"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici You can't fly unless you let yourself fall ft Reese.  2979874845 You can't fly unless you let yourself fall ft Reese.  1973890357
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal


You can't fly unless you let yourself fall ft Reese.

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 4 Juil 2015 - 10:32 par Invité
You can't fly unless you let yourself fall ft Reese.  3ea96c62a34ffdf894ad2193f21b96b2You can't fly unless you let yourself fall ft Reese.  Danielle-peazer-facewashYou can't fly unless you let yourself fall ft Reese.  Tumblr_inline_mwhw21uVUI1raskwl



Il suffisait d'un petit rayon de soleil pour que je mette le nez dehors. C'était simple. Le bon temps et moi n'étions qu'un. J'adorais regarder les bourgeons commencer à pointer le bout de leurs fleurs, commencer à devenir vert pour ensuite s'ouvrir et nous donner en spectacle les magnifiques bouquets que l'on apercevait régulièrement sur les arbres et buissons durant l'été.
J'adorais pouvoir commencer à remettre mes jambes à l'air libre afin de sentir, pendant une longue marche, les rayons du soleil dorer ma peau déjà légèrement halée d'origine. 
Et puis les gens étaient heureux, tout le monde souriait. Les enfants criaient et riaient en apercevant le marchand de crème glacée passer non loin d'eux, les parents les suivant, le porte monnaie à la main et le coeur au bord des lèvres à forces de courir derrière leurs bambins. 
Cependant, l'hiver était aussi une de mes saisons préférées. La sensation de pouvoir mettre une paire de collant bien chaud en dessous d'un jeans me rendait euphorique. Les après-midis passées devant la télévision, une tasse de chocolat chaud ou un bol de  café dans le creux des mains me rappelait mon enfance quand, toute petite, j'avais encore l'occasion de rester blottie des heures et des heures contre la poitrine ferme de ma mère. 
Hélas, ma mère était décédée et cette simple pensée me ramena à la réalité. Perdue dans cette nouvelle ville, j'étais seule et je ne savais pas vraiment où aller. 
En ce jour de canicule, je m'avançais péniblement dans les rues de Londres, mon café à la main, cherchant le logement que j'étais censée avoir loué mais qui était impossible à trouver. C'était dans ces moments là que je regrettais de n'avoir jamais eu le sens de l'orientation. Mon père, à l'époque où je lui parlais encore, était capable de retrouver son chemin après quelques heures seulement passées dans une ville qui lui était jusque là totalement inconnue. Et parfois, je regrettais amèrement ce don qu'il n'avait pas eu la bonté de me transmettre. Bon, j'avoue ce n'était pas lui qui avait décidé oui ou non de me donner son don, mais quand même, il aurait pu faire un effort et m'apprendre.
Les différents bâtiments se dressaient devant moi, me faisant parfois de l'ombre et parfois, me laissant dans un rayon de soleil bien placé. Je soupirais alors et me murmurais à moi même : « Bon sang, mais où suis-je ? »
Un nouveau soupire s'échappa de mes lèvres tandis que je tournais sur moi même, observant les immeubles et maisons devant moi. « Pas moche cette ville » murmurais-je, « mais encore beaucoup trop grande pour une campagnarde comme moi. »
Mes jambes se remirent à marcher, me conduisant dans un endroit encore inconnu, parce qu'après tout, j'allais quand même devoir découvrir ce nouveau monde par moi-même. Je tombais alors sur un petit carrefour, croisement entre un boulevard et une petite rue commerçante où la vie avait l'air d'être plus rapide et plus dynamique. Ou pas. La plupart des gens dans les voitures soupiraient, agacé de devoir patienter au feu rouge pour pouvoir continuer leurs routes alors que les vélos, eux, riaient presque à leur nez en zigzaguant entre eux. 
Aux terrasses des cafés, les londoniens dégustaient leur petit-déjeuner typiquement anglais. Oeufs, bacon, légumes, champignons, jus d'orange : de là où je me trouvais, je pouvais observer leur mimique. Dans la même rue, les hommes et femmes d'affaires pressés, un café à la main, essayaient  de courir après le temps afin de ne pas arriver trop en retard dans leurs jobs ''nine-to-five'' qui les stressaient, les épuisaient et les rendaient, tellement agaçant. 
Je secouais la tête, et avalais une gorgée de mon café laissant le liquide bruler quelques secondes ma gorge avant de continuer ma route. Mon but aujourd'hui était simplement de trouver mon logement mais j'avais réussi à déjà sortir mon appareil photo afin de prendre quelques clichés souvenirs. L'appareil logé autour de mon cou, mon café à la main et trop occupée à observer le monde qui m'entourait, je n'entendis pas les roulettes du skate s'approcher de moi. Me tournant carrément de l'autre côté, je ne me rendis compte qu'il s'approchait que lorsque, couchée par terre, une douleur dans le bas de mon dos me pris. Je lâchais un petit « putain » de surprise et me redressais doucement, la tête me tournant presque. 
