"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici better late than never ft Ginny, Ellie & Rob' 2979874845 better late than never ft Ginny, Ellie & Rob' 1973890357
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() message posté Dim 19 Avr 2015 - 0:55 par Invité
“His dark world was bright because of her sparkling flame. Fire is bright and fire is clean.”  Je papillonnai des yeux en sentant les premières lueurs du soleil se déposer sur mes paupières closes. Les cheveux bruns d’Eugenia voilaient mon visage paisible, aspergeant mes poumons d’un rêve parfumé et insaisissable. Je gémis comme un enfant, refusant de quitter la quiétude de cet instant, avant de réaliser que la vie était en complète harmonie avec mes songes les plus fous. Nous étions enfin ensemble. Je me redressai lentement en soulevant délicatement sa tête. Elle avait l’air si belle, et si attirante,  cependant je ne parvenais toujours pas à la toucher de manière charnelle. Mes doigts glissèrent subtilement le long de ses pommettes saillantes et je me penchai afin de l’embrasser avec retenue. Réveille-toi. Je souris lorsque les reliefs de ses iris perçants se dessinèrent devant moi. Mon souffle caressait le bout de son nez avant de s’évanouir sur sa bouche voluptueuse. « Je t’aime. » Sifflai-je en posant mes lèvres contre les siennes avant de me lever. Je me dirigeai vers la salle de bain commune d’un pas irrégulier. Mon genou était toujours capricieux au réveil, mais je m’étais habitué à ses tirailles disgracieux. Je suppose que mes ratures faisaient partie de mon charme à présent. J’allumai les lumières du couloir en dégageant le passage pour faciliter les déplacements d’Eugenia. Je regardais l’énorme pot de fleur à l’entrée du salon avant de le placer contre le mur. J’avais si peur qu’elle se blesse en marchant ou qu’elle se prenne un meuble mal placé. L’appartement était spacieux, mais il me paraissait parfois peu accommodant pour elle. Ginny s’était certainement habituée à son espace vital. Je soupirai en observant mon reflet sur le miroir. Pourquoi mes inquiétudes refusaient-elles de me quitter ? J’enfouis mon visage sous le robinet afin de me rafraichir, mais mon cerveau continuait à fulminer. Saloperie ! Je rajustai mon T-shirt avant de rejoindre ma petite amie. « Tu peux y aller, je vais te préparer à manger. » J’allumai la télévision avant de m’activer derrière le comptoir de la cuisine. Les musiques de publicités rythmaient mes gestes frénétiques. Je pris deux bols de muesli chocolat sur lesquels je disposai plusieurs fruits de saisons finement coupés et deux cuillères de yaourt frais. Mon regard balaya la pièce pendant quelques instants. Je sondais l’aménagement des meubles, avant  de pousser la table basse pour laisser plus d’espace au déambulateur. Je fis la moue en décorant mon plateau ; deux jus d’orange, deux cuillères, une figurine de game of thrones et le tour était joué.  Je m’assis sur le sofa en l’attendant patiemment. Ginny apparu après quelques minutes en arborant un sourire éclatant. Mon cœur rata plusieurs battements avant de se lancer dans une course effrénée contre ma passion fulgurante. Elle me manquait même lorsqu’elle était à quelques mètres. Je secouai lentement la tête en la regardant avec amusement ; « Il y a des fraises dans le tien. Il faudra beaucoup m’embrasser avant de prendre ton petit déjeuner, jeune fille. » Murmurai-je en haussant les épaules avec une mine boudeuse.
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() message posté Dim 19 Avr 2015 - 11:41 par Invité

love looks not with the eyes, but with the mind, and therefore is winged cupid painted blind. ✻✻✻ « Je t’aime. » Ses lèvres se posèrent sur les miennes, et je ne pus m’empêcher de sourire, les paupières closes. J’avais encore du mal à me dire que tout cela pouvait être réel ; j’avais l’impression que nous n’évoluions plus dans la réalité mais dans une dimension parallèle, dans une dimension où les choses étaient sans doute plus faciles, dans une dimension où nous avions le droit à un temps mort, un répit. Doucement, il se détacha de moi, boitant jusqu’à la salle de bain, et je l’observai du lit, un œil entrouvert, avant de finalement le refermer. Tous mes sens étaient encore endormis ; je n’étais pas prête de sortir des draps, tout comme je n’étais sans doute pas prête de sortir de son appartement et prétendre. Prétendre que nous n’étions pas ensemble aux yeux de ses proches.
