"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Quand les démons du passé resurgissent... 2979874845 Quand les démons du passé resurgissent... 1973890357
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Quand les démons du passé resurgissent...

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Dim 2 Avr 2017 - 16:41 par Invité
La brise fraîche de cette calme nuit noire caressa ta peau, la faisant frissonner légèrement et se faire dresser tes poils. Pourtant, cette fraîcheur t'apaisa et tu pris un grand bol d'air, ayant enfin l'impression de respirer correctement. A l'intérieur, tu te sentais oppressée et tu avais beaucoup trop chaud. Ton coeur battait la chamade et tes joues rouges trahissaient cette sensation de mal-être qui te hantait comme la peste. Rester dans cet appartement, pourtant grand et suffisamment spacieux, t'avait coûté. Les efforts effectués prouvaient à quel point tu étais affectée et que jamais tu n'oublierais. Mais surtout, à quel point aider Shiraz - désormais dans une situation que tu n'avais que trop bien connue - t'était vital, comme une repentance de tes erreurs passées.

Les yeux fermés, tu profitais de ce moment de soulagement où ton coeur se calmait enfin. Tu te sentais libre, loin de tes démons passés. Le petit "clic" d'une porte qui se fermait derrière toi, t'arracha à la petite bulle dans laquelle tu te trouvais. Tu tournas alors la tête, le visage affichant un air neutre et impassible, ne montrant aucune de tes préoccupations. La jeune femme qui t'avait assistée pour aider Shiraz à se calmer puis se coucher, sortit de l'immeuble après toi. Tu l'observas, simplement, avec des yeux qui trahissaient malheureusement la fatigue, la tristesse et l'inquiétude qui te gagnaient à cet instant-là. Tu ne bougeas pas, analysant chacun de ses gestes pour définir si c'était une personne digne de confiance ou non.

Un silence froid s'installa entre vous et seuls les bruits des rares voitures qui roulaient à cette heure avancée, ne venaient le rompre. Tu n'avais pas l'intention de parler la première, ce n'était pas dans tes habitudes avec des inconnus. Cette blonde, tu l'avais regardée et tu avais bien remarqué ses bonnes manières qui révélaient sa provenance et un héritage d'une famille aisée, comme la tienne. Celle que toi, tu avais choisi de renier et contre laquelle tu t'étais toujours rebellée. Pour autant, tu ne la jugeas pas trop vite : elle avait l'air douce et gentille, peut-être un peu niaise et naïve. Mais comme les apparences pouvaient être trompeuses, tu attendais d'en connaître davantage sur elle. Et pour l'instant, tu te demandais si elle allait oser t'adresser la parole pour discuter de ce qui venait de se passer.
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() message posté Dim 2 Avr 2017 - 19:55 par Invité
Dors bien, Shiraz” T’es assise à côté d’elle. Tu la regardes doucement dormir. Tu passes une dernière fois la main dans ses cheveux et tu te lèves, sans faire de bruit. Ce serait débile de la réveiller maintenant. Ce serait stupide après les efforts que t’as traversé pour la mettre dans ce lit et pour qu’elle s’endorme. Alors t’es silencieuse. T’aimerais pouvoir sourire à la vue d’une ancienne amie, t’aimerais pouvoir de nouveaux la prendre dans tes bras et lui dire combien elle t’as manqué. Mais tu peux pas. Parce qu’elle a replongée. Et que toi, non. Et tu trouves presque ça injuste. Parce que t’aimerais l’aider plus. Faire en sorte qu’elle te rejoigne du côté des cleans. Qu’elle reste pas du côté obscur de la force. Et c’est sur ces pensées vachement star warsesque que tu sors en claquant doucement la porte. L’autre est là. Elle t’a aidé tout à l’heure. Elle a même été d’une grande aide. Il fait bon dehors. Il fait doux, un peu frais, et y’a du vent. T’aimes sentir le vent dans tes cheveux. C’est bête qu’ils soient jamais détachés que t’ai jamais l’occasion d’expérimenter ça au final.

