"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici revenge fantasies never work out the way you want. (walt) - Page 2 2979874845 revenge fantasies never work out the way you want. (walt) - Page 2 1973890357
Le Deal du moment :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
Voir le deal
35 €


revenge fantasies never work out the way you want. (walt)

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 17 Avr 2015 - 11:20 par Invité
Ça ne l'amuse même pas, et elle n'y gagne rien. Ni fierté, ni plaisir à être méchante. Mais c'est son égo blessé qui l'a poussé à soudainement se montrer si mauvaise. Elle aurait au moins pensé qu'ils tiendraient un peu plus longtemps avant que l'un ne boude à nouveau l'autre. Mais tout a toujours été comme ça entre eux. Et des vacances au soleil ne les changerait pas. « Tsais quoi va te faire troncher par qui tu veux, moi et mon genou on s'arrache. » Elle voudrait dire qu'elle est désolée mais les mots sont incapables de franchir la barrière de ses lèvres. Il ne lui laisse pas le temps de réagir qu'il se lève et s'éloigne. Et la minute suivante, Remy se retrouve seule sur sa chaise. Elle n'est pas certaine de comprendre ce qui vient de se passer. Mais elle sait que c'est sa faute. Surtout qu'il vient de la réduire à pas grand chose. Et malgré le dégoût que lui inspire sa phrase, Remy ne peut s'empêcher de trouver que ça résume assez bien leur relation. Et accessoirement, ce qu'elle doit représenter à ses yeux. Elle finit par se lever, un soupir quittant ses lèvres alors qu'elle n'a aucune idée de ce qu'elle compte faire. Retourner dans sa chambre ? Aucune envie. Lui courir après pour le retenir ? Un geste normal pour des tas de personnes. Pour Remy, ça serait une humiliation. Pourtant, elle attrape sa robe sans prendre le temps de la remettre et cherche Walt du regard. Il ne lui faut pas longtemps pour le repérer. Il marche au bord de l'eau, plus loin sur la plage. Elle n'est pas certaine de vouloir passer une journée de plus à l'éviter mais l'admettre lui est difficile. Malgré les quelques mètres qui les séparent et son corps épuisé par la randonnée, l'australienne parvient à trottiner jusqu'à Walt. Elle préfère ne pas réfléchir à ce qu'elle fait, consciente qu'elle prendrait la fuite si c'était le cas. Lorsqu'elle arrive à sa hauteur, Remy est tentée par l'envie de l'envoyer valser dans la mer. Mais elle se sait incapable avec sa faible force. Et ça attiserait sûrement la colère de Walt, ce qu'elle n'a pas envie pour le moment. Plus tard, peut-être. Une main sur son poignet pour le stopper et annoncer sa présence, elle vient se placer devant lui. Essoufflée, elle prend tout naturellement appui sur lui. Comme ci c'était normal. « Tu m'as fait courir, t'es chiant. » Pour une fille qui est supposée faire régulièrement du sport et n'en avoir rien à foutre des autres, elle renvoie une pale image. Lorsqu'elle relâche enfin son poignet, ses mains tremblotent encore. Elle les serre nerveusement autour de sa robe, pas certaine de l'attitude qu'elle doit désormais adopter. Ni même de ce qu'elle peut dire. Après tout, s'excuser, Remy ne l'a jamais fait. Et être désolée d'emmerder Walt, ce n'est pas une chose dont elle a l'habitude. Au contraire, plus elle lui pourrit la vie, plus elle est heureuse. Elle affiche un air qui se veut nonchalant et fixe rapidement les vagues qui s'écrasent sur ses pieds. « Arrête de bouder. » Son ton est plus doux qu'habituellement, c'est presque bizarre. Il n'a pas l'air heureux de la voir et d'une certaine façon, Remy ne peut pas le blâmer. Rien ne va depuis deux jours et la seule responsable, c'est elle. « En plus, t'as des rides bizarres qui apparaissent ici quand tu t'énerves. » Son doigt désigne le coin de son œil et son front pendant qu'une nouvelle vague vient s'échouer contre sa jambe. C'est pas vrai, mais peu importe. « Déjà que t'es pas très beau, c'est dommage. » Elle hausse les épaules d'un air tout à fait détaché. Mais sa tentative pour se faire pardonner est à son image, comme à chaque fois. Moqueuse. Terriblement chiante, Remy réduit la distance qui les sépare. Elle aurait dû continuer à bronzer sans se soucier de lui. Parce que ça a toujours fonctionné ainsi entre eux. Mais un détail avait changé sans même qu'elle réussisse à mettre le doigt dessus. Rien d'important mais assez pour que ça énerve l'australienne. Il ne méritait pas qu'elle revienne vers lui. A nouveau, il la fait se sentir faible et elle donnerait n'importe quoi pour ne plus le revoir après ça. Elle ose poser une main sur son ventre, son regard cherchant désespérément le sien. Pas facile avec ses lunettes. « Pardon. Pour ton genou. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 20 Avr 2015 - 18:08 par Invité
À aucun moment il ne s'était imaginé que Remy allait le poursuivre, c'était uniquement dans alerte à Malibu ce genre de scène et elle était loin d'avoir les attributs de Pamela Anderson. S'il s'était éloigné c'était uniquement pour lui et en aucun cas pour faire comprendre quelque chose à Remy, ce besoin irrépressible de protéger sa fierté coûte que coûte. Il aimerait pourvoir mettre derrière lui le Walt bancal, paumé, insupportable qu'il avait été pendant tellement d'années. Cette longue traversée du désert où il avait été lâché par tous, encore plus dur à vivre pour le petit prodige du ballon rond à qui tout le monde avait répété qu'il était le meilleur du monde et qu'on avait choyé en conséquence. Pour une fois, Walt devait l'avouer, il avait peur, pas des autres, mais de lui-même. Il n'avait pas envie de redevenir cette personne asociale, qui repousse tout le monde de peur qu'on lui rappelle ses échecs, sa blessure, sa carrière, ses rêves déchus. Pourtant, c'est juste ce qu'il venait de faire avec Remy, s'enfuir, ne pas lui laisser la possibilité de le blesser davantage. C'est la même petite australienne qui le sort de ses sombres pensées, il est pris par surprise. Si la situation avait été inversée, il ne lui aurait jamais couru après, question de fierté. Alors, c'était d'autant plus étonnant de la voir essoufflée s'accrocher à lui comme une bouée de sauvetage. « Tu m'as fait courir, t'es chiant. ». Un sourire sans joie passe sur ses lèvres, ce n'est qu'une