Tu te lèves un peu de façon maladroite, tu sais pas vraiment l’heure mais Madaleane est a tes cotés et ça, ça te donne un grand sourire. Vous avez fait une sieste en même temps que Noah. Oui, c’est crevant d’être parent l’air de rien. Parfois t’es tellement effrayé à l’idée qu’elle ne le soit pas que tu pourrais en devenir dingue, oui totalement. Tu la regardes dormir et tu retrouves un sentiment de plénitude, une douce vague qui vient calmer les torrents. Elle a cette effet incompréhensible de dilapidé tes violences, les tailladés d’un sourire et d’émerger sa brillance. T’as besoin follement de sa lumière, tu as besoin qu’elle t’éclaire, qu’elle respire et qu’elle vive. Le bout de tes phalanges viennent caresser doucement les contours de son épaule pour resserrer son être contre la peau de ton torse. Elle a faibli sa lumière, pendant longtemps mais tout ce que tu veux maintenant c’est qu’elle continu de rayonner pour ça il faut qu’elle se soigne. Tu as peur de pas toujours faire les bonnes choses ou pas vraiment faire ce qui faut.
T’entends ton fils qui balbutie dans son lit, tu te lèves doucement pour aller chercher Noah. « Bah t’es levé toi » tu lui dis et il te fait un énorme sourire. T’aime ses sourires, parfois c’est pas hyper simple quand vous êtes que tous les deux car au début tu comprenais pas entièrement tout ses pleures, puis au final, maintenant tu les comprends un peu mieux. Tu le chouchoutes légèrement un peu trop aussi mais ça c’est entre vous, c’est secret. C’est une part de vous, la meilleure part. Il a de grands yeux et ses billes se promènent toujours partout. Tu le changes, lui fait des papouilles sur son ventre et lui met ses vêtements. « T’as la dalle hein ? le gouté, c’est ça. » parce qu’il réclame, il est l’heure. Tu le mets sur sa chaise, tu sors sa compote parce que oui, ça fait pas longtemps qu’il en mange. Tu t’apprêtes a faire une réel opération commando. Bavoir, ok, cuillère ok, jouet pour l’occupé ok. Mad se lève, tu lui souris. « Je donne le gouter à Noah, on va faire un tour après ? » Tu commences l’opération en espérant qu’il va pas trouver une parade pour se foutre de la compote partout. Ça va tu gères. Il regarde sa maman et il lui fait des sourires. Après qu’il est fini, t’attends un peu qu’il digère. « On va aller voir les lumières » Oui tu parles beaucoup à ton fils, tu lui racontes tout et n’importe quoi, c’est l’être a qui tu parles le plus de toute façon. Sans doute parce que c’est ta chair, ton sang mais pas uniquement pour ses raisons. Tu sais pas communiquer et tu le fais le plus possible avec lui et Mad aussi.
Tu lui fait un sourire à Mad en lui donnant Noah dans les bras, t’espère que ça va lui faire du bien aussi ce petit tour à Winter Wonderland, t’aimerait bien que Mad mange un peu plus, tu sais qu’elle fait à son rythme mais ça te ferait plaisir. Tu vas préparer les affaires, la poussette, le siège dans la voiture. Ouais qu’il aurait cru que t’aies la patiente de faire tout ça mais au fond ça te dérange pas, tu sais que c’est pour la sécurité et le bien être de ton fils alors tu t’en tamponne un peu du reste. Tu t’es habitué. Mad l’installe dans la voiture et se met a tes cotés, tu te mets en route vers le Hyde park. Forcément, c’est la fin d’après-midi, il fait nuit à Londres. L’air de rien, tu aimes Londres, t’espère qu’elle aussi, même si forcément c’est pas l’Afrique et qu’elle doit aller à l’hôpital. Enfin, toi t’aime bien. Tu t’y sens à l’aise, peut-être parce que t’y a vécu plus jeune tu sais pas bien. « Faut que je trouve un cadeau à Jon.. » tu lances comme ça à travers la route. C’est la galére dans ton cerveau pour trouver une chose pour ta grande soeur, pourtant elle aime plein de chose mais t’as envie de lui trouver une chose particulière. « l’air de rien, les siestes c’est vraiment pas mal, tu t'es reposé toi ? » tu demandes concerné en regardant Madeleane entre deux feu rouges et puis tu finis par te garer. T'as jamais été dans un marché de Noël de toute ta vie..Parfois entre ton fils et toi, l’enfant, c’est toi.
