"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Intrigue / Groupe 1 2979874845 Intrigue / Groupe 1 1973890357
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Intrigue / Groupe 1

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London is asking
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() message posté Dim 12 Avr 2015 - 11:42 par London is asking
Le casse du siècle

GROUPE 1 - La première banque





Il y a des centaines de raisons qui auraient pu vous pousser à franchir les portes de cette banque. Une demande de prêt pour cette belle voiture, le remboursement de cet appartement au plancher biscornu, l'ouverture d'un nouveau compte, l'appel angoissant du banquier, le retrait pour la paire de chaussures de votre vie. Des centaines de raisons, mais une seule vous poussera à vouloir fuir sans avoir vu votre découvert. Des coups de feu, des cris, des voix, des larmes que vous n'oublierez pas.
Cinq hommes cagoulés s'avancent sur le sol que vous avez foulé quelques minutes plus tôt et prennent le contrôle de la banque afin d'en vider les fonds. Vous vous cachez où vous le pouvez, même si certains ne pourront éviter les balles...  « QUE PERSONNE NE BOUGE CECI EST UN HOLD-UP !  »

Scarlet E. Lancaster & Blake P. Marshall a écrit:
Scarlet avait besoin d’argent afin qu’elle et Blake puissent profiter d’un repas afin de discuter de détails concernant son bouquin. Après discussion, elles ont décidé de se rejoindre à la banque pour ensuite se rendre toutes les deux au lieu de leur rendez-vous. Seulement, une fois à l’intérieur, elles se retrouvent coincées et dans la panique, Blake est gravement touchée à l’abdomen par l’une des balles perdues d’un tireur. Sérieusement blessée, Scarlet tente du mieux qu’elle peut d’arrêter le saignement.

Julian P. Fitzgerald & Eugenia Lancaster a écrit:
Au matin, Eugenia reçut un message vocal intriguant de sa banque, lui demandant de venir au plus vite afin de régulariser sa situation financière. Anxieuse de ce que compte lui dire son banquier, Ginny, son déambulateur et ses prothèses supplièrent Julian de l'accompagner pour avoir un soutien moral. Julian accepta et tous deux se retrouvèrent dans la banque juste quelques minutes avant la fusillade, accompagnés par Scarlet qui s'y rendait également. Lorsque les premiers coup de feux se firent entendre, les individus partent dans tous les sens et Ginny tente de se lever avec l'aide de Julian, mais se retrouve à terre suite à un mouvement de folle effrayée, elle se cogne la tête contre un fauteuil et perd petit à petit connaissance.

Jonah E. Roseburry & Elyon L. Oswald a écrit:
Un tireur menace de s’en prendre à Elyon si Jonah refuse de lui donner tout l’argent qu’il a sur lui. Pour appuyer ses propos, le tireur tire Elyon vers lui pour l’empoigner à la nuque afin de lui mettre son fusil sur la tempe menaçant de lui exploser la cervelle sur le beau carrelage de la banque. Lorsque Jonah lui donne enfin tout son argent, le tireur pousse Elyon au sol ce qui lui vaut une blessure au bras/poignet. Avant de partir, n’aimant pas le regard de Jonah, le tireur lui donne un coup de fusil au visage, il tombe au sol blessé au visage.

Mila S. Abbott-Hyland & Caleb G. Hyland a écrit:
C’était une belle journée où Mila et Caleb se promènent. Passant devant la vitrine d’un magasin pour enfants, Mila aperçoit la poussette parfaite pour les jumeaux qu’elle attend. Direction la banque pour retirer l’argent nécessaire sans qu'ils se doutent de la suite de leur journée. La transaction terminée, ils s'apprêtent à quitter les lieux lorsqu’une voix retentit en leur annonçant que c’est un braquage. Mari protecteur, Caleb essaie de se mettre devant Mila afin de la protéger, mais il reçoit des éclats de verre dans le dos après l’explosion d’une vitre près d'eux. Blessé, il se laisse tomber sur Mila qui le rattrape, mais avec difficulté. À ce moment, Mila sent que quelque chose cloche avec sa grossesse.

