Je devais sans doute lui paraître bipolaire. Je n’avais aucune envie de me passer de lui mais ça, ça je n’en voulais pas. Je ne voulais pas qu’on me voit avec lui, je ne voulais pas me faire prendre. Ses mains glissèrent en dehors, j’ai regardé ailleurs, fuyant son regard avant de prendre une longue inspiration. Il n’avait aucune mauvaise intention et je ne le savais que trop bien. Seulement, j’étais mal à l’aise. J’étais frustré. Le repousser était frustrant. Je voulais qu’il reste à mes côtés aussi longtemps que possible. Je voulais la même chose que lui. Lewis n’a pas hésité longtemps avant d’accepter ma proposition. J’ai poussé un soupir de soulagement avant d’hocher la tête. Il devait certainement travailler demain contrairement à moi, se lever tôt aussi. Moi je ne connaissais pas ça, je n’étais pas particulièrement feignant, non. Je pouvais travailler à mon rythme, avec une deadline, soit, mais sans pression extérieure. « Je préfèrerais te garder pour moi, encore un peu. » Cette phrase était sortie toute seule. J’étais résolument vulnérable à l’attraction qu’exerçait Lewis sur moi. « Je suis tout à toi alors... » Je l’ai regardé avec un large sourire avant qu’il ne vienne poser sa main sur ma joue et m’embrasser. Je ne pouvais plus le repousser désormais, je ne pouvais que dévorer ses lèvres, un baiser éclair avant de l’inviter à d’autres réjouissances. Il était partant. Une fois de plus. Tout comme mon estomac. « Je confirme. Le sport ça creuse. » Nous quittions maintenant cette petite ruelle sombre, j’étais sur ses talons. On allait chez lui. Je n’étais jamais allé chez lui jusqu’à présent. J’avais l’impression d’en découvrir davantage sur sa petite personne. Notre relation était spéciale, unique. Je pouvais partager une nuit chaude et agréable sans rien attendre de lui en retour. Néanmoins, il était plus que ça à mes yeux. Je ne l’aimais pas mais j’avais une affection particulière pour lui, quelque chose d'indéboulonnable, là, dans le ventre. Je ne pouvais compter que sur lui et sur lui seul. « Tu viens ? » Je rêvassais beaucoup trop. J’ai marché à ses côtés un moment. Heureusement qu’il ne vivait pas à l’autre bout de Londres comme moi. Son gardien semblait aimable, je lui fis un bref signe de la tête avant d’entrer.
L’appartement de Lewis était luxueux, je ne m’attendais pas un tel luxe à dire vrai. « Je fais vite. » J’ai hoché la tête en souriant, les mains dans les poches, d’un air innocent. Il vivait vraiment dans un coin tranquille et plaisant. Mon regard vagabondait sans que je ne fasse un pas, je n’osais pas vraiment lever le petit doigt. J’en ai profité pour reboutonner ma chemise, elle qui s’en était sortie indemne. Son appartement disposait d’une vue époustouflante sur Londres mais aussi d’une table microscopique. On voyait qu’il vivait seul ici. Son parquet semblait aussi neuf que hors de prix. Sa cheminée, en revanche, me fit décrocher un sourire. J’étais loin de l’imaginer avec ça chez lui. J’avais l’impression de retrouver la petite maisonnette de ma mère, de retrouver Ayr. À l’exception que ma mère ne disposait pas d’un tel luxe, évidemment. Je sentis sa présence, ses mains, au dernier moment. « Je suis prêt on peut repartir... » Je me suis retourné vers lui aussi vite, non sans le détailler de la tête aux pieds. Mon regard vint se poser sur son chapeau. « Tu peux pas t’en empêcher c’est ça ? » Je le pris par la taille avant de venir l’embrasser, de poser mes lèvres sur les siennes, enfin. Je me sentais libre ici mais j’allais devoir me restreindre encore un peu. Une de mes mains remonta lentement pour se poser sur sa nuque. « On y va dans ce cas. » Je me suis reculé bienheureux avant me diriger jusqu’à l'ascenseur. « C'est plutôt sympathique ici. D’un autre âge mais plutôt cool. » On reprit l'ascenseur, on reprit le même chemin sinueux. J’avais l’impression de revivre la même journée qu’hier, que le temps s’était suspendu. Les mains dans les poches, j’avançais rapidement. Ok j’avais froid. Mes yeux scrutaient tous les restaurants possibles et inimaginables. « Je suis perdu. » Oui, j’arrivais par mon sens de l’orientation inouï à me perdre, et ça, dans ma propre ville. Mon regard se figea sur une enseigne française. « Je te propose de changer nos plans. » Je pris les devants et on rentra rapidement. Une petite blonde vint nous désigner une table de deux, sur celle-ci trônait une petite bougie dans un étui probablement artisanal. Est-ce que je devais en rire ou la balayer d’un revers de main ? J’ai regardé autour de nous, il y avait une majorité de couples hormis une longue table occupée probablement par une association sportive. Je me suis assis doucement avant d'interroger Lewis du regard.
