"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici  that which doesn't kill us makes us stronger ▲ (noah) 2979874845  that which doesn't kill us makes us stronger ▲ (noah) 1973890357
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() message posté Dim 19 Juil 2015 - 19:52 par Invité

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19 Juillet 2015. Il est un peu plus de six heures du matin quand Léolyah sort pour la première fois de l’enceinte des urgences depuis qu’elle a pris sa garde la veille au soir. Pour la première fois depuis 20h, hier soir, elle allume une cigarette tout en prenant la peine de s’asseoir sur le bord du trottoir. Elle prend sa tête entre ses mains. Quelle nuit de merde ... se dit-elle intérieurement. Elle détestait être de garde le samedi soir. C’était toujours la même chose. Des ados finissant en coma éthylique après avoir bu une quantité impressionnante d’alcool et nécessitant désormais un lavage d’estomac. Des gens à recoudre après une bagarre pour une demoiselle ou parce que l’un des protagonistes avait regardé le second de travers. Des SDF étant apporté par les pompiers et souhaitant prendre une douche et avoir un repas convenable pour une fois. Des personnes âgées, souvent isolés dans leur domicile, nécessitant une surveillance après une chute. Bref, rien de bien intéressant. Ici, aux urgences, Léo avait tout vu, même les pires choses. Et pourtant, c’était le seul endroit où elle se sentait bien, où elle se sentait utile. Tirant sur sa cigarette, elle pensa au jeune homme qu’ils allaient transférer en réanimation dans quelques minutes. Un jeune homme qui, étant seul ce soir, en avait profité pour essayer de se donner la mort par pendaison. Sa femme était partie avec son meilleur ami depuis un mois et il n’arrivait plus à vivre depuis cet événement. Le comble de l’ironie ? C’était ce dit meilleur ami – étant venu pour s’expliquer avec lui - qui l’avait retrouvé pendant au bout de sa corde. Il l’avait décroché à temps et avait appelé les secours aussitôt. Pourtant, on ne pouvait pas encore dépister les séquelles que cet homme aurait à l’avenir. Il n’a que vingt-trois ans. Et à cause de son geste, il se pourrait qu’il soit désormais incapable de s’occuper de lui-même si les lésions au cerveau étaient trop importantes. Un légume, voilà ce que son geste pourrait faire de lui. En pensant à cela, Léolyah est bien contente de ne pas croire en l’amour et d’ailleurs, l’histoire de ce jeune homme lui montre, une fois de plus, qu’il ne faut jamais tomber amoureux. Sa cigarette terminée, elle en allume une seconde, pensant à tout ce que l’amour avait gâché dans sa vie et dans celle de sa proche. Ses parents, ayant entraîné le suicide de sa mère. Noah, ayant perdu sa femme, lors d’une de ses gardes. Malgré elle, les larmes dévalèrent sur ses joues. Ce n’était pas dans ses habitudes de pleurer au travail mais ce soir, c’était particulièrement éprouvant. Ce jeune homme qui avait fait cela à cause du désespoir et qui – dans sa lettre de suicide – avait indiqué qu’il se sentait seul désormais est en fait très aimé par ses proches. Ses parents, ses deux petites sœurs, son « meilleur ami » ainsi que son ex petite amie étaient tous à son chevet en train de pleurer. Léo’ se mit à sa place. La solitude, elle la ressentait, très souvent. Et le geste du jeune homme aurait pu être le sien, sans réellement penser à ce qui se passerait par la suite, pour ses proches.
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() message posté Lun 20 Juil 2015 - 2:55 par Guest
     


