"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici romelias ✻ what goes around comes around. 2979874845 romelias ✻ what goes around comes around. 1973890357
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() message posté Mer 17 Juin 2015 - 20:12 par Invité

what goes around comes around.
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Minuit. Ma jambe bouge frénétiquement depuis près d'une heure tant je m'énerve quand je me décide à éteindre la télévision. Quatre épisodes de breaking bad plus tard et toujours rien. L'avantage c'est que j'ai plutôt bien avancé aujourd'hui ! Je n'essaye pas de rappeler, tomber sur la messagerie à quatre reprises a suffit à mettre mes nerfs à vifs. Et puis, soyons réalistes, si son téléphone était éteint toute la soirée, il n'a aucune raison de soudainement revivre. Encore heureux que ce n'est pas une urgence ! Je pourrais encore avoir fini à moitié mort avec Noam qu'il n'en saurait rien. Je range rapidement les deux-trois conneries qui traînent dans l'appartement et ferme les volets, agacé. Ce n'est pas tant la soirée et ce qu'il y fait mais le fait qu'il ignore mes appels qui me met hors de moi. Dans un énième soupire, je décide de me mettre au lit en priant pour trouver le sommeil malgré ma nervosité. C'est pas tout, mais demain six-heure-trente, je suis debout moi. Je m'imagine déjà me retourner dans les sens jusqu'à ce qu'il rentre. Et si c'était à lui qu'il était arrivé quelque chose? Que son téléphone était coupé pour une bonne raison? J'essaye Casey à contre-cœur et mon appel se heurte avec le vide et la messagerie. Sa voix qui résonne dans l'Iphone suffit à m'énerver un peu plus et je raccroche rapidement sans prendre la peine de laisser un message. Il va bien, je me fais des films. Il a juste décidé de m'ignorer, fin de l'histoire. En même temps, il passe la soirée avec son super copain, faudrait surtout pas que je dérange trente secondes. Je deviens amer... Oui, vaut mieux fermer les yeux et arrêter là mes pensées.

Peut-être que je n'ai pas réalisé à quel point la situation en plus de m'énerver m'épuisait, car je tombe au final comme une mouche au point d'être surpris de le trouver à mes côtés quand le réveil résonne. Sans savoir l'heure à laquelle il est rentré, j'hésite un quart de seconde à le laisser sonner un petit moment, juste histoire de lui ruiner sa grasse matinée... Sauf que je n'ai aucune envie de lui parler et régler mes comptes de bon matin. Je l'éteins donc rapidement en priant pour qu'il comate. Son bras enroule ma taille au moment où je m'apprête à m'extirper du lit et je le repousse pour parvenir à mes fins. Je ne manque pas de verrouiller la salle de bain derrière moi pour être certain de ne pas le voir me rejoindre : ce serait beaucoup trop facile. Je n'ai pas le temps, de toute façon. Ma douche prise et mes fringues enfilés, je me dirige à la cuisine ou je m'installe pour prendre mon petit-déjeuner. Je ne relève pas la tête de mon assiette quand j'entends la porte de la chambre s'ouvrir et ses pas se diriger vers moi. Je suis toujours de mauvaise humeur, je commence ma journée du pieds gauche, ça va être sympa. Comme je le prédis, il se place derrière moi et enroule ses bras autour de ma taille en déposant un baiser dans mon cou. « Tu dormais quand je suis rentré... » Le ton qu'il emploie veut tout dire... Non mais je rêve. Il espérait sincèrement que j'allais lui sauter dessus après qu'il m'aie ignoré pendant toute une soirée? La seule chose qu'il aurait obtenu si j'avais été éveillé, c'est des reproches et le lit pour lui seul. Je m'extirpe de ses bras en silence et sans la moindre délicatesse et pose mon assiette dans l'évier - ça traînera jusque ce soir, que monsieur propre soit content ou pas. J'attrape mon gilet, le portable, les clés de la voiture et mon sac et me dirige vers la porte. Je suis en avance mais je préfère encore prendre un café et lire le journal au calme au boulot avant de commencer ma journée, plutôt que de voir celle-ci rythmée par une dispute de bon matin. Pour être honnête, je suis assez fier d'être parvenu à fermer ma gueule. « Je t'aime. » Sa voix me parvient mais j'ouvre la porte et la referme comme si je ne l'avais pas entendu. Un peu comme lui et mes appels.

Par chance, ma journée se passe plutôt bien. On est sur une enquête qui demande tous nos agents et toute notre concentration et je n'ai pas le temps de m'attarder sur la soirée de Romeo et Casey. A notre pause midi, je vérifie mon téléphone et suis presque déçu qu'il n'a pas essayé d'appeler. Pourtant j'étais bien décidé à appuyer sur le rouge histoire de lui faire subir la même chose (sauf que ce n'est pas la même chose car je suis au boulot et non occupé de m'éclater avec mon "meilleur ami"). C'est le seul moment ou j'y repense et la journée se termine bien, avec une petite heure de retard car on tient réellement à en finir. Quand je suis au boulot, j'ai la faculté de pouvoir oublié tout ce qui n'y est pas relié, ce qui peut s'avérer pratique.Je ne préviens pas de mon retard. C'est con comme réaction, mais chacun son tour. Encore faudrait-il qu'il remarque mon absence de toute façon.

Sur le chemin du retour, j'ai l'estomac noué. Je déteste les conflits... Mais rentrer et agir comme si de rien n'était ? Hors de question. Je n'en serais pas capable de toute façon, je lui en veux et suis encore énervé. J'ai 25 minutes de voiture pour me remémorer à quel point ma patience a été mise à mal hier soir. J'ouvre la porte et aie presque envie de pleurer en entendant la voix de Casey résonner. Sérieusement, si j'ai fait quelque chose de mal, je crois que le karma s'est assez acharné sur moi... Je lève les yeux au ciel et prend une bonne inspiration, dégoûté de devoir passer par le salon pour accéder à la chambre. Les explications, c'est pas encore pour toute suite. J'essaye de ne pas paraître trop froid quand j'entre dans le salon et que mon regard tombe sur eux. Je sers la main de Casey pour le saluer et mes lèvres effleurent à peine celles de mon fiancé quand je lui dis bonjour. J'aurais aussi pu lui rouler la pelle de sa vie pour faire comprendre à Casey que c'est propriété privé mais le cœur n'y est pas. Je me laisse tomber dans le fauteuil à l'opposé de celui dans lequel ils se trouvent tous les deux et porte mon attention sur la petite ' de Casey ' dont j'ai oublié le prénom. Peut-être que je n'l'ai jamais demandé en fait? Elle est mignonne, pour ne pas dire adorable... J'ai presque de la peine pour elle. Casey Caler-Peazer comme père, le monde est injuste petite, je sais. S'il est aussi abruti avec elle qu'en général, ça doit être beau à voir - et pas dans le bon sens du terme. Non je m’emporte, gardons en tête qu'il n'y est pour rien. Noam sort de sa chambre et court directement vers moi en criant 'un papa' pour tout le building, me redonnant brièvement le sourire. Dés qu'il se trouve sur mes jambes, il commence le récit de sa journée avec de grands gestes et des mots incompréhensibles qu'il baragouine. Je me concentre sur lui en m'efforçant de ne pas tendre l'oreille sur ce qui se dit juste en face de moi - aucune envie de rejoindre leur petit délire. Heureusement que Noam est là, j'ai une excuse parfaite pour les ignorer complètement. Ou pas.
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() message posté Ven 19 Juin 2015 - 13:34 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Les lèvres pincées, je ferme la porte le plus délicatement possible. Toutes les lumières sont éteintes et je suis presque persuadé que tout le monde dort. En fait, plus je réfléchis et plus je me dis qu’il y a de forte chance que mes bébés soient endormis. Il est deux heures du matin. Personne, personne ne serait con pour veiller aussi tard la veille d’un jour de semaine…  Personnellement, je ne me sens pas concerné. Car oui, moi, Romeo Davenport, je suis un homme libéré, délivré (comprendre par là : je ne bosse pas demain). Et autant dire que je me suis  bien fait plaisir et que j’en ai vidé des pintes de bières ! La faute à ce foutu Casey qui, malgré sa récente paternité, n’en reste pas moins un fêtard d’exception ! Un fêtard qui m’a forcé à faire la fermeture des bars, un fêtard qui n’a même pas essayé de me piquer mes clés de voiture ! Sale petit con ! J’aurais pu me tuer ! Voire pire encore : J’aurais pu m’endormir et tuer quelqu’un. Faut pas qu’Elias me voie…  Car si Elias me voit dans cet état, je suis mort, TOUT MORT – Genre vraiment, vraiment mort (ou castré, au choix) ! Ma tête chavire et sans le vouloir je renverse le tas de chaussures qui trainent dans l’entrée. Foutues chaussures ! Faut toujours qu’elles se mettent au mauvais endroit, à croire qu’elles ne savent pas rester au bon endroit ! Puisque c’est comme ça, moi aussi, je vais mettre les miennes ici ! Blasé par l’attitude des chaussures, je retire les miennes et baisse mon froc, attirant –malencontreusement- mon caleçon qui ne semble pas vouloir quitter son ami le jean. Et puis merde, tant pis ! Je vais dormir, pas besoin de mon froc, pas besoin de caleçon ! En fait, j’ai besoin de rien ! Autant tout retirer, veste et t-shirt compris ! Tout en titubant comme l’alcoolique que je suis, j’attrape mes fringues et les traine avec moi jusqu’à la chambre. Ivre oui, mais pas con pour autant ! Malin l’asperge ! A moins que ça soit autre chose ? Tant pis. Pas envie de réfléchir, pas envie de jouer les philosophes. C’est l’heure de dormir, c’est l’heure des câlins. Tout nu, je me glisse sous les draps et me colle à Elias qui dort à point fermés. Ce gars est une vraie marmotte. On pourrait bien nous cambrioler qu’il ne le remarquerait même pas ! Amusé par mon imagination, je souris et me rapproche de son oreille. « Tu dors ? » il ne répond pas – normal, il dort. « Tu dors ? » il répond toujours pas – à croire qu’il dort toujours. Doucement, je me penche vers lui et embrasse son épaule. « Tu dors ou pas ? » Dans son sommeil – oui, parce qu’apparemment il dort - Elias grogne et j’abandonne, tout triste de ne pas pouvoir gouter à mon esquimau préféré. Après, j’avoue que je pourrais me servir moi même et réclamer mon dû mais je doute que je sois bien accueilli.  Vilain petit ami que je suis, je suis en retard et ce, sans même avoir pris la peine de prévenir ! Vilain que je suis ! Mais pour le coup, rien n’est de ma faute ! C’est ce foutu IPhone et sa batterie de merde ! C’est lui qu’il faut engueuler pas moi ! Moi je suis gentil – si, si j’vous jure ! Moi j’ai tenu ma promesse ! Elias et moi nous nous sommes mis d’accord : sortir plus : ok, mais interdiction de découcher ! On est en couple après tout et les couples, ça fait dodo à deux ! (Quand je dis que l’alcool ne me réussi pas !) Couché contre Elias, j’ai l’impression d’être aussi lourd qu’une pierre tout en étant aussi léger qu’une plume. Très vite, je repense à la voiture, au trajet que j’ai fait… quel con, j’aurais pu y laisser ma peau… tout ça pour le retrouver… Quand je dis que je serais prêt à crever pour lui ! Après, je doute que l’idée de me voir prendre le volant complétement ivre lui plaise. Non, non, non. Monsieur m’aurait engueulé et m’aurait traité d’oiseau ! Ce qu’il fera surement demain ! En attendant, dodo ! J’en ai besoin… enfin, j’ai surtout besoin que la terre arrête de tourner… je vais finir par dégueuler si ça continue. Pris de frisson, je me colle un peu plus à Elias, embrasse sa nuque et souffle un « Désolé » que je ne pense qu’à moitié. Outre mon niveau d’alcoolémie, mon retard et mon manque de communication, j’ai passé une des meilleures soirées de ma vie. Et le tout, sans coucher avec Casey, S’IL VOUS PLAIT ! Je mérite trop une médaille ; j’en demanderai surement une demain ! Une bosse grosse médaille. Avec de l’or et des paill-…