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(✰) message posté Mar 22 Avr 2014 - 1:43 par Invité
Leave it unspoken
feat Malcolm & Lewis
I was left to my own devices Many days fell away with nothing to show And the walls kept tumbling down In the city that we love Great clouds roll over the hills Bringing darkness from above But if you close your eyes, Does it almost feel like Nothing changed at all? And if you close your eyes, Does it almost feel like You've been here before? How am I gonna be an optimist about this?
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Je venais de finir de me changer, portant toujours un chapeau... Je trouve que cela me donnait un coté Rag Time plutôt sympathique... Et puis on dit que j'ai une tête à chapeau faut bien en profiter non ? Cela dit sa réaction ne m'étonnez pas « Tu peux pas t’en empêcher c’est ça ? » Alors qu'il s'était retourné, je sentis ses mains sur moi chose qui me plaisait enormement, il m'embrassa et je ne fut pas timide pour repondre à son baiser je lui avoua alors : « Avoue que ca te déplait pas » dis je alors d'un sourire, j'étais fin pres pour manger des spaghettis et un bon cru italien « On y va dans ce cas. » nous quittions l'appartement pour rejoindre l'ascenceur, il semblait heureux c'était beau a voir n'empêche. En attendant que l'ascenceur remonte : « C'est plutôt sympathique ici. D’un autre âge mais plutôt cool. » Je me suis mis a rire je lui dit alors : « C'est l'appartement d'une amie a moi qui ma offert le logement quand je suis arrivé à Londres il y a 6 ans... Je dois dire que la deco est un peu Kitch mais j'aime beaucoup. » effectivement cette appartement était une mine d'or des cachettes un peu partout, le passe plat et autre c'était très pratique. Nous descendions alors sur la rue principale, alors qu'il semblait engagé le pas rapidement je tenta de le suivre en ayant mes mains dans les poches, soudain il s'arreta : « Je suis perdu. » Je me suis mis a sourire, j'evitais de rire peur que cela le contrerarie et je le vis alors regardais autour de nous je me demandais bien ce qu'il choisirait. Alors que je le vis se fixer devant une enseigne à la française je le regardais : « Je te propose de changer nos plans. » Je me suis mis a rire : « Je vois que tu choisis la facilité... Très bien ca me vas. » je le vis prendre les devant, nous rentrons dans le restaurant, ca sentait bon le creme fraiche et le pain frais... j'aimais la france et leur saveur, j'y suis allé peu de fois dans ma vie et pourtant j'en garde bon souvenir a part Paris l'été... Mais cela est different, alors qu'on nous installait a une table pour deux je posa mon chapeau sur le dossier de ma chaise, alors que je m'installer je regardais autour de moi, que des couples et un groupe de sportif puant la sueur... Formidable... Je regardais alors Malcolm qui semblait soucieux je lui dit demanda : « Qu'est ce qu'y a ? » lui dis je alors en faisant un sourire... Le serveur s'approcha de nous... Nous demandans alors si nous voulions un aperitif alors qu'il deposa les deux menu sur la table... : « Pour moi, je prendrais du Vin, Un Bordeaux... » lui disais je avec un sourire attendant alors que Malcolm fasse sa commande je jeta un coup d'oeil... J'étais tenter par different choix c'est dur de choisir dans un restaurant surtout quand tu as ton ventre qui crie famine.
(✰) message posté Mar 22 Avr 2014 - 4:20 par Invité
leave it unspoken.
