"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Intrigue / Groupe 1 - Page 3 2979874845 Intrigue / Groupe 1 - Page 3 1973890357
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Intrigue / Groupe 1

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() message posté Sam 25 Avr 2015 - 11:57 par Invité
Jusque là, les frais concernant les nombreuses opérations et autre visites médicales de Zola avaient été bien gentiment pris en charge par ses parents et sa famille. Trop jeune pour réellement comprendre la gestion de l'argent en général, et encore moins celui pour des frais médicaux de telle envergure que les siens, elle ne s'été souciée que de son état de santé. Mais depuis quelques mois maintenant, la jeune femme avait souhaiter prendre une part plus importante dans ces histoires. Après tout, c'est de sa santé à elle qu'il s'agissait, elle avait besoin d'avoir un minimum de contrôle dessus. Du moins de pouvoir en régler une partie avec ses petits moyens. C'est ainsi qu'elle avait prit ce poste d'animatrice au Club Med. Rien de bien reluisant, elle se contentait d'animer des activités, principalement pour les enfants de parents qui avaient envie de souffler pendant leurs vacances. Et qui dit boulot ingrat, dit salaire ingrat. Elle ne gagnait donc pas grand chose, et en plus que très peu de fois dans l'année. Mais elle parvenait tout de même à couvrir les frais plus minimes maintenant qu'elle était en rémission.
Elle s'été donc levée le matin même avec la fierté de pouvoir utiliser cet argent durement gagné pour payer le traitement qu'elle prenait actuellement. Sa bonne humeur s'en alla aussi vite qu'elle était venue lorsqu'elle entendis, dans son dose, une phrase glaçante. « Que personne ne bouge, ceci est un hold up ! » Des bruits assourdissants fendirent l'air. Zola se jeta à terre, plongeant sous un bureau.
C'est immédiatement après qu'elle sentie cette sensation si connue, se loger au beau milieu de son estomac. Se redressant contre la paroi du bureau, la jeune femme, horrifiée, porta ses deux mains à son ventre serrant le tissus de sa robe. Cette douleur. Cette sensation que quelqu'un est en train de fouiller votre ventre avec une truelle. Les yeux écarquillée, elle tentait d'adopter une respiration régulière: opération assez impossible. C'est alors qu'elle se rendit compte qu'il y avait quelqu'un à côté d'elle. D'abord, elle entendis des paroles qu'elle ne compris pas. Il s'agissait certainement d'une langue étrangère. Puis le jeune homme lui demandait si ça allait. Toujours choquée, la jeune femme regardait l'homme avec les yeux grands ouverts. Les mots ne sortaient pas. ça n'était pas possible, elle ne pouvait pas avoir à nouveau ce symptôme. C'était impossible. « mon... mon estomac. » Elle avala sa salive péniblement, attrapant le bras du jeune homme qu'elle se mis à serrer fort. « c'est mon cancer. il... mon cancer.. il revient. j'en suis sûre ! »
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London is asking
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() message posté Sam 2 Mai 2015 - 13:53 par London is asking
Intrigue Groupe #1

LONDON CALLING TO THE FARAWAY TOWNS


En observant le silence qui régnait actuellement dans la pièce, Peter, auto-proclamé chef de bande, se dit que tout se déroulait selon le plan. Il ne comptait pas les blessés, il ne comptait pas les mots, pouvait seulement imaginer le petit pactole qui se dessinait derrière les portes blindées de la banque. Il se fichait des dommages collatéraux qui l'éloignait de son but : prendre sa part, et sauver sa petite soeur. Ce n'était sûrement pas le meilleur chemin à emprunter, il y avait d'autres moyens, mais il n'en avait aucun autre à sa disposition. Alors lorsqu'on lui avait proposé de braquer une banque, il n'avait pas hésité. Il pouvait être arrêté, sa soeur pourrait le reconnaitre à la télé, mais le risque valait peu face à l'enjeu. Il devait tout faire pour sauver sa soeur. C'était ce qu'il se disait tout en pointant son arme sur un des employés de la banque qui s'évertuait à chercher les codes pour pénétrer dans les coffres. Le grand patron avait été tué par inadvertance, et ils devaient tous se contenter d'un employé maladroit et bégayant. Leeroy, le plus jeune et intelligent de tous, n'avait pas pu enclencher les explosifs positionnés sur les portes. Il avait beau trafiquer les fils, recommencer toute l'opération, quelque chose clochait. Mais ils ne pouvaient plus faire marche arrière, il leur fallait cet argent.

