"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici let's celebrate christmas, my friend (Gal) 2979874845 let's celebrate christmas, my friend (Gal) 1973890357
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let's celebrate christmas, my friend (Gal)

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Lun 22 Déc 2014 - 0:14 par Invité
Il s'en était passé des choses en quelques jours à peine. Entre le boulot, ma relation avec Ewan qui grandissait et les préparatifs de Noël, je ne savais plus où donner de la tête. La semaine avait été chargée, mais j'avais terriblement hâte à ce souper avec Galahad. Il me ferait oublier mes soucis, ça c'était certain. Je lui faisais confiance pour cela. Parce que autant ça avait bien commencé avec mon bel aventurier cette semaine, autant son anniversaire, le 23, s'était terminé en queue de poisson. Un certain Julian m'avait fait des révélations qui m'avaient aussitôt retourné le cœur. J'étais partie sur un coup de tête de la soirée, le cœur à vif, sans rien dire à personne. Mon petit ami avait réussi à me rattraper de peine et de misère, m'avait expliqué certaines choses, mais ça m'avait tout de même mis des doutes dans la tête. Et tout le monde savait que lorsqu'il y avait un soucis, je n'arrêtais pas d'y penser une seule seconde, retournant tout dans mon esprit encore et encore jusqu'à me donner un mal de crâne fulgurant. Mais la pensée de voir mon meilleur ami réussissait à m'apaiser. Dans mon appartement, j'avais tout retourné sans dessus dessous. La cuisine ne ressemblait plus à rien. J'avais prévenu Robin que j'allais cuisiner pour Noël. En échange du très possible bazzart qui allait en résulter, je lui avais promis de lui en laisser. De toute façon, je ne savais pas mesurer les quantités, alors il était plus qu'évident que j'allais en faire trop. Mettant mon téléphone de côté, ne répondant pas aux messages d'Ewan, je me concentrai sur les patates qui bouillaient, à la dinde qui était dans le four ainsi qu'à la tourtière qu'il fallait que je fasse réchauffer par la suite. J'étais douée pour l'organisation, mais pour la nourriture, c'était une autre histoire. Je n'étais pas un cordon bleu. Je savais pourtant lire une recette. Mais des fois, mes plats réservaient des surprises. Essais-erreurs, comme on disait. L'important, c'était que ça restait tout de même mangeable et que nous n'avions jamais été malades.... Ouais, pas trop rassurant, mais il fallait faire avec. Je souris, pensant déjà à la soirée. Je regardai l'heure.

Laissant mes casseroles sur le feu, je pris deux verres de vin  dans mes mains et je glissai une bouteille sous mon bras pour aller cogner à la porte de l'appartement de Galahad. « C'est bientôt prêt! » lui annonçais-je avec un immense sourire en entrant chez lui. « Je vois que tu as préparé la table! » lui dis-je. « C'est joli! » ajoutais-je. « Tu veux du vin? » demandais-je en lui tendant une coupe. Je n'attendis pas son accord pour le faire. « À ta santé! » ajoutais-je en trinquant. « Il faut se regarder dans les yeux! » lui dis-je avec un petit sourire amusé. « Gal! J'ai oublié ton cadeau à l'appartement! Je te l'apporte tout à l'heure! Tu viens m'aider à amener la nourriture? Il y a beaucoup! » dis-je en haussant les épaules. Même si j'essayais de tout emmener, ça prendrait trop de temps. Mon meilleur ami allait m'aider. Ça irait plus vite de toute façon! Je déposai mon verre sur la table de la cuisine et pris sa main pour l'emmener à ma suite. Quelques pas et nous étions déjà à mon appartement. Je le guidai sur ce qu'il pouvait prendre. « J'ai opté pour le repas traditionnel! » lui dis-je avec un grand sourire. « Allez! J'ai faim! »
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() message posté Jeu 25 Déc 2014 - 5:32 par Invité


let's celebrate christmas, my friend


Galahad avait toujours adoré Noël, c’était l’un de ses moments préférés de l’année. Enfant, il s’empiffrait de gâteaux et de cannes à bonbon tout en déballant ses cadeaux sous le regard amusé de ses parents. Bien souvent, il demandait le dernier jouet à la mode et bien souvent également, il l’obtenait. C’était l’un des avantages d’être enfant unique : il était le centre de l’univers de ses parents et, de ce fait, était devenu véritablement gâté pourri. Ce qui pouvait sans doute expliquer son comportement quelque peu égocentrique. Mais bon, l’heure n’était pas à la psychanalyse. C’était l’heure de célébrer Noël. Et cette année, comme ils se l’étaient dits, Galahad et Delilah célébreraient cet événement ensemble. Juste lui et elle, personne d’autre ne serait là. Les inséparables prouvaient une fois de plus qu’ils étaient effectivement inséparables. Le jeune homme en était ravi ; il était certain qu’il allait passer une excellente soirée. Il n’avait pas besoin d’être entouré de tous ses amis pour passer un bon moment, contrairement à certains. Non, lui il n’avait besoin que d’avoir à ses côtés une personne chère à ses yeux. Comme Delilah.

Parlant de Delilah, ils avaient convenu de manger chez Galahad et, comme l’après-midi tournait à sa fin, le jeune homme était certain qu’elle ne tarderait pas à cogner à sa porte pour lui annoncer que le repas était prêt. Car oui, c’était bien la demoiselle qui s’occupait de la cuisine ; d’ailleurs, cela valait mieux pour tous les deux, il fallait dire que Gal n’était vraiment pas un cordon bleu. Il avait trop la tête en l’air pour réaliser des recettes trop longues ou trop compliquées. En échange, il s’était dit qu’il pourrait faire la vaisselle après le repas. Comme ça, ce serait juste pour tout le monde. Dans le coin de son appartement, un sapin artificiel fort bien décoré trônait et des chansons de Noël jouaient dans les haut-parleurs pour mettre un peu d’ambiance. C’était parfait. Gal finissait de mettre la table quand on cogna à sa porte. Juste à l’heure. Il alla ouvrir à sa meilleure amie avec un grand sourire. Elle aussi souriait, il voyait qu’elle avait autant hâte que lui de commencer la soirée, sinon plus.

