"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici "Les faiblesses des hommes font la force des femmes" - Maxym 2979874845 "Les faiblesses des hommes font la force des femmes" - Maxym 1973890357
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"Les faiblesses des hommes font la force des femmes" - Maxym

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() message posté Sam 16 Mai 2015 - 16:46 par Invité
Shoreditch, un vendredi en fin d'après midi. Pendant que les travailleurs serviles quittaient leurs lieux de dur labeur, la jeunesse londonienne se préparait à célébrer le week end, comme chaque semaine, comme si le fait que le samedi et le dimanche arrivent appartenait au domaine du Miracle. Le quartier s'animait, devenait plus bruyant lorsque beaucoup de monde descendait dans les rues, avant de se calmer à nouveau avec l'exode massif des fêtards dans le centre de Londres. Bien entendu quelques irréductibles préféraient rester à leur QG de Shoreditch. Bien que calme, le quartier n'était pas mort pour autant. Loin de là. Une énergie créative et créatrice transpirait de chaque mur et animait cet ancien quartier industriel. Point négatif: toute une population se prétendant de l'élite culturelle de la capitale anglaise s'y était installée. Une élite qui n'avait d'élitiste que l'apparence. Une gentrification grignotant peu à peu Shoreditch, galeries d'art, cafés et pubs branchés étaient de plus en plus monnaie courante dans le coin. Piégé dans ce quartier à l'atmosphère nouvelle, j'avais comme refuge mon grand duplex rénové. Enfin, grand... quatre-vingt mètres carré, ce qui était plus que suffisant pour un homme, célibataire de surcroit, mais pas démesuré. L'appartement, sur deux niveaux donc, se situait au deuxième étage d'un immeuble d'une trentaine d'année. Le Guardian était le précédent propriétaire de ces murs, le journal le louait à ses nouvelles recrues les plus prometteuses pour les mettre dans des bonnes conditions de vie. Ça avait été mon cas fût un temps, quand ils avaient voulu me sortir de ma ville natale, Watford. Les dirigeants ne devaient pas savoir à l'époque l'erreur qu'ils faisaient. Quelques années plus tard, ils me licencièrent et en joignant mes économies à ma prime de licenciement je pu m'offrir leur petit bijou immobilier pour un prix qu'ils n'avaient pas pu refuser à l'époque. C'était du gagnant-gagnant en fait: je leur piquais cet appartement parfait et le prix d'achat couvrait plus que largement les frais qu'ils avaient engagés en me virant. L'appartement était totalement équipé niveau électroménager et je n'avais eu qu'à acheter un canapé ainsi qu'un lit. Inutile de préciser que mon installation avait été sereine.

Depuis mon réveil, à quatorze heures, j'étais resté en boxer. Je n'avais pas particulièrement l'habitude de m'habiller quand je restais chez moi. Je trouvais les vêtements inutiles et les percevais plus comme une contrainte de la société. Si j'étais sorti ainsi ça aurait fait sourire certains, rire d'autres et ça aurait choqué la plupart. Par contre, petite particularité: près de la porte se trouvait un petit meuble bas sur lequel étaient disposée une pile de vêtements que j'étais prêt à enfiler en quatrième vitesse en cas de visite surprise. C'était rare mais ça arrivait que ce système soit mis à l'épreuve. Bref, tout ça pour dire que j'avais passé ce qui me restait de l'après midi, confortablement caché derrière mes rideaux fermés, à écrire. Il fallait que je sorte assez vite quelque chose, un roman, un recueil de poèmes, des interviews, quelque chose qui pourrait renflouer mon compte en banque. Je ne dis pas que les conversations avec ma ravissante banquière étaient désagréables ces derniers temps, non, elles étaient plutôt... tendues. Nombreuses furent donc les feuilles ce vendredi là à être griffonnées, barrées, froissées et jetées et comme je ne tiens pas en place quand j'écris, il y en avait un peu partout, sauf à l'étage. Pourquoi je ne les jetais pas immédiatement? Pour le simple fait que même si elles ne me plaisaient pas sur le moment, certaines idées et phrases pouvaient finalement m'intéresser. Commençait alors une chasse au trésor agaçante où je devais tout déplier et relire. C'est comme ça que j'avais fini la journée en ayant quelques idées à droite, à gauche, surlignées. Des petits tas de feuilles ici et là, une sorte de bordel organisé. Pas le gros souk mais impossible de faire une photo pour un magazine de décoration intérieure, vous voyez?

Revenons à la fin d'après-midi si vous le voulez bien. J'étais accoudé sur le rebord d'une de mes fenêtres, toujours en boxer même si seul mon torse était visible des autres, sans la moindre gêne. Je fumais en observant distraitement la foule en bas. Je pensais à ma soirée et ce que je comptais en faire. Sortir dans un bar? Pas spécialement motivé. Cinéma? La programmation actuelle était de piètre qualité. Rester à l'appart'? Un sourire en coin se dessina sur mon visage: c'était la meilleure chose à faire. Ma cigarette était totalement consummée, je l'écrasai dans le cendrier avant de venir m'affaler dans mon canapé Chesterfield marron. Je m'étirai comme si la journée avait été longue, baillai en m,assoupi. Je fus réveillée une heure plus tard par le bruit strident de ma sonnette. Ma main se frotta vigoureusement à mon visage pour en effacer magiquement toute trace de fatigue et me dirigeais vers la porte. À travers le judas je vis une tête blonde que je ne connaissais que trop bien: Maxym. Panique à bord, je ne pouvais me montrer ainsi devant elle. La pile de vêtements fit son office et j'ouvris la porte alors que je finissais d'enfiler mon t-shirt blanc. Besoin de compagnie pour ton vendredi soir? lui demandais-je avec mon éternel petit sourire discret.
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() message posté Sam 16 Mai 2015 - 18:09 par Invité
LES FAIBLESSES DES HOMMES FONT LA FORCE DES FEMMES.
EDGAR & MAXYM