Tu t’assois sur les marches devant chez Shiraz et tu te sors une cigarette. Tu l’allumes dans le creux de ta main pour éviter que le feu s’éteigne. Et tu fumes, sans rien dire. Tu te souviens de cette époque. De l’époque, des moments que t’as passé à Palerme avec Shiraz. Et les autres. A cette époque, t’étais déglinguée. T’étais une droguée. Mais jamais de trop. Tu prenais jamais plus que ce que tu pouvais ingérer. Et tu gardais toujours plus ou moins le contrôle. Et tu te souviens de Shiraz à l’époque. Elle se droguait, elle aussi, beaucoup. Plus que toi. Tu lui en voulais parfois, de le faire trop. Parce que t’avais peur pour elle, déjà à l’époque. Et quelque part, t’as espéré, en la revoyant, qu’elle ait arrêté, comme toi. T’as déchanté. Rapidement. Lioba, tu t’attendais à quoi ? Non. Évidemment qu’elle a repris. Parce qu’elle a eu personne pour l’empêcher de retomber. Peut-être même qu’elle s’est jamais arrêtée ? T’en sais rien. Tu déchantes. Tu sais rien d’elle. Alors pourquoi tu l’aimes tant ? Probablement parce que c’est le seul lien de là-bas qu’il te reste. Que tu continues de vouloir avoir. Tu détestes le dire, te l’avouer, mais tes parents. Tes parents ils t’ont aidé à arrêter. Pas de la bonne façon, loin de là, non. Mais ils t’ont fait arrêter. Et tu t’en veux de te dire que t’aurais pu être là pour Shiraz, mais que ça a pas été le cas. T’aurais rien pu faire, pas vrai ? Défais toi de ta culpabilité. T’es pas quelqu’un qui se sent coupables de choses. T’es trop égoïste pour ça.

Pas avec Shiraz. Tu recraches la fumée et tu te lèves. La cigarette toujours croisée dans tes doigts. T’avais besoin de ça, de cette respiration pas naturelle. Juste pour te calmer, pour te remettre à ta place, te remettre de tes sentiments. Ton visage exprime rien, tes yeux expriment rien, tes lèvres forment une ligne. Je suis désolée Shiraz. Désolée de t’avoir laissé là-bas. Sans personne pour te protéger. Et pour la première fois de ta vie, tu ressens de la déception pour tes potes de Palerme. Des rues de Palerme. Pour pas l’avoir aidé. Pour l’avoir laissé plonger aussi bas. Ouais. Tu leur en veux presque.

Tu t’apprêtes à partir, à marcher, loin de chez Shiraz, loin de ce bordel, mais tu te retournes, et tu fais face à la personne en face de toi, celle qu’était là, pour t’aider aussi, pour aider Shiraz. “Merci. C’était cool. Bonne fin de soirée.” Et tu te retournes, et tu marches. Espérant aller loin de Shiraz, loin des souvenirs de la drogue.
démons = drogue
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() message posté Mar 11 Avr 2017 - 12:01 par Invité
Cette fille, sous ses allures de jeune fille de bonne famille, se comportait de manière qui t'étonnait étrangement. Habillée comme si elle appartenait à une grande famille riche ou noble de l'Angleterre, elle n'en donnait pas l'air. Tout d'abord, le silence continua entre vous alors que tu observais chacun de ses faits et gestes. Tout comme toi, visiblement elle n'avait pas l'intention de parler pour l'instant. Tu t'adossas contre le mur de l'immeuble pendant qu'elle s'assit sur les quelques escaliers qui menaient vers la porte de ce dernier. Tu ne t'attendais vraiment pas du tout à ce qu'elle sortît un paquet de cigarettes et qu'elle en prît une pour fumer. A ce moment-là, tu compris que la concernant, les apparences étaient réellement trompeuses.

Tu allais de surprise en surprise. Cette blonde perdue dans ses pensées, se redressa subitement sans rien dire. Elle descendit les escaliers, la cigarette non terminée et toujours dans ses doigts. Puis, elle rompit finalement le silence avec des mots qui, non seulement t'étonnèrent, mais te choquèrent. Là-haut, elle ressemblait à une jeune femme polie, gentille, douce et amicale. Cela se voyait qu'elle connaissait Shiraz depuis longtemps, voire depuis plus de temps que toi. Mais de l'autre côté, elle te parut si brusque dans ses mots choisis que tu ne la compris pas du tout. Un de tes sourcils se leva alors que tu la regardais partir simplement, n'en revenant pas. Poussée par une colère qui monta légèrement en toi, tu la suivis.

