Qu'y a t-il de pire qu'une femme ? Deux femmes ! ● Maya & Pia

Je m'étais levé du bon pied aujourd'hui et j'avais dans l'optique d'aller faire les magasins pour me trouver de nouvelle fringue. Mon budget bouffe se transforme vite en budget fringue et j'avoue que lorsque papa et maman m'offrait mes vêtements il m'était plus facile d'acheter tout ce que je voulais. Seulement maintenant que j'avais quitté le confort du nid douillé je devais me débrouiller seule ce qui pour moi était tout à fait normal. Je venais de passer par le centre commercial et je marchais en direction du centre de Londres pour aller dans un magasin que j'aimais pour ses petits prix et les fringues de plutôt bonne qualité, comme j'aimais le dire il y avait un bon rapport qualité/prix dans la chaîne de vêtement Primark. J'avais déjà une dizaine de sacs avec déjà pas mal de fringue et j'aurais pu m'arrêter là seulement je suis une fille et les filles peuvent faire les magasins pendant des heures (enfin pratiquement toutes les filles hein, certaines n'aiment pas le shopping trouvant ça superflue !) Il y a à Londres plusieurs Primark, mais j'affectionne celui-ci particulièrement sans doute parce que c'est la plus grande boutique de Primark et puis j'adore la rue d'Oxford Street. Quand j'arrive à la fin de la rue j'entre dans une des deux boutiques et me dis que je ferais l'autre ensuite.

Après avoir farfouillé comme une dingue dans chaque rayon, je passe en caisse avec deux robes ainsi que des accessoires. Quand la vendeuse m'indique le prix à payer j'ai un léger sourire. Ce magasin n'est vraiment pas cher. Je ressorts et passe dans la deuxième boutique. Quand je passe dans les rayons je fais tomber un mannequin en me prenant les pieds dedans. Une vendeuse vient me demander comme je vais et remet le mannequin à sa place, moi je me sens un peu conne et surtout très maladroite. Je continue à vriller de droite à gauche vers tous les rayons. D'un seul coup je vois un haut noir très bien coupé qui m'irait forcément très bien. Je me dirige rapidement devant et cherche ma taille, une autre fille est là, une jolie brune qui semble elle aussi chercher sa taille. J'espère trouver ma taille avant elle, parce que quand je la regarde je remarque qu'elle doit sans doute porter la même taille de vêtement que moi. Je commence à farfouiller et ne voit que des tailles trop grandes pour moi. La jeune femme a accéléré sa recherche et je sens que l'on va se battre, elle me regarde et je la jauge du regard. Elle est belle mais ce haut m'ira bien mieux qu'a elle. « Vous devriez prendre la couleur jaune. Elle ira mieux à votre peau. » Je lui souris, allez ma belle change de portant avant que je te morde.

Elle semblait gentille sur le coup et courtoise quand elle me remercia pour mon conseil. Bien évidement peut importe la couleur je voyais bien qu’elle pouvait se permettre de tout porter. Sa tenu, je n’aurais jamais pu la porter alors que même si elle faisait un peu aguicheuse sa tenue lui aller bien. " Toutes les couleurs me vont ou presque mais, je préfère le noir. J'imagine que c'est pareil pour..." elle reporta son attention sur moi et me détailla des pieds à la tête avant d’ajouter avec un air hautin "...Non, bon je n'ai rien dit." Non mais c’est qui elle, pourquoi elle se la joue pétasse d’un coup. Finalement ça tenue lui va parfaitement. "Dommage pour vous" je la vois partir avec mon haut noir. Non mais c’est qui cette pimbèche ?  Elle se croit ou ? Puis, en quoi elle se permet de me juger comme ça ? Je suis prise de frénésies et je ne sais plus ce que je dois faire. Je suis énervé contre cette fille brune non mais sérieux pour qui elle se prend, elle croit qu’elle est mieux que moi, qu’elle vaut mieux. Elle va voir qui est Pia Joséphine Calloway et pauvre d’elle je pense qu’elle va regretter de s’en être prise aux Colloway.  

