé de le faire monter dans la voiture et… » Voyant Elias revenir vers moi, je marque une pause, attrape le torchon qu’il me tend avant de le coller contre mon flan qui, toujours douloureux, m’arrache un grincement de dents. De son côté, Elias reprend place face à moi et me force à baisser les yeux, honteux. « Et il m’a donné un coup de coude. C’était la goutte de trop j’imagine… » Après une pause, je finis par lever les yeux vers Elias et me retiens de chialer. Toute cette histoire me touche beaucoup plus que je ne l’aurais cru ce qui a tendance à m’énerver un peu plus. Sale petit con de merde ! « Sérieusement, ce mec est un gros con… il a pas arrêté de m’attaquer, de nous attaquer… comme quoi j’étais ton chien ou un truc du genre. Crois moi il le mérite. » Cacher ses blessures derrière une grosse colère, pourquoi pas. Bonjour, moi c’est Romeo, j’ai vingt-quatre ans et j’agis comme si j’en avais douze. Après, Elias me connaît ; Il sait que je ne suis pas le plus doué pour parler sentiments. Que je préfère jouer les gros bras plutôt qu’avouer être blessé ou touché par une situation, quelle qu’elle soit. Un mécanisme de défense qui n’est pas propre à Austin, loin de là.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 8 Juin 2015 - 20:03 par Invité

i believe that tomorrow is stronger than yesterday
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je ne m'imagine pas une seule seconde porter la main sur quelqu'un de la famille ou inversement. C'est juste inconcevable... Je dois garder à l'esprit que ces deux là sont pratiquement des inconnus malgré leur gémellité. Le fait est que je ne pensais pas mon fiancé violent. Je sais qu'il n'a pas le sang froid que je peux avoir mais de là à porter la main sur quelqu'un qui lui est proche, non. Soit Austin a vraiment poussé le bouchon trop loin ou j'en reviens à ma première conclusion, ce sont deux abrutis de première catégorie. « Non… » Son murmure, la manière dont il tasse son dos... Je ne peux m'empêcher de sourire, amusé, content qu'il ne puisse pas me voir car je refuse d'en rire. Mais sérieusement, on dirait Noam que je viens de gronder.  « J’étais censé le récupérer dans un bar. Une serveuse m’a appelé, il était complétement mort. J’ai dû conduire jusqu’à Camden pour finalement me faire insulter et rabaisser. » Je lève un sourcil, quelque peu surpris. Jenkins est réellement le dernier des abrutis... Il vient de subir une greffe de rein et tout ce que ce con trouve à faire c'est le ruiner en buvant? Remboursé ! Romeo s'est mis en danger pour lui sauver la vie, il a pris le risque d'avoir des soucis plus tard dans le cas ou son unique rein s'avère défectueux... et le remerciement qu'il en a me dépasse. Non pas que je tienne à voir Austin redevable à tout jamais, Romeo a fait ce que n'importe quelle autre personne aurait fait. Mais de là à réduire à néant tout ça, c'est minable. Je prends place sur l'un des tabourets pour m'installer en face de Romeo une fois sa poche de glace là ou elle doit se trouver, et laisse tomber mes mains entre mes jambes.  « Il a dit que je me foutais de sa gueule, que je pensais qu’à moi et que j’étais un mec soumis, qu’il comptait pas pour moi, enfin, des trucs de merde quoi, du Austin tout cracher… » Je déglutis et m'efforce de garder mon calme. Je viens de lui reprocher de ne pas avoir été capable de le faire, ne manquerait plus que je l'imite à présent. Il n'empêche que je maudis de plus en plus Austin... Ne me reste qu'à garder à l'esprit que je n'ai qu'une version de l'histoire. Quoi que, même si j'avais les deux, ma confiance est et sera toujours en Romeo.  « J’ai essayé de le faire monter dans la voiture et… Et il m’a donné un coup de coude. C’était la goutte de trop j’imagine… »  Les yeux plantés dans les siens, j'essaye d'imaginer la scène. J'ai un tôt très faible de self-control quand il s'agit de faire affaire avec quelqu'un qui a bu. Je perds très vite patience sans doute parce que j'ai moi-même rarement été bourré et ne suis pas très fan du comportement que les gens peuvent avoir une fois un verre de trop dans le nez. Ça ne pardonne pas tout, clairement pas, mais ça peut être compréhensible. « Sérieusement, ce mec est un gros con… il a pas arrêté de m’attaquer, de nous attaquer… comme quoi j’étais ton chien ou un truc du genre. Crois moi il le mérite. » Qu'est ce que je viens faire dans leurs conneries moi ?! Le mec vient se plaindre ici, j'essaye comme un con de l'encourager à tisser des liens avec Romeo et il nous descend. Je ne sais même pas si je dois vraiment être surpris... C'est un foutu gosse de riche qui a toujours eut tout ce qu'il voulait d'un claquement de doigts, qui n'a jamais rien fait dans sa vie pour obtenir ce qu'il a... Pas étonnant qu'il aie du mal à ne pas voir Romeo ramper à ses pieds. Je me redresse et me cale entre les jambes de Romeo pour prendre sa tête contre ma poitrine, déposant un baiser sur son crâne en le gardant contre moi. « Peut-être bien qu'il l'a mérité oui... Mais tu vaux mieux que ça, t'abaisse pas à son niveau. » Je place mon index sous son menton pour redresser sa tête et trouver ses lèvres, laissant mon front collé au sien. « Qu'est ce qui le fait dire ça? C'est ce que tu penses aussi? » Je hais profondément l'idée qu'on puisse penser ça de nous, de moi. Romeo est la personne que je respecte et chéri le plus ici bas, Noam exclu, et je donnerais ma vie pour lui. Jamais ô grand jamais je n'ai cherché à lui manquer de respect et qu'Austin se permette de dire qu'il est " mon chien " me répugne littéralement. En même temps, je conçois qu'il ne puisse pas comprendre de vivre avec et à travers quelqu'un d'autre... Il n'y a sans doute jamais eut droit. Un mec qui se plaint sans cesse, quémande l'amour et se prend pour le plus beau, le plus fort? Peut-être que s'il s’intéressait un peu plus aux autres et un peu moins à son propre petit malheur, il y parviendrait. J'inspire profondément et tente de reporter ma concentration sur Romeo histoire de ne pas déversée ma colère et ma haine sur Austin, sans même l'avoir vu. Mes pensées dépassent la réalité sur le coup, alors autant ne pas m'y attarder... Mais je ne le louperai pas à notre prochaine rencontre. J'ai presque envie qu'elle aie lieu maintenant, qu'en bon samaritain j'aille à sa rencontre pour voir comment il va et lui déverse le fond de ma pensée mais c'est sans doute la pire idée de la soirée. Je suis censé calmer Romeo et lui faire comprendre qu'ils ont dépassé les bornes tous les deux, pas lui donner raison.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 9 Juin 2015 - 15:25 par Invité

i believe that tomorrow is stronger than yesterday
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Le silence d’Elias me glace le sang. J’ai beau n’avoir rien fait de mal – du moins c’est ce que j’aime à croire, je ne peux pas supporter l’idée de le décevoir. Pas que je cherche à être idéaliser, loin de là… juste que je ne voudrais pas qu’il se mette en tête que la personne que j’ai pu être ce soir détermine qui je suis. J’ai beau être fier, je n’en suis pas pour autant violent. Mes bagarres, je les préfère orales. Pas que cogner me fasse peur, non, c’est juste que j’aie tendance à me laisser trop vite emporter quand le moment vient d’utiliser les poings. Revanchard, je suis du genre à vouloir le dernier mot, que cela soit oralement ou physiquement. S’en prendre à moi physiquement reste encore le meilleur moyen de commencer une bagarre. Je ne suis malheureusement pas du genre à pouvoir laisser couler. Heureusement pour moi, rares sont ceux qui cherchent les embrouilles. Les joies de l’âge adulte, les joies de la sagesse. Dommage pour Austin, je doute qu’il ait jamais entendu parlé de sagesse. Monsieur est resté bloqué à l’adolescence… période à laquelle on croit encore valoir mieux que les autres, période durant laquelle on pense que tout nous