maigre consolation de l'avoir forcé à faire un effort pour lui. Pour une grande sportive, elle semble bien en manque d'entraînement, mais sa remarque sur le sujet reste bloquée sur le bout de sa langue. Aucune chance qu'il oublie si facilement les propos blessant qu'elle a eu à son encontre, même s'il a bien du mal à résister à Remy quand elle se comporte de la sorte. Tellement elle-même, mais en même temps tellement différente, comme si elle ne se comportait comme ça qu'avec lui. Il imaginait mal l'australienne avoir couru après beaucoup de gens dans sa vie. Son ego appréciait. Walt l'observe derrière ses lunettes, attendant qu'elle dise quelque chose, mais au bout d'un moment, il commence à se demander s'il ne s'est pas trompé et qu'elle ne veut pas juste continuer à le tourmenter. « Arrête de bouder. ». Walt pouffe devant le culot de la jeune femme. Surtout que Walt Fowler ne boudait pas, il était énervé tout au plus, mais bouder était pour les enfants où les gens comme Remy. « En plus, t'as des rides bizarres qui apparaissent ici quand tu t'énerves. ». Tellement typique, c'était le genre de vacheries qu'ils s'envoyaient sans cesse dans la tronche, comme lorsqu'il critiquait ses seins. Toutefois, cette fois il trouvait ça un peu déplacé, mais avec Remy il ne savait pas trop à quoi d'autres il aurait pu s'attendre de toute façon. « Déjà que t'es pas très beau, c'est dommage. ». Elle s'enfonce encore et toujours et il commence à se demander si le fait de lui avoir couru après n'était déjà pas suffisant, après tout il n'aurait pas fait ce genre de sacrifice pour elle, tout du moins il aimait s'en convaincre. Il secoue la tête exaspéré et peut-être un peu amusé aussi, parce que ce qu'elle raconte est tout bonnement ridicule. Des petites mains se font sentir contre sa peau et Walt doit réprimer un sourire, pour un type pas beau, elle passait un paquet de temps à le tripoter tout de même. « Pardon. Pour ton genou. ». Il cligne des yeux plusieurs fois, pas certain d'avoir bien entendu. Pour des paroles inattendus, c'en étaient. Il croyait que la conversation était terminée et qu'ils allaient retomber tout naturellement à l'aspect plus physique de leur relation. À vrai dire, Walt n'avait pas vraiment besoin de ses excuses et il n'avait pas envie d'en parler pendant quinze ans. Ni même d'en parler davantage avec elle. Pour une fois, il n'avait pas envie de se moquer de la faiblesse de la jeune femme et il était prêt à laisser filer. D'un geste gracieux, il relève ses lunettes de soleil, qu'elle puisse voir la petite pointe d'humour dans ses yeux bleus. « Vu qu'on se fait des confidences, tes seins ont l'air encore plus petits dans ce maillot. ». Il lui adresse son sourire de crétin, sa façon de lui faire comprendre qu'il a entendu ses excuses, mais qu'il ne veut pas en parler davantage. Une de ses mains passe dans son dos pour la reprocher encore plus de lui de façon à pouvoir baisser sa tête jusqu'à son oreille et chuchoter. « D'ailleurs, je vais peut-être reconsidérer ma position sur les massages, c'était pas désagréable. ». Il lève un sourcil d'un air aguicheur avant de reprendre une posture plus naturelle, mais ne lui permettant pas pour autant de s'éloigner de lui. Sa proximité lui avait manqué pendant ces deux jours. Hors de question que sa chambre d'hôtel ne soit habitée que par lui aujourd'hui. Cependant, il a une dernière chose à faire, une sorte de vengeance à sa façon. « Ah oui, je crois que j'ai changé d'avis pour la baignade aussi... ». Soudain sa main libre passe sous les jambes de la jeune femme pour la soulever du sol. Même avec un genou en carton, il était toujours en mesure de la faire décoller facilement du sol, la laissant à sa merci.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 22 Avr 2015 - 23:52 par Invité
Elle s'attend à ce qu'il se moque et fanfaronne de la voir revenir vers lui. Pourtant, il n'en est rien. Pas même un commentaire déplacé, ni de boutade dont seul Walt a le secret. L'australienne ne peut réprimer un sourire, toute fière d'elle. Si les rôles avaient été inversés, elle se serait fait un plaisir de se vanter. Elle pense à ce que ça aurait donné mais Remy a finalement du mal à imaginer Walt Fowler lui courir après. Ce n'est pas son genre. C'est contraire à leur relation, à ce qu'ils sont l'un pour l'autre. Après tout, ils n'ont jamais été désolés de s'envoyer des remarques moqueuses, douteuses, blessantes ou non. Dans la logique, Remy sait que les gens s'excusent lorsqu'ils tiennent à l'autre personne. Mais Remy, elle s'en fout de Walt. « Vu qu'on se fait des confidences, tes seins ont l'air encore plus petits dans ce maillot. » Son regard se porte instantanément sur sa poitrine avant qu'elle ne pose sa robe dessus. Il lui a fait cette remarque des millions de fois et pourtant, ça réussit encore à agacer Remy. Ses sourcils se froncent, son expression devient mauvaise. Elle devrait être habituée pourtant, le sujet revenant trop souvent. « Personne ne t'oblige à les regarder. » Elle se focalise sur ses yeux bleus, tentant de comprendre où cette conversation pourrait les mener. Il n'a plus l'air contrarié, et elle en est soulagée à l'instant même où elle voit apparaître son habituel sourire d'idiot. Même après avoir endossé ce foutu rôle de fille méchante, elle réussit à faire revenir Walt le crétin. Elle se plait à croire qu'il est simplement incapable de lui résister. C'est normal, Remy est géniale. Elle se laisse alors volontiers surprendre lorsqu'il vient habillement glisser une main dans son dos pour la rapprocher contre lui. Elle voudrait se montrer emmerdante, mais leur proximité suffit à l'en dissuader. Énième preuve qu'il est incapable de lui résister. « D'ailleurs, je vais peut-être reconsidérer ma position sur les massages, c'était pas désagréable. » Troisième preuves, Remy compte les points. Elle ne répond pas immédiatement, perturbée par leur rapprochement et son allure désinvolte lorsqu'il lui murmure des mots à l'oreille. Elle se trouve idiote à se laisser séduire si facilement et elle aimerait reprendre le contrôle sans pour autant y parvenir. Elle n'a aucune idée du jeu auquel il joue mais l'australienne s'efforce de le trouver ridicule. Encore plus lorsqu'il la maintient