"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici revenge fantasies never work out the way you want. (walt) 2979874845 revenge fantasies never work out the way you want. (walt) 1973890357
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() message posté Sam 21 Mar 2015 - 12:09 par Invité
Lunettes de soleil sur le nez, tongs aux pieds et grand chapeau sur la tête, Remy se laisse tomber dans l'énorme voiture de son ami d'enfance. La caricature parfaite du surfeur australien. Grand, blond, un sourire à se damner et l'accent parfait des îles en prime. Elle lui a téléphoné après son arrivé en ville pour lui annoncer la nouvelle. La miss est de retour au pays, dans sa patrie, la terre des kangourous et du surf. Elle aura attendu la fin de ses vacances pour venir sonner à sa porte mais il ne lui en veut pas. Le reste de son séjour se résume à quelques sorties, des soirées aussi, la plage et Walt. Et c'est une énième querelle idiote entre elle et lui qui l'avait poussé à quitter l'hôtel, deux jours plus tôt, pour rejoindre son ami. Elle était sortie de sa chambre en ronchonnant après qu'ils se soient chamaillés comme deux enfants. A regarder les paysages de l'Australie défiler par la fenêtre, Remy se sait ridicule d'avoir boudé. Elle se souvient lui avoir dit qu'il pourrait rentrer tout seul en Angleterre. Parce que la raison de leur querelle reste encore un vrai mystère. Remy s'est efforcée de le chasser de ses pensées consciente que rien ne changera finalement. Toujours le même refrain qui se joue entre eux, elle le connait par cœur à force. C'est répétitif, comme un vieux disque qui rejoue le même morceau inlassablement. Elle reviendra vers lui, ils finiront dans le même lit et se chamailleront juste après. En résumé, il la rend folle. La seule fois où ils avaient réussi à ne pas se prendre la tête, c'est lorsque Walt avait proposé cette idée de voyage. Il avait fait un pas vers Remy, un seul et depuis, plus rien. L'idée de lui renvoyer l'ascenseur, de faire – à son tour – preuve de gentillesse, ne lui effleure même pas l'esprit. Elle ne sait pas être gentille, Remy. C'est un concept qui lui échappe, qui l'ennuie et dont elle ne maitrise pas les ficelles. Surtout avec Walt. Parce qu'elle ne voit en lui qu'un crétin qui l'attire irrévocablement. Mais qui ne mérite rien de sa part. Et la voilà, deux jours plus tard, à reprendre la route en direction de l'hôtel. Jusqu'à son arrivée elle essaie de se convaincre qu'elle retourne seulement chercher sa valise. Elle quitte son ami avant de se réfugier dans sa chambre pour y déposer son chapeau et ses tongs. Sur la table de chevet, il y a encore des cartes postales vierges et ses stylos. Plus tôt dans la semaine, elle s'était amusée à prendre une carte pour sa famille en Amérique et aussi pour ses amis, dont Milan. Remy voulait lui témoigner son amitié même à l'autre bout du monde. Séparés par des milliers de kilomètres et pourtant, ça ne l'empêche pas de l'enquiquiner à sa manière. Pas question qu'il l'oublie, elle n'apprécierait pas. La photo au dos de la carte représentait une australienne topless, allongée sur un transat avec un cocktail à la main. Une carte postale destinée à Milan, c'est évident. Elle l'imagine déjà en train de rougir et lâché la lettre, paniqué. Le post-scriptum indiquait qu'il pouvait accrocher la carte sur le frigo, c'est cadeau. Amusée, elle se dirige vers l'immense fenêtre de sa chambre qui donne directement sur la plage. Elle connait Cairns par cœur mais ne s'en lasse toujours pas. L'idée de rester ici lui effleure une nouvelle fois l'esprit. Vraiment, l'idée lui plait et retrouver Londres et sa pluie ne la tente pas. Un sourire joyeux s'empare de ses lèvres lorsqu'elle repère Walt, plus loin sur le sable. Elle observe la plage et la chaise libre à ses côtés. Elle ne serait pas surprise de voir une autre australienne sortir de sa chambre ou de l'eau pour venir le rejoindre. Remy s'est toujours demandée ce que ça donnerait le jour où elle se retrouverait face à l'une des conquêtes du footballeur. Mais encore aujourd'hui la question demeure sans réponse. Elle sourit, rayonnante, alors qu'elle sort sur le sable pour le rejoindre. Leurs chamailleries semblent dater d'une autre époque, Remy n'y pense même plus. « Walt. » Arrivée derrière lui, elle vient chuchoter à son oreille, taquine. Ses mains glissent déjà de ses épaules à son torse alors qu'elle se plait à déposer un baiser dans son cou. Aussi douée pour annoncer son retour, que pour l'emmerder. Notons qu'elle devait juste récupérer sa valise. Elle finit par rapidement le lâcher pour contourner sa chaise et venir lui faire face. « Tu viens te baigner avec moi ? »
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() message posté Dim 22 Mar 2015 - 11:36 par Invité
L'Australie est mieux qu'il ne l'avait imaginé. Il ne sait plus vraiment où donner de la tête avec toutes ces femmes en maillot de bains qui arpentent la plage, percher sur sa chaise, il mate tout ce qui passe derrière sa paire de ray-ban. Il aurait tout pour être heureux, le décor de rêve, le soleil, la plage, mais Walt est contrarié. Remy l'a planté après une dispute sans importance, quittant carrément l'hôtel. S'il savait ça, c'est qu'il avait passé dix bonnes minutes à taper à la porte de Remy la nuit de sa disparition, après avoir passé une soirée beaucoup trop arrosée au bar de l'hôtel. Depuis, il s'était fait à l'idée qu'elle avait vraiment disparu, draguant tout ce qui passait, des australiennes ce n'est pas ce qui manquait. Malheureusement, Remy avait réussi à lui pourrir la vie même en son absence, l'emmerdeuse jusqu'au bout. Depuis son arrivée à l'hôtel, Walt bavait devant la barman, mais Remy était toujours dans les parages, alors il n'avait pas eu l'occasion de la tchatcher. Se retrouvant seul, il avait décidé de tenter sa chance, sauf que celle-ci l'a royalement envoyé chier en le traitant de connard. Apparemment elle était persuadée que Remy était la « copine » de Walt et qu'il n'était donc pas célibataire. Par la même occasion, la plus si charmante barman avait pris soin de niquer ses chances avec toute la population féminine présente. C'est la queue entre les jambes qu'il était rentré seul dans sa chambre d'hôtel, mademoiselle Baldwin était officiellement le pire fléau de l'univers. Qu'elle reste en Australie, ça lui ferait des vraies vacances en rentrant à Londres. Après, une soirée à se faire chier et regarder la télé tout seul comme un con, Walt avait retrouvé un esprit conquérant, chassant l'autre australienne de son esprit. Alors quand elle se