QUOTE/SOUS TITRE DU RP ✻✻✻ Je suis accoudée sur le balcon de ma chambre une clope au bec, les cheveux relevés en queue de cheval et toujours en pyjama afin de décider de ce que j'allais bien pouvoir faire de ma journée. En fin de matinée j'allais donner un cours de piano à ma nouvelle élève Luna, je faisais ça gratuitement pour aider les gens. Enfin ... C'était un tout nouveau concept, car lors d'une soirée, j'ai joué du piano, va savoir pourquoi et Luna était là, elle m'a donc demandée si je pouvais lui enseigner, au début j'étais pas trop pour, normal pour une fille qui ne fout rien de sa vie. Elle a insisté en me disant qu'elle me gratifierai mais c'est moi qui ai refusé mais j'ai quand même accepté de lui donner des cours. A la base je voulais être infirmière, j'ai eu le concours mais ma faiblesse m'a regagnée donc je n'ai jamais étudié ce dont j'ai toujours rêvé. Enseigner une de mes compétences à une personne relevait un peu du même défi en fin de compte. Une fois ma clope terminée, je l'écrasai contre le goudron de mon balcon et la jetai dans une sorte de pot. Ma soeur Lennie m'avait obligée à avoir ça sur le balcon pour ne pas foutre mes mégots un peu n'importe où, chose totalement compréhensible, c'est vrai. Je regagnai ma chambre, j'ouvris les portes de mon dressing et je choisis une tenue adéquat pour cette journée, j'optai pour une tenue décontractée : jean slim noir, new balance bleu marine et marron, pull en maille marron et veste en cuir. Avant de m'habiller je me dirigeai dans la salle de bain, je fis ma toilette : brossage des dents, lavage de la figure, brossage de ma tignasse blonde, maquillage, queue de cheval, parfum, déodorant, tout ce que fais une fille le matin quoi. Je me dirigeai à nouveau dans ma chambre pour enfiler les vêtements que j'avais choisi puis je sortis de l'appartement un smoothie framboise à la main.

Le cours de piano terminé, je déambulai dans les rues de Londres une clope à la main comme à mon habitude. A midi je rejoignis ma soeur dans une brasserie où nous avions l'habitude de manger. L'après-midi j'avais rejoins mon petit ami Sims chez lui car sa psychologue était absente, on avait passé une bonne après-midi mais une dispute avait éclaté avant que je parte. J'étais alors rentrée chez moi, énervée comme jamais. J'entrai tout en claquant la porte de ma chambre, ma soeur n'était pas encore rentrée du travail. J'allai prendre ma douche, j'enfilai ensuite un bas de survêtement blanc, avec un sweat-shirt rose poudré assez sportswear et j'avais fini par entamer pour nouveau sachet d'héroïne comme à chaque fois que ça allait mal. Sims m'avait rappelée mais il savait bien que dans ces cas-là c'était impossible de parler. Vers 22h, je décidai de sortir rejoindre mon pote Edgar chez lui, pour un vendredi soir c'était vraiment la merde et j'avais voulu tenter de me réfugier chez lui pour que ma soirée ne soit pas si catastrophique ça. Avant de partir, j'enfilai une paire de basket Nike à la dernière mode, ainsi qu'un bonnet en laine blanc avec un énorme pompom sur le dessus. Je pris un des taxis qui se trouvaient en bas de chez moi pour arriver une trentaine de minutes après chez Edgar. Je sonnai à son interphone mais pas de réponses, j'en profitai donc qu'un de ses voisins rentrent chez lui pour me faufiler dans l'immeuble. Une fois devant sa porte, mon doigt se porta sur la sonnette, je fis retentir trois coups. J'attendis à peu près deux minutes, je commençai à m'en aller quand j'entendis les clés cogner contre la porte. Edgar était bien là chez lui, ouf ! Soulagement. Un sourire s'affichai sur mon visage. « Ouais grave. » J'entrai alors dans son appartement avant qu'il m'en ait donné l'autorisation, je lui fis un bisou sur la joue en guise de bonsoir. Ici c'était un peu comme chez moi. « Putain, qu'est-ce que t'as fais ? C'est le bordel ici » dis-je étonnée par le foutoir de papier qui s'exposait devant moi. Avec Edgar je n'avais aucune gêne, une amitié c'était installée entre nous, et pour rien au monde je pouvais y renoncer. Je m'installai ensuite dans son canapé en mettant sur moi le plaid doux. « T'étais en train de dormir non ? » dis-je en le regardant gênée. J'avais toujours le don de venir chez les gens quand il ne le fallait pas. Même si je savais que le cousin de Simon m'accueillait toujours à bras grands ouverts.

✻✻✻
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() message posté Mar 19 Mai 2015 - 17:59 par Invité
Maxym Von Ziegler. La plus ravissante blonde de tout Londres, selon moi bien entendu, et certainement selon beaucoup d'autres. Accessoirement, la demoiselle était également la petite amie de mon cousin, Simon, un détail pour moi. N'allez pas croire que je comptais tout faire pour lui faire oublier son petit ami, non, j'ai du respect pour les couples. Et j'avais également beaucoup de respect pour Maxym, mes intentions n'étaient donc qu'amicales. Notre amitié durait depuis un certain temps maintenant. Je ne saurais dire depuis quand et dans quelles circonstances nous nous sommes rencontrés, je ne m'attache pas vraiment aux événements qui devraient être marquants. Ce que je savais par contre, c'était qu'elle et moi nous nous voyions beaucoup plus en période de crise dans son couple, et cela ne m'étonnait guère. Simon, sans vraiment le connaitre, était tout à fait le genre de mec qui pouvait énerver Max. Je l'imaginais plus agité et coureur de jupons que calme et posé en couple. Nouvelle preuve que je ne connaissais que très peu ce membre de ma propre famille. Simon et moi, bien que cousins, étions diamétralement opposés, enfin, je crois. Lui était plus... fou, moi plus tranquille. Lui aimait être vu, moi je préférais la discrétion. Lui n'était pas vraiment intégré dans un parcours universitaire ou professionnel particulier, moi... moi... Oubliez... L'idée est que nous ne nous fréquentions pas du tout parce qu'on ne s'appréciait pas vraiment. S'il fallait se voir, on se voyait poliment, sans plus. Je ne me voyais pas aller au cinéma ou au restaurant avec lui, encore moins aller en soirée. Non, c'était inimaginable. Et donc au milieu de Simon et moi: Maxym. Grande blonde souriante et radieuse, elle n'avait pas laissé indifférents les deux Hamilton, mais pour le coup, c'était Simon qui s'en était le mieux sorti. Pas que la conquête de Maxym soit un jeu dont la demoiselle serait le prix, non, pas de telle misogynie mais voilà, j'étais un peu jaloux de mon cousin. En présence de la jeune femme, l'antipathique écrivain que j'étais fuguait, au profit d'un mec plutôt agréable, presque chaleureux et prévenant. Le pouvoir des femmes, des femmes séduisantes. Finalement je n'étais pas plus fort qu'un autre, étais-je un simple mortel moi aussi? Atroce idée que de penser que j'étais Monsieur Tout-Le-Monde.