dans son étreinte, l'empêchant ainsi de s'éloigner. Il est incroyablement proche, gentil et charmeur, lui qui d'habitude enchaine les boutades. Elle se promet de hurler si il tente de lui faire un câlin. « Ah oui, je crois que j'ai changé d'avis pour la baignade aussi... » Il la soulève si facilement que Remy n'a même pas le temps de réagir. Par réflexe ses bras glissent derrière son cou pour se maintenir correctement dans ses bras. Ses yeux balayent rapidement la plage et la mer dans son dos. « Si je te connaissais pas, Walt, je penserais que je te plais. T'es trop gentil là, c'est bizarre. T'as pas de la fièvre ? » Ça commence à devenir inquiétant. Son regard se fait moqueur et pour en rajouter un peu, elle pose sa main sur son front. Elle rigole avant de s'arrêter en sentant la mer juste sous ses fesses. « Attends. » Elle essaie de ne pas s'agiter. A la pensée qu'il puisse la jeter comme un sac à patates dans l'eau, ça l'oblige à s'accrocher encore plus à Walt et se coller davantage contre son torse. « Je n'ai plus envie de nager. » Comme si l'idée de se baigner ne lui avait jamais effleuré l'esprit. Elle n'arrête pas de le fixer, et hausse un sourcil, persuadée qu'il comprendra tout seul l'envie qu'elle a en tête. Ses p'tits mains remontent contre sa nuque pour venir jouer dans ses cheveux. Parce qu'elle sait que Walt déteste ça, Remy le fait. Il faut qu'elle rattrape le temps perdu à ne pas pouvoir l'emmerder. Son visage vient alors se nicher dans son cou, taquine, tandis qu'elle y dépose un, deux baisers. C'est à cet instant, pendant que ses lèvres effleurent sa peau qu'elle réalise qu'il lui a manqué, justement, pendant les deux derniers jours. Ce n'est pas simplement la part physique de leur relation qui lui a manqué, c'est Walt, entièrement. Et, clairement, elle déteste ressentir ça. Dans la logique de Remy, quand un homme lui manque, c'est qu'il ne mérite plus son intérêt. Pourtant elle continue son manège, persuadée que de retour à Londres, elle oubliera Walt avec une facilité effrayante, comme avant. Son visage à nouveau proche du sien, elle lui sourit, charmeuse, le dévorant presque du regard. Ses doigts saisissent ses lunettes qu'elle vient mettre sur son nez. « Bon, repose-moi, j'veux manger une glace. J'ai envie de chocolat. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 27 Avr 2015 - 19:31 par Invité
Il a choisi de laisser filer l'acte de faiblesse de la jeune femme et de ne pas se moquer d'elle en lui rejetant en pleine tronche, mais Remy ne semble pas décidée à lui faire la même courtoisie. Et le Walt ça l'emmerde. « Si je te connaissais pas, Walt, je penserais que je te plais. T'es trop gentil là, c'est bizarre. T'as pas de la fièvre ? ». Se faire traiter de gentil équivaut presque à une insulte quand ce mot sort de sa bouche à elle. Ça lui donne envie de la laisser tomber dans le sable comme un vulgaire sac de patates. En plus de ça, elle pose sa petite main sur son front et même s'il tente de bouger la tête pas besoin de s'en débarrasser. Pire qu'une sangsue quand elle s'y met. « Si je suis chaud, ça a absolument rien à voir avec de la fièvre ! ». Même si elle l'ennuie, qu'elle le traite de gentil, il ne peut pas s'empêcher d'être plus crétin qu'elle. Quand Walt Fowler pense au sexe, c'est difficile de le faire dévier de son objectif. « Attends. ». Ses mains se resserrent autour de son cou et le jeune homme est obligé de rigoler devant sa panique, un peu plus et elle pourrait presque l'étouffer. « Je n'ai plus envie de nager. ». Sourire victorieux, surtout quand les mains qui s'agrippaient à lui si fermement se frayent un chemin sur sa nuque. Il n'y a que pour une activité qu'ils arrivent à être sur la même longueur d'onde de la sorte. Elle prend d'assaut son cou et les pieds de Walt s'éloignent doucement de l'eau sans même que son cerveau ait besoin d'ordonner quelque chose à ses jambes. Il peut nier son attirance, dénigrer son physique dès qu'il en a l'occasion, mais il est incapable de lui résister. Même quand ils devraient rester éloigner l'un de l'autre, ils finissent toujours par revenir l'un vers l'autre, comme des aimants. Peu importe la force qu'il mettait à lutter contre cette attraction, le résultat était toujours le même. S'il avait ressenti ça avec une autre femme, il aurait probablement fuit, mais étrangement qu'il s'agisse de Remy était plutôt rassurant. Elle était aussi ennuyée que lui par la situation, elle ne risquait pas de se faire des films sur la vraie nature de leur relation, c'était la première à ne pas vouloir être un couple. Walt se demandait ce qui avait bien pu leur passer par la tête en essayant d'être un vrai couple la première fois, l'idée lui paraissait tellement saugrenue aujourd'hui. Toutefois, il était le premier surpris, de ne pas encore s'être lassé de Remy. À chaque fois qu'il avait le loisir de s'amuser avec le corps de la jeune femme, il ne s'imaginait pas avec une autre et ne ressentait pas le besoin de changement comme c'était si souvent le cas chez lui. Non pas qu'il soit capable de se contenter d'une seule femme pour le moment, mais au moins il pouvait supporter la même sur une durée de temps conséquente, c'était un bon début. C'était déroutant pour lui, de se dire qu'il était en Australie, au paradis des yeux et que tant que Remy était avec lui, il n'avait pas vraiment envie ni le besoin de se taper quelqu'un d'autre. Certes, il ne pouvait pas s'empêcher de mater, mais il le faisait aussi pour faire enrager la jeune femme. « Bon, repose-moi, j'veux manger une glace. J'ai envie de chocolat. ». Il secoue négativement la tête, ses pupilles probablement noirs d'excitation à ce stade et elle est désormais en mesure de le voir en l'absence de ses lunettes. Au diable son genou, celui-ci peut bien souffrir quelques minutes. L'idée de la jeter dans l'eau est loin désormais, seule celle de la ramener dans sa chambre d'hôtel demeure dans son esprit. « Moi j'avais bien envie de lécher aussi, mais j'avais pas vraiment une glace en tête. ». Il hausse un sourcil tout en dévoilant ses dents tellement son sourire s'élargit, il continue de remonter la plage vers l'endroit d'où ils venaient, se rapprochant toujours plus de l'hôtel et de son but. Toujours pas décidé