Le médiocre employé cherchait toujours dans les papiers de la banque alors que Peter s'impatientait. Tout ça prenait beaucoup trop de temps, tout aurait du être déjà fini. Il ne pouvait pas rester ainsi, à découvert, détenant des otages au quatre coin de la pièce. Certes, aucun ne manifestait de réel danger pour eux, mais tout ça avait le don de l'angoisser. Ce fut lorsque la première sirène sonna à l'extérieur que son sang ne fit qu'un tour. Il fallait bouger, et vite. Nolan proposa de prendre la fuite, manquant de se prendre le poing de Don, que Peter arrêta au vol. Ils ne faillaient pas qu'ils se dispersent. Il fallait garder une cohésion. Peter fit les cent pas, réfléchissant à toutes les opportunités, les échappatoires qu'ils pouvaient trouver. Finalement, la seule bonne idée qui lui vint fut trouvée dans les yeux implorant d'une des otages. Ils étaient la clé. On leur donnerait tout contre leur vie. Alors, en repointant son arme sur l’employé, il parle d’une voix claire et forte. « Mène-nous à la salle de réunion. » Il chargea son arme, lui intimant de ne pas jouer avec lui. L’employé finit par s’exécuter, trouvant rapidement un trousseau de clés. Peter fit signe à ses quatre autre coéquipiers de rassembler les otages là-bas. Ainsi, Leeroy quitta ses explosifs pour menacer un couple à terre (Mila & Caleb), ordonnant à l’homme de se lever s’il ne voulait pas voir sa copine avec une balle dans la tête. Pour le motiver, il attrapa le bras de la femme, la gardant contre lui jusqu’à ce que l’autre se lève péniblement et n’avance. De son côté, Nolan s’avance vers deux filles (Scarlet & Blake), l'une s'étant récemment écorchée les mains avec des bouts de verre, l'autre gravement touchée.  Mais elles respiraient encore. Moins cruel que l’auraient été ses collègues, il se saisit de la première pour la trainer jusqu’à la salle de regroupement, revenant ensuite pour la deuxième. Don se dirigea vers un homme accroupit aux côtés d’une femme quelque peu sonnée (Julian & Eugenia) et posa son arme sur l’arrière de son crâne. « Porte-la, ne tente rien de stupide. Sinon, c’est elle qui prendra. » Ils avaient maintenant leur bouc-émissaire. Après quoi le braqueur ne pose ses mains violemment sur un bureau, faisant peur à deux otages qui se pensaient bien cacher (Zola & Nikolaï). Il prit la femme par le bras avant de la pousser vers la direction de la salle, menaçant l’homme de son arme pour qu’il fasse de même. À l’autre bout de la pièce, Leeroy s’avance vers deux autres personnes (Maura & Lazerian), constatant que la jeune femme ne pourrait pas trainer l’homme seule dans l’état dans lequel elle se trouvait. Alors, apercevant un autre groupe non loin de là (Jonah & Elyon), il s’empressa de pointer son arme sur la blonde pendant qu’il regardait l’homme. « Va les aider, tu la retrouveras dans la salle. » Sans attendre, il attrape la blonde et la pousse vers la salle de réunion malgré les protestations. Il n’a qu’une seule chose à faire si il veut la retrouver : aider l’autre groupe à rejoindre le reste des otages. Peter, revenu de la salle en y laissant Don à la tête, remarqua encore quatre otages. Deux hommes, deux femmes qui avaient échappé à la vigilance des autres. Il se dirigea vers les deux premiers (Andrew & Clarence), menaçant le plus blessé des deux avant de regarder l’autre. « Je ne m’encombrerais pas des otages à la traine. Tu as deux minutes pour le ramener dans la salle, je te conseille de faire vite. Tic, tac. » Il baisse son arme avant de se diriger vers les deux femmes (Shelby & Maja). L’une était dans un plus mauvais état que l’autre, mais les deux pouvaient marcher. Voyant les lumières rouges et bleus de la police percer à travers les fenêtres, il presse le pas et attrape les deux filles sans ménagement, les trainant de force jusqu’à la salle de réunion qu’il referma derrière lui.
Il se posta à la fenêtre alors que les autres surveillait les otages. La police s’installait devant la banque, restant pour l’instant aux aguets. Peter l’était lui aussi. Il fallait maintenant qu’il trouve un discours. La vie des otages contre celle de sa soeur.


