(✰) message posté Dim 30 Nov 2014 - 13:06 par Invité
...il existe toujours une personne qui vous redonne le sourire
Le temps passe mais les souvenirs restent. L’anniversaire de la mort des parents de Romy approchait et comme chaque année, cette période rend la jeune femme encore plus triste qu’à l’habitude. Dejà en temps normal, la jolie brune est une jeune femme d’assez solitaire, mais au moment où les fêtes de fin d’année approchent, Romy rentre encore plus dans sa bulle. Cela allait bientôt être la dixième année où elle refusait de fêter Noël et même le passage vers la nouvelle année. Les causes de cette envie de rester seule dans son lit pendant que les autres s’amusent ou sont heureux sont compréhensibles, pourtant après tout ce temps, Romy devait enfin passer à autre chose, mais si les choses pouvaient être aussi simples, la vie serait bien plus belle.
La mémoire est une chose étrange. Parfois, elle vous empêche de vous rappeler des bons souvenirs, et à d’autres moments, elle vous aider à vous remémorer les pires périodes de votre vie. En cet instant, Romy était allongée dans son lit, elle était seule à l’appartement et même si elle ne voulait pas, elle ne pouvait s’empêcher de penser à l’absence de ses parents. Pourtant, elle n’avait aucune envie de se sentir mal et de perdre une nouvelle journée à se morfondre dans sa triste solitude. C’est pourquoi, la jeune femme se précipita vers son portable et envoya un texto à la seule personne capable de la comprendre sans la juger : Alixan. Toutes deux se connaissaient depuis longtemps. Alix connaissait l’ancienne Romy mais aussi la nouvelle depuis que cette tragédie avait frappé sa vie. Pourtant elle ne l’avait jamais laissé tomber, loin de là. C’est la raison pour laquelle, elle avait envie de l’appeler pour passer la journée avec elle et se sentir bien loin de tous ses souvenirs. Peut-être aussi qu’en parler avec quelqu’un l’aiderait plutôt que de ruminer sous sa couette, comme une malheureuse en pleine dépression.
Hey ! T'es libre aujourd'hui, j’ai trop besoin de te voir
Tels fut les mots que Romy envoya à son amie. Elle espérait que la jeune femme soit libre afin qu’elles puissent se rendre dans le centre-ville. Ça semble souvent comme un cliché, mais il n’y a rien de mieux que le shopping pour remonter le moral des filles. Romy espérait qu’Alixan puisse lui consacrer un peu de son temps et pourquoi pas allez boire un verre ensuite pour discuter et qui sait sortir un peu en soirée. Ce n’est pas dans les habitudes de Romy, mais elle voulait vraiment sortir de ce mal être qui est le sien.
Après quelques texto envoyés avec la meilleure des amies, Romy avait convenu avec Alixan de se retrouver au centre commercial, d’ici une petite heure. La jeune femme comptait en profiter pour chercher une idée de cadeau pour Alixan. Noël approchait et comme elle avait souvent été très présente pour Romy, c’était la moindre des choses que de la remercier. Après un bref passage à la douche, s’habiller en vitesse et penser à une veste plutôt chaude quand on voit le temps qui refroidit bien vite, Romy fut enfin prête pour aller retrouver son amie. Elle emprunta le métro et fut assez vite au lieu de rendez-vous. Comme toujours les devantures des magasins arborent déjà les décors de Noël ce qui rend l’atmosphère bien chaleureuse et agréable. A force, Romy finirait par apprécier cette période de l’année, pourtant si belle lorsqu’on enlève les mauvais souvenirs.
