you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ « J’ai confiance en toi Elias. » Je peine à soutenir son regard quand il trouve le mien, n'y croyant qu'à moitié. « Vraiment. » J'ai les joues en sang tant je les martyrise et je m'interdis de le contre-dire même si je ne suis pas certain de pouvoir lui faire confiance. C'était pas ce qu'il sous-entendait il y trente secondes à peine. Il a eut peur que je me casse. Moi, partir. Les va et vient sur mes bras me donne l'impression d'être un gosse de quatre ans qu'on console mais je n'ai pas la force de le repousser. Inutile de me prendre en pitié, c'est lui qui a besoin d'être rassuré, pas moi... Enfin pas directement, parce que son sentiment d'insécurité me fait tout remettre en question. Je suis un piètre fiancé, pas foutu de remarqué ça avant qu'il ne le cite à voix haute. « Je sais ce que tu ressens pour moi et je sais ce que je ressens pour toi. C’est juste qu’aujourd’hui, la façon dont t’es parti ; je me suis dit que j’étais allé trop loin, que j’avais réussi à tout faire capoter… » A moins qu'il aie encore des aveux à me faire sur sa soirée, c'est fou d'y penser. Je ne sais pas ce qui domine entre la déception, la tristesse et la colère. Je me sens juste complètement abattu et le laisse parler et m'embrasser sans broncher. Je pourrais très vite repartir dans les reproches, ce qui est la dernière chose que j'ai envie de faire. Quoi que... ses larmes suffisent à me calmer pour du bon, ma volonté à le faire culpabiliser a fondu comme neige au soleil. J'ai envie de dormir, et accessoirement de me remplir l'estomac - chose impossible, merci Davenport. « Je t’aime et je t’aimerai toute ma vie… alors la prochaine fois que t’as quelque chose à me reprocher, gueule. Gueule, frappe moi si l’envie te vient mais ne pars pas. Ne me laisse pas ruminer dans mon coin, ne me laisse pas réfléchir à toutes les saloperies que je pourrais t’envoyer dans la gueule… » Je lève un sourcil et me retient de rire, même si le cœur n'y est pas, c'est nerveux... « Et je suis désolé pour tout à l’heure, pour avoir sous-entendu que tu n’étais pas parfait. Tu l’es pour moi. » Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel. Je sais que c'est supposé être un compliment mais ça me complexe plus qu'autre chose. Je suis tout sauf parfait et le jour ou il ouvrira enfin les yeux, il risque de prendre ses jambes à son cou. « A moins que t'aies des confessions à faire sur ta soirée, c'est juste fou de penser que je puisse me barrer pour ça. Surtout décevant... » Je baisse les yeux et me concentre sur sa respiration, un moyen comme un autre de rester proche de lui. Oui je suis chiant, je pourrais accepté ses excuses et ne plus en reparler mais ça me dépasse qu'il puisse y penser. « Et avant de t'emporter, je n'insinue pas qu'il s'est passé quoi que ce soit, je sais que ce n'est pas le cas. Ne me reste qu'à espérer que j'ai raison d'avoir confiance, à 100%... » Je souris, pour ne pas qu'il s'emporte. Je n'attends pas des confessions de sa part, j'ai totalement confiance en lui même si ça fait de moi le mec le naïf que la Terre aie connu. Le mec le plus facile à tromper au monde. J'ai la certitude qu'il ne me trahira jamais ou, dans le pire des cas - que je n'ose même pas imaginer- , je sais qu'il ne pourrait pas faire comme si de rien était et me regarder dans les yeux. Le mec le plus facile à tromper, confirmation. « Je préférais éviter d'aller bosser à bout de nerfs... Même si le fait que tu agisses comme si de rien était a suffit à m'énerver pour la journée au final. J'ai voulu me venger, c'était débile comme réaction. » Puis gueuler à 7 heures du matin, merci mais non merci. Surtout que je me serais sans doute barré vite fait pour le laisser en plan en pleine dispute ce qui était sans doute encore pire que mon silence. J'ai un don pour fuir les conflits, il ne me faut pas me connaître depuis dix ans pour le savoir. « Préviens moi la prochaine fois... Que je ne m'imagine pas le pire pendant des heures. » Je murmure à peine et fini par m'allonger contre lui, la tête perdue dans sa nuque et le bras autour de sa taille pour m'assurer qu'il n'aille nul part. Le canapé a l'habitude de passer ses nuits seul, il survivra. (Et par le pire j'entends lui au fond d'un ravin, pas dans les draps de Casey, encore une fois.) Ma main glisse sur son torse jusqu'à son entre-jambe que je presse brièvement - je suis bien trop lessivé pour penser ne serait qu'une seconde à du sexe post-dispute. « Et ça, c'est à moi... Si ton pote tient à ses mains, faudrait peut-être lui rappeler... » J'essaye de le glisser sur le ton de la plaisanterie mais je suis on ne peut plus sérieux. J'étais bien assez énervé aujourd'hui et me suis retenu de faire la moindre réflexion face à lui pour ne pas que ça dégénère, mais je ne la fermerais pas une deuxième si ça venait à arriver à nouveau. Jeu ou pas.