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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 11:31 par Invité

hands up everyone!
Caleb & Mila Hyland

La douleur dans mon ventre était fulgurante à tel point que je peinais à respirer correctement. A moins que ça ne soit juste la panique? Je cherchais le regard de Caleb que je en quittais plus une fois trouvé, comme si le simple fait de le regarder allait suffit à nous sauver. Un maigre sourire pour le rassurer et je me retrouvais sur mes deux pieds, tirée contre le corps d'un des tireur. Je tendais ma main libre à Caleb pour l'aider à se relever, voyant parfaitement qu'il n'était pas en état de le faire. « Ça va, on obéit ! Laissez moi l'aider... » Grognais-je entre mes dents. Ce n'est pas comme si une tentative de fuite était possible avec une arme pointée dans le dos... Mais s'ils ne me laissaient pas l'aider, Caleb ne parviendrait jamais à nous suivre, il était hors de question que je l'abandonne là. L'homme hésitait un instant avant de me pousser vers lui, ce qui signait sans doute mon autorisation à l'aider. Mes jambes flageolaient, je peinais à tenir debout mais parvenait à passer le bras de Caleb autour de ma nuque pour le faire avancer avec moi dans l'autre pièce. Peut-être bien que le mieux était encore qu'ils nous abattent maintenant... C'était sans doute ce qu'ils comptaient faire dans les prochaines minutes, alors autant abréger nos souffrances ! Je serrais les dents en m’efforçant de chasser ces idées de ma tête, me laissant pratiquement tombée une fois dans la pièce qu'on nous avait indiqué. Caleb laissait tout son poids sur moi ce qui me ralentissait mais surtout m’inquiétait. « Les secours vont arriver. » Ou ils allaient nous laisser mourir sur place. songeais-je. C'était une possibilité... Non pas que tout le monde s'en tapait de notre situation mais il fallait déjà que les autorités parviennent à la maîtriser avant que qui que ce soit ne puisse entrer pour nous aider. Difficilement, je me traînais au sol pour reculer avec Caleb contre moi jusqu'à ce que je me trouve suffisamment proche de Zola pour lui attraper la main et la serrer. Si nous devions mourir aujourd'hui, je le faisais avec deux des personnes les plus importantes de ma vie... J'imagine qu'il y avait pire comme situation... Mais nous étions tous jeunes. Bien trop jeunes pour laisser notre vie dans un braquage débile qui avait mal tourné. J’espérais qu'ils allaient finir le reste de leur jours emprisonnés à ressasser les vies qu'ils avaient ôter pour de l'argent qu'ils ne toucheraient jamais au final. Pire, j’espérais qu'ils ne s'en sortiraient pas tous, qu'ils pleuraient la mort de leurs amis si toute fois ces personnes été nées avec un cœur. Je gémissais de douleur en ayant l'impression qu'on m'enfonçait un couteau dans le ventre, étouffant mon cri dans la manche de mon pull pour ne pas me faire remarquer. Inspirer, expirer.
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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 23:09 par Invité
J'ai bien choisi mon moment pour aller à la banque. Je dois être maudit. Je regarde cette demoiselle à mes côtés et écarquille les yeux lorsqu'elle s’affole pour son estomac. Je ne suis pas sur de tout bien comprendre. Je n'ai pas eu le temps de lui dire quoi que se soit pour la rassurer, les braqueurs nous on débusqués. Il attrape la demoiselle par le bras, ces types sont d'une violence inouïe. Je ne comprends pas comment on peut être comme ça. J'ai envie de leur dire quelque chose, mais je préfère ne pas tenter le diable et je préfère observer leur faits et gestes, la moindre erreurs qu'ils feront leur coûtera cher. J'ai bien vu qu'il avait pointé son arme sur moi. Je déteste ce genre d'hommes, qui se croient fort parce qu'ils ont une arme. Je ne peux finalement pas m'empêcher de faire mon intéressant, de faire mon travail, même dans des pareils circonstances, je ne peux pas ne rien dire, je mesure chacun de mes mots, sachant qu'ils se moqueront sans doute de ce qu'on a à dire. Pour eux ça n'a sans doute aucune importance. Ils veulent juste l'argent dans les coffres de cette banque et ils doivent bien se ficher du rester.