à la laisser redescendre et lui laisser l'occasion de lui échapper. Il cligne un peu des yeux à cause du soleil, ses yeux bleus supportant mal la lumière trop intense et il n'avait aucun moyen de récupérer ses lunettes pour le moment. Remy risquerait de mal le prendre s'il décidait soudainement de la faire tomber. Il arrive toutefois à adresser un magnifique doigt d'honneur à un groupe de types qui venaient juste de les siffler sur leur passage. « J'espère que le voisin est pas dans sa chambre, sinon il risque encore d'en prendre plein les oreilles...AH sssssssaa mère. ». En plein milieu de ses vantardises habituelles, il avait marché sur un coquillage bien pointu, se démolissant le pied. Tellement mal qu'il ne pouvait pas s'appuyer sur son pied, au bout du deuxième appuie à cloche pied, il perd l'équilibre les envoyant tous les deux voltigé dans le sable. Walt se retrouve avec du sable chaud jusque dans la bouche. Après avoir craché deux-trois fois pour évacuer ces grains de sable de malheur, il finit par réussir à parler. « Voilà pourquoi faut que t'arrêtes les glaces ! ». S'il n'avait pas été en train de porter Remy, il ne serait probablement pas tombé, mais ce ne serait pas quelques glaces en plus ou en moins qui auraient changé quelque chose. Sa mauvaise foi n'a pas de limite.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 1 Mai 2015 - 19:31 par Invité
« Moi j'avais bien envie de lécher aussi, mais j'avais pas vraiment une glace en tête. » Elle ne se prive pas de lever les yeux au ciel suite à sa remarque qui manque cruellement de tact et de classe. Autant il peut la faire rire, autant parfois ses boutades ne servent qu'à l'emmerder. « Charmant. » Et il sourit, fier de lui alors que Remy le dévisage derrière les lunettes. Elle devrait lui résister. Certes d'habitude les rôles sont inversés mais ça lui ferait un peu les pieds qu'elle ne soit, pour une fois, pas à sa disposition. Surtout qu'il ne perd pas vraiment son temps et refait tout naturellement le chemin jusque vers l'hôtel. Il ne semble pas non plus décidé à la laisser marcher et son égo se plait à penser qu'il doute qu'elle puisse partir. Walt n'a jamais été du style à lui résister longtemps - la réciproque étant tout aussi vraie - mais elle a comme l'impression que là, aujourd'hui, ça parait encore plus flagrant. Ce n'est pas pour lui déplaire, l'australienne a la sensation qu'elle ne pourrait jamais s'en lasser. Ça la conforte dans son idée qu'elle est la meilleure. Même après tout ce temps, leurs désirs parviennent encore à se répondre. Et le regard qu'il pose sur elle gonfle son égo. Ça ne l'étonne même pas qu'il ait envie d'elle, c'est juste normal, dans la logique des choses puisqu'elle est parfaite. Elle l'écoute quand même se vanter, grimaçant lorsqu'il lui rappelle sa nuit de sexe de la vieille. Elle aurait aimé qu'il s'abstienne mais avant même qu'elle n'ait pu ouvrir la bouche pour râler, Walt s'effondre par terre. Comme ça, là, d'un coup, à cause d'un coquillage débile. A l'instant même où elle tombe dans le sable, Remy est prise d'un fou rire. Il n'y a vraiment qu'au cinéma qu'une telle scène serait restée parfaite jusqu'au bout. La vision de Walt étendu de tout son long, recrachant du sable, suffit à déclencher son hilarité. A ses yeux, c'est tellement stupide que ça en devient drôle. « Voilà pourquoi faut que t'arrêtes les glaces ! » Elle lui lance un regard mauvais avant de se mordre les lèvres pour cesser de rire. Elle ne se formalise pas du sable qui la recouvre, ni du spectacle ridicule qu'ils ont probablement affiché pendant leur chute. Pour une fois, la situation l'amuse plus que ne peut la faire râler. « Non, c'est juste toi, tu deviens âgé et gras. Porter une femme, c'est trop pour tes bras de petit grand-père. » Sa main vient tâtonner rapidement le ventre de Walt. Elle n'a rien à reprocher à son physique mais elle fait ça pour la forme, par principe. Parce qu'elle a toujours su lui renvoyer la balle quand il ose dénigrer son corps. « Et puis, tu tenais déjà pas beaucoup le rythme la dernière fois. Voilà, j'aurais dû me méfier. Tu te fais trop vieux pour tout ça. » Inutile de préciser qu'elle parle de leur dernière partie de jambe en l'air, qu'elle ne le pense plus en âge pour le sexe ou pour faire une activité un peu physique qui réclame du muscle. Finalement, ils en reviennent encore à ça. Ils en reviennent toujours à ça. C'est inévitable. L'emmerder, c'est son rôle, ça ne change pas. Ils ont changé de pays, mais leur relation reste la même. L'australienne finit par se relever pour s'assoir et observe, pendant une seconde, la plage et les gens qui s'y promènent. Si certains les ont remarqué pendant leur chute, ils ont finit par arrêté de s'intéresser à eux. Personne ne les regarde. Par précaution – probablement son côté infirmière qui ressort – elle jette un coup d'œil rapide là où Walt semble s'être fait mal. « T'as une vilaine coupure à ton pied. » Elle relève le visage pour le voir, ses doigts glissant une mèche derrière son oreille. Coupure vraiment superficielle mais elle trouverait ça idiot de ne pas la soigner. « Tu penses pouvoir te déplacer jusqu'à ta chambre ou t'as besoin que je te ramène une canne ? »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 6 Mai 2015 - 16:05 par Invité
C'est déjà assez embarrassant de s'être mangé une gamelle pareille, sans en plus devoir subir ses moqueries. Walt n'aime pas ça, s'afficher et montrer au monde qu'il peut être autre chose que parfait. Il s'est cassé la gueule à cause d'un vulgaire coquillage, alors qu'il portait une nana dans ses bras merde ! Ça lui apprendra à se comporter autrement que comme un connard, il ne récolte jamais rien de bon quand il agit galamment avec une femme. Tout ce qu'il récolte ce sont des moqueries sur son physique, lui qui passe du temps à la salle de sport pour entretenir ses abdominaux parfaits, c'est vraiment un comble. Lui ne mange pas de glace, ni de pizza en permanence comme d'autres. Il contracte davantage ses muscles, quand elle vient tapoter la marchandise, par fierté principalement. « Et puis, tu tenais déjà pas beaucoup le rythme la dernière fois. Voilà, j'aurais dû me méfier. Tu te fais trop vieux pour tout ça. ». Voilà c'était