J'étais absolument ridicule. J'étais assise par terre, mon café renversé sur la totalité de mon t-shirt, qui était blanc au passage et mon appareil photo semblait même cassé. Un grognement sourd s'échappa de mes lèvres alors que je regardais le jeune homme qui m'avait bousculé. 
« Quand on ne sait pas regarder devant soit et éviter les personnes sur son passage, on fait comme tout le monde et on utilise ses jambes au lieux de se promener comme un danger public. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 5 Juil 2015 - 11:15 par Invité
Ce jour-là, Reese avait séché les cours. Il faisait beau et chaud et il n'avait aucunement envie de s'enfermer en classe préparatoire pour la rentrée alors qu'il pouvait s'occuper de manière bien plus amusante. Notre jeune homme n'était pas très attiré par les études, même s'il possédait des facilités pour faire ses devoirs. Il gâchait simplement son intelligence et son talent. Du moins, c'était ainsi que sa mère avait résumé la situation lorsqu'elle l'avait envoyé en Angleterre, car, d'après elle, il fallait qu'il change d'air pour se remettre les idées en place. Tu parles oui! Une meilleure façon de dire qu'elle ne l'aimait plus du tout et qu'elle se sentait obligé de s'occuper de lui simplement car il était son fils. Reese n'était pas capable de comprendre les raisons qui avaient poussé ses parents à prendre la décision de l'envoyer chez son cousin. Il était trop jeune, pas assez mûr et surtout bien trop entêté. Depuis le décès de son meilleur ami, il n'avait plus jamais été le même et c'était le moins que l'on puisse dire. Il avait bien eu une phase où il faisait davantage d'efforts, mais elle s'était terminée aussi vite qu'elle avait commencé. Ce garçon était une boule de nerfs, c'était comme s'il en voulait à la Terre entière. Mais en vérité, le lycéen ne s'en voulait qu'à lui-même. Il culpabilisait pour tout à longueur de journée. Il faisait des bêtises, pour être remarqué, pour ne pas devenir invisible. Le pauvre pensait être devenu invisible pour sa mère. D'ailleurs, elle ne l'avait que très peu appelé depuis son arrivée à Londres... N'était-ce pas la preuve qu'elle ne voulait plus lui parler?
Pour se sortir ces idées sombres et nostalgiques de l'esprit quoi de mieux et de plus revigorant que la pratique du skate? Notre champion de surf ne pouvait plus pratiquer sa passion dans cette ville sans mer et ce pays sans vague alors le skate qu'il aimait tout autant et sur lequel il était plus qu'à l'aise était un bon moyen de se libérer. Il était un expert dans ce sport et jouait les casse-cou sans se soucier le moins du monde des passants et autres personnes présentes, ni du pauvre coeur de ses parents. Il s'amusait à faire du freestyle, à sauter par-dessus les obstacles, même des voitures parfois. Il mériterait bien une fessée pour tout cela, mais il était trop grand pour se laisser faire. Une fois ses proches ont dit qu'il comprendrait sa bêtise s'il avait un jour un véritable accident. Mais c'était une méthode réellement radiale pour qu'un jeune comprenne qu'il était con. Mais voilà, l'adolescence et sa crise bien connue dans le monde ajoutait beaucoup à son état d'esprit. Il voulait être imbattable, le meilleur, le roi du monde. Et sur son skateboard, il avait l'impression de voler.
Et tandis que Reese était perdu dans ses pensées, passant par les trottoirs sans aucun respect pour la loi et l'ordre publique, il percuta de plein fouet une passante qui s'effondra sur le sol. La seule raison pour laquelle il s'arrêta, c'était qu'il avait dû se rattraper à un poteau pour ne pas tomber lui aussi, sinon il aurait simplement continuer comme si de rien était. Malgré les protections, une chute faisait souvent très mal, surtout à cette vitesse. Il entendit la voix de sa victime et se tourner pour la regarder. Reese se permit même de lever les yeux au ciel.
"Sérieux, moi je t'ai évité, c'est toi qui ne l'a pas fait. Quand on sait pas marcher, on reste chez soi, oui!" déclara-t-il avec le plus grande mal-politesse du monde, se permettant déjà de tutoyer cette inconnue. Une personne respectueuse se serait excusée et aurait aidé son interlocutrice à se lever. Reese ne s'excusa pas, mais il tendit quand même la main pour l'aider. "Fais pas chier, lève-toi." déclara-t-il. L'insolence lui avait toujours créé des ennuis. Mais, de toute façon, il les cherchait...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 5 Juil 2015 - 20:34 par Invité
You can't fly unless you let yourself fall ft Reese.  3ea96c62a34ffdf894ad2193f21b96b2You can't fly unless you let yourself fall ft Reese.  Danielle-peazer-facewashYou can't fly unless you let yourself fall ft Reese.  Tumblr_inline_mwhw21uVUI1raskwl


