(✰) message posté Mer 29 Avr 2015 - 8:21 par Invité
« Je t’avais bien dit qu’il nierait tout en bloc » Je ris, en regardant Robin. « C'est vrai, rappelle moi de te filer tes dix livres tout à l'heure. »riais-je en passant ma main sur l'épaule de mon meilleur ami. Il avait raison, j'avais l'impression que Julian avait cinq ans et qu'on était ses parents qui l'avaient pris en flagrant délit de manger trop de chocolat. Lorsque là, l'excès de chocolat c'était Eugenia. En quelque sorte. Mais Robin et moi ne pouvions le nier, il y avait une alchimie flagrante entre Jules et Ginny, et une partie de moi était heureuse de les voir heureux. Je vivais pas procuration et avec les évènements de ses dernières semaines c'était pas du luxe de voir deux personnes positivement heureuse.« Vous êtes déjà cons–vaincus.» Jules était de mauvaise foi, comme d'habitude. Je lui tirai la langue pour lui prouver que je pouvais être gamine que lui, mais il ne perdait rien pour attendre. Nous étions plus gentils qu'à l'accoutumée, mais au vu du regard complice que j'avais jeté à Robin, on ne faisait que commencer.
« Vous voyez pas souvent parce que vous êtes nuls, et maintenant vous vous tapez l’incruste alors qu’on travaille sérieusement ici. » J'arqua un sourcil et hocha la tête en riant. Un vrai gosse c'était pas possible.« Quoi ? J’ai jamais été pudique. Ellie aussi elle adore trainer à poil dans l’appart. Dis-leur ! » Il était gonflé. Je lui lançai un regard plus que noir et lui tira une nouvelle fois la langue. Je continua d'hocher la tête et mima un grand non en direction de Ginny et Robin. Je devais bien me défendre de ses diffamations à mon égard. « Monsieur travaille mieux tout nu, à ce qu’il parait. Je l’ai supplié de garder son caleçon pour m’épargner une vision d’horreur. » Je rie, elle n'avait pas tort et n'avait pas perdue son humour, même après toutes ses années. Et c'était un plus, surtout si elle devait nous supporter tout les trois... « Oh, merci à toi de nous épargner cette vision d'horreur à nous aussi. Et à ce que je sache je suis encore dans mon appartement, alors je me balade nue si je le souhaite. Et généralement c'est pas le cas, je ne voudrai pas que tu sois trop jaloux de mon corps de sportive face à ton corps tout frêle. » répliquai-je en lui lançant de nouveau un regard noir. Nous avions ramenés des patisseries histoire de faire passer la pilule de les surprendre mais ils avaient déjà tout prévus avec leur petit déjeuner maison. Je pris quand même un pain en chocolat dans le sac en papier et le tendit à Robin.« Mais peut-être que Julian a raison, on va aller au travail en petite tenue maintenant... Tu t'imagines au bloc en caleçon? »dis-je à Robin, imaginant très bien la situation. Je reposa mon regard sur le nouveau couple. « Et vous comptez faire quoi maintenant? Assumer peut-être... » J'haussai les sourcils d'un air provocateur et continua de manger mon pain au chocolat.
Robin T. Lawford
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(✰) message posté Mar 5 Mai 2015 - 0:42 par Robin T. Lawford
« C'est vrai, rappelle moi de te filer tes dix livres tout à l'heure. » J’adressa un clin d’œil à ma meilleure amie avant de retourner mon attention sur le petit couple. « Vous êtes déjà cons – vaincus. » Je le reconnaissais bien là, Julian pouvait être borné quand il le voulait et tel que je le connaissait il n’était pas prêt à céder même si la partie était déjà perdue d’avance. « Monsieur Fitzgerald pratique l’humour maintenant ? » lançai-je sur un ton taquin en arquant un sourcil en direction de l’intéressé. Eugenia nous avait rejoint et je ne pu m’empêcher d’évoquer notre dernière rencontre. « Ça me fait plaisir aussi… Et encore désolée, d’ailleurs. » Un large sourire se dessina sur mon visage. « C’est rien, d’ailleurs mon jean s’en est très bien sorti. » lançai-je amusé. « Vous voyez pas souvent parce que vous êtes nuls, et maintenant vous vous tapez l’incruste alors qu’on travaille sérieusement ici. » Mon regard pivota vers Julian et je levai les yeux au ciel. Il essayait encore de nous faire croire qu’ils étaient en train de travailler ? « Quoi ? J’ai jamais été pudique. Ellie aussi elle adore trainer à poil dans l’appart. Dis-leur ! » Je laissai échapper un rire en tournant la tête vers Elliana qui se défendit en mimant un grand non de la tête. « Monsieur travaille mieux tout nu, à ce qu’il parait. Je l’ai supplié de garder son caleçon pour m’épargner une vision d’horreur. » J’adressai un regard en coin à Julian en riant. « Le pire c’est quand il est bourré, il s’amuse à courir nu dans les rues ! J’avais promis de ne rien dire, mais puisque monsieur n’est pas pudique, autant vous avertir. » clamai-je en attrapant un pain au chocolat dans le sac qu’Ellie me tendit. Il ne s’en tirerait pas comme ça, Ellie et moi étions d’humeur joueuse, on ne risquait pas de s’arrêter de si tôt et Eugenia semblait se ranger de notre côté. Trois contre un, il allait bien finir par craquer. .« Mais peut-être que Julian a raison, on va aller au travail en petite tenue maintenant... Tu t'imagines au bloc en caleçon? » J’affichais un large sourire alors que j’imaginais la scène. « Oui bien sur, je pourrais tenter, mais si je me pointe comme ça je crois que je risque la camisole de force. Je finirai ma vie à l’hôpital, mais dans le service psychiatrique en tant que patient ! » répondis-je avant d’avaler un morceau de mon pain au chocolat, content de me mettre enfin quelque chose sous la dent. « Il y en a aussi pour vous. » dis-je en pointa le sachet à pâtisseries du doigts. « Mais je vois que vous avez déjà tout ce qu’il faut. C’est Julian qui a préparé le petit déjeuner ? J’ai jamais eu le droit à cet honneur moi. » lançai-je sur un air faussement offusqué. « Et vous comptez faire quoi maintenant? Assumer peut-être... » Mon regard pivota entre Ginny et Jules, je me demandais lequel des deux lâcherait le morceau le premier.