reparti, décidément ils étaient incapables de rester à peu près courtois l'un envers l'autre pendant très longtemps, à part peut-être quand ils étaient en plein ébat. « T'avais pas l'air de te plaindre, mais si mes performances te vont pas, tu peux toujours attendre ton randonneur. ». Il continue de tapoter sur ses jambes pour faire partir le sable, faisant mine de se désintéresser d'elle. Bien qu'il prendrait très mal qu'elle choisisse vraiment l'autre type plutôt que lui. Il commence à pester contre ce foutu coquillage, le traitant de tous les noms dont un magnifique « fucking australian shell ». Il s'est assis sur le sable en tailleur, de façon a laissé son pied blessé hors de portée du sable. Ce n'est rien de bien impressionnant comparé à ce qu'il a déjà subi dans sa vie, mais la douleur est quand même présente. « T'as une vilaine coupure à ton pied. ». Walt lui jette un regard noir, pas besoin d'être une infirmière pour remarquer ça. « Tu penses pouvoir te déplacer jusqu'à ta chambre ou t'as besoin que je te ramène une canne ? ». Deuxième regard noir, elle fait tout pour l'ennuyer. « Tu sais où te la mettre ta canne ? ». Pour appuyer ce qu'il dit, le voilà qui prend appuie sur ses mains pour se remettre debout sans son aide, s'efforçant de ne poser que la pointe de son pied blessé sur le sol, histoire que sa coupure ne soit pas en contact direct avec le sable. Il repose finalement son regard vers Remy qui est toujours au sol, un petit sourire fier au coin des lèvres, content de prouver une nouvelle fois qu'il n'a pas besoin d'elle. Finalement, il tend son bras en direction de Remy comme s'il voulait l'aider à se relever. Seulement quand il a l'impression qu'elle pourrait se saisir de sa main, il retire précipitamment avec une lueur machiavélique dans le regard. « Avec tous mes rhumatismes ce serait pas raisonnable de faire autant d'efforts à mon âge ! ». Il se met soudainement à rigoler, du même rire insupportable qu'elle avait eu quelques secondes plus tôt lors de sa chute. Feignant l'impatience, il croise les bras attendant qu'elle daigne se mettre debout. Malgré tout, il n'a pas oublié sa destination, sa chambre, là où il pourra enfin laisser libre court à ses envies. C'était déjà assez bizarre de se trouver en présence de Remy ailleurs qu'entre quatre mûrs, mais bizarrement ce n'était pas aussi désagréable qu'il l'avait pensé à l'origine, bien qu'il ne soit pas près de lui dire. Alors, il reprend sa marche quand la retardataire s'est enfin décidée à se lever. « Faut que je te montre une photo trop marrante quand on rentre, Beckham dort avec un T-shirt à toi dans sa corbeille, me demande pas quand il l'a choppé j'en sais rien. Apparemment le truc pue la mort et mon pote Bo voulait lui retirer pour le jeter, mais le Beckham l'a salement griffé. Un vrai tueur ce chat ! ». Il était certain que se soit le T-shirt de Remy, l'ayant assez charrié à cause de celui-ci la fois où il l'avait vu avec. Puis, il n'aurait jamais pris le risque de lui montrer la photo si le T-shirt avait appartenu à quelqu'un d'autre, il n'était pas très fan des crises de jalousie de la jeune femme et encore moins avant de s'envoyer en l'air. Walt se demande d'ailleurs si Bo lui a envoyé une nouvelle photo de ses animaux, c'est à lui qu'il avait confié ses clefs pour aller s'occuper de ses animaux tous les jours. Connaissant la nature un peu flemmarde de son ami, il lui avait ordonné de lui envoyer des photos de ses précieux compagnons tous les jours pour confirmer leur survie. Ils sont arrivés au niveau de l'hôtel quand Walt se passe machinalement la main dans les cheveux pour saisir sa paire de Ray-ban qui traîne d'habitude à cet emplacement et tourne un regard accusateur vers Remy quand il constate leur absence. « Dis-moi que t'as pas achevé mes Ray-ban ? ».
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 10 Mai 2015 - 23:55 par Invité
En y réfléchissant, c'est sûrement la première fois qu'ils réussissent à réellement se retrouver, ensemble, ailleurs que dans une chambre. Ou accessoirement, tout endroit susceptible de les accueillir pour qu'ils s'envoient en l'air. Elle pourrait dire que la présence de Walt ne la dérange pas, qu'elle apprécie un peu sa compagnie mais elle préfère se convaincre du contraire. Il est nuisible, il l'agace dès qu'il ouvre la bouche et Remy n'arrive à rien d'autre que se montrer chiante en retour. Ils ne grandiraient jamais et ne s'entendraient toujours que lorsque leur relation devient plus physique. Un voyage en Australie ne les changerait pas, et Remy ignore encore si ça la soulage ou l'agace. Elle préfère détourner le regard lorsqu'il se relève et le laisse à ses remarques désagréables. Ils ne savent faire que ça après tout, se chamailler avant de se jeter l'un sur l'autre pour combler leur envie. Il s'amuse à lui prouver qu'il n'a pas besoin d'elle, là, avec son sourire de con et sa gueule de crétin tout fier. Et cette fois-ci, Remy peut clairement dire que ça l'emmerde. Peut-être qu'elle lui a fait comprendre de la mauvaise façon qu'elle s'inquiétait mais au moins elle ne peut nier que c'était sincère. Elle soupire avant de fixer d'un mauvais œil la main qu'il lui tend. Ses pupilles s'égarent sur le visage de Walt, s'imaginant qu'il essaie de se rattraper. Mais il retire sa main avant même que leurs doigts ne se touchent. Connard. « Avec tous mes rhumatismes ce serait pas raisonnable de faire autant d'efforts à mon âge ! » Il est insupportable et encore plus lorsqu'il se met à rire. Elle le dévisage, lui et son allure prétentieuse. Il donne encore l'impression qu'elle n'est pas digne de lui et qu'elle n'est qu'un boulet à ses côtés. Visiblement, il n'a pas encore saisi que c'est Remy qui contrôle son petit monde. « Mais t'es vraiment qu'un crétin, Walt. » Elle dévisage sa main qu'il a retiré et se redresse avec difficulté. La sensation du sable collé dans son dos est désagréable, dérangeante. Il lui faut tordre un peu son bras pour retirer les grains qui s'accrochent à sa peau. Il se met à marcher pour repartir vers l'hôtel, laissant une Remy hésitante derrière lui. Elle voulait retourner dans sa chambre et le planter là, mais il se remet à lui parler l'obligeant presque à courir pour revenir à sa