(✰) message posté Mar 21 Juil 2015 - 20:43 par Invité
WHAT GOES AROUND COMES AROUND.
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je ne sais pas ce qui est le pire. Le fait qu’Elias semble s’en vouloir et le fait qu’il me reproche quelque chose sur lequel je n’ai aucun contrôle. Je n’ai pas demandé à être aussi peu sûr de moi. Un sentiment qui, soit dit en passant, ne fait surface qu’aux pires moment. J’imagine que c’est une façon comme une autre de me protéger. Comme si m’attendre au pire pouvait amortir la chute liée aux déceptions amoureuses. Personnellement, je n’ai jamais connu ça. Le seul exemple que j’ai en tête reste la mort de mon père qui en soit, n’a rien de comparable. Pourtant, je ne suis pas sûr d’être capable de le prendre ça aussi bien. Elias et Noam sont devenus le centre de ma vie et les perdre reviendrait à tout perdre. Et plus j’y pense, plus je flippe. Tout ça à cause d’une foutue batterie ! Car croyez bien que ce que je pense aujourd’hui ne reflète en rien ce que je pense le reste du temps. Je suis sûr de mon coup, sûr de mon couple. J’ai confiance en lui comme il a confiance en moi – ou du moins avait. J’ai eu mon moment de faiblesse et je me sens suffisamment mal comme ça. J’espère que mes mots sauront le rassurer. Je n’ai aucune envie qu’il se sente coupable pour ça. Il n’a rien à se reprocher si ce n’est sa petite fuite improvisée. Fuite qui m’a blessé mais qui ne change en rien ma volonté de le voir vivre à mes côtés et ce, jusqu’à ce que la mort nous sépare. Il lève les yeux au ciel quand je parle de sa perfection et je ne peux m’empêcher de faire la moue. Il me répète souvent qu’il n’est pas parfait, que je me ferais surement chier s’il l’était. Mais sa perfection n’a rien à voir avec l’homme parfait. S’il l’est, c’est avant tout à mes yeux. Et franchement, j’espère l’être tout autant aux siens. « A moins que t'aies des confessions à faire sur ta soirée, c'est juste fou de penser que je puisse me barrer pour ça. Surtout décevant... » Je baisse les yeux et laisse un frisson se dissiper le long de ma colonne vertébrale. Je ne sais pas ce qui est le pire : qu’Elias sous entende que je pourrais aller voir ailleurs ou le fait qu’il voit ma réaction comme quelque chose de décevant. La déception n’a rien à voir avec la colère ou la frustration lié à mon manque de communication. Il est juste déçu. Ce mot me blesse plus que toutes les conneries qu’il a pu me lancer avant ça et je dois me retenir de repartir en larmes. « Et avant de t'emporter, je n'insinue pas qu'il s'est passé quoi que ce soit, je sais que ce n'est pas le cas. Ne me reste qu'à espérer que j'ai raison d'avoir confiance, à 100%... » Je le regarde sourire et me sens obligé de sourire à mon tour. Car pour être clair, sa petite réflexion se résume à : je ne doute pas de ta fidélité mais je doute du fait de ne pas douter. Chouette. Enfin bref, peu importe. Je n’ai aucune envie de jouer les troubles fête et de repartir en guerre. Il n’a aucune raison de douter de moi. Mister Univers pourrait très bien se trimballer en caleçon devant moi que je n’aurais d’yeux que pour lui. Mais j’imagine que j’aurais ma petite remarque à chaque fois. Si je semble incapable d’oublier mes peurs, Elias semble