Maxym était donc entrée chez moi après que je lui ai ouvert la porte. Il était devenu habituel que je ne lui propose plus d'entrer et qu'elle le fasse sans se faire prier. Elle avait compris que la politesse n'était pas une priorité pour moi, c'était mieux ainsi. Il faut que je pense à te faire un double des clés un de ces jours. dis-je entre sérieux et plaisanterie. Max était ici comme chez elle, elle pouvait bien venir quand elle voulait, ça ne me dérangeait pas du tout, au contraire. Par contre, une entrée imprévue de sa part pourrait amener à des situations... perturbantes. Imaginez si elle avait débarqué deux heures plus tôt, quand j'étais quasiment nu... Vous voyez le malaise? Moi aussi. Alors qu'elle s'installait dans le canapé, je commençais à regrouper les différents tas de feuilles, histoire de faire un semblant de rangement et donner l'impression que j'étais un mec organisé. Peine perdue maintenant qu'elle avait vu tout ça mais hors de question que je laisse les choses en l'état. Je dois sortir un livre. Vite de préférence. J'ai passé la journée à écrire des trucs. Rien de bien concret pour le moment mais beaucoup de papier utilisé, d'où le bordel. Le rangement fait, je me dirigeai vers la cuisine pour sortir deux grands verres à pieds ainsi qu'une bouteille de vin blanc frais. Du vin français, une belle bouteille. Je m'étonnais d'être à court d'argent mais à côté de ça je me permettais des achats irréfléchis... Le paradoxe "Edgar Hamilton". Je m'installai aux côtés de Maxym en revenant à la pièce principale et servis les verres. Juste une petite pause, rien de plus. Arrête de croire que tu me dérange, tu es tout le temps la bienvenue, tu le sais. dis-je sur un ton gentil, avec un petit sourire en coin. Je trinquai avec elle, tout en la fixant droit dans les yeux, et bu une première gorgée de mon verre. Vendredi soir, ton petit ami le passe avec sa psy si je ne me trompe pas et toi tu viens ici te mettre sous un plaid. Ne me dis pas que tu veux dormir maintenant? Je viens d'ouvrir la bouteille! Mon sourire se fit plus grand. Pas de séduction entre nous mais ce n'était pas non plus une raison pour ne pas titiller Maxym. Ca n'allait jamais trop loin, je savais mesurer mes propos et si je dérapais ne serait-ce que légèrement, la jolie blonde savait me le faire comprendre habilement, sans glacer l'ambiance. On a la nuit devant nous.
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() message posté Ven 22 Mai 2015 - 13:43 par Invité
LES FAIBLESSES DES HOMMES FONT LA FORCE DES FEMMES.
EDGAR & MAXYM

QUOTE/SOUS TITRE DU RP ✻✻✻ Me retrouver chez Edgar me remonte alors complètement le moral, sa voix, son caractère me correspondent tout à fait et même si notre écart d’âge est assez grand, on ne le remarque pas lorsqu’on est ensemble. On va dire qu’il sait comment me changer les idées et je sais comment changer les siennes. Il connaît quasiment toute ma vie, je connais des bouts de la sienne, mais il est mystérieux et ne s’étend pas trop sur ces choses-là, moi je suis une fille, je suis bavarde, je peux parler des heures sans m’arrêter et ça il l’a remarqué. C’est un peu mon côté petite fille qui ressort même si j’avoue qu’aujourd’hui j’ai totalement changé, je ne suis plus la petite fille sage et bien aimée qui a du respect pour les autres. Aujourd’hui je suis devenue insolente et cassante, je me drogue en même temps et il faut dire que ça n’arrange pas les choses, lorsque je n’ai pas ma dose, c’est terminé et il ne faut pas me parler. C’est d’ailleurs pour ça qu’à chaque fois avec Simon on se sépare, puis ensuite on se remet ensemble parce qu’au fond on s’aime, il essaye constamment de me sortir de ça mais j’y arrive pas, d’ailleurs il est l’un des seuls à savoir que je me drogue, avec mon dealer, Joey, et Edgar.

J’entre alors chez Hamilton un peu comme si j’étais chez moi et sa remarque me fait rigoler, c’est vrai que ce n’est pas bête et ça éviterait qu’il se lève à chaque fois pour venir m’ouvrir la porte car je passe pas mal de temps chez lui, je fais toujours des allés et retours entre chez moi, chez la psychologue de Simon et chez Edgar. « Bah vas-y, j’attends toujours moi hein ! Ça sera mon cadeau de Noël. » dis-je en lui souriant simplement. « Par contre si t’es à poil en train de faire des choses pas très catholiques mets un mot sur la porte, je veux pas être encore plus traumatisée que ce que j’suis ! » dis-je en éclatant de rire et en lui tapant l’épaule. Bien évidemment, je le taquine, j’ai déjà vu ce genre de choses dans ma vie, enfin.. J’avoue que je me sentirais quand même mal à l’aise si je tombais sur Edgar en train de faire ça. Plus j’avance dans l’appartement et plus je vois le foutoir de feuilles qui se trouve ici et là, je ne suis tellement pas gênée que je fais la remarque à Edgar sans être désagréable ni méchante puisque c’est son cocon à lui et pas le mien, c’est simplement histoire de dire « qu’est-ce que tu fous avec tout ça ? ». Avachie sur le canapé j’écoute sa réponse. Un nouveau livre ? « Tu comptes écrire quoi ? » Je me tripote les ongles en attendant une réponse de sa part, il est vrai que je m’intéresse beaucoup à son travail. La lecture m’intéressait beaucoup lorsque j’étais petite, en même temps … Tout m’intéressait. Des fois j’aimerais bien redevenir celle que j’étais avant avec ma joie de vivre, mon sourire, mes yeux pétillants. Mais aujourd’hui, la vie n’est plus rose, je ne vois que du gris et pourtant mon frère est revenu. En voyant l’état du canapé sur lequel je suis allongée, je vois un plaid et un coussin comme si Edgar était en train de dormir, il me dit qu’il faisait jute une sieste et que je ne le dérangeais jamais. « M’ouais …. ». Edgar revint avec deux gros verres à pieds et une bouteille de vin, du vin français, une bouteille extrêmement cher, je me souviens en avoir goûté une fois lorsque j’étais partie en séjour à Paris et le goût été divin. La chose m’intéressant je me redresse sur le canapé. « Oh nan Ed, t’es génial ! Je t’aime ! Mais c’est putain de cher, t’es dingue. » Je fixe la bouteille de vin, les yeux pleins d’étoiles. Passer une soirée tranquille avec un bon pote et du vin blanc français je pense qu’il n’y a rien de mieux. Je prends alors le verre qu’il me tend et passe mon nez au-dessus de celui-ci, je ferme les yeux pour savourer l’odeur, j’en ai l’eau à la bouche. Nous trinquons. Puis je bois une gorgée à mon tour « Hummm, trop bon. » Un instant après Edgar récapitule un peu mon cas, mais en effet je n’ai pas l’intention de dormir. Je m’approche alors d’Edgar. « Ouais, t’as raison.. Tu peux aller me chercher un t-shirt à toi, fait trop chaud dans ton appartement, puis moi je me suis habillée en hiver limite, je serais plus à l’aise pour savourer la soirée. » Il est vrai qu’avec mon survet et mon bonnet j’avais chaud, j’enlève alors mon tricot tout doux à pompom de ma tête et le pause sur le canapé, je retire ensuite mes autres affaires pour me retrouver en sous-vêtements, il est vrai que la gêne n’est jamais présente entre Edgar et moi.