« Oh, super, je meurs de faim ! Et bien sûr que c’est joli puisque c’est moi qui l’ai mise, » se vanta-t-il avec humour à son compliment sur la façon dont il avait mis la table. Il hocha la tête lorsqu’elle lui proposa du vin. Il fallait bien célébrer comme il se devait, n’est-ce pas ? Ils triquèrent et Gal sourit lorsqu’elle lui reprocha de ne pas la regarder dans les yeux. Et quels yeux… En ce moment, il avait l’impression qu’ils brillaient plus que d’habitude, enfin c’était peut-être l’éclairage qui brouillait sa vision ou quelque chose comme ça. « Au meilleur Noël qui soit ! » Il but une gorgée de sa coupe ; c’était bon. Elle lui expliqua ensuite qu’elle avait oublié son cadeau. « Ah oui, mon cadeau ! Bah, ce n’est pas grave. Tu ne veux toujours pas me donner un indice, hein ? » la taquina-t-il. « Moi, au moins, je n’ai pas oublié le tien, tu vois, il est juste là. » Il lui montra le paquet qui attendait sous le sapin. Il espérait sincèrement qu’elle allait l’aimer… « Et bien sûr que je vais t’aider, banane. Il faut bien que quelqu’un t’aide à tout transporter, pauvre et faible femme que tu es, » ricana-t-il avec bonne humeur. De toute façon, il n’avait pas le choix, puisque la jeune femme lui prit la main et, sans attendre, le mena jusqu’à chez elle. Il prit des assiettes et des plats chauds dans ses mains et la complimenta : « Miam, ça m’a l’air délicieux, vraiment ! On va se régaler. »

Ils revinrent chez lui et s’installèrent à table. Sans plus attendre, ils se mirent à manger la dinde et il n’hésita pas à la complimenter à nouveau sur sa cuisine : « Je suis content que ce soit toi qui aies cuisiné, avec moi ça n’aurait jamais été aussi bon. » Il ne cuisinait pas souvent pour ses amis, mais lorsque ça arrivait, il aimait qu’on lui dise si on avait aimé ou pas, alors il ne se gênait pas pour faire de même lorsqu’il goûtait les plats des autres. « Alors, qu’est-ce que tu as fait ces derniers jours ? Mis à part préparer et emballer mon cadeau, s’entend ! » Oui, il faisait une certaine fixation sur son cadeau, il en avait le droit, non ?
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() message posté Sam 27 Déc 2014 - 17:22 par Invité
J'avais la forte impression que désormais, ce serait notre tradition de Noël à Galahad et moi. Et je ne m'en plaignais pas le moins du monde. J'en étais même plus que ravie. Peu importait les directions qu'on allait prendre au fil du temps, je souhaitais que nos chemins se recroisent toujours. Parce que je tenais énormément au jeune homme, que je le considérais tout simplement comme mon âme soeur et ça, je ne le trouverais chez personne d'autre. Jamais. Mais bon, je n'avais pas l'intention de le perdre de vue non plus. Après tout, il n'était qu'à quelques pas de chez moi et je le voyais presque tous les jours. Et si je n'avais pas la chance de le voir, au moins, on s'envoyait toujours un petit mot. Je n'osais même pas imaginer ce que serait ma vie sans lui. Je préférai oublier cette idée grotesque et impensable, me secouant la tête, préférant plutôt plaisanter et profiter du moment présent à la place. On trinqua à Noël et tout le reste lorsque je lui tendis une coupe de vin. J'étais heureuse de le voir sourire. J'avais tellement de plaisir à ses côtés! Et ce, même des fois lorsqu'on ne prononçait aucun mot.


Grâce à son aide, on emmena le repas que j'avais laissé dans mon appartement chez lui. La table qu'il avait monté était splendide et je ne manquai pas de le lui dire. Mon meilleur ami me remercia ensuite d'avoir fait le repas. Je lui fis un immense sourire. «Attends de tout manger avant de me complimenter!» lui dis-je en riant. Bien sur, je plaisantais. Je ne pensais pas que ce que j'avais cuisiné était infect. C'était plutôt bon, étonnamment. J'étais fière de mon coup! J'y avais mis beaucoup d'attention, c'était surement pour cela, moi qui étais terriblement tête en l'air! J'avais tendance à tout faire dans le désordre. Mais au final, ça finissait toujours par gouter comme ça aurait du être. Galahad me sortit de mes pensées en me demandant ce que j'avais fait ces derniers jours. Je me mordis immédiatement la lèvre inférieure. Le jeune homme n'était toujours pas au courant pour Ewan. Je ne lui en avais pas parlé. Après ce qui s'était passé le jour de son anniversaire, j'étais un peu moins enthousiaste à partager cela. Ça m'avait refroidi quelque peu. Je n'avais pas oublié ce que m'avait dit Julian.... Et je ne savais pas pourquoi, même avant, je n'avais pas osé en parler à Gal.... Mais plus j'attendais, plus il allait probablement être offusqué que je ne lui aille rien dit.


« Tu veux vraiment ton cadeau, hein?» lui dis-je dans une tentative idiote de détourner le sujet. Mais justement, c'était peut-être une bonne idée après tout. « Tu veux qu'on déballe nos cadeaux tout de suite?» lui demandais-je avec un petit sourire en coin. « Je vais aller chercher le tien. Attends moi quelques secondes!» dis-je en partant comme une flèche vers mon appartement. Je revins quelques instants plus tard avec celui-ci. «Tiens! J'espère que tu aimeras!» lui dis-je en lui tendant. J'adorais déballer des présents, cela ne faisait aucun doute, mais j'aimais encore plus en offrir aux autres. Voir leur joie dans leur regard lorsque j'avais tapé dans le mille me remplissait tout bonnement de bonheur et de joie!
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() message posté Dim 28 Déc 2014 - 23:41 par Invité