- Attends !! l'interpellas-tu, posant ta main sur son épaule pour l'arrêter et la faire se retourner. Cool ? C'était cool ? T'es sérieuse là ? Et tu t'en vas comme ça, comme si de rien n'était ? Comme si rien ne s'était passé ?

Tu débitais les mots comme ils te venaient à l'esprit, sans pouvoir t'arrêter. A l'intérieur tu bouillais, et tu le sentais, il ne fallait que très peu pour que tu n’explosât. Comme tu ignorais tout du passé de ton interlocutrice, dont tu ne connaissais même pas le prénom, tu préférais ne pas t'avancer sur certains faits. Mais d'autres, dont elle ne devait pas être au courant, tu n'allais pas hésiter à les lui rappeler.

- Est-ce que tu te rends compte de la gravité des choses ? continuas-tu, la voix un petit peu tremblante. Shiraz a eu énormément de mal à arrêter et heureusement que certaines personnes étaient là pour elle à ces moments-là ! Je l'ai vue galérer et j'ai tout fait pour l'aider à s'en sortir. Elle était clean, j'y croyais vraiment. Elle avait la volonté de ne pas reprendre.

Pour le moment, tu n'évoquais pas ton expérience passée de junkie droguée car tu n'en ressentais pas le besoin. Puis, tu n'en avais pas envie. Cette inconnue n'était pas mieux que les autres et tu n'allais pas lui donner un traitement de faveur aussi tôt. Ton passé troublé, elle n'avait pas à le connaître.

- Et toi, tu débarques, tu l'aides car visiblement tu la connais bien et... tu trouves ça cool ? Tu te prends pour qui ?

Après avoir terminé ton petit discours, tu étais déjà sûre d'une seule chose : cette fille, si elle continuait comme cela, tu ne la porterais certainement pas dans ton coeur. En revanche, si elle souhaitait remonter dans ton estime pour qu'un jour tu l'appréciât un minimum, elle devait se rattraper et avoir une bonne excuse. Mais à cet instant précis, tu doutais que cette blonde pût mériter ta gentillesse.
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() message posté Mar 11 Avr 2017 - 13:08 par Invité
Toi, t’avais envie de partir, t’avais envie de te casser de toutes ses ondes qui te donnaient juste l’envie de taper quelque chose ou de t’assoir et de pleurer. De peindre en noir et blanc, mais surtout en noir. Ou d’aller voir Noé pour avoir quelqu’un sur qui te défouler et avec qui passer du bon temps. Pour oublier. Et tu pensais , ouais, que ce serait simple, que t’allais juste t’en aller, toi de ton côté, elle du sien, cette fille que tu connais pas. Et tu marches, en aspirant une nouvelle bouffée de la toxine entre tes doigts. C’est peut-être pas mieux que la drogue, parce qu’au final, c’est quand même une addiction qui te fera crever. Mais tu restes fière, toi, la petite blonde aux allures de princesse. Parce que t’es Lioba Roy-Stozzi, et que t’es fière. Que personne ne doit savoir ce que tu penses, ce que tu vis. Personne ne doit savoir que toi aussi, tu souffres. Parce que c’est bien beau, d’aider les autres. Oui, c’est bien beau. Mais toi aussi, parfois, t’aimerais crier à l’aide, et que les gens arrêtent de t’emmerder. Parce que ouais, seule, t’as déjà pas mal de problème, alors t’aimerais, oui, parfois, que les gens en rajoutent pas des couches. Alors oui, tu pensais que tu pourrais retourner chez toi, peut-être t'écrouler sur ton lit, ou ta cousine viendrait probablement te rassurer, te dire que tout va bien, que tout se passera bien. Que t’as beau penser connaître ton futur, tu le connais peut-être pas si bien que ça.
Mais non, non ça se passe pas comme prévu. Un “Attend” un peu trop violent et furieux à ton goût vient gâcher tes plans. Une main sur ton épaule. Mouais. Cette fille aurait fait ça en Sicile, elle s’en serait pas sortie comme ça. Elle doit pas comprendre le principe de respect de l’espace personnel. Tu te retournes, non sans lâcher un petit soupire pas si léger et discret que ça. Et elle se met à parler, vite. Toi qui n’avait pourtant pas forcément envie de l’écouter ou de lui parler, t’es désormais obligé de faire attention à ce qu’elle dit. Et ce que c’est ridicule. “Cool ? C'était cool ? T'es sérieuse là ? Et tu t'en vas comme ça, comme si de rien n'était ? Comme si rien ne s'était passé ?Oh pauvre âme sensible. Si elle savait à quelle point ce qui vient de se passer était habituel pour toi. Tellement habituel. Et pas qu’avec Shiraz, avec plusieurs autres personnes de la rue, drogués, souvent bourrés, à la limite de l’overdose. Alors c’est sûr que quelque chose s’est passé. Mais loin de là le besoin d’en faire toute une histoire. Et elle reprend. Des choses encore un peu plus inutiles qu’avant. “Est-ce que tu te rends compte de la gravité des choses ?” Sa voix est pas claire. Est-ce qu’elle aurait envie de pleurer ? Ou est-ce par colère contre toi ? Colère que tu ne comprends pas, d’ailleurs. “Shiraz a eu énormément de mal à arrêter et heureusement que certaines personnes étaient là pour elle à ces moments-là ! Je l'ai vue galérer et j'ai tout fait pour l'aider à s'en sortir. Elle était clean, j'y croyais vraiment. Elle avait la volonté de ne pas reprendre.” Shiraz, Shiraz, Shiraz. Tu l’aimes, ta Shiraz. Mais après tout, si elle a repris, cette jeune fille va pas te mettre ça sur le dos, non ? Oh oui, t’es coupable. Mais de l’avoir laissé là bas. Avant qu’elle n’arrête. Cela dit, d’apprendre qu’elle, cette fille, elle était là, quand Shiraz était mal, alors que toi, tu ne le pouvais pas, oui, ça la fait remonter, peut-être un tant soit peu dans ton estime. Même si tu trouves toujours qu’elle fait beaucoup, qu’elle se met dans tous ces états, pour pas grand chose. Shiraz a arrêté une fois. Elle le fera de nouveau. Parce qu’elle est pas conne Shiraz, elle sait que sa vie compte.