pointe, d'un coup sans prévenir, comme une fleur, comme si le monde lui appartenait, il n'a pas vraiment envie d'être coopératif. « Walt. ». En plus, elle arrive par derrière telle une fourbe et elle le tripote, comment casser son coup avec la petite touriste espagnole qui avait gentiment accepté de lui passer de la crème dans le dos deux heures plus tôt. Il a bien l'intention de l'ignorer, ça lui apprendra à le laisser tout seul pour une connerie, alors qu'il devait encore avoir raison comme toujours. Quand elle le lâche enfin, il espère qu'elle a compris le message, mais ça n'a pas l'air d'être le cas. « Tu viens te baigner avec moi ? ». Elle est pile dans son champ de vision, il baisse ses lunettes de soleil tel un gros pervers et hausse les épaules, comme s'il n'était pas convaincu par ce qu'il voyait avant de remettre ses lunettes en place. « Bouge tu bloques le soleil. ». Bonjour Remy, Walt est ravi de te voir. Seul un de ses pieds est privé du soleil à cause de l'ombre de Remy, mais c'est suffisant pour faire une remarque. Puis c'était risqué de se baigner avec elle. La première fois qu'il l'avait vu sortir de l'eau au début des vacances, avec une démarche digne d'une James bond girl, il n'avait pas tenu deux minutes avant de la traîner jusqu'à sa chambre d'hôtel. Alors autant ne pas prendre de risques, puis il est fâché, pas question de faire tout ce qu'elle veut. Elle a peut-être l'habitude de mener tout le monde par le bout du nez, mais il est bien décidé à ne pas en faire partie. Il ramasse la crème solaire qui traîne à côté de sa chaise et la lance doucement en direction de Remy, elle serait capable de l'accuser de vouloir la défigurer s'il lançait normalement. « Si tu veux te rendre utile, tu peux me mettre de la crème dans le dos ! ». Sourire enfantin, après tout elle ne fait que le tripoter, alors c'est presque lui faire un cadeau. Walt ne rigole pas avec la crème solaire, lui l'anglais, blanc comme la neige peut se prendre un méchant coup de soleil à tout moment. Pas envie de se faire traiter de homard pendant le reste des vacances. « Ou tu peux aller te baigner toute seule et je demanderai à mon amie Magdalena là-bas de me passer de la crème, elle fait ça tellement bien... ». Une nouvelle fois, il hausse les épaules pour apparaître le plus nonchalant possible. Heureusement que les lunettes de soleil sont là pour cacher son regard, qui passe plus de temps à mater son corps que son visage quand il lui parle.
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() message posté Dim 22 Mar 2015 - 21:38 par Invité
« Bouge tu bloques le soleil. » Il ne prend même pas la peine de cacher son déplaisir, comme toujours. Et tout en prenant place devant lui, l'australienne ne se prive pas pour lever les yeux au ciel. Elle avait pensé qu'elle le retrouverait entouré de deux filles, une à chaque bras, pour lui montrer que son départ n'avait en rien changé sa vie ou ses vacances. Mais il est là, seul, assis sur sa chaise, à la regarder comme si elle était la dernière femme qu'il voulait voir aujourd'hui. Elle aurait pu mal le prendre si elle n'était pas Remy. Son sourire de vainqueur glisse déjà sur ses lèvres, immobile, pas décidée à obéir à ses ordres. « T'es trop mignon quand tu boudes. » Elle penche légèrement la tête, un sourire moqueur étirant ses lèvres. Le qualifier de mignon – terme qui sonne forcément moqueur et peu valorisant dans la bouche de Remy – histoire de l'agacer un peu. Son sourire disparait rapidement malgré tout. Sûrement à cause de son air nonchalant qu'il s'efforce d'afficher. Et cette façon qu'il a de jouer avec ses lunettes montrant clairement qu'elle n'est pas digne de lui et qu'il perd son temps à lui parler. Elle cale ses affaires de plage sous son bras à l'instant même où il lui lance sa crème solaire. Elle le regarde alors sans comprendre. « Si tu veux te rendre utile, tu peux me mettre de la crème dans le dos ! » Il ne s'attend sûrement pas à un refus, Remy se montrant particulièrement faible en sa présence depuis quelques temps. « Ou tu peux aller te baigner toute seule et je demanderai à mon amie Magdalena là-bas de me passer de la crème, elle fait ça tellement bien... » Ils se toisent à nouveau avant que l'australienne ne cède la première pour poser un regard sur la fille qu'il désigne. Une jolie brune aux formes avantageuses et scandaleuses, ce qui ne surprend même pas Remy. Elle se retient de grincer des dents pour une fois, ne voulant pas lui donner ce plaisir. Attiser sa jalousie et jouer avec, il est doué pour ça, comme d'habitude. Comme pour confirmer que miss Australia est une foutue égocentrique qui n'a pas envie de le partager. « D'accord. Demande-lui. » Elle laisse tomber le tube de crème sur son ventre. « Je voudrais pas briser tes chances avec cette fille. » Elle affiche un air qui se veut détaché, le même qu'il lui renvoie depuis son arrivée sur la plage. Mais la vérité, c'est que la simple mention d'une autre fille irrite sa fierté. Ils ressemblent à deux gosses qui se défient avant que Remy ne se décide à bouger vers la chaise libre. Elle y étale sa serviette, laisse sa robe tomber dans le sable, puis ses lunettes suivent le même chemin. Déterminée à ne plus lui donner autant d'importance, l'australienne s'allonge sur sa serviette. Pendant deux minutes, elle reste ainsi, sur le ventre, les yeux clos comme si elle dormait paisiblement. Le soleil vient brûler son dos déjà bronzé alors qu'elle se laisserait volontiers tenter par l'idée de faire une sieste. Elle finit néanmoins par relever les paupières pour observer Walt. Elle se demande si c'est dans ce genre de moment qu'elle est supposée s'excuser et faire un pas vers lui. Il parait contrarié après tout. Mais se faire pardonner, Remy ne sait jamais comment s'y prendre et elle essaie de se convaincre que Walt ne mérite pas qu'elle soit gentille. « Après une semaine de vacances, ton seul exploit est d'avoir réussi à convaincre une petite touriste de te mettre de la crème dans le dos. Tu te ramollies, Walt. Ta réputation vient d'en prendre un coup. » Le provoquer juste pour ne pas avoir à s'excuser, réaction typique de Remy Baldwin. Surtout pour une remarque à nouveau peu flatteuse pour un homme comme lui, qui se vante trop souvent de ses conquêtes. Certes, elle s'est assurée – depuis le début du séjour – de tout faire foirer, de jouer la fille bien relou, bien chiante, alors qu'elle n'aurait jamais aimé qu'on le lui fasse. « Avec un peu de chance, ce soir, elle voudra bien que tu lui tiennes la main pour une promenade sur la plage. » Et elle rigole toute seule.