« Vous savez que vous risquez plus que la prison pour une prise d'otage.»

Quelque chose à l'intérieur de moi me dit de me taire et de la fermer. Ils savent très bien ce qu'ils risquent, et peut-être bien que ça leur est égal, pourtant je n'arrive pas à rester silencieux. J'aimerais être plus fort me battre contre eux et risquer la mort, mais ce n'est pas parce que j'ai l'air d'un gros bourru que j'en suis un. J'espère juste les convaincre à s'arrêter, en sachant très bien que c'est un jeu très dangereux dans lequel je me lance, mais j'ai l'habitude du danger. Il semblerait que j'y sois abonné. Je n'ai jamais aimé qu'on me donne des ordres encore moins quand j'ai une arme braquée sur moi. J'essaie de rassurer tant bien que mal cette inconnue qui doit avoir aussi peur que moi, aussi peur que nous tous ici. Je lui murmure que tout va bien se passer, espérant qu'elle soit la seule à l'entendre. Je regarde autour de moi et aperçois Julian avec une femme que je ne connais pas. Lui aussi à une arme pointée sur lui. Je serre les dents espérant que ces brigands ne se s'en sortiront pas facilement.
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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 12:08 par Invité
C'était un cauchemar. Le pire des mauvais rêve duquel Zola ne pensait jamais pouvoir sortir. Comment avait-elle pu en arriver là ? C'était totalement inexplicable et elle se demandait si le ciel n'avait pas décidé de lui pourrir la vie depuis le jour où elle était venu au monde. Sa douleur au ventre ne cessait pas, et plus elle se concentrait dessus, lus elle avait mal. Elle tentait désespéramment de se calmer, prenant de grandes inspirations, mais la panique lui faisait perdre tout ses moyens. C'était impossible, elle n'arriverait jamais à se calmer. Elle bafouillait des explication à un homme qui s'été caché dans la même planque qu'elle, mais il n'avait pas l'air de tout comprendre, et de toutes façons, il ne pouvait pas faire grand chose pour elle. Un bruit assourdissant juste au-dessus de sa tête fit sursauter la jeune femme. Le tireur venait de donner un énorme coup de point sur le bureau. Visiblement, leur cachette n'était pas du génie.. Un cri s'échappa de la bouche de Zola quand elle senti une main se refermer avec force sur son bras. Il suffit d'un seul mouvement au tireur pour soulever la jeune femme qui faisait à peu prêt 45 kg toute mouillée, la jetant en direction de la salle de réunion qu'il visait. C'est à ce moment-là que Zola aperçu Mila, sa meilleure amie, en train de porter un jeune homme à moitié conscient dans la même direction qu'elle. Son regard s porta de suite sur son ventre arrondi, recouvert de sang. Est-ce que c'était son sang à elle ? La peur s'empara un peu plus de la jeune femme. Le tireur l'avait lâchée et elle se trouvait à présent affalée contre un mur, sa main droite posée sur son estomac. Mila avait également vu Zola et elle vint attraper sa main pour la serrer fort. « Mila... Mila ton ventre... » Elle ne trouvait pas les mots, et elle avait tellement peur. Elle supposait que le jeune homme qui se trouvait avec elle était Caleb. Belle façon de rencontrer le fiancé de sa meilleure amie pour la première fois..
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() message posté Dim 10 Mai 2015 - 12:14 par Invité