Et toi, tu débarques, tu l'aides car visiblement tu la connais bien et... tu trouves ça cool ? Tu te prends pour qui ?” Ah. C’est donc ça. Tu lèves un sourcil en l’air, et, bien malgré toi, tu rigoles. Un petit rire. Pas un éclat de rire, après tout, tu te moques pas d’elle, loin de là. Tu trouves juste qu’elle se laisse peut-être un peu trop emporter par ses sentiments. “Hm… Je sais pas ton prénom, donc j’vais t’appeler X. X, je sais pas si tu le savais, mais au cas où, je veux bien te l’expliquer. Le mot cool a et a toujours eu plusieurs significations. Et je sais pas exactement pour qui tu me prends… Mais je ne vais pas aller penser que voir une amie se droguer est cool, dans le sens chouette, du terme. Par contre, quand j’enchaine un merci, et un c’était cool. En général, cool prend le sens de sympa. Genre tu,  X, a été sympa d’aider.” Tu lui souris, en profitant pour épousseter l’épaule ou elle t’a touché. Puis tu reprends, beaucoup plus sérieuse. “Alors maintenant, si le fait que Shiraz ait recommencé la drogue te met dans des états pareil et que tu ne penses pas pouvoir garder ton sang froid en l’aidant. Que tu penses devoir déverser ta merde sur les autres parce que tu ressens un profond mal-être au fond de toi, ou que tu penses que toutes les personnes que tu croises sont des monstres indignes de confiances, peut-être oui, que tu devrais pas essayer de l’aider du tout. Shiraz n'a vraiment pas besoin de gens instables autour d’elle. Surtout en ce moment.” Tu recules de quelques pas. “Et pour réagir comme tu viens de le faire, au quart de tour, avant même de penser à réfléchir ? Ma chérie, je dois te briser tes illusions, mais t’as un réel problème de gestion de la colère.” Et tu souffles. En souriant. Parce que ça fait du bien, parfois, de déverser ton venin. C’était pas ce que t’avais prévue pour cet après trop de choses, mais c’est peut-être pas plus mal. Et puis au final, t’as rien dit de méchant, t’as juste constater des choses. Ouais. Parfois, t’es une connasse, oui. Mais parfois, faut dire que les gens le méritent.
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HJ:
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() message posté Mar 11 Avr 2017 - 13:38 par Invité
Le dégoût dans ses yeux juste parce que tu avais visiblement osé la toucher, était une nouvelle preuve de la fierté dont faisait preuve la blonde. Tu restas bouche bée devant son rire si offensant, que tu ne savais pas qualifier de moqueur ou non. Il ne te semblait pas avoir dit quelque chose de drôle et, de toute façon, au vu de la situation, rien ne l'était. Puis, elle commença à parler sur un ton que tu n'apprécias pas dès le premier mot prononcé. Sa façon de cracher son venin sur toi ne te plaisait pas. Au final, elle ne valait pas mieux que toutes ses autres filles à "papa" ou "maman" que tu avais connu dans ton enfance et que tu ne supportais pas le moins du monde. Ces filles qui se croyaient meilleures que tout le monde.