Andrew Von Ziegler & Clarence A. Marshall a écrit:
Même s'ils passent leur journées à s'éviter, il fallait bien qu'à un moment ils se voient, même si c'était de manière fortuite. Clarence avait dû aller retirer de l'argent pour un achat tandis qu'Andrew accompagnait Blake, en bon fiancé qu'il était. Mais il fallait compter sur le destin pour qu'ils se retrouvent dans la banque au même moment, attendant de régler leurs affaires respectives. Leur regard se croisèrent au moment où le premier coup de feu retentit explosant un des vitres en verre près d'eux. Les morceaux de verres éclatèrent de toute part, venant écorcher les bras d'Andrew, la joue de Clarence et un morceau de verre vint se loger dans le genou de Clarence.

Maura H. Moriarty & Lazerian L. Peterson a écrit:
Lorsqu'elle se sent au plus bas, Maura magasine. C'est ce qu'elle décide de faire en cette journée des plus ordinaires, mais pour ce soit possible elle a besoin d'argent d'où la raison pour laquelle elle se rend à la banque. Là-bas, elle y croise Lazerian qui sort d'un rendez-vous avec son banquier et après discussion, ils décident de repartir ensemble pour un café. Seulement, ils n'ont pas le temps de faire un pas que le chaos retentit autour d'eux. Après quelques tirs, ils se retrouvent au sol en écorchant leurs peaux sur les débris de verres. Cinq secondes s'écoulent avant que Lazerian commence à ressentir une douleur à la cuisse ainsi qu'au ventre et rapidement ils constatent qu'il y a des morceaux de verres d'insérés dans la peau. Ne sachant pas quoi faire, Maura commence à paniquer pendant que Lazerian lui demande de se calmer, sans succès.

Zola B. Alvarez-Bayer & Nikolaï Ledosvkoï a écrit:
Lorsqu'ils ont décidé de se rendre à leur banque, ils ne s'attendaient pas à cela. Le rendez-vous avec son banquier concernant les frais médicaux rebutait Zola au plus haut point, mais elle devait absolument s’y présenter. Pour sa part, Nikolaï est venu déposer de l’argent dans son compte. Ils sont tous les deux prêts à faire ce pour quoi ils étaient là, mais au moment où le banquier de Zola l’invite à le suivre et que la caissière invite Nikolaï à s’avancer le temps semble s’arrêter. En effet, les coups fusillent autour d'eux pendant qu'ils se jettent au sol, effrayés. Rapidement, ils se retrouvent à la même cachette essayant de panser les blessures minimes qu'ils ont sur eux.

Shelby T. Underwood & Maja Alvarez a écrit:
Maja attendait patiemment dans le couloir que son conseiller veuille bien la prendre en rendez-vous, elle devait absolument faire opposition car sa carte de crédit lui avait été dérobée la veille alors qu'elle faisait les magasins. Shelby, quant à elle, était en rendez-vous avec ce même conseiller pour un problème de données bancaires. En sortant, elle croisa Maja, lui fit un sourire et entendit des coups de feu venant de toutes part de la banque. Des vitres se brisèrent et Shelby se prit un morceau de verre gros comme un poing dans son bras en tendant de protéger Maja du mieux qu'elle pu.  

Ce sujet est un sujet commun. Celui-ci est un "mini-rp" : chaque post devra faire moins de 500 mots afin de faire avancer le sujet de façon plus claire.


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() message posté Dim 12 Avr 2015 - 22:56 par Invité
Je souriais à la jolie jeune femme qui était à mes côtés. Elle était magnifique avec ses cheveux relâchés et sa belle robe. Tous les deux, nous allions passer une très belle journée. J'avais tout programmé. Des fleurs, une balade à pieds, une sortie au resto et puis un cinéma. Ça s'annonçait bien. Mais il fallait avant que tout que j'aille à la banque. Ce ne serait pas trop long et Elyon avait décidé tout de même d'entrer avec moi.


