"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici it tastes like a hug. (kaspar) 2979874845 it tastes like a hug. (kaspar) 1973890357
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() message posté Dim 14 Déc 2014 - 13:05 par Invité
Cela n’a été qu’un mois d’absence (avec quelques jours sans le moindre message, la moindre nouvelle pour une raison qu’elle ignore encore). Mais ce jour-là, Ivana l’a attendu avec impatience. Preuve : elle n’a jamais autant décroché en cours pour jeter des coups d’œil incessant à sa montre. C’est un peu le début des festivités de Noël en avance avec son lot de bonnes nouvelles. Et dire qu’elle doit encore passer par chez elle chercher des « affaires » avant de filer pour l’aéroport. Parce que la rouquine ne se voyait pas 1) en cours avec lesdites affaires trop tape à l’œil et encombrantes, 2) sécher (c’est mal) et tourner en rond chez elle tel un animal en cage jusqu’au moment venu.

Prise par le temps, elle n’a pas pu troquer ses vêtements ordinaires pour la robe dénichée par Remy l’autre jour. Tant pis, ce ne sera que partie remise. Il y aura bien une autre opportunité à l’avenir. Et puis, les ballons suffiront pour attirer l’attention. Et puis, Kaspar est peut-être fatigué par son voyage, déjà qu’elle a pas mal de choses à lui dire. Et puis, elle a peur d’oser en fait. Cessons un peu de se voiler la face plus longtemps.

Tout comme le trajet dans le train pour se rendre à Heathrow, les dernières minutes d’attente sont certainement les plus cruelles. Les écrans ont beau dire que l’avion a bel et bien atterri, aucun signe de lui dans le hall. Et dire qu’Ivana est arrivée pile à l’heure, et non en avance comme à son habitude… Elle trépigne, fait les cent pas. Sérieusement, il lui passe une inspection complète à la douane ? Ils ont ramené une véritable momie lors de leur expédition ? Le visage de la jeune femme se décompose à cette idée, idée qu’elle essaye vite d’oublier afin de ne pas faire des cauchemars. Elle aussi n’en garde que des mauvais souvenirs à cause des films.

Et puis, le regard d’Ivana finit par tomber sur une tête mal coiffée (adorable tout de même), loin d’être inconnue. Elle s’en approche à petits pas sans pour autant lui sauter dessus. Ce n’est ni le lieu, ni le moment. Et ce n’est pas pratique avec cette histoire de ballons encombrants qui lui donnent des airs de gamine, ainsi que l’attirail pour l’hiver qui en plus de lui donner également des airs de bibendum humain, la menace de la faire tomber à tout moment si elle s’essaie à certains gestes risqués. « Hey you ! » Là-dessus, Ivana lui effleure doucement les lèvres, puis se blottit contre lui. « Welcome home. » Pas besoin de lui préciser qu’il l’a manquée. Son odeur ou le simple fait de le revoir la met tout de suite de bonne humeur, malgré la fatigue, la faim, le fait de s’être inquiétée pendant quelques jours, et tout le reste. Elle reste comme cela un moment avant de finir par s’en détacher un peu se rendant enfin compte de la foule autour d’eux. « T’as fait bon séjour et voyage ? » Et voilà, l’interrogatoire est sur le point de commencer. L’archéologie ? Toujours pas sa tasse de thé. Par contre, pour ce qui est de prendre l’air et voir du pays, Ivana l’envie et elle tient à ce qu’il lui raconte absolument tout.
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() message posté Dim 14 Déc 2014 - 14:22 par Invité

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le 12 décembre 2014


Contrairement à mon arrivée en Egypte, j'avais dormi presque tout le long au retour. J'étais si épuisé que des cernes nettement visibles étaient tracées en dessous de mes yeux et qu'une bonne nuit de sommeil m'attendait. Je quittais l'Egypte sans regret, laissant ce qui avait failli me coûter (une fois de plus) la vie derrière moi. J'avais hâte de revenir à Londres et retrouver les gens que je connaissais, surtout Ivana qui m'avait manqué tout le long. Et malgré ce qui m'était arrivé, j'avais tout de même apprécié l'Egypte. J'y avais fait de bonnes rencontres et j'avais découvert un tout autre pays, une toute autre culture. Le risque m'avait même plu bien que j'étais parti à la base pour quelques fouilles et une étude approfondie là bas. Ewan avait quitté le pays durant quelques jours pour revenir ensuite. S'il ne l'avait pas fait, il n'aurait probablement plus eu d'assistant et j'aurais reposé dans le sable brûlant d’Égypte pour l'éternité.