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(✰) message posté Jeu 18 Déc 2014 - 18:34 par Invité
We are shaped by our thoughts; we become what we think. When the mind is pure, joy follows like a shadow that never leaves.
Laisser les rêves t'étreindre et te blottir dans les idylles cotonneuses de ton esprit endormi. Dormir est devenu ton échappatoire, ton Eldorado personnel. Lorsque tes paupières sont closes, tu peux vivre comme tu l'entends. Plus de problèmes, plus d'obligation à ingurgiter. Tu te sens légère et libre. Comme avant et ça te fait un bien fou. Si cela ne tenait qu'à toi, tu ne te réveillerais jamais. Cet espace confiné et secret qu'est le sommeil est devenu ta fuite, une issue de secours à la réalité qui t'a presque étranglé. Ta psychiatre t'a laissé quelques jours en liberté, hors de l'hôpital, pour les fêtes. L'occasion de te rapprocher de ta famille, selon elle. À ta sortie, tu as eu peur que tout recommence. Tu as peur de blesser le petit être qui a autrefois vécu dans ton ventre rond de femme enceinte. Te rappeler de ta grossesse n'est jamais simple car tu te sens coupable, tu aurais tout donné pour qu'elle se passe mieux. Pour que Noah y trouve un refuge et non, un endroit hostile. C'est pour ce genre de pensées que tu préfères fuir au creux de ton subconscient, que tu te perds dans les méandres de ta psyché iridescente. Tout est mieux là-bas. Tout est plus tendre et doux. D'avantage lorsque tu sens la chaleur de Luke se diffuser contre ton corps qui, lui, a toujours froid ces derniers temps.
Tes phalanges hésitantes s'accrochent à son corps et ta tête se niche contre son torse, égaré dans l'encre obscure de ses tatouages. Ta respiration s'apaise à son contact. Lorsque ses mains sur ton corps voyagent sans brutalité, tes battements ne hurlent plus la tristesse. Pour certains, ce genre de gestes n'est pas grand chose mais toi, ça te permet de supporter un peu plus ton propre corps. Ça te réconcilie avec cette peau qui est tienne et que tu ne comprends plus depuis des mois à présent. Si vous êtes revenus à Londres, c'est pour poser les armes. Cesser les batailles éreintantes. C'est pour vivre mieux, avec Noah. Votre bébé qui ne demande que l'amour de ses parents. Londres t'a manqué. Plusieurs fois, tu as recherché ses particularités sans les trouver. Cette ville est l'une de tes maisons. Tu l'aimes moins que l'Inde, tu la désires moins que l'Afrique mais tu la chéris parce qu'ici, tu es chez toi. Ces rues sont les tiennes, ces habitudes te collent à la peau et malgré ton séjour aux USA, tu n'es jamais parvenue à te défaire de ton accent britannique. Londres, elle te guérit. Elle t'apaise lorsque les tornades dévorent ta chair. Sans doute parce que tes parents vivent ici, que la ville t'a porté à tes débuts et qu'elle te retiendra toujours lors de tes chutes. Et tu l'aimes, pour bien des raisons.