incapable d’oublier mon passé. Mais je ne vais pas le lui reprocher. Je suis bien trop lessivé pour ça. Et c’est sans parler de sa remarque concernant sa déception qui me vient et me revient sans cesse dans la tête. « Je préférais éviter d'aller bosser à bout de nerfs... Même si le fait que tu agisses comme si de rien était a suffit à m'énerver pour la journée au final. J'ai voulu me venger, c'était débile comme réaction. » Au moins on est d’accord la dessus. Ca réaction était débile et bien trop exagérée. Après, rien ne dit que j’aurais été capable de faire mieux. Me connaissant, j’aurais retourné la baraque à la première minute de retard. Je suis beaucoup plus jaloux que lui et j’assume. La jalousie et la mauvaise foie sont les pires de mes défauts et je suis presque persuadé qu’Elias s’en est déjà rendu compte. M’enfin, monsieur n’est pas mal non plus dans son genre. Il beau ne pas atteindre mon niveau, il est, lui aussi du genre possessif. Mais bon, je ne vais pas m’en plaindre. Personnellement ça me plait, ça me rassure. « Préviens moi la prochaine fois... Que je ne m'imagine pas le pire pendant des heures. » Je le laisse glisser contre moi avant de répondre doucement : « Promis » J’ai retenu la leçon et ne suis pas prêt de recommencer. Car j’ai beau ne pas avoir été à sa place cette fois, rien ne dit que ça ne sera jamais le cas. Et ce jour là, je prierai pour un signe de vie. M’enfin, c’est pas comme si je ne l’avais pas déjà vécu toute la journée. Monsieur est policier, les accidents ça arrive quand on bosse pour les forces de l’ordre. En tant que fils d’agent gouvernemental et ancien militaire je sais ce que c’est et il ne pourra jamais m’empêcher de flipper à propos de ça. Il a plus de chance de se faire tirer dessus que moi mourir dans un caniveau. Contre moi, Elias m’enlace la taille et j’avoue ne rien éprouver. Je suis toujours sous le choc et hésite à le faire savoir. Doucement, ses mains descende vers mon entre jambe avant de le presser doucement. « Et ça, c'est à moi... Si ton pote tient à ses mains, faudrait peut-être lui rappeler... » Je souris, toujours touché de le voir défendre mon entrejambe des vilaines mains de Casey. Mon corps lui appartient depuis le tout début et ce n’est pas un attouchement innocent qui y changera quoi que ce soit. Mais si tenir mes bourses loin de Casey peut le rassurer, eh bien je le ferai. Posant ma main sur son crane, j’embrasse une première fois puis une seconde. « Je suis désolé de t’avoir déçu… » Je l’embrasse une nouvelle fois avant de poser ma joue contre son crane. « Et pour Casey, tu peux compter sur moi, je ferai passer le message.. » Je force un sourire. Je n’ai rien à redire et franchement, je suis fatigué. J’ai juste besoin de temps pour avaler tout ça. Une nuit de sommeil devrait suffire à oublier… Doucement, je laisse ma main redescendre sur son bras qui me tient toujours la taille et le caresse du bout des doigts. Il doit être au moins aussi exténué que moi et je n’ai aucune envie de faire quoi que ce soit d’autre. En fait, même en pleine forme je n’en aurais aucune envie. Je suis en miette. Que ça soit moralement ou physiquement.
(✰) message posté Mar 21 Juil 2015 - 22:12 par Invité
what goes around comes around.