Léolyah ♦ Noah

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N
oah soupira tout en laissant son téléphone tomber dans le sac en bandoulière qu'il portait: ce soir, il ne travaillait pas mais il n'avait pas voulu rester chez lui pour autant. Il avait décidé de rendre visite à Fred, vivant non loin de chez lui, dans le quartier de Bloomsburry, mais en arrivant, il avait fait face à un porte close. De toute évidence, il n'était pas là ... Il hésita à aller sonner chez Fay puis se ravisa. Laissons les Cordwell entre eux sourit-il en songea à la furie brune qui l'avait à moitié étouffé à l'aéroport. Il allait rentrer chez lui quand, au loin, se dessina un bâtiment qu'il ne connaissait que trop bien. Cet hôpital, il y avait passé énormément de temps, il y a quelques années. Ses jambes refusèrent d'écouter son ordre de rentrer à la maison, reprenant cette route qu'il avait si souvent parcourut. Erya. Son prénom semblait rythmé les pas qu'il faisait alors que l'hôpital se rapprochait de plus en plus. C'était comme s'il n'avait pas le choix. D'ordinaire, Noah évitait cet endroit, mais là, il ignorait si c'était l'approche d'une date de funeste anniversaire ou juste s'il était masochiste, mais il n'arrivait pas à s'arrêter. Erya. Encore et encore. Il s'y revoyait presque, cinq ans en arrière, arriver ici après avoir reçut le message l'informant de l'hospitalisation d'Erya. Il se revoyait passé cette porte en verre, le coeur battant.Il se revoyait, courant presque dans les couloirs à la recherche de sa femme. Il la revoyait, étendue sur son lit, pâle comme la mort alors que ses cheveux blonds s'éparpillait autour de son visage comme une auréole, présage de ce qui allait arriver. Erya. Il avait tant voulu la sauver.

Le parking lui était plus que familier: il y avait longuement fumé pendant des mois. Car oui, il avait beau tenter d'idéaliser sa vie maritale avec Erya, il fallait avouer que sur la fin, ça avait été difficile. Sa fierté l'empêchait de le reconnaitre: cela reviendrait à admettre que sa belle famille avait eut raison et cela leur ferait bien trop plaisir ! Il resta, pendant quelques instant, planté au milieu de parking, comme hébété de se trouver là, comme perdu dans ses souvenirs qui se superposait à une réalité qu'il avait parfois encore du mal à accepter. Il sortit son paquet de cigarette, cherchant son briquet sans le trouver et soupira. Par chance, une fumeuse, dont il ne voyait que le bout rougeoyant du mégot, se trouvait à quelques mètres « Hey ! Excusez moi, vous auriez du feu ?» dit-il d'une voix vive tout en se rapprochant d'elle. C'est alors qu'il l'a reconnu. Même s'il était dans un état second, durant cette période, il y avait un visage qu'il ne pouvait oublier. « Oh ! Ça faisait longtemps ... » dit-il d'une voix penaude, baissant les yeux vers le sol, culpabilisant de ne pas donner plus de nouvelle. Elle. Elle était associé à la mort d'Erya, à ses confidences terribles qu'il lui avait faite sur un parking ... Mais aussi à un bref réconfort, une main tendue qu'il avait finit, avec le temps et le chagrin, par refuser.

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() message posté Mer 22 Juil 2015 - 12:24 par Invité

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Soupirant pour chasser ses idées noires et faire évacuer toute la pression de cette nuit, Léolyah prend une nouvelle cigarette dans les poches de sa blouse. Oui, c’est la troisième d’affilé. Elle fume comme un pompier depuis tellement longtemps qu’elle peut enchaîner de nombreuses cigarettes sans que cela la dérange. Et heureusement pour elle, aucune de ses collègues n’étaient venu avec elle. Autrement, elle aurait eu droit à de nombreuses remarques sur le fait que la cigarette bouchaient les artères et donnaient le cancer. Toutes ces choses qu’elle savait déjà mais dont elle se moquait royalement. Léo sort de ses pensées en voyant un homme planté en plein milieu du parking de l’hôpital. A cette heure, le parking était quasiment désert. Mis à part les nombreuses voitures du personnel et de quelques familles de patient, il n’y avait personne. C’était d’ailleurs pour cette raison que Léo adorait venir fumer ici. Elle se retrouvait seule et c’était ressourçant, surtout après une nuit comme celle-ci. Dans l’obscurité, elle ne fit pas plus attention que ça à cet homme. Du moins, jusqu’à ce qu’il s’approche d’elle pour lui demander de quoi allumer la cigarette éteinte qu’il tenait dans sa main. Arquant un sourcil, elle lui tend le briquet, sans réellement être sûre qu’il s’agisse bien de l’homme auquel elle pensait. « Salut. » Dit-elle simplement en souriant, sans que son sourire atteigne ses yeux. Il mit quelques secondes à reconnaître la brunette.