Tu te réveilles en douceur, blottie dans une chaleur qui te caresse doucement. Pourtant, tes paupières restent closes durant quelques instants. Tu veux profiter, encore un peu de cette tendresse que peut dégager un lit. Tu es enroulée dans tes couettes, comme s'il s'agissait d'un cocon. La douceur du tissu dessine sur tes lèvres un sourire de satisfaction. Tu mets un moment avant d'émerger complètement de ton Eden. Luke n'est plus à côté de toi et c'est ce qui te pousse à te lever. Difficilement, certes. Tes muscles s'étirent et la sensation d'assouplir tes mouvements te fait du bien. Tu enfiles tes chaussons avant de retrouver les deux hommes de ta vie. Luke donnant le goûter à Noah, tu prends le temps d'observer cette scène alors que Luke te sourit. Je donne le gouter à Noah, on va faire un tour après ? C'est toi qui sourit maintenant, toujours un peu embrouillée par ton sommeil réparateur. À Winter Wonderland ? Ton regard devient un peu plus brillant à l'idée de te rendre au marché de Noël. C'était un peu la féerie de Londres, ce marché. Oui, j'aimerais bien. Noah sera excité. Tu dis, en riant un peu à cette idée. Il était encore tellement petit et pourtant sa curiosité et son éveil naturelles t'ont souvent étonné. S'il aurait pu manger le monde avec ses yeux, il l'aurait fait et c'était quelque chose qui te rendait toujours heureuse. Noah mange avec appétit et ça te soulage de savoir qu'il est en bonne santé, qu'il respire simplement. Il te sourit incessamment et tu caresses l'une de ses joues alors que Luke termine de lui donner sa compote.
Tu t'éloignes un peu pour te rafraîchir le visage dans la salle de bain et te préparer en te maquillant à peine. Juste de quoi être présentable et tu reviens dans la même pièce qu'eux alors que Luke te donne Noah. Tu le câlines un moment alors que Luke prépare déjà les affaires pour qu'on parte et à ton tour, tu décides d'emmitoufler Noah au maximum pour ne pas qu'il attrape froid. Tu déposes tes lèvres sur sa joue, presque comme s'il s'agissait d'une caresse et il attrape l'un de tes doigts pour jouer avec. Au bout d'un moment, tu mets ton manteau et tu t'apprêtes à subir le froid toi aussi puis vous vous rendez dans la voiture et tu installes ton bébé dans le fauteuil à l'arrière, vérifiant à plusieurs reprises qu'il est bien attaché. Il te sourit encore et ça te donne envie de le manger lorsque tu te rends compte à quel point il est adorable. Tu t'installes à l'avant, du côté passager alors que Luke prend le chemin du centre. Faut que je trouve un cadeau à Jon.. Ton regard se perdait un peu derrière la vitre. Londres, la nuit, c'est tellement joli. Après ce que Luke t'a dit, tu as tourné ton visage vers lui en lui souriant. Je t'aiderais si tu veux mais déjà le fait d'avoir un cadeau de ta part lui fait plaisir, tu sais. Tu déposes un bisou sur sa joue alors qu'il conduit et tu tournes la tête pour surveiller Noah qui joue avec son doudou. L’air de rien, les siestes c’est vraiment pas mal, tu t'es reposé toi ? Tu hoches la tête de façon positive, toujours en souriant. Oui, beaucoup. J'adore dormir en ce moment. C'est vrai, tu adores ça. Alors qu'avant, tu détestais. Au bout de quelques minutes, Luke se gare et vous sortez de la voiture. Tu t'occupes de sortir la poussette et de la déplier. Après quelques minutes à galérer, t'as finalement réussi et t'as levé tes bras en l'air en criant YAY avant de rire. Luke avait déjà sorti Noah et l'a installé dans sa poussette. Tes yeux couraient déjà vers les lumières. Pire qu'une gamine dans ces moments-là, on ne te changera pas. Je veux diriger la poussette. Tu dis, sur un ton qui n'autorisait aucune protestation. Tu as même pris une expression hautaine avant de rire encore.