« Où Papa ? » Je regarde Noam et souris. Le fait est que je n’ai aucune idée d’où peut-être passé Elias. Tout ce que j’espère, c’est que monsieur ne s’est pas fait la malle dans le simple but de me faire souffrir ou regretter mon attitude d’hier soir. « Aucune idée bonhomme. » Noam sourit, pas vraiment conscient du mal que son père a pu me faire ce matin. Je ne dis pas que je ne le mérite pas, mon attitude est impardonnable et je mérite largement ma gueule de bois. Mais me laisser en plan alors que je viens de lui dire « je t’aime » ? Personnellement, je ne suis pas sûr d'en mérité autant.  Son attitude de gamin a gâché la seule journée que j’aurais pu passer au calme avec Noam. Seul avec le petit, j’ai eu le temps de me monter la tête, de lui trouver toutes les excuses du monde avant de finalement les envoyer balader. Ce n’est pas ma faute si je n’ai pas pu le prévenir, pas ma faute si je suis sorti. Il est celui qui n’arrête pas de me dire qu’on a besoin d’air, besoin de s’ouvrir aux autres. Moi, personnellement, je m’en fou. Rester avec lui ne me dérange pas. J’ai beau être conscient que ce genre d’attitude est malsain, je suis comme ça. Après, je fais des efforts pour lui, pour lui et pour nous. Et puis faut bien avouer que c’est cool de sortir de temps en temps… J’aimerais juste qu’il arrête de me le reprocher. J’ai senti, dès le réveil, que quelque chose n’allait pas. La façon qu’il a eu de me repousser, de s’enfermer dans la salle de bain… J’ai bien essayé de prendre sur moi, de faire comme si tout allait bien... et qu’est-ce que j’y ai gagné ? Trois fois rien si ce n'est un regard noir et un silence lourd de signification. Autant dire que je l’ai mauvaise et que je ne suis pas prêt à laisser passer ça. « T’étais content d’aller courir avec papa ? » joignant mouvements et paroles je m’accroupis à sa hauteur et lui tends le bas de son pyjama. Avec un oui strident, il s’accroche à l’une de mes épaules avant de relever une jambe puis l’autre. Courir était la seule chose que j’avais trouvé à faire aujourd'hui. Après tout, courir m’aide généralement à oublier,  à me détendre. Malheureusement, cette fois, ça n’a pas marché. Ca a beau m'avoir fatigué, ça ne m'a pas calmé pour autant. « Ok, va te mettre devant la télé, papa va s’habiller. » Noam acquiesce et court s’affaler dans le canapé. Toujours dans la salle de bain du petit, je me redresse et en profite pour tirer sur mon genou qui me brûle plus que de raison. Une fois soulagé de ma douleur, j’attrape mon boxer propre, l’enfile et en fait de même avec mon débardeur cent pour cent australien noir et un pantalon de training gris chiné. Comme à mon habitude, je me passe de chaussettes… chaussettes que je ne porte presque jamais tant j’aime être pied nus. Dans le salon, j’entends la musique de Toy Story et ne peux m’empêcher de sourire. Noam est loin d’être con et sait très bien sur quels boutons appuyer pour lancer son film préféré. « Pas longtemps bonhomme, tonton Casey va arriver avec Lindsay. » Je crie à travers tout l’appart à la recherche de Woody que j’étais persuadé d’avoir laissé dans sa chambre. A la porte, quelqu’un sonne et je soupire. Laissant tomber le pauvre cowboy qu’est Woody, je vais directement à la porte et ne suis pas surpris d’y trouver Casey. Avec un sourire malicieux il fait mine de me mettre deux trois petites gifles de la main droite et m’arrache un grognement. Il rit, me demande si j’ai la gueule de bois et je me contente de l’insulter en guise de réponse. Très vite, je les invite, lui et la petite à entrer et lui fait signe de rejoindre le salon. Casey s’installe et Noam ne perd pas une seconde pour lui dire bonjour et se placer face à Lindsay qu'il regarde avec de grands yeux tout pétillants. « Papa, bébé ? » Je souris et acquiesce d’un signe de tête. Fasciné par sa nouvelle amie, Noam reste là, bouche bée à la regarder et à la toucher alors que celle-ci le fixe, se demandant ce que cela pouvait bien être. Dire que bientôt, nous aussi on aura un bébé… enfin, si Elias revient un jour. « Elias est pas là ? » Je relève la tête vers Casey et hausse les épaules. « Aucune idée, il devrait être là depuis une demi heure déjà… » Je soupire et lui propose à boire. Dans la cuisine, je sors une bière pour lui et un verre d’eau pour moi. Dépité, je jette un coup d’œil à l’assiette que j’ai préparé et finit par la laisser tomber dans la poubelle. Dire que j’avais tout préparé de sorte à ce que tout se passe comme il faut. « Alors ? C’est quoi le problème ? » Dis-je finalement en retournant auprès de Casey. Casey qui n’a pas arrêté de me harceler au téléphone tout l’après-midi, Casey qui voulait absolument me parler d’un truc. Pas très à l’aise à l’idée de le recevoir alors qu’Elias et moi sommes en froid, je lui ai dit de passer plus tard, nous laissant le temps, à Elias et moi de nous expliquer. Malheureusement pour moi, Elias n’est jamais rentré. Tant pis pour lui, il n’avait qu’à être à l’heure.

Quarante minutes plus tard, Noam a finalement réussi à détacher ses yeux de Lindsay et à rejoins sa chambre de laquelle je l’entends jouer avec son Woody. De notre côté, Casey et moi parlons bébés. Première fois de ma vie que je parle bébé avec Casey, premier fois de ma vie que j’ai l’impression d’avoir à faire à un adulte. « Elle fait ses dents, ça lui passera. » Du moins j’espère pour lui. On a beau être deux à se taper une gueule de bois, je suis encore celui qui reste le plus baisable. S’il continue comme ça, Casey finira seul et malheureux. « Au pire tu pourras toujours ressortir avec Kylie. » dis-je en rigolant en repensant à une de nos anciennes camarades de classe avec qui il avait couché et qui n’avait pas hésité à lui renverser de la cire bouillante sur le torse tant elle était fêlée. Derrière nous, la porte s’ouvre et je dois me retenir de lever les yeux au ciel. Il était temps. Très vite, Elias nous rejoins, serre la main de Casey et m’embrasse. Enfin, si on peut appeler ça embrasser. J’ai à peine eu le temps de sentir ses lèvres contre les miennes que monsieur s’en est éloigné. A côté de moi, Casey me fait de grands yeux surpris et je lève les yeux au ciel. Aucune envie de parler de ça… Pas avec lui du moins, il serait capable de me dire de larguer Elias, ce que je refuse d’entendre. « Papaaaaa ! » Noam arrive en courant, se jette dans les bras de son père et commence à lui raconter sa journée. De notre côté, Casey et moi finissons de parler de ce que nous étions entrain de parler totalement ignorés par Elias qui ne semble même pas vouloir faire l’effort de faire semblant. Rien de mieux pour m’énerver. Jamais, jamais je n’aurais fait ça ! J’ai beau ne pas aimer Caleb-le-clochard-de-Londres, je ne l’aurais jamais ignoré de la sorte. M’enfin, j’imagine qu’on ne peut pas tous être matures. Enervé, je me donne un malin plaisir à l’ignorer et repartir dans mes délires et ce jusqu’à ce que Casey décide de partir. Naturellement, il dit au revoir à Elias qui lui répond un simple « Salut » et part avec moi en direction de la porte. Sur place je lui souhaite bonne chance avant de tourner la tête vers Noam qui est toujours dans les bras de son père. « Bonhomme, tu viens dire au revoir à Tonton Casey ? » Tout content, Noam s’extirpe des bras de son père et vient faire un bisou sur la joue de Casey qui se baisse pour arriver à sa taille. Une fois fait je m’approche de Casey et le prend dans mes bras, une habitude, rien de mal placer la dedans. « Aller rentre bien, Papa » dis-je avec un sourire en appuyant bien sur le mot « papa ». Avec un sourire moqueur, Casey m’attrape l’entre-jambe, me forçant ainsi à reculer. On n’est jamais trop prudent, faudrait pas qu’il me les arrache. « Va te faire voir. » Je souris, retire sa main de mon appareil reproducteur et le pousse en rigolant. Il finit par me tourner le dos et je ferme la porte, triste de devoir retourner auprès d’un Elias qui ne m’a toujours pas adressé un mot. Une fois la porte fermée, je tourne les yeux vers Elias qui me regarde d’un œil noir et soupire. « Noam, tu vas jouer avec Woody ? Papa viendra te dire bonne nuit après. » Noam acquiesce et part très vite dans sa chambre.  Ne me reste plus qu’à faire face au monstre de rancœur qu’est devenu Elias… La dernière fois que je l’ai vu comme ça, monsieur m’a gentiment invité à aller me faire enculer ailleurs. J’espère juste que je n’y aurais pas droit cette fois. Fatigué, blasé, je me laisse retomber dans le canapé fasse à lui. Ramenant mon pied droit contre mes fesses, je pose une main dessus et hausse les épaules tout en fixant Elias. « Tu comptes m’adresser la parole ou on est parti pour un Roi du Silence ? » Mon ton est froid, accusateur. Prendre des pincettes ne servirait à rien. « A moins que tu préfères m’envoyer voir ailleurs ? » C’est bas, très bas, surtout qu’Elias n’était pas dans son état normal le jour où il m’a dit ça. Mais j’ai beau ne pas lui en vouloir, j’avoue l’avoir toujours sur la conscience. Surtout quand je suis en colère contre lui… bizarrement. Mais je préfère encore sortir l'idée moi même, de peur de l'entendre sortir une nouvelle fois de sa propre bouche.  
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() message posté Mer 24 Juin 2015 - 13:58 par Invité