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() message posté Sam 23 Mai 2015 - 15:09 par Invité
Les manières. Voilà quelque chose qui n'existait pas dans ma relation avec Maxym, ou plutôt, qui n'existait plus. Au début, désireux de séduire cette jolie blonde que j'avais croisé par hasard, j'avais joué le parfait gentleman, poli, courtois, souriant, prévenant. Oui, j'avais joué un rôle pour plaire à Maxym, je sais, ce n'est pas correct de ma part d'avoir fait ça. De toute manière, j'avais vite appris qu'elle était déjà en couple, avec mon cousin qui plus est, et qu'il était donc inutile de poursuivre ce jeu d'acteur plus longtemps. J'étais alors redevenu naturel et ce fut en étant moi même que Maxym se rapprocha le plus de moi. Étonnant, mais pas totalement surprenant maintenant que je la connaissais mieux. En effet, j'avais cru comprendre que la demoiselle n'appréciait guère les hommes tout "lisses", sans défauts, trop galants, trop parfaits en résumé. Je comprenais mieux pourquoi elle sortait avec mon cousin du coup... Enfin, "comprendre", ça était assez difficile. Pour moi elle s'était toujours trompée de petit ami dans la famille Hamilton, mais bon, il s'agit là d'une remarque de jalousie que j'assumais totalement. Toujours est-il que ce soir là, c'était chez moi qu'elle était, et non avec mon idiot de cousin, ce n'était donc pas le moment de faire le jaloux. Un mot sur la porte? Pour que tout le monde sache ce qu'il se passe dans mon appartement? Impossible. Et puis tu sais très bien que ces choses peu catholiques ne sont pas pour moi. Par contre, si tu veux une clé de l'appartement, tu dois être prête à me voir tel Adam à la création du monde. C'est un risque que tu es prête à prendre? Je vous l'ai dis: pas de séduction entre nous mais un petit jeu de provocation constante.

Affalés comme deux éléphants de mer dans le canapé, je ne répondis pas tout de suite à la question de Maxym pour une simple raison: je ne savais pas vraiment ce que je voulais écrire, je ne savais pas vraiment non plus ce que j'avais écrit tout l'après midi. L'inspiration n'était clairement pas là, je n'avais aucune ligne directrice, je ne savais pas vers quoi j'allais ou voulais aller. Encore un roman voltairien cachant une critique de la société? Des portraits de personnes que je méprisais? Un roman plus classique? Je n'en avais pas la moindre foutue idée... C'était le vide. Qu'est ce que tu voudrais que j'écrive? Un conte de princes et de princesses où tu serais le personnage central? Un roman policier où tu serais la brillante enquêtrice traquant un tueur en série? J'sais pas c'que j'veux écrire Max... Je laissai tomber ma tête en arrière, comme si contempler le plafond pourrait m'aider à trouver une réponse, une piste, quelque chose. Et si écrire sur Maxym était plus qu'une blague? Et si je tenais là une vraie piste? Bien entendu le personnage féminin ne porterait ni son nom, ni son prénom, tout comme le personnage masculin n'aurait pas mon identité, mais je pourrais faire quelque chose d'intéressant sur notre relation. L'histoire d'un mec un brin asocial qui se rend compte qu'une blonde radieuse et souriante l'attire mais que cette blonde est déjà prise, par un membre de sa famille. Non, ça ne tenait pas la route. Même en romançant chaque phrase, Maxym comprendrait trop vite qu'il s'agit d'elle et moi, le malaise ne tarderait alors pas à s'installer entre nous... Arrrrgh! Des poèmes, voilà ce que je devais faire! Plus discret, pas adressés explicitement à une personne, c'était le compromis parfait. Je pense à des poèmes, entre autres. dis-je en laissant tomber ma tête sur le côté pour regarder Maxym.

Le vin plut à Maxym et je ne pu m'empêcher d'esquisser un sourire satisfait mais je ne fis aucun commentaire. La soirée s'annonçait agréable, en bonne compagnie. Je ne peux cacher qu'il m'arrivait, à la vue de la sculpturale blonde d'oublier mes principes et de me dire que je pouvais tenter une approche plus ou moins directe. Ces idées trottaient généralement une quinzaine de secondes dans ma tête avant que je reprenne mes esprits et que mes valeurs, dont le respect des couples, refassent surface. Je ne cautionnais pas le couple Maxym/Simon mais je n'avais pas mon mot à dire, il n'était pas de mon droit d'intervenir ou de faire la moindre remarque déplacée, alors je fermais ma gueule, poliment. De toute façon je n'étais pas fait pour être en couple. J'avais déjà essayé, ça ne s'était jamais bien passé. Jamais. Il parait que je n'étais pas assez gentil, pas assez attentionné, pas assez joyeux et pas assez porté sur le sexe également. Bref, je faisais un mauvais petit ami; j'espérais juste ne pas être le pire parti de la ville.