« QUE PERSONNE NE BOUGE CECI EST UN HOLD-UP !  »

Les yeux aussi grands que des billes, j'arrêtai de respirer. Mais que se passait-il? J'étais simplement venu retirer de l'argent pour passer une agréable journée avec ma copine, Elyon. Cette dernière était d'ailleurs à mes côtés. Je pris sa main dans la mienne et la serrer, histoire de la rassurer. « Tout va bien aller... » lui murmurais-je à l'oreille. Faisant de lent mouvement, je m’accroupis sur le sol, comme le demandait les criminels. Mais quelle journée de merde ça allait être! En priant pour qu'on s'en sorte indemne tous les deux! « Hey toi! Donne moi ton argent! » entendis-je derrière moi. Je ne compris pas tout de suite qu'on me parlait. Ce fut lorsque je reçus le coup de pied que je compris. Je n'eus pas le temps de répondre qu'un des tireurs s'en prit à Elyon, la menaçant de son pistolet. Horrifié, je lui tendis finalement l'argent. C'était bien plus important d'être en sécurité que de le garder. L'homme poussa alors Elyon au sol et ce fut à ce moment qu'il pointa son arme sur moi. J'eus la peur de ma vie lorsque j'entendis le coup de feu. Une douleur horrible se fit sentir sur mon visage. J'hurlai.... à m'en abîmer les cordes vocales. Mais on ne m'avait pas tiré dessus. L'homme n'avait fait que me frapper avec son arme, mais ça faisait tout de même un mal de chien!
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() message posté Lun 13 Avr 2015 - 0:01 par Invité
Tout était allé très vite. Alors qu'Elyon était partie fait un tour à la banque avec Jonah avant la journée qu'ils avaient prévu de passer ensemble, cinq hommes cagoulés entrèrent dans le hall.

« QUE PERSONNE NE BOUGE CECI EST UN HOLD-UP ! »

D'un coup, la journée de rêve qu'ils devaient passer se transforma en cauchemar. Toutes les personnes présentes se turent d'un coup, avant de s'accroupir, suivant les ordres des intrus. Elyon essayait de garder son sang-froid et sentit la main de Jonah dans la sienne, ce qui la rassura un peu. Il lui murmura que tout irait bien, mais la jeune femme en doutait sérieusement. Un des braqueurs s'approcha d'eux, et en l'espace d'un instant Elyon se retrouva debout face à Jonah, un pistolet contre sa tempe. Le choix que le braqueur fit au jeune homme était simple: soit il lui donnait tout son argent, soit Elyon se faisait exploser la tête. Il ne prit pas ce risque, et une fois que les braqueurs eurent récupéré l'argent, celui qui tenait la jeune femme en otage la poussa violemment par terre. Elle heurta le comptoir au passage, et au moment où son corps s'effondrait sur le sol, une violent douleur se fit sentir dans son bras gauche. Elyon cria de surprise et de douleur, à moitié assommée et nauséeuse. Elle entendit également Jonah crier, mais n'arrivait plus à bouger.
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() message posté Lun 13 Avr 2015 - 0:10 par Invité