Si déjà cette journée n'avait pas bien commencée, maintenant elle était encore pire. Du fait déjà que d'un, on venait de me bousculer. De deux, mon café créait une tâche brune hideuse sur mon t-shirt. De trois, mon appareil photo était en deux morceaux sur le sol et que de quatre, j'avais un mal de dos incroyable. "Sérieux, moi je t'ai évité, c'est toi qui ne l'a pas fait. Quand on sait pas marcher, on reste chez soi, oui!" Un deuxième grognement sourd s'échappa de ma gorge alors que mes lèvres se pinçaient entre elles.
Je n'avais pas pour habitude de me prendre la tête facilement et d'avoir une forte envie de frapper quelqu'un au visage mais là, l'envie que je ressentais au fond de ma poitrine était presque trop forte.

"Tu es complètement débile ou quoi? J'étais dos à toi, c'était techniquement impossible que je puisse t'apercevoir arriver. Donc tu as délibérément pris la décision de me foncer dedans comme un abrutis. " En te voyant tendre la main, l'idée que peut-être tu allais t'excuser traversa mon esprit mais apparemment non, l'éducation que tu semblais avoir reçue n'avait pas l'air d'avoir été ancrée correctement dans ta mémoire pour que tu puisses te comporter comme une personne civilisée. "Fais pas chier, lève-toi." Malgré ton manque de gentillesse et ta capacité involontaire, ou pas, de te faire apprécier des gens, j'attrapais ta main sur laquelle je tirais afin de me remettre sur mes jambes. Assez rapidement, je regardais autour de moi et aperçu mon appareil photo.
Cet appareil photo représentait énormément pour moi.

Quelques mois avant la mort de ma grand-mère, ma mère était décédée dans l'incendie qui avait ravagé notre maison un soir d'été. Cause accidentelle. Morte après deux mois de souffrances dans un hôpital, son coeur n'avait pas tenu le cou. Ma grand-mère, mère de ma propre mère, sachant pertinemment que j'étais presque devenue orpheline cette nuit là, avait décidé de m'offrir un appareil photo haut de gamme afin que je puisse réaliser mon rêve le plus fou: devenir photographe professionnelle. En plus de représenter beaucoup à mes yeux, ce pauvre petit appareil contenait les dernières photos que ma grand-mère et moi avions eu l'occasion de prendre quand elle était encore en vie. Si il était complètement cassé, jamais je ne pourrais récupérer ces clichés et jamais je ne pourrais revoir le visage souriant de ma grand-mère avant sa maladie que j'avais presque oublié.