hands up everyone!
Caleb & Mila Hyland

J'aimerais tellement revenir en arrière... Juste quelques minutes. Écouter mon mari et rentrer à la maison plutôt que de me focaliser sur cette poussette dont nous n'aurons peut-être même plus besoin. Je ne suis pas médecin, mais la vive douleur dans mon ventre et le sang que je perds doit malheureusement vouloir dire quelque chose... Si mon obstination nous faisait tout perdre? Les petits, Caleb... voir nos propres vies? Je pince les lèvres en essayant de ne pas y penser.  Peut-être aussi que ça n'aurait rien changer... Nous serions tout au plus 10 mètres plus loin dans la rue si nous n'étions pas entrer dans la banque. Qui sait c qui serait arrivé si notre position n'avait pas été la même? En voilà un bon moyen de me déculpabiliser... Vivre avec le fait que je viens de tous nous mettre en danger et que je n'ai aucune idée de la manière dont tout cela va se terminer. « Mila... Mila ton ventre... » La voix de Zola me parvient et je respire profondément en étouffant un sanglot dans mon pull. Je ne pleure pas mais ma respiration est saccadée par le stress et la vive douleur  que je ressens. Mes yeux ont vite fait le chemin jusqu'à mon ventre et je retiens mes larmes en resserrant l'étreinte de ma main sur celle de Zola, tandis que l'autre soutient toujours Caleb contre moi. « Je n'ai pas été blessée, c'est Caleb... » Techniquement, je ne mens pas. Si problème il y a avec les bébés, c'est sans doute dû au stress ou au coup reçu lors de ma chute. Le sang qui coulent entre mes jambes est le mien mais celui que Zola aperçoit et qui tâche mes vêtements au niveau de mon abdomen est celui de Caleb. Inutile d'alarmer tout le monde à ce sujet, si j'arrive à leur faire penser qu'il s'agit du sien et uniquement du sien, c'est une inquiétude en moins pour nous. J'essaye d'oublier ma douleur et tourne la tête vers elle, appuyée contre un bureau contre lequel je pourrais m'endormir. C'est seulement à ce moment que je remarque qu'elle maintient son abdomen. « T'es blessée? Pitié dis moi que non... » J'essaye de parler le plus bas possible et retient à nouveau mes larmes. Foutus hormones, foutue grossesse. J'en ai marre d'être à fleur de peau 24h sur 24 et même si pour une fois une bonne raison de l'être, je refuse de m’effondrer. La tête me tourne de plus en plus, j'ai l'impression d'êre sur un bateau qui tangue... Je ferme les yeux pour essayer de me stabiliser. « Par hasard, personne n'a une canette de coca ou un sachet de M&M's dans sa poche? » J'ai un rire nerveux en m'adressant à Zola ainsi qu'au mec qui l'accompagne - que je n'ai jamais vu au préalable au passage. Il faudra que je me renseigne lorsque tout cela sera fini... Si on en a l'occasion.
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() message posté Mar 12 Mai 2015 - 2:08 par Invité