est dû. Pas de chance pour lui, je ne suis pas prêt de rentrer dans son jeu. Pas après tout ce qu’il a pu me dire ce soir. J’espère juste qu’Elias me comprend. Qu’il ne m’en portera pas préjudice. Je n’ai fait que me défendre, que nous défendre. Car je ne suis pas le seul qu’Austin ait attaqué... Elias, bien qu’absent, a eu, lui aussi, droit à sa petite remarque. Rien de bien méchant quand on pense qu’il joue le « meilleur » des deux rôles mais une remarque que je ne suis pas prêt d’oublier. On ne s’attaque pas à ma fierté sans en payer le prix… chose que lui, n’est pas prêt d’oublier. Face à moi, Elias se redresse et je le suis du regard, une main contre l’abdomen et une autre sur mon genou. Je ferais tout pour qu’on puisse oublier cette soirée. Retourner au lit et s’endormir, l’un contre l’autre. Son corps me manque plus que jamais… J’ai besoin de réconfort. J’ai besoin de le sentir avec moi. Ecartant les genoux, je le laisse prendre place contre moi et pose ma tête contre son torse tout en prenant bien soin de l’embrasser. Ma main gauche quitte bien vite mon genou pour caresser l’arrière d’une de ses cuisses… Je suis mieux comme ça. « Peut-être bien qu'il l'a mérité oui... Mais tu vaux mieux que ça, t'abaisse pas à son niveau. » Je souris contre son torse, pas vraiment sûr qu’il ait raison. J’ai beau savoir qu’Austin est un con, je ne suis pas sûr d’être meilleur. Les doigts d’Elias glisse sous mon menton et je le laisse guider mes lèvres jusqu’aux siennes. La chaleur de ses lèvres se propage rapidement au creux de ma poitrine chassant le plus gros de ma culpabilité. Mon front contre le sien, j’en redemande presque aussitôt avant de le laisser reprendre. « Qu'est ce qui le fait dire ça? C'est ce que tu penses aussi? » Je fronce les sourcils et me recule, légèrement choqué par sa question. « Non, bien sûr que non… je ne serais pas là sinon… » Je hais Austin. Je le hais pour avoir fait douté Elias. Comme s’il était du genre à soumettre qui que ce soit ! Je suis celui qui l’a demandé en mariage, celui qui a demandé Noam… Elias ne m’a pas forcé, il m’a accepté alors que d’autres m’auraient facilement envoyé chier. Laissant ma poche de glace glisser sur ma cuisse, je laisse mes deux mains monter sur ses joues que je caresse. « Austin est juste un con qui dirait n’importe quoi pour me faire réagir… J’ai juste dit que je voulais rentrer… et il a sauté sur l’occasion pour critiquer la seule chose dont je suis le plus fier… juste pour me faire mal. » Je suis une chienne, pas un chien.  Qu’on se le dise. Ma soumission à Elias s’arrête à notre vie sexuelle et encore, ce n’est pas toujours le cas. Je sais jouer sur les deux tableaux et je n’en ai pas honte. Amusé par ma propre réflexion, je souris et le rapproche de moi. « Je suis bien là où je suis. Je n’ai pas besoin de lui ou de son avis… Toi et Noam, vous êtes les seuls qui comptent… » Au diable ma mère, au diable mon soi-disant frère… je n’ai besoin que de lui et de personne d’autre. Il est mon âme-sœur, il est celui qui partagera ma vie. Persuadé d’être à ma place, je laisse ma joue retomber contre son torse à l’image d’un gamin dans les bras de sa mère.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 15 Juin 2015 - 17:48 par Invité

i believe that tomorrow is stronger than yesterday
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je commence à me dire que Romeo n'a peut-être pas tord quand il me dit que les liens du sang ne sont pas les plus importants. Peut-être bien qu'Austin n'a juste rien à faire dans sa vie, jumeau ou pas. Après tout, il est avant tout un parfait inconnu... Mais s'ils se donnaient tout les deux un peu plus de temps - et surtout s'ils essayaient! - je suis sûr qu'il y arriveraient. Apparemment, c'est plus facile de trouver les défaut l'un chez l'autre... Ce qu'il a pu dire à Romeo me reste en travers de la gorge, au point que mes les lèvres de Romeo ne parviennent pas à faire redescendre