Leur rencontre avait été pour le moins particulière. Léo les avait souvent accueillit aux urgences, lui et sa femme, lorsque cette dernière faisait des malaises à répétition. Elle était également présente le jour du décès de la jeune femme. Elle savait qu’elle n’aurait pas dû s’attacher à lui, qu’on lui avait appris à ne jamais se rapprocher des patients et de leurs familles pour ne pas souffrir mais ça avait été plus fort qu’elle. Après avoir partagé une cigarette sur le parking de l’hôpital, Noah lui avait expliqué ce qu’il vivait au quotidien avec la maladie de sa femme. Sa détresse l’avait touché au plus profond d’elle. Elle aurait aimé pouvoir lui répondre que tout allait s’arranger et qu’ils auraient une vie longue et heureuse ensemble mais malheureusement, ça ne se passerai jamais comme ça. Elle le savait et lui aussi. « Oh oui, ça fait longtemps. » Ils s’étaient revus plusieurs fois après le décès de sa femme. Dans la boîte de nuit où Noah était barman mais rien de plus. Noah ne s’était plus jamais confié sur ce qu’il ressentait, même si Léo pouvait voir que c’était dur pour lui de continuer à vivre après ça. « Tu vas bien toi ? » Dit-elle un sourire sincère affiché sur les lèvres. Lorsqu’il lui rendit le briquet après avoir allumé sa cigarette, elle remarque qu’il porte une bague de fiançailles au doigt. Qu’il se soit remarié l’étonnée réellement. C’était certainement celle de ses fiançailles avec sa défunte femme. Cependant, Léo ne fait aucune remarque à ce sujet.
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() message posté Mar 4 Aoû 2015 - 17:58 par Guest
     


Léolyah ♦ Noah

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P
ile au moment où il se disait que c'était une très mauvaise idée de venir ici et de raviver des souvenirs douloureux, Noah pensait à toutes les raisons qui faisaient qu'il vivait encore dans le passé, se flagellant pour les évènements tragiques qui s'étaient déroulés cinq années auparavant. La famille de sa femme n'avait pas été des plus secourable, aveuglés par le chagrin, ils n'avaient fait qu'énoncer à voix haute ce qu'il pensait tout bas. Des paroles terribles qui, sur le coup de la colère qui suit la perte d'un être cher, avaient été prononcées sans le moindre égard pour sa douleur à lui. Ils avaient été nombreux à être présent pour lui, à tenter de lui changer les idées. Sa famille tout d'abord, Hermia en tête, qui avait assisté à sa lente descente aux enfers: sa consommation de cigarette avait considérablement augmenté, il ne dormait plus, était d'une humeur exécrable. Ses amis, ensuite, chacun à leur manière: Fred, par exemple, avait choisit de rester près de lui en silence, préférant l'accompagner dans ses virées alcoolisées que de le laisser seul ... Mais de toutes les personnes qui avaient tenté de le déculpabiliser, celle qui avait été d'un plus grand secours était Léolyah Dawkins. Noah ignorait si c'était parce qu'elle semblait avoir cette autorité du personnel médical ou si c'était son caractère, mais les conversations qu'ils avaient eut sur ce parking avait un peu allégé son coeur meurtri. Mais ce n'était pas par pudeur qu'il n'avait pas poussé plus loin leur apparente bonne entente: il avait coupé les ponts avec pleins de gens suite aux drames et, par la suite, il se sentait trop mal-à-l'aise pour aller plus loin dans les conversations lorsqu'il la croisait dans le bar où il travaillait. Après tout, ce n'était ni le moment, ni le lieu pour des conversations déprimantes et puis ... Il se doutait qu'elle avait certainement mieux à faire que d'écouter ses jérémiades hors de son lieu de travail.