You are so brave and quiet I forget you are suffering. ✱✱ « Doucement, ça va aller, ça ne semble pas trop grave ! » Elle sait qu'il essaie de dédramatiser la situation et elle aurait aimé que cela fonctionne seulement ce n'est pas du tout le cas. Un moyen qu'elle ne panique pas trop. Maintenant qu'elle sait que Lazerian est blessé en essayant de la protéger, Maura est incapable de se dire que la situation n'est pas si pire qu'elle paraît l'être. Le problème est que la situation l'est. Une journée qui semblait pourtant prometteuse aux yeux de la jeune femme. Une journée sans problème, pour une fois. « Ils vont prendre leur argent et partir ! Ensuite j'irais me faire poser quelques points de sutures ! » La voix de Lazerian lui parvient aux oreilles, mais elle n'écoute pas un seul mot de ce qu'il dit. Elle est beaucoup trop occupée à regarder autour d'elle, à deux doigts de paniquer. Tout ce qu'elle désire c'est une porte de secours, qu'un truc se passe qui divertisse tout le monde afin qu'elle puisse s'échapper. Avec Lazerian. C'était un cauchemar. « Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ? » Demanda-t-elle en chuchotant afin d'éviter que les braqueurs se dirigent vers eux. Ils n'en avaient pas besoin. Pour le moment, c'était tranquille du côté de Lazerian et Maura et elle souhaite que cela continue. « Oui, tu as probablement raison. » Ajoute-t-elle lorsque son cerveau se décida à rejouer les dernières minute. En prononçant ses mots Maura hoche, à plusieurs reprises, la tête comme pour se convaincre que ce que disait Lazerian était la vérité. « Tu crois qu’il faut le retirer ou non ? » Les gros yeux. Elle ne sait pas. Elle aurait aimer savoir, mais ce n'est tout simplement pas son domaine. « Je-je ne sais pas. Ne le fait pas, Laz, s'il-te-plaît. » Sa voix et ses yeux imploraient Lazerian de ne pas le faire parce qu'elle ne supporterait pas de voir un flot de sang jaillir de la jambe de Lazerian. « Ne t'excuse pas. Ça va, je vais survivre au fait de voir ton torse. » Elle essaie d'esquisser parce que c'est assez drôle qu'il s'excuse pour un truc comme cela. Une douleur à ses mains commencent à se faire sentir où sa peau a été écorchée, mais elle fait comme si rien ne l'a blessait. Comme une grande fille. Du coin de l’œil, elle en voit un s'approcher d'eux et elle commence à trembler. Elle serre les mains. Il passe devant eux après un arrêt de quelques secondes. « Va les aider, tu la retrouveras dans la salle. » La voix lui donne des frissons au dos. Pas le genre de frissons qu'on apprécie. Avec l'aide de l'inconnu (Jonah), Maura aide Lazerian a se relever pour qu'ils puissent se diriger vers où sont tous les otages. « J'ai peur, Laz. Je suis terrifiée. » Les mots sortent avant que son cerveau analyse ceux-ci. Elle peut sentir à des kilomètres les larmes lui monter aux yeux.
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() message posté Jeu 14 Mai 2015 - 10:13 par Invité


Intrigue - Le casse du siècle
 
Maja Alvarez & les participants

La jeune femme ne me répond pas, ce qui, je dois bien l’admettre, me fait quelque peu baliser.  Est-elle blessée plus gravement qu’elle n’en a l’air ? Dans le doute, je n’ose pas la pousser et je reste coincée sous elle en espérant que tout ça se termine, et vite. Rapidement, je vois une paire de bottes s’approcher de nous et je lève le regard vers un homme armé. Madre de Dios je songe, paniquée. J’ai l’impression que, bientôt, je vais faire une crise d’hyperventilation et qu’il me faut un sac pour respirer. Mais je n’en ai pas le temps, de toute façon. Il relève ma sauveuse sans ménagement et m’attrape par le bras au point de m’en faire mal pour nous emmener toutes les deux dans la pièce où il y a tout le monde. En fait, ce n’est pas qu’il nous emmène, mais bel et bien qu’il nous traine. J’ai, néanmoins, le temps de voir à travers les fenêtres des lumières rouges et bleues à l’extérieur. Au moins, il y a des renforts. Dans les films, ça veut souvent dire qu’il va y avoir des négociations, mais aussi et souvent, des morts. Par pitié… Laissez-nous partir je songe encore alors que je suis jetée sans ménagement parmi les autres otages. Car on peut bel et bien parler d’une prise d’otages, maintenant.