Je respectais ses choix, ses envies, mais tout cela ne faisait que renforcer mon sentiment d’irréel.
J’entendis ses pas revenir vers moi et je plissai les paupières pour l’entrapercevoir. « Tu peux y aller, je vais te préparer à manger. » J’esquissai un sourire en poussant un petit gémissement, à mi-chemin entre le contentement et la plénitude, avant de rabattre mon oreiller sur mon visage. J’étouffais un bâillement alors que je l’entendais s’activer au loin, avant de finalement me reprendre ; je me redressai sur le lit en me tenant à la table de nuit, avant d’attraper du bout des doigts une prothèse, puis la seconde. Avec une application toute particulière, je les passai sur mes jambes, me battant avec les fermoirs et mes membres à moitié animés ; enfin, je posais mes mains sur les poignées de mon déambulateur et me redressait.
Et, comme à chaque fois que je pouvais me mettre debout, j’avais l’impression de remporter une victoire. Au fond, je savais que cela n’était pas réellement moi ; je savais que c’était la technique et les aides que j’avais qui me permettaient de le faire, mais cela ne me retirait pas ma satisfaction.
Je m’avançais doucement dans le couloir, ne rencontrant aucun obstacle. Je n’en avais jamais rencontré, d’ailleurs, dans cet appartement, et cela me rassurait ; lorsque j’arrivais au niveau du canapé, Julian m’observait, et je lui adressai un sourire. « Il y a des fraises dans le tien. Il faudra beaucoup m’embrasser avant de prendre ton petit déjeuner, jeune fille. » me dit-il à l’instant où je m’assis à ses côtés. J’eus un petit rire avant de me pencher vers lui, passant mes bras autour de son cou. « C’est un ordre, monsieur ? » lui demandai-je avant d’effleurer ses lèvres avec les miennes, me reculant doucement de lui. « Tu les mérites ? Tu m’as réveillé, ce matin. » Puis je me penchai une nouvelle fois pour l’embrasser, une fois, deux fois, trois fois, jusqu’à ce que, finalement, des coups contre la porte se fassent entendre et me contraignent de m’écarter de lui.
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() message posté Dim 19 Avr 2015 - 13:03 par Invité

J'avais passé la soirée avec Robin et mon père, j'avais eu l'impression d'être retournée à mon époque adolescente où le jeune homme passait les trois quart de son temps chez moi. Mon père l'adorait et moi aussi, il était mon frère, au même titre que Julian d'ailleurs. En parlant de lui, je l'avais laissée à peine quelques semaines seul entre Copenhague, mon père malade et les fusillades qui avaient eu à Londres et sa vie était sans dessous-dessous. J'avais découvert il y a quelques jour qu'il était (enfin) avec Eugenia et n'avais pas pris la peine de me prévenir, ni moi, ni Robin. L'heure de la vengeance avait sonné. Robin avait dormi chez mon père dans sa maison de campagne et je lui avait évidemment tout raconté tout ce que je savais de cette histoire. Deux petites vipères... Julian m'avait aussi demander si je revenais à l'appart ne voulant pas que je trouble ses plans. Avec Robin on avait fait vite le rapprochement et ce blond ne perdrait rien pour attendre... Nous étions partis tôt de la maison de campagne de mon père, Robin était en voiture alors nous étions rentrés à Londres assez rapidement. J'étais passé à la boulangerie prendre quelques patisseries pour petit-déjeuner à la maison. Robin et moi étions sur le point d'exposer leur relation, la moindre des choses étaient au moins de ramener de quoi manger.. « Ok, donc on entre, on crie, on les surprend sur le fait et on les regarde se décomposer d'accord? » demandais-je à Robin en grimpant l'escalier qui menait à mon appartement. Je boitais encore un peu mais l'adrénaline de faire un mauvais coup l'emportait sur la douleur de m'être fait tiré dessus il y a peine quelques jours. « J'espère juste qu'ils ne seront pas entrain de faire des cochonneries.... » Une grimace dégoutée sur le visage, nous étions proches tout les trois mais pas au moins d'avoir envie de voir les autre en pleine action. Rien de l'idée me donnait un haut le coeur. Bref, je n'avais pas vu Julian depuis quelques jours et je me doutais qu'il avait changé, ne réprimant plus son amour pour sa belle. Quant à Eugenia, la dernière fois qu'on s'était vu s'était lorsqu'elle était au bal.. et parlé nous étions encore des gamines, ça allait être des retrouvailles de choc, rien de plus certain.  