J’ai entrouvert la bouche à la recherche d’une quelconque réponse à lui apporter. Qu’est-ce que je pouvais lui dire ? Que je n’aimais ces bougies ? Que je n’aimais pas la clientèle de ce restaurant ? Que la nappe était trop courte à mon goût ? Je n’aimais pas être là, déjà. Un mensonge ne lui fera pas de mal, pour l’instant. « Oui ? Je suis fatigué mais t’en fais pas ça va. » Mon regard se posa sur le serveur, il avait un accent très prononcé. Sans doute un français expatrié. Il était plutôt mignon avec ça. « Pour moi, je prendrai du vin, un Bordeaux... » J’ai regardé Lewis en souriant. C’est qu’il était connaisseur en plus de ça. « Je vais prendre une bière. » Ou comment tuer une commande en deux secondes par Malcolm Newandyke. Le serveur partit vaquer à ses occupations, Lewis, lui, était déjà en train de dévorer intérieurement l’ensemble du menu proposé. Moi je ne l’ouvrais plus. Je prenais toujours la même chose à savoir : des escargots. C’était pas très glamour mais peu importe, au moins c’était gustatif. « Ton amie devait avoir de l’argent pour te laisser un appartement pareil. T’as une sacrée veine. Moi quand je suis arrivé je ne vivais pas je survivais. » Mais je n’allais pas m’éterniser, revenir sur ce passé que je m'efforçais aujourd’hui de renier. Le serveur était revenu, pour nous servir et pour que nous puissions passer commande une seconde fois. Mon menu n’avait pas bougé. « Je vais prendre des escargots merci. » Il grimaça. « Je vous le déconseille fortement monsieur. » C'était quoi ce restaurant ?
J’ai toujours été un grand peureux. Enfant, j’avais pour ainsi dire peur de tout. Du noir, de l’eau, du vide, des espaces confinés, des clowns et j’en passe encore croyez-moi. Aujourd’hui c’était différent. Je n’avais peur. J’étais désespéré. Je ne me suis jamais particulièrement intéressé à la petit criminalité londonienne. Dans quel intérêt ? Pourtant je devais l’admettre, Kesington était un coin idéal. La population y vivant était fortunée et certainement aussi lâche que moi. De l’argent facile autrement dit. Seulement voilà : on ne braque pas un restaurant. C’est une question d’éthique. Pour moi du moins. Le coup était parti, vite. Une fille, un homme, tous les deux armés, sans masque. Ils semblaient désespérés, peut-être même dans un état de manque. Le serveur se baissa près de notre table. L’action qui se déroulait était trop rapide, je m’étais quasiment figé, paralysé. Cette soirée devenait folle, elle l’était peut-être trop. J’ai regardé Lewis deux secondes. S’il pouvait me débarrasser de mon ex-femme, il pouvait bien jouer les super-héros quelques minutes. J’avais peur pour lui, j’avais peur pour moi aussi. Je m’accroupis encore, cette fois-ci en dessous de la table alors que les coups pleuvaient désormais entre le propriétaire et les deux jeunes gens armés jusqu’aux dents. L’homme se mit alors à agripper les cheveux d’une brune, elle était là, sa table était encore qu’à quelques mètres de la notre. Je me sentis défaillir lorsque son regard croisa celui de Lewis.
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(✰) message posté Mar 22 Avr 2014 - 17:48 par Invité
Leave it unspoken
feat Malcolm & Lewis
I was left to my own devices Many days fell away with nothing to show And the walls kept tumbling down In the city that we love Great clouds roll over the hills Bringing darkness from above But if you close your eyes, Does it almost feel like Nothing changed at all? And if you close your eyes, Does it almost feel like You've been here before? How am I gonna be an optimist about this?