« S’il… S’il vous plait… Lai… Laissez-nous partir… » je gémis à l’adresse des hommes armés là où une jeune femme demande du coca ou des m&m’s.

Cette demande est tellement incongrue que je pars d’un rire nerveux que je ne parviens pas à contrôler. Je sais, pourtant, que c’est plus dangereux qu’autre chose, de rire dans cette situation, mais je n’y peux rien. Rapidement, pourtant, ma crise de rire se termine dans une crise de larmes tout aussi incontrôlable.

« J’ai une petite fille, je vous en prie… Elle n’a que moi… » je supplie ente deux sanglots d’une voix pathétique.

Clairement, elle a mon frère jumeau, aussi, mais ils n’ont pas à le savoir. Je ne peux, en revanche, que me féliciter de ne pas avoir pris Lucia avec moi en venant à la banque aujourd’hui. Qu’est-ce que j’aurais fait, si elle avait été là ? Mon regard se repose alors sur la jeune femme très enceinte qui a demandé les sucreries et je m’aperçois qu’elle n’a pas l’air bien du tout, aussi, je commence à fouiller dans mon sac ayant toujours quelque chose pour ma fille.

« Je… J’ai peut-être quelque chose de sucré… » je murmure.
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() message posté Ven 15 Mai 2015 - 2:51 par Invité
« Je ne m’encombrerais pas des otages à la traine. Tu as deux minutes pour le ramener dans la salle, je te conseille de faire vite. Tic, tac. » Ma gorge se compresse. Les yeux rivés vers l'arme qu'il pointe vers moi, je ne vois qu'elle, le reste étant bien trop flou pour que j'y distingue quoique ce soit. L'air siffle, rageur, à l'intérieur de ma trachée, y glissant tel des lames de rasoir. Sonné et paniqué, je ne peux rien faire d'autre que resserrer ma prise autour de mon genou sanguinolent et horriblement douloureux, sentant un filet de sang s'en échapper pour venir courir entre mes doigts. Mes paupières se ferment violemment alors que je comprends le sens de ses paroles, mon cœur s'emballant comme jamais il n'a pu le faire. Comme s'il savait qu'il risquait de ne plus battre, aujourd'hui. Je ne sais même plus comment tout cela s'est produit. Je ne me souviens de rien. Qu'est-ce que je fais ici ? Pourquoi ? Tout ce que je vois, tout ce que je sens, c'est cette douleur et cette angoisse naissante de perdre la vie dans ce chaos affreusement organisé. De ne plus respirer, alors que mes poumons me semblent soudainement rempli d'acide. « Andrew... » Sans m'en rendre compte, ma main libre a agrippé sa manche par pur désespoir. Ma voix tremble tellement que je ne la reconnais pas moi-même. Assis au sol, même la froideur des dalles ne m'atteint plus. Par flash, je revois le début de l'attaque, je ressens à nouveau ce morceau de verre se planter dans mon genou. Je goûte encore le sang qui dégouline de ma joue. Et je revois son visage, son regard. Je ne l'avais plus vu depuis ce fameux soir, depuis... Tout ce flot d'émotions, de sentiments, qui a pu se heurter au sien. Je le revois se ruer vers moi lorsque je tombe à terre, ma jambe n'arrivant plus à me soutenir avec ce corps étranger planter au beau milieu de mes nerfs. Une nouvelle inspiration désemparée, presque vaine. Je ferme un peu plus les yeux, comme si la réalité allait s'en échapper. Le bout de mes doigts effleure le verre glacial. Le sol en semble joncher, un peu partout. Tic, tac. Je rouvre brusquement les yeux, les levant immédiatement vers Andrew, simplement dans le but de trouver quelque chose à laquelle me raccrocher, un repère. Je n'ai même pas eut à me demander ce qu'il pourrait être. Au-delà de la relation chaotique qu'on a, je ne peux plus penser à autre chose. A n'importe quoi qui ne soit pas lui, qui ne soit pas un « nous » silencieux qu'on n'aurait pas encore osé prononcer. Sauf qu'à ce moment-là, j'ai envie plus que n'importe quand de le