Mon visage avait blanchis, alors que mon coeur avait accélérer. Ma respiration s'était presque coupée alors je posais une main sur mon coeur. Un gémissement s'échappa alors de mes lèvres alors que les larmes me montèrent aux yeux. "Non.. Non non non, pitié non." murmurais-je en frappant mon poing contre ton torse. "Tu as cassé mon appareil photo! Tu as cassé mon appareil photo."
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 15 Juil 2015 - 21:23 par Invité
Reese avait hâte de se débarrasser de la demoiselle pour vaquer à ses occupations. A vrai dire, il regrettait de s'être arrêté, et se demandait s'il ne ferait juste pas mieux de s'en aller en laissant la jeune femme au sol. Finalement, il opta pour l'aider un peu. Enfin, l'aider est un grand mot car il n'était pas du tout aimable avec sa victime. Il était au contraire très rustre et peu poli. Il ne rétorqua rien à la remarque de son interlocutrice, qui le traita d'abruti. Il voulut lui faire le coup du "je te lâche dès que tu prends ma main" pour la voir se vautrer de nouveau et lui donner une bonne leçon, mais il ne le fit guère. Ce n'était pas le moment de se créer de nouveaux ennuis, il en avait déjà beaucoup. Surtout qu'il se montrait rarement raisonnable, alors la demoiselle avait bien de la chance de le trouver dans l'un de ses moments de lucidité. Même si l'on ne pouvait pas non plus considéré cela comme un moment de maturité. C'était certainement cela qu''il manquait à notre lycéen pour devenir un homme: la maturité.

Lorsqu'enfin elle fut décider à se lever, elle s'immobilisa et Reese leva de nouveau les yeux au ciel. "Quoi encore?" demanda-t-il simplement comme s'il parlait à un chien. Oui, Reese était vraiment une tête à claques et aurait besoin de quelques leçons de savoir-vivre. Il la regarda agiter la tête de façon négative et paniquée avant de venir simplement tambouriner contre le torse du jeune homme. Il sursauta, fit quelques pas en arrière. S'il y avait bien une chose à laquelle il ne s'attendait pas, c'était ça. "Je n'ai rien cassé du tout. T'avais qu'à en prendre plus soin." affirma-t-il d'une façon très neutre. Ce qui n'était vraiment pas sympathique de sa part. L'accident était de son fait et il le savait pleinement. De plus, si jamais Reese avait eu son skateboard cassé, il aurait sans doute réagi de la même façon. Les hommes s'attachent à des objets pour le côté sentimental qu'ils représentent, moins que pour leur valeur commerciale. L'appareil photo au sol avait l'air assez ancien. Peut-être le tenait-elle d'un des membres de sa famille. Reese hésita un instant à ajouter quelque chose, voire même quelque chose de gentil, mais il n'en fit rien. Il resta silencieux, la repoussant lorsqu'elle essaya à nouveau de taper des poings contre lui. "D'abord, calme-toi, je ne suis pas un punching ball. Et je suis sûr que ça se répare ces trucs-là..." dit-il en se penchant pour ramasser l'objet et le regarder méticuleusement. "C'est un truc à pellicule non? T'as juste à la sortir pour récupérer tes tofs." conclut-il ensuite. Il fit ensuite la moue. Cet objet n'avait vraiment aucune valeur pour quelqu'un comme Reese, un lycéen complètement à côté de la plaque qui ne comprenait même pas la valeur de sa propre existence. Il tendit donc l'appareil à son interlocutrice, avant de reposer sa planche au sol, prêt à partir.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» Fall, fall, fall so hard (+) Lexie & Julian
» Kids have fun • Reese Anderson
» first times - reese&ariel
» Ice cream on a sunny day | Reese (terminé)
» détention - Reese

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-