L'avion finit par se poser au sol et il fallu qu'Ewan me réveille pour me l'avertir. J'étais profondément endormi et lorsque je sortis de l'engin, c'était à peine si je prenais conscience de là où j'étais. Le ciel était gris, la température basse, ce qui changeait beaucoup de l'endroit d'où je venais. Un moment de distraction plus tard et Ewan avait disparu de la circulation. J'étais tout seul, à moitié éveillé et la tête ailleurs. J'étais si peu éveillé que je me trompais de couloir à emprunter et quelqu'un m'avait finalement indiqué la bonne sortie à prendre car je m'étais égaré dans un endroit réservé au personnel. Je tâchais de me réveiller un peu plus en clignant des yeux puis en me les frottant et j'attendis patiemment que ma valise n'arrive pour pouvoir la récupérer. Elle était plus lourde qu'à l'allée, parce qu'elle contenait en plus des objets que j'avais ramené pour pouvoir les distribuer à mes amis.

Une fois le bagage récupéré, je pris la direction qu'un agent m'indiqua pour pouvoir sortir. Au loin, je vis des ballons suspendu que tenait une main d'une personne qui m'était bien connue. De longs cheveux roux et ses tâches de rousseurs attendait à quelques mètres et malgré la fatigue, je sentis mes lèvres tracer un sourire sur mon visage. Cela ne pouvait pas tomber mieux : la personne que j'aimais le plus au monde était bel et bien là. J'en avais presque oublié tous les soucis que j'avais eu avant de décoller en Egypte à force.
Nous finîmes par nous rejoindre et je l'entendis prononcer "Hey you" avant que sa chaleurs corporelle ne se mêle à la mienne. Je ne répondis rien, resserrant mes bras sur elle à son étreinte.
« Welcome home. »
- Thank you.
Nous restâmes ainsi quelques secondes jusqu'à ce que je sente Ivana s'extirper légèrement. Je baissai la tête alors qu'elle la remontait pour nous voir yeux dans les yeux. Puis elle me demanda comment s'était passé mon voyage. Je poussai un profond soupir.
"Oh bah... avec des hauts et des bas!"
Je n'allais tout de même pas lui dire que j'avais atterri au paradis des bisounours non plus alors que ça n'était pas le cas. Mais je n'étais clairement pas en état de lui raconter quoique ce soit, encore assez endormi et surtout, venant d'arriver tout frais et sans avoir eu le temps de me replonger dans la patrie.
- Je ne serais pas contre partir d'ici, il y a du monde, gémis-je d'une petite voix. "On en parle à la maison?"
De qui, je ne savais pas. Je ne pensais pas être encore prêt physiquement à revoir Theodore et j'insinuais donc par là que ce serait très arrangeant si on pouvait aller chez elle. J'en avais complètement oublié les règle que mon "colocataire" m'avait fixée, et disons que là, tout de suite, j'en avais rien à faire. Je voulais seulement me poser, parce que j'étais exténué et qu'un bon thé était tout ce dont j'avais envie.
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() message posté Dim 14 Déc 2014 - 20:01 par Invité
« Oh bah… avec des hauts et des bas! » Elle lui jette ce regard pour lui demander d’expliciter sa pensée, mais la conversation est rapidement remise à plus tard. « Je ne serais pas contre partir d’ici, il y a du monde. On en parle à la maison? » Elle ne soulève pas et se contente d’acquiescer.  À moins qu’il ait trouvé un appartement à distance, elle ne se voit pas débarquer dans l’appartement du flic chez qui il vivait au moment de partir, alors même si ça lui fait tout drôle de l'entendre dire « à la maison », ce sera chez elle. Ivana ne peut pas s’empêcher glisser sa main libre dans la sienne pendant le trajet. Kaspar n’a pas tort, beaucoup de bruit, des personnes pressées à l’idée de regagner leur domicile, probablement fort plus chaleureux et convivial qu’ici. Ivana n’aime pas les aéroports. La foule est un problème certes, mais les dimensions des halls lui donnent le tournis et le blanc des murs la rend malade. D’ailleurs, il y a tellement de monde dans le train pour regagner la ville qu’ils n’auront pas l’occasion de s’assoir. Et tant pis si les gens la regardent mal à cause des ballons, il n’est pas question de les abandonner en chemin.

« Au fait… Sois pas surpris. J’ai trouvé un appartement plus grand, le déménagement s’est fait rapidement. » En même temps, ce serait plus compliqué de trouver encore plus petit que l’ancien. « Mais du coup, j’ai du chercher une colocataire pour partager les frais. » Car ça reste tout de même Londres dont nous parlons. « Elle est gentille, enfin je la connais pas beaucoup pour le moment. » Juste assez pour se sentir en sécurité. « Faut se faire à son accent au début. Tu verras par toi même. » Ivana ne doute absolument pas de lui sur la question du « ne la juge pas, elle est américaine ». Après quoi, elle profite qu’ils soient un peu collés l’un à l’autre avec ce monde . « Et… Il y a toujours une baignoire. Comme par hasard. » Ainsi qu’un lit plus accessible que l’ancien et toujours plus confortable que le clic-clac sur lequel ils avaient terminé leur course. Elle sourit et se tait pour le laisser tranquille. Vu sa tête, Ivana se demande si elle ne va pas finir par le porter jusqu’à ce qu’ils gagnent l’appartement.