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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL

you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻Ma première pensée en entendant la voix de Casey est sans doute que j'aurais mieux fait de rester au boulot pour une heure de plus. Et pourtant, je fais des efforts, je vous jure. J'essaye de ne pas râler quand je sais qu'ils sortent tous les deux, j'arrive même à ne plus spécialement les jalouser, assez confiant en notre couple. Pire, j'ai proposé de l'aide à Casey - moi Elias Hanwell. Comme quoi ! Il l'a refusée et c'est pas plus mal, mais on ne pourra pas me reprocher de faire zéro effort dans son sens... Parce que mine de rien, Romeo me donne sans cesse l'impression d'être le vilain de l'histoire à ne pas aimé le blondinet, mais je voudrais bien voir sa tête si je sortais avec Caleb, l'ignorait toute la soirée, rentrait bourré et le laissait passé à l'appartement quand bon lui semble. Pas sûr qu'il soit aussi zen que je le suis avec Casey - qu'on se le dise, c'est contre Romeo que j'ai la haine. Ne manque plus qu'il demande à ce que Peazer soit parrain du futur bébé dont nous avons parlé... Autant qu'il s'installe avec nous directement, non? Je soupire à ma propre réflexion, le plus silencieusement possible et souris à Noam qui continue le récit de sa journée. Quand je dis que Noam est bien souvent ma bouée de sauvetage, je ne mens pas... S'il n'était pas là à m'occuper l'esprit, je n'aurais d'autres choix que d'écouter leur conversation, voir intervenir pour qu'on ne puisse pas me reprocher de ne pas m'y intéresser. Je joue avec Woody et Noam et me détend légèrement. En me concentrant sur les cowboys, j'arrive à oublié que j'en veux à Romeo. Ou presque, je ne suis juste plus obsédé par ça.

Je sors de mes pensées quand je vois Casey se lever et soulever le maxi-cosy de la petite. L'espace d'une seconde, j'hésite à lui proposer de rester dîner avec nous. Tant qu'à faire, je ne suis plus à ça près... Puis ça m'éviterait la moindre explication... Mais je l'ai assez vu et entendu pour aujourd'hui, j'ai mon quota et j'arrive doucement mais sûrement à saturation. Même si je ne le tiens en rien responsable pour la soirée de la veille, il n'en reste pas moi un gars dont le comportement a tendance à vite (très vite) me taper sur le système. On est radicalement opposé l'un à l'autre, au point que je me demande parfois comment Romeo peut apprécier notre présence à tous les deux. Je lui serre la main poliment et me contente d'un " salut " en guise d'au revoir, n'étant pas d'humeur à lui faire une haie d'honneur ou à jouer au mec sympa. Je ne le suis pas, pas avec lui du moins, et c'est pas nouveau. Que je descende un peu plus ou un peu moins dans son estime, autant dire que je m'en tape comme de l'an 40 et il en va de même pour Davenport aujourd'hui. Si ça le fait chier, tant mieux. Chacun son tour. « Bonhomme, tu viens dire au revoir à Tonton Casey ? » Oh bah oui tonton... quand je dis qu'il sera bientôt parrain. autant qu'il l'appelle papa aussi non? Un de plus ou un de moins au final il ne verra pas la différence. J'inspire et soupire pour me calmer, sachant parfaitement que mes pensées dépassent de loin la réalité. Je suis juste sur les nerfs, j'ai envie de hurler et malheureusement, avec Noam dans les parages, je vais devoir contenir tout ça. Je pourrais préparer mes affaires et aller à la salle de boxe, plutôt que de m'expliquer avec lui... ça me calmerait sans doute bien plus vite qu'une conversation qui ne servira à rien. Allez savoir pourquoi, vu son attitude, je sens que monsieur n'est pas prêt d'assumer ses tords. Je les regarde du coin de loin en surveillant Noam et serre les points en voyant Casey s'attaquer aux parties privées de son anatomie. Dans le genre foutage de gueule, ils peuvent pas faire mieux. Jeu ou pas, ses mains n'ont rien à foutre là. L'espace d'un instant, je m'imagine lui briser ses doigts un à un histoire qu'il n'aie plus jamais envie de toucher quoi que ce soit d'ailleurs... La boxe. J'ai vraiment, vraiment, besoin d'une heure à la salle si je ne veux pas devenir violent. Et je suis tout sauf violent... Mon self-control est juste mis à mal depuis hier soir. Noam revient vers moi, suivi de très près par Romeo qui reprend place là ou il se trouvait quelques minutes plus tôt. « Noam, tu vas jouer avec Woody ? Papa viendra te dire bonne nuit après. » Je peux aller jouer avec Woody moi aussi? Je me passerai du bonne nuit. Je rattrape Noam par le bras et fait semblant de lui manger le coup jusqu'à ce qu'il rit aux éclats, avant de le chasser d'un signe de main vers sa chambre. J'aimerais vraiment resté avec lui, ça me permet de garder mon calme voir d'oublier ma mauvaise humeur, mais il écoute son père et disparaît dans sa chambre à mon plus grand malheur. C'était mon allié, mon bouclier à dispute. « Tu comptes m’adresser la parole ou on est parti pour un Roi du Silence ? » Je lève un sourcil et plante pour regard dans le sien, laissant échapper un rire nerveux. « A moins que tu préfères m’envoyer voir ailleurs ? » Je suis tenté de lui désigner la porte du menton pour lui signaler que je ne le retiens pas. Je dois vraiment prendre sur moi pour ne pas le faire. C'est pas une prison et contrairement à ce que son frère peut en dire, il n'est pas mon chien, tenu en laisse. Il veut se casser, la porte est ouverte, il n'est pas lié à moi à travers des menottes. C'est son choix. Mais je reste figé, bien décidé à ne pas lui laissé le bon rôle quand on sait tous les deux qui s'est foutu de la gueule de l'autre. « T'es vraiment trop con. » Je siffle entre mes dents, agacé. Je ne le retiens pas, pas si c'est ce qu'il veut. Il veut courir après son connard? Go ahead. Mais qu'il ne compte pas sur moi pour l'encourager, c'est beaucoup trop facile de retourner ainsi la situation et remettre sur le tapis une dispute qui date d'il y a plusieurs mois. Dispute ou je pensais chacun de mes mots sur le coup, bien trop épuisé pour tenter de le retenir. « T'as gagné la partie de hier soir, ça t'as pas suffit? » Je demande en plantant un regard noir dans le sien. « On peut pas switcher sur le monopoly plutôt? Parce que 1. je suis pas un grand fan de ce jeu et 2. c'est pas super fair-play quand on sait que t'es beaucoup plus doué que moi. » Mon ton est à la fois froid et amusé. Ironique. Je soutiens son regard, bien décidé à ne pas laissé tomber. Autant qu'il comprenne au plus vite que je déteste qu'on se foute de ma gueule comme ça et que des soirées du genre y'en aura pas dix. Je me suis tut pour ne pas étaler notre vie devant son pote. Je n'avais absolument rien à faire dans leur conversation et aux dernières nouvelles c'est lui qui a pris soin de m'ignorer des heures durant. Il aurait encore pu finir mort au fond d'un caniveau que je ne l'aurais découvert que ce matin en trouvant un lit froid... ou un collègue devant la porte pour me signaler la triste nouvelle.
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() message posté Mer 1 Juil 2015 - 0:33 par Invité