let's celebrate christmas, my friend


Oui, c’est vrai qu’il voulait son cadeau. C’était normal, non ? Surtout dans son cas. Il ne grandirait probablement jamais, il demeurerait un enfant éternel. Toujours là à s’émerveiller de trucs idiots ou infantiles ou encore incapable de se responsabiliser sur le long terme. C’était pour ça, en partie, qu’il n’était pas allé à la fac. Il n’y aurait pas survécu, de cela il était certain. Mais il n’en avait pas honte, au contraire, tout comme il n’avait pas honte d’exhiber sa joie face aux festivités qui l’attendait pour Noël et le Jour de l’An. Delilah était un peu comme ça, elle aussi. Il ne voyait pas comment cette soirée pourrait mal se terminer. Tout était parfait. Il dévorait son assiette, mais prit le temps de demander à la brunette ce qu’elle avait fait ces temps-ci. Il ne lui avait pas demandé ça par politesse, il voulait vraiment le savoir. Parce qu’elle était sa meilleure amie et qu’il s’intéressait à ce qu’elle faisait, c’était normal. Sauf que bizarrement, elle ne lui répondit pas. Enfin, elle lui répondit, d’accord, mais ignora superbement la question de Galahad, ce qui était plutôt louche. Il était peut-être naïf par certains côtés, il le savait même très bien, mais cela ne signifiait pas qu’il était idiot. Et là, il voyait bien que quelque chose ne tournait pas rond. Restait à savoir quoi.

Mais Delilah ne lui en donna pas l’occasion. Elle courut hors de l’appartement après lui avoir proposé de déballer leurs cadeaux tout de suite. Elle avait déjà franchi le seuil de la porte quand Gal reprit ses esprits et répondit en haussant la voix pour qu’elle l’entende : « Euh, oui je veux bien, mais on aurait tout aussi bien pu attendre d’avoir fini de manger avant de déballer les cadeaux, non ? » Quelques instants plus tôt, il aurait sauté sur l’occasion de déballer son cadeau, mais maintenant, la curiosité le dévorait quant à la réticence de son amie à ne pas répondre à sa question. Qu’avait-elle bien pu faire ces derniers jours pour ne pas vouloir le mettre dans la confidence ? Était-ce grave ? Avait-elle une mauvaise nouvelle à lui apprendre ? Il avait en tout cas bien l’intention de lui tirer les vers du nez lorsqu’elle reviendrait. Il termina son assiette en l’absence de Delilah. Il n’allait pas se priver de manger, quand même. Il buvait un peu de vin lorsque la petite silhouette de Delilah réapparut. Elle avait une boîte fort joliment emballée dans les mains et il en oublia presque le léger incident de tout à l’heure. « Oh, je suis sûr que oui ! » répondit-il avec un sourire ravi.

Delilah reprit place à table et lui, il regarda son cadeau, l’air émerveillé. Il n’attendit pas une seconde de plus avant de déchirer joyeusement – mais quelque peu violemment – le papier de même que le chou décoratif. Sous ses yeux se trouvait une tuque en forme de tête de pingouin, yeux et bec inclus. C’était vraiment trop adorable, surtout que son autre tuque commençait à être un peu vieille – il avait la même depuis ses vingt ans, c’était pour dire. « Aww, Delilah, je l’adore ! Attends, je vais la mettre, pour voir si elle me va. » Il joignit le geste à la parole et se coiffa de son nouveau bonnet. « Alors, verdict ? » Il était vraiment heureux de ce présent et puis Delilah avait visé juste en lui offrant quelque chose de pratique, tout en étant marrant. En plus, c’était original comme accessoire.

Il la remercia chaleureusement et se leva de table pour la serrer fort dans ses bras. Il se tourna ensuite vers le sapin artificiel sous lequel le cadeau de Delilah attendait toujours. « Bon, eh bien puisque c’est  déjà l’heure des cadeaux… » Il se dirigea vers le sac cadeau – il n’avait jamais su comment emballer un cadeau et avait choisi l’option de la facilité, soit utiliser un sac cadeau – et le souleva, comme pour le présenter à son amie. Mais à la dernière seconde, sa main, qui tenait le sac, se rétracta et il déclara : « Mais avant, je dois dire que je suis bien curieux et un peu inquiet. Je ne suis pas stupide, Delilah, tout à l’heure j’ai bien vu que tu as habilement détourné mon attention pour que j’oublie ce que je t’ai demandé. Ce que tu as fait dernièrement, c’est… c’est si pire que ça ? » Sa voix, en prononçant ces derniers mots, semblait plus fragile. Il la regardait dans les yeux, attendant qu’elle lui réponde. Il la priait silencieusement – ou visuellement, au choix – de lui répondre sans détour, parce qu’il voulait tout simplement savoir ce qui se passait. Après, elle aurait son cadeau.  
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() message posté Mer 31 Déc 2014 - 3:20 par Invité
Il était idiot de ma part de croire que Galahad n'y verrait que du feu. Le fait que je ne réponde pas du tout à sa question, préférant détourner son attention vers son cadeau n'avait fait qu’accroître sa curiosité maladive. Nous étions pareils tous les deux. Si cette dernière avait été piquée, on ne lâcherait pas le morceau, pas avant d'obtenir une réponse satisfaisante. Et je voyais dans le regard de mon meilleur ami cette étincelle ardente, qui le travaillait désormais sans relâche. Mais j'essayais tout de même de le distraire, même si je savais d'avance que je n'aurai pas le succès escompté. Je revins avec son présent quelques instants seulement après être parti telle une tornade vers mon appartement. Sourire aux lèvres, je lui tendis. J'avais hâte de voir comment il allait réagir. J'espérais vraiment que Galahad aimerait ce qu'il contenait. J'y avais mis beaucoup d'attention. L'air émerveillé, le jeune homme commença à le déballer. Le papier vola un peu partout tandis qu'il le déchirait habilement, mais avec également beaucoup de vigueur. À la fin, il y découvrit finalement une tuque à la fois amusante, chaude et enfantine. Des qualités qu'il possédait lui-même. « Aww, Delilah, je l’adore ! Attends, je vais la mettre, pour voir si elle me va. » me dit-il immédiatement, ce qui eut pour effet de faire apparaître aussitôt un immense sourire sur les lèvres.  Il joignit le geste à la parole et se coiffa de son nouveau bonnet. « Alors, verdict ? » demanda-t-il. « Ça te va comme un gant! » lui dis-je, toujours souriante. J'avais tapé dans le mille encore une fois et ça, j'adorais, tout simplement!