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() message posté Lun 23 Mar 2015 - 20:23 par Invité
Première victoire quand elle prend la peine d'observer la compétition, c'est tellement simple d'attiser sa jalousie. Pourtant, Walt n'obtient pas la réaction qu'il attendait. « D'accord. Demande-lui. ». Elle se désintéresse de lui et ça il n'est pas habitué. Il a l'air con maintenant avec son tube de crème solaire, surtout qu'il ne se voit pas aller demander pour la deuxième fois à la petite espagnole de lui passer de la crème. « Je voudrais pas briser tes chances avec cette fille. ». Walt contient un rire, parce qu'il ne veut pas lui donner cette satisfaction, après tout il boude toujours. Cependant, il trouve la situation cocasse considérant qu'elle a passé son temps à lui pourrir ses plans depuis qu'ils sont là. « Trop aimable. ». Il n'a aucune envie de rentrer dans son enjeu et de s'engager encore une fois dans une de leur joute verbale interminable. Walt l'observe s'installer sur la chaise à côté sans rien dire, même s'il sourit intérieurement. Elle est incapable de rester éloigner de lui bien longtemps. Pour une fois elle se montre silencieuse, ce qui est assez étonnant venant d'elle qui n'en perd jamais une pour monopoliser la parole. Tout en sifflotant pour l'emmerder, Walt reprend son activité de mater les femmes qui passent dans son champ de vision. Bientôt, il sera de retour en Angleterre avec les nanas qui portent des doudounes tue l'amour et des imperméables, il faut qu'il profite du spectacle tant qu'il peut. Au bout d'un moment, il sent le regard de Remy sur lui, mais il continue comme si elle n'existait pas, elle ne mérite pas son attention pour le moment. « Après une semaine de vacances, ton seul exploit est d'avoir réussi à convaincre une petite touriste de te mettre de la crème dans le dos. Tu te ramollies, Walt. Ta réputation vient d'en prendre un coup. ». Il arrive à un stade où même entendre sa voix l'ennui profondément, alors en plus quand elle fait tout pour l'énerver... Il serre le poing du côté qu'elle ne peut pas voir, pour ne pas lui montrer qu'elle le soûle, vraiment. Parce qu'il a envie de lui répondre, alors qu'il devrait continuer à l'ignorer. Qu'est-ce qu'il en a à foutre de sa réputation ? Personne ne croirait Remy de toute façon, elle qui débite tellement de conneries à la minute. Déjà qu'elle l'avait traité de mignon juste avant, elle était sur une pente glissante. « Avec un peu de chance, ce soir, elle voudra bien que tu lui tiennes la main pour une promenade sur la plage. ». C'est le rire insupportable et diabolique qui le fait finalement réagir, se relevant soudainement sur sa chaise pour la toiser du regard. « La seule chose qu'elle a une chance de tenir c'est ma bite ! ». Classe, poétique, distingué, Walt a son meilleur niveau. Qu'il veuille faire une balade romantique avec qui que ce soit été vraiment une idée ridicule, seule Remy pouvait avoir des idées aussi improbables. Il ne s'est même pas rendu compte qu'il a parlé un peu fort, ça lui ferait presque regretter de ne pas être parti dans un pays où personne ne comprend l'anglais. Il aurait peut-être échappé à Remy aussi par la même occasion. « Pour ton information c'est pas mon exploit de la semaine. Mon voisin de chambre est venu me voir au petit-déjeuner parce que moi et ma conquête avions empêché sa femme de dormir une partie de la nuit. ». Tel le rageux qu'il est, il se renfonce dans son siège. Pas besoin de lui préciser que c'était lors d'une nuit avec elle, qu'ils avaient traumatisé ses voisins de chambre, elle ne le méritait pas. Puis ça l'amuse trop de voir la réaction de Remy, qu'elle se fasse un peu des films pour changer. « Sinon j'ai pris des leçons de surf hier j'ai kiffé, ma prof m'a dit que j'étais super doué et que c'était naturel chez moi, j'ai repris un cours pour demain. Walt le roi de la glisse ! ». Il a bien l'intention de lui montrer qu'il n'a pas arrêté de vivre en son absence, le monde de Walt Fowler ne s'arrête pas de tourner dès que Remy n'est plus là. Il se la raconte un peu en narrant ses exploits au surf rien que pour l'emmerder. En vérité, ce qu'il aimerait bien savoir, c'est ce que Remy a bien pu foutre pendant son absence, mais il est bien trop fier pour lui demander directement.