Interloquée par la violence de ses paroles et le jugement qu'elle portait sur toi en si peu de temps, tu n'avais plus aucun doute. Cette fille, elle ne valait pas la peine. Pour toi, bien évidemment. Jamais tu ne te serais permise, comme elle venait de le faire, de juger si Shiraz avait ou non besoin d'elle. La jeune avait le droit de s'entourer des personnes qu'elle souhaitait, sans que tu ne fus là pour l'en empêcher. Ton interlocutrice blonde était bien plus inconsciente que tu ne le pensais et surtout, ne cessait de t'insulter directement. Elle évoquait aussi ton état psychique alors qu'elle n'en savait rien du tout, ne connaissant aucunement ton passé. Une fois qu'elle eût terminé, c'était à ton tour d'exploser de rire.

- D'accord, c'est comme ça que tu le prends, répondis-tu du tac au tac. D'abord, apprends à parler pour que les autres te comprennent alors pour éviter les malentendus. Ensuite, évite de me juger et d'essayer de dresser mon profil psychologique alors même que tu ne connais ni mon passé, ni ma vie. Je me passerai bien de tes fausses idées sur mon caractère, chose qui me rappelle ces filles au lycée qui adoraient persécuter les autres car ils étaient différents. Puis, ce n'est pas à toi de décider qui doit ou non aider Shiraz. Et vois-tu, c'est bien toi qui crache ton venin. Je n'ai fais qu'être choquée par tes réactions peu habituelles pour une personne de ton âge. Aurais-tu quelque chose à te reprocher ? Peut-être par rapport à Shiraz ? A ton passé avec elle ? L'aurais-tu abandonnée, la laissant dans la merde ?

Tout cela n'étaient que des suppositions. Tu ignorais totalement le passé des deux jeunes femmes. Ne désirant pas parler du tien, tu t'abstenais de poser des questions sur ceux des autres, préférant les confidences de ces derniers quand ils le souhaitaient. De celui de Shiraz, tu n'en avais encore jamais entendu parler. Mais si la blonde se mettait en colère de la sorte, il devait bien y avoir une raison. Tout comme le fait qu'elle cherchait visiblement à partir d'ici comme si de rien n'était, comme si elle voulait laisser quelque chose derrière elle et oublier ce qui venait de se dérouler. Elle n'était pas nette, cette fille...

HRP:
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() message posté Mar 11 Avr 2017 - 14:20 par Invité
T’es pas méchante Lioba. T’aimes juste pas qu’on te provoque. Et t’aimes surtout pas quand les gens réfléchissent pas à ce qu’ils disent. Cette fille est clairement désespéré de voir l’état de Lioba. Mais faut qu’elle se refroidisse quoi. C’est pas en étant comme ça ou en réagissant au quart de tour qu’elle va l’aider. C’est le genre de fille, Rose, que t’imaginerais assez se mettre à pleurer en plein milieu d’une rue si elle se rendait compte qu’elle ne pouvait rien faire pour aider quelqu’un. Shiraz, soit tu l’aides calmement, soit tu l’aides pas. Et cette fille, qu’elle le veuille ou non, qu’elle te disent que tu te trompes ou pas, elle est instable. Réagir comme ça ? Aussi violemment ? Férocement ? A un mot. Un. Simple. Mot ? C’est ridicule. Et une personne saine ne réagirait pas comme ça. Alors ouais, elle est instable. Instable, ou juste violente. Mais dans le second cas, elle a rien à faire avec Shiraz non plus. Donc tu la regardes. Et elle explose de rire. Ça te fait lever un sourcil.