Ce fut ensuite mon tour d'avoir mon cadeau. J'étais impatiente de le découvrir,  mais avant, Galahad se leva de table pour venir me serrer dans ses bras en guise de remerciement. « Ça me fait plaisir! » ajoutais-je, le voyant ensuite se diriger vers le sapin pour prendre mon présent dans ses mains. Alors qu'il sembla vouloir me le donner, il retint son geste à la dernière seconde. J'aurais du voir le piège venir à cent mille à l'heure. J'avais été bernée! Et je n'avais plus aucun échappatoire. Mon meilleur ami me redemanda alors ce que j'avais fait ces derniers temps. Était-ce si terrible que cela? Non, mais le fait de ne pas lui en avoir parlé avant me rendait  désormais mal à l'aise. Je me mordillai la lèvre inférieure, puis soupirai. Il avait gagné.

« C'est pas si terrible.... Ne t'inquiète pas! Je n'ai tué personne et j'ai encore moins blessé qui que ce soit... » commençais-je par lui dire. Je tentais de plaisanter, mais bien sur, il ne serait pas dupe. « Bah, en fait, j'ai rencontré un mec il y a quelques temps de cela... .Et j'ai commencé à le fréquenter.... C'est tout.... Mais là, je ne sais pas. Il a fait quelque chose qui m'a blessé, alors je ne voulais pas t'en parler, parce que je ne savais pas quoi faire moi-même... Il me plaisait vraiment beaucoup, mais maintenant, j'ai un doute. » lui expliquais-je. Je me sentais idiote de ne pas lui avoir dit tout cela avant. Je ne voulais pas le vexer.... Parce qu'il savait tout de ma vie et je lui avais caché ça. Il m'en voudrait, c'était certain! « Je suis désolée de ne pas te l'avoir dit... » ajoutais-je, triste d'un seul coup.
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() message posté Mer 31 Déc 2014 - 4:34 par Invité


let's celebrate christmas, my friend


Il n’aimait pas ça, mais pas du tout. Il sentait que son amie – et pas juste n’importe quelle, sa meilleure amie, son âme sœur, sa moitié, son tout – lui cachait quelque chose. Son comportement précipité de tout à l’heure, son empressement à lui faire ouvrir son cadeau montrait à quel point elle voulait éviter le sujet. Le jeune homme se sentait un peu blessé, mais préférait d’abord connaître la vérité avant de trop la juger sévèrement. Peut-être avait-elle eu une bonne raison de ne pas lui parler de… ça, peu importe ce que c’était. Alors il attendait qu’elle prenne la parole, qu’elle crache le morceau. Il voyait bien qu’elle hésitait, mais il n’allait pas changer d’avis. Il voulait savoir ce qui se passait.

Enfin, la brunette parla. Elle expliqua qu’elle avait rencontré quelqu’un et que ce quelqu’un lui plaisait beaucoup, mais qu’elle avait été blessée et qu’elle ne savait plus quoi faire. Et puis, qu’elle était désolée, aussi. Gal grimaça. Non, il n’aimait pas cela du tout. Mais c’était Noël. Noël, le jour où il est impossible, interdit même de se disputer. Il savait que c’étai lui qui avait provoqué la dernière querelle entre eux, il n’avait pas envie de recommencer. Il soupira. « Okay. Oublions ça. C’est Noël. » Il lui tendit son cadeau avec un faible sourire : « Tiens, ton cadeau. » Il avait décidé de lui offrir un t-shirt et une tasse de la série qu’ils avaient commencée à regarder ensemble. Celle dont il lui avait parlé ce même jour où il avait neigé, qu’ils s’étaient amusés dans la neige comme des enfants. Comme il l’avait espéré, elle fut très heureuse de son présent et rien ne semblait avoir changé entre eux.

Galahad alla porter son assiette vide dans l’évier, se disant qu’ils feraient la vaisselle plus tard, voire même demain. Il retourna dans le salon avec sa coupe qu’il avait remplie à nouveau et prit place sur le divan. « On peut prendre le dessert plus tard dans la soirée, dis ? Je dois dire que je suis vraiment plein pour le moment. » Et c’était vrai. Ça avait été tellement délicieux qu’il avait trop mangé. Mais comme il se connaissait, il aurait faim dans une heure ou deux. Il invita Delilah à le joindre sur le divan avec lui, où ils pourraient discuter de tout et de rien, comme à l’habitude. Il avait encore sa tuque sur la tête, il se demandait de quoi il avait l’air avec ça. Il se promit d’aller se regarder dans un miroir dès qu’il irait dans la salle de bain.

« Alors, 2014 se termine bientôt. Tu sais déjà ce que tu vas prendre comme bonnes résolutions ? » Il voulait garder la conversation amicale et sympathique, mais tandis que Delilah lui répondait, le cerveau de Gal décida d’être sadique et de lui faire penser à ce fameux quelqu’un qu’elle fréquentait. L’humeur de Gal s’assombrit au fur et à mesure qu’il y pensait et, brusquement, éclata : « Bon, je ne peux pas continuer, je voulais faire des efforts étant donné que c’est Noël et que je ne voulais pas gâcher la soirée. Mais tu sais quoi, Delilah ? Ça me fait mal de savoir que tu m’as caché quelque chose d’aussi important que ça. T’as commencé à fréquenter quelqu’un ? J’aurais aimé que tu me l’apprennes plus tôt, et sans que j’aie à te forcer. On se dit toujours tout, depuis toujours. Qu’est-ce qui a changé ? J’ai fait ou dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? » Il espérait que non, en tout cas.