« T'es prêt? » Robin hocha la tête et sortit son trousseau de clés. Un sourire u n peu sadique orna mon visage et mon coeur battait la chamade. Quelle bonne idée j'avais eu de lui donner un double lorsque j'avais emménagé avec Julian. Mes propres clés étaient sans doute chez mon père, j'étais certaine qu'il me les avait caché pour que j'arrête de vagabonder et je passe plus de temps avec lui, comme avant. La clé dans la serrure et ma main sur la poignet, j'ouvris la porte en grand avec perte et fracas et cria en même que mon meilleur ami. « SURPRISE! C'est nouuuuuuus ! »

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Robin T. Lawford
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() message posté Dim 19 Avr 2015 - 20:13 par Robin T. Lawford

Julian et Eugenia. Je n’arrivais toujours pas croire que ce soit enfin vrai. Les savoir ensemble était certainement la meilleure nouvelle que j’eus entendu depuis ce début d’année. Ellie me l’avait annoncée hier avant que je n’arrive à la maison de campagne de son père pour passer du temps avec eux. Elle l’avait vu son portable et j’imaginais qu’elle avait dû bien jubiler en le découvrant. Julian avait décidé de garder sa relation secrète pour le moment et Ellie avait jouée le jeu, prétextant ne rien savoir. Maintenant nous étions deux à savoir et telles les fouines que nous étions nous avions décidés d’entrer dans son jeu et de l’embêter un peu avant d’exposer leur relation. J’étais arrivé en début d’après midi à la maison de campagne et après avoir passé la journée avec Elliana et son père nous nous étions retrouvés le soir dans le salon comme deux ados en train d’échafauder un plan pour surprendre Julian. Apparemment il avait tout prévu et s’était assuré d’avoir l’appartement pour lui seul. Il ne nous avait pas fallu longtemps pour faire le rapprochement. Ce petit cachotier avait tout prévu dans les moindres détails. Blondie et moi avions passé la nuit à discuter et imaginer la réaction qu’aurait Jules lorsqu’on débarquerait à l’appartement. Comme deux gosses, on s’était même amusé à prendre des mines surprises pour continuer de lui faire croire qu’on n’était au courant de rien.