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() message posté Sam 28 Mar 2015 - 15:46 par Invité
Plus elle le sent s'énerver, plus Remy veut se montrer emmerdante. Ça l'amuse, pourquoi se priver ? Elle est incapable de s'arrêter, inépuisable lorsqu'il faut embêter Walt. Pourtant consciente que c'est un risque qu'il finisse par ne plus la supporter et arrête de vouloir la voir. Surtout qu'une petite voix (son égo probablement) ne cesse de lui souffler que, si il est contrarié, c'est parce qu'elle l'a laissé les deux derniers jours. Remy ne se fait pas d'illusion, elle connait Walt et sa capacité impressionnante à passer d'une femme à une autre en moins de quelques minutes. Il est sans doute fâché pour des banalités, le retour de l'australienne par exemple, mais celle-ci n'en a que faire. « Pour ton information c'est pas mon exploit de la semaine. Mon voisin de chambre est venu me voir au petit-déjeuner parce que moi et ma conquête avions empêché sa femme de dormir une partie de la nuit. » Elle entend les vagues s'échouer plus loin sur la plage et les touristes qui parlent, crient et s'amusent. Mais toute son attention est concentrée sur Walt alors qu'elle se laisse envahir par un sentiment de déception. Elle ne trouve rien à répliquer sur le moment. Elle ne sait même pas pourquoi elle est déçue, Remy. Après tout, ce n'est pas la première fois qu'il se vante de ses exploits torrides avec les femmes. « M'en fous. » qu'elle dit, avec cet air bougon qui lui colle à la peau dès qu'on touche à sa jalousie. Elle lève les yeux au ciel et le jauge pendant qu'il se réinstalle sur sa chaise. Encore une fois, l'australienne n'est même pas capable de masquer sa jalousie légendaire. C'est si facile de la faire ressortir qu'elle semble inscrite sur le front de Remy. Comme pour la narguer, comme pour montrer qu'à côté de Walt, elle, elle a une faiblesse. Il peut finir dans le lit de n'importe quelles femmes, Remy ne veut juste pas le savoir. Vivre dans le déni, ça lui paraît paisible, meilleur, plus simple aussi. « Sinon j'ai pris des leçons de surf hier j'ai kiffé, ma prof m'a dit que j'étais super doué et que c'était naturel chez moi, j'ai repris un cours pour demain. Walt le roi de la glisse ! » Elle s'était demandée quand est-ce qu'il se déciderait à grimper sur une planche. Et le jour où il a enfin testé, elle n'était même pas là pour voir ça. Son côté vantard lui arrache un sourire, elle n'en attendait pas moins de lui. Ça aurait même été étonnant s'il n'avait pas ajouté un compliment pour flatter son égo. « Non, attends, tu sais faire autre chose que courir après un ballon ? » Elle se relève pour se tenir sur ses coudes et ainsi croiser ses bras. « Je suis presque impressionnée. Olala. » Ça la fait rire, bien qu'elle soit réellement déçue de ne pas avoir eu l'occasion de se moquer lorsqu'il était sur les vagues. « La prof a sûrement dit ça pour te faire plaisir. » Pas moyen qu'il soit si doué. « Dans un autre registre, moi, je suis allée faire une randonnée et de l'escalade avec un ami d'enfance. » Puisqu'il a abordé, de lui-même le sujet, Remy ne se prive pas pour raconter à son tour, les deux jours passés sans lui. Elle ne précise pas qu'elle s'était sentie mal durant tout le long du parcours, et qu'elle a tenu à finir cette foutue randonnée seulement par fierté. Non par plaisir. Arrivée au refuge, elle s'était écroulée alors que le souffle la quittait. Ses poumons lui rappellent méchamment que son état ne lui permet pas de pratiquer ce genre d'activité. Mais à nouveau, l'australienne s'en fout. Elle ne retient que le parcours magnifique qu'elle a fait. « Je t'épargne les détails sur notre nuit ou ça t'intéresse ? » Elle finit par bouger pour s'installer en travers de la chaise, ses pieds s'enfonçant dans le sable brûlant. Il va dire non, mais même s'il voulait savoir, il n'y aurait rien à dire. Pour la simple raison que, malgré le désir présent pour son ami, c'est à Walt que Remy avait pensé toute la soirée. Le temps de quelques secondes, elle se trouve incroyablement stupide de lui avoir donné autant d'importance quand lui n'a eu aucun mal à retomber dans les bras d'une autre femme. Presque, l'australienne a hâte de retrouver Londres et ne plus être constamment avec Walt. Il parasite sa vie. D'un mouvement, elle tend la main dans sa direction. « Redonne la crème, tu me fais pitié à brûler au soleil. » Surtout qu'il ne semble pas décidé à retourner demander à la petite touriste dont il parlait. La compagnie de Remy est mille fois mieux, ça ne l'étonne pas.