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ J'aimerais sincèrement atteindre le stade ou je considère Casey comme l'un de ses potes, rien d'autre. Un de plus, parmi les autres. Ce serait beaucoup plus facile à vivre, parce que juste son regard sur Romeo peut me rendre dingue. Malheureusement, à moins de passer par un lavage de cerveau, je n'oublierai jamais qu'ils se sont vanté d'être passé à maintes reprises par les draps l'un de l'autre avant qu'on soit ensemble. Alors oui, il avait une vie tout comme moi - quoi que la mienne était bien moins palpitante - et je ne peux pas lui reprocher le "avant nous ". Mais je ne peux pas contrôler mes nerfs non plus. J'ai pris sur moi, fais des efforts - la preuve, Calder-Peazer ne insupporte plus totalement - mais ça n’éteins pas ma jalousie. C'est loin d'être mon meilleur pote mais je n'ai plus envie de le claquer dés qu'il s'approche de nous... C'est un progrès. Là, pour une fois, c'était surtout lui qui m'a fait explosé - même si le fait qu'il soit avec Casey a clairement joué sur mon énervement. J'ai beau me répéter que lui ou n'importe qui d'autre ça ne change rien, que c'est le fait qu'il ne m'aie pas prévenu qui m'a fait péter les plombs, on sait tous les deux que ce n'est pas tout à fait vrai. C'était déjà "grave" à mes yeux et la présence du blondinet a aggraver tout. « Je suis désolé de t’avoir déçu… » Mon cœur se sert et je renforce un peu plus mon étreinte autour de sa taille. Ce n'est pas ce que je voulais dire... Enfin je ne sais pas. Je suis déçu de moi plus que de lui, déçu qu'il puisse me penser capable de tourner le dos à notre vie à trois, mais pas spécialement déçu de lui. « Et pour Casey, tu peux compter sur moi, je ferai passer le message.. » Je tourne la tête pour embrasser sa clavicule et reste contre lui en silence. Ça me rassure un peu qu'il ne s'emporte pas à nouveau contre moi, qu'il comprenne que ça me gêne même si ça ne semble pas être leur cas. Ou peut-être qu'il veut juste me faire plaisir, voir mettre un terme à cette dispute.. Le résultat est le même ; bat les pattes. Puis pour mon petit plaisir personnel, je préfère croire que ça l'ennuie lui aussi. Appuyant mon coude sur sa poitrine sans y mettre tout mon poids, je fini par me redresser pour l'observer et caresser son visage en silence. On se dispute très peu et surtout rarement aussi violemment. J'ai cette horrible impression d'avoir brisé une minuscule part de nous et je veux qu'elle disparaisse au plus vite. « Je sais que je m'emporte beaucoup trop vite... Je n'vais pas te promettre que c'est la dernière fois que je m'énerve comme ça, parce que je sais parfaitement qu'on aura des centaines d'autres occasions de se prendre la tête. » Je ne suis pas pessimiste, juste réaliste. Puis un couple sans la moindre prise de tête, c'est nul. C'est plat. Ça veut forcément dire que l'un des deux manque cruellement de caractère - ce qui ne risque pas de nous arriver, même si on fini toujours par se calmer. Je suis beaucoup trop accro à lui que pour rester indifférent quand quelque chose me déplaît. « Mais peu importe à quel point je gueule, ou reste muet comme ce matin, garde à l'esprit que tu ne te débarrasseras pas de moi. » J'embrasse le bout de son nez et expire, soulagé que les tensions soient retombées même si ça laisse un certain malaise entre nous. « J'ai tendance à prendre la fuite, je suis pitoyable pour gérer les conflits... J'ai juste besoin de respirer. Pas de réfléchir, juste de me calmer. Pour éviter de te balancer tout ce qui me passe par la tète alors que je n'en pense pas un mot... Mais même quand je te maudis, je n'envisage pas une seconde de seconde de partir. J'ai bien eut envie de t'étrangler un quart de seconde, mais jamais de renoncer à nous. » Je force un sourire et continue de jouer avec sa barbe naissante du bout des doigts. J'ai beau être celui qui s’étale le plus