Now that I love you, i’m afraid of loosing you. Je retins mon souffle en marchant aux côtés d’Eugenia. Son visage délicat, les fluctuations de ses boucles brunes, les effluves discrets de son parfum … J’avais tellement de raisons de l’adorer et pourtant je me retenais toujours en sa présence. Mon séjour au Mexique m’avait permis de prendre du recul mais malgré mes escapades nocturnes et les délires de l’alcool, je ne pouvais songer que cet amour batte aussi fort au creux de ma poitrine sans jamais trouver écho à ses yeux. Je savais que sa relation avec Lior était saine et équilibrée, elle méritait d’avoir une fin heureuse – cependant, je me surprenais à envisager qu’elle soit mienne pour une fois. Mes pensées se bousculaient dans ma tête avant de s’évanouir dans le néant – mon bras trembla avant de rencontrer son dos et la chute de ses reins. Ginny, regarde-moi. Cligne des yeux. Donne-moi une raison de bafouer toutes les règles de bonne conduite et je le ferais. Je la fixais en silence avant de me tourner vers l’énorme horloge murale de la banque. Combien de temps allions-nous attendre au milieu de la file ? Je déglutis en haussant les épaules d’un air bien entendu. Mes doigts pressaient le tissu de son chemisier avec désespoir, me créant l’illusion d’une proximité qui dépassait notre amitié platonique. Bon, je peux le faire ! Je sentis un frisson traverser mon échine. C’est facile à dire, plaque ton mec ! Je fis un pas en avant, résigné à partager mon terrible secret lorsqu’un cri s’éleva dans la pièce : « QUE PERSONNE NE BOUGE CECI EST UN HOLD-UP !  »  Je fis volte-face presque machinalement. Mes yeux perçants survolèrent la foule gémissante avant de s’ancrer sur l’expression affolée d’Eugenia. Je soutins son corps avant qu’elle ne soit emportée par les mouvements de panique. Les gens se bousculaient de manière archaïque comme s’ils pouvaient fuir la fatalité de cet instant. Je fermai ma prise sur le vide avant de basculer. Ginny quant à elle tomba comme marionnette sur le sol. Je voulu me lancer à sa rencontre mais un jeune homme me bouscula méchamment, attirant l’attention des braqueurs sur nous. Je fis mine d’ignorer le danger avant de baisser la tête d’air air affligé. Mon esprit était bloqué sur la vision de Ginny, inerte et sans vie. Je ne savais pas si elle était gravement blessée – il me semblait avoir entendu un premier coup de feu. Mon cœur se crispa et je sentis toutes mes frustrations me percuter en pleine face. Encore une fois j’étais inutile. Je ne savais jamais la protéger malgré mon affection démesurée et toutes mes intentions héroïques. Je glissai à quelques mètres de son corps, les mains tremblantes et la bouche entrouverte. «  Non non non … Eugenia réveille-toi ! Restes avec moi ! » Paniquai-je en serrant sa tête contre mon torse. Je tremblais au contact de sa peau brûlante, priant une entité supérieure, quel que soit son ethnie, sa doctrine ou sa religion de l’épargner.
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() message posté Lun 13 Avr 2015 - 2:26 par Invité
Je hurlais parce que je n'avais jamais eu mal comme cela auparavant, mais le cri s'arrêta net quelques secondes plus tard, faisant plutôt place à des grognements. Reprenant conscience de ce qui m'entourait, je remarquai qu'Elyon était étendue sur le sol. Ne remarquant pas que du sang coulait du sommet de mon crâne, je me traînai tout de même sur le plancher froid pour me diriger vers elle. J'avais mal au cœur ce qui était mauvais signe. J'avais probablement une commotion cérébrale ce qui n'augurait rien de bon. Mais je tentai de ne pas y penser pour protéger Elyon. Je ne désirais pas qu'on lui fasse du mal. Je tenais énormément à elle et je ne me pardonnerais jamais s'il lui arrivait quelque chose de fâcheux. « Ça va Elyon? » lui demandais-je lorsque je fus à ses côtés. Les bandits étaient toujours là, mais pas pour longtemps. Ils avaient déjà embarqué l'argent et s'attaquaient maintenant aux bijoux des quelques personnes présentes, du moins, c'était ce que j'avais comme impression. Ils ne s'occupaient plus de nous et c'était ça l'important. La jeune femme se tenait le bras. « Il est cassé? »  demandais-je. Je n'étais pas médecin ni rien, mais visiblement, elle avait mal elle aussi. « C'était pas ce que je pensais quand je disais qu'on aurait une soirée romantique, hein? » lui dis-je, me forçant à sourire. J'essayais de détendre l'atmosphère, ce qui était assez difficile dans ce genre de circonstances. « Ne faisons plus de bruits.... Viens... » lui dis-je, la forçant  à ramper derrière un bureau pour qu'on soit plus  à l’abri que comme ça à découvert. Je la serrai tout contre moi pour la rassurer.
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() message posté Lun 13 Avr 2015 - 21:15 par Invité