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() message posté Lun 30 Mar 2015 - 19:28 par Invité
Le surf c'était bien un sport qu'il avait toujours rêvé d'essayer, c'était l'occasion ou jamais, ce n'était pas en Angleterre qu'il en aurait l'occasion. Toutefois, la vision d'un type se prenant des gamelles à répétition le premier jour lui avait un peu coupé l'envie. Son égo se refusait à être mis dans une position où il pouvait se taper l'affiche, surtout avec Remy dans les parages pour se moquer de lui. Alors, quand la jeune femme avait foutu le camp, il s'était laissé tenter par la charmante prof de surf pour enfin se lancer avec un assez grand succès. « Non, attends, tu sais faire autre chose que courir après un ballon ? ». C'est à se demander pourquoi il avait partagé cette information avec elle, elle recommençait déjà à l'ennuyer. Il ne supportait pas qu'on remette en cause ses capacités. Surtout qu'elle s'attaquait à un sujet sensible en parlant de football, parce que malheureusement il ne pouvait plus courir après un ballon comme il le faisait avant. Son regard s'assombrit derrière ses lunettes, tandis que ses yeux tombent sur son genou et la cicatrice massive qui s'y trouve. « Je suis presque impressionnée. Olala. ». Il s'en fout de l'impressionner, surtout que c'est bien beau venant d'elle. De mémoire, il ne l'a jamais vu faire de sport. Pire la seule chose en quoi elle est douée c'est faire des cocktails, ce qu'il doit bien lui reconnaître. « La prof a sûrement dit ça pour te faire plaisir... Dans un autre registre, moi, je suis allée faire une randonnée et de l'escalade avec un ami d'enfance. ». Il ignore la première partie de sa remarque comme il l'a fait avec ses commentaires précédents. Remy qui faisait de la randonnée et de l'escalade, c'était une blague ? Elle considérait l'aller-retour entre son lit et son frigo comme une randonnée en temps normal. « Genre t'as fais du sport. ». Il essaye de montrer qu'il n'est pas affecté par ce qu'elle a dit, mais il n'a absolument pas manqué la mention de cet ami d'enfance. Remy a passé deux jours avec un autre homme ! Ça le dérange et il tente de se convaincre que c'est uniquement parce qu'ils étaient censés passer leurs vacances ensemble et pas parce qu'il est jaloux. Walt Fowler ne pourra jamais concevoir d'être jaloux d'un autre homme, surtout pour Remy, c'est incompréhensible, il l'aime même pas. Pour mieux faire passer la pilule, il s'imagine un type marié avec des gamins, Remy souffrant le martyr à force d'entendre les mômes pleurer et hurler dans tous les coins. « Je t'épargne les détails sur notre nuit ou ça t'intéresse ? ». Pour une fois il comprend ce que ressent Remy lorsqu'il se vante de ses conquêtes, ce n'est pas agréable du tout. Ça lui donne envie de taper dans quelque chose ou quelqu'un de blond. Toutefois, il faut qu'il garde la face, parce que pire que savoir que Remy s'est envoyée en l'air pendant ces deux jours et pas lui, ce serait que Remy découvre que ça le fait rager à l'intérieur. « Non merci, vu comment ils sont tous blonds aux yeux bleus, ils doivent pas avoir plus d'imagination niveau baise. ». C'était bien la dernière chose dont il avait besoin, qu'elle lui explique les détails de sa nuit. Ce qu'il voulait s'était se détendre pour ses derniers jours au soleil et pas se prendre la tête à cause de Remy. Malgré tout, il n'envisage pas d'arrêter de se vanter à Remy sur ses conquêtes, parce qu'elle prend un trop grand plaisir à lui foutre le nez dedans. « Redonne la crème, tu me fais pitié à brûler au soleil. ». Un vrai sourire refait enfin surface sur son visage bronzé et il lui tend immédiatement la crème, puis encline sa chaise de façon à pouvoir s'allonger sur celle-ci. Son ego est regonflé, elle a beau avoir passé une nuit avec un australien, elle ne loupe jamais une occasion de le toucher. « T'as compris que c'était dans ton intérêt, tu pourrais plus me toucher si j'avais des coups de soleil. ». Il pouvait apparaître un peu tatillon avec la crème solaire, mais il avait eu des coups de soleil particulièrement horrible une fois et le souvenir ne lui donnait pas envie. Puis, retrouver les mains de Remy sur son corps n'étaient pas désagréable. Il se détend, posant sa tête sur son T-shirt en boule. « Il t'es passé quoi par la tête pour quitter tout ça pour venir à Londres ? ». Maintenant qu'il avait goûté aux joies de l'Australie, il n'arrivait pas à concevoir comment on pouvait laisser ce paysage derrière pour une ville aussi déprimante que Londres. Si le football n'était pas quasiment inexistant, il pourrait presque se voir vivre ici. Remy devait avoir une double identité ou avoir tué quelqu'un pour soudainement partir en Angleterre. Personne ne pouvait se réveiller un matin en se disant qu'il avait envie de partir habiter à Londres, surtout quand on est au pays des Kangourous. Au bout d'un moment, il finit par verbaliser la question qui le tracasse vraiment depuis tout à l'heure. « Ton ami c'est qui au juste ? Me dit pas que c'est celui avec qui t'as eu ta première fois et que vous aviez promis de vous retrouver un jour ou ce genre de conneries, parce que c'est vraiment niais Remy ! ». Il tente de garder un ton léger et nonchalant, comme s'il n'était pas vraiment dérangé par la situation.