La jeune femme attendit à l’entrée du bâtiment que son amie arrive. Comme elle était que légèrement en avance, elle ne s’impatienta pas bien longtemps.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
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(✰) message posté Dim 21 Déc 2014 - 15:11 par Invité
On oublie toujours que l’on a une belle vie. C’est vrai… de quoi pourrais-je me plaindre ? J’ai deux parents qui m’aiment bien que leur amour est souvent relatif. J’ai aussi deux frère et sœur. Je m’entends presque bien avec eux, même si je sens que ma sœur refoule pas mal de choses à mon égard, je sais que ce n’est pas si important que ça. Sans parler de la richesse… je n’ai jamais manqué de rien dans ma famille, quand je voulais quelque chose, on me l’achetait et c’était bon. Ou alors on me le donnait… comme avec les hommes, je voulais, je prenais souvent. Mais j’oublie une partie de ma vie importante dont je suis fière, une partie que peu de gens pensent que je possède étant donné que je suis une femme aussi… méchante, aussi hautaine. Des amis. Oui, j’en ai. Même si ce n’est pas un attachement fort, que ce n’est pas à la vie, à la mort, on est là et c’est ce qui est important. Être là quand il le faut. Je voulais être cette personne-là, surtout parce que je redoutais la solitude, mais aussi parce que mon âme avait envie de s’ouvrir aux gens depuis toujours en gardant cette méfiance au plus profond de mon être. On n’est jamais à l’abri de quoi que ce soit. Et je le savais… Sûrement… encore aujourd’hui, j’allais le travailler… pour elle. Ce message arrive comme un cheveu sur la soupe, c’est inattendu et pourtant…
Hey ! T'es libre aujourd'hui, j’ai trop besoin de te voir
Je n’ai pas besoin de plus de précisions. Quand je vois la date, je comprends parfaitement pourquoi elle a besoin expressément de me voir. La famille… une partie de notre être que l’on ne peut pas effacer malgré les années. Je sens un énorme poids dans mon cœur quand je pense à ce qu’elle endure. Je vis exactement la même chose avec Jamie. J’ai du mal à aller de l’avant, parce que notre relation était intense, très intense… Je glisse mes doigts sur mes touches, mais c’est lent… je sens mon être tremblé…
« Oui, je suis libre ! On se voit quand tu veux, où tu veux, comment tu veux aussi… » Petit sourire avant d’envoyer.
La conversation ne tourne pas autour de la raison qui la pousse à me demander auprès d’elle. Simplement convenir d’un endroit, le centre commercial, d’un rendez-vous, dans une heure. La conversation ne dure pas tellement. Je dois me laver parce que la séance de sport me rend aussi glamour qu’une vache dans un pré en plein hiver. Je prends une douche, mets plus de temps à me décider de ma tenir et finalement, sortir de l’Ambassade pour marcher. Car, je ne suis pas capable de prendre les transports ou même par mes propres moyens. J’ai besoin de bouger et même un vélo, ce n’est pas assez. Je marche, je me faufile. Pour certains, je serais presque en train de courir mais je ne me sens pas fatiguée du tout. D’ailleurs, je ne mets pas si longtemps que ça à rejoindre Romy. Je la vois au loin, elle m’attendait. Je fais attention de bien rester derrière elle et finalement :
« Saluuuuut ! » m’exprimais-je d’un coup.
Mes bras entourent soudainement son ventre, je la serre contre moi pour étreinte à la fois chaleureuse et un peu humoristique pour la surprise ! Je dépose un tendre baiser sur la joue de mon amie :
« Prête à vider ta carte bleue ? » dis-je en souriant.
D’ailleurs, il faudrait que je lui achète un cadeau mais pour le coup, pas d’idées ! Je verrais bien quand on entrera dans le magasin. Je glisse mon bras autour du sien pour rester à ses côtés. Je voulais me laisser guider dans les débuts de notre sortie.
...il existe toujours une personne qui vous redonne le sourire
Tout en attendant son amie, Romy fut heureuse d’avoir enfilé sa veste d’hiver. Elle accentuée cette tenue noire d’un bonnet, d’une écharpe et de gants blancs tous assortis. Comme elle était frileuse en temps normal, Romy préférait toujours mettre des couches sur son dos, surtout quand elle se promène en empruntant les transports en commun. Elle en ignorait la raison, mais il faisait souvent très frais dans ces endroits, surtout le métro londonien. Certes, Romy avait regardé dernièrement « La reine des neiges » et avait apprécié le personnage d’Olaf. Cependant elle n’avait aucune envie de lui ressembler. Le froid et elle cela faisait deux. Pourtant lorsqu’elle entrait dans les magasins ou autre endroit après, elle avait beaucoup trop chaud. Romy appréhendait donc son après-midi avec son amie. Elle espérait que les gérants n’aient pas abusé sur le chauffage et que le monde n’ait pas eu la même idée qu’elle et décidé de faire du shopping. Sinon elle risquerait d’avoir beaucoup trop chaud.