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you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Ramener notre ancienne dispute sur le tapis est avant tout un moyen de me protéger. C’est de loin la pire chose qu’il m’ait jamais dite et j’ai tellement peur de l’entendre le dire à nouveau que je préfère prendre les devants. Reste plus qu’à prier qu’il ne profite pas de l’occasion pour m’envoyer balader. Chose qu’il serait largement capable de faire si j’en crois la façon dont il a de me regarder.  Sans trop savoir pourquoi, j’ai l’impression d’être devenu le pire des enfoirés à ses yeux et ça m’énerve plus que ça ne me blesse. Peut être que son attitude aurait un peu plus d’impact si sa colère était fondée. Ok j’ai fait le con, ok j’aurais dû prévenir… mais sérieusement ? Faire la gueule pour ça ? C’est pathétique, pathétique et puéril. C’est mon mec merde ! Pas ma mère. « T'es vraiment trop con. » Oh bah c’est la meilleure ! C’est lui qui boude et c’est moi qui suis con ? Il s’attendait à quoi au juste, que je m’aplatisse devant lui ? J’ai beau être en tord, je n’ai pas mérité les trois quart de tout ce qu’il s’est amusé à me faire subir aujourd’hui !  Et s’il y a bien un con ici c’est lui, pas moi. Mais autant ne rien dire, ne pas surenchérir. Lui retourner le compliment ne ferait que jeter de l’huile sur le feu et c’est la dernière chose dont j’ai besoin. Pousser un bon coup de gueule, pourquoi pas. Finir célibataire, hors de question. Il a beau être con quand il s’y met, il reste Elias… Et personne n’est aussi accro de son mec que je le suis du mien, aussi con soit-il ! « T'as gagné la partie de hier soir, ça t'as pas suffit? » Je relève finalement les yeux, prêt à dégainer la première connerie qui me passe par la tête. Connerie stoppée nette par le regard qui me lance. C’est que ce con en réclame en plus ! « On peut pas switcher sur le monopoly plutôt? Parce que 1. je suis pas un grand fan de ce jeu et 2. c'est pas super fair-play quand on sait que t'es beaucoup plus doué que moi. » Ce qui est bien avec Elias, c’est qu’il a cette fâcheuse manie de vouloir taper là où ça fait mal. Seul problème, monsieur n’a rien a me reprocher cette fois, du moins rien de bien méchant. Du coup, il préfère se rabattre sur une des nombreuses choses que nous avons en commun : le sarcasme. Jouer avec les mots est une véritable passion. Nul n’est plus doué que moi quand il s’agit de faire le con. Avec un sourire mauvais, je laisse mon pied redescendre sur le sol et haussement les épaules. « Je sais pas trop, tu m’as paru plutôt doué aujourd’hui. Un vrai pro ! » Je souris et me penche en avant posant mes coudes sur mes genoux. « Cette façon que t’as eu de m’ignorer, et le vent ? Le vent que tu m’as mis quand je t’ai dit que je t’aimais, mémorable ! Du grand art ! » Sans vraiment le vouloir, j’hausse la voix. Mon sarcasme est sérieusement entrain de faillir face à la montée de colère qui va jusqu’à m’en faire vriller les tympans. « Et puis c’est sans parlé du silence radio… pas une nouvelle, pas un seul mot. Une heure et demi de retard et rien… Bravo, t’as le record !  Je veux dire woaw ! »  Je me redresse, jouant les gars épaté. Epaté par sa connerie et par sa capacité à faire dans le Drama. Tout ça pour un foutu retard, c’est pas croyable ! Dire qu’on aurait pu passer une bonne soirée… fait chier ! Tout ça à cause d’une foutue fierté mal placée ! J’veux dire, ça arrive à tout le monde de tomber en rade de téléphone. Je ne suis pas le premier à qui ça arrive merde ! « Oh et au fait, j’ai foutu ta bouffe à la poubelle, si tu veux bouffer, va falloir que tu te bouges… » Just saying. Et puis ce n’est pas comme si Noam et moi allions l’attendre. Dix minutes de retard je veux bien mais une heure et demi, faut pas abuser ! Surtout que je n’étais pas censé savoir à quelle heure monsieur allait se décider à rentrer, ni même s’il compter rentrer un jour ! Parti comme il est parti, il aurait très bien pu passer la nuit chez papa et maman. Ca aurait été la cerise sur le gâteau. Elias Hanwell, le parfait petit boudeur à sa maman ! Je ne sais pas ce qui m’énerve le plus, qu’il soit aussi con ou qu’il soit en colère contre moi. Car j’ai beau faire le fier là comme ça, j’ai horreur des disputes. D’abord parce que j’ai aucun self control et ensuite parce qu’Elias a tendance à viser là où ça fait mal et que je m’en sors rarement indemne. J’aurais tellement aimé que les choses soit plus facile. M’excuser pour hier soir et repartir comme si de rien n’était. Baiser jusqu’à l’aurore et en rire dix jours plus tard. Mais non, au lieu de ça, monsieur a choisi de faire du boudin. En fait, ce con ne m’a même pas laissé le temps de m’excuser.  Quel con !   
✻✻✻
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() message posté Mer 1 Juil 2015 - 12:04 par Invité

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you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ J'aurais pu rentrer du boulot et me contenter d'ignorer le problème. Je l'ai fait une ou deux fois pour des conneries, mais là c'est juste au dessus de mes forces. Je refuse d'agir en parfait petit fiancé qui accepte tout par amour. C'est même pas la peine qu'on aille jusqu'à l'autel s'il compte m'en donner d'autres des soirées du genre... C'est peut-être pour ça qu'il veut se précipiter au fond... Il sait à quel point le mariage compte pour moi, que ce n'est pas une décision sur laquelle je peux revenir. Le divorce ne fait pas partie de mon éducation ou de mes croyances, pour moi on se bat pour sauver les meubles, on abandonne pas... Alors forcément, une fois un anneau au doigt, monsieur sait parfaitement qu'il pourra faire ce qu'il veut sans que je claque la porte. Ok, j'vais loin, mes pensées dépassent largement la vérité mais j'ai pour une fois beaucoup de ma à garder mon sang froid. J'essaye de me mettre dans la peau de quelqu'un d'autre, j'ai toujours eut une facilité déconcertante à cacher mes émotions... Mais avec lui c'est mission impossible. Ce mec me rend fou.  « Je sais pas trop, tu m’as paru plutôt doué aujourd’hui. Un vrai pro ! » Un rictus se dessine sur mes lèvres, même si je suis énervé comme pas possible. C'est du grand foutage de gueule.  « Cette façon que t’as eu de m’ignorer, et le vent ? Le vent que tu m’as mis quand je t’ai dit que je t’aimais, mémorable ! Du grand art ! » Je ne le regrette même pas. C'est pour les 17 vents que je me suis pris hier soir en essayant de l'appeler... Avec un peu de chance, il réfléchira à deux fois avant de me laisser en plan la prochaine fois. Il a réellement cru que ce matin j'allais agir comme si de rien n'était ? La blague. « Et puis c’est sans parlé du silence radio… pas une nouvelle, pas un seul mot. Une heure et demi de retard et rien… Bravo, t’as le record !  Je veux dire woaw ! » J'ai envie de le frapper mais au lieu de ça, je ris nerveusement. Pour la première fois depuis que nous sommes ensembles, j'ai envie de lui mettre mon poing dans la gueule pour qu'il la ferme. J'ai l'impression de me disputer avec un gamin de quatre ans - quoi que je pense que Noam serait sans doute plus mature que lui ! A croire que ce mec est né sans aucune capacité à se remettre en question, il a un talent fou pour retourner la situation, ça ne je peux pas le nier. « Oh et au fait, j’ai foutu ta bouffe à la poubelle, si tu veux bouffer, va falloir que tu te bouges… » Je lève les épaules et me lève du fauteuil pour me diriger vers la cuisine. Je suis bien trop nerveux pour rester assis face à lui. « T'as bien fait, c'est pas comme si y'avait des gens qui crèvent de faim partout. J'aurais pas voulu que tu te casses un bras en mettant l'assiette au frais. » Mon ton est calme, je suis juste blasé. En fait j'aurais peut-être du laisser ma clé sur la porte, histoire qu'il n'aie aucun moyen de rentrer hier soir... Ça l'aurait peut-être fait réfléchir de dormir sur le pallier de la porte - ou chez son pote, parce que je doute qu'il serait resté là. « C'est l’hôpital qui se fou de la charité ! Ça t'arrive de te remettre en question? » Je m'appuie contre le meuble de cuisine pour lui faire face à nouveau. Y'a vraiment pas moyen que je la ferme sur ce coup-ci, il m'insupporte. « Tu te pointes à des heures pas possible mais c'est ma faute? Ça t'as pas traversé l'esprit de me signaler que tout allait bien hier soir mais moi je suis censé te rendre des comptes? » Je ne peux m'empêcher d'élever légèrement la voix, incapable de contrôler mes nerfs. Mes jambes en tremblent mais je pense que par dessus tout, c'est la surprise qui domine. Faut croire que je suis loin de le connaître par cœur comme je le prétends, je ne le savais pas d'aussi mauvaise foi. « Tu m'as laissé tourner en rond comme un con jusqu'à pas d'heure alors que tu t'éclatais. Ça t'aurait tué d'emprunter un téléphone pour me rassurer sur le fait que t'étais pas occupé de crever dans une ruelle? » Ce n'est même pas de la jalousie envers Casey parce que même si je déteste les savoir ensembles, je sais aussi qu'il n'y aura plus rien entre eux. Qu'il ne me fera jamais ça. « Non mais non, c'est moi le méchant parce que je suis rentré en retard du BOULOT ! Je bossais ! J'étais pas occupé de me bourrer la gueule avec mon ex. J'étais censé rentré à l'heure pour le voir te tripoter sous mes yeux? Parce que crois moi, 30 secondes ça m'a suffit. Vraiment pardonne moi d'avoir eut espoir que tu penses un quart de seconde à moi pendant ta soirée. Juste le temps de me dire que ça allait. » Je sens les larmes me monter et j'inspire profondément pour empêcher celles-ci de faire surface. Hors de question que je me mette à pleurer pour ça, même si j'ai les nerfs soumis à rude épreuve. Ma fierté s'est fait la malle il y a bien longtemps et j'aimerais autant gardé le peu qu'il m'en reste. Je balance la serviette que j'avais à la main sur le meuble et me gratte la nuque. « T'sais quoi, oublie. J'ai aucune envie de me disputer, va savoir pourquoi j'ai pas assez dormi cette nuit. T'as absolument rien à te reprocher. Tu es parfait, j'ai tord, y'a plus rien à ajouter. » Mon ton est redescendu, je suis juste blasé et déçu. J'ai qu'une envie, c'est de prendre un bain et d'aller mourir sous la couette même si le problème ne sera pas réglé par miracle quand j'ouvrirai les paupières. Je quitte la pièce et me rend à la salle de bain du petit pour commencer à faire couler l'eau, m'en passant un peu sur le visage. J'enfui ensuite ma tête dans une serviette de bain et inspire profondément pour tenter tant bien que mal de me calmer et que mes membres cessent de trembler.
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() message posté Mer 1 Juil 2015 - 22:43 par Invité