so pretty, so smart. such a waste of a young heart. ✻✻✻ Je tournai la tête vers Julian, lui adressant un sourire avant d’observer les personnes qui attendaient leur tour autour de nous. J’avais refusé de demander une priorité. Refusé de faire valoir mes droits avec mon handicap. Au lieu de quoi, j’étais tranquillement assise, attendant mon tour, patientant comme les autres. J’avais l’impression d’être normale, quelque part. Normale même si les prothèses soutenaient mes jambes, normale même si ma main était posée sur mon déambulateur. J’attirais les regards mais il n’y avait que Julian que je voyais. Il m’observait comme si j’étais comme les autres et j’aimais croire que c’était le plus important.
Ma sœur était partie prendre de l’argent au distributeur et rejoindre Blake. De là où j’étais installée, je lui fis un petit signe de la main, avant de tourner la tête vers Julian. Sa main était logée au creux de mes reins et je sentais mes joues rosir, même si son geste était chargé de retenue. J’aurais aimé lui dire. Lui dire que je n’étais plus avec Lior. Lui dire que je pensais encore les mots que je lui avais avoué il y avait quelques semaines, lorsque je lui avais confessé que je l’aimais et qu’il était la bonne personne. Mais chacune de mes paroles demeura coincée au fond de ma gorge. C’était peut-être mieux ainsi, mais je n’en savais rien.
Je ne savais jamais rien, mais, cette fois, cela n’avait plus d’importance.
Des bruits étouffés vinrent chatouiller mon oreille et je tournai la tête vers l’entrée de la banque. Je vis des personnes vêtues de noir et cagoulée, et je sentis mon cœur s’arrêter. « Que personne ne bouge, ceci est un hold-up ! » Tout ce que j’entendis fut les cris. Les cris des personnes autour de nous, qui faisaient écho à la peur qui prenait possession de mes veines. Cela ne pouvait pas être possible, non. Cela n’arrivait que dans les films. Que dans les informations à la télévision. Pourtant, c’était réel. Si réel. Sans réellement réfléchir, je tentais de me relever comme si j’avais une chance de fuir ; mais je perdis l’équilibre, emportée par les personnes qui se pressaient dans la panique autour de moi. Avant de me retrouver à terre, ma tête percuta violemment le métal d’une chaise au niveau de ma tempe droite, et une douleur vive se répandit dans tout mon crâne.
Je n’entendis plus la cohue autour de nous. Seulement des bruits étouffés et tapis dans l’ombre de mon esprit troublé. Je n’étais même plus sûre de savoir comment je m’appelais. De savoir qui j’étais. De me rappeler ce que je faisais là. Je n’entendais que le bruit de mon cœur battre à tout rompre. Et des coups de feu. J’entendais des coups de feu. « Non, non, non… Eugenia réveille-toi ! Reste avec moi ! » raisonna la voix de Julian au loin. Je sentis qu’on me touchait. J’entendais les cris au loin. Je poussai un léger gémissement. « Julian.. » marmonnai-je après une minute entière. J’avais du mal à mettre les mots dans le bon ordre dans mon esprit. Toutes mes pensées s’agitaient, désordonnées. « Qu’est-ce… Ce qu’il se pa… Passe ? » J’ai entendu parlé d’un hold-up, Julian. Mais je ne sais même plus si cela a été inventé par mon esprit déphasé. Je ne veux pas le croire, Julian. Ça ne peut pas être vrai. Dis-moi que c’est dans ma tête.
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() message posté Mar 14 Avr 2015 - 0:12 par Invité
Lazerian avait rendez-vous avec son banquier ce matin, il devait faire quelques virements par rapport à son fond d’investissement privé qui lui permettait de produire certain projet. Installé dans son énorme fauteuil en cuir matelassé ils eurent une discussion construite, suivit des différents comptes qu’il devait ouvrir pour quelques placements. Après s’être serré la main, le producteur prit la voie de la sortie, il bouscula alors Maura. Il la salua plus chaleureusement qu’à son habitude, toujours ravie de croiser cette jeune femme. Pendant quelques brèves secondes il fixa sa montre, il pouvait bien se permettre d’aller prendre un café avec la demoiselle. C’est à ce moment qu’il entendit cette voix sourde, raisonnant en écho contre le marbre du hall de la banque. Quelques traitres mots imbéciles, indiquant un fait et la conséquence sinistre de cette phrase. Le temps de tourner la tête pour constater cinq hommes grimés de la tête aux pieds, dissimulant leurs identités à l’aide de cagoules grotesques. Il n’y avait pas besoin de crier « Personne ne bouge c’est un Hold Up », rien que leur présence ne présageait rien qui n’aille.

Son réflexe instinctif fut de se placer devant Maura, un élan de protection qu’il avait besoin envers elle. Les coups de feu retentirent, abattant les cloisons de séparation vitrée des différents comptoirs d’accueil. Sans même réfléchir, il couvrit la jeune femme, tandis qu’une pluie d’éclats s’effondrait sur eux. Il l’emporta contre le comptoir. Cherchant un lieu de protection pour eux. Il était blessé et il se moquait de la douleur, il voyait quelques meurtrisures sur la peau de la jeune femme. Qu’il s’en voudrait si par malchance on s’en prenait à elle. Il laissa glisser son dos le long de la cloison, une de ses jambes était douloureuse, tandis qu’une violente douleur à la poitrine le saisis. Il posa la main sur l’origine de cette soudaine souffrance. Le liquide chaud coula le long de ses doigts tandis qu’il effleurait la pointe déchirante d’un morceau de verre qui avait trouvé refuge dans sa poitrine.