… Disais-je instable ? Devrais-je passer à lunatique ?

D'accord, c'est comme ça que tu le prends” Tu réponds pas, tu la regardes, et tu la sens venir, la longue tirade sans aucun sens. Ces mots complètement dénués d’intérêts qui vont sortir de sa bouche. Tu le sens que ça arrive, et tu l’attends. Avec impatience. Parce que si t’as autant à redire...ça risque d’être drôle. Et tu vas passer un merveilleux moment à démonter tous ces pseudos-arguments, un par un. A l’école, t’étais la première en débat. C’est pas pour rien. “D'abord, apprends à parler pour que les autres te comprennent alors pour éviter les malentendus. Ensuite, évite de me juger et d'essayer de dresser mon profil psychologique alors même que tu ne connais ni mon passé, ni ma vie. Je me passerai bien de tes fausses idées sur mon caractère, chose qui me rappelle ces filles au lycée qui adoraient persécuter les autres car ils étaient différents. Puis, ce n'est pas à toi de décider qui doit ou non aider Shiraz. Et vois-tu, c'est bien toi qui crache ton venin. Je n'ai fais qu'être choquée par tes réactions peu habituelles pour une personne de ton âge. Aurais-tu quelque chose à te reprocher ? Peut-être par rapport à Shiraz ? A ton passé avec elle ? L'aurais-tu abandonnée, la laissant dans la merde ?” Oh. Tant de choses. Tant de choses intéressantes à reprendre, décortiquer, corriger et lui renvoyer en pleine tête. Tellement de mots mal placés et d’idées fausses. Puis y’a la fin. Elle devrait te toucher cette fin, elle devrait te blesser. Parce qu’elle a touché dans le mille. Mais cette fille a pas idée.
Elle a pas idée que quand Lioba, on l’emmerde, Lioba elle pense plus à rien.
Non tu penses juste à cette joute verbale qui se joue entre vous. Que t’es lâché Shiraz, ouais, t’y penses, ouais ça te blesse. Mais là, t’y penses pas. Parce que Shiraz, dans cette histoire, elle est presque pas intéressante. Dans cette histoire, c’est entre l’autre instable et toi. Shiraz n’a plus rien à voir là dedans.

Alors t’en as plus rien à faire. De ton abandon.

La langue est faite de mots ayant plusieurs sens. Je pense que quelque part, les gens qui ont créés le langage voulaient que les malentendus existent. Ensuite, je suis navrée ma chère, mais si tu es incapable de comprendre les doubles-sens, c’est que non seulement t’es instable, mais que t’as aussi un manque d’éducation scolaire évident.
Oups.
Puis, je n’ai pas besoin de ton passé, ni de ta vie. A vrai dire, je m’en fous. J’ai un passé, j’ai une vie. Mais est-ce que je m’en vais crier sur les gens au premier mot de travers ? Non. Mais tu le fais. Et ça a rien à voir avec ton passé ni avec ta vie. Ça a à voir avec ton comportement, ta façon d’agir avec les gens. Dis moi, as-tu beaucoup d’amis ? Si ce n’est pas le cas, je peux t’assurer que les autres ne sont pas en tord. Que de se faire prendre en grippe dès la première rencontre, ça donne pas vraiment envie.
” T’avais commencé sérieusement, mais ton ton a vite dérapé. Tu as finis pas lui parler comme si tu parlais à une gosse. Comme une adulte qui apprendrait une leçon de vie à une petite fille. Et après tout, c’est un peu ce que t’as l’impression de faire. “Si tu savais, X, à quel point la différence, je m’y connais. Et ces filles, dont tu parles ? Oh je les connais. Je les connais bien. D’ailleurs, là où j’habitais, elles te ressemblaient un peu. A me juger à cause de ma blondeur, de ma richesse et de ma queue de cheval un peu trop haute. Alors ces filles là, je te les rappelle peut-être. Mais on se serait connus à l’époque, t’aurais été l’une d’entre elle.” Tu t’éloignes encore de quelques pas. Parce que plus tu t’approches, plus cette fille avec ses idées préconçues et ses colères intempestives te donne envie de gerber. “Quand à tes questions, intelligentes, mais déplacées… Non, j’ai rien à me reprocher. Si j’ai réagi, c’est parce que tu m’as agressé. Un mot. Tu te rends compte, quand même, qu’il ne t’a fallu qu’un mot pour partir en cacahuète. Si après ça, tu penses que t’es saine d’esprit...” Tu rigoles. “..Mais mon chou, va voir un psy.” Et c’est calme. C’est calme. Tu souris même. Tu ne cries pas, toi. Tu refuses de crier. Et puis t’es pas énervée au final. Tu trouves juste cette fille complètement folle.
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() message posté Mar 11 Avr 2017 - 14:57 par Invité
Bla, bla, bla... "Parole, parole, parole..." comme le mentionnait une chanson italienne fortement connue. Au-delà de la colère qui bouillonnait en toi telle une bouillabaisse, ou encore de l'étonnement face aux comportements immatures de la blonde, tu commençais sérieusement à être... ennuyée. Ton interlocutrice, qui reculait à chaque fois comme si elle fuyait la peste que tu étais, continuait à débiter tout un flot de paroles incohérentes et qui démontraient la pauvresse de son esprit. Elle ne voulait pas entendre raison ni ne te comprenait pas du tout. Fixée sur ce seul mot, comme elle ne cessait de le répéter, elle t'accusait de réagir au quart de tour. Mais elle, que faisait-elle si ce n'était la même chose ? Intérieurement, cela te faisait doucement rire.