Une fois arrivés, elle constate que Sharona n’est pas rentrée, ce qui leur permettra de discuter sans pour autant s’enfermer dans la chambre. Elle le laisse s’installer dans le salon tout en allant leur préparer quelque chose de chaud en cuisine. Quant aux ballons, leur course est rapidement arrêtée par le plafond. « Alors, tu le trouves comment ? Oh et… Tu vis toujours chez le flic ? » Elle préfère poser la question histoire de se préparer à ne pas passer beaucoup de temps en sa compagnie ce soir. Ivana revient avec du thé et de quoi grignoter — non, elle n’a pas de don pour lire les pensées des gens comme d’autres peuvent le prétendre — et s’installe recroquevillée sur le canapé. Elle porte une tasse à ses lèvres. Le silence s’installe et la jeune femme se fait violence pour ne pas l’assommer, voire l’achever, avec sa liste de questions, se découvrant une impatience qu’elle ignorait jusque là. Après tout, il y avait eu des « bas »…
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() message posté Mar 23 Déc 2014 - 18:26 par Invité

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le 12 décembre 2014


Pour le coup, l'arrivée à l'aéroport m'avait mis mal à l'aise. Enfin, dans le sens où l'endroit lui même me rendait mal à l'aise. Retrouver celle que j'aimais avec des ballons à la mains m'avaient fait plaisir et m'avait remontré un temps soi peu le moral. Je n'étais pas encore tout à fait remis de mes émotions puisqu'une fois de plus, j'avais frôlé la mort de justesse. A la prochaine, je pourrais considérer cela comme une habitude. Mais pour dire vrai, je m'y étais à moitié attendu en partant à l'aventure. Il fallait croire simplement que cela n'arrivait pas juste dans les films. Il y avait des gentils et des méchants tout le temps, à partir du moment où l'on convoitait quelque chose de rare et que tout le monde voulait. J'avais bien fait connaissances avec les méchants, un peu trop même. Mais l'important, c'était que j'étais rentré en vie et en un morceau, ce qui aurait pu ne pas être le cas si Ewan n'était pas arrivé à temps. Mes doigts étaient en premier visé, puis ma vie. J'avais réussi à échapper à la première sentence en les convaincant de ne pas le faire. Ça n'a pas été facile, mais j'y suis parvenu.

Du coup, j'étais content de rentrer. La vie à côté de Theodore était finalement douce et paisible à côté de ce que j'ai vécu. Cela m'a au moins permis de prouver qu'on pouvait toujours trouver pire. En parlant de mon étrange colocataire, son colis m'avait beaucoup servi. Il allait falloir que je le remercie lorsque je rentrerais chez moi. Enfin chez moi... chez LUI.