Il posa les yeux sur sa cuisse, le morceau vitrifié brillait sous la lumière superficielle, indiquant qu’il n’allait pas sortir indemne de cette banque. Il essaya de dissimuler la blessure à Maura de façon à ce qu’elle ne voit rien, il n’avait pas envie de la faire paniquer. Il tourna la tête se demandant si les hommes allaient s’approcher d’eux. Généralement ils regroupaient tous leurs otages ensemble, autant rester le plus loin possible des autres.
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() message posté Mar 14 Avr 2015 - 1:22 par Invité

Now that I love you, i’m afraid of loosing you. Dans la précipitation je n’avais pas reconnu les mèches orangers de Maura ni le visage amical de Jonah. La panique cheminait autour de ma tête comme une ombre malsaine. Je ne voyais plus clair. Un film brumeux drapait ma vision noire. Je me retournai brusquement avant de poser mon regard troublé sur Eugenia. Ma mâchoire trembla et pendant une fraction de secondes, je me sentis agoniser à sa place. J’inspectai lentement sa tête et sa poitrine, mais elle était immaculée. Pas de trace de sang, aucune blessure béante. Je soupirai, tétanisé par la peur de la perdre. J’ai besoin de toi – Je me réveille chaque matin en songeant que la réalité à tes côtés dépasse mes rêves les plus fous. Je suis un homme stupide. J’ai pensé que te laisser partir ferait de moi un martyre de l’amour, un héros déchu dont le nom ne serait jamais inscrit dans l’histoire mais je me trompais. Il ne t’arrivera aucun mal. Il ne peut t’arriver aucun mal. J’effleurai sa joue avec retenue, comme si mes gestes pouvaient perturber le cours de son inertie. Ses longs cils papillonnèrent lentement avant de se figer sur mon expression torturée. « Julian.. » Marmonna-t-elle dans une lenteur extrême. « Qu’est-ce… Ce qu’il se pa… Passe ? » Je continuais à la serrer avec désespoir. Je n’avais aucune idée de la gravité de la situation. Il y avait des hommes armés dans la banque, cela signifiait certainement qu’ils comptaient vider les coffres avant que la police ne rapplique. Ils semblaient avoir échafaudé leur plan dans les moindres détails mais je restais convaincu qu’ils ne pouvaient pas aller bien loin. « Ne te fatigue pas … Tout ira bien… » Soufflai-je en esquissant une ébauche de sourire. « Le personnel est formé pour gérer ce genre de situation. » Je frémis en détaillant les silhouettes fantomatiques qui s’activaient derrière les comptoirs. Ils n’avaient rien d’héroïque ou de courageux. Je savais qu’il y avait un bouton d’alarme quelque part mais je n’arrivais pas à le localiser malgré mon application. Si je pouvais trouver une issue, je me glisserais discrètement vers l’une des secrétaires mais à cet instant Ginny restait ma priorité. Jonah venait de se faire vider les poches à quelques mètres, je savais que mon tour viendrait forcément. Les grognements des ravisseurs se versaient dans la pièce comme les notes graves d’une mélodie sans échos ; « Tous sur le sol, mains tendus ! » Je restai stoïque pendant un moment, avant de m’allonger près de Ginny. Mon expression se voulait rassurante mais elle me connaissait assez pour savoir que je n’étais plus maître de mes actions en situation de stress. Il suffisait que l’on s’en prenne à elle pour que j’hurle comme un loup enragé. Je n’avais aucune notion de mes limites en sa présence, car de toutes les choses précieuses de la vie, je la chérissais au-delà de l’entendement. Je clignai des yeux en touchant sa tempe rougeoyante. « Tu as mal? » M’enquis-je. Tu peux supporter la douleur pour moi et attendre que je te sorte d’ici ? Aie confiance.