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() message posté Lun 6 Avr 2015 - 11:48 par Invité
Remy, elle s'amuse à faire disparaître ses pieds dans le sable pour ne voir réapparaitre que ses orteils plus loin. Ça détend, c'est stupide mais rigolo, qu'elle se dit avant que Walt ne l'interrompt dans sa contemplation. Il dit des conneries sur les australiens et elle ne manque pas de lever les yeux au ciel. Ça la fait ronchonner, comme d'habitude, parce qu'elle a horreur qu'on puisse critiquer et caricaturer les gens de son pays. « Je te rappelle que je suis blonde aux yeux bleus, idiot. » Et australienne en prime. S'il veut s'amuser à la mettre dans le même panier des australiens blonds qui n'ont aucune imagination au lit, qu'il se fasse plaisir. Mais qu'il ne compte plus sur Remy pour profiter de son corps. C'est assez vexant ce qu'il ose balancer comme cliché. Elle s'empare quand même du tube de crème mais elle est tentée de lui jeter au visage et de le laisser cramer sur sa chaise. « T'as compris que c'était dans ton intérêt, tu pourrais plus me toucher si j'avais des coups de soleil. » Surtout pour qu'il évite de retourner auprès de la touriste mais elle se retient de le faire remarquer. Elle hausse simplement les épaule et détourne le regard pour observer rapidement la plage. Sans plus de cérémonie, chieuse et amusée, elle fait tomber la crème froide un peu partout sur le dos de Walt. Ses petits doigts viennent tout doucement l'étaler et pour une fois, Remy n'a rien à dire. « Il t'es passé quoi par la tête pour quitter tout ça pour venir à Londres ? » Sa main se stoppe dans son dos alors qu'elle le fixe, étonnée. Ça paraît réellement l'intéresser de savoir ça. Elle n'arrive toujours pas à s'habituer à faire la conversation avec Walt. Ça lui donne l'impression qu'il veut devenir son ami, c'est trop bizarre. Si lui, ça ne semble pas le gêner, Remy reste encore perturbée par ce changement. Surtout qu'il lui rappelle des sujets qu'elle préfère généralement oublier. Sa sœur, sa maladie. Elle a toujours été douée pour les effacer de sa mémoire. Et Walt, ça fait deux fois qu'il fait resurgir sa jumelle dans les conversations. Parce qu'elle a forcément joué un rôle dans son départ pour l'Angleterre. « Rien d'intéressant. » Sous-entendu : c'est pas avec toi que je vais parler de ça. « Ton ami c'est qui au juste ? Me dit pas que c'est celui avec qui t'as eu ta première fois et que vous aviez promis de vous retrouver un jour ou ce genre de conneries, parce que c'est vraiment niais Remy ! » Elle éclate de rire. Comme ça, là, d'un coup. Parce que le souvenir de sa première fois surgit dans ses pensées. Et puis sa question fait tâche dans le décor. Malgré son ton nonchalant et sa dégaine de mec qui s'en fout royalement, il ne faut pas longtemps à miss Australia pour deviner que, peut-être, y'a un truc qui dérange le grand Walt. Après tout, c'est tellement pas son genre de demander ça. Ses lèvres s'ornent d'un sourire trop fier alors qu'elle hausse les épaules. « Juste un vieil ami. Et je lui ai rien promis. Pourquoi ? » Elle lui jette quelques regards, curieuse de connaitre les raisons qui le pousse à poser cette question. « Il m'a initié aux randonnées et au surf quand on était ado. Parce que oui, Remy fait du sport. Ça semble t'étonner que je puisse avoir une vie quand je suis pas avec toi. » Et un australien qui se respect a déjà essayé de faire du surf au moins une fois dans sa vie. Elle pourrait même lui dire qu'elle a rejoint l'équipe de roller-derby de Elliana mais non, Remy se refuse de parler de sa vie avec Walt. « Sinon, j'le revois ce soir. Il passe à l'hôtel. Je te le présenterai, si tu veux. » Elle n'avoue pas qu'il revient uniquement pour déposer des affaires qu'elle a oublié et qu'il repartira aussitôt. Parce que Remy est chiante et si ça emmerde Walt, alors, elle fait. Puis, presque trop délicatement, ses gestes se font plus lents, plus doux, laissant ses doigts onduler sur sa peau. La crème a presque totalement disparu, mais Remy, elle continue. Elle se surprend à apprécier malgré un Walt qu'elle connait retissant aux massages. « Tu profites bien du massage, chéri ? » Elle sourit, toute fière. Le surnom bien pourri ajouté au massage, tout ce qu'il déteste. Mais tout ce qui fait marrer Remy quand c'est elle qui en est à l'origine.
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() message posté Jeu 9 Avr 2015 - 12:08 par Invité
Bien souvent, c'est Walt qui endosse le mauvais rôle, du type qui ne s'intéresse qu'au sexe et sa petite personne. Pourtant, Remy Baldwin n'est pas trop mauvaise dans cette catégorie là. La preuve, la façon qu'elle a d'esquiver sa question sur la raison de sa venue en Angleterre. Ce n'est pas comme s'il s'agissait d'une question ultra-personnelle non plus, enfin pas aux yeux de Walt. Parfois, il avait l'impression de se heurter à un mur avec elle. Ce n'est pas parce qu'on a choisi de ne pas être un couple, qu'on ne peut pas avoir une conversation comme des êtres humains normaux, peut-être que Remy n'était simplement pas normal. Toutefois, Walt ne lâche pas l'affaire et choisit cette fois de poser des questions sur le fameux ami d'enfance, tentant de faire passer sa réelle curiosité pour de la taquinerie. Elle se met à rigoler et il regrette presque instantanément d'avoir posé sa question, c'était peut-être mieux quand elle faisait la nana renfrognée. « Juste un vieil ami. Et je lui ai rien promis. Pourquoi ? ». Walt hausse les épaules, aucune chance qu'il s'enfonce davantage en répondant à cette question. « Il m'a initié aux randonnées et au surf quand on était ado. Parce que oui, Remy fait du sport. Ça semble t'étonner que je puisse avoir une vie quand je suis pas avec toi. ». Oui ça l'étonne, toute son existence devrait tourner autour de lui c'est évident. Il essaye de s'imaginer faire la randonnée avec Remy, les randonnées n'étaient déjà pas très glamour et fun dans son esprit, mais avec cette emmerdeuse sur le dos en prime : un calvaire. « Brave garçon, il a du courage... ». Toute personne qui avait supporté Remy sur une période de temps aussi longue était forcément héroïque. « Sinon, j'le revois ce soir. Il passe à l'hôtel. Je te le présenterai, si tu veux. ». Le sourire lui en tombe, parce qu'il n'a aucune envie de rencontrer l'ami/initiateur/coup d'un soir de Remy. Surtout qu'elle serait capable de lui avoir présenté Walt comme le type fou d'amour pour elle qu'il l'avait suivi jusqu'en Australie. Elle était fourbe à ce point. « Je suis pas très branché surfeur, ni homme, je te le laisse avec plaisir. ». C'était la dernière chose qu'il avait besoin, que le type fanfaronne un peu trop sur sa nuit avec la blonde et que Walt ait soudainement envie de lui péter la mâchoire. Il ne s'était pas retrouvé dans une