Allumant sa cigarette, il laissa un sourire entre l'amusement et la tristesse, accompagné d'un ricanement étouffé, répondre pour lui. Il lui tendit son briquet, la remerciant d'un signe de tête. « Ce n'est pas vraiment le terme que j'emploierais ... » dit-il de sa voix faussement enjouée « Mais ça va un peu mieux oui. » Après cinq ans, il fallait réapprendre à vivre: même s'ils n'étaient pas restés mariés très longtemps, la présence d'Erya avait fait des miracles sur lui, transformant le jeune délinquant qu'il était en une personne plus sage et réfléchie. Son absence était donc un défi de tous les jours et, le sentiment d'être responsable de sa mort était sans doute le pire dans le mélange de sentiments qui le submergeait à chaque instant. « Et toi ? Toujours dans cet endroit déprimant ? » lui demanda-t-il avant de se frapper mentalement. Enfoncer des portes ouvertes semblaient sa spécialité en ce moment et il joua distraitement avec son alliance comme il le faisait lorsqu'il était un peu gêné. Elle ne semblait pas dans son assiette et cela le décontenança un peu: dans son uniforme de l'hôpital, elle lui avait sembler si forte la dernière fois ... Peut être qu'être extérieur à tout ça changeait sa vision des choses se dit-il avant de s'assoir sur un rebord de muret. « Je sais pas comment tu fais ...» ajouta-t-il en repensant au jour qui avait sonné la fin de sa période de bonheur. Pseudo-bonheur s'autorisa-t-il à penser alors qu'il se trouvait en présence de la seule personne qui savait réellement combien le décès d'Erya avait été un déchirement ... Mais également un grand soulagement.

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() message posté Mer 5 Aoû 2015 - 17:44 par Invité

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En entrant à l’institut formant les futures infirmières, la première chose que Léolyah avait appris était de ne pas s’attacher. De toujours mettre une barrière entre les patients et elle-même pour ne pas être touché par la détresse des malades et de leurs familles. Mais même aujourd’hui, quelques années après l’obtention de son diplôme, elle n’y parvenait toujours pas. C’était de cette manière qu’elle aimait son métier et c’était en ressentant ce que les personnes qu’elle côtoyait à l’hôpital ressentaient qu’elle arrivait le plus à leur venir en aide. Levant la tête vers le ciel, les yeux fermés, elle repense à toutes les fois où elle s’était effondrée en rentrant chez elle, le cœur un peu plus meurtri à chaque fois par ce qu’elle avait vécu au travail. Elle repense également à toutes les fois où elle avait envoyé chier la chef du service des urgences après avoir été engueulé pour avoir pris les proches d’un patient qui venait de mourir dans ses bras car « Ce n’était pas très professionnelle … ». Et en voyant Noah s’approcher d’elle, elle se remémore une des soirées les plus difficiles de sa carrière. La détresse du jeune homme l’avait touché bien plus profondément que d’autres situations pouvant sembler plus difficile à vivre. Tous les décès étaient vécus de manière différente par les familles. Léo n’arrivait pas à se l’expliquer mais pourtant, elle comprenait. Elle-même avait fait face au deuil après la mort de sa mère, puis de son père. Et pourtant, à aucun moment elle n’avait ressenti autant de détresse émotionnelle que lui.