hauteur. « Faut que je te montre une photo trop marrante quand on rentre, Beckham dort avec un T-shirt à toi dans sa corbeille, me demande pas quand il l'a choppé j'en sais rien. Apparemment le truc pue la mort et mon pote Bo voulait lui retirer pour le jeter, mais le Beckham l'a salement griffé. Un vrai tueur ce chat ! » Elle rigole en repensant au chat creepy de Walt. Son obsession pour la miss ne semble pas être qu'une passade, il est vraiment dingue. « Hum. C'est encore ta façon de me dire que t'es dingue de moi ? Je comprends, je suis parfaite. » Après tout, la dernière fois il avait utilisé son chat pour sous-entendre qu'il la préférait aux autres femmes. A son tour, elle croise les bras, toute fière et redevient Remy la vantarde, Remy qui s'aime et s'adule. Elle se trouve incroyable et merveilleuse, normal qu'il n'arrive pas à se passer de sa compagnie. Normal qu'il la conduise jusqu'à sa chambre, qu'il garde ses affaires et normal qu'il ait envie d'elle. « Dis-moi que t'as pas achevé mes Ray-ban ? » Elle le regarde un instant, silencieuse, avant de se souvenir qu'elle tient toujours les dites ray-ban dans sa main. Elle les lui redonne, ne comprenant pas trop pourquoi il les voulait. Prêt de la chambre, sa main se pose sur l'encadrement de la porte alors qu'elle laisse Walt rentrer tout seul à l'intérieur. Elle pose délibérément ses prunelles sur le lit avant de sourire en imaginant la suite logique des choses. Pourtant, ils sont beaucoup trop éloignés l'un de l'autre pour qu'il se passe quelque chose. Remy se décide à entrer, le pas d'abord hésitant, puis plus déterminé à mesure qu'elle se rapproche de Walt. Il a déjà son portable en main mais l'australienne préfère se positionner entre Walt et la table où repose ses affaires. « Tu la trouves ta photo alors ? » Elle prétend s'impatienter alors que ses petites mains se font baladeuses, entreprenantes, d'abord posées là, à jouer avec le nœud de son short, puis sur ses hanches, dans son dos et sur son torse, puis à nouveau sa taille. Incapable de rester éloignée et incapable de ne pas le toucher. C'est sa façon de lui faire comprendre que la photo peut attendre, qu'elle a d'autres envie que de celle de voir la photo d'un chat. Elle rapproche soudainement son corps contre le sien, désireuse de le retrouver complètement. Parce que ça lui a manqué, parce qu'elle a envie de Walt. Elle vient embrasser son torse, puis se met sur la pointe de ses p'tits pieds pour déposer d'autres baisers, ici et là dans son cou. Elle relève ses yeux pour le regarder et se stoppe sans prévenir. Une grimace s'affiche sur son visage, trop bonne comédienne. « Mince mais javais pas remarqué, mais tu commences même à perdre tes cheveux devant. La vieillesse te réussit pas, c'est affreux. Tu vas finir moche et vieux garçon. Too bad. » Comme ça, là, d'un coup, son self-control légendaire reprend le dessus. Elle n'a plus les idées très claires, encore fiévreuse par ce qu'ils commençaient à faire et son envie de frustrer et d'emmerder Walt. Elle essaie alors de le repousser pour s'éloigner. « Allez, bouge, je dois me préparer pour retrouver mon randonneur. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 14 Mai 2015 - 23:10 par Invité
L'utilisation du mot parfait pour désigner qui que ce soit d'autre que lui le fait doucement rire. Personne d'autre que Walt Fowler n'est parfait dans ce bas monde. Alors, il choisit de l'ignorer surtout qu'elle recommence à dire des sottises, comme si lui pouvait être dingue de quelqu'un. Certes, par moment Remy le rendait dingue, mais c'était seulement les fois où il avait envie de lui exploser la tête contre le mur parce qu'elle parle trop. Il ne va même pas lui accorder une réponse, elle ne la mérite pas, trop fière d'elle, sa vantardise émanant d'elle même à travers ses gestes. Il préfère se concentrer sur ses Ray-ban, parce que mine de rien ces lunettes coûtent quand même une blinde. Elle lui redonne sa paire et pour une fois, elle ne semble rien avoir à dire, ce qu'il trouve tout de suite suspicieux, alors il inspecte les lunettes sous leurs moindres coutures les retournant dans tous les sens. La porte de sa chambre se profile enfin devant lui et il en est soulagé, parce qu'il commençait à en avoir un peu marre de devoir marcher comme un canard à cause de son pied blessé. Il sort sa carte magnétique et déverrouille la porte, pénétrant directement à l'intérieur pour se saisir de son portable qui est tranquillement posé sur la table de chevet. En déverrouillant celui-ci il découvre un message de son remplaçant, l'informant que ses nains ont remporté leur match de foot. C'est peut-être la première fois des vacances qu'il regrette de ne pas avoir été à Londres, il s'apprête à demander pleins de détails sur qui a marqué des buts, le score, l'attitude de ses joueurs, jusqu'à ce qu'elle vienne l'interrompre. « Tu la trouves ta photo alors ? ». Walt relève la tête de son portable pour regarder Remy, la patience n'est vraiment pas son fort. « Tranquille Emile ! ». Soudain il comprend que la photo n'est vraiment pas la préoccupation première de Remy qui comme d'habitude n'arrive pas à garder ses mains pour elle. Surtout que pour une fois, il n'a vraiment pas beaucoup de vêtements à enlever pour se retrouver en tenue d'Adam. Il ne lui faut pas longtemps pour reposer aussi sec le portable sur la table, il a des choses bien plus intéressantes à faire. Il s'apprête à la pousser sans cérémonie sur le lit, quand elle relève le regard vers lui et il se fige, parce que pendant un instant il s'imagine qu'elle va l'embrasser sur la bouche. Ce n'est pas comme s'ils ne s'étaient jamais embrassés sur la bouche, mais Walt est toujours un peu méfiant à ce niveau-là, trouvant cela plus intime. Comme si la connexion entre eux était plus intense juste parce que leurs lèvres s'étaient trouvées. C'était stupide, surtout quand il comprend que ce n'est pas du tout ce qu'elle avait en tête et qu'il se faisait des films. « Mince mais javais pas remarqué, mais tu commences même à perdre tes cheveux devant. La vieillesse te réussit pas, c'est affreux. Tu vas finir moche et vieux garçon. Too bad. ». Par automatisme, il se passe une main dans les cheveux comme pour s'assurer que ce qu'elle raconte