Ivana m'annonça qu'elle avait changé d'appartement et que ce dernier était plus grand que celui qu'elle avait avant que je ne parte en voyage.
- Ah oui? m'étonnai-je. "Oh. Tant mieux alors!"
« Mais du coup, j’ai du chercher une colocataire pour partager les frais. » précisa ensuite Ivana pour me préparer un peu à la chose. Il fallait dire aussi qu'à un moment donné, mon téléphone avait été un peu confisqué par des vilains et je n'ai un peu pas pu me mettre au courant de ce qui se passait à Londres.
- Oh, fut la seule réaction que j'eus à l'annonce de la nouvelle.
« Elle est gentille, enfin je la connais pas beaucoup pour le moment. » poursuivit-elle. « Faut se faire à son accent au début. Tu verras par toi même. »
Je devais donc comprendre que sa nouvelle colocataire était étrangère. Bon, pourquoi pas. J'allais bien voir tout ça après tout, et du moment qu'on me demandait pas de faire des efforts exceptionnels physiquement parlant, tout m'allait.
« Et… Il y a toujours une baignoire. Comme par hasard. »
Je tournai la tête vivement vers elle. Me yeux s'étaient mis à palpiter et même si cela ne me surprenait pas venant de sa part, là, maintenant, précisément, j'en étais heureux. Voilà pourquoi :
"Je pourrais l'essayer?" demandai-je poliment. "Je veux dire... je pourrais l'essayer en rentrant?"
En fait, si j'avais envie d'une chose, là de suite, c'était de prendre un bain. Et de dormir (surtout de dormir en fait). Mais j'étais si tendu que l'eau chaude sur les muscles de mon corps ne me ferait que du bien. Peut être même tellement que ça ne serait pas surprenant que je m'endorme entre temps.
Nous finîmes par arriver à l'appartement. Un appartement londonien, enfin! Comme elle me l'avait bien dit, il était plus grand que le précédent. Il y avait des affaires par ci par là, c'était agréable. Aussi, je remarquai bien des choses qui n'appartenaient pas à mon amoureuse, et cela devait sans doute appartenir à cette fameuse colocataire étrangère.
Ivana relâcha les ballons qu'elle avait à la main et je les regardais rejoindre le plafond avec une pointe d'amusement. Mes yeux finirent par se baisser vers le canapé que je regardais avec envie. Mais pour le coup, j'hésitais. Si je posai mes fesses dessus, il était possible que toute ma fatigue retombe d'un coup et qu'il en serait fini de moi pour la soirée. Ce serait bête pour des retrouvailles.
« Alors, tu le trouves comment ? Oh et… Tu vis toujours chez le flic ? » entendis-je Ivana me demander à travers l'autre pièce. Je me retournai et me frottai la tête de ma main. Repenser à Theodore m'épuisait encore plus. Enfin... notre relation s'était comme un peu mieux améliorée ces derniers temps ce qui me rassurait de plus en plus, mais Theodore restait Theodore et là, ce soir... non.
- Ton appartement est très bien! Bon là, l'épuisement m'empêche de me montrer aussi enthousiaste que je pourrais l'être, mais vraiment, c'est super pour toi! Et en ce qui concerne Theodore... oui, toujours. Mais je ne pense pas avoir la force physique (et mentale) de le voir ce soir.
Traduction : Ma douce, serais-tu assez généreuse pour me laisser dormir dans ton humble (nouvelle) demeure pour cette nuit?
Ivana revint alors alors deux tasses de thé fumantes et des petits gâteaux et s'installa sur le canapé. Debout devant elle, je pris à mon tour une tasse.
"Eum.. ça s'est bien passé sinon?" demandai-je de manière curieuse. "Je.. hum.. à part l'appartement, j'ai raté autre chose?"
A ces mots, je portais la tasse chaude à mes lèvres en faisant attention à ne pas me brûler au passage.
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() message posté Jeu 25 Déc 2014 - 22:45 par Invité
« Je pourrais l’essayer? Je veux dire… je pourrais l’essayer en rentrant? » Pourquoi pas. S’il en ressent le besoin, ce soir, Ivana n’a rien contre le fait de lui rendre la monnaie de sa pièce et s’occuper de lui, de la même façon qu’il l’avait fait l’autre fois (sans pour autant finir dans l’eau si possible). « Ton appartement est très bien! Bon là, l’épuisement m’empêche de me montrer aussi enthousiaste que je pourrais l’être, mais vraiment, c’est super pour toi! Et en ce qui concerne Theodore… ou, toujours. Mais je ne pense pas avoir la force physique (et mentale) de le voir ce soir. » Tant mieux alors. Enfin, ce n’est pas elle qui le mettra à la porte de toute façon. Après un mois d’absence, avec des nouvelles irrégulières, Ivana pourrait presque le kidnapper. Juste l’histoire de quelques jours. Kaspar juste pour elle toute seule. Oui, elle est comme ça la petite. Du genre à s’attacher rapidement, facilement et à partager avec difficulté. « Eum… ça s’est bien passé sinon? Je.. hum.. à part l’appartement, j’ai raté autre chose? » La jeune femme prend toutefois le temps de réfléchir si quelque chose de particulier lui revient… « Un rhume, l’arrivée des examens, les achats de Noël… La routine londonienne quoi. » Un haussement d’épaule accompagne sa réponse. Rien de transcendant en somme. Après quoi, elle porte la tasse à hauteur de son visage, hume rapidement l’odeur qui s’en dégage avant d’y tremper ses lèvres. « En parlant de ça… Je me demandais, est-ce que ça te dirait de passez Noël chez ma famille ? Enfin, on est pas forcé de te présenter comme le petit ami. » Même si ses parents sont loin d’être bêtes. Elle aura beau dire qu’ils sont proches, ils comprendront bien assez vite qu’elle n’a pas invité qu’un simple ami. Après tout, la jeune femme passent moins chez eux le weekend. Mais le dire à haute voix, ça pourrait paraître trop tôt aussi. « Mais vu que traditionnellement c’est une fête qu’on passe en famille… » Et qu’il n’en a plus vraiment aux dernières nouvelles. Et qu’elle le considère un peu comme tel. Et qu’il gèrerait bien la conversation en plus de faire certainement rire ses parents. Bref, il n’est pas question que Kaspar soit tout seul cette année, sauf s’il a déjà des petites habitudes pour palier ça. « Enfin c’est toi qui voit. Si tu as d’autres plans, je comprendrais. » La rouquine termine avec un sourire pour le rassurer. Non, ça ne la dérangera absolument pas. De toute façon, ils auront toujours d’autres occasions pour se retrouver en tête à tête, au calme. Et vu ce qu’Ivana compte lui offrir pour l’occasion, ce jour ne saurait tarder.

Sur ces mots, la jeune femme se lève. Pas moyen pour elle de rester en place plus de dix minutes… « Je vais te faire couler un bain avant que tu t’endormes ici même. » Ça et une bonne nuit de sommeil ne lui feront pas de mal. Loin de là. En plus de ne pas le mettre dehors, ce n’est pas elle non plus qui va se plaindre de pouvoir dormir contre lui.
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() message posté Sam 27 Déc 2014 - 15:19 par Invité

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le 12 décembre 2014


Mon sourire se raviva lorsque j'entendis Ivana accepter que je puisse prendre un bain en rentrant. J'en avais beaucoup besoin, l'eau allait me réveiller même si la chaleur et le fait de me sentir bien allait détendre mes muscles tous tendus. Penser à une baignoire me donnait drôlement envie d'autant plus qu'en Égypte, j'avais du me contenter de douche et qui souvent, était d'eau fraiche. J'avais beaucoup aimé l’Égypte, hormis ce qui m'étais arrivé bien sûr, et les quelques inconvénients rencontrés avaient fait partis du séjour. C'était des choses qui arrivaient malheureusement mais ça m'en dégoutait à rien du voyage. J'avais adoré faire ça. J'aurais eu beaucoup de remords si je n'étais pas parti. Là, je n'avais même pas un seul regret.