- T'es pathétique ma pauvre, jetas-tu d'un ton acerbe.

Cela ne servait à rien de continuer cette conversation stérile. Plus tu parlerais, plus tu allais créer la furie et la haine de cette femme qui, au final, devait être mal dans sa peau. Ses remarques ne te blessaient pas du tout, tu les encaissais sans les prendre en compte, puisqu'elle se trompait totalement sur toi. Toi, tu ne voulais pas alimenter le débat pour rétablir la vérité. Elle n'allait probablement pas te croire et de l'autre côté, tu n'avais aucune intention de dévoiler une partie de ton passé. Il était préférable de terminer cette dispute ridicule, où la blonde semblait se donner en spectacle. Peut-être que cela lui faisait du bien de se lâcher un peu. Tu soupiras longuement.

- Laisse tomber, t'écoute rien et t'es trop focalisée sur ta personne, dis-tu, complètement lasse. Continue à juger comme tu le fais mais sache que tu te trompes sur toute la ligne. Je suis loin d'être celle que tu crois. Mais en fait, je m'en fous. Pense ce que tu veux, fais-toi plaisir. Moi, je me casse.

Tu aurais pu faire le petit signe de la main, prouvant ton ennui et ton agacement face à cette blonde pitoyable. Mais tu ne le fis pas, pour ne pas incendier encore plus cette situation qui devenait un peu compliquée entre vous. Tu reculas et décidas de partir dans le sens inverse dans lequel ton interlocutrice se dirigeait au début. Même si tu devais faire un léger détour pour te rendre chez toi, à cette heure tu ne risquais rien et surtout, tu préférais pour ne pas avoir à la croiser ou encore marcher à ses côtés.
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() message posté Mar 11 Avr 2017 - 18:14 par Invité
Faut le dire Lioba, tu joues à la peste. Qu'est-ce qui t'arrive ? C’est pas dans ton habitude comme ça, bien au contraire. T’es quelqu’un de gentil en général. Mais au final, t’es peut-être responsable de ce dont tu l’accuses. Peut-être qu’au final, c’est toi qui ait besoin de déverser ta merde sur les autres. Depuis un bout de temps. Peut-être que tu attendais juste cette étincelle. Peut-être qu’elle te criant dessus, c’était la goutte d’eau. Peut-être qu’elle t’aurait sorti ça à tout autre moment, ça t’aurais rien fait, ça t’aurait pas dérangé. Mais elle t’a sorti ça, comme une folle, juste après le problème de Shiraz. Et t’as probablement senti le besoin de tout sortir.
Parce que merde ! Moi aussi j’ai des problèmes ! Et j’ai vraiment pas besoin de ta connerie en plus pour me prendre en grippe comme ça. Vraiment pas.
Si seulement, tu pouvais le comprendre, si seulement, tu pouvais lui expliquer que t’es partie au quart de tour parce qu’elle t’a emmerdé au mauvais moment. Que t’es pas une mauvaise personne. Mais Lioba, t’as ce mur là, dans ton cerveau, ça t’a un peu fait devenir une pest oui. Et t’acceptes aucune raison logique, t’acceptes aucune raison tout court. T’as pas tord sur le fait qu’elle soit vite à partir, qu’elle ait un réel problème de caractère, mais de là à en faire un empilement de connerie venant de vous deux, c’était vraiment pas la