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(✰) message posté Jeu 18 Déc 2014 - 19:53 par Invité
À Winter Wonderland ? sa voix t’avait fait du bien, tu avais hoché la tête en douceur. Tu connaissais pas toi les traditions réel de Noël, enfin tu les avais vu dans les films mais avec ta famille vous avez créer votre propre Noël. Il est particulier c’est un soir que ton père et ton oncle on rendu spécial. Les présences féminines qu’on avait c’était Valentine et Cerseï. On avait pas de maman. Ouais, c’est sur que ton père il a vite compris que quand on aurait l’âge de comprendre, on allait tous les trois demandé une maman sauf que bien entendu, on en aurait pas alors pour nous faire oublier ça et qu’on demande ça, cette aspect déchirant pour nous et pour lui. J’aurai pu détester Noël car ma famille était un peu étrange pour le coup. Mais mon père et mon oncle ont organisé cette soirée du vingt quatre décembre comme une énorme épopée qui durait jusqu’a vingt-cinq au matin. Un vrai périple pour trouver nos cadeaux qui étaient toujours des cadeaux bourrées d’originalité pour des enfants. On était réellement chanceux de les avoirs car c’était parfois magique, mon oncle qui quand j’étais un gamin me paraissait être un magicien et savant fou, fessait allé la science pour nous créer des pièce enfumé ou des lumières qui rugissaient de partout, le château composé de tellement de pièce qu’il pouvait préparer longtemps à l’avance leurs plans. La plus part du temps ils avaient travaillé des mois, un peu chaque soir ou quand ils avaient du temps le week-end pour nous. Et ça même quand tu es adolescent, tu arrives à adoré car leurs ingéniosités c’est adapté à ton âge, en réglant parfois les problèmes que tu as eu dans l’année. Et puis ils nous ont laissé nous aussi avoir chacun une pièce, on pouvait créer nous même quelques choses pour chacun d’entre eux. C’était un peu notre centre aérée Noël, notre dose d’aventure à la maison. Et le repas était tout simplement magique, on choisissait un pays chaque année pour en déguster leurs spécialités. La fin du plat principal sonnait le début du jeu, on suivait nos cartes qui étaient spécial à chacun. Après qu’on est fini nos pièces et nos épreuves. On se retrouvait tous pour le désert en regardant un film et puis ensuite on fessait des jeux de société tous ensemble, on avait le droit de veiller. Bon au fur et a mesure des années on a supprimer le film pour des dégustations d’alcool et des discutions. Ou nos tentatives désespérées de draguer Cerseï. On écoutait aussi mon père avec sa fameuse guitare sèche et puis mon oncle au piano. Mes souvenirs de noël s’était tout ça. Et je les devais a ses deux hommes qui avaient construit ma vie. Mon père m’avait dit qu’il allait refaire cette événement. On avait mit le sapin, ça avait été tout une épreuve étant donné qu’il était gigantesque, cette année, il était blanc, bleu et argenté. J’espérais que les fêtes allaient faire du bien à Mad. Oui, j'aimerais bien. Noah sera excité. bien sur qu’il allait aimé Winter Wonderland.. il était comme Mad, émerveiller de tout. Il avait que quelques mois et pourtant son esprit était vif.