Quoi qu’il en soit, ce gars l’avait blessée, avait-elle dit. Gal ne connaissait pas les détails, mais le simple fait de savoir que sa meilleure amie avait souffert aux mains d’un potentiel petit ami le faisait voir rouge. Apparemment, elle aussi avait donné son cœur à une personne qui n’en valait pas la peine. Et puis, il n’allait pas se mentir à lui-même, il était jaloux de ce quelqu’un. Il n’aimait pas que sa Delilah appartienne à quelqu’un d’autre, ça l’énervait profondément. « Honnêtement, je crois que ce type ne te mérite pas. S’il t’a blessé au point que tu doutes de tes sentiments pour lui, il ne te mérite pas. J’ai bien envie de te suggérer de le quitter pour de bon, mais à quoi bon te donner des conseils si tu ne juges pas nécessaire de venir me les demander en premier lieu ? » Il voulait lui montrer à quel point elle l’avait blessée en lui cachant ses problèmes. Ne lui faisait-elle plus confiance ? Il lui jeta un regard blessé. Il ne savait plus quoi en penser. « Je pensais que j’étais ton meilleur ami et que tu me faisais confiance. Peut-être que j’avais tort, » conclut-il en buvant une énième gorgée de son vin. Peut-être que ça lui ferait avaler la boule qui bloquait sa gorge, soudainement.
 
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() message posté Mer 31 Déc 2014 - 5:21 par Invité
Je redoutais la réaction de Galahad. Et ce, même avant de prononcer le moindre mot, la moindre explication sur ce qui me tracassait. En fait, j'avais peur qu'il se sente blessé que je ne lui en parle pas avant. Et plus j'attendais, plus mon sentiment de culpabilité augmentait et ce, de façon exponentielle. Il m'avait presque obligé à cracher le morceau, ce qui n'aurait jamais du se produire. Je savais que ça allait avoir des conséquences, tôt ou tard. D'ailleurs, je ne fus pas le moins du monde soulagée lorsqu'il me dit d'oublier ça, que c'était Noël. J'étais très septique. La dernière dispute que nous avions eu me revenait en tête. Il n'oublierait pas. Je le sentais au plus profond de moi. Je n'avais pas fini d'en subir les répercussions. Avec un faible sourire, le jeune homme me tendit finalement mon cadeau. J'allais tenter de jouer le jeu, en espérant qu'il ait été sincère en disant qu'il avait oublié.  Mais encore une fois, j'en doutais fortement. Je souris cependant lorsque je découvris mon présent. Il s'agissait d'un t-shirt et d'une tasse à l'effigie de la série que nous avions commencé Gal et moi il y avait quelques semaines déjà. « Merci! C'est parfait! Comme toujours! » lui dis-je en le serrant à mon tour dans mes bras. J'étais ravie de son choix! Très heureuse même. Je ne mis pas le t-shirt tout de suite, mais je me promis que le lendemain, ce serait le cas. Et je me voyais déjà boire mon thé favori dans la tasse qu'il m'avait offert.

Je sentais Galahad un peu froid avec moi tandis que je m'assoyais à ses côtés sur le divan. C'était à peine perceptible, mais je le connaissais assez pour déceler la moindre chose qui différait de son comportement habituel envers ma personne. J'étais nerveuse, mais je tentais de le cacher pour ne pas précipiter les choses. « Pas de problème avec moi. Je n'ai plus faim non plus... » lui dis-je quand il parla du dessert. « Alors, 2014 se termine bientôt. Tu sais déjà ce que tu vas prendre comme bonnes résolutions ? » me demanda-t-il. J'haussai les épaules. À vrai dire, je n'y avais pas trop pensé jusqu'à maintenant. « Certainement pas me mettre au sport.... » dis-je, tentant de plaisanter.  Mais je n'eus pas le loisir de poursuivre, puisque mon meilleur ami éclata soudainement, déversant sa colère sur moi sous forme de discours assassin. J'essayais de garder mon calme, mais je tremblais. Je n'étais pas fâchée. J'avais juste peur de perdre mon meilleur ami. Je détestais me disputer avec lui, surtout lorsque ça concernait les mecs que je fréquentais! « Il n'y a rien qui a changé, voyons! Et non, tu n'as rien fait. C'est juste que je voulais attendre avant de t'en parler. Pour une fois, je voulais découvrir par moi-même s'il s'agissait d'une bonne personne ou non! Tu sais que je t'écoute tout le temps quand tu trouves quelque chose qui cloche chez eux, même si parfois, comme avec Robin, ce n'est pas le cas! » commençais-je par lui dire d'un ton étrangement calme, malgré le tremblement qui m'habitait toujours. Je ne voulais pas qu'il croit que je lui reprochais ce fait, au contraire. Ça avait été le sujet de notre dernière et rare dispute. Je ne voulais pas remettre cela sur le tapis, même si pourtant, je venais tout  juste de le faire.

Galahad se mit d'ailleurs à juger Ewan sans même le connaître et sans même savoir ce qui s'était passé entre nous. Je savais qu'il ne pensait pas à mal, mais ça m'énervait, comme à chaque fois. Cette discussion n'allait pas bien finir, je le sentais. J'allais finir par m'emporter à mon tour et cela n'allait pas être joli joli. À vrai dire, je réalisais comme un coup sur la tête qu'au final, c'était toujours un point à vif.  « J’ai bien envie de te suggérer de le quitter pour de bon, mais à quoi bon te donner des conseils si tu ne juges pas nécessaire de venir me les demander en premier lieu ? » ajouta-t-il. Je plantai mon regard dans le sien et lui répondit de façon peut-être un peu trop agressive. La notion de tourner sa langue sept fois avant de parler n'était définitivement pas acquise chez moi. « Notre relation s'est développée tellement vite. Je me suis laissée emporter par la situation! Et puis, à chaque fois que je te parle de mes mecs, tu réagis comme ça! Ça ne donne pas envie de t'en parler! » dis-je. Là, le ton était définitivement monté.  « Je pensais que j’étais ton meilleur ami et que tu me faisais confiance. Peut-être que j’avais tort. » dit-il en guise de conclusion. Peut-être pensait-il la discussion close, mais je n'en avais pas fini de mon côté! « Tu es mon meilleur ami! Voyons! Et ça n'a rien à voir avec la confiance!  Mais tu juges tout le temps les hommes que je fréquente et ça depuis toujours! Tu les juges avant même de les rencontrer. D'ailleurs, cette autre étape, tu la sautes un peu trop souvent! Peut-être qu'il m'a blessé, Ewan, mais au moins, il ne juge pas les gens sans leur avoir parler avant! » lui lançais-je au visage. « Et oui, je remets notre ancienne discussion sur le tapis! » dis-je, serrant les bras contre ma poitrine. « Je ne peux pas croire que tu réagisses toujours comme ça! » concluais-je. « Et ça ne me donne pas envie de t'en parler. Pas le moins du monde! Tu montes toujours sur tes grands chevaux! »
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() message posté Mer 31 Déc 2014 - 6:22 par Invité