En chemin pour rejoindre Londres nous nous étions arrêtés pour acheter de quoi déjeuner. L’odeur des pâtisseries me chatouillaient les narines. On était partis bien trop tôt pour avaler quoi que ce soit et à présent mon estomac commençait à réclamer son dû. « Ok, donc on entre, on crie, on les surprend sur le fait et on les regarde se décomposer d'accord? » Un sourire se dessina sur mon visage alors que je suivais Elliana dans les escaliers de l’immeuble. « C’est ça, exactement comme on l’a dit hier. J’imagine déjà  la tête qu’il va faire et je suis sûr qu’il va tout nier en bloc. » disais-je en laissant échapper un rire qui fut presque aussi rapidement accompagné d’une grimace. La douleur qui suivait chacun de mes rires ne cessait de me rappeler que cette satanée côte cassée réclamait du repos de ma part, mais il n’était pas question que je reste tranquillement dans mon coin pendant toute la durée de mon arrêt de travail. « J'espère juste qu'ils ne seront pas entrain de faire des cochonneries.... » Je secouai la tête. « Pitié Ellie, ne me mets pas ce genre d’images en tête. » clamai-je en riant alors que nous atteignions la porte de son appartement. « T'es prêt? » Un rapide hochement de tête confirma que j’étais prêt pour notre petit plan diabolique. Je sortis mon trousseau de clé et chercha rapidement celle qu’Ellie m’avait donnée il y a plusieurs mois. « Trouvé. » J’adressai un dernier regard complice à ma meilleure amie en glissant la clé dans la serrure avant de la laisser ouvrir la porte  et de crier en cœur en franchissant la porte « SURPRISE! C'est nouuuuuuus ! »  

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() message posté Lun 20 Avr 2015 - 17:14 par Invité
“His dark world was bright because of her sparkling flame. Fire is bright and fire is clean.” « C’est un ordre, monsieur ? Tu les mérites ? Tu m’as réveillé, ce matin. » Je souris d’un air coupable avant de me pencher vers son cou, humant discrètement les effluves sucrées qui s’échappaient de sa peau. Les baisers d’Eugenia glissaient sous ma bouche entrouverte comme les fluctuations d’une brise divine. Mon cœur battait la chamade, exalté par son pourvoir magique. Je me dérobais de la réalité afin de rejoindre une contrée différente, à l’autre bout de l’univers – là où nous étions seuls et heureux. J’étais libéré de ma lassitude habituelle au sein de son amour. Mes mains tremblèrent avant de se poser sur sa nuque. Je laissai mon souffle fiévreux exprimer toute l’ardeur de mes sentiments. Je désirais tellement approfondir nos étreintes, mais j’avais l’impression que la chasteté s’imposait à nous. Je fermais les yeux en mordillant sa lèvre inférieure lorsque les premiers coups se firent entendre contre la porte d’entrée. Je la regardai perplexe avant de m’éloigner subitement. Ellie et Robin apparurent comme par enchantement. Ils avaient une clé de secours ? Je fronçai les sourcils, au début contrarié d’être interrompue dans mon idylle avant de réaliser que cette visite fortuite était suspecte. « SURPRISE! C'est nouuuuuuus ! » L’écho de leurs voix raisonnait comme un chant de guerre aux creux de mes oreilles. Je détaillai leurs expressions mesquines pendant quelques secondes ; Oh putain ils se doutaient de quelque chose ! Mes joues s’empourprèrent et je me levai comme un automate. Mon expression était à mi-chemin entre la stupéfaction et la colère. Je ne pouvais rien cacher à Robin, et Ellie avait assez d’influence pour me faire ployer. Je jetai un regard affolé à Ginny, avant de relever mon visage. « Vous êtes relous, j’aime pas les surprises. » Sifflai-je en glissant ma main dans mes cheveux en broussaille. Je roulai des yeux en haussant les épaules d’un air gêné, avant de réaliser que j’étais encore en caleçon. La fièvre grouillait dans mes veines ; aspergeant ses poisons dans mon corps tout entier. Je tendis les bras vers Ellie afin de la saluer normalement, puis je donnai une tape à Robin. Mes gestes étaient crispés mais je tentais de me raccrocher à une forme de routine quel conque afin de me donner une certaine contenance.« Vous connaissez déjà Ginny. Elle est là pour m’aider avec mon futur projet de travail. Elle va s’occuper du site du journal indépendant que je vais créer avec Rhys. Je vous en ai déjà parlé. » Récitai-je un peu trop vite. Je croisai mes bras en me concentrant sur le rythme de ma respiration saccadée. Ma gorge était traversée par une multitude de spasmes involontaires, comme si chaque mensonge que je prononçais me coutait en énergie. J’observai Eugenia avec insistance sans percuter que mon attitude pouvait blesser son égo. Il n’y avait aucun mal à vouloir profiter de notre bulle imaginaire encore un peu, avant de nous exposer au monde et à ses frasques. Ma bouche se courba afin de feindre un sourire mais mes yeux écarquillés trahissaient tous mes efforts de bonne conduite. Je voulais la réconforter, lui parler, engager une conversation, mais je peinais à maintenir un équilibre entre mes idées et mes émotions. Ne m'en veux pas. Je suis nul.