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Ce restaurant était magnifique, je dois dire que pour du pur hasard c'était bien trouvé, cela dit bien que le kitsch régnait même sur la table je vis Malcolm qui semble blasé... Je lui fit un sourire en lui demandant alors ce qu'il n'allait pas : « Oui ? Je suis fatigué mais t’en fais pas ça va. » Je glissa mon pied contre le sien par preuve de tendresse, je dois dire qu'il y avais de quoi qu'il était fatigué. Après notre sport nocturne et sûrement la journée. Je dois dire que moi aussi j'étais fatigué, cela dit le serveur arriva et je commanda un verre de Bordeaux. « Je vais prendre une bière. » Je me suis mis a rire, comme quoi une différence était entre nous, il y a encore six ans, je ne connaissais pas les bonne choses, c'est quand j'ai commencé mes arnaques que j'ai pu commencer a profiter et réaliser certain rêve, voler un Monet... Braquer une banque en diffusant un virus informatique. Je dois dire que j'en ai fais des choses et pas des plus belles. « Ton amie devait avoir de l’argent pour te laisser un appartement pareil. T’as une sacrée veine. Moi quand je suis arrivé je ne vivais pas je survivais. » Je me suis mis a sourire, je repensais a mon arriver à Londres, j'étais un jeune écossais. Qui venait de revenir de six mois en Andalousie, je n'avais pas un sous. Un diplôme de droit et je trouvais pas un job... J'ai rencontré une femme Juliet, une bourge qui se sentais seul dans son quartier à Hammersmith. Elle venait déposer des costumes hors de prix et nous discutions, la nostalgie de la jeune femme me laissa un sourire, après une discussion constructive elle m'offrit de louer une chambre a moindre prix. Quand j'ai vu la chambre j’étais abasourdi. Elle m'offrit les costumes de son défunt mari chose qui semblait surréaliste en voyant tous ses costumes italien hors de prix dans la penderie. Malgré cette élan nostalgique je lui avoua : « J'ai assez survécu et je dois dire que ce fut une chance... Depuis mon arrivé à Londres, je dois dire que ma vie a pas mal changé.. » Et c'était le cas de le dire, j'étais connu sous le nom de James Bond au service fédérale. Et aussi connu sous l'Associé d'un des plus grand cabinet d'avocat de la capitale anglaise. Comme quoi... Mais je savais que tôt ou tard il faudrait que je quitte le pays, quitter cette situation idyllique mais je ne m'en faisais pas pour l'instant je voulais profiter de la soirée avec Malcolm.Le serveur reviens avec notre commande et il nous proposa alors de commencer a commander, Malcolm choisira des escargots quel grand classe... Je regardais le serveur en lui demandant : « Je prendrais une escalope de veau au champignon. » C'est alors que le jeune homme repartit.
Cela faisait déjà quelques minutes que je l'ai avais remarqué dans la salle, un couple un homme et une femme. Qui semblait nerveux... Pourquoi être nerveux dans un restaurant sa sembler un peu perdu n'empêche. Je sentais le mauvais coup venir, Alors que le couple demanda la caisse et le coffre, ils firent pleuvoir des balles sur le plafond pour effrayer, je bu mon verre voyant le serveur s'accroupir sous la table, Malcolm le rejoindra... Je gardais mon calme, j'avais peur certes peur pour Malcolm pour moi et pour ses innocents Le jeune homme me regarda, j'eu un sourire assez nerveux soudain... Il m'enervait a me regarder comme ça, alors qu'il prit une femme en otage je tourna ma tête, je posa mon verre et je me leva levant les mains en l'air : « Ecouter ca ne sert a rien de faire ça ! Les flics vont debarquer et vous allez prendre quoi 15 – 20 ans ferme, Je ne pense pas que se soit ça que vous vouliez … » Le jeune homme me devisagea, nerveur en sueur... Il était surement en manque... la jeune femme était en retrait elle semblait déjà mal en point comme si elle allait tomber dans les pommes... « Tu crois que tu me fais peur ? » Je me suis mis a sourire en lui disant : « Je suis avocat et je sais ce que je dis... » Alors que le jeune homme hurla pour savoir où cela en était avec cette argent je lui dit : « Laisser la serveuse tranquille... On veut que tous ce passe bien non ? » Le jeune homme attendis quelques secondes un jeu de regard s'échangeait entre lui et moi et il lacha la jeune femme, mon cœur s'accelerra je n'aimais pas ça... mais mon cerveau en fit tout autre.... La jeune femme alla se refugier derrière le comptoir. Alors que je jeta un coup d'oeil vers Malcolm qui semblait mort de trouille, en me redressant je sentis le poing de l'homme se cogner contre ma machoire je me releva mon sang fit qu'un tour et mon uppercut se retrouva contre sa machoire qui le mit K.O « Oh putain ! » Criais-je me tenant la main qui me faisait mal... Je suis sur que j'avais casser une phalange... La jeune femme s'approcha de moi me pointant son arme vers moi, je l'ai regarda me glissant tel une anguille la desarmant, glissant mon autre main sur sa nuque faisant une legere pression qui la fera tomber a terre après que je lui dit : « Une si jolie femme avec un gros jouet comme ça ce n'est pas très jolie... » la jeune femme tomba sur les genoux comme sous le choc de voir sa vie anéantie... On pouvait entendre les sirènes... j'avais faim moi ! Fallais qu'on s'en aille... Je m'approcha de la table tendant ma main vers Malcolm : « Allez viens on s'en vas... » Je laissa ma carte sur la table et nous repartions j'apella un taxi en entrant je dis au chauffeur : « Camden s'il vous plais... Si vous connaissez un restaurant encore ouvert ca peut être cool ! » Je regardais Malcolm, ma machoire me faisait mal ainsi que ma main ca m'apprendra a jouer les john travolta.