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() message posté Mar 14 Avr 2015 - 19:24 par Invité
Déposer de l'argent à la banque, c'est une opération que je fais souvent, comme en retirer, pour ensuite l'envoyer à ma mère restée en Russie. Je ne me suis jamais dis que ça pouvait être une opération dangereuse, pour moi c'est quelque chose de courant. Ma conseillère commence à me connaître, elle sait que je viens au moins tous les mois. On fixe souvent les rendez-vous à l'avance, comme pour aujourd'hui. Lorsque mon tour viens, tout est cependant très différent de d'habitude. Des coups de feu retentissent et tout à coup j'ai la vision de moi à dix ans effrayé par le même genre de coups de feu, ce n'est pas les mêmes personnes bien-sûr, mais ce sont des malfrats, des gens malintentionné et la dernière fois que j'ai entendu des coups de feu, quelqu'un et mort. Alors forcément ce n'est pas très bon signe et même si je suis courageux et costaud et que je suis avocat, je ne suis pas très rassuré. J'ai plongé sous le premier bureau présent et je me suis cogné la tête en voulant aller trop vite. Une autre personne à eu la même idée que moi. Une jeune femme que je n'ai jamais vu avant ce jour, j'aurais aimé qu'on se rencontre dans d'autres circonstances. J'ai juré en Russe, maudissant ces braqueurs et espérant que tout ça se terminerait très vite.

" Ca va aller?" ais-je demandé à la jeune femme à mes côtés, espérant qu'elle n'était pas blessée ou qu'elle n'avait pas aussi peur que moi.
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() message posté Mar 14 Avr 2015 - 20:18 par Invité

You are so brave and quiet I forget you are suffering. ✱✱ À son plus bas, Maura est du genre à magasiner, dépenser de l'argent inutilement dans des choses qu'elle ne risque pas de porter. Seulement, elle s'en fout parce que cela lui apporte un peu de bien-être. Seulement, pour qu'elle puisse ressentir un peu de bien-être elle doit d'abord passer par la banque pour retirer l'argent nécessaire. De cette manière, elle est certaine de ne pas dépenser toute ses économies en une seule journée. Après tout, elle ne fait pas un métier où l'argent coule à flot. Au contraire, Maura n'est qu'une simple libraire qui se cherche toujours. Un jour, comme elle se répète tous les jours devant son miroir. Un jour, elle va trouver sa voie. Bref, elle quitte son appartement de Shoreditch, embarque dans un bus et se rend jusqu'au Sud de la ville. Là où ses parents lui ont ouverts son compte en banque. À l'intérieur, elle patiente puis retire enfin l'argent qu'elle se permet de dépenser pour aujourd'hui. Puis, elle aperçoit Lazerian. Un sourire sincère vient s'afficher sur le visage de la jeune femme. Elle est toujours heureuse de le voir comme elle l'apprécie beaucoup. Après une petite discussion de moins dix minutes, ils décident d'aller prendre un café. Ça lui fait plaisir, après tout son magasinage ne va pas prendre cinq heures. Un peu moins, tout de même. - « QUE PERSONNE NE BOUGE CECI EST UN HOLD-UP ! » La voix fait sursauter Maura pendant que son regard fait des allers-retours entre les cinq hommes qui viennent d'entrer dans la banque. Une envie de se pincer se manifeste. C'est un rêve. Forcément, ce doit l'être. Ça ne peut pas être la réalité. C'est tout bonnement impossible. Sauf qu'elle a tort. C'est bien la vérité peu importe le nombre de fois où elle se pince la peau. Petit à petit, comme un poison, la peur s'infiltre en elle. Tout se passe trop rapidement avant qu'elle ne réalise que les coups de feu retentissent autour d'elle. L'envie de crier est brûlante, mais aucun son ne semble sortir de sa bouche. La minute suivante, elle se savait sur le sol près de Lazerian. Il semblait être dans un état plutôt bon malgré les circonstances. Pour sa part, elle ne ressent aucune douleur excepté pour les endroits où sa peau est écorché. Tout ce que son regard semble vouloir voir est le sang sur les mains de Lazerian. « Tu-tu es blessé ? » Elle sent la panique dans sa voix. Tout ce qu'elle demande c'est que ce ne soit pas grave parce qu'elle penserait que ce serait de sa faute si Lazerian venait à être blessé gravement. Après tout, il a tenté de la protéger. Alors, elle veut essayer de l'aider, mais sa panique prend le dessus, gagnante. « Je-je... » Les mots lui manquent. Pourtant, elle veut aider, mais il semble que demander ce qu'elle peut faire est trop difficile.
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