"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici where's our adventure /ginny 2979874845 where's our adventure /ginny 1973890357
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Anonymous
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() message posté Jeu 10 Mar 2016 - 19:19 par Invité

○○○
( we'll break down the walls
to find a place where we both can be safe. )


Assis sur le canapé à côté de son fils, Rhys sirotait un verre de soda, les yeux rivés sur la télévision qui diffusait des dessins-animés sur une chaîne destinée aux enfants. Ça faisait presque une heure qu’il devait se coltiner l’histoire chiante à mourir d’un lapin parlant, mais si cela faisait plaisir à Noah, le journaliste était satisfait. Depuis qu’ils s’étaient retrouvés, il profitait de chaque moment qu’il pouvait partager avec le garçon et plus ils passaient de temps ensemble, plus il réalisait qu’à chaque fois qu’il devait le déposer chez sa mère, son cœur se serrait. Ils avaient quatre ans à rattraper ; il était évident que deux jours toutes les deux semaines n’étaient pas suffisant à ses yeux. Se demandant pourquoi seulement le son de la télévision résonnait dans la pièce, le brun tourna la tête, réalisant alors que son fils s’était endormi contre lui, sa tête appuyée contre son flanc tandis que sa main droite serrait une peluche Bob l’éponge offerte pour son anniversaire. Attendri, Rhys sourit légèrement. Avec le dessin animé nian-nian qu’ils regardaient en boucle, pas étonnant qu’il se soit assoupi. Essayant de se dégager de l’étreinte du petit garçon pour se lever du canapé, il entreprit toute une stratégie digne du jeu du mikado mais au bout de quelques secondes, Noah bougea et ouvrit un œil. « C’est rien, c’est rien. Rendors-toi. » souffla Rhys, ayant intérieurement envie de se mordre le poing tant il avait été maladroit dans ses gestes. « Hein? Je dormais même pas. » Il arqua un sourcil et l’observa, moqueur. Avec ses cheveux en bataille et ses yeux bouffis, impossible de croire à son mensonge, quand bien même il était adorable. Conscient qu’une fois son fils réveillé, il n’arriverait plus à se rendormir, le journaliste se leva et somma à Noah d’aller mettre ses chaussures avant de se saisir de son cellulaire pour envoyer un texto à Eugenia, l’informant qu’il allait passer chez elle dans l’heure. Avec toute cette histoire concernant Julian et tout le bordel qui y était lié, il n’avait pas encore eu l’occasion de revoir la revoir. Ou plutôt, il n’avait pas osé. Avant son départ cet été, il venait tout juste de retrouver son amitié avec la brune et le froid qui avait régné entre lui et Jules n’avait fait que le pousser à se montrer réticent envers Eugenia. Elle n’y était pourtant pour rien, il ne souhaitait d’ailleurs en aucun cas la mêler, sauf qu’il n’empêche qu’elle restait toujours la copine Julian. Sa femme même, aux dernières nouvelles. Maintenant que le dialogue avec son meilleur ami s’était désamorcé, le journaliste se sentait un peu plus libéré. Appelant le premier taxi, ils montèrent dedans et durant tout le trajet, Rhys tenta d’expliquer au garçon qu’ils allaient voir une amie, qu’il fallait qu’il soit tranquille car elle attendait des enfants, qu’elle était dans un fauteuil etc. La situation était inédite, presque comique. Il n’avait jamais eu à devoir expliquer ce genre de choses et Noah ne faisait que poser des questions auxquelles les réponses lui échappaient. Heureusement, il ne lui avait pas encore demandé comment on faisait les bébés mais c’était plus des interrogations existentielles du genre ‘mais elle peut pas se tourner dans le lit quand elle dort, alors?’ ou bien ‘ça veut dire que si elle mange Mcdo, les bébés ils mangent Mcdo aussi?’. Bref, c’était à la fois mignon tout comme terriblement épuisant. Il fut soulagé quand ils arrivèrent à destination et après avoir porté son fils qui insistait pour appuyer sur la sonnette, ce fut une Eugenia souriante qui leur ouvrit. « Mais son ventre est trop petit pour qu’il y ait deux bébés dedans! » Lâchant un long soupir quoique clairement amusé, Rhys fit mine d’ignorer la remarque du garçon et se pencha pour prendre son amie dans ses bras, lui glissant un bisou sur la joue.
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Anonymous
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() message posté Dim 20 Mar 2016 - 17:48 par Invité
RHYS & EUGENIA (of course you’re falling apart, darling, you’re human and sometimes, humans only know how to crumble. there is no such thing as a perfect heart.) Cela m’attristait sans doute plus que nécessaire d’être obligée de voir Rhys sans Julian. De voir Rhys lorsque mon mari n’était pas là. De voir Rhys alors que nous avions souvent été tous les trois, ensemble, en étant plus jeunes. Je savais que nous ne pourrions sans doute jamais revenir en arrière—nous n’étions plus des enfants, nous avions grandi et évolué chacun de notre côté. Nous avions laissé les adolescents que nous avions été derrière nous pour poursuivre notre route sans jamais nous retourner. Et puis, il s’était passé beaucoup de choses dans nos existences respectives, après tout. Il s’en était passé beaucoup trop pour que nous puissions les ignorer, pour que nous puissions faire comme si.