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you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je serre les dents et me retient de l’insulter. Pourtant ce n’est pas l’envie qui me manque. Je veux dire, suffit que je le regarde pour être pris d’une violente envie de meurtre. Comment peut-il être aussi parfait et aussi con à la fois. Comment l’homme de ma vie peut-il coexister avec l’être le plus épouvantable que j’ai jamais croisé. En colère, Elias n’est rien d’autre qu’une énorme boule de haine, de rancœur et tout ces vilains adjectifs qu’on aime donner aux super-vilains de chez DC Comics. Sans vraiment le vouloir, je compare Elias au Pingouin, super-vilain bien connu de l’univers de Batman qui n’est rien d’autre qu’un gros type plein de rancœur. Et c’est un peu l’image que j’ai d’Elias aujourd’hui. Un gars prêt à tout pour en découdre, prêt à dire n’importe quoi et ce dans le seul but de me mettre les nerfs. Car qu’on se mette bien d’accord, tout ce qu’il a fait, tout ce qu’il a dit était dans ce but. Me faire regretter mon erreur et m’en faire baver. Dommage pour lui, je ne compte pas rentrer dans son jeu. Je ne m’aplatirais pas devant lui. Hors de question. Il pourrait très bien prendre la porte que j’en aurais rien à carrer !  Bien entendu, je mens. Merci de ne pas prendre cette petite perte de self control au pied de la lettre, par pitié. « T'as bien fait, c'est pas comme si y'avait des gens qui crèvent de faim partout. J'aurais pas voulu que tu te casses un bras en mettant l'assiette au frais. » Je regarde Elias se lever et ne peut m’empêcher de rire nerveusement. Oh bah bien sûr, pensons aux pauvres petits africains. On a qu’à récupérer la bouffe dans la poubelle et leur envoyer ! C’est bien ce qu’on fait avec les restes non ? Je veux dire, tout le monde fait ça non ? Petit con ! Ils ont bon dos les africains ! Et puis tant mieux si ça te fait chier. C’était le but ! Tu veux jouer au con, eh bien jouons aux cons ! Je ne manque pas de pratique quand il s’agit de faire la tête de mule !  Pas sûr qu’Elias arrive à suivre par contre. Pas s’il commence déjà à prendre la fuite. Je ne suis pas dupe. « C'est l’hôpital qui se fou de la charité ! Ça t'arrive de te remettre en question? » Non, jamais. Qu’on se le dise, je suis parti pour faire le con. Pas sûr d’être supportable. Bien à l’aise dans mon cerveau, je ne me cache pas pour dire ce que je pense. Après, tout n’est que sarcasme et je ne pense, bien entendu, pas tout ce qui me traverse l’esprit. Je réfléchis juste au meilleur moyen de lui faire chier. Ah mauvaise foi, quand tu nous tiens ! « Tu te pointes à des heures pas possible mais c'est ma faute? Ça t'as pas traversé l'esprit de me signaler que tout allait bien hier soir mais moi je suis censé te rendre des comptes? » Le fait est que je ne suis pas flic et que je ne risque pas ma vie, lui oui ! Il pourrait très bien s’être fait tué en service que je n’en aurais aucune idée ! C’est ce qui est arrivé à mon père alors pourquoi pas à lui ! Personnellement, je n’ai fait que boire, rien d’autre ! C’est pas comme si je m’étais retrouvé dans le fossé ! Je connais mes limites ! « Tu m'as laissé tourner en rond comme un con jusqu'à pas d'heure alors que tu t'éclatais. Ça t'aurait tué d'emprunter un téléphone pour me rassurer sur le fait que t'étais pas occupé de crever dans une ruelle? » Aux dernières nouvelles, je suis toujours en vie, alors fuck off. Ok j’aurais dû appeler, ok j’ai été con mais c’est pas pour autant que je mérite tout ça. C’est fou, j’ai limite l’impression de me répéter et ça m’énerve ! « Non mais non, c'est moi le méchant parce que je suis rentré en retard du BOULOT ! Je bossais ! J'étais pas occupé de me bourrer la gueule avec mon ex. J'étais censé rentré à l'heure pour le voir te tripoter sous mes yeux? Parce que crois moi, 30 secondes ça m'a suffit. Vraiment pardonne moi d'avoir eut espoir que tu penses un quart de seconde à moi pendant ta soirée. Juste le temps de me dire que ça allait. » Et nous revoilà reparti dans le centième épisode d’Elias contre Casey. D’un côté Casey, mon meilleur ami de toujours, de l’autre, l’homme de ma vie qui semble plus que décidé à trouver les pires défaut du monde à Casey. Tout ça parce qu’on a couché ensemble. Contrairement à lui, je ne suis jamais tombé amoureux de mon meilleur ami. Faudrait pas qu’il l’oublie ! Lui ne peut pas en dire pour autant ! Que Casey me touche, ça n’a rien d’important. Il m’a toujours touché –même avant qu’on ne couche ensemble – et je ne vois pas où est le problème. Son petit attouchement n’avait rien de sexuelle ou de mal placé. Il voulait juste déconner avec moi, point.  Et j’avoue que je commence sérieusement en avoir marre de me retrouver au milieu de tout ça. Je ne me séparerai pas de Casey comme je ne me séparerai jamais d’Elias. Faudrait peut être qu’ils se fassent à l’idée. Aussi bien l’un que l’autre. « T'sais quoi, oublie. J'ai aucune envie de me disputer, va savoir pourquoi j'ai pas assez dormi cette nuit. T'as absolument rien à te reprocher. Tu es parfait, j'ai tord, y'a plus rien à ajouter. » Et voilà, mesdames et messieurs, le moment tant attendu : la fuite ! Un grand classique proposé par Elias Hanwell premier du nom ! J’imagine que je devrais me sentir chanceux de ne pas être invité à prendre la porte. Rah ça m’énerve. Et le voir se la joue Caliméro n’aide pas. J’ai juste envie de le gifler et ça, ça ne me plait pas. Blasé, je pose mes mains de chaque coté de mes genoux avec force et prend appuie sur celle-ci pour me redresser. Hors de question que je le laisse fuir sans un mot, ça serait trop facile. Quelque peu énervé, je me place sous la porte de la salle de bain, un air légèrement dédaigneux sur le visage. « J’imagine qu’il y a rien d’autre à dire ? Je veux dire, quoi que je dise tu trouveras un truc à redire et vice versa. Mais je dois dire que je suis assez content que tu prennes enfin conscience de ma perfection. » Mon ton est sarcastique et légèrement, voire pas mal, blessant. « Je vais me coucher. Je te laisse le canapé, le lit étant réservé aux plus parfaits d’entre nous. » Ses mots, pas les miens. « Oublie pas d’aller voir Noam avant de te coucher. » A moins qu’il compte faire la gueule à son fils aussi. Sait on jamais. Noam n’a jamais eu la décence d’appeler son père pour le prévenir d’où il était. Sale petit délinquant ! Blasé, énervé et légèrement blasé et je lui fait un signe de la main et me dirige droit vers la chambre. Fuir n’est pas la solution mais puisque c’est ce qu’il veut : allons-y. Monsieur est roi ici et je m’en veux presque pour lui avoir donné ce droit sur moi. Tout ce qu’il dit, tout ce qu’il fait de mal se répercute sur moi comme un coup de couteau en plein cœur. Comme si chacune de ses imperfections me rappeler à quel point toute cette histoire pourrait mal finir. « Tu sais quoi ? » Je m’arrête, tourne les talons - toujours au niveau de l'entrée de la salle de bain - et regarde le plafond, faisant mine de réfléchir à comment je pourrais dire ce que j’ai en tête. Il a vidé son sac alors pourquoi pas moi ? « J’ai fait le con hier soir. J’aurais dû appeler, c’est vrai.  Le fait est que j’étais trop bourré pour réfléchir correctement et j’avoue que c’était idiot de ma part. » Ca, s’est fait. Maintenant que les excuses sont faites, passons à l’offensive. Et pour le coup je mets le paquet : regard noir, ton de la voix qui fait peur et tout et tout ! « Mais j’aurais aimé que tu me laisses le temps de m’excuser ! Au lieu de ça t’es directement monté sur tes grands chevaux et m’as ignoré comme un gamin capricieux, vexé de pas avoir ce qu’il voulait ! Alors c’est bien beau de m’attaquer avec tes grands principes mais… »  Mais tes principes, tu peux te les fourrer bien profond là où je pense ! « Tu sais quoi, peu importe. Comme tu l’as dit, je suis parfait, j’ai pas besoin de m’expliquer. » Je tourne les talons, ne voulant pas lui laisser le temps de renchérir. Sauf que très vite, autre chose me revient en tête et me force à tourner, une nouvelle fois, les talons. « Et en ce qui concerne Casey, j’ai bien fait gaffe de lui dire de passer après ton boulot pour justement avoir le temps de m’expliquer avec toi. Chose que t’aurais su si tu t’étais donné la peine de me prévenir. Mais encore une fois, inutile que je m’explique. Enfin bref,  bonne nuit. » Cette fois c’est bon, j’ai fini. Ne me reste plus qu’à retourner dans mon lit et ruminer ma colère. Je m’en veux un peu d’avoir cédé et de m’être excusé mais je tenais à le faire. Me disputer avec lui est une chose, rompre en est une autre. Et peut importe à quel point il peut être con, je l’aime et je ne suis pas prêt de nous abandonner. Pas après tout ce qu’on a pu traverser, pas avec tout ce qu’on a prévu. J’aimerais juste qu’il ouvre les yeux et se rendre compte à quel point sa réaction est disproportionnée.  
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() message posté Jeu 2 Juil 2015 - 16:10 par Invité