peine. Non. Vraiment pas. Mais t’en avais besoin. Et demain, tu le regretteras probablement. Et tu pourras pas t’excuser parce que t’auras ni son portable, ni aucune moyen de la contacter. Même pas son nom. Cela dit, elle est pas complètement en tort l’autre, et ça tu le sais. Ca, c’est la raison pour laquelle t’es encore là. Parce qu’elle t’a agressé. Elle. t’a. agressé. Et que l’autre, contrairement à toi, elle ne comprend pas où est le problème. Elle pense probablement que c’est tout à fait normal d’agripper les gens dans la rue et de leur crier dessus parce qu’ils ont fait une faute de syntaxe. Mais t’es pas totalement blanche non plus, Lioba. Et tu devrais t’excuser pour ce que tu lui as dit. Quitte à la laisser dans sa folie.

T'es pathétique ma pauvre” Tu l’as mérité, tu le sais, pas vrai ? Non. Bien sûr que non tu le sais pas. Toi, tu souris, parce que tu sais que tu t’apprêtes à lui dire que c’est pas super recherché comme insulte. Que c’est même pas blessant, qu’elle aurait pu faire mieux. Mais elle continue.

Laisse tomber, t'écoute rien et t'es trop focalisée sur ta personne” Là elle a pas tort, et d’un mouvement d’acquiescement, tu admets ses dires. Après tout, Lioba, focalisée sur sa personne, c’est l’histoire de ta vie un peu, tu trouves pas ? L'égocentrique Lioba. Le roman de ta vie en quinze points. “Continue à juger comme tu le fais mais sache que tu te trompes sur toute la ligne. Je suis loin d'être celle que tu crois. Mais en fait, je m'en fous. Pense ce que tu veux, fais-toi plaisir. Moi, je me casse” Et là, tu bloques. Tu la vois s’éloigner. Tu sais qu’elle va partir. Qu’elle va faire ce qu’elle aurait dû faire avant que tout ne commence. Pourquoi est-ce qu’elle a pas eu la merveilleuse idée de faire ça plus tôt ? Pourquoi elle a pas fait ça avant de t’agresser en plein rue ? Ça aurait été tellement plus sain, pour toutes les deux.

Tu la regardes partir Lioba. Et tu souris. Un petit sourire en coin. T’es tordue Lioba, vraiment tordue. Cette fille a fait ressortir le pire en toi, et t’es bien assez mature pour le savoir. Et tu l’as laissé faire. T’as été un monstre, et pourquoi ? Une raison précise ? T’avais l’intention de te la mettre à dos c’est ça ?
Et puis, après tout, pourquoi l’avoir appelé X, pourquoi ? Tu l’as entendu son prénom, plus tôt, quand vous êtes allez chercher Shiraz, et que Shiraz, c’est elle qu’elle a vu en premier. Et qu’elle a appelé son prénom. Alors pourquoi ? Pour être inutilement méchante ? Pour blesser ? Peut-être pour un peu de tout ça. Alors t'attends qu'elle soit loin, assez pour qu'elle puisse pas t'entendre. Et seulement à ce moment là, seulement à ce moment là, ton visage redevient le tien. Celui de cette gamine Sicilienne qu'a pas envie d'être à Londres mais qui y sauve sa vie, cette gamine qui veut être gentille, mais qu'en a gros.
Scusa. J’en avais besoin. Ciao. Rose.
Et tu dis rien d’autre, et tu tournes les talons, un sourire, tantôt comme si tu portais un poids de moins, tantôt triste.
démons = drogue
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