crier. Et s'il nous arrive quelque chose ? Et s'il lui arrive quelque chose ? Et si je mourrais, là, sur le sol de cette banque, dans les secondes qui viennent ? Mes lèvres s'ouvrent sur des mots inexistants, sur un air vide qui me donne l'impression de me manquer. Je n'aurais pas eut l'occasion de lui dire. Je ne sais même pas ce que j'aimerais prononcer, mais cette sensation de garder de profonds sentiments – contradictoires, parfois – m'oppresse un peu plus à cet instant. J'ai envie de lui dire quelque chose, n'importe quoi. Un peu comme dans ces films dramatiques où l'un des héros meurt à la fin, ces films dramatiquement romantiques. Dramatiquement pathétiques. Mes doigts se serrent sur sa manche. Depuis quand est-il à mes côtés ? Le compte à rebours se fait dans mon crâne. Je le vois paniquer, et ironiquement, cette simple vision me fait sourire, alors que mes paupières se ferment par à coup. Ma tête se laisse tomber sur son torse. Il s'inquiète vraiment pour moi, alors. Et c'est sur un sourire tremblant et totalement contraire à la situation, contraire à ces sifflements s'échappant de mes lèvres et de cette larme roulant sur ma joue, que je n'arrive plus à penser qu'à ça.
Je vais vraiment mourir ici.
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() message posté Ven 15 Mai 2015 - 22:55 par Invité
Zola sent la main de Mila la serrer très fort. Elle ne pense pas avoir jamais senti autant de soutien d'affection et de sentiments dans une seule poignée de main. Au moins depuis plusieurs années. Car ces heures passées dans son lit d'hôpital, à pleurer la douleur qui envahissait son corps entier, elle s'en souvenait très bien. Et elle se souvenait aussi très bien du visage de ses parents, et de leurs mains dans les siennes, tentant de lui transmettre leur force. Elle ressentait cette force dans la main de Mila, et elle lui rendait du mieux qu'elle pouvait. Elle l'écoute alors quand elle lui assure que ce n'est pas elle qui a été blessée mais Caleb. Zola souffle. ça la soulage tout de même un peu, mais elle sait que tout n'ira pas parfaitement pour autant. Elle se penche alors vers Caleb. « Enchantée Caleb, c'est pas le meilleur endroit pour faire ta rencontre mais j'avais hâte ! J'espère que ça va aller. » Elle ne savait même pas s'il l'entendait, il avait l'air complètement à l'ouest. Elle espérait quand même que ses paroles pouvaient le calmer un peu, le faire rire peut-être, ou lui changer les idées. Elle ne savait pas trop en fait, elle était un peu désespérée. « T'es blessée? Pitié dis moi que non... » La main de Zola se resserre sur les vêtement au-dessus de son estomac. Un tas de pensées passent alors dans le cerveau de la jeune femme. Elle ne sait pas si elle doit avouer à son amie qu'elle pense que le cancer est de retour. Elle n'en est même pas certaine. Elle décide donc de prendre la solution médiane. « J'ai mal à.... à l'estomac. Mais ce n'est rien t'en fais pas ! » Et pourtant, elle garde sa main bien contre son ventre. « Par hasard, personne n'a une canette de coca ou un sachet de M&M's dans sa poche? » Un micro sourire étire les lèvres de Zola. Mais en effet, certaines personnes auraient bien besoin de sucre ! Mais Zola n'a que des médicaments dans son sac, et celui-ci se trouve de toutes façons hors de portée. Une jeune femme annonce finalement qu'elle a peut-être quelque chose. Zola se penche alors vers elle. « Vous voulez bien nous le faire passer, le jeter je le rattraperai ! » Elle avait chuchoté. Sans aucuns doutes, les preneurs d'otage ne souhaitaient pas les entendre parler. Mais il était urgent de faire quelque chose pour arranger l'état de Caleb, et même de Mila, dont la peau du visage était presque translucide.
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