| ( ✰) message posté Mar 30 Juin 2015 - 13:08 par Invité Je ne pus empêcher un frisson de me parcourir le dos lorsque Maxym passa ses mains encore grasses du haut au bas de mon torse en écartant bien les doigts pour enlever le plus d’huile possible. Notre amitié était peut-être grande et décomplexée mais la demoiselle ne me laissait clairement pas, et jamais, indifférent. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle en était totalement consciente et qu’elle en jouait. Profiteuse. Profiteuse et faussement prétentieuse en plus de ça. Oui, parce que mademoiselle n’hésite pas une seule seconde à se prendre pour la reine des massages. C’était tout elle ça, de tout de suite s’enflammer au moindre compliment. Enfin, ça c’était quand l’ambiance était à la détente, à la fête. Quand les discussions étaient plus sincères, il arrivait que les compliments la touchent vraiment et même qu’elle rougisse, oui, oui ! Qu’est ce que je veux ? C’est vraiment sympa de ta part de me demander ce que je veux parce que, justement, j’aimerais bien que tu viennes une fois par semaine me masser. Des séances d’une heure si possible. C’est vraiment gentil de ta part d’avoir demandé ce que je voulais. affirmais-je tout en ponctuant ma phrase d’un large sourire satisfait, sourire qui était une réponse à son clin d’œil un brin aguicheur. Lorsqu’elle se leva et me quitta, je me portai sur mes coudes, tout en restant allongé pour voir ce qu’elle mijotait et surtout ce qui m’attendait. Un CD dans la chaine hi-fi, Maxym télécommande dans une main, son verre de vin dans l’autre s’était entre temps assise dans le canapé. Son sourire ne me rassurait pas vraiment. Elle avait visiblement une idée en tête et cette idée semblait être à la hauteur du massage que je lui avais demandé. Elle ne tarda pas à ouvrir la bouche pour m’annoncer la sentence, et en effet, le sourire était justifié. Un strip tease comme si elle était la dernière célibataire sur Terre. Et en plus de ça, dans sa grande exigence, elle voulait tout voir. Ma peine pour l’avoir provoquée avec le massage était lourde, c’était comme une peine de mort pour la justice plus classique. Je n’étais pas très grand danseur et me ridiculiser devant elle était pour moi comme une petite mort. Vous vous voyez vous trémousser bizarrement sous les yeux d’une femme qui vous plait ? Non ? Vous me comprenez alors. Et Simon dans tout ça ? Si je demandais ça, c’était plus pour faire le mec poli qu’autre chose. Quand j’étais avec Maxym, je ne me souciais que très rarement de savoir ce qu’en penserait mon cousin. La blonde, silencieuse, avait d’ailleurs son sourire mesquin accroché à son visage et son regard d’un bleu azur me fixait alors qu’elle sirotait son vin. Je ne pouvais pas me défiler.
Je me redressai, bougon à l’idée de tortiller du cul, mais commençai tout de même à m’atteler à la tâche, en restant à distance. C’était un début, j’étais déjà torse nu, mais pour le moment je ne considérais pas encore Maxym comme l’ultime célibataire de la planète et je ne lui montrais pas tout, pas encore. J’avais un côté rétro très assumé dans mes gouts musicaux et la jolie demoiselle avait opté pour « Pretty Woman » de Roy Orbison pour m’accompagner dans ma démonstration. Par moment le rythme était assez soutenu et à d’autres il y avait plus de lascivité, choix plus que correct. Je déconnectai alors mon cerveau et me donnai à 100% dans mon action. Jouant avec ma ceinture je m’approchai, le regard charmeur, vers Maxym, avant de l’enlever totalement et d’attraper la demoiselle par le cou en tenant le morceau de cuir par les extrémités. Je tirai dessus et approchai ainsi Maxym de moi puis lâchai la ceinture pour m’éloigner à nouveau. Trois mètres, voilà la distance à laquelle j’estimais être par rapport à la souriante tête blonde. Les choses sérieuses commençaient vraiment. Lentement et en faisant durer le « suspense » j’enlevais le bouton de mon jean et dézippai la braguette. Le morceau de denim glissa le long de mes jambes tandis que j’essayais de garder un semblant de rythme et d’harmonie dans mes gestes pour l’enlever et le jeter sur les genoux de la jeune femme. Plus que le boxer, la chanson en était à la moitié, j’avais de quoi maintenir la tension. Je revins vers Max, me tournai et frottai mes fesses encore couvertes sur le bas de son ventre alors qu’elle était toujours assise. Par la suite, je me redressai, me tournai et me mis à califourchon sur elle pour lui susurrer un Alors, satisfaite ? suave au creux de l’oreille. Plus que quelques secondes, je quittai le canapé, m’éloigna d’un petit mètre, me mis de dos et baissai bien lentement mon boxer, révélant peu à peu mon arrière train. Dans les cinq dernières secondes, je me retournai à nouveau, faisant face à la blonde, les deux mains cachant mon entrejambe. Oui, par politesse, je ne lui montrais pas tout, mais ça n’était certainement qu’une question de secondes avant qu’elle ne se plaigne du non respect de mon action dans son intégralité. Sachant cela, je laissai finalement tomber mes bras le long de mon corps, me révélant, sans gêne sous les yeux de Maxym. Action ou vérité? |
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