Je décidai de m’actualiser en demandant des nouvelles d'ici. Comme j'avais été privé d'appel et de messages, il fallait bien me remettre à la page.

« Un rhume, l’arrivée des examens, les achats de Noël… La routine londonienne quoi. »

Les achats de noël. Je n'en avais pas encore fait un seul. Pire, je ne savais pas quoi offrir. Cela faisait quatre ans que je ne l'avais pas fêté, que je n'avais eu personne à qui offrir des cadeaux, sauf Abygaëlle que je gâtais toujours de crêpes maisons qu'elle me permettais de faire chez elle parce que je n'avais pas les moyens à l'époque de lui offrir quoique ce soit d'autre. De ce fait, c'était devenu un problème. Pourtant, j'avais envie de m'y  coller, parce que j'adorais faire plaisir, autant que lorsque l'on me faisait plaisir. Mais là... j'espérais seulement que je n'allais pas décider d'acheter des trucs pourris, enfin, j'espérais pouvoir faire des achats qui feraient un minimum plaisir. Des idées me viendront bien en faisant le tour des magasins.

« En parlant de ça… Je me demandais, est-ce que ça te dirait de passez Noël chez ma famille ? Enfin, on est pas forcé de te présenter comme le petit ami. » me dit ensuite Ivana.
Je levai les yeux vers elle et ne cachai pas les étoiles qui apparurent dans mes yeux à ce moment là. J'imaginais qu'elle posait la question par simple politesse parce que forcément, j'allais accepter. Je me voyais mal refuser une telle chose, c'était comme un cadeau qu'elle me faisait.
« Mais vu que traditionnellement c’est une fête qu’on passe en famille… Enfin c’est toi qui voit. Si tu as d’autres plans, je comprendrais. »
J'ouvris grands les yeux, posais ma tasse sur la table derrière, puis me posai à genoux afin d'être face à elle et à son niveau.
"Tu veux rire? Mais c'est génial! Il n'y a rien de plus qui me fasse plaisir!"
Pause. Puis :
"Et.. me présenter comme petit ami me dérange pas, loin de là."
Bien au contraire même. Ça me gênerais un peu de n'être qu'un ami à ses yeux d'ailleurs. Enfin, c'était elle qui voyait. Ça n'était pas comme si on annonçait qu'on allait se marier ou quoi. Mais si ça la dérangeait elle, alors je m'en contenterais. Mais voyez vous, je l'aimais très très très fort et peut être égoïstement, j'avais besoin qu'elle me montre que c'était réciproque. Nous étions nous embrassés depuis mon retour? Je n'en avais pas souvenir.