est bien faux. La dernière fois elle se plaignait qu'il parlait trop au moment de passer aux choses sérieuses et cette fois c'était son tour. Walt commence à en avoir marre qu'elle critique sans cesse son physique, bien qu'il n'ait aucun complexe la-dessus. Cela ne lui vient même à l'esprit qu'il passe son temps à critiquer l'australienne en retour. C'est parfaitement normal quand c'est lui qui le fait, mais pas quand on se moque de lui. Elle le pousse pour s'éloigner et il n'offre aucune résistance. Si elle considère qu'il n'est pas assez bien pour elle, autant qu'elle s'en aille, il lui suffit de retourner sur la plage pour trouver une nana qui fera aussi bien l'affaire. « Allez, bouge, je dois me préparer pour retrouver mon randonneur. ». Walt s'écarte complètement pour la laisser passer se dirigeant vers la salle de bain. « Fais-toi plaisir. ». Il ne reste pas longtemps dans la salle de bain ressortant aussitôt avec une trousse de premiers soins toute basique qu'il avait toujours avec lui. Il lui balance dans les mains avec un sourire moqueur. « Tu peux jouer à l'infirmière avant, déjà que je vais finir moche faudrait pas en plus que je finisse estropier tu crois pas ? ». Tel un gamin qui boude, il s'assoit sur le lit tendant son pied blessé en l'air, attendant qu'elle se décide à le soigner ou au moins le désinfecter. Aucun intérêt de partir en vacances avec une infirmière si elle ne prend même pas soin des petits bobos. « On vous fais pas jurer sur la bible de sauver tout le monde ou je sais pas quoi ! ». Dans son esprit, infirmières, médecins même combat. Malheureusement pour sa volonté de résister et ne pas céder à son petit jeu, d'où il est assis, il a une vue parfaite sur ses seins, son ventre. Lui qui d'habitude la surplombe de plusieurs têtes lorsqu'il est debout à moins l'habitude de ce spectacle. Dans ces conditions, il est incapable de résister, c'est plus fort que lui, il a besoin de la toucher. Hors de question qu'il la laisse à un randonneur de pacotille. Quand elle s'approche soit pour se barrer ou pour lui apporter des soins, il tend les bras se saisissant de la taille de la jeune femme pour la ramener contre lui, son visage à quelques centimètres seulement de son abdomen, à cette distance, elle doit pouvoir sentir son souffle chaud sur sa peau. « Y'a une garderie dans l'hôtel, ton randonneur survivra un moment ! J'avais prévu un super programme, douche peut-être même un massage... ». Il ponctue chaque mot d'un baiser, traçant un chemin allant du haut de son abdomen à la limite de son maillot.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 17 Mai 2015 - 21:34 par Invité
Il se désintéresse si facilement d'elle que Remy peut sentir son égo chuter de quinze étages. C'est désagréable, frustrant et bien trop vexant pour l'australienne. Elle le fixe sans comprendre alors qu'il s'écarte pour rejoindre la salle de bain. Ça paraît si simple, tellement facile alors qu'elle reste, là, immobile, encore incapable de s'éloigner de lui ou de la chambre. Elle ne sait plus trop quoi faire de ses mains, puis finit par faire un pas sur le côté s'apprêtant à quitter la pièce. Rester ici n'a plus aucun intérêt si son envie n'est pas réciproque. « Fais-toi plaisir. » C'est ce qu'elle compte faire. Elle hoche la tête, silencieuse, ne sachant pas trop quoi dire. Parce qu'elle est vexée de voir qu'il s'en fout. Il passe d'une pièce à une autre, puis revient à nouveau, avec dans les mains une trousse de secours. Remy le dévisage, lui et sa trousse, lui et son sourire de crétin, lui et sa dégaine de p'tit con. « Tu peux jouer à l'infirmière avant, déjà que je vais finir moche faudrait pas en plus que je finisse estropier tu crois pas ? » Elle fulmine, mauvaise d'en être réduite à ça mais évite de réellement le montrer. Elle resserre le kit contre son ventre sans cesser d'observer Walt jouant le bébé blessé. Il finira sûrement pas estropié, mais elle est certaine qu'il terminera vieux, seul et con. Comme maintenant. Elle demeure encore silencieuse lorsqu'il évoque le serment que tous les médecins font pour leur métier et la vocation dans laquelle ils s'engagent. Elle l'interroge du regard, cherchant à savoir s'il est sérieux ou s'il s'amuse simplement à se foutre de sa gueule. Il n'a pas besoin de ça pour l'encourager à le soigner. Bien sûr Remy pourrait prétendre ne pas s'en soucier, elle pourrait lui lancer la trousse et le laisser ainsi. Mais c'est plus fort qu'elle, on ne lui a jamais appris à abandonner une personne blessée, même pour une blessure jugée superficielle. Elle s'approche alors du lit, tout doucement, pas encore certaine de ce qu'elle compte faire. Simplement convaincue que plus vite elle l'aura soigné, plus vite elle pourra quitter cette chambre. Elle traine une chaise dans son dos pour s'y assoir mais avant qu'elle n'est pu s'y installer, Walt l'attire jusqu'à lui. D'abord surprise, elle le laisse pourtant faire. Sans même chercher à cacher sa fierté, elle sourit à nouveau en sentant déjà ses mains sur ses hanches. Difficile de garder son objectif en tête lorsqu'il est si proche et qu'il ne fait que la toucher pour la déconcentrer. Mais Remy s'en fout, elle s'en fout toujours de tout lorsqu'elle obtient enfin ce qu'elle voulait. « Y'a une garderie dans l'hôtel, ton randonneur survivra un moment ! J'avais prévu un super programme, douche peut-être même un massage... » Elle se fait la réflexion qu'il ne pourrait pas lui proposer meilleur programme pour finir cette journée. Il parsème sa peau de plusieurs baisers alors que, déjà, son cerveau se déconnecte. Il a trouvé le meilleur moyen de la distraire, le meilleur moyen pour lui faire oublier pourquoi elle revenait vers lui. Elle ne réagit que lorsque la trousse glisse de sa main pour s'échouer sur le sol. Son pied cogne dedans aussitôt. Très vite, ses petites mains glissent sur les épaules de Walt avant de s'écarter de son étreinte. « J'ai pas envie de le faire attendre. » Elle dit ça, d'un coup, comme pressée, comme si elle venait de réaliser que son ami allait l'attendre. Elle lui adresse son sourire de salope avant de ramasser le kit de secours. Les pensées encore un peu chamboulées, elle met quelques secondes avant de se décider à vraiment bouger. Tout