facilement sur ses sentiments, j'essaye de ne pas le faire trop souvent pour ne pas le tuer à coup de niaiserie - quoi que s'il m'a supporté jusque là, je pense qu'on a atteint un point ou il est difficile de tomber plus bas. Je ne doute pas qu'on donne envie de vomir à tous les célibataires qu'on croise et peut-être même aux couples tant on dégouline d'amour et niaiserie mais tant pis. Même Lyla se fait un plaisir de me rappeler à quel point j'ai l'air pitoyable par moment. « Jamais. Peu importe à quel point on s'arrache la tête sur le moment, d'accord? » Je répète, pour insister sur le fait qu'à moins d'une erreur fatale, il sache que je ne partirai pas. Et s'il faut lui répéter tous les jours pour qu'il y croit, ainsi soit-il. Je me hisse à califourchon sur lui pour l'embrasser à pleine bouche, alors que jusqu'ici je ne faisais que tenter de nous rassurer jusqu'ici. C'est mon estomac qui gargouille sur un air tellement charmant qui me force à m'éloigner avec un sourire. Je meurs de faim. Sauf que je n'osais pas le précisé, de peur d'en revenir à ce fameux dîner qu'il a jeté juste pour me faire chier. Mon corps s'en est chargé pour moi, merci de me rappeler que j'ai des besoins vitaux. « J'vais me préparer un truc avant d'être en hypoglycémie. » J'essaye de lancer ma remarque sur un ton détendu pour ne pas qu'il le prenne comme une énième reproche : j'en ai fini. Je veux que tout ça reste derrière nous. Un baiser plus tard, je m'extirpe du lit et me rend à la cuisine pour choper un truc dans le frigo. J'ai une flemme monstrueuse pour me préparer un truc chaud et me contente donc de choper un yaourt et un fruit. Vu comment j'ai l'estomac noué, je ne pense pas être capable d'avaler une assiette d'ogre, ça me tiendra jusque demain. Depuis mon virus, je n'ai toujours pas retrouvé un appétit normal et mange limite les mêmes portions que Noam de toute façon. D'ailleurs en parlant du petit, je déroge aux règles que j'impose en général puisque monsieur est au dodo et me pose dans le fauteuil en allumant la télévision pour manger, juste histoire de m'occuper. J'en ai pour dix minutes grand max, avant de retourner au lit et mourir dans les bras de l'amour de ma vie. Même que si Davenport n'était pas aussi à cheval sur le " on ne mange pas dans la chambre " je serais sans doute retourné près de lui directement pour m'assurer qu'aucun malaise n'aie le temps de s'installer à nouveau. Autant ne pas aller l'énerver avec un truc aussi futile... et sincèrement, manger une nectarine dans des draps blancs, avec ou sans lui je préfère ne pas tenter le diable.
(✰) message posté Mer 22 Juil 2015 - 0:08 par Invité
WHAT GOES AROUND COMES AROUND.
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ J’ignore s’il est conscient du pouvoir qu’il a sur moi. Chaque jour, Elias me construit, il m’améliore à tel point que j’ai moi-même beaucoup de mal à constater le résultat. En un an, je suis devenu tout ce que j’ai toujours voulu être : Un futur mari, un père. J’ai réussi là où beaucoup échouent. Je suis fier de moi, je suis fier de nous. Alors oui j’ai peur. Peur qu’on m’arrache à lui, qu’on m’arrache à tout ça. J’ai besoin de lui au moins autant que j’ai besoin d’oxygène. Je suis accro, faible, niais, peu importe l’adjectif tant que je suis relié à lui, à nous, à notre famille. Contre moi, Elias se tourne et m’embrasse. Je suis tellement fatigué. Fatigué d’avoir peur, fatigué de me remettre en question. Je n’ai qu’une envie : dormir. Dormir et tout oublier. Oublier notre dispute, oublier tout ce que j’ai pu dire mais surtout tout ce que j’ai pu lui faire subir. Ses doigts finissent par rejoindre mon visage et je dois me retenir de pleurer tant je fatigue. Cette conversation m’épuise, aussi bien moralement que sentimentalement. Car si Elias a le pouvoir de m’élever, il n’en reste pas moins capable de m’écraser. En tombant amoureux de lui, en