Lorsque Maxym se déshabilla je ne tiquai pas. Je n'avais pas l'habitude de la voir ainsi, non, mais il n'y avait pas de tabou alors ça ne me dérangeait pas qu'elle se mette à l'aise sous mes yeux. Et puis, sous-vêtements ou maillot de bain deux pièces, c'était la même chose pour moi. Personne ne se sent gêné de voir une jeune femme en maillot de bain, pourquoi l'être quand il s'agit de sous-vêtements? Totalement stupide. Je ne me gênai même pas pour regarder le corps dévêtu de la demoiselle, avec toujours le même sourire satisfait sur le visage. Le haut et le bas sont accordés. Je ne sais pas ce que me vaut cet honneur mais j'apprécie le geste. Sans attendre de réponse de sa part, je me levai, l'embrassai furtivement sur le front et montai à l'étage, dans ma chambre, pour récupérer un t-shirt un peu ample qui pourrait faire office de robe, un peu courte, certes, ou de pyjama. L'étage de mon duplex n'était pas un étage à proprement parlé, il s'agissait plutôt d'une mezzanine qui comprenait ma chambre et mon dressing plutôt grand pour un mec. Face au lit se trouvait la rambarde et de cet endroit là, on pouvait voir le salon. Le t-shirt destiné à Maxym sur l'épaule, je m'accoudai à la rambarde, en contemplait le spectacle que m'offrait la jeune femme de haut. Je ne sais pas si on te l'a déjà dis mais tu es très belle Max, d'autant plus vue d'ici. Je n'étais pas superficiel au point d'accorder une importance démesuré au physique mais pour le coup, d'une Maxym était réellement très séduisante et de deux, j'appréciais le fait de la provoquer, d'essayer de la mettre un petit peu mal à l'aise. Trente secondes, voilà le temps maximum que j'avais du passer à la rambarde avant de redescendre. Je tendis le t-shirt à la jeune blonde et resservis les deux verres avant de reprendre place dans le canapé. Alors, qu'est ce que tu souhaites faire ce soir? Je n'avais rien de prévu, ton programme sera le mien. Tu peux tout me demander, tout.
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() message posté Mar 2 Juin 2015 - 21:23 par Invité
LES FAIBLESSES DES HOMMES FONT LA FORCE DES FEMMES.
EDGAR & MAXYM

QUOTE/SOUS TITRE DU RP ✻✻✻ L'appartement d'Edgar sent le livre, je ne sais pas pourquoi je dis ça mais les peu de fois où j'allais à la bibliothèque au collège ça sentait ça. Surement parce que ce cher Hamilton est écrivain et qu'il a lu la moitié d'une bibliothèque justement. Je souris jusqu'à rigoler face à sa remarque. Comme si voir un pénis allait m'affoler, enfin... Certes, c'est dégueulasse sachant que je sors avec son cousin et qu'en étant en couple tu n'es censé voir aucune autre partie intime, mais si j'ai le double de ses clés c'est bien évidemment un risque à prendre. Je suis donc en train de rigoler comme une gamine « Je vois celle de ton cousin ça me suffit ! » Je reprends alors mon souffle tout en mettant une main sur mon ventre, j'ai trop rigolé rien que de l'imaginer. « Mais en vrai t'es dégueulasse, t'auras qu'à juste bien te tenir. Non, mais de toute façon je te préviendrais et puis je vais pas venir tous les quatre matins non plus hein. » Je lui tape un peu sur l'épaule pour le rassurer et sourit encore en l'imaginant de nouveau nu et moi le surprenant. Ce serait quand même sacrément drôle et gamine comme je peux l'être je le taquinerais à chaque fois en lui faisant croire que je l'ai dis à plein de monde et en insinuant qu'il a un petit engin.

Nous étions alors tous les deux avachis sur le grand canapé d'Edgar, un canapé en daim totalement confortable sur lequel je m'étais déjà endormie par étourdissements une vingtaine de fois, chose qui risquerait d'arriver une nouvelle fois ce soir si nous ne ferions pas quelque chose de grandement intéressant. Je demande donc à Edgar pourquoi il y autant de paperasse et sur le coup il ne me répond pas. Je lui donne alors un léger coup de pied sur le torse l'air de dire " ohoh je t'ai posé une question ".  Suite à sa réponse je montre un air blasée sur mon visage. En fait, ça me fait chier pour lui qu'il ne trouve pas quoi écrire, à cause des connards du Guardian il n'a plus une tune, pas de salaire et il n'y a qu'en écrivant un livre qu'il pourra se nourrir et payer ses frais mensuels. « Comme si écrire un livre sur moi allait te rapporter gros.. » Je pose alors mon regard dans le vague. Il est vrai que vue l'état de ma vie il y aurait tout de même un sacré tas de trucs tragiques à raconter. Il me fait ensuite part de son idée, quelque chose qui semble lui être venu spontanément, à l'instant même. Je tire un peu la tronche tout en le regardant dans les yeux. « Des poèmes ? M'ouais ... Mais ça rapporte pas autant qu'une histoire de dingue, au pire fait un best seller ou un truc comme ça, non ? » A vrai dire, étant plus jeune je m'intéressais énormément à la lecture, je lisais un bouquin toutes les deux semaines, et j'avoue qu'en en reparlant avec Edgar l'envie me transperce à nouveau. « T'as pas des livres que t'as déjà écrit à me prêter ? J'aimerais bien voir ce que tu fais en temps normal » dis-je en me grattant le derrière de la tête. Je caressais ensuite ma longue chevelure blonde.