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() message posté Lun 20 Avr 2015 - 19:20 par Invité

love looks not with the eyes, but with the mind, and therefore is winged cupid painted blind. ✻✻✻ « SURPRISE ! C'est nouuuuuuus ! » Mon cœur eut un raté, alors que Julian était déjà debout. Dans l’encadrement de la porte se trouvaient Elliana et Robin, des sourires éclatants envahissant la moitié de leurs visages. Ils étaient animés par l’entrain, et je pouvais voir une lueur presque malicieuse briller au fond de leurs yeux, laissant supposer que leur intrusion avait été programmée, programmée à la seconde près, sans doute. Julian, lui, semblait ne plus savoir où se mettre et ne fit qu’augmenter mon propre malaise. « Vous êtes relous, j’aime pas les surprises. » se plaignit-il avant de s’approcher d’Elliana pour la prendre dans ses bras, avant de donner une tape dans l’épaule de Robin. Je les observai de loin, toujours assise dans le canapé, me demandant pendant un bref instant ce que j’étais censée faire.
J’avais l’impression que cela faisait des années que je ne les avais pas vus. Pour Elliana, c’était sans doute le cas ; notre dernière conversation remontait sans doute à des millénaires. Et, enfin, la dernière fois que j’avais croisé le chemin de Robin, je lui avais renversé mon café dessus. L’un comme avec l’autre, je ne savais pas comment réagir ; et, en additionnant l’air fébrile de Julian, la situation me paraissait presque impossible. « Vous connaissez déjà Ginny. Elle est là pour m’aider avec mon futur projet de travail. Elle va s’occuper du site du journal indépendant que je vais créer avec Rhys. Je vous en ai déjà parlé. » Ses paroles avaient été précipitées, si précipitées que je le fixai pendant quelques instants avant de finalement acquiescer et faire un signe de la main aux deux autres. « Tu peux leur dire ce que je suis, Julian. » lançai-je avec un semblant d’entrain, riant sans doute un peu trop fort. « … Le larbin de service. »
Je n’avais jamais songé à faire carrière à Hollywood, et cela était pour une bonne raison ; autant donner le rôle à un chaton, il se débrouillerait sans doute mieux que moi.
Je posai mes mains sur les poignées de mon déambulateur pour me relever ; doucement, je fis un pas, puis un autre, encore et encore pour arriver à leur hauteur. Je lançai un vague regard à Julian, signifiant clairement laisse tomber, aucun mensonge ne pourra expliquer ton caleçon, avant de m’arrêter devant Elliana et Robin. « Ça fait un moment que je ne vous ai pas vu, tous les deux. » Un moment était clairement un euphémisme mais je ne parvenais pas à réfléchir correctement, la gêne envahissant mes cellules nerveuse et rongeant mon bon sens. Si, toutefois, j’en avais eu un jour.