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you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ J'ai envie de partir. Juste ne plus voir sa gueule bien trop fière l'espace d'une heure. Le désavantages de cet appartement, c'est qu'on s'est totalement exclu du reste du monde, de Londres. J'en ai pour un heure juste à la faire la route... Ne me reste qu'à passer une heure à la boxe ou aller courir. Voir nager. Oui ça c'est une bonne idée, faire quelques longueurs sans trop d'effort, juste assez pour me relaxer. Parce que si je reste là, je risque d'exploser et de regretter bien vite mes paroles... Et tant pis s'il pense que je fuis. C'est le cas, je n'ai aucune envie de le voir ou pire de l'entendre. Puis comme il me la si bien fait remarqué " je dois me bouger le cul " si je veux quelque chose à bouffer ce soir. Hors de questions de perdre du temps à la cuisine alors que ma bouffe était prête et que comme un gamin, il a tout jeté. Taux de maturité : zéro. C'est encore ce qui me blesse le plus. Ça et le fait qu'il pète son câble alors qu'il est en tord. Je relève ma tête de la serviette dans laquelle ma tête est enfuie quand il revient à la charge et soupire. C'était utopique de penser qu'il allait abandonner là. « J’imagine qu’il y a rien d’autre à dire ? Je veux dire, quoi que je dise tu trouveras un truc à redire et vice versa. Mais je dois dire que je suis assez content que tu prennes enfin conscience de ma perfection. » Je ris, nerveusement. « J'en ai pris conscience y'a longtemps bébé, ou je ne serais pas là. » Je lui adresse mon sourire le plus faux. Il continue sur la pente du sarcasme? Parce qu'on peut jouer pendant des heures, il le sait aussi bien que moi. Il n'est pas parfait. Même les jours ou il l'est à mes yeux, il ne l'est sans doute pas à ceux des autres parce que personne n'atteint la perfection, pas même Eva Longoria - quoi que. Et aujourd'hui, il en est bien loin. J'ai soudainement l'impression que tout chez lui m'exaspère au plus haut point... C'est tellement facile lors d'une dispute de découvrir que ce qui nous attire en général nous est insupportable une fois qu'il y a des soucis au paradis. « Je vais me coucher. Je te laisse le canapé, le lit étant réservé aux plus parfaits d’entre nous. » J'hallucine. Aux dernières nouvelles, on paye le loyer à deux et ce lit est autant mien que sien, si monsieur ne veut plus partager son lit, qu'il rentre donc chez sa mère ou sa petite chambre l'attend certainement. Madison l’accueillera les bras ouverts, pas de doute là dessus. « Oublie pas d’aller voir Noam avant de te coucher. » Je le fusille du regard. Je n'ai rein contre mon fils et ne suis pas le dernier des imbéciles. S'il pouvait éviter de le mettre entre nous, ça m'arrangerait beaucoup car je sens que mes nerfs me lâche petit à petit. Je dois prendre sur moi comme jamais pour fermer ma gueule. J'ôte mon t-shirt et mon pantalon, prêt à prendre un bain et à ne plus entendre le son de sa voix une seule fois aujourd'hui. « Tu sais quoi ? » Je soupire et retient à nouveau les larmes qui me montent. J'aurais du pensé à verrouiller la porte à la seconde ou il a tourné les talons pour ne pas lui laisser une chance de revenir à la charge. « J’ai fait le con hier soir. J’aurais dû appeler, c’est vrai.  Le fait est que j’étais trop bourré pour réfléchir correctement et j’avoue que c’était idiot de ma part. » Je ne l'observe même pas et me contente de retirer la seule chose qu'il me reste - à savoir mon caleçon - pour ensuite plonger dans le bain qui m'attend. Je suis tellement énervé que ses excuses m'indiffèrent, outre le fait que je rêve de lui faire remarquer que l'homme parfait ne devrait pas avoir à s'excuser. « Mais j’aurais aimé que tu me laisses le temps de m’excuser ! Au lieu de ça t’es directement monté sur t’es grands chevaux et m’as ignoré comme un gamin capricieux, vexé de pas avoir ce qu’il voulait ! Alors c’est bien beau de m’attaquer avec tes grands principes mais… Tu sais quoi, peu importe. Comme tu l’as dit, je suis parfait, j’ai pas besoin de m’expliquer. »  Ah. Justement je me commençais à me dire qu'il oubliait ce détail. Qu'il se remettait en doute, ce qui n'a rien de normal puisque ce mec est parfait et a une mauvaise foi à toute épreuve. Je tourne la tête vers lui en silence un quart de seconde et fini par me détourner, parce que l'observer est le meilleur moyen de me mettre à chialer comme un gamin. Oui, parce que moi je devais prévenir. Lui c'est en option, s'il en a envie. Je l'observe dans le blanc des yeux et déglutis, soulagé, quand il tourne enfin les talons. Est-ce qu'il est possible de me noyer, là, maintenant? Tout de suite? Je peux même lui laisser ce privilège, je suis certain qu'il en rêve. je me laisse glisser dans la baignoire jusqu'à avoir la t^te sous l'eau ou je reste quelque secondes avant d'en sortir pour respirer et me passer les mains sur le visage. Je découvre une toute autre partie de sa personnalité, qui ne s'était pas manifestée jusqu'ici... Et j'aurais honnêtement préféré ne jamais avoir à la rencontrer. Les gens n'ont peut-être pas tord quand ils disent qu'on se précipitent alors qu'on commence à peine à se connaître.... Certains jours j'ai l'impression de pouvoir lire à travers lui comme dans un livre ouvert, mais aujourd'hui je suis face à un mur, un parfait inconnu. Pire, quelqu'un qui me donne envie de fuir le plus loin possible.
Je m'attarder un peu dans le bain, assez de temps pour être plus blessé qu'en colère. Je sais à quel point je peux être impulsif et m'énerver en quelques secondes pour peu, peut-être que ma réaction est légèrement disproportionnée mais le fait qu'il estime n'avoir rien - ou presque - à se reprocher est surtout ce qui m'insupporte. Ça, et les mains de son pote. Une fois un pantalon de training enfilé, je me rends dans la chambre de Noam pour l'embrasser avant qu'il ne sombre, même s'il est encore tôt. D'ailleurs, le pauvre gosse s'est vu expulsé du salon avec une heure d'avance, pour finalement nous entendre nous disputer - on a beau ne pas avoir hurlé comme des possédés, on a pas été discrets. Il me parle de " bébé ", à traduire par Lindsey et je me force à inspirer pour ne pas me remettre à pleurer, j'ai les yeux suffisamment rouges comme ça.  J'ai l'impression que quoi qu'il arrive, Casey sera toujours une source de problème entre nous et n'ai aucune envie de passer le reste de mes jours à débattre sur sa tête. La prochaine fois, je lui demanderai à lui de m'envoyer un texto, peut-être que j'aurai plus de chance d'obtenir une réponse. Car oui Calder-Peazer à mon numéro, c'est fou. Je fini par souhaiter bonne nuit à Noam et m'appuie contre sa porte une fois dans le couloir, essayant de décider si je me rends à la cuisine, à la chambre pour y choper un t-shirt ou pour discuter. Que je le veuille ou non, il faudrait bien la clôturer un jour, à moins que l'un de nous commence ses valises - et il en est hors de question. J'ai beau lui en vouloir énormément ce soir, je l'aime et serait bien incapable de vivre une seule journée séparé de lui. C'est pitoyable, mais c'est comme ça. J'ai bien envie d'aller me prendre un truc à la cuisine pour le manger dans le lit mais premièrement, je ne ferai que jouer avec ses nerfs un peu plus, et deuxièmement, j'ai l'estomac noué. C'est foutu pour manger quelque chose ce soir, pas grave mon estomac est plutôt habitué au régime sec. J'inspire profondément et prend la direction de la chambre comme si je me rendais à mon procès. J'ai la boule au ventre juste à savoir que ça risque de repartir de plus belle, alors que j'attends généralement impatiemment toute la journée de pouvoir le retrouver. Je déteste ça. Ne me reste qu'à garder à l'esprit que le but est d'arranger les choses, non pas de les aggraver... Ce qui ne risque pas d'être facile vu tout ce qui a été dit des deux côtés ce soir. j'entre dans la chambre, marque une pause en l’observait même si ce n'est pas son cas, et fini par aller m'asseoir à ma place, dos contre la tête de lui. M'écraser oui, mais faut pas exagéré, j'ai ma place autant que lui dans ce lit que ça lui plaise ou non. Je soupire, sans savoir par ou commencer. Je n'ai que des reproches, à la pelle, en tête. « Je monte peut-être sur mes grands chevaux, mais j'ai l'impression que tu te fous de moi et pire que tu trouves ça normal, ça me dépasse. La soirée est peut-être passée vite pour toi, mais j'l'ai passée à regarder l'heure toutes les 3 minutes et à checker mon téléphone comme un con.» Comme un pauvre con, clairement y'a pas à dire. Je laisse ma tête appuyée contre la tête de lit et observe le plafond. Ma voix est calme et posée, avec un peu de bonne volonté, je peux continuer sur cette lancée. « Je trouve pas ça normal, peu importe ou et avec qui tu es. Je suis pas un de tes copains qui veut juste savoir ce que tu fais par jalousie. Je pense qu'on a dépassé ce stade et que c'est légitime de ma part de vouloir être rassuré sur comment tu vas et quand tu rentreras à la maison, si tu comptes rentrer. Et si le fait que t'étais trop bourré pour m'accorder une minute est censé me rassurer ou t'excuser, c'est pas le cas... Peut-être bien que je m'inquiète pour rien et beaucoup trop vite, mais c'est pas nouveau. C'est pas comme si tu découvrais soudainement cet aspect de ma personnalité. » Alors que je viens de rencontre sa mauvaise foi. Je sens les larmes me monter à nouveau et ferme les yeux en déglutissant. En fait ma voix n'est ni calme, ni posée, elle est robotique. Je m'interdis de craquer ou de monter dans les aiguës et suis passé en pilote automatique pour éviter que cela produise et dire tout ce que j'ai sur le coeur. « C'était peut-être banal pour toi mais ça l'est pas pour moi. J'ai agis comme un gamin à ne pas prévenir que j'étais retenu au boulot, mais j'voulais juste retourner la situation, que t'aies un aperçu de ma soirée... »  Peut-être que j'ai exagéré, peut-être que j'aurais pu lui expliquer tout ça calmement dés le début, mais mes nerfs étaient déjà à vifs et ne demandaient pas à ce que la présence de Casey en ajoute un couche. « Enfin bref.  Si ma présence t'insupporte, le canapé est tout à toi. » Je suis à ma place. A moins que j'ai raté mon invitation à faire mes bagages. J'ai beau tenté de calmer le jeu, qu'il décide de m'éjecter de mon propre lit me reste en travers de la gorge et je ne peux m'empêcher d'avoir une réflexion à ce sujet. C'était ça, ou les mains déplacées de Casey... Et comme je tiens à passer une bonne nuit, le choix a été vite fait.  
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() message posté Ven 3 Juil 2015 - 15:40 par Invité