Une fois la discussion terminée, je me lève du canapé, pose le gros verre de vin quasiment finit sur la table basse et retire mes vêtements, je me retrouve alors en sous-vêtements en dentelle noir et chair. Edgar est alors très enchantée par ce qu'il voit et je n'hésite pas à lui faire une remarque histoire de le mettre un tout petit peu mal à l'aise « Quoi ? Dis moi pas que t'as jamais vu de belle femme à moitié nue devant toi ? » dis-je les mains sur les hanches. Je lève les yeux au ciel face à la remarque d'Edgar, il sait lui aussi me taquiner et ça me fait sourire. La relation que j'entretiens avec lui est bon enfant, un peu taquinerie par ci par là mais rien de méchant.
Il passe ensuite près de moi pour monter me chercher un tee-shirt et en profite pour me déposer un baiser sur le front. Je ferme les yeux lors de cet acte et garde mon sourire, j'apprécie la tendresse qu'il me porte, ça fait toujours du bien de voir que des personnes nous apprécient pour ce que l'on est. Je suis alors Edgar du regard qui monte jusqu'à sa mezzanine me prendre un tee-shirt, lorsqu'il revient il ne me quitte pas des yeux et j'avoue que la scène commence à devenir de plus en plus gênante. Il est là en haut de sa mezzanine et il me contemple, je fais passer son compliment au dessus même si j'avoue que je suis flattée. « Arrête de me fixer, tu veux me bouffer ou quoi ? » dis-je en fronçant légèrement les sourcils. En fait, à ce moment là c'est lui qui détient tout le pouvoir, tant qu'il ne me donne pas le tee-shirt il est libre de savourer mon corps autant qu'il le souhaite. Il finit ensuite par descendre et me tendre le tee-shirt que je lui arrache des mains tout en gardant mon regard encré dans le sien. Je souris « Merci, j'ai bien cru que j'allais passer la soirée à poil ! » dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Je me rassois également à côté de lui sur le canapé et prend le verre de vin qu'il me tend, je bois une petite gorgée de ce vin délicieux puis je le regarde avec un sourire qui veut dire que j'ai une idée derrière la tête. « Je peux vraiment tout, tout tout te demander ? T'es bien ? » Mon sourire est constant, toujours présent. « Hum, viens on fait un action ou vérité ? » dis-je toute contente de mon idée. Je pose alors le verre de vin sur la table basse, je me redresse sur le canapé, m'assoit en tailleur quitte à être face au profil d'Edgar. « A deux c'est un peu pourri, mais y'a moyen de s'amuser, non ? »

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() message posté Jeu 4 Juin 2015 - 23:12 par Invité
Un best-seller plutôt que des poèmes. Voilà l’idée que Maxym venait de me soumettre. L’idée était à la fois très pertinente et très intéressante… à un détail près : je manquais cruellement d’empathie pour savoir ce qui plaisait aux gens. Je n’avais pas la moindre idée de ce qui faisait vendre en dehors des ragots et des rumeurs sur lesquels le Sun faisait son beurre chaque jour. Mais écrire un livre de ce genre de m’intéressait pas, je laissais ça aux politiques, personnages publics et leurs autobiographies gerbantes, glorification de l’égocentrisme. Si seulement Voltaire, les sœurs Brontë ou Eluard voyaient ça, ils mourraient une seconde fois, les pauvres. J’avais beau ne pas savoir comme écrire un best-seller en l’orientant dès l’écriture vers un succès commercial, l’idée ne me déplaisait pas. Ma banquière apprécierait ce succès. Moi aussi. Et beaucoup de lecteurs par la même occasion du coup. Pensif, je me tournai vers Maxym. Qu’est ce qu’un best-seller à notre époque Max ? Je ne me vois vraiment pas écrire une saga sur les tourments amoureux et sexuels d’un apprenti sorcier à lunettes… Harry Potter… Le succès littéraire que je n’avais pas vu venir, que je ne comprends toujours pas d’ailleurs. Comment cette saga avait-elle pu autant cartonner ? Loin de moi la jalousie ou la haine envers J.K Rowling, son succès, elle ne l’avait pas volé, mais toujours était-il que je ne comprenais pas. En y réfléchissant, et lorsque des livres comme Twilight, Divergente ou tous les livres de John Green me vinrent en tête, l’idée « de génie » fit irruption dans ma tête. Il faut écrire pour les adolescents et les jeunes adultes. murmurais-je, le regard dans le vide. J’avais trouvé ce qui faisait vendre, sauf qu’il y avait un nouveau hic : je me voyais mal me contraindre à écrire dans un but uniquement commercial, sans que cela me fasse plaisir avant tout. J’en grimaçais tellement cette idée me répugnait. Maxym n’avait toujours pas répondu à ma question et c’était mieux ainsi, j’avais trouvé la réponse tout seul, comme un grand de toute manière.

Après avoir été chercher le t-shirt pour la grande blonde et le lui avoir donné, je me décide enfin à lui répondre concernant mes livres. En fait, j’ai pris un exemplaire des trois livres que j’ai écrit, le premier étant mon plus grand succès et le dernier sorti étant le moins vendu. Comme s’il y avait eu une hype « Hamilton » après mon licenciement médiatisé et qu’elle s’était effacée peu à peu, me laissant seul avec mon image d’éternel homme antipathique. Je peux bien évidemment te les dédicacer avec des mots très chaleureux et agréables comme je sais très bien le faire, tu me connais. Mon sourire trahissait bien évidemment le fait que je pensais l’inverse. J’avais bien entendu eu à réaliser des séances de dédicaces, à forcer un sourire crispé et paraitre très gentil et prévenant en faisant comme si je m’intéressais à la vie de mes lecteurs. Atroce expérience, mais expérience imposée par la maison d’édition avec laquelle j’avais bossé pour le premier livre. Par la suite j’avais édité mes livres moi-même. Plus petite quantité, moins de pub et surtout, par-dessus tout, pas de séances d’autographes trop niaises. Voilà aussi pourquoi le succès m’avait fui : j’étais moins médiatisé.