Ivana finit par se lever et je m'écartais légèrement pour me retirer du passage. Elle m'annonça qu'elle allait me faire couler un bain et je la rattrapai d'une main avant qu'elle ne disparaisse.
"Attends... embrasse moi d'abord. S'il te plait."
Mes yeux brillaient d'envie. Le bain pourra attendre un tout petit peu, je voulais surtout passer du temps avec elle. Enfin, je n'étais pas dans la meilleure condition physique qui pouvait être, loin de là, mais la fatigue, je m'en fichais un peu pour le coup, parce que j'avais très envie de bisous.
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() message posté Sam 27 Déc 2014 - 21:15 par Invité
Mine de rien, Ivana a redouté sa réponse. « Tu veux rire? Mais c’est génial! Il n’y a rien de plus qui me fasse plaisir! » Oui, notons la pause qui prend tout son sens ici. « Et.. me présenter comme petit ami me dérange pas, loin de là. » Donc il faut croire que ce n’est pas forcément trop tôt pour ce genre de présentation. Ou alors Kaspar n’en sait pas plus que la jeune femme. Et que les présentations risquent d’arriver comme un cheveu sur la soupe. Enfin de toute façon, il faudra bien en arriver là un jour ou l’autre. Quatre mois, un an, quelle est la différence concrètement ? De toute façon, les histoires d’Ivana, ce n’est pas une question de poupées russes. Vous savez ce système où un personnages renferme un autre. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que vous trouviez un tout petit et dernier personnage. Non. Non, elle ne veut pas avoir à tomber sur plusieurs personnes pour finalement savoir qui sera la dernière qu’elle rentrera. La dernière et bonne personne. Elle l’a déjà cette bonne personne, à son avis. Oui moquez vous, trouvez cela niais ou encore puéril. « Attends… embrasse moi d’abord. S’il te plait. » Elle était bien partie pourtant. Surprise, coupée dans son élan, Ivana retombe sur le canapé. Lourdement. Les coussins s’en étoufferaient presque au passage. Elle aurait ri, ce serait elle en train de s’étouffer maintenant. « C’est qu’il est mignon, il demande maintenant. » Ah bah tiens, elle est drôle celle-là. Maintenant, déjà qu’il ne l’embrasse pas lui-même (étrange), il ne manquerait plus que Kaspar demande une autorisation. Enfin, s’il avait osé, la rouquine n’aurait pas pu s’empêcher de rire. Néanmoins, elle ne va pas se faire prier bien longtemps la petite. Là-dessus, Ivana s’est rapprochée, puis a posé ses avants bras sur les épaules de Kaspar. Littéralement nez à nez, elle le laisse volontairement bouillonner un peu. « De toute façon, ce serait bizarre de passer ces quelques jours à se regarder dans le blanc des yeux en public et de devoir se retrouver seuls ne serait-ce que pour un câlin. » Pas aussi chaste qu’elle en a l’air aux premiers abords, ou comme certaines fois par le passé, elle a mis du sien dans ce baiser. Du genre de ceux des films français. Ou encore de celui qui vous laisse un peu scotché, le souffle coupé. Ce n’est pas un condensé pour quatre semaines d’absence non plus. C’est juste… Ivana qui a probablement gagné un peu en assurance et qui a moins peur de se plonger dans cette relation. « Et puis hein, après un mois d’absence, je veux pas rester à distance plus longtemps. » D’ailleurs, c’est tout drôle de se retrouver dans son espace vital sans y être poussée par la foule, comme toute à l’heure dans le train. « Satisfait monsieur ? » Elle retourne prendre la direction de la salle de bain, parce qu’ils pourraient continuer leurs retrouvailles ici même, au point où Kaspar pourrait carrément s’endormir sur le canapé. Bref, paye les douleurs musculaires au réveil et la rencontre avec la colocataire.
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() message posté Jeu 1 Jan 2015 - 20:57 par Invité

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le 12 décembre 2014


J'avais la tête ailleurs.. enfin, façon de parler. J'étais si épuisé que je ne faisais pas attention à grand chose. Durant mon séjour en Egypte, je n'avais pas beaucoup dormi, et encore moins ces derniers jours. J'avais beau avoir dormi le long du séjour, je n'avais pas du tout rattrapé mes heures de sommeil manquante et je sentais mon corps qui me le faisais comprendre. De ce fait, à présent que j'étais Ivana, je ne pouvais pas profiter du moment de mes retrouvailles comme je l'aurais voulu. Je n'étais physiquement pas en état et j'avais du mal à réfléchir ou prendre n'importe quelle initiative. Le souvenir du manque de baiser m'était revenu si bien qu'avant qu'elle ne s'attèle à une autre tâche, je lui demandais de m'en donner un. C'était bête, j'aurais pu le faire tout seul mais.. je ne savais pas. D'autant plus que nous étions encore timide vis à vis de ça et j'avais du mal à me lancer.

« C’est qu’il est mignon, il demande maintenant. » entendis-je Ivana me dire.
J'aurais pu répondre à cela mais je ne savais pas quoi dire. Je clignais des yeux tandis qu'elle se rapprochait de moi. Elle se plaça juste devant et posa ses bras sur mes épaules. Là, nous nous fixâmes un moment yeux dans les yeux. Je me demandais ce qu'on faisait là, attendant le baiser.
« De toute façon, ce serait bizarre de passer ces quelques jours à se regarder dans le blanc des yeux en public et de devoir se retrouver seuls ne serait-ce que pour un câlin. » dit-elle avant de me distribué le bien tant désiré. Un baiser profond, auquel je tentai de répondre avec la même amplitude par laquelle elle me le donnait. J'aimais ce genre de baiser – je les aimais tous mais celui là plus particulièrement – et me disait que la timidité que nous éprouvions tous les deux était vraiment idiote. Sauf que Ivana était la première fille avec laquelle je sortais. Je ne savais pas encore trop comment ça marchait et le fait d'être amoureux d'elle me donnait envie de doubler ma prudence. Je n'avais pas envie qu'elle me voit comme une bête ou ce genre de chose, parce que mes sentiments pour elle étaient si pur que ce serait en inadéquation avec ce que je ressentais réellement pour elle. Mais quand le baiser se termina, je n'en restais pas là. J'en exigeai un second, parce que je n'étais pas encore rassasié. Je pourrais le faire tout le temps si je le pouvais, tellement j'aimais cela. Malheureusement, ça n'était pas possible. D'ailleurs, pour terminer, je lui donnai plusieurs petits baisers afin de me calmer. J'avais tendance à me laisser un peu trop aller par mes émotions et il fallait que j'apprenne à y être un peu moins. Ce n'est pas chose aisée mais bon.