acceptant de vivre ma vie avec lui, j’ai accepter de lui donner un tel pouvoir. Et même aujourd’hui, même après tout ce qui a pu être dit ce soir, je ne regrette absolument pas mon choix. « Je sais que je m'emporte beaucoup trop vite... Je n'vais pas te promettre que c'est la dernière fois que je m'énerve comme ça, parce que je sais parfaitement qu'on aura des centaines d'autres occasions de s'énerver. Mais peu importe à quel point je gueule, ou reste muet comme ce matin, garde à l'esprit que tu ne te débarrasseras pas de moi. » Il m’embrasse le bout du nez et je ne peux pas m’empêcher de rire nerveusement. De toutes les déclarations qu’il a pu me faire, celle-ci est de loin ma préférée. Le cœur serré, je laisse mes yeux s’embuer comme un gamin prêt à chialer. « J'ai tendance à prendre la fuite, je suis pitoyable pour gérer les conflits... J'ai juste besoin de respirer. Pas de réfléchir, juste de me calmer. Pour éviter de te balancer tout ce qui me passe par la tète alors que je n'en pense pas un mot... Mais même quand je te maudis, je n'envisage pas une seconde de seconde de partir. J'ai bien eut envie de t'étrangler un quart de seconde, mais jamais de renoncer à nous. » Je souris et lève les yeux au ciel, essayant en vain de retenir les quelques larmes qui roulent déjà sur mes joues. Faut qu’il se taise, faut qu’il arrête. S’il continue, je ne serai jamais capable de m’arrêter. « Jamais. Peu importe à quel point on s'arrache la tête sur le moment, d'accord? » Incapable de répondre quoi que ce soit sans prendre le risque de fondre en larme, j’acquiesce d’un signe de tête. Je ne me suis jamais senti autant aimé de toute ma vie. Pas forcément pour mon physique ou pour mes qualités. Mais pour mes défauts, mes erreurs. Ma peur de le perdre s’envole en même temps que mes doutes. Peu importe les conneries que je ferai, il ne partira pas. Il monte sur moi et j’en profite pour passer mes bras autour de sa taille. Mon sourire n’a d’égal que ma reconnaissance. Je lui dirais bien merci mais j’ai trop peur de le voir se foutre de ma gueule. C’est ce qu’il a fait la première fois, je n’oublie pas. Il m’embrasse et je ne peux pas m’empêcher de le serrer contre moi. Sa chaleur, son corps, ils m’appartiennent, pour toujours. J’ignore comment j’ai pu vivre sans lui pendant tout ce temps. Il me parait tellement vital aujourd’hui que ça en devient presque douloureux. Contre moi, son ventre gargouille et je ne peux m’empêcher de sourire contre ses lèvres. « J'vais me préparer un truc avant d'être en hypoglycémie. » Laissant de mes mains quitter son dos, j’essuie mes joues et éclate de rire, conscient d’être celui qui est en cause. « Je suis désolé pour ça aussi… » Il ne répond rien et m’embrasse une dernière fois avant de se relever. Doucement, je le regarde s’éloigner et finit par m’écrouler sur le flanc, le sourire aux lèvres. Dire que j’étais à deux doigts de l’égorger il y a pas dix minutes. J’imagine que ça fait parti de ses nombreux pouvoirs ; me faire passer des rires aux larmes, des larmes aux rires. Une fois mes larmes disparues, je me redresse. J’ai beau être fatigué, je n’ai aucune envie d’être séparé de lui. Pas après tout ce qu’on a vécu ce soir. Doucement, je me relève, traverse le couloir et me dirige vers le salon. Sur place, je monte debout sur le canapé – chose que je fais rarement – et me laisse glisser entre son dos et le dossier du canapé. Mes jambes de chaque coté de ses hanches, j’enroule mes bras autour de sa taille et dépose un baiser au creux de sa nuque. « Merci. » Merci d’être aussi compréhensif. Merci de m’aimer malgré mes défauts. Merci d’être ce que tu es. Avec le sourire, je pose un dernier baiser sur son épaule avant d’y poser ma joue. Je ne suis bien qu’avec lui et j’avoue être plus que déterminé à l’idée de passer le rester de ma vie contre lui. Et tant pis s’il se fout de moi, je l’aurai bien mérité.