Tu n’étais pas et n’allais pas passer la soirée nue Maxym, n’exagère pas, et ne va pas dire ça à Simon. Et je ne compte pas te manger non plus, j’ai d’autres ambitions que me faire emprisonner pour cannibalisme. Mon cousin m’en voudrait à vie de ne pas avoir partagé ce repas avec lui. Je resservi les deux verres et haussai un sourcil lorsque la jolie jeune femme m’exposa son idée de programme. Un jeu. A deux. Avec de l’alcool. L’issue pouvait être assez intéressante. Je pense que ça va être plus marrant que tu ne le crois, tu verras. J’avais déjà quelques idées en tête et en plus c’était à moi de commencer, royal ! Je m’équipais de mon sourire sadique accompagné du regard adéquat et posai la fameuse question « Action ou vérité ? » Pour que tout cela soit réellement marrant, j’espérais que Max réponde par « action », et c’est ce qu’elle fit. Joueuse mademoiselle Von Ziegler ! Je quittai le canapé, me rendit à la salle de bain puis retour au salon, les mains d’apparence vides. Là, j’enlevai mon t-shirt pour me montrer torse nu face à mon invitée du soir, et pris la petite bouteille d’huile de massage que j’avais été chercher à la salle de bain. Je m’allongeai au sol et posai la bouteille à mes côtés avant de me mettre à grimacer en forçant le trait. J’ai affreusement mal dans tout le dos et aux épaules, tu penses que tu pourrais faire quelque chose pour moi ?
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() message posté Mar 16 Juin 2015 - 18:26 par Invité
LES FAIBLESSES DES HOMMES FONT LA FORCE DES FEMMES.
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QUOTE/SOUS TITRE DU RP ✻✻✻ Edgar s’interroge sur son avenir, ce qu’il va pouvoir écrire, qu’est-ce qui peut l’inspirer et à vrai dire je ne sais pas vraiment quoi lui dire. Cela fait tellement de temps que je n’ai pas plongé le nez dans un bouquin. Moi qui en dévorais plein lorsque j’étais plus jeune. Je passais mes soirées à ça, ma mère était même obligée de les cacher des fois sinon je ne me couchais plus, il m’arrivait même d’en lire en classe, c’était une folie pour moi. Et l’annonce de la fausse mort d’Isaac j’avais tous laissé en suspens, même la lecture, tout. Aujourd’hui, je ne sais plus comment lire un livre, dès que je vois un truc de cinq cent pages j’ai la flemme d’y mettre le nez dedans et à vrai dire, je me demande comment j’ai pu changer autant. Je regarde alors Edgar en haussant les épaules « C’est pas moi qui pourra te répondre Ed, j’ai pas ouvert un livre depuis mes quatorze ans. » Je rigole à la suite de ses propos, les tourments amoureux et sexuels d’Harry Potter, ou non, trop drôle à imaginer. Edgar eu alors comme une idée de génie, écrire pour les adolescents et les jeunes adultes, c’est vrai que ça pourrait marcher mais faudrait-il encore trouver une histoire nouvelle, un truc que l’on a encore jamais vu. Et je ne pense pas qu’écrire des livres pour jeunes mettent Edgar en extase. Ce n’est pas son genre, il est plus axé sur … Les poèmes, oui je pense que les poèmes le représentent mieux. Il a un univers mystérieux. Rien qu’à le regarder on sait qu’il n’est pas fait pour écrire pour les jeunes, il est grand, il a les cheveux en arrière mi- long, il fume, il s’habille d’un style nonchalant, il a plutôt le type beau gosse je m’en foutiste quoi.

Une fois le t-shirt sur le dos, Edgar me tend ses trois bouquins. Je lui ai demandé de m’en passer mais je ne sais moi-même pas si je vais les ouvrir ou non, ça sera une sorte de challenge pour moi. Réussir à rouvrir un livre, commencer la lecture et le lire jusqu’au bout, ce sera surement dur au début mais il faut que j’y arrive, que je m’y tienne. Max même si tu as terriblement changé ne te laisse pas abattre par ce foutu traumatisme. J’hésite un peu avant de prendre les bouquins puis je finis par tendre la main et donc les attraper. Je regarde les couvertures, puis je souris à l’annonce de mon ami. Qu’est-ce qu’il adore me charrier celui-là. Je le regarde en haussant un seul sourcil, chose que peu de gens savent faire « Oh je t’en prie Ed, ça te va vraiment pas. » Me foutre de sa gueule, le seul moyen pour le déstabiliser un peu. Il déteste les séances de dédicaces, une fois il avait même voulu que je l’accompagne pour qu’il tienne le coup face à certains fans hystériques. Ce jour-là, quelques femmes avaient cru que nous étions en couple, et il faut dire que c’était plutôt drôle. Peste comme je suis, j’avais totalement pris mon pied à jouer la petite amie de l’écrivain sollicité. « Ça fait partit de ton métier malheureusement. » Je lui souris une nouvelle fois, contente de passer la soirée avec lui.

« Ton cousin a au moins eu la chance de me voir sans cette petite dentelle sur le corps » dis-je en lui faisant un clin d’œil. Maxym et sa provocation. Ce jeu perdure entre Edgar et moi à chaque fois que l’on se voit. Pourtant il est vierge et pourtant je sors avec son cousin, c’est d’ailleurs justement pour ça que l’on sait lui et moi qu’il ne se passera jamais rien entre nous. Sinon, il y aurait quelque chose dès le début, bien avant que je tombe amoureuse du second Hamilton. Edgar me ressert ensuite un peu de bon vin dans mon verre, je le savoure une nouvelle fois pour ensuite exposer mon idée à Ed, un action-vérité. Rien de mieux pour une soirée banale entre amis, surtout avec deux joueurs et provocateur comme nous. « J’en doute absolument pas. » dis-je en lui faisant un clin d’œil. Toujours aussi joueur ce Ed, je pense que l’on va extrêmement bien s’amuser. De plus, ce soir j’ai « limite » carte blanche, je me suis fortement engueulée avec Sims qui passe la soirée avec sa salope de psychologue. Le jeu commence et c’est Edgar qui ouvre la partie, il me demande « action ou vérité ? » petite joueuse comme je suis, je ne réfléchis même pas deux secondes « Action ! » J’ai hâte de voir ce qu’il me propose. J’affiche également un sourire sadique et interrogateur à la fois, je ne sais pas ce qu’il me réserve et pourtant je sens fortement qu’une idée lui trotte dans le crâne. Edgar quitte alors le canapé, il se dirige vers la salle de bains, je le suis du regard tout en déposant ma bouche sur le verre de vin qu’il m’a servi auparavant. Putain mais qu’est-ce qu’il va chercher ? Lui aussi est bon joueur. Edgar se ramène alors face à moi, je fronce les sourcils, toujours cachée derrière mon verre. Il enlève son t-shirt. Putain mais tu fais quoi mec ? Puis il s’allonge sur le ventre face contre sol avant de déposer une huile de massage à côté de lui. Han non, quel malin ! Il abuse. Je ricane comme une gamine et pose mon verre sur la petite table basse. « Putain Hamilton t’es un sacré profiteur, j’en reviens pas. » Je suis joueuse, bien sûr que je vais le faire. Je me lève et m’assoit sur lui. Je prends l’huile et en fait couler au creux de mes mains pour ensuite les déposer sur le dos d’Edgar. Je commence à le masser et m’approche de son oreille « Alors, c’est bon comme ça ? » Joueuse Max, il faudra te stopper à un moment. Je me demande comment tout ça va finir, et j’avoue que ça me stresse un peu beaucoup.