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you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Sur le chemin de la chambre, je me retiens de cogner sur le premier mur que je croise. Et ce n’est pourtant pas l’envie qui m’en manque. Enervé, hors-de-moi, j’ai tendance à devenir violent et je ne voudrais pas prendre le risque de lever la main sur Elias qui, soyons franc, ne le mérite absolument pas. Il a beau avoir agis comme le pire des connards, il n’est pas le seul en faute. J’ai fait le con, j’assume. J’aimerais juste qu’il en soit de même pour lui qui semble n’avoir rien à se reprocher. Cette dispute n’aurait jamais eu lieu si monsieur ne s’était pas conduit comme un gamin et s’était fait attendre depuis le début. Au lieu de ça, il a préféré m’ignorer et me blesser. Chose que je ne suis pas près de lui pardonner. On ne m’ignore pas, on ne m’abandonne pas ; Pas pour quelque chose d’aussi ridicule qu’un appel manqué ! Et le pire, c’est que ce n’est même pas de ma faute ! Ce n’est pas comme si j’étais dans la capacité de recharger un téléphone et ce, à la simple force de mon esprit !  Enfin bref. Peu importe ce que je dirai, peu importe ce que je ferai, Elias trouvera le moyen de le retourner contre moi. Il semble décidé à me faire avouer mes fautes mais j’aimerais bien qu’il s’observe avant de parler. Je ne suis pas sûr qu’il serait plus heureux que moi si c’était moi qui l’avais laissé en plan ce matin, si s’étais moi qui lui avais fermé la porte au nez alors qu’il essayait de se faire pardonner. Remonté comme un coucou, je retire mon pantalon et  mon débardeur, ne gardant sur moi que mon boxer noir à l’effigie du célèbre Batman. Une fois à moitié nu, je me laisse tomber sur mon côté du lit, prenant bien soin d’enfuir ma tête le plus possible dans l’un des oreillers achetés quelques mois auparavant. Ne me reste plus qu’à dormir. Pensé-je, pas vraiment convaincu de pouvoir y parvenir. Tournant la tête en direction  de l’extérieur, je laisse mes yeux passer d’un building à l’autre. Très vite, la colère laisse place à la déception qui, elle-même, laisse place aux regrets. Sans vraiment le vouloir, je réfléchis à toutes les options qui auraient pu m’aider à éviter tout ça. Que ça soit le portable de Casey ou même les téléphones mis à disposition dans certains bars. Je connais le numéro d’Elias par cœur, j’aurais très bien pu l’appeler. J’imagine que j’avais trop honte pour ça. Honte qu’il m’entende bourré, honte qu’il m’oblige à dormir sur place. C’est fou quand même, la vitesse à laquelle j’arrive à me trouver des excuses ! Je ne me savais pas d’aussi mauvaise foi. Plus loin, la porte de la chambre s’ouvre et mon premier reflexe et de fermer les yeux. A côté de moi, Elias s’assoit et repars dans un roi du silence. Sa seule présence me donne envie de chialer et de m’excuser mais je prends sur moi pour ne pas le faire. Ca serait trop simple, trop facile. Après, j’avoue être soulagé de le voir venir se coucher ici. Je lui en aurais voulu de m’abandonner aussi facilement. « Je monte peut-être sur mes grands chevaux, mais j'ai l'impression que tu te fous de moi et pire que tu trouves ça normal, ça me dépasse. La soirée est peut-être passée vite pour toi, mais j'l'ai passée à regarder l'heure toutes les 3 minutes et à checker mon téléphone comme un con. Je trouve pas ça normal, peu importe où et avec qui tu es. Je suis pas un de tes copains qui veut juste savoir ce que tu fais par jalousie. Je pense qu'on a dépassé ce stade et que c'est légitime de ma part de vouloir être rassuré sur comment tu vas et quand tu rentreras à la maison, si tu comptes rentrer. Et si le fait que t'étais trop bourré pour m'accorder une minute est censé me rassurer ou t'excuser, c'est pas le cas... Peut-être bien que je m'inquiète pour rien et beaucoup trop vite, mais c'est pas nouveau. C'est pas comme si tu découvrais soudainement cet aspect de ma personnalité. C'était peut-être banal pour toi mais ça l'est pas pour moi. J'ai agis comme un gamin à ne pas prévenir que j'étais retenu au boulot, mais j'voulais juste retourner la situation, que t'aies un aperçu de ma soirée... » Incapable de ne serait-ce que bouger le petit doigt, je fixe l’horizon, immobile. Chacun de ses mots m’arrache le cœur et je suis à deux doigts de fondre en larmes tant je suis fatigué par tout ça. Sans le vouloir, je m’imagine à sa place, seul alors que lui est de sorti, ne répondant à aucun de mes appels. Le fait est que l’angoisse, la jalousie et la peur qui lui soit arrivé quelque chose m’auraient surement anéantis ou forcé à retourner tout Londres. Je comprends maintenant ce qui l’a forcé à me faire la tête et ce qu’il a sur le cœur. Rien de tout cela ne se serait produit si je m’étais donné la peine de le prévenir, si je n’avais pas fait le con. Je suis à l’origine de toute cette merde et le fait même de m’en rendre compte m’arrache plusieurs larmes. Le cœur serré, je me retourne vers lui et plante mon regard sur ses yeux qui semblent bien décidés à me fuir. Il a les larmes aux yeux et je m’en veux presque instantanément d’en être le responsable. « Je suis désolé. » Contrairement je suis incapable de parler normalement sous peine de partir en sanglot. « Vraiment. » Je pose ma main sur sa cuisse, essayant par tous les moyens d’attirer son regard, en vain. Avec un reniflement qui n’a absolument rien de sexy, je me redresse à mon tour et essuie mes larmes d’un revers de main.  « Je suis désolé pour hier soir. Désolé pour tout ce que j’ai dit aujourd’hui. C’est juste que… je sais pas, j’ai pas réalisé. Je ne voulais pas te faire de mal Elias, je t’aime trop pour ça. J’ai juste pas réfléchis. J’ai été con et je comprends que tu sois en colère… » Je baisse les yeux à mon tour. Conscient que la suite sera beaucoup plus dure à dire. « C’est juste que te voir partir comme ça ce matin, sans un mot… ça m’a rendu fou. Tu m’as ignoré et j’sais pas, j’ai eu cette horrible sensation d’être abandonné ou j’sais pas quoi. » Cette fois, je pleure à chaudes larmes et me stop net pour éviter que ma voix ne déraille. J’ai honte de ce que j’ai fait, honte de l’avoir blessé. Il est tout ce que j’ai de plus cher au monde et je n’ai pas envie de le voir m’abandonner. Je n’y survivrais pas. « J’ai eu peur et j’ai pété les plombs. » Et je me suis vengé… un peu comme tu l’as fait avec moi j’imagine… « Je t’aime Elias et je te ferai jamais de mal volontairement. Je sais que rien de ce que je dirai ne pourra effacer ce que j’ai fais mais je suis désolé. Sincèrement. »  Je relève les yeux vers lui et me retiens de repartir dans un torrent de larmes. Puis, après un silence, je repars « Je suis content que tu sois là, dans le lit j’veux dire. » Je souris doucement, baisse les yeux avant de les remonter. « Tu ne m’insupportes pas Elias, tu ne m’insupporteras jamais. »  dis-je finalement en laissant disparaître mon sourire. Car pour être tout à fait franc, je n’aurais jamais pu dormir sans lui. J’aurais surement trouvé une parade quitte à me coucher aux pieds du canapé. Je n’aurais pas survécu à une nuit loin de lui tout en sachant que tout était de ma faute.  
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() message posté Dim 5 Juil 2015 - 22:51 par Invité