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Il savait que s’emporter et se montrer mesquin et cruel envers elle n’apporterait rien de bon. Elle répliquerait, il répliquerait et ainsi de suite et ce serait probablement sans fin, les connaissant. Il détestait se disputer avec elle, mais la situation était trop grave pour qu’il passe l’éponge sans mot dire. Elle lui avait délibérément caché qu’elle fréquentait un mec, wow, quelle marque de confiance. Il avait l’habitude qu’elle lui dise tout, du truc le plus con au truc le plus important. Alors il était fâché et il le lui montrait. À sa façon. C’est-à-dire pas de la meilleure des façons, comme il venait tout juste de le prouver. Il savait très bien qu’il toucherait un point sensible en abordant le sujet de la confiance. Il connaissait suffisamment bien Delilah pour ça. Le pire, c’était qu’il s’en voudrait probablement par la suite de l’avoir blessée comme ça, mais pour l’heure il était énervé et jaloux. Les regrets ne faisaient pas partie du programme pour le moment.

Contrairement à lui, son amie semblait calme. Son ton de voix ne laissait pas présager un orage à l’horizon, mais Galahad savait à quoi s’en tenir. Ce n’était que le calme avant la tempête. Et bien sûr, elle mentionna Robin au passage. Bien sûr. Elle n’avait pas pu s’en empêcher. Elle aussi, elle voulait lui faire mal, apparemment. Œil pour œil, dent pour dent, comme on disait. Très bien, si c’est ce qu’elle voulait, elle allait être servie. C’était diablement ironique, quand on y pensait. Jodie était sans doute venue à Londres pour semer la pagaille entre eux, mais elle verrait bientôt qu’ils n’avaient pas besoin d’elle pour ça, ils le faisaient déjà très bien tout seuls ! Elle allait pleurer de rire, cette peste, si jamais elle avait vent de cette histoire. « Ce n’est pas si sûr. Je n’ai pas encore fait la connaissance de ton Robin, figure-toi donc, pour le savoir, » rétorqua-t-il en roulant les yeux, en accentuant exagérément le pronom possessif.

Et voilà, le sujet de l’autre fois revenait officiellement sur le tapis. Robin, la menace invisible, frappait à nouveau. Peut-être qu’il n’était pas si pire que cela, en fait. Mais Gal s’en moquait bien, ce soir. Il avait dit à Delilah qu’il était prêt à faire des efforts et à rencontrer Robin, mais ce n’était pas encore arrivé et après cette dispute, il ne croyait pas que ce serait possible. Il y avait déjà pas mal de rancœur – même si le mot était fort – entre eux. Il se leva du divan, incapable de rester assis comme ça. Il avait besoin de mettre de la distance entre eux. Il se mit à marcher de long et en large, jetant des regards à la fois blessés et assassins vers sa meilleure amie. Il n’arrivait pas à croire qu’ils se disputaient encore pour ça. C’était de sa faute, bien entendu, mais lui au moins n’attendait pas des jours avant de se confier s’il avait des problèmes, merde. C’était à se demander s’ils étaient véritablement amis ou s’ils faisaient semblant de l’être depuis le début !

Elle finit par répliquer à son tour, ce qui empira les choses. Il s’arrêta de marcher pour la dévisager, un air incrédule plaqué sur le visage. Il la laissa vider son sac, au moins il était assez poli pour ne pas l’interrompre. Plus elle parlait, plus il s’impatientait. Il eut envie de s’excuser lorsqu’elle lui cracha qu’elle n’avait pas envie de lui parler de cette sale histoire puisqu’il montait toujours sur ses grands chevaux, pour la citer, mais il était certain qu’elle n’accepterait pas ses excuses vu la tension qui s’était installée entre eux. Quel belle soirée de Noël, vraiment. Le meilleur Noël qui soit, ouais. Ça lui apprendra, à faire de belles promesses en l’air. Serrant les dents, il contrattaqua puisque c’était son tour : « Tu peux bien parler ! Toi aussi, tu agis comme ça, et ce, avec toutes les filles qui m’intéressent et qui m’ont intéressée par le passé ! Que je sois sorti avec ou pas, peu importe, t’étais toujours méfiante avec elles et j’arrive pas à croire que j’ai un jour trouvé ça adorable, parce qu’aujourd’hui, je regarde en arrière et je réalise que c’était tout sauf adorable ! » Son ton de voix avait monté en crescendo pendant qu’il parlait et ce n’était pas beau à voir. Les voisins devaient bien se demander ce qu’il se passait.