Nous n’étions plus des enfants. La vie avait fait de nous des adultes.
Je tenais entre mes mains le tambour à broder de ma mère, ce même tambour que j’avais récupéré à Cardiff dans les jours qui avaient suivi son décès. Les sourcils froncés, je passais l’aiguille dans la toile afin de créer une croix avec du fil vert, puis une autre, et encore une autre, jetant de temps à autre des coups d’oeil vers mon modèle pour m’assurer que je ne faisais rien de travers. Je ne savais pas si j’aimais cette activité ; je passais bien trop de temps à réfléchir, à compter les espaces afin de ne pas faire de bêtises, à chercher des types de polices sur internet afin de broder Cecelia et Emilia de manière harmonieuse sans que cela ne fasse terriblement cliché. Cependant, cela m’occupait, et c’était ce qui comptait le plus. J’étais lasse de passer mes journées à l’appartement sans avoir l’occasion de me risquer dehors. J’étais lasse d’être sans cesse toute seule, de tourner en rond, de devoir limiter mes déplacements parce que mon ventre commençait à devenir trop encombrant avec mon handicap. Je ne réussissais pas à me résoudre à demander à Julians s’il pouvait travailler depuis l’appartement de temps en temps simplement pour que je cesse d’être livrée à moi-même parce que je ne voulais pas lui montrer que c’était difficile. Difficile entre la solitude et mon traitement incomplet. Difficile entre la grossesse double et toutes ces émotions qui se battaient dans mon crâne.
Je focalisai toute mon attention sur ce que je faisais, si bien que j’en oubliai presque l’heure ; au bout d’un moment, je sursautai légèrement en entendant la sonnette résonner et je rangeai mon aiguille dans une boîte et posai mon tambour à broder sur la table basse.
Mes mains se posèrent sur mes roues et, avec beaucoup d’efforts, je m’avançai jusqu’à la porte d’entrée que je finis par ouvrir ; là, je me retrouvai nez à nez avec un petit garçon de quatre ans qui avait un éclat coquin dans les yeux. « Mais son ventre est trop petit pour qu’il y ait deux bébés dedans ! » s’exclama-t-il. Rhys poussa un profond soupir et un grand sourire amusé pris place sur mon visage. A vrai dire, je me faisais souvent cette même remarque. Mon ami se pencha vers moi pour me prendre dans ses bras ; je passai les miens autour de sa nuque lorsqu’il déposa un baiser sur ma joue. J’avais l’impression que cela faisait une éternité que je ne l’avais pas vu et c’était sans doute le cas, à vrai dire. Cela me faisait étrange. Si étrange. Mais, en même temps, j’étais indéniablement satisfaite.
Il finit par se redresser et je reportai mon attention sur Noha. J’avais encore du mal à imaginer Rhys avec un enfant—cependant, je me gardais bien de lui dire parce que j’avais passé de longues heures à lui répéter qu’il devait prendre ses responsabilités en main—mais, en regardant bien, peut-être réussirais-je à retrouver Rhys dans ce visage poupin. « C’est un ventre magique, comme le sac de Mary Poppins. »  lui dis-je, chuchotant presque, comme s’il s’agissait d’un secret. « Mais non ça existe pas la magie. »  J’haussai les sourcils en entendant sa réponse, feignant d’être offensée. Au fond, j’adorais les enfants puisque tout était possible, avec eux ; la vie ne leur avait pas encore tout fait connaître. Alors, ils s’émerveillaient encore. Alors, même la conversation la plus futile pouvait devenir sérieuse parce qu’ils étaient les seuls à y accorder de l’importance. « Bien sûr que si ça existe. Tu n’as jamais entendu parler du sac de Mary Poppins ? »  Il secoua la tête, les sourcils froncés. « Tu demanderas à ton papa de te montrer son histoire et tu verras que la magie ça existe. »  Je levai les yeux vers Rhys, un sourire flottant sur mes lèvres. Il était probable que Noha lui demande de le voir et qu’il soit donc obligé d’endurer une heure et demi de Mary Poppins. Cette image semblait si loin de lui mais elle était réelle, désormais. Elle faisait partie de cette réalité-là, désormais. « Vous voulez quelque chose pour le goûter ? »  demandai-je finalement. Rhys avait son fils avec lui, j’étais enceinte.
Nous n’étions plus des gosses, nous n’étions plus des gamins. Nous avions grandi.
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