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you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ On ne se dispute pratiquement jamais. Quand c'est le cas, c'est soit tourné à la rigolade ou assez bref, parce que l'un de nous fini toujours par calmer le jeu. Je suis incapable de le bouder plus de dix minutes, ce qui est pathétique... Mais cette fois, c'était trop. Trop pour que je puisse mordre sur ma chique et accepter de faire comme si de rien n'était. C'est peut-être du passé, mais j'ai peur que ça devienne une habitude si j'agis comme si c'était normal, j'ai donc préféré lui faire comprendre - sans doute un peu trop violemment. Maintenant que je me suis un peu calmé, je regrette un peu ce qui a pu être dit, de ma part comme de la sienne, mais refuse de mettre un terme à la dispute par des câlins. J'ai besoin de vider mon sac, qu'il sache pourquoi c'est allé aussi loin pour un truc à la base futile, pas qu'on se contente d'oublier et tourner la page. « Je suis désolé. Vraiment. » Je garde les yeux fermés et déglutis quand je sens sa main se poser sur ma cuisse. Je ne l'observe pas, au risque de fondre en larmes si j'en découvre dans ses yeux. « Je suis désolé pour hier soir. Désolé pour tout ce que j’ai dit aujourd’hui. C’est juste que… je sais pas, j’ai pas réalisé. Je ne voulais pas te faire de mal Elias, je t’aime trop pour ça. J’ai juste pas réfléchis. J’ai été con et je comprends que tu sois en colère… C’est juste que te voir partir comme ça se matin, sans un mot… ça m’a rendu fou. Tu m’as ignoré et j’sais pas, j’ai eu cette horrible sensation d’être abandonné ou j’sais pas quoi. » Je l'écoute attentivement et fini par ouvrir les yeux sur la fin de sa phrase, ne pouvant m'empêcher de le fusiller du regard même si mon coeur se tord face à ses larmes. D’où je compte l'abandonner? De tout ce qu'il a pu me balancer ce soir, c'est encore ce qui me fait le plus mal. Qu'il puisse me penser capable d'une telle chose pour une simple soirée sans nouvelle me rend dingue. Est-ce qu'on est réellement prêts à se marier? Car j'ai l'horrible sentiment qu'il n'y a aucune confiance entre nous. A moins bien sûr qu'il aie plus à se reprocher que plusieurs appels manqués... Mais non. Je sais que non. Inutile de commencé à me bourrer le crâne avec ce genre d'idées stupides, j'ai confiance en lui. A 100%. « J’ai eu peur et j’ai pété les plombs. » Je détourne les yeux de lui et serre la mâchoire avant de poser ma main sur la sienne. « Je t’aime Elias et je te ferai jamais de mal volontairement. Je sais que rien de ce que je dirai ne pourra effacer ce que j’ai fais mais je suis désolé. Sincèrement. » Je me mords la lèvre inférieure au point de sentir le sang perler sur celle-ci et le gout métallique se répandre sur ma langue. Je ne peux retenir mes larmes plus longtemps et inspire profondément, ma respiration saccadée par mes sanglots. « Je suis content que tu sois là, dans le lit j’veux dire.  Tu ne m’insupportes pas Elias, tu ne m’insupporteras jamais. » Je ris nerveusement et resserre l’étreinte de mes doigts sur les siens. Lâchant ses doigts pour essuyer de mon pouce les larmes qui coulent sur son visage, je caresse sa joue un certain temps en silence, simplement à l'observer. Je suis épuisé par la nuit précédente, vidé par cette dispute et inapte à prononcer le moindre mot sans fondre en larmes à nouveau. J'essaye juste de comprendre d'ou vient cette peur débile, qui me donne l'impression d'échouer totalement dans notre couple. Parce que je suis rassuré, je n'ai ni peur de le voir partir, ni peur de le voir me trahir... Et jamais ô grand jamais je n'ai pensé qu'il puisse s'en inquiéter. « Ce qui me blesse le plus, c'est même pas ce que tu as pu dire ou faire... C'est que tu puisses penser que je pourrais tout plaquer pour ça. » Autrement dit, c'est en voulant s'expliquer qu'il m'a assommé... Pas en hurlant, pas en m'ignorant. Mais je suis "content" de le savoir... Sans cette dispute, je n'aurais peut-être jamais remarqué ce sentiment d'insécurité, trop aveuglé par mon ressenti personnel. « Je t'aime Romeo. Plus que tout... Et je ne sais pas à quel moment, ni à quel point, j'ai foiré pour que tu doutes autant de moi. De ce que je ressens pour toi. » De nous... Je m'en veux de laisser mes larmes prendre le dessus à nouveau et marque une pause pour respirer et tenter de me calmer. « Tu te rends compte qu'on est sur le point de se marier? Que je veux passer le reste de ma vie avec toi ? Je... » J'inspire et lève les yeux au ciel, comme si cela pouvait aider à retenir mes larmes. « Je n'sais pas ce que je peux faire de plus pour te prouver tout ça... Je pensais que tu savais. Je suis désolé si je t'ai laissé penser une seule seconde que je pourrais partir. » Je ne sais pas à quel moment cette peur ou ces doutes ont pu s'installer mais ça me tue. Je pensais qu'on allait bien, plus que bien même. No trouble in paradise, en dehors de sa batterie - mais bon, c'est la vie avec un IPhone. J’essuie mes larmes, puis les siennes avant de me pencher pour l'embrasser, comme si ce baise rpouvait lui permettre de voir à quel point il représente tout pour moi. « Je t'aime. » Je pose mon front contre le sien, laissant mes mains contre ses joues. J'ai pour le coup complètement oublié le sujet initial de toute cette histoire, ma colère n'a aucune importance à côté de ses doutes.
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() message posté Mer 8 Juil 2015 - 19:03 par Invité

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you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Face à moi Elias se met à rire et je ne peux m’empêcher de sourire, rassuré de ne pas avoir tout foutu en l’air. J’aimerai pouvoir lui dire à quel point son sourire m’a manqué, à quel point il m’a manqué. Mais je ne voudrais pas avoir l’air de précipiter les choses. Je dois lui laisser le temps de me pardonner, lui laisser le temps d’avaler le fait que je suis loin d’être parfait. Car c’est ce dont il est question ici. L’acceptation de l’autre malgré ses défauts. Et dieu seul sait à quel point je les collectionne. C’est ce qui me fait le plus peur d’ailleurs ; qu’Elias se rende compte que ne suis pas à la hauteur. Que je me retrouve à tout foutre en l’air. Je n’en étais pas loin ce soir et ça me fait flipper. Je ne veux pas le perdre, je ne veux pas le voir s’éloigner. Je le veux auprès de moi, je le veux contre moi. Je veux vivre le reste de ma vie avec lui… peu importe les disputes, peu importe les obstacles. Les yeux fermés, je profite de ses caresses et ne peux m’empêcher de tourner la tête, embrassant ainsi le creux de sa main. Je l’aime tellement que ça en devient presque douloureux. « Ce qui me blesse le plus, c'est même pas ce que tu as pu dire ou faire... C'est que tu puisses penser que je pourrais tout plaquer pour ça. Je t'aime Romeo. Plus que tout... Et je ne sais pas à quel moment, ni à quel point, j'ai foiré pour que tu doutes autant de moi. De ce que je ressens pour toi. » J’ouvre les yeux, surpris de l’entendre partir sur cette voie là. Ce n’est pas ce que je voulais dire… Je n’ai jamais douté de lui. Je n’ai jamais douté de son amour. Ses yeux s’humidifient un peu plus et m’arrachent plusieurs larmes. Touché à vif, je me redresse, bien décidé à le faire traire. Malheureusement pour moi, rien ne vient, rien ne sort. Ouvrir la bouche reviendrait à éclater en sanglots et c’est la dernière chose dont nous avons besoin. « Tu te rends compte qu'on est sur le point de se marier? Que je veux passer le reste de ma vie avec toi ? Je... Je n'sais pas ce que je peux faire de plus pour te prouver tout ça... Je pensais que tu savais. Je suis désolé si je t'ai laissé penser une seule seconde que je pourrais partir. » Je me mords violement la lèvres et déglutis. Ses larmes me serrent le cœur et je n’ai qu’une envie : l’embrasser. Il ne sait pas ce qu’il dit. Il ne sait pas de quoi il parle. Il n’a jamais été le problème à mes yeux. Il est le plus parfait des hommes, le plus parfait des fiancés. Posant ma main sur la sienne, j’essaie de sourire, de le rassurer. Il n’a rien à craindre. Doucement, il m’embrasse et j’ai l’impression de vivre le moment le plus triste de toute mon existence. En voulant le rassurer, m’excuser, je l’ai blessé et je m’en veux pour ça. « Je t'aime. »« Je… » Je baisse les yeux sur ses lèvres et pose mes mains sur ses avants bras, réfléchissant à ce que je pourrais dire et surtout comment je pourrais le dire. « J’ai confiance en toi Elias. » Je lève les yeux et plante mon regard dans le sien. « Vraiment. » Comme pour appuyer mes dires, je laisse mes doigts faire des va-et-vient sur ses bras. Le sentir si près de moi me rassure. « Je sais ce que tu ressens pour moi et je sais ce que je ressens pour toi. C’est juste qu’aujourd’hui, la façon dont t’es parti ; je me suis dit que j’étais allé trop loin, que j’avais réussi à tout faire capoter… » Mes mains passent de ses avant-bras à ses joues que je caresse prenant bien soin d’effacer les larmes qui s’y sont incrustés. Je finis par l’embrasser et souris contre ses lèvres. « Je t’aime et je t’aimerai toute ma vie… alors la prochaine fois que t’as quelque chose à me reprocher, gueule. Gueule, frappe moi si l’envie te vient mais ne pars pas. Ne me laisse pas ruminer dans mon coin, ne me laisse pas réfléchir à toutes les saloperies que je pourrais t’envoyer dans la gueule… » Je pense avant tout à la mauvaise fois dont j’ai pu faire preuve. Je n’y suis pas allé de main morte avec lui et je le regrette. Mais c’est plus fort que moi. Il suffit que je me sente blessé et me voilà parti au quart de tour. Je l’aime, je regrette tout ce que j’ai pu dire. « Et je suis désolé pour tout à l’heure, pour avoir sous-entendu que tu n’étais pas parfait. » Je souris doucement. « Tu l’es pour moi. » Je le regarde et caresse sa joue. J’ai enfin l’impression d’avoir retrouver le gars dont je suis tombé amoureux. Le petit con qui a réussi à me faire passer du pire des coureurs de jupon au mec le plus niais que la terre n’ait jamais porté. Mais le fait est que j’emmerde quiconque me critiquera. Je suis heureux avec lui, je suis heureux dans ma petite bulle de bonheur. Tout ceux qui ne sont pas d’accord avec ça peuvent bien aller se faire mettre ailleurs.
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