bagarre depuis un moment et évacué sa frustration de cette manière ne serait pas pour lui déplaire, mais Remy se ferait une joie de le charrier non-stop si c'était le cas. Les muscles de Walt se détendent, les yeux fermés, il profite des doigts experts de l'australienne qui lui font un bien fou. Walt Fowler ne donne pas de massage, mais il n'est absolument pas contre en recevoir de temps en temps. Malheureusement, il faut toujours qu'elle ouvre sa bouche quand les moments commencent à être agréables, bien décidée à lui pourrir la vie. « Tu profites bien du massage, chéri ? ». Il ne faut pas attendre deux secondes pour l'entendre grogner, tandis qu'une grimace s'affiche sur son visage. Les petits surnoms de couple, tout ce qu'il déteste et elle le sait très bien. Elle pouvait se brosser pour qu'il lui fasse un massage en retour, elle qui en réclamait sans arrêt. « Oui merci, babe ! ». Autant rentrer dans son jeu et la faire enrager un peu de la meilleure façon qu'il connaît. Elle savait être emmerdante, mais il pouvait se montrer également chiant à sa manière. « Babe le cochon. ». Il énonce le nom complet lentement, pour bien lui faire comprendre de quoi il parlait. « Tu savais que c'était un film australien en plus ? C'est un signe ça Babe ! ». Puis il a encore quelques cartouches en poches qu'il n'a pas encore eu l'occasion d'utiliser. En outre de passer sa soirée à l'hôtel à regarder la télévision, Walt avait cherché des informations sur Remy sur internet. À l'origine, il avait seulement voulu trouver son discours lors de son élection de miss pour découvrir ce qu'elle avait pu dire comme conneries. Au milieu d'une interview pour une émission de télé, la lumière était apparue, provoquant le fou-rire de Walt pendant au moins cinq minutes. Un extrait de vidéo de Remy jouant dans une sitcom complètement kitsch de l'époque, le genre de truc que Walt n'aurait même pas osé regarder. Alors, il avait cherché plus de vidéos de cette sitcom, la vision d'une Remy enfant dans des déguisements et accoutrements tous plus ridicules les uns que les autres étaient un vrai régale. « Tu sais ce qu'on trouve sur toi sur internet ? ». Pour ménager son effet, il marque une pause de quelques secondes avant de reprendre. « Que t'aurais fait une carrière géniale à la télé si t'étais pas devenu miss, j'ai pas eu le temps de tout visionner, mais ton expression quand tu joues la surprise, priceless, j'ai cru j'allais me pisser dessus à chaque fois tellement je rigolais. ».
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() message posté Ven 10 Avr 2015 - 12:04 par Invité
Elle s'amuse, laissant ses doigts glisser habillement sur le dos de Walt. Elle s'étonne de trouver ça relaxant alors que ce n'est même pas elle qui reçoit un massage. A voir l'expression détendue qu'affiche Walt, ça ne semble pas lui déplaire non plus. Remy pourrait continuer sur cette voie, ne pas l'embêter et profiter d'un moment agréable. Elle devrait essayer de faire la conversation aussi, de faire « comme tout le monde », d'être capable de s'ouvrir lorsque Walt pose une question pourtant simple. Pourtant, l'australienne bloque complètement et c'est ridicule. Alors elle fait la seule chose pour laquelle, elle est encore douée. L'emmerder. « Babe le cochon. » Charmant. « Tu savais que c'était un film australien en plus ? C'est un signe ça Babe ! » Il l'amuse malgré l'attaque gratuite. Et Remy, elle se met à rire. Plus amusée que vexée. « Crétin. » Elle a soudainement envie de l'embrasser. Vraiment, comme une envie dévorante. Ce qui, en soit, est stupide, il vient quand même de l'insulter de porcelet. Alors elle chasse cette pensée aussi vite laissant simplement son rire mourir sur ses lèvres. Ses doigts continuent leur manège même si la crème a pratiquement disparu. « Tu sais ce qu'on trouve sur toi sur internet ? » Elle n'est pas certaine d'apprécier ce qui va suivre et relève son regard tout bleu pour le fixer. « Que t'aurais fait une carrière géniale à la télé si t'étais pas devenu miss, j'ai pas eu le temps de tout visionner, mais ton expression quand tu joues la surprise, priceless, j'ai cru j'allais me pisser dessus à chaque fois tellement je rigolais. » Son sourire disparaît aussitôt. Ses doigts stoppent leurs caressent alors que son regard se durcit. Elle se redresse sur sa chaise, avec cet air boudeur qu'on lui connait si bien. « T'as pas osé ? » Dernière chose qu'elle voudrait voir ressurgir ? Les vidéos de ses premiers pas devant la caméra. Si Remy est particulièrement fière de son ascension comme miss, il n'en est rien pour sa carrière de mini-actrice. Le désastre. « Tu es jaloux de mon talent, avoue. » Zéro talent pour la comédie. « Tu commençais à en avoir marre de te moquer des miss, t'es fier, t'as trouvé autre chose. » A croire qu'il aime lui rappeler, constamment, tout ce qu'elle a fait dans sa vie. Rien d'incroyable. Et Walt a le don de savoir le lui faire remarquer. Devenir miss n'est même pas un métier noble. Et voilà que maintenant, elle n'est pas non plus douée pour donner la réplique. Ça ne devrait même pas la toucher qu'il s'en moque. Alors Remy, elle essaie d'en rire mais sa remarque passe difficilement. Il prend un malin plaisir à se moquer de sa carrière. Et si d'habitude, elle s'en fout, cette fois-ci, Remy en a marre. Ça devient lassant. Elle a envie de bouder, encore. Comme si, finalement, Walt ne cherchait à provoquer que cette réaction chez l'australienne. La faire rager avant de la voir partir bouder. Ça lui donne encore moins envie de lui parler. « J'me demande ce qu'on peut trouver sur toi par contre. » Elle fait mine de réfléchir, un doigt sur la bouche, tandis que doucement, sa main vient se poser à nouveau sur la jambe de Walt. Aborder le sujet terrible ou pas ? Remy n'a jamais osé, (certes, un peu il y a quelques minutes) par respect et aussi parce qu'elle comprend ce que ça fait de voir son rêve être anéanti. De plus, elle n'a aucune volonté d'être méchante. Chiante, mais pas méchante. Ses pieds commencent à ressentir la sensation désagréable du sable brûlant mais Remy ne bouge pas. « Une série d'articles sur l'arrêt de ta carrière comme joueur professionnel peut-être. Je suppose. » Son regard ne quitte pas son visage, parce qu'elle veut voir à quel point ça peut l'emmerder qu'elle parle de ça. Elle lève son index. « Et puis, n'oublions pas quelques passages sur ton genou qui a mal guéri. Walt Fowler ne peut plus taper dans un ballon. Zut. » Sa main quitte définitivement sa peau. Pour la première fois, Remy n'est même pas fière de ce qu'elle peut dire. Walt a un effet pervers sur elle. Autant, elle voudrait l'embrasser et a envie de lui, autant lorsqu'il ouvre la bouche, il l'agace. C'est indéniable, l'australienne est incapable de contrôler l'effet qu'il a sur elle.