Après lui avoir rendu son briquet, la réponse prononcée par le blond n’était pas vraiment celle qu’elle espérait avoir. Elle pouvait comprendre que c’était difficile à vivre. L’absence de quelqu’un qu’on aime pouvait être la chose la plus dévastatrice, elle en savait quelque chose. Mais elle avait espéré que pour lui, ça irait de mieux en mieux avec le temps même si vraisemblablement, elle n’était toujours pas au top de sa forme, cinq ans plus tard … « Tu mérites d’être heureux … » Dit-elle comme s’il n’était pas à ses côtés, plutôt comme une remarque pour elle-même, tout en triturant son briquet entre ses doigts. Sa remarque, un instant plus tard la fit sourire, sincèrement. Personne, au dehors du personnel de l’hôpital, ne pouvait comprendre à quel point son métier était important pour elle et que ce n’était en aucun cas déprimant. Ca faisait mal, certes. Mais elle n’échangerait sa place avec quelqu’un d’autre pour rien au monde. Voir la reconnaissance des patients ou des familles dans leurs yeux, c’était une des plus belles choses que Léolyah avait connu au cours de sa vie. Parce que oui, même si aux urgences elle devait faire face aux décès, à la souffrance physique et psychologique, heureusement, la plupart d’entre eux ressortait de cet enfer. Noah s’installe à côté d’elle, sur le petit muret qu’elle ne partageait que très rarement. « Je le fais, c’est tout … » Dit-elle en souriant. C’était aussi simple que ça. Tirant une nouvelle fois sur sa cigarette, elle fit comme si de rien été, tout en sachant qu’elle avait volontairement « oublié » de répondre à une partie de sa question. Lorsqu’elle portait cet uniforme, elle se cachait derrière pour faire disparaitre ses propres sentiments et pour s’occuper de ceux des autres. Et ce soir, elle ne ferait pas exception à cette règle qu’elle s’était fixée, de ne jamais parler de ses états d’âmes à l’hôpital.  
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() message posté Mer 26 Aoû 2015 - 21:17 par Guest
     


Léolyah ♦ Noah

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I
l eut du mal à cacher son malaise: voir la mine de la jeune femme, et entendre ces quelques mots lui donnèrent l'impression de ne pas avoir évoluer depuis cinq ans. Quatre petits mots. Pourtant, il se voyait mal lui expliquer qu'il n'arrivait pas à avoir de relation stable parce qu'il pensait toujours à celle qui l'avait quitté dans ce même hôpital. « C'est gentil. » répondit-il froidement. Ce n'était pas un sujet qu'il aimait aborder. Mais avec elle, il ne pouvait pas se cacher derrière de faux sourire. « Je ne te remercierai jamais assez pour tout ce que tu as fais pour moi à cette époque. » Il refusait de parler à quiconque et, il ignorait si c'était leur tendance à fumer comme des pompiers, mais il avait baissé sa garde et, finalement, cela lui avait été bénéfique. Il s'était longuement interrogé sur les bienfaits de tout ça, se laissant submerger par le sentiment de gène et d'impudeur des confidences qu'il avait fait à l'urgentiste. La peur d'être jugé primait: il n'était déjà pas à l'aise avec ce qu'il ressentait lui même, alors qu'une autre personne soit dans la confidence ce genre de chose, aussi intime soit elle, l'avait encouragé à fuir. Il s'était chercher des excuses, s'était dit que c'était une bonne chose, qu'il n'avait plus rien à faire à l'hôpital: il fuyait ce lieu de malheur, mais aussi sa belle-famille qui s'y recueillait sans cesse. « En fait, j'ai même était carrément con. Je suis désolé.» conclut-il en passant une main dans ses cheveux pour ôter les mèches qui venaient s'installer devant ses yeux.  

L'endroit était, à ses yeux, sinistre mais la brune semblait plus blasée que dérangée de travailler dans cet endroit. Noah aimait la fête, les sourires, la musique et tout ce qui avait attrait à passer de bons moments: travailler dans le monde de la nuit lui convenait bien, il avait ainsi l'impression de profiter de la fête sans réellement en subir les conséquences le lendemain au réveil. « Je te retourne ce que tu viens de me dire: tu mérite d'être heureuse ...» Le barman comprenait qu'on puisse avoir une vocation, a vrai dire, il trouvait cela très important dans une vie, d'être satisfait du métier que l'on fait. Et il en admirait d'autant plus les médecins et autre membres du personnel médical. « Quoi de nouveau de ton côté ?» demanda-t-il soudainement, dans l'espoir de changer un peu une conversation qui s'avérait tourner court.