« Et puis hein, après un mois d’absence, je veux pas rester à distance plus longtemps. »
Moi non plus, soufflai-je à son oreille, les yeux fermés, gardant encore en mémoire les baisers échangés telle une drogue que je venais de prendre.
« Satisfait monsieur ? »
« Très. »

Et la voilà qui reprends chemin direction la salle de bain. Je la suivit d'un pas lent, la fatigue revenant à la surface. Je regardais faire ma copine en la suivant du regard, ayant aimé pouvoir lui venir en aide. En même temps, faire couler un bain ne demandait pas un effort exceptionnel mais bon, par principe. Je regardais l'eau monter, l'âme égarée en songeant déjà à être dedans. Une fois qu'elle fut arrivée à une hauteur abordable, l'eau fut coupée et je me déshabillai intégralement afin de me mettre à l'intérieur. La bouche s'ouvrit mais aucun son ne s'en sortit. C'était juste que, le contact avec l'eau chaude me fit tellement de bien que je manquai d'échapper un profond soupir de satisfaction mais surtout de plaisir. Finalement, je me laissai m'assoupir tout le long de la baignoire, la tête à moitié plongée dans l'eau à la hauteur de mes lèvres. Mes yeux rivèrent vers Ivana et je me redressais convenablement afin de lui adresser un grand sourire.

« Tu m'as manquée chaton. » fis-je en posant le menton sur le rebord de la baignoire. « Je t'aime. »

Il était important que je lui rappelle, mais si elle n'avait pas oublié. Juste que, lors de mon séjour, et surtout vers la fin, je n'avais eu de pensées que pour elle. Au moment où j'avais cru mourir, cette phrase, je l'avais répétée un nombre incalculable de fois.
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() message posté Ven 2 Jan 2015 - 12:40 par Invité
Un mois d’absence suffit pour la rendre stupéfaite par son comportement encore enfantin, parce qu’elle aurait juré s’y être accommodée avant son départ. Après tout, c’est normal qu’il cherche autant d’affection et en profite au vu de son passé. « Tu m’as manquée chaton. Je t’aime. » Surprise, elle cligne des yeux. Ivana se demande pourquoi il lui fait une telle déclaration maintenant. Enfin c’est peut-être « normal » qui sait. Il ne doit pas être toujours nécessaire d’avoir une raison spéciale et elle n’y connait toujours pas grand chose à ce sujet, si ce n’est rien, à vrai dire. Quand bien même le sentiment est réciproque, elle n’ajoute rien. Gardant ainsi sa réponse pour plus tard, elle se délecte de ce qu’il vient de lui dire. « Hey… » Presque inquiète, elle s’accroupit pour lui embrasser le front, puis s’installe en tailleur en face de la baignoire. « Du coup, je te brief sur Sharona pour pas que tu t’endormes dans l’eau. » Ils auraient l’air vraiment malin si Kaspar s’écroulait de fatigue là dedans. Pendant qu'elle le sortirait - si elle y arrive - il aurait le temps d’attraper froid, voire une pneumonie. Rien que ça, au moins. Et d'un autre côté, elle culpabiliserait de le réveiller. « Il y a des gens qui vont sur des sites de rencontre pour trouver l’amour de leur vie ou juste une personne pour la nuit. Et puis j’ai découvert qu’il y avait des sites du même style pour qui cherche une colocation. » Par contre, pour ce qui est des couples, ils ont plus de mal à avouer à leur proche la façon dont ils se sont connus. Ivana, elle, n’a rien à cacher. Des appartements, elles en ont visité des tas avant de se connaître. Chacune de leur côté. Souvent des trucs pas terrible pour un loyer exorbitant. Bref, bienvenue dans les joies de l’inner London. Elle ne serait même pas étonnée d’apprendre que des trentenaires vivent également en colocation. « Bref, elle débarque du Texas d’où l’histoire de l’accent. C’est un peu drôle, parce qu’on est plus habitués aux touristes ou aux Écossais… mais on s’y fait assez vite. Je m’avance peut être un peu en disant que je ne pouvais pas mieux tomber comme coloc. Sauf qu’on est assez complémentaires mine de rien. La cuisine, je m’en occupe. » Bon, sur ça, Ivana arrive tout juste à la cheville de Kaspar qui n’a pas appris auprès de n’importe qui. Les grands mères sont souvent fabuleuses en cuisine. Fidèle à lui même, le jeune homme a bien retenu les leçons et les recettes de la sienne. « Et de son côté, elle s’occupe des petits travaux et tout. Ça m’épargne de regarder des vidéos sur comment réparer tel ou tel truc. » Elle rit. Son grand manque de compétence l’a déjà poussée à regarder ce genre de vidéo sur Youtube pour une simple ampoule. Bah quoi, il y a tellement de choix dans les magasins… La rouquine aurait plutôt honte de s’adresser à un vendeur qui serait certainement bien tenté de lui faire une remarque machiste. « Si j’ai oublié de te raconter un truc qui est arrivé pendant ton absence… Mais tu me promets de pas t’énerver d’abord… » Elle se mord la lèvre. Cette histoire risque fortement de déplaire à Kaspar, mais elle ne se sent pas capable de lui omettre la vérité. Voir Theodore à sa porte sans s’y attendre un beau matin, c’était la blague (absolument pas drôle) du siècle, et puis c’était un peu flippant aussi.
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Anonymous
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() message posté Ven 9 Jan 2015 - 21:24 par Invité