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() message posté Mer 24 Juin 2015 - 16:12 par Invité
Toujours la même comparaison avec mon cousin. Je ne considérais bien évidemment pas Maxym comme un objet, mais il est vrai qu’elle se retrouvait au milieu de deux hommes d’une même famille qui étaient plus que sensibles à ses charmes. Pas franchement déstabilisée par cette situation périlleuse, la jolie blonde semblait même chercher à en profiter. Quand l’un la faisait chier, elle allait voir l’autre, et bien que je ne la fasse pas souvent chier, elle était trop souvent avec l’Autre… Simon… Cet enfoiré qui ne se rendait pas compte de la chance qu’il avait d’avoir Maxym a ses côtés au quotidien et qui préférait fricoter avec une autre… Dans le genre « mec incompréhensible » il avait du niveau le garçon, un certain talent ! Mais bon, je ne pouvais clairement pas lui reprocher d’être ainsi car s’il avait été parfait, je n’aurais jamais pu voir Maxym aussi souvent. Merci très cher cousin ! Je devais me contenter de pas grand-chose, mais lorsque le « pas grand-chose » en question est un massage avec huile prodigué par les mains expertes de la demoiselle, je ne pouvais que fermer les yeux, sourire et profiter de ce moment privilégié. Elle ne se débrouillait pas trop mal en plus de ça. J’avais connu mieux, certes, mais bon, il ne fallait pas que je fasse trop la fine bouche. Lorsqu’elle se pencha pour s’approcher de mon oreille, en se collant un peu plus à moi, je ne pu empêcher un frisson de me parcourir l’échine et dresser les poils de mes bras. C’est plutôt agréable oui. dis-je d’une voix à moitié éteinte qui trahissait le fait que j’appréciais énormément ce massage. Les yeux fermés, j’en étais presque à m’endormir, pour vous dire le niveau du massage. Mais mon dos est encore très contracté, je ne sais pas si tu le sens. enchainai-je pour que ce moment dure un peu plus longtemps. Et en effet, il dura un peu plus longtemps, une dizaine de minutes environ.

Je m’étais presque assoupi donc, et en ouvrant les yeux, je me rendis compte que le jeu était un peu resté au point mort. Mais au moins j’en avais bien profité. Je commençai à gigoter, de manière à pouvoir me tourner et me retrouver sur le dos. Maxym s’était un peu relevée pour m’aider dans ma tâche mais ne m’avait pas quitté pour autant. Une fois que je fus sur le dos, elle reprit sa place, se retrouvant à présent à califourchon sur moi. Je n’étais ni gêné, ni excité par cette position. Mes mains vinrent se joindre derrière ma tête et je pouvais à présent offrir mon plus beau sourire en coin, discret mais charmeur, à la jeune femme. Tu devrais venir plus souvent me masser, je me sens plus détendu maintenant. Content de ma blague, je rigolai doucement avant de fermer à nouveau les yeux. Tu ne m’as pas posé la question mais je te réponds tout de même action. J’aurais bien dis « vérité » mais j’ai plutôt envie de voir comment tu vas te venger. Je haussai un sourcil, attendant ma sentence. Je pensais qu’elle allait me demander un massage en retour, mais c’était mal la connaitre. Elle était plutôt du genre joueuse et compétitrice, à toujours vouloir faire mieux, plus fort, plus gênant. N’aies peur de rien.
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() message posté Ven 26 Juin 2015 - 14:10 par Invité
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✻✻✻ Les mains toutes grasses je les tortille dans tous les sens pour faire le maximum de bien au dos d'Edgar qui semble être réjouit par le fait de ce massage. D'un côté il n'a pas tord, grâce aux tutoriels que j'ai déjà regardé sur Youtube je sais à peu près manier le dos des gens pour les détendre et éviter qu'ils aient mal au dos pendant quinze jours après le massage. Lennie en profite souvent d'ailleurs quand je suis de bonne humeur. Par la suite, Edgar essaye de gratter quelques minutes en plus pour que je le masse encore et il faut dire que je me sens quand même un peu flattée parce que ça veut dire que je suis plutôt douée dans ce domaine. Je souris puis lui tapote légèrement le dos. « Sérieux, tu fais chier ! On aurait dû mettre un chrono, t'en profites trop. » Dis-je d'un ton enfantin. Avec Edgar je ne ressens aucune gêne, il est un peu comme un grand frère, ou un meilleur ami, je ne sais pas. Je ne lui cache rien, il sait pas mal de choses sur moi et me mettre à moitié nue devant lui comme tout à l'heure ne me complexe absolument pas. Après dix bonnes minutes de massage, Edgar se retourne enfin. Son dos est face contre terre, je suis donc toujours à califourchon sur lui mais cette fois on peut se voir. Je lui souris tout en frottant mes mains contre son torse pour enlever le gras qu'il me reste « Voilà ! » Dis-je tout sourire. Une vraie petite peste la Maxou. Edgar me dit ensuite que j'ai bien fait de la masser car il se sent à présent détendu. Je plisse les yeux tout en faisant mine de me la péter « Je sais, je sais. Je suis trop une pro, que veux-tu Hamilton ? » Dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Suite à ça, il me dit action pour continuer le jeu. Même pas eu besoin de lui poser la question, il a l'air trop pressée de ma vengeance. Je le regarde alors, puis je regarde en l'air. « Hummmmm .... » Je réfléchis à la meilleure des choses. Peste comme je suis ça ne devrait pas être très dur. Je me lève ensuite laissant Edgar en plan. Je me dirige vers sa chaïne hi-fi et met un disque. Je prends la télécommande et me redirige vers mon partenaire de jeu. La musique n'est pas encore lancée. Je lui fais signe de se lever. Je m'assois dans le canapé, je prends mon verre de vin. J'affiche un sourire intriguant. « C'est partit, fais moi un strip-tease, comme si j'étais la seule célibataire au monde, et je veux tout voir ! » Dis-je en lui faisant un clin d'oeil. J'appuie sur un bouton de la télécommande et la musique intervient. Je souris toujours autant, je fixe Edgar du regard et boit une gorgée de ce vin délicieux.

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» Ewan ♦ Même le plus noble des hommes à ses faiblesses
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