Pour le moment, Romy ne pensait pas à la suite de la journée. Elle attendait bien sagement que son amie arrive. Prenant son portable, laissé dans la poche de son manteau, Romy regarda l’heure et se dit qu’une nouvelle fois, elle était encore partie trop tôt mais par chance. Ne s’attendant pas à ce que la jeune femme s’approche d’elle par derrière en s’écriant : « Saluuuuut ! ». Romy sursauta et se força à étouffer un cri de surprise. Elle n’appréciait pas se faire remarquer et si elle avait crié, c’était sûr et certain que les regards se seraient tournés sur elle. En attendant elle était tellement contente de retrouver la jolie blonde qu’est Alixan qu’elle la serra dans ses bras.
« Prête à vider ta carte bleue ? » Romy hésita un bref instant avant de répondre. Cette jeune femme est une grande dépensière. Dès que quelque chose lui plait, elle a beaucoup de difficultés à se dire : Non tu n’en as pas besoin. Du coup, sa garde-robe est tellement chargée qu’il est parfois difficile de fermer les portes… Pourtant cela ne l’empêche pas de continuer d’acheter, même des affaires dont elle n’a pas besoin. Après tout elle reste une fille… « Heureusement pour moi qu’elle a été renflouée dernièrement donc je peux faire ce que je veux. » Le sourire aux lèvres, Romy emboîta le pas à son amie et entrèrent bras dessus, bras dessous dans le centre commercial. « En plus je vais avoir besoin de toi, j’ai envie de refaire une partie de ma garde-robe pour cet hiver… » Avoir l’avis d’une autre fille, rien de mieux que pour faire les meilleurs achats. Puis l’avis d’Alixan compte toujours pour Romy. Alixan est une femme magnifique, elle n’a rien à envié à personne. C’est pourquoi, Romy aime les conseils de sa meilleure amie. Certes elles sont assez différentes, mais pour paraître encore plus belle qu’elle ne l’est, Alixan est le meilleur modèle qu’il puisse exister. Toutes deux entrèrent dans le centre et regardant son amie, Romy essaya de sourire : « Alors par quoi veux-tu commencer ?»
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On oublie toujours que l’on a une belle vie. C’est vrai… de quoi pourrais-je me plaindre ? J’ai deux parents qui m’aiment bien que leur amour est souvent relatif. J’ai aussi deux frère et sœur. Je m’entends presque bien avec eux, même si je sens que ma sœur refoule pas mal de choses à mon égard, je sais que ce n’est pas si important que ça. Sans parler de la richesse… je n’ai jamais manqué de rien dans ma famille, quand je voulais quelque chose, on me l’achetait et c’était bon. Ou alors on me le donnait… comme avec les hommes, je voulais, je prenais souvent. Mais j’oublie une partie de ma vie importante dont je suis fière, une partie que peu de gens pensent que je possède étant donné que je suis une femme aussi… méchante, aussi hautaine. Des amis. Oui, j’en ai. Même si ce n’est pas un attachement fort, que ce n’est pas à la vie, à la mort, on est là et c’est ce qui est important. Être là quand il le faut. Je voulais être cette personne-là, surtout parce que je redoutais la solitude, mais aussi parce que mon âme avait envie de s’ouvrir aux gens depuis toujours en gardant cette méfiance au plus profond de mon être. On n’est jamais à l’abri de quoi que ce soit. Et je le savais… Sûrement… encore aujourd’hui, j’allais le travailler… pour elle. Ce message arrive comme un cheveu sur la soupe, c’est inattendu et pourtant…