it tastes like a hug
le 12 décembre 2014


Lorsque j'exprimai une nouvelle fois mon amour pour Ivana, elle ne me répondit pas. Un peu déçu, je me disais que c'était peut être normal. Je ne l'avais sans doute pas mérité, ou bien me le dirait-elle plus tard. En un sens, si je le lui avais dit, c'était et parce que je le pensais du fond du coeur, et parce que j'avais besoin d'un écho, d'une réponse. Je savais qu'elle m'aimait, sinon elle ne serait pas venue me chercher à l'aéroport avec des ballons merveilleux, je ne serais pas là dans sa baignoire d'eau chaude. Elle ne prendrait pas soin de moi comme ça, ne me parlerait pas de cette manière et... bref. Mais bon, j'aimais bien quand elle me le disait.

« Hey... Du coup, je te brief sur Sharona pour pas que tu t’endormes dans l’eau. » eus-je en guise de réponse.
Je baissais les yeux, un peu déçu, mais bon, pourquoi pas après tout. Je n'avais pas encore vu ladite Sharona, c'était peut être bien d'avoir un peu d'information histoire de. Comme ça, je ne passerait pas pour un paumé lorsque je la verrais. Et au moins je lui prouverais qu'Ivana est une bonne amie.
J'avais effectivement les paupières lourdes. L'eau chaude me détendant les muscles accélérait mon envie de dormir. Mais je tenais bon. Demain il allait falloir que je regagne l'université pour retrouver Ewan et les autres, pis revoir Theodore. Je voulais profiter d'être avec la fille que j'aimais autant que possible, même si j'aurais espéré ne pas être aussi mort de fatigue.

« Il y a des gens qui vont sur des sites de rencontre pour trouver l’amour de leur vie ou juste une personne pour la nuit. Et puis j’ai découvert qu’il y avait des sites du même style pour qui cherche une colocation. »

Je l'écoutais me raconter comment elle en était venue à une colocation en silence, attendant la suite de son discours. Mes yeux étaient fixés sur elle, et j'étais toujours accoudés contre le rebord de la baignoire, le menton sur mes bras. On aurait dit de moi que j'étais un petit chiot fatigué, se reposant à côté de sa maitresse qui lui racontait une histoire pour l'apaiser.

« Bref, elle débarque du Texas d’où l’histoire de l’accent. C’est un peu drôle, parce qu’on est plus habitués aux touristes ou aux Écossais… mais on s’y fait assez vite. Je m’avance peut être un peu en disant que je ne pouvais pas mieux tomber comme coloc. Sauf qu’on est assez complémentaires mine de rien. La cuisine, je m’en occupe. » poursuivit alors Ivana. Mes lèvres tracèrent un sourire à l'entendre parler. Ivana à la cuisine... ça ne m'étonnait pas vraiment.

« Et de son côté, elle s’occupe des petits travaux et tout. Ça m’épargne de regarder des vidéos sur comment réparer tel ou tel truc. »

Aah les travaux, le bricolage. Je n'étais pas très doué à ça. Je ne pouvais pas l'être en tout. J'avais essayé d'apprendre, pour éviter à ma grand mère de payer des sommes astronomiques pour rafistoler un tel ou tel truc. Mais souvent, j'avais plus empiré les choses que les améliorer.

"C'est super tout ça!" dis-je d'une petite voix. "Elle a l'air cool ta coloc'! Je suis content pour toi ma chérie..."

J'arrivais à lui faire un nouveau sourire, sincère. Je ne savais pas si j'avais des cernes, mais ça ne m'étonnerait pas. Je sentais le dessous de mes yeux tout étiré par la fatigue. Une chose était sure, après le bain, direction dodo illico presto!

« Si j’ai oublié de te raconter un truc qui est arrivé pendant ton absence… Mais tu me promets de pas t’énerver d’abord… »

Soudainement, mes sens se mirent en alerte. "Ne pas t'énerver d'abord". Quand on me connaissait un minimum, on savait que lorsque je me mettais en colère, c'était rare. Si elle me le disait, c'était qu'il y avait eu quelque chose susceptible de la réveiller, et ça m'inquiéta pour le coup. La curiosité me transit et tout ceci m'avait soudainement tiré des bras de Morphée qui s'était pourtant fait insistant pour m'emporter.

"Quoi, quoi, quoi? Qu'est ce qu'il y a? Qu'est ce qui s'est passé?"
Mes yeux étaient grands ouvert et je guettais son visage, ses lèvres, ses yeux. Je me préparai psychologiquement à tout désormais, ce qui m'évitera, je l'espère, de ne pas trop me fâcher si ce qu'elle avait à m'apprendre était réellement sujet à me rendre furieux.
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