Il poursuivit d’un ton rageur, aveuglé par ses émotions : « Très bien, Delilah, très bien. Ne m’en parle pas, puisque tu me juges si inadéquat pour t’écouter. Peut-être que Robin saura mieux t’écouter, lui. Ou même ce quelqu’un que tu fréquentes. Vas-y, merde, va leur parler si c’est ce que tu veux. De toute façon, je ne suis que ton meilleur ami, après tout. » Il se remit à marcher, le dos tourné. Il croisa les bras, puis laissa échapper, d’un ton plus bas mais non moins contrôlé par la colère : « Tu disais tout à l’heure que je me mets toujours sur mes grands chevaux quand il s’agit des mecs que tu fréquentes, puis je t’ai répliqué que tu en faisais autant. Tu sais, Jodie m’avait prévenu que t’étais fausse et hypocrite, à Melbourne. Je n’aurais jamais cru qu’elle pouvait avoir raison à ce sujet. » Il y était allé un peu fort, il l’admettait. D’ailleurs, il regretta ses mots dès qu’ils eurent traversés ses lèvres. Il avait été injuste en disant ça, mais c’était trop tard, il ne pouvait pas effacer le passé.
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() message posté Mer 31 Déc 2014 - 7:02 par Invité
Si on avait pu mesurer ma tension artérielle à ce moment précis, les médecins du monde entier auraient eu de gros yeux surpris et m'auraient forcé à me calmer de ce pas. Mais je n'avais aucune envie de me détendre. Galahad m'avait agacé au plus haut point avec son discours sur la confiance et je n'avais nul envie de prendre de gants blancs, surtout que lui n'en prenait absolument pas. Il s'agissait probablement là d'une attitude puérile, mais je n'en avais que faire. Je me considérais comme une gamine dans l'âme. L'Australien en était également un. C'était quelque chose d'adorable d'ordinaire, mais comme en ce moment-même, cette caractéristique pouvait s'avérer également une plaie. Nous agissions comme deux enfants à qui on avait retirer leur sucette respective. Nous étions un peu débile de se renvoyer la balle, comme si on voulait déterminer qui était le plus immature face à la situation. Mais je ne voyais rien de tout cela, aveuglée par ma colère grandissante. Galahad s'était désormais levé, faisant les cents pas dans le salon. Je le fixai, ne le perdant pas de vue. Si un regard pouvait tuer, le jeune homme serait probablement décédé des dizaines de fois à l'heure qu'il était. J'étais quelqu'un de profondément gentil, mais si on me piquait sans cesse, je pouvais être également agressive. Gal le savait et pourtant, il s'était engagé de nouveau sur un terrain dangereux. Il n'avait qu'à s'en prendre à lui-même si la conversation avait tourné au vinaigre. J'avais ma part de tort dans cette histoire, mais il y avait tout de même une façon civilisée d'aborder les choses. Me parler de confiance dans cette situation! Oh mais ça m’enrageait! Il ne comprenait pas qu'au final ça n'avait absolument rien à voir? Que c'était justement à cause de ce genre de réaction que je ne lui avais rien dit au départ? Mais non, il ne voyait rien! Il ne comprenait rien! Il était clair qu'il avait oublié son bon sens à quelque part! Et j'avais bien hâte qu'il le retrouve!

Je lui répliquai tout cela, austère. Le jeune homme se planta aussitôt devant moi, me dévisageant d'un air incrédule. Je soutins son regard, ne flanchant pas sous la pression. Galahad choisit de me renvoyer l'ascenseur concernant les filles qu'il avait fréquenté au courant de sa vie. Je plissai les yeux. C'était tout simplement ridicule, il était ridicule, surtout que sa voix montait de plus en plus à mesure qu'il parlait. J'allais lui répliquer quelque chose, mais il ne m'en laissa pas l'occasion, continuant plutôt de parler. Lui aussi manquait de tact et ce qu'il dit par la suite fut extrêmement blessant. Au départ, je n'en crus pas mes oreilles, mais non, il avait bien prononcé ces mots. Et je ne savais pas si un jour je le lui pardonnerais. « Tu sais, Jodie m’avait prévenu que t’étais fausse et hypocrite, à Melbourne. Je n’aurais jamais cru qu’elle pouvait avoir raison à ce sujet. » avait-il dit, tel un vil serpent. Je le fixai quelques instants, sans rien dire. Mes joues étaient désormais rouges et je tremblais de plus en plus. Des larmes coulaient sur mes joues, mais je ne m'en rendais pas compte. Et ce n'était pas des larmes de tristesse, mais bien de rage. Galahad était tombé bien bas en me disant cela. Il ne réalisait probablement pas encore sur le coup, mais il s'agissait là de la pire chose qu'il pouvait me dire en ce moment. Il me blessait énormément. Surtout qu'il avait mentionné le prénom de cette vipère, cette fille que je détestais le plus au monde, le démon incarné!

Je me levai brusquement, levai la main vers son visage et lui envoyer une bonne claque. Je n'avais encore jamais fait de mal physiquement ou bien même psychologiquement à Galahad, mais là, il l'avait bien cherché. « Wow! Je ne t'aurais jamais cru capable de me dire ça! Après toutes ces années! Fausse et hypocrite? Si tu penses vraiment cela de moi, je ne vois pas ce que je fais encore ici! Après tout, en effet, peut-être que je ne suis pas ta meilleure amie.... J'en reviens pas que tu me dises ça, Gal! Wow! » dis-je, les larmes qui coulaient toujours sur mes joues en quantité phénoménale. Mon mascara avait probablement coulé et je devais faire peine à voir, mais je m'en foutais. « Je vois qu'au final, tu tiens vraiment très peu à moi! » ajoutais-je. Je n'avais qu'une envie, partir. Je ne savais pas s'il pouvait dire quelque chose qui me ferait rester, mais dans tous les cas, je ne digérais pas ses paroles.
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() message posté Ven 2 Jan 2015 - 5:10 par Invité


let's celebrate christmas, my friend


Il ne se souvenait pas d’avoir été à ce point en colère contre sa meilleure amie. L’avait-il seulement déjà été ? Elle l’énervait parfois, comme tout le monde d’ailleurs et c’était normal, il n’y avait pas de quoi s’alarmer. S’énerver contre quelqu’un prouvait qu’on tenait ne serait-ce qu’un peu à cette personne. Ne disait-on pas, après tout, qu’une colère pouvait être saine ? Mais en l’occurrence, il doutait que ce soit le cas. Il adorait Delilah, mais en ce moment précis, ses petites excuses l’agaçaient au plus haut point. Ses petites excuses, de même que ses accusations tout aussi pathétiques. De quel droit se permettait-elle de critiquer sa possessivité à son égard alors qu’elle n’avait rien à lui envier sur ce chapitre ? Il se souvenait très bien qu’au lycée, dès qu’il manifestait de l’intérêt pour une fille, elle surveillait la fille en question de très, très près. Il n’avait pas menti ; il avait trouvé cela adorable, à une époque. Mais plus maintenant. Parce que maintenant, ça lui donnait envie de frapper quelque chose, quelqu’un, n’importe quoi. Et parce que maintenant, Madame osait lui reprocher ce comportement, ce comportement qu’elle-même avait adopté il y avait des années. Autrement dit, si elle était possessive, ça allait. Mais s’il l’était, oh alors là c’était le drame. Les filles, c’était à n’y rien comprendre !

