(✰) message posté Lun 25 Mai 2015 - 2:22 par Invité
Ce n'est qu'une blessure superficielle, son métier l'ayant déjà confronté à des plaies beaucoup plus effrayantes et désagréables à soigner. Walt lui-même pourrait s'en charger et soigner tout ça, tout seul. Seulement, elle est comme incapable de le laisser, de quitter cette foutue chambre et de retrouver le randonneur. Ses gestes sont devenus mécaniques avec la force de l'habitude. Pourtant elle n'a le temps que d'appliquer le désinfectant que déjà, Walt retire son pied. « C'est bon tu peux y aller, je voudrai pas te mettre en retard ! » Son regard surpris se durcit face à ses mots. Elle s'attendait à ce qu'il le prenne mal mais pour la première fois, ce n'est ni de l'amusement, encore moins de la fierté qui l'envahit. Une nouvelle sensation, plus dérangeante, vraiment pas agréable. Un sentiment qui la pousserait presque à s'excuser - encore - et à vouloir se rattraper pour qu'il cesse d'être fâché. Mais elle ne bouge pas de sa chaise, n'esquisse pas le moindre geste pour le retenir lorsqu'il se lève pour passer à ses côtés. Il la fuit, encore une fois, si simplement. « C'est pas tout, mais faut que je me fasse beau pour ce soir ! » Elle hausse un sourcil, curieuse de savoir de quoi il veut bien parler. Il affiche déjà son sourire d'idiot, lui prouvant une nouvelle fois que rien ne l'atteint. Elle se sent particulièrement stupide de lui donner de l'importance. Parce que désormais, elle doit se convaincre ne ressentir ni envie, ni désir pour ce crétin. Il s'éloigne pour rentrer dans la salle de bain, laissant l'australienne derrière lui. Remy observe la chambre avant de refermer la bouteille du spray désinfectant qu'elle tenait encore dans sa main. Il retombe dans la trousse quand la porte se ré-ouvre. Elle est tentée de regarder en direction de Walt, mais sa fierté ne veut même pas lui accorder ça. Il revient peut-être chercher ses affaires ou peu importe, elle s'en fout. Elle assume, elle retournera à sa chambre. C'est seulement lorsqu'elle l'entend l'interpeller qu'elle daigne lui accorder un coup d'œil. Debout, une main posée sur la chaise, elle ne l'invite pas à poursuivre ce qu'il veut lui dire. Parce qu'elle s'attend à ce qu'il la vire, ou pire, lui demande de faire signe à la touriste sur la plage de le rejoindre. Elle a cessé de sourire, comme si elle s'excusait d'être encore présente dans la chambre, de ne pas être partie plus vite. Elle sent que quelque chose a changé dans son attitude, à lui aussi, plus seulement dans la sienne. Peut-être parce qu'ils ont fini de se chamailler, qu'ils peuvent parler normalement. « J'ai vraiment pas envie de prendre une douche froide... » Elle ne saurait dire si c'est la mine suppliante qu'il affiche ou son commentaire, mais ça suffit à la faire sourire de nouveau. Presque rire, charmée par la façon qu'il a de lui demander de rester. Sans même se poser de question, elle finit par effacer les quelques pas qui la séparent de Walt pour venir se planter devant lui. Près de la porte, elle pose sa main sur l'encadrement, fière d'être toujours celle qui tient les commandes. Peu importe la situation. « L'eau chaude ne marche plus ? » La tête légèrement penchée, elle affiche une moue qui se veut innocente mais sonne surtout moqueuse. Au même moment elle fait glisser les bretelles de sa robe, le regard toujours braqué sur Walt. Même après tout ce temps, impossible pour l'australienne de se lasser de son regard dans ces moments-là. Son sourire s'agrandit, fière jusque dans la moelle alors qu'elle se décide à faire un pas sur le côté pour rentrer avec lui dans la salle de bain. La porte se referme et sa robe tombe à ses pieds. « Il se passe quoi ce soir ? Tu as dit vouloir te préparer. L'hôtel organise un karaoké et tu dois t'y présenter, c'est ça ? » A vrai dire, elle n'est qu'à moitié curieuse, elle a d'autres projets en tête que se soucier pourquoi il voulait se faire beau. « En fait, je m'en fous. » Des projets qui occupent toutes ses pensées, qui lui font oublier le randonneur ou la raison qui la poussait tant à vouloir partir. Pour une fois, elle n'a pas des tonnes des choses à dire, ni même d'idée pour le provoquer ou l'énerver. Elle sait très bien qu'elle en aura des centaines en sortant de cette pièce. Mais faire une trêve, elle n'est soudainement pas contre. Elle s'approche, venant volontairement coller son corps à celui de Walt. Son regard fait des aller-retours interminables entre ses yeux et sa bouche. Parce que, clairement, si se jeter l'un sur l'autre, ils ont toujours été capables de le faire sans se soucier de rien. Remy ne ressent pas la même chose lorsqu'elle a envie de l'embrasser. Elle hésite peut-être une seconde, mais ne se pose pourtant aucune question, se laissant simplement guider par son envie. Ça lui a toujours réussi. Parce que qu'elle a toujours fonctionné ainsi. Elle se hisse sur la pointe de ses p'tits pieds, pour se grandir et venir poser ses lèvres sur Walt. L'embrasser lui donne toujours une étrange impression, comme si elle ne pouvait se sentir plus proche de lui autrement. Comme si tout avait une saveur particulière, meilleure, plus intense ou saisissante. Et finalement ses mains se posent sur ses joues avant que son visage ne recule que de quelques brefs centimètres. « Je t'avais dit que tu étais accro. »