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() message posté Ven 28 Aoû 2015 - 13:00 par Invité

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« C'est gentil. » Ces mots firent sortir Léolyah de ses pensées. Visiblement, la remarque qu’elle avait faite n’était pas au gout du jeune homme. Merde, j’ai encore oublié d’activer mon filtre à parole. Sans le vouloir, elle avait vraisemblablement blessé le jeune homme sans qu’elle comprenne réellement de quelle façon. Elle était comme ça l’infirmière : elle disait ce qu’elle pensait sans penser aux conséquences. Ça lui avait d’ailleurs apporté plusieurs avertissements lorsqu’elle agissait de la sorte avec sa chef. Bref. Elle ne répondit pas au jeune homme et fit mine de ne pas avoir remarqué son ton renfrogné. Elle connaissait son difficile et surtout le ressenti qu’il en avait eu et ne voulait pas lui prendre la tête avec ses propres états d’âmes. « Je ne te remercierai jamais assez pour tout ce que tu as fait pour moi à cette époque. » Un sourire aux lèvres, ses yeux bleus se déposèrent sur le jeune homme. « Tu n’as pas à me remercier Noah. » Répondit-elle tout simplement. On pouvait entendre de la sincérité dans ses mots.

Après le décès de la femme du jeune homme, et même avant, lors de ses nombreux malaises, Léolyah avait été une oreille attentive pour Noah. Et même si, par la suite, elle n'avait pas vraiment eu de nouvelle de ce dernier mis à part ses soirs de débauche au Tradis, elle ne lui en voulait pas. L'infirmière qui avait été l'épaule pour pleurer, qui s'en souvenait après une fin tragique ? Et puis, mis à part lui remémorer des souvenirs douloureux, à quoi aurait-elle servit ? « En fait, j'ai même était carrément con. Je suis désolé. » Léolyah l’observait passer un main dans ses cheveux, tandis qu’elle jouait toujours avec son briquet entre ses doigts. « Ce n’est rien Noah. Je n’ai pas fait ça pour que tu me remercies ou quoi que ce soit. » La brune ne savait pas trop quoi lui dire pour lui retirer cette culpabilité. Et elle ne voulait pas le moins du monde qu’il se sente coupable de la réaction qu’il avait eu par la suite. « Tu avais besoin de parler et j’étais là, c’est tout. D’ailleurs, c’est toujours le cas si tu as besoin. » Un nouveau sourire perça sur ses lèvres, avant qu’elle ne tire de nouveau sur la cigarette allumée qu’elle avait dans la main.

« Je te retourne ce que tu viens de me dire: tu mérites d'être heureuse ... » Léo arqua un sourcil, sans prendre la peine de répondre au jeune homme lui faisant face. Elle ? Mériter d’être heureuse ? Elle pensait sincèrement le contraire. Au fond d’elle, elle avait l’impression que la souffrance qu’elle ressentait quotidiennement n’était que le prix à payer pour avoir provoqué – involontairement mais quand même – la mort de son père. Après tout, si elle n’avait pas été de ce monde, son paternel serait encore en vie et Jayden – son meilleur ami resté en Australie – ne serait pas devenu un meurtrier. Secouant la tête légèrement, elle tenta de faire sortir ces images de sa tête avant de plaquer un sourire factice sur son visage. « Quoi de nouveau de ton côté ? » « Oh tu sais, absolument rien à changer dans ma vie depuis. J’ai juste prit cinq ans de plus. » Dit-elle avant de rire légèrement. « Et toi ? Qu’est-ce que tu deviens ? » Elle jeta la cigarette consumée entre ses doigts avant de reporter son attention sur le jeune homme.

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