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() message posté Lun 13 Avr 2015 - 0:31 par Invité
Walt a du mal à comprendre pourquoi Remy fait semblant d'être aussi outré qu'il ait simplement fouiner un peu sur internet. À voir sa réaction, il commence à se demander s'il n'y a pas des choses beaucoup plus compromettante à découvrir, comme une sex tape par exemple. « Tu es jaloux de mon talent, avoue. ». Walt rigole, franchement, du fond de son coeur, parce qu'il a dû mal à saisir où se trouve le talent dans ce qu'il a eu l'occasion de visionner. « Tu commençais à en avoir marre de te moquer des miss, t'es fier, t'as trouvé autre chose. ». C'était vrai qu'il commençait à avoir épuisé son stock de blagues sur les miss et les australiens, alors un peu de fraîcheur ne faisait pas de mal. À l'avenir, il se ferait un plaisir de lui rappeler les événements des épisodes qu'il a eu l'occasion de voir. « Absolument. ». Surtout qu'il lui reste encore pas mal de choses à visionner, il a l'impression d'être tombé sur un puis sans fond. « J'me demande ce qu'on peut trouver sur toi par contre. ». Son rire de crétin diminue et il n'a pas besoin de se poser la question bien longtemps. Il sait parfaitement ce qu'on trouve sur internet sur lui. Des discussions sur les forums de fans de football, le classant dans les grands espoirs du football anglais qui n'ont jamais éclos. Ou encore des anciennes vidéos de lui lorsqu'il était joueur pro et que ses dérapages faisaient la une des sites people. Peut-être quelques vidéos de lui sur youtube, des fans ayant compiler ses plus beaux buts. Probablement un article sur sa reconversion en entraîneur pour enfants. Tout ce qui concernait sa blessure, il ne l'avait jamais lu, il s'aimait beaucoup, mais pas au point de vouloir se faire souffrir volontairement. Il s'attend presque à ce que Remy évoque des sex-tape aussi ou bien les sites bizarres où les femmes notent les performances sexuelles des hommes et qu'elle affirme que Walt a une note de merde. Non, Walt n'est pas du tout préparer pour ce qui va suivre. « Une série d'articles sur l'arrêt de ta carrière comme joueur professionnel peut-être. Je suppose. ». Elle dit ça comme si ce n'était pas l'événement le plus traumatisant de sa vie, même s'il aimerait être impassible, son expression s'endurcit, ses sourcils se froncent. Comme si son genou venait soudainement de revenir à la vie, une douleur lui traverse le genou, sûrement plus à cause de ce qui se passe dans sa tête, qu'une réelle raison physiologique. Rien que l'évocation de la fin de sa carrière, sans rien ajouter de plus lui rappelle une période qu'il aurait préféré oublier. Ces années d'errance, à dilapider son argent à boire, de passer plus de temps dans des strip-clubs que dans son propre appartement. Il avait tout perdu à cause de ce foutu genou et pendant longtemps il avait pensé ne pas réussir à s'en relever. Walt était un footballeur, il ne savait rien faire d'autre et ne voulait rien faire d'autre. « Et puis, n'oublions pas quelques passages sur ton genou qui a mal guéri. Walt Fowler ne peut plus taper dans un ballon. Zut. ». C'est la goutte qui fait déborder le vase instantanément, parce qu'elle a le don d'appuyer là où ça fait mal. Walt n'y voit rien de drôle, pour lui elle veut juste être méchante et lui faire du mal, alors que lui c'était gentiment moqué de sa performance d'actrice quand elle était gamine. Heureusement qu'elle a enlevé sa main de sa jambe, sinon c'est lui qu'il l'aurait envoyé valser. « Tsais quoi va te faire troncher par qui tu veux, moi et mon genou on s'arrache. ». Ni une ni deux, il se lève, parce qu'il n'a pas envie qu'elle le voit comme ça. Tout faiblard, trop contrarié et blessé pour trouver une répartie qui fait mal. Puis Remy est une fille, alors hors de question de la frapper. Alors, il prend la fuite, marchant rapidement jusqu'au bord de l'eau, ses lunettes de soleil bien aligné sur son visage. Contrairement à d'habitude, il n'a pas un regard pour les minettes qui sont très clairement en train de le reluquer sur son passage. Pourtant, il marche le long de l'eau, ses pieds étant mouillés à chaque fois que les vagues se fracassent sur la plage. S'il n'avait pas peur que son genou le lâche à la vue de tous, il se mettrait à courir pour extérioriser la frustration qu'il ressent. Ce qui est le plus étrange comme sensation, c'est que Walt ne sait pas vraiment contre qui il est le plus énervé, contre Remy pour être aussi fourbe ou contre lui-même pour être encore si facilement affecté par le sujet de son genou. Il s'était convaincu qu'il était passé à autre chose, que son rôle d'entraîneur était suffisant, mais la preuve en était qu'il n'avait toujours pas digéré de voir son rêve brisé.
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