son corps réclame Walt, elle devrait céder, elle le sait, elle en a envie. Mais Remy, elle préfère l'emmerder et se priver par fierté. Que des conneries, elle en a conscience. « Mais merci de confirmer que mon massage t'a plu, j'ai des doigts magiques, je sais. » Elle fait tourner ses mains devant son visage, presque trop contente. Fierté trop grande et un égo trop imposant. Mais Remy s'en fout, tellement persuadée que le simple fait qu'elle s'aime suffise. Pourtant, elle préfère le programme que Walt vient de lui vendre, elle préférerait le rejoindre dans la douche plutôt que de quitter la chambre. Nonchalante, elle lui tourne le dos pour venir attraper la robe qu'elle avait gardé avec elle sur la plage et l'enfile sans prendre le temps de l'attacher. De toute façon, de retour dans sa chambre, faudra la retirer pour une nouvelle tenue. Elle se laisser tomber sur la chaise face au lit et relève enfin les yeux pour observer Walt toujours sur le lit. Ils sont ridicules, elle se trouve ridicule en tout cas. « Donne ton pied que je soigne ton bobo. » Au même moment elle ouvre la petite sacoche, regrettant déjà de s'être éloignée de Walt. C'était stupide de faire ça. Elle regarde le matériel qui se trouve à l'intérieur avant d'en sortir un petit flacon. Son sourire de chieuse sur les lèvres, elle relève les yeux pour le détailler, prenant presque un malin plaisir à l'emmerder de nouveau. « Tu vas pas pleurer si ça pique j'espère ? »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 24 Mai 2015 - 21:49 par Invité
La trousse qui tombe au sol ne le perturbe pas plus que ça, persuadé qu'ils sont enfin sur la même longueur. Pourtant, le voilà qui grogne quand elle appuie sur ses épaules pour se détacher de lui, pas vraiment ce qu'il avait en tête. Il aimerait lui effacer le sourire de bitch du visage, parce qu'elle sait très bien ce qu'elle vient de déclencher en lui. Elle ose le planter pour un type, alors qu'il lui a vendu un programme de rêve. Aucun homme ne peut rivaliser avec Walt Fowler. Il n'arrive pas bien à comprendre ce qu'elle essaye de prouver, parce qu'il était prêt à parier qu'elle avait autant envie de lui que lui avait envie d'elle. Difficile de savoir ce que lutter de la sorte pouvait bien lui apporter, mais peu importe, Walt commençait un peu à se lasser de sa façon d'agir. « Mais merci de confirmer que mon massage t'a plu, j'ai des doigts magiques, je sais. ». Ramer ce n'est pas vraiment ce qu'il préfère, ni de distribuer des compliments. Enfin, non il n'avait aucun problème à distribuer des compliments qu'il les pense ou pas, pour obtenir une femme. Cependant, avec Remy la situation est différente, parce qu'elle sait très bien que ça le fait chier d'admettre quoi que ce soit. Alors, comme souvent dans ces moments-là, il préfère ne rien dire, parce qu'il ne veut pas faire ce qu'elle veut en la flattant et il ne veut pas montrer qu'elle l'énerve non plus. Ne pas montrer qu'elle l'affecte plus qu'il ne veut bien l'admettre. Impuissant, il la regarde se vêtir, sans qu'il ait eu le loisir de la déshabiller avant, c'est nouveau pour lui. Elle vient s'asseoir face à lui, pour la tenter, la narguer, Walt ne voit que ces possibilités, alors il garde un regard noir braqué sur elle. Il n'est pas du tout amusé par son comportement. À croire qu'ils étaient incapables de communiquer normalement comme le reste des êtres humains. « Donne ton pied que je soigne ton bobo. ». Subitement il a envie qu'elle s'en aille, quitte à s'occuper de sa blessure tout seul, il en est tout à fait capable après tout. Malgré tout, il préfère que Remy s'en charge, sa fierté préfère qu'elle s'occupe de lui. Alors, il donne son pied, le posant sur les cuisses de la jeune femme. « Tu vas pas pleurer si ça pique j'espère ? ». Son sourire de conne en est trop pour lui, il se laisse tomber sur le dos, pour ne plus avoir à la regarder. Il vaut mieux fixer le plafond que de la regarder. « Je survivrai ! ». Pas spécialement douillet, il s'est blessé tellement de fois dans sa carrière de footballeur que ce n'est pas un peu de désinfectant qui lui fait peur. Pleurer devant elle, pas question non plus. Elle passe son temps à le faire descendre de son nuage et le rabaisser, hors de question qu'il affiche une quelconque faiblesse devant elle. Surtout qu'ici, il y a peu de chance que la douleur soit si terrible. Lorsqu'elle applique le désinfectant, c'est à peine s'il sourcille, vraiment pas de quoi fouetter un chat. « C'est bon tu peux y aller, je voudrai pas te mettre en retard ! ». Sa voix est pleine de dédain, parce que ça le soûle que les choses ne se déroulent pas comme il l'avait prévu/voulu. Pourquoi avait-elle pris la peine de revenir le revoir, pour le planter ainsi ? Si elle voulait jouer avec ses nerfs, il n'allait pas lui laisser le loisir de continuer. Finalement, il reprend une position assise, avant de se mettre debout, essayant de dissimuler au mieux son agacement pour son habituel apparence de crétin. « C'est pas tout, mais faut que je me fasse beau pour ce soir ! ». Il n'a aucune idée de ce qu'il pourrait bien faire si Remy si elle se décidait vraiment à le laisser une nouvelle fois. Il marche jusqu'à la porte de la salle de bain et la referme derrière lui, mais la douche lui paraît maintenant beaucoup moins aguichante, froide, inutile. Moins de cinq secondes plus tard il ré-ouvre la porte de la salle de bain, glissant juste sa tête à l'intérieur de la chambre espérant que l'australienne n'est pas encore partie. « Remy ? ». Attendant qu'elle remarque son retour, ce n'est plus l'attitude de crétin qui émane de lui. Simplement son sourire de charmeur et son air un peu penaud. Cette fois, il est bien plus sincère, peut-être même plus qu'il ne l'a jamais été avec elle. « J'ai vraiment pas envie de prendre une douche froide... ». Il lui adresse une petite moue enfantine, priant intérieurement pour qu'elle accepte de le rejoindre et laisse tomber le randonneur pour lui.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
» Chuck Lewis - Work, work, work
» work to live, don't live to work + jake
» Our work is art # M-J
» I am Jack's smirking revenge ∞
» adam • success is the best revenge

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-