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(✰) message posté Mar 12 Mai 2015 - 14:10 par Invité
“His dark world was bright because of her sparkling flame. Fire is bright and fire is clean.” ✻ Je les regardais tour à tour avant de lever les yeux au ciel, excédé par l’intrusion de mes deux amis dans mon intimité. Je pouvais deviner, à l’expression sournoise d’Ellie et l’air désinvolte de Robin, qu’ils étaient au courant de quelque chose. Je soupirai avant d’hausser les épaules. Qu’à cela ne tienne, je ne broncherais jamais. Jamais ! « C'est vrai, rappelle moi de te filer tes dix livres tout à l'heure.» Ils avaient parié sur nous. Je plissai les yeux, les traits légèrement allongés par le mécontentement. Ma langue claqua vicieusement contre mon palais alors que je m’avançais dans le couloir. «Monsieur Fitzgerald pratique l’humour maintenant ?» Je secouais frénétiquement la tête en joignant les deux mains sous mon menton. « Pas du tout. » Sifflai-je en me détournant. Je me faufilai entre les meubles avant de rejoindre ma chambre, ou je saisis une paire de jeans à la volée et mon paquet de cigarette. J’entendais les bribes de leur conversation au loin sans réellement distinguer la portée de leurs paroles. Je craignais que Ginny finisse par craquer, après tout elle détestait mentir et je l’avais trainé dans ce délire mais elle tenait bon pour l’instant. Je revins au salon en silence, secouant la tête comme pour me préparer à nier toutes les évidences. «Monsieur travaille mieux tout nu, à ce qu’il parait. Je l’ai supplié de garder son caleçon pour m’épargner une vision d’horreur. » Je déglutis en passant nerveusement ma main dans mes cheveux. Robin me regarda au coin, et je pu percevoir le vice choir au fond de son regard chocolat. «Le pire c’est quand il est bourré, il s’amuse à courir nu dans les rues ! J’avais promis de ne rien dire, mais puisque monsieur n’est pas pudique, autant vous avertir.» Il prit un pain devant mon expression ahurie. Il avait osé vendre la mèche comme ça ! Je croisai les bras, la mine boudeuse. « Bah faut avouer que je suis un peu soulé là … Et dire que je n’ai pas bu une seule goutte d’alcool. » Grinçai-je en haussant les épaules. Je dû supporter encore une blague sur ma tenue, avant de m’accouder au mur derrière. Robin nous proposa de nous servir, et je sentis son pique arriver comme un toit de maison. Il était tellement pas subtil, son regard se posa sur notre table de petit déjeuner et je me raidis en entendant le son de sa voix enjouée. « … Je vois que vous avez déjà tout ce qu’il faut. C’est Julian qui a préparé le petit déjeuner ? J’ai jamais eu le droit à cet honneur moi. » Goujat ! Traite à ton sang ! J’allais le poursuivre en justice pour diffamation s’il continuait ! Je pinçai les lèvres en soupirant. « Fallait bien que je ne nourrisse la jeune demoiselle, elle accepte de m’aider pour mon projet. Je suis poli et avenant, pendez-moi ! » Je fulminais, incapable de maintenir mon calme. Entre mes soucis de comportement et la pression qui régnait dans la pièce, je m’enfonçais de plus en plus. « Et vous comptez faire quoi maintenant? Assumer peut-être... » Ellie partait à la charge à son tour. Je lançai un regard en biais à Eugenia, priant une présence divine, quel qu’elle soit, pour qu’elle ne craque pas. Elle semblait s’être rangé de leur côté mais j’avais bon espoir que mon charme et mon air dépité aient raison d’elle. Après tout, elle avait dit qu’elle m’aimant. C’est le moment de le prouver ! Je fronçais les sourcils comme un gamin, résigné à rester digne en toute circonstance. « Bon j’assume, je vous déteste tellement. Sérieux là, je vous aime pas aujourd’hui vous deux-là ! » Je les pointai du doigt. Bande d’idiots !