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(✰) message posté Mar 26 Mai 2015 - 21:30 par Invité
La voir céder le remplie de joie, il lutte pour ne pas laisser sortir son sourire de crétin et ne pas se mettre à lui dire qu'elle finit toujours par céder. Malgré qu'elle s'évertuait à vouloir le rembarrer, il finissait toujours par obtenir ce qu'il voulait. Tout aurait été parfait si elle s'était simplement contentée de marcher jusqu'à lui et de lui offrir son corps, malheureusement pour lui elle s'acharne à parler encore et toujours. Dans ces moments-là, la seule envie qui lui vient s'est de se taper la tête contre la porte contre laquelle il est appuyé. « L'eau chaude ne marche plus ? ». Walt secoue la tête, exaspéré par son comportement, si lui est capable de mettre sa fierté de côté deux minutes pour dire clairement ce qu'il veut, Remy est encore bien loin du compte dans ce domaine. Fort heureusement, cette femme sait comment captiver son attention et le faire oublier de parler. S'il avait pu râler intérieurement en la voyant enfiler sa robe, c'était tout le contraire maintenant en la voyant jouer avec les bretelles de sa robe. La porte se referme sur eux et la robe tombe au sol, il n'y a plus qu'un mot dans l'esprit de Walt : sexe, sexe, sexe. « Il se passe quoi ce soir ? Tu as dit vouloir te préparer. L'hôtel organise un karaoké et tu dois t'y présenter, c'est ça ? ». Sa voix n'est qu'un bourdonnement à ses oreilles, il ne l'écoute même pas, lui offrant un simple « Euh » mollasson, n'ayant vraiment pas suivie ce qu'elle racontait. « En fait, je m'en fous. ». Walt hoche la tête, lui aussi s'en fou de ce qu'elle a bien pu dire. Vu comment il la dévore des yeux, il commence à se demander s'ils auront même le temps d'atteindre la douche et de mettre l'eau en route. Surtout quand elle vient se coller à lui, toute notion de logique quitte son esprit. Il est uniquement dirigé par son désir, son envie d'elle, parce que cela va bien au-delà de sa simple envie de se vider les couilles comme il le prétendait parfois. Elle est la première à se jeter sur ses lèvres et pour une fois, il n'a rien à redire, parce qu'il avait besoin de ressentir cette sensation, de la savoir à la merci de ses désirs au moins quelques instants. Ce genre de pensées le ferait sûrement flipper une fois de retour à Londres, de pouvoir penser qu'il a besoin d'une femme en particulier, alors que le grand, le magnifique Walt Fowler n'avait besoin de personne. Remy avait peut-être tout bouleversé et il commençait seulement à le comprendre. Elle commençait à prendre un peu trop d'importance dans sa vie et pour une fois, il ne ressentait pas le besoin de fuir et de disparaître. Ce simple fait était beaucoup plus flippant que tout ce qu'il avait bien pu vivre avec des femmes. Même les pots de colles, les stalkeuses et compagnies ne lui avaient pas donné la frousse comme ça. Il pouvait prétendre autant qu'il voulait que ce qu'il ressentait de différent pour Remy était uniquement lié au fait qu'elle ne voulait pas de lui, mais il était le premier à avoir du mal à se convaincre. Ses pensées disparaissent peu à peu e son esprit à mesure qu'il se perd dans leur baiser, s'abandonnant totalement à elle et ce désir ardent qui brûle entre eux. Il s'apprête à la faire reculer jusqu'à la paroi de la douche, lorsqu'elle l'éloigne soudainement de sa bouche. « Je t'avais dit que tu étais accro. ». Walt laisse son sourire de crétin revenir, simplement parce qu'elle ose dire des phrases pareilles uniquement pour le faire chier. Comme souvent, il fait style de ne pas comprendre le sens de ses paroles, ce qui semble être leur spécialité à tous les deux. « Oui oui, je suis un sex addict, j'ai pas attendu de te connaître pour qu'on me le dise ! ». Il ne lui laisse pas le temps de répondre et se rue de nouveau sur ses lèvres, parce que c'est bien la dernière chose qu'il veut maintenant, de repartir dans une de leur joute verbale interminable. Cette fois, il la pousse irrémédiablement vers la douche sans pour autant briser leur baiser. À proximité de la douche, il tâtonne pour ouvrir la porte de la douche et la pousser à l'intérieur, remerciant le ciel qu'ils soient en maillot et pas dans des fringues lambdas. Une fois à l'intérieur de la douche, Walt allume l'eau et bénie l'hôtel pour son eau chaude et agréable. La tombée soudaine de l'eau les sépare un instant, lui donnant l'occasion de parler. « Toi qui rêvait de me frotter le dos, ton rêve se réalise ! ». Il agite ses sourcils, ses cheveux tout aplatis à cause de l'eau. Ses mains ne se font pas prier pour venir se loger sur les fesses de la petite australienne, s'en donnant à cœur joie de laisser ses mains vagabondaient où bon leur semblent. Rien est plus beau pour Walt que de se laisser aller aux plaisirs de la chaire, surtout quand il est en si charmante compagnie. La douche n'a rien de froide.