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() message posté Mar 21 Avr 2015 - 17:36 par Invité

Robin me glissa un mot sur les mauvaises images mentales que je lui mettait en tête, je lui glissa un petit désolée accompagnée de mon petit sourire gênée avant notre entrée plus que fracassante dans mon appartement. Surprendre Julian sur le fait avait été l’un des meilleurs coups à Robin et moi. Nous étions tellement faire de notre bêtise que nous à deux doigts d’exploser de rire. De vrais gamins, mais Jules l’avais mérité. Et amplement. Nous étions ses deux meilleurs amis, une famille à nous trois et il avait osé nous cacher un si gros secret, après nous avoir parlé de Ginny encore et encore et encore pendant des années. D’un côté, je comprenais le fait qu’ils veuillent leur petite bulle de bonheur seulement pour eux deux mais de l’autre, j’étais énervée qu’il ait des secrets pour moi, enfin nous deux. Robin et moi rentrâmes dans l’appartement, riant et regardant les deux amoureux pris en flagrant délit de démonstration d’affection. Jules me serra dans ses bras et tapa sur l’épaule de Robin, il était presque aussi rouge de honte que la fois où je l’avais surpris en charmante compagnie quelque années auparavant. « Vous êtes relous, j’aime pas les surprises. » « C’est bien dommage, car nous on adore ça. Ca fait plaisir de te voir petite tête et surtout ton petit caleçon ! » m’exclamais-je avec un grand rire, j’ébouriffait ses cheveux en passant à côté de lui. Je tenais Robin par le bras en rentrant et je regardais Jules se débattre avec ces excuses. « Vous connaissez déjà Ginny. Elle est là pour m’aider avec mon futur projet de travail. Elle va s’occuper du site du journal indépendant que je vais créer avec Rhys. Je vous en ai déjà parlé. » Mais oui, bien évidemment. Je réprimai de petits rires moqueurs face aux efforts conséquents de mon meilleur ami de nous convaincre. « Tu peux leur dire qui je suis, Julian… Le larbin de service. » Mon regard s’était tourné vers Ginny dans l’espoir qu’elle vende la mèche, mais en vain. Je secouai la tête doucement. « Tout à fait.. tout à fait… On doit faire les convaincus maintenant ? » Les voir se dépatouiller dans cette situation était très jouissif et j’aimai avoir le contrôle sur celle-ci.  

Je lâchai le bras de Robin pour me diriger vers Ginny assise dans le salon. D’après Julian elle avait encore du mal à se déplacer rapidement avec ses prothèses alors c’était à moi de venir jusqu’à elle. Je la serrai légèrement dans mes bras, la gratifiant d’un grand sourire. Peu importe les années sans se voir, Ginny était là et ça faisait plaisir de la voir. Je lui glissa un petit « Je suis ravie de te revoir Ginny » assez bas pour que seule elle l’entende. Je l’aidai à se déplacer avec son déambulateur. « Ca fait un moment que je nous avait pas vu, tout les deux. »  Je ne pouvais la contredire là dessus, les années et les vies de chacun s’étaient mises en travers de nos retrouvailles. « Plutôt une éternité.. Jules voulait te garder seulement pour toi paraît-il. » Je jetai un œil à Julian avec mon habituel sourire en coin.
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Robin T. Lawford
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() message posté Mar 21 Avr 2015 - 19:15 par Robin T. Lawford

Notre entrée n’était pas passée inaperçu et c’était justement le but. Un large sourire se dessinait sur nos lèvres et je me retenais de ne pas rire face à la mine surprise de Julian qui s’était levé bien trop vite pour prétendre ne pas être surpris ou gêné par notre soudaine apparition.  « Vous êtes relous, j’aime pas les surprises. » clama-t-il en s’approchant de nous.  « C’est bien dommage, car nous on adore ça. Ca fait plaisir de te voir petite tête et surtout ton petit caleçon ! » J’adressai un regard à ma meilleure amie. « On pensait te faire plaisir et voilà comment tu nous remercie. » lançai-je sur un air faussement déçu. Il prit Ellie dans ses bras avant de me donner une tape sur l’épaule. Ellie me prit le bras et on fit quelques pas dans l’appartement. Mon sourire mesquin ne m’avait pas quitté et il ne fit que s’accentuer quand je remarqua que mon meilleur ami se trouvait encore en caleçon. « Vous connaissez déjà Ginny. Elle est là pour m’aider avec mon futur projet de travail. Elle va s’occuper du site du journal indépendant que je vais créer avec Rhys. Je vous en ai déjà parlé. » Je levai les yeux au ciel en entendant le nom de Rhys, je ne supportais pas ce mec, mais ce n’était pas le sujet du jour. Je penchai la tête sur le côté pour voir Eugenia toujours assise sur le canapé. Je lui adressa un sourire en lui faisant signe de la main. « Tu peux leur dire ce que je suis, Julian. » Mon regard fit des allers-retours entre Julian et Eugenia.  « … Le larbin de service. »  Je haussai brièvement les épaules. Pendant un bref instant j’avais pensé qu’elle aurait crachée le morceau, mais non. « Tout à fait.. tout à fait… On doit faire les convaincus maintenant ? » « Je t’avais bien dis qu’il nierait tout en bloc » chuchotai-je à la petite blonde avant qu’elle ne lâche mon bras pour rejoindre Ginny. Un sourire se dessina sur mon visage lorsque je la vis se lever. La dernière fois que nos chemins s’étaient croisés elle était encore en fauteuil roulant et ça faisait plaisir de voir les progrès qu’elle avait fait depuis. Je retournai mon attention sur Julian et lui adressa un sourire qui signifiait qu’il était inutile de nier, on était déjà au courant. Je comprenais qu’ils veuillent garder leur relation pour eux et se cacher dans leur petite bulle, j’avais fait la même chose au début de ma relation avec Anna. Je chassai rapidement ses souvenirs de mon esprit, me rendant compte que la situation était bien différente, au final si nous étions restés caché c’était probablement plus à son initiative qu’à la mienne. Elle avait été celle qui avait quelque chose à cacher, j’avais été celui qui voulait la garder égoïstement pour moi seul. « Ça fait un moment que je ne vous ai pas vu, tous les deux. » « La dernière fois tu étais armée d’un café si je me souviens bien. » lançai-je sur un ton rieur. « Ça me fait plaisir de te revoir. »

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() message posté Mer 22 Avr 2015 - 1:19 par Invité
“His dark world was bright because of her sparkling flame. Fire is bright and fire is clean.” Je me décomposais sur place. Comment avaient-ils pu savoir ? Elliana était une vraie petite fouine, j’étais prêt à parier qu’elle était derrière ce complot. « C’est bien dommage, car nous on adore ça. Ca fait plaisir de te voir petite tête et surtout ton petit caleçon ! » Se moqua-t-elle. « On pensait te faire plaisir et voilà comment tu nous remercie. » Robin renchérit avec une pointe de malice que je reconnaissais entre mille. Ils ne perdaient rien pour attendre ! Mon regard affolé se posa successivement sur mon caleçon et sur le petit déjeuner que je venais de préparer. Tous les éléments étaient en ma défaveur et pourtant je refusais d’admettre la vérité. Je n’avais pas caché ma relation avec Eugenia par égoïsme ou par romantisme, j’avais seulement jugé qu’il serait préférable d’attendre un peu. Les différentes fusillades qui avaient sévit dans la ville avaient bouleversées la routine de mon cercle d’ami. Bon, et peut-être (peut-être) que j’avais peur de nous exposer aussitôt aux autres. Nous avions tellement enduré qu’il me semblait légitime de l’avoir pour moi tout seul. Je voulais la garder jalousement dans notre petite bulle d’amour et de fantaisie – mais c’était tombé à l’eau. Je restai stoïque tandis qu’Ellie s’avançait vers Ginny, traînant Robin au passage. Mon cœur se serra dans ma poitrine. Ils allaient la faire craquer, j’en étais sûr ! « Tu peux leur dire ce que je suis, Julian. » Je retins ma respiration. Je craignais un coup en traitre. Quoi ? Qui es-tu ? J’arquai un sourcil, paniqué. Mon visage exprimait ma profonde incompréhension. « … Le larbin de service. » Je fus tellement soulagé que je laissai échapper un rire gêné. Bon Dieu, Ginny ! Je me grattai l’arrière de la tête en soupirant. « Tout à fait.. tout à fait… On doit faire les convaincus maintenant ? » « Je t’avais bien dis qu’il nierait tout en bloc » Je les fusillai du regard, avant d’hausser les épaules avec désinvolture. « Vous êtes déjà cons – vaincus. » Sifflai-je en me triturant les doigts. Il ne s’agissait plus de mensonges ou de cachotteries à présent, je refusais de perdre face à leurs magouilles vicieuses. Je restai campé sur mes positions, ne sachant pas réellement pas quoi faire de mon corps. Ellie s’approcha de Ginny afin de l’aider à se déplacer. Je suivais ses mouvements avec attention, comptant chacun de ses pas de peur qu’elle ne perde l’équilibre. Je m’approchai lentement afin de lui signifier que je la soutenais mentalement. Ils se perdirent dans les banalités de la bienséance pendant quelques minutes et je me sentis soulagé d’avoir échappé à un potentiel interrogatoire. « Vous voyez pas souvent parce que vous êtes nuls, et maintenant vous vous tapez l’incruste alors qu’on travaille sérieusement ici. » Râlai-je en fonçant sur le canapé. J’étendis les jambes, l’air de rien avant de me redresser subitement.« Quoi ? J’ai jamais été pudique. Ellie aussi elle adore trainer à poil dans l’appart. Dis-leur ! » Première tentative pour justifier le caleçon. Epic Fail ! Les vibrations de ma voix dénaturaient mon ton théâtral. Si on s’en sort d’ici intact, je promets de suivre des cours d’art dramatique.