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(✰) message posté Dim 24 Mai 2015 - 14:30 par Invité
love looks not with the eyes, but with the mind, and therefore is winged cupid painted blind. ✻✻✻ « C’est rien, d’ailleurs mon jean s’en est très bien sorti. » J’esquissai un sourire gêné, sentant mes joues rosir à cause de ma gêne passagère. Pendant ce temps-là, Julian s’éclipsa dans sa chambre pour aller chercher de quoi se mettre sur le dos ; je relevai les yeux en haussant les épaules. « Tu présenteras mes excuses à ton jeans pour la forme, » répliquai-je avec un certain entrain. Il ne m’en tenait pas rigueur, non. Il ne m’en voulait absolument pas, non. Pour lui, cet épisode était sans doute classé depuis des semaines ; mais, le problème, quand on était comme moi, était que la gêne restait. Que les souvenirs restaient. Que tout, absolument tout, restait. Julian revint à l’instant même où je me moquais gentiment de lui ; ses deux amis parurent amusés, et je vis dans leurs regards qu’ils avaient compris que j’étais avec eux. « Oh, merci à toi de nous épargner cette vision d'horreur à nous aussi. Et à ce que je sache je suis encore dans mon appartement, alors je me balade nue si je le souhaite. Et généralement c'est pas le cas, je ne voudrai pas que tu sois trop jaloux de mon corps de sportive face à ton corps tout frêle. » J’esquissai un sourire, alors que Robin enchaînait directement. « Le pire c’est quand il est bourré, il s’amuse à courir nu dans les rues ! J’avais promis de ne rien dire, mais puisque monsieur n’est pas pudique, autant vous avertir, » déclara-t-il et je lançai un regard en coin à Julian avant de sourire sans pouvoir m’en empêcher. Il y avait tout un morceau de sa vie que je ne connaissais pas encore ; il ne se comportait jamais pareil quand il était avec moi que quand il était avec les autres. J’avais vu l’entièreté d’une palette de sa personnalité mais je savais qu’il y avait encore bien plus en lui. Il avait été odieux et adorable avec moi. Cinglant et aimant. Je n’étais pas sûre que ses propres amis aient déjà assisté à ces revirements-là. « Bah faut avouer que je suis un peu soulé là… Et dire que je n’ai pas bu une seule goutte d’alcool, » répliqua-t-il alors que Robin et Elliana piochaient dans leurs pains aux chocolat. « Mais peut-être que Julian a raison, on va aller au travail en petite tenue maintenant... Tu t'imagines au bloc en caleçon? » demanda Elliana pour enfoncer encore plus l’intéressé. « Oui bien sur, je pourrais tenter, mais si je me pointe comme ça je crois que je risque la camisole de force. Je finirai ma vie à l’hôpital, mais dans le service psychiatrique en tant que patient ! » Je me mis à rire doucement. Il tendit alors vers nous le paquet qui contenait les viennoiseries. « Il y en a aussi pour vous. Mais je vois que vous avez déjà tout ce qu’il faut. C’est Julian qui a préparé le petit déjeuner ? J’ai jamais eu le droit à cet honneur moi. » Je papillonnait des yeux vers Julian pour l’observer. A la longue, c’était presque vexant ; comme si, au fond, il refusait d’admettre qu’il puisse avoir quoi que ce soit entre nous ; Comme si, au fond, il n’assumait pas. « Fallait bien que je ne nourrisse la jeune demoiselle, elle accepte de m’aider pour mon projet. Je suis poli et avenant, pendez-moi ! » déclara-t-il et j’entendais presque son agacement transpercé ses paroles. « A t’entendre, je suis comme une diva, à poser tout un tas de conditions pour accepter de travailler avec toi, » lui répondis-je. J’espérais qu’il voyait dans mon regard que j’étais fatiguée. Fatiguée de faire semblant. Mais il était têtu et borné, presque autant que moi ; il était trop aveuglé par ses propres résolutions pour se rendre compte que je ne parvenais pas réellement à le suivre. « Et vous comptez faire quoi maintenant ? Assumer peut-être... » Je me mordis l’intérieur de la joue pour m’empêcher de parler. « Bon j’assume, je vous déteste tellement. Sérieux là, je vous aime pas aujourd’hui vous deux-là ! » J’arquai un sourcil en me tournant vers Julian. Je me doutais qu’au fond il n’était pas réellement sérieux. Qu’au fond, il ne rendait sans doute pas les armes aussi facilement. « Et qu’est-ce que tu assumes, au juste ? » lui demandai-je, presque sceptique. Guère convaincue.