Je t'aiderais si tu veux mais déjà le fait d'avoir un cadeau de ta part lui fait plaisir, tu sais. Sentir ses lévres sur ma joue me fessait du bien, ses mouvements affectueux me manquaient surtout quand on était séparer alors j’en profitait en souriant. « Oui je veux bien, bah je lui en fais toujours mais bon faut que je lui trouve une chose spécial, pas comme les autres années ou c’était pour l’embêter. » C’est vrai que tu avais été vachement taquins avec elle, mais au fond c’était par colère car tu n’aimais pas réellement son comportement, celui de ce laisser allé dans les rives du n’importe quoi, faut dire que tu pouvais pas la jugé car toi même t’as été dedans, mais toi tu t’en foutais que ça soit toi, mais elle, elle est bien trop précieuse même si lui a jamais avoué pour qu’elle tombe dedans. Les choses entre vous allez mieux et ça te fessait du bien. . Oui, beaucoup. J'adore dormir en ce moment. elle sourit en hochant la tête, ça te fait du bien de le savoir car tu sais qu’un mauvais sommeil est synonyme de bruahaha mental l’air de rien le sommeil à le don de réparer et de reposer. Tu sais qu’elle en a énormément besoin. Tu voudrais que son petit corps reprenne des forces et des courbes pour qu’elle se sente plus à l’aise avec elle même. Elle s’occupe de la poussette, tu t’occupes de votre fils et puis elle lance un YAY en levant les bras en l’air car elle a réussi à l’ouvrir cette putain de poussette. Je me suis mis a rire en la fixant. « Ouais donc tu deviens une experte de la poussette, sans me le dire. Je t’ai à l’oeil Mademoiselle Baker. Fait gaff.» J’ai installé Noah dans la poussette en lui disant ta maman elle fait sa boss, t’as vu. et puis elle me dit Je veux diriger la poussette elle me regarde de cette façon là, qui veut dire de toute façon Luke tu as pas le choix. « Dirige, dirige » je riais un peu, c'est vrai que d'habitude c'était toi qui dirigeais.
Puis on a commencé à s’aventurer dans le marché de Noël les lumières pleins les yeux « t’es déjà venu ici Mad ? » il y avait une foule de monde et aussi des chalets avec des artisans, de la nourriture. Puis secrètement dans mon cerveau, j’espérais qu’elle prendrait quelques chose à manger. Son non alimentation devenait une obsession dans mon cerveau aussi car je pouvais pas faire semblant non plus de ne pas être atteint. Je voulais qu’elle mange même si j’avais pas particulièrement mon mot à dire étant donné que c’était pas mon corps mais c’était ma fiancé. Mon avis pouvait t’être compter j’en sais rien. Vous vous aventurer tous les trois dans la foule. Tu regardes attentivement les lumières, le froid présent n’est pas coupant, certes il fait pas vingt degrés mais avec un manteau c’est bon, surtout pour Noah avec sa petite couverture. Tu le regardes. Il dort pas, il regarde. Il y a la musique qui se balade dans tes tympans des chants de Noël. Sa réchauffe, l’air de rien. Le coeur des gens refroidit par le froid, est réchauffer par la présence de leurs familles et de cette ambiance là. Toi dans ton cerveau, tu peux pas t’empêcher de penser à ceux qui n’ont ni leurs familles, ni la chance de partager un bon repas avec eux. Et tu sais que tu as de la chance d’avoir ta famille. Tu sais pas bien ce que tu ferais sans eux puis tu vas vers un chalet en vérifiant que Mad suit toujours. « Va y choisit un bonnet qui fait de la lumière pour toi ou alors des oreilles d’elfes.. je vais en prendre un pour Noah aussi. » tu repenses aux elfes et tu rigoles un peu parce que vous avez déjà eu une conversation sur les elfes, tu sais qu’elle te fixe et qu’elle y pense. « Non je vais pas m’en prendre Mad, me regarde pas comme ça, je vais pas devenir Legolas et être cute »
We are shaped by our thoughts; we become what we think. When the mind is pure, joy follows like a shadow that never leaves.