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() message posté Mer 22 Avr 2015 - 11:14 par Invité

love looks not with the eyes, but with the mind, and therefore is winged cupid painted blind. ✻✻✻ « Tout à fait… Tout à fait… On doit faire les convaincus maintenant ? » demanda Elliana en secouant la tête, guère convaincue, et Robin enchaina aussitôt. « Je t’avais bien dit qu’il nierait tout en bloc » J’esquissai un vague sourire en tournant la tête vers Julian, le suppliant presque du regard pour qu’il rende les armes. Mais je devinai à son expression qu’il n’abandonnerait pas et qu’il était sans doute trop têtu pour admettre qu’il n’avait absolument aucune chance de les avoir. As à ce jeu-là, du moins. « Vous êtes déjà cons–vaincus. » Je levai les yeux au ciel avant de m’approcher d’eux, directement rejointe par Elliana qui fit en sorte de m’aider à avancer, puis par Robin qui m’adressa un sourire.
Je me demandai s’ils voyaient dans mon regard une lueur d’excuse. Après tout, je détestais mentir ; j’avais été incapable de cacher la vérité à ma sœur jumelle et à mon demi-frère, mais Julian semblait résolu à ne pas en parler de son côté. Il m’embarquait dans ses résolutions et j’étais piégée entre mes principes et son silence. « Je suis ravie de te revoir Ginny. » me lança doucement Elliana. « Moi aussi. » lui répondis-je avec entrain. J’avais du mal à me dire que cela faisait des années que nos routes ne s’étaient pas croisées. « Plutôt une éternité… Jules voulait te garder seulement pour toi paraît-il. » dit-elle pour me corriger, et je me mis à rire, lançant un regard à l’intéressé. « La dernière fois tu étais armée d’un café si je me souviens bien. Ça me fait plaisir de te revoir. » Je sentis mes joues rosir doucement en me rappelant de cet épisode, puis je posai mon regard sur Robin. « Ça me fait plaisir aussi… Et encore désolée, d’ailleurs. » Il m’avait répété une centaine de fois que cela n’était pas grave mais je me sentais si coupable que j’avais encore ce besoin de m’excuser. Encore et encore. « Vous voyez pas souvent parce que vous êtes nuls, et maintenant vous vous tapez l’incruste alors qu’on travaille sérieusement ici. » Je tournai la tête vers Julian, qui s’était dirigé vers le canapé. Julian, tu aurais mieux fait de te faire oublier, pensai-je en le voyant se redresser. « Quoi ? J’ai jamais été pudique. Ellie aussi elle adore trainer à poil dans l’appart. Dis-leur ! » Je levai les yeux au ciel avant de regarder successivement Elliana et Robin. « Monsieur travaille mieux tout nu, à ce qu’il parait. Je l’ai supplié de garder son caleçon pour m’épargner une vision d’horreur. » commentai-je avec entrain. Tiens, prends ça, Fitz, c'est pour m'inciter à mentir. J’eus un sourire en coin, m’appuyant sur mon déambulateur pour ne pas trop me fatiguer. J’observai mon pyjama, constitué d’un t-shirt trop grand et d’un short, jugeant qu’il ne nécessitait aucune explication.
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