Evidemment en la détournant de la couleur noir et en lui proposant le jaune c'était pour que j'ai une chance d'avoir ce TOP, mais non elle se permet de juger mon physique alors que je venais de la complimenter. Je me demande pourquoi je ne suis pas déjà devant elle a lui donner une sacré raclé, seulement je l'ai perdu de vu. Elle m'a tellement surprise que je n'ai pas eu le temps de voir où elle était aller. J'arpente les rayons en direction de la caisse et remarque Mademoiselle pétasse perché sur ses talons hauts en train de regarder les sacs à main. Je me dirige dans sa direction avec la certitude que les vigiles devront nous séparer. Quand j'arrive à sa hauteur je me plante là derrière elle, je parais dix fois plus petites qu'elle (sans doute à cause de ces talons de Bimbo). Je la regarde un instant avant de lui tapoter l'épaule à l'aide de mon index, quand elle se retourne elle à l'air surprise de me voir. Bah quoi ma belle, tu ne pensais tout de même pas que j'allais abandonner la partie hein ? Elle me regarde et je lui souris de mes plus belles dents avant de prendre la parole. « Je me demande qui vous êtes pour vous permettre de me juger. Je pense que vous n'êtes qu'une connasse hautaine qui se permet de juger a tout vas et qui n'a aucune conscience que ses propos reflètent d'elle une image de merde. » Je la regarde et attend les mains sur les hanches une réaction de sa part.

Cette fille vient de m'en foutre plein la figure et je reste là pantoise les bras ballants la bouche ouverte. Cette fille est une véritable garce et je ne comprends même pas pourquoi je suis toujours là en train de la regarder. D'habitude je pense que je n'aurais même pas fait attention à cette Bimbo même si elle avait pris le top que je voulais, mais là elle m'avait réellement mise en colère et bien que je ne sais pas vraiment ce qu'est la colère n'étant jamais arrivé au stade où je me trouve. J'avais les mains tremblantes et des bouffées de chaleurs, j'avais envie de crier sur tout et n'importe quoi pourvu que mon coeur stop son accélération. Ce n'est même pas le fait qu'elle m'ai traité de « pauvre petite godiche mal embouchée » C'était plus le fait qu'elle suggère que je me mêle de la vie des autres, je ne suis pas une personne comme ça loin de là. Non je crois que ce qui m'a mise or de moi c'est qu'elle pense que ma vie est misérable. Qui est-elle pour dire cela et surtout en quoi peut-elle porter des jugements sur une personne qu'elle ne connait ni d'Eve ni d'Adam ! J'étais or de moi, une véritable boule de nerfs et j'avais peur de ne pas pouvoir me contenir et de devoir lui en mettre une pour me sentir mieux. Je la regarde tourner des talons et même si je voulais lui attraper le bras et lui foutre mon bras droit dans la tronche je ne peux pas le faire, je résiste à l'envie et mon coeur s'accélère de nouveau. Il faut vraiment que je sorte de cette boutique, je ne supporte plus d'être enfermé il me faut absolument de l'air pure et je pense que si je marche assez longtemps je finirais par oublier cette histoire. J'arpente les rayons à une vitesse folle pour enfin me retrouver à l'air libre, loin de cette Bimbo brune. Ceci-dit je ne me laisse pas abattre, je suis là dans cette magnifique ville par un magnifique beau temps et je ne vais ni arrêter de faire les boutiques ni de prendre des photos à cause de cette garce. Me voilà rentrant et sortant de différentes boutiques avec les bras chargés de sac de fringue, pendant mon shoping je n'étais pas vraiment détendu parce que j'avais l'appréhension de rencontrer de nouveau cette fille et pour dire la vérité, m'être acheté une tonne de vêtement ne pas vraiment calmé, j'espère que rentrer chez moi à pied me permettra de me détendre et qui sait peut-être avoir la chance de faire quelques photos potables. 

Je me calme peu à peu à l'aide de mon appareil photo, je prends des photos de tout et de rien pour calmer mes nerfs. Je ne suis pas une fille colérique encore moins quelqu'un qui s'énerve vite, mais là cette brune m'a fait monter le sang à la tête et j'ai pensé pendant une demi-seconde que j'allais devenir folle et qui sait lui mettre la tête dans un rayon de fringue. Mes bras sont chargés de sacs des boutiques visitées un peu plus tôt et j'avoue que ce n'est pas très pratique pour prendre des photos. Cependant, je dois être très concentré pour réussir à prendre de belles photos tout en étant déséquilibré par ces fameux sacs alors petit à petit je me détends et je commence à rentrer chez moi. Rapidement et avec la chance que j'ai, je me fais percuter par une tierce personne ce qui me déséquilibre un peu, je tiens dans mes mains un appareil photo qui vaut plus cher sans doute que toute ma garde robe alors je lâche mes sacs afin de sauver mon reflex d'une chute certaine. Quand je relève la tête je remarque la brune croisée plus tôt, elle me toise du regard "Il faudrait sérieusement songer, à arrêter de te mettre systématiquement sur ma trajectoire. Ca commence à devenir pénible." Elle me toise ensuite d'une signe de main avant d'ajouter un "A plus godiche." A ce moment-là je suis concrètement sur le cul, je ne comprends pas cette fille, elle me rentre dedans tout est de sa faute et elle est de nouveau méchante et conne alors qu'un simple excuser moi m'aurais amplement suffit, mais non de nouveau elle se la pète cette pimbêche. Très vite elle disparait vers un homme et je suis de loin la conversation. La curiosité est un de mes défauts je crois ceci-dit j'aimerais bien savoir si avec l'homme elle adoptera le même comportement qu'avec moi. 