C’était tout cela qui l’avait poussé à cracher un venin qu’il ignorait jusque là posséder. Mentionner Jodie, c’était bas. Vil. Cruel. C’était s’abaisser au niveau de cette bitch de première. À croire qu’il n’était pas mieux qu’elle, au fond. Peut-être était-ce le cas. Il n’avait jamais prétendu qu’il était parfait. Non pas qu’il en était fier. Sa colère l’aveuglait simplement au point qu’il était incapable de réfléchir correctement. Il était trop impulsif, l’avait toujours été. C’était la première fois que son amie en était la victime. Lui qui était si attentionné à son égard, voilà qu’il avait commis un geste irréversible, semblait-il. Tout ça parce qu’il ne supportait pas l’idée que Delilah soit avec quelqu’un d’autre que lui, surtout quelqu’un qui l’avait blessée… Oh, mais quelle ironie, quelle ironie grinçante. Voilà que c’était lui qui faisait preuve d’hypocrisie. Il n’eut le temps que d’arriver à cette triste constatation qu’il recevait une magistrale gifle. Sa tête tourna sous l’impact, il recula de quelques pas, trop abasourdi pour réagir tout de suite.

Delilah venait de le gifler, voilà ce qui venait de se passer. Il n’arrivait pas à y croire. Jamais elle ne l’avait blessé physiquement. Elle n’avait jamais encore levé la main sur lui. Il faut une première fois à tout, lui glissa sournoisement sa petite voix intérieure. Il la fit taire en se rappelant qu’il l’avait bien mérité. Il l’avait offensée de la pire des façons. Elle avait le droit de se venger, c’était sa vendetta. Il crachait des insultes, elle répondait avec le poing levé. Les stéréotypes des genres venaient de s’écraser ; l’équilibre était rétabli. Mais pas pour le mieux. Lentement, il massa sa joue meurtrie avec la paume de sa main. Il fusilla la jeune femme du regard, n’osant pas en rajouter une couche en lui balançant à la gueule un autre chapelet d’insultes.

Ce n’est que lorsqu’elle explosa de colère, de même que de déception sans doute, que le jeune homme réalisa dans quelle merde il s’était foutu. Il écarquilla les yeux en apercevant les chutes du Niagara se déverser sur les joues barbouillées de la brunette. Il s’en rendait enfin compte. Il ouvrit la bouche pour parler, la ferma. Delilah avait vidé l’aquarium et il se noyait dans le chaos et le néant qu’était sa tête. Il ne savait pas quoi dire, quoi faire. Maintenant que la crise de nerfs était passée, qu’il avait bien tapé du pied et qu’il avait détruit son jouet, Galahad se retrouvait démuni. « Delilah, non, c’est pas… » … pas ce que tu voulais dire, mon grand ? Comme si elle allait croire ça. Il avait foiré, c’était un fait. La question était de savoir comment se racheter. Enfin, s’il pouvait se racheter. De ce qu’il en savait, elle pouvait très bien lui tourner le dos pour de bon, après ça. Il l’avait bien cherché, il l’avait bien mérité.

Il leva la main pour lui toucher le menton, de façon à la forcer à le regarder dans les yeux, pour qu’elle voie les regrets dans ses prunelles vert marais. Mais il rétracta sa main, encore une fois à la dernière seconde. Il n’avait pas le droit de la toucher, si ça se trouvait, elle avait peur qu’elle le touche à présent. Elle craignait qu’il lui fasse mal à nouveau, raisonna-t-il, parce qu’il l’avait fait une fois, alors qu’est-ce qui lui garantissait qu’il ne recommencerait pas à nouveau ? Rien, rien du tout. Cette pensée le chagrinait plus que tout. Peut-être souhaitait-elle au contraire qu’il la touche, qu’il la rassure, qu’il la prenne dans ses bras. Mais peut-être pas, justement. Et c’est cette peur irrationnelle qui gagna la bataille. Quelque chose venait de se rompre entre eux, quelque chose d’invisible à l’œil nu. Et c’était de sa faute. Et celle de Delilah un peu, pour… Non, en fait, il n’avait pas à essayer de se justifier comme le lâche qu’il était. Il avait commis un tort, à lui d’en assumer les conséquences comme un grand garçon.

Les dents serrés, il arracha violemment un kleenex d’une boite qui traînait non loin et le lui tendit. « Tiens. Pour tes yeux, tes joues. » C’était horriblement maladroit. La culpabilité et la honte qui s’emparaient de lui faisaient dire n’importe quoi, merde. Il s’éclaircit la gorge. « Je suis désolé de m’être emporté. Vraiment désolé. Je me suis mal exprimé, en disant ça. Je voulais en fait dire que… que… » Il soupira bruyamment. « Ah, et puis merde, j’y arrive pas. » S’excuser, prise deux. « Delilah, t’as juste pas idée à quel point je tiens à toi, au contraire. Je m’y suis pris de la pire des façons pour te le montrer, je suis d’accord là-dessus, mais la simple idée qu’on te fasse du mal m’est insupportable, je te jure. » Il roula les yeux. « Et regarde qui joue les hypocrites, là. » Il secoua la tête, échappant un petit rire nerveux. Il était vraiment con.

« Écoute, je suis désolé. Je ne sais pas comment m’excuser comme il faut. Ça me tue de te voir dans cet état. Ça me tue littéralement. Et c’est à cause de moi que c’est arrivé. À cause de moi, » répéta-t-il, un dégoût de lui-même dans la voix. Il marcha jusqu’à la table, prit l’assiette vide de Delilah pour aller la porter dans l’évier, dans la cuisine. Il lui laissait ainsi l’opportunité de déguerpir d’ici sans qu’elle aie à sentir son regard sur elle. Elle pouvait s’en aller sans un mot, elle en avait tous les droits. Il avait essayé de s’excuser, ça avait plus ou moins fonctionné. Il n’allait pas la retenir. Si ça se trouvait, c’était la fin de leur amitié. Et le pire, c’était que pour le moment, il était trop dégoûté de lui-même pour s’en soucier. « J’suis désolé, » souffla-t-il, s’adressant à personne en particulier.

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