Les lumières ont amadoué tes prunelles enfantines. Il suffisait de peu, parfois, pour oublier les écorchures qu'un coeur est capable de transporter en silence. Tu te sens heureuse d'être là, avec ton fils et avec Luke. Heureuse d'être en liberté pour profiter de cette ambiance hivernale et doucement enchanteresse. Ton âme d'enfant est trop en éveil pour que tu restes indifférente, tu aimes ces décorations et les gens autour de toi semblent plus ouverts à la gentillesse durant cette période. Si tu aimes Noël, c'est en grande partie à cause de ça. Les gens oublient leur méchanceté et ça les encourage à se comporter un peu mieux durant le dernier mois de l'année. Toi, tu voudrais que ça dure toute l'année mais évidemment, ce n'est pas possible. Tes idéaux juvéniles finissent toujours par s'envoler, aussi silencieusement qu'ils sont apparus d'ailleurs. Ouais donc tu deviens une experte de la poussette, sans me le dire. Je t’ai à l’oeil Mademoiselle Baker. Fait gaffe. Tu n'as pas répondu, tu as simplement souri. Experte de la poussette, tu aurais aimé l'être mais évidemment, ce n'était pas le cas. Du moins, plus maintenant. Vous vous êtes avancés à travers le marché et les passants qui profitaient du marché tout autant que vous. Ton regard s'accroche parfois aux expressions des enfants présents. Ce sont celles que tu préfères, sûrement à cause de leur pureté. La brillance que tu décèles dans leurs yeux, tout comme dans leurs sourires te réchauffe un peu l'âme. T’es déjà venu ici Mad ? Marchant lentement, tu écoutes la question de Luke en réfléchissant quelques secondes. Non, je suis juste passée devant. Tu réponds avec sincérité. Bien sûr tu aurais aimé y aller mais tu étais seule la première fois que tu as aperçu ce marché et l'idée d'y faire un tour ne t'était pas venue sur l'instant. Et toi ? Tu es déjà venu ? Même si tu te doutais fortement de la réponse, tu préférais poser la question. On ne sait jamais après tout.
Diriger la poussette. Ça pouvait être un geste banal pour certains mais pour toi, c'est différent. Surtout depuis que la sentence de ta maladie est tombée. Tu prends lentement conscience de ce que tu avais fait lorsque tu étais enceinte de Noah mais tu ne comprends pas. Absolument pas puisque que pour toi, il n'y avait rien d'alarmant. Il t'arrive de passer des heures à penser à cette situation, aux conséquences et au final, ça ne laisse qu'un bazar sans nom dans ta tête. Depuis tu fais comme si rien ne s'était passé et tu ne sais pas si c'est la bonne chose à faire. Tu veux aller mieux alors tu te forces à le faire, au moins pour que tout se passe bien pour les fêtes. Après, tu ne sais pas. Ne pas faire de drame, essayer d'être positive même si tu ne le ressens pas réellement. N'est-ce pas un effort ? Tu secoues un peu ta tête pour effacer ce genre de pensées de ton encéphale. Et tu te concentres sur ce qui t'entoure. Les gens emmitouflés dans leurs vêtements chauds, la musique qui résonne et se perd en écho plus loin et la douce lueur des lumières qui décorent les chalets. Tu trouves tout ça très beau et ça te redonne le sourire presque automatiquement.
Vas-y, choisis un bonnet qui fait de la lumière pour toi ou alors des oreilles d’elfe.. Je vais en prendre un pour Noah aussi. Tu le regardes s'avancer vers le chalet d'un vendeur. Il y a des bonnets, lumineux ou non et des oreilles d'elfe et puis des cornes de renne aussi. Tu pouffes de rire lorsque tu vois les oreilles d'elfe avant de planter ton regard sur Luke qui comprend rapidement ton rire. Cette conversation avec Legolas et d'autres trucs plus.. explicites te fait vraiment rire. Non je vais pas m’en prendre Mad, me regarde pas comme ça, je vais pas devenir Legolas et être cute. Tu en avais vraiment envie pourtant. Tu te prends des cornes de renne de couleur rose et des oreilles d'elfe pour Luke. Si ! Tu t'exclames avec un grand sourire sur les lèvres. Tu peux pas refuser un cadeau, c'est mal poli. Tu dis en faisant une moue attristée. Tu sors ton porte-monnaie décoré avec des strass et tu en sors un billet avant de le tendre au monsieur qui t'encaisse avant de te donner tes articles. Allez, c'est trop chou. Tu le supplies un peu du regard en installant ton serre-tête cornes de renne sur la tête et lui tendre finalement les oreilles de Legolas. Puis il est sexy Legolas. Et c'était loin d'être un mensonge !
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