Elle se fait rembarrer par l'homme et je me mets à rire seule dans mon coin. Bien fait pour elle voilà ce que je pense, bien que je n'ai pas suivis toute la conversation je suis heureuse que cette Bimbo ce soit fait rembarrer. Quand l'homme s'éloigne je me rapproche d'elle et arriver à sa hauteur je la pousse de la main « Quand on rentre dans quelqu'un on s'excuse, mais bon je vois que tu avais mieux à faire. » Je lui désigne l'homme du doigt. « Heureusement, lui tu ne l'as pas agressé. Au passage la Godiche emmerde la Bimbo que tu es ! » Je lui souris et tourne les talons avant de reprendre ma route. Très rapidement je remarque qu'elle est moi allons dans la même direction, nous avançons au même rythme ceci-dit chacune d'un côté de la route. De temps en temps je jette un coup d'oeil dans sa direction et plusieurs fois nos regards se croisent.

Oui c'était une Bimbo à mes yeux et qu'elle ne l'ai pas vu sous cet angle était le cadet de mes soucis, tout ce que je veux moi s'est continué mon chemin sans plus aucun dérangement, mais c'était sans compter la Bimbo qui venait de lui dire d'arrêter de la coller. Cette fille c'est du grand n'importe quoi je pense juste qu'elle s'ennuie aujourd'hui et qu'elle veut se trouver une occupation manque de bol c'est tombé sur moi. Cependant, je continue mon chemin sans me soucier de la brune et de ses grands sabots. Enfin je pensais être tranquille pour finir ma route mais non, loin de là. J'entends d'abord des voitures klaxonner ce qui me rend nerveuse et je vois la Bimbo venir vers moi passant devant les voitures sans se soucier des voitures qui l'évitent. Oh moins elle a le mérite d'être drôle et sans gêne et ça me plait ceci-dit on ne sera pas grande copine. Elle me rejoint de mon côté de trottoir en me signifiant bien qu'elle n'est pas la pour faire la paix. Je la regarde de haut en bas et reprend mon chemin à ses côtés. La Brune reprend la parole et je tends bien l'oreille pour mémoriser chacun de ses mots « Mais je ne t'aurais pas rembarré, si tu n'avais pas sous entendu que ce haut serait mieux sur toi que sur moi. C'est toi qui a commencée. » En même temps je ne disais pas cela dans ce sens c'est elle qui n'a rien compris, mais bon je ne vais pas lui en tenir rigueur en plus elle est partie sur sa lancé et je n'ai même pas le temps de répondre qu'elle repart déjà au quart de tour dans sa discussion.

« On aurait sans doute pu partir sur de meilleures bases. Cela dit, Miss bimbo et Miss godiche, ça peut être un duo prometteur...ou pas. » Oui le duo pourrait être drôle en effet, mais actuellement je ne m'imagine pas être amie avec une fille de la sorte. « Je pourrais t'apprendre beaucoup de choses je suis sur... Et cela pourrais surement t'être très utile...Enfin, si tu voulais te la jouer un peu moins godiche. » Elle m'exaspère en me qualifiant de godiche et je ne comprends pas trop pourquoi elle me traite ainsi, mais bon je ne pouvais sans doute rien y faire. « Bon alors, ou en étions nous ?Ah oui! Je te devais bien ça. » Elle me donna un petit coup de hanche et maintenant je ne sais plus trop sur quel pied danser avec elle, je rigole parce que son geste était vraiment drôle, mais je me méfie tout de même d'elle. « Je disais juste que toutes les couleurs te vont alors qu'à moi non et oui j'en ai conscience la Bimbo, je ne suis peut-être pas aussi godiche que tu ne le crois. M'enfin bref, je voulais juste que tu en prennes un d'une autre couleur pour que je puisse prendre le noir voilà tout. Pour le Duo je ne pense pas non, bien que l'idée soit amusante je ne vois pas ce qu'une godiche peut apporter à une Bimbo et inversement. » Je la regarde, lui souris et continue de marcher l'air de rien, parfois je jette des coups d'oeil dans sa direction, je ne sais vraiment pas quoi penser d'elle. « Je ne suis pas godiche en passant, je suis maladroite si tu veux et au passage j'ai un but dans la vie... » Je laisse passer quelques secondes « Je suis photographe. » je me demande toujours sur quel pied danser avec elle, et je ne sais pas si je dois me montrer gentille ou non. Je suis un peu perdue et je n'arrive pas à me comporter normalement avec elle.