ma colère. « Non, bien sûr que non… je ne serais pas là sinon… » Je me force à sourire et m'en veux un peu pour ma question, sa réponse étant logique. Je les maudis tous autant qu'ils soient. Ils s’immiscent dans notre couple et j'ai peur qu'un jour ils parviennent à le faire dans sa tête. J'ai beau ne plus avoir les doutes qui me dévoraient au début de notre relation et croire à cent-pour-cent en nous, je ne suis pas tout à fait confiant. Nous ne sommes pas infaillibles et à force d'entendre ce genre de conneries de la part de sa mère, son frère et le con qui lui sert de meilleur ami, rien ne me dis qu'il ne va pas finir par y croire. Il est pourtant hors de question que je m'éloigne de lui pour leur donner raison. S'ils ne peuvent pas comprendre, c'est parce qu'ils ne sont pas à notre place et sans doute parce qu'ils n'ont jamais connu quelque chose d'aussi fort. C'est niais à souhait de penser de la sorte mais je m'en tape, c'est la vérité. Je déglutis péniblement quand ses mains trouvent mes joues. C'est peut-être de ma tête à moi dont je devrais m'inquiéter en fait... Ok on s'est éloigné quelques peu de nos amis mais on a eut un emploi du temps plutôt chargé, ça ne veut pas dire qu'on s'est complètement isolés du monde extérieur. « Austin est juste un con qui dirait n’importe quoi pour me faire réagir… J’ai juste dit que je voulais rentrer… et il a sauté sur l’occasion pour critiquer la seule chose dont je suis le plus fier… juste pour me faire mal. » Je pose mes mains sur les siennes et souris. Qu'Austin critique le fait qu'on passe trop de temps ensemble (à son gout à lui du moins) passe encore... Mais  dire de Romeo qu'il est mon chien risque de mettre du temps à être digéré. « Je suis bien là où je suis. Je n’ai pas besoin de lui ou de son avis… Toi et Noam, vous êtes les seuls qui comptent… » Je ne sais plus trop si je dois être heureux d'entendre ces mots ou si c'est juste malsain... Je n'ai pas la foi de débattre sur notre relation et celle qu'on a avec les autres pour l'instant, je me contente de passer ma main dans ses cheveux alors qu'il se place contre moi à nouveau. « Il a pas eut la même éducation que toi... Je suis même pas sûr qu'on puisse lui en vouloir d'être con. » Je souris et laisse ma colère redescendre petit à petit. Qui sait qui je serais si j'étais tombé dans une famille aux valeurs totalement différente de la mienne? Je serais peut-être le pire des enfoiré... Je ne dis pas que l'éducation et les parents forgeaient totalement une personne mais ils y contribuaient énormément. Je déposaie un baiser dans ses cheveux et me pince les lèvres, hésitant quelques secondes. « Comment tu te sens? Pour du vrai, pas juste pour me rassurer ou m'envoyer balader. » Ce qu'il fait dés que je m'autorise à m’inquiéter pour lui. Non parce que malgré tout ce drama, je ne dis pas non à ce qu'on retourne se coucher même s'il y a peu de chances qu'on trouve à nouveau le sommeil. Je prends sur moi et réfléchi une seconde à Austin. est-ce que je serais capable de le voir sans lui envoyé mon poing dans la gueule? Oui. J'ai (logiquement) un sang froid hors du commun. « Puisque c'est de Austin dont il faut se soucier... Tu l'as laissé ou ? Je dois m’inquiéter pour sa pomme ou tu penses qu'il va rentrer en vie? » Je ne fais que reprendre ce qu'il m'a dit au début. Austin déchiré, le nez démonté... Ne manquerait plus qu'il finisse avec une commotion cérébrale, pire qu'il porte plainte contre Romeo. Je ne le connais pas assez pour savoir à quel niveau s'élève sa connerie... Ni même si c'est son genre. Puis, que je le maudisse ou non sur le coup, je préfère le savoir en sécurité. Me connaissant je ne parviendrais pas à fermer l’œil tant que je n'ai pas la certitude qu'il ne se déverse pas de son sang dans une ruelle de la capitale.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 16 Juin 2015 - 19:03 par Invité

i believe that tomorrow is stronger than yesterday
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ La tête contre son torse, je me laisse aller à fermer les yeux. La nuit a été longue et je n’ai qu’une envie : retourner au lit. Mais à quoi bon se recoucher si Elias n’est pas là pour m’y accompagner ? Noam a beau être adorable, il n’a jamais été du genre lève-tard. Mon bonhomme ne va pas tarder à se réveiller, me privant de la seule personne qui aurait pu m’aider à me rendormir. J’ai besoin de son odeur, de sa chaleur, des battements de son cœur. Cœur que je sens battre contre sa poitrine, régulant ainsi les battements de mon propre cœur qui, malheureusement pour moi, semble avoir beaucoup de mal à se calmer. « Il a pas eut la même éducation que toi... Je suis même pas sûr qu'on puisse lui en vouloir d'être con. » Toujours collé à lui, je souris. Il n’y a qu’Elias pour prendre la défense de ce con. Mon bébé, mon chevalier en armure étincelante, toujours prêt à protéger la veuve et l’orphelin. Malheureusement pour lui, rien ne me fera changer d’avis : Austin est un con, un con que je ne suis pas prêt de revoir, un con qui ferait mieux de ne plus m’approcher. J’ai beau être gentil et ne pas être du genre violent, je ne pourrais pas me retenir bien longtemps si monsieur venait à réapparaitre dans ma ligne de mire. Ce petit con a dépassé les limites… Mal éduqué ou pas, il mérite ce qui lui arrive et bien plus encore. Me prendre pour un con, moi !  Ca m’apprendra à vouloir l’aider ! « Mouais… moi je peux… » Dis-je finalement d’un ton boudeur. Ce n’est pas ce soir qu’Elias me convaincra de quoi que ce soit. Au dessus de moi, Elias sourit et m’embrasse, m’arrachant un sourire de fierté. Machinalement, je laisse mes bras s’enrouler autour de ses jambes et en profite pour le serrer un peu plus contre moi. « Comment tu te sens? Pour du vrai, pas juste pour me rassurer ou m'envoyer balader. » Toujours le sourire aux lèvres, je relève la tête, plantant mon menton contre son torse. Comment je me sens ? Il veut vraiment la vérité ? Car plus j’y pense et plus je me dis que la vérité n’a rien de bien jolie. « Déçu, blessé, légèrement dépité… mais pour le reste ça va, je m’en sortirai… » Je souris doucement, conscient que ce que je viens de dire ne le soulagera pas pour un sou et embrasse son torse. Il a voulu la vérité, la voilà. Tout ça a beau m’énerver, je n’en reste pas moins déçu. Déçu d’avoir raté mon unique chance d’avoir un frère, déçu qu’on soit si différents… J’aurais juste aimé que les choses se passe autrement. Car aujourd’hui, aujourd’hui c’est trop tard. Fier et têtu comme je suis, ce n’est pas demain la veille que j’irai m’excuser… Peu importe ce qu’Elias dira, peu importe les ruses qu’il utilisera, je resterai à jamais persuadé qu’Austin ne me mérite pas. Qu’il ne mérite aucun d’entre nous. « Puisque c'est de Austin dont il faut se soucier... Tu l'as laissé ou ? Je dois m’inquiéter pour sa pomme ou tu penses qu'il va rentrer en vie? » Mon sourire s’efface légèrement alors que je tourne la tête, reposant ma joue contre son torse. J’ai beau être en colère contre lui, je ne suis pas con pour autant. J’aurais jamais pu le laisser pourrir dans un caniveau, du moins pas volontairement. Contrairement à lui, j’ai des principes… J’avoue être assez vexé qu’Elias ose poser la question mais après je le comprends. Austin a beau être con, il n’en reste pas moins un être humain – voire vivant – et tout le monde sait qu’Elias se préoccupe de tout être vivant. « Il est dans un hôpital du centre.  Il va bien… » Je me retiens de rajouter un malheureusement qui aurait facilement pu me faire passer pour le plus gros connard que la Terre ait jamais porté… « L’infirmière m’a dit qu’il s’en sortirait… il n’a qu’à attendre quelques jours et on lui refera le pif… » C’est dommage pour lui d’ailleurs. J’ai beau avoir de nombreux défauts physiques, mon nez reste ma plus belle fierté. Il est atypique, raison de plus pour l’apprécier. Je m’en voudrais presque d’en priver Austin. Sans ça, monsieur va perdre en charme.  « Je le plains, j’aime bien notre nez… » Je souris et relève les yeux vers Elias, prenant bien soin de reprendre la même position que précédemment à savoir le menton contre son torse. « On peut retourner au lit… je dors debout… et j’ai besoin de câlins… » Ou comment quémander de l’affection en dix leçons. Merci Noam pour ses précieuses leçons de vie ! « Juste des câlins, promis. » Je souris, fier de ma petite connerie. Austin a l’hôpital ou pas, je compte bien aller de l’avant. Elias est de loin la personne la plus importante à mes yeux et il est tout ce qui compte. Les amis, ça part, ça vient. Mon amour pour lui est éternel. C’est du moins comme ça que je le ressens. Toujours assis, je me redresse légèrement et l’embrasse. Baiser qui ne durera que très peu de temps vu que mon corps me rappelle vite à l’ordre m’envoyant une décharge dans la moitié de l’abdomen. Doucement, je me sépare des lèvres d’Elias et murmure tout en souriant : « aie. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 23 Juin 2015 - 17:36 par Invité

i believe that tomorrow is stronger than yesterday
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je n'ai pas envie de trouver d'excuses car sans l'avoir vu, il m'a mis hors de moi. Le fait que Romeo me répète ses paroles a suffit à me donner envie de lui écraser un point dans la gueule, et pourtant, je suis loin d'être violent. Je suis plutôt le genre de gars qui prône la discutions pour régler les différents... Mais là, il est juste blessant pour son propre plaisir. Romeo cherchait juste à l'aider et, comme toujours, il a fallut qu'il passe au statut de victime. Du pauvre mec dont tout le monde se fou pertinemment et qui est un vrai connard. Si c'était faux avant le drama de ce soir, Austin a au moins réussi quelque chose : c'est devenu une réalité à présent. L'envie de le recontacter et de faire un pas dans sa direction à nouveau n'est pas prête de me traverser l'esprit. Qu'il reste donc minable et abandonné, ça le fera peut-être réfléchir sur son comportement - on peut rêver! Mais malgré ma colère du moment, je garde à l'esprit que nous n'avons pas les mêmes valeurs, que nous n'avons pas grandis de la même façon et ça n'aide pas son cas. Ça ne fait pas tout, une partie de sa stupidité vient forcément de lui, mais quand même... Après ce n'est que suppositions sur ce qu'il a pu me dire de sa famille adoptive. Après tout je blâme ses pauvres parents pour le comportement de leur fils mais je ne les connais ni d’Ève ni d'Adam. « Mouais… moi je peux… » Son air boudeur me fait sourire. Je me doute bien qu'il n'est pas prêt à tout oublier d'un claquement de doigt... Je l'embrasse après avoir passé une main sur son visage et laisse mes doigts glisser sur son visage, se perdre dans ses cheveux, pendant qu'il m'observe. « Déçu, blessé, légèrement dépité… mais pour le reste ça va, je m’en sortirai… » Je pince les lèvres en glissant mon pouce contre sa joue à nouveau. Je hais Austin. Je le hais pour me l'arracher en pleine nuit et me le rendre au plus bas. J'aimerais pouvoir l'aider, effacer tout ce qu'il ressent là tout de suite mais je ne peux malheureusement rien. Rien, à part être là pour lui, le soutenir, et espérer que la peine finisse par s'apaiser. Même si je déteste le voir souffrir, je suis rassuré malgré tout de savoir que physiquement, ça va, de ce qu'il en dit... Je m'abstiens de tout commentaire et me contente de le garder près de moi. J'ai bien envie de lui dire que je suis désolé... Désolé qu'il aie un frère aussi con... Mais ce n'est ni ma faute ni la sienne. Je n'aurais peut-être pas du l'encourager à construire une relation avec lui... Mais encore une fois, je ne pouvais pas savoir. Alors plutôt que d'aller prendre le blâme en m'excusant et devenir une copie conforme de Calimero Jenkins - alors que je n'y suis pour rien -, je la ferme.  

Malgré ma colère, je ne parviens pas à jouer au mec indifférent. Je m'inquiète de savoir ce qu'il en est de son pauvre sort et m'en veux presque de le faire. Je crois que si la situation était inversée, il n'en aurait absolument rien à foutre de ma gueule ou de celle de Romeo... Mais ce n'est pas mon style. « Il est dans un hôpital du centre.  Il va bien… L’infirmière m’a dit qu’il s’en sortirait… il n’a qu’à attendre quelques jours et on lui refera le pif… » Je ne peux m'empêcher de sourire quand il me dit qu'Austin va s'en sortir. Manquerait plus que ce ne soit pas le cas. Je me suis battu avec mon frère, tu peux lui rendre visite à la morgue... C'est con mais les mots choisis me font sourire et me détendent un peu. « Je le plains, j’aime bien notre nez… » Romeo relève la tête et je laisse mon index suivre l'ossature de son nez dans un sourire. « Pas autant que moi. » Mais je préfère tes mains. D'ailleurs, je laisse les miennes glisser le long de ses bras jusqu'à trouver les siennes pour entremêler nos doigts. « J'ai le droit d’espérer que le chirurgien le rate? S'il pouvait la fermer une bonne fois pour toute et arrêter de nous répéter qu'il est le plus beau des deux, ça ferait de tord à personne... » Je souris, amusé. Romeo me connait suffisamment pour savoir que je n'en pense pas un mot - du moins sur le côté " espoir que son opération foire ". Parce que le faire taire... ça oui, j'en rêve. Surtout que soyons honnêtes, il a besoin de lunettes... Romeo est cent fois mieux que lui physiquement et j'ai tendance à être vite agacé quand il le rabaisse. A croire que c'est le seul moyen pour lui de se sentir vivant, rabaisser les autres... Plaisanterie ou pas. Enfin, je me rassure sur le fait qu'il n'est pas prête de passer à nouveau une aprem avec nous et donc, notre tranquilité ne se verra pas dérangée pour un bon moment. « On peut retourner au lit… je dors debout… et j’ai besoin de câlins… » Je souris, amusé. Il ne perd pas le nord, même dans les pires situations. « Juste des câlins, promis. » Je tire doucement sur ses mains quand il tente de se redresser, dans une vaine tentative pour l'aider et l'amener à moi. Je crois faire pire que mieux et m'éloigne légèrement quand il me signale sa douleur. Je souris contre ses lèvres mais déteste l'idée qu'il puisse souffrir.  

Arrivés dans la chambre, je le déshabille sans la moindre arrière pensée, comme je le ferais avec Noam, pour lui éviter de faire un effort qui pourrait réveiller la douleur. Je laisse s'allonger seul et me glisse le plus délicatement possible dans le lit et contre lui. Ma jambe passe automatiquement par dessus la sienne et je cale ma tête contre son épaule en caressant le haut de son torse ou il ne ressent - normalement - aucune peine. « T'as intérêt à ne pas me mentir demain si la douleur est trop intense. » Je murmure et souris contre sa peau avant d'embrasser sa mâchoire. Je sais très bien qu'il déteste quand je m'inquiète mais on a tous les deux vu ou ça nous menait de mentir à l'autre sur son état de santé... J'ai joué à ce petit jeu et ça a bien faillit nous coûter notre couple. Je sais qu'à présent nous sommes beaucoup plus forts que ça, mais sa santé peut-être pas. On sera à l’hôpital à la première heure demain s'il le faut, juste pour un check-up avec son chirurgien.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Aller à la page : 1, 2  Suivant
» romelias ✻ we're only going stronger.
» ROMELIAS ❝ They just don't know you like I do ❞
» romelias ✻ what goes around comes around.
» that which doesn't kill us makes us